TABLE DES MATIÈRES
CONTENUES DANS LE SEPTIÈME VOLUME.
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Avertissement de la seconde édition
Avertissement de la troisième édition
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INTRODUCTION.
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Principes généraux du Calcul des Probabilités
Des méthodes analytiques du Calcul des Probabilités
Applications du Calcul des Probabilités
Des inégalités inconnues qui peuvent exister entre les chances que l’on suppose égales
Des lois de la probabilité qui résultent de la multiplication indéfinie des événements
Application du Calcul des Probabilités à la Philosophie naturelle
Application du Calcul des Probabilités aux sciences morales
De la probabilité des témoignages
Des choix et des décisions des assemblées
De la probabilité des jugements des tribunaux
Des Tables de mortalité, et des durées moyennes de la vie, des mariages et des associations quelconques
Des bénéfices des établissements qui dépendent de la probabilité des événements
Des illusions dans l’estimation des probabilités
Des divers moyens d’approcher de la certitude
Notice historique sur le Calcul des Probabilités
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LIVRE I.
CALCUL DES FONCTIONS GÉNÉRATRICES.
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PREMIÈRE PARTIE.
CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES SUR LES ÉLÉMENTS DES GRANDEURS.
Pages
La notation des exposants, imaginée par Descartes, a conduit Wallis et Newton à la considération des exposants fractionnaires, positifs et négatifs, et à l’interpolation des séries. Leibnitz a rendu ces exposants variables, ce qui a donné naissance au calcul exponentiel et a complété le système des éléments des fonctions finies. Ces fonctions sont formées de quantités exponentielles, algébriques et logarithmiques ; quantités essentiellement distinctes les unes des autres. Les intégrales ne sont pas souvent réductibles à des fonctions finies. Leibnitz ayant adapté à sa caractéristique différentielle des exposants, pour exprimer des différentiations répétées, il a été conduit à l’analogie des puissances et des différences, analogie que Lagrange a suivie par voie d’induction, dans tous ses développements. La théorie des fonctions génératrices
étend cette analogie à des caractéristiques quelconques et la montre avec évidence. Toute la théorie des suites et l’intégration des équations aux différences découle avec une extrême facilité de cette théorie. No 1
Chapitre I. — Des fonctions génératrices à une variable
De l’interpolation des suites à une variable, et de l’intégration des équations différentielles linéaires
Formules pour interpoler entre un nombre impair ou pair des quantités équidistantes. No 4
Formule générale d’interpolation des séries dont la dernière raison des termes est celle d’une suite dont le terme général est donné par une équation linéaire aux différences, à coefficients constants. No 5
La formule s’arrête lorsque la raison des termes est celle d’une suite semblable, et alors elle donne l’intégrale des équations linéaires aux différences finies, dont les coefficients sont constants. Intégration générale de ces équations, dans le cas même où elles ont un dernier terme fonction de l’indice. No 6
Formule d’interpolation des mêmes suites, ordonnée par rapport aux différences successives de la variable principale. No 7
Passage de cette formule, du fini à l’infiniment petit. Interpolation des suites dont la dernière raison des termes est celle d’une équation aux différences infiniment petites linéaires, à coefficients constants. Intégration de ce genre d’équations, lors même qu’elles ont un dernier terme. No 8
De la transformation des suites. No 9
Théorèmes sur le développement des fonctions et de leurs différences en séries
On déduit du calcul des fonctions génératrices les formules
![{\displaystyle '\Delta ^{n}y_{x}=\left[\left(1+\Delta y_{x}\right)^{i}-1\right]^{n},\qquad '\Sigma ^{n}y_{x}=\left[\left(1+\Delta y_{x}\right)^{i}-1\right]^{-n},}](https://wikimedia.org/api/rest_v1/media/math/render/svg/6575b6444ed9dee160480c908f1dd0dd56e1ae13)
et
se rapportant au cas où
varie de l’unité et
et
se rapportant au cas où
varie de
On tire de ces formules les suivantes :

dans lesquelles
désigne le nombre dont le logarithme hyperbolique est l’unité, et
et
se rapportent à la variation
de
On transforme l’expression de
dans celle-ci

On parvient à ces formules
![{\displaystyle {\begin{aligned}{\frac {d^{n}y_{x}}{dx^{n}}}=&\left[\log(1+\Delta y_{x})\right]^{n},\\\int ^{n}y_{x}dx^{n}=&\left[\log(1+\Delta y_{x})\right]^{n}.\end{aligned}}}](https://wikimedia.org/api/rest_v1/media/math/render/svg/13f400764cd1e5ff3a8681b813866a63d04f4346)
Analogie entre les puissances positives et les différences et entre les puissances négatives et les intégrales, fondée sur ce que les exposants des puissances, dans les fonctions génératrices, se transportent aux caractéristiques correspondantes de la variable
. Généralisation des résultats précédents. No 10
Théorèmes analogues aux précédents sur les produits de plusieurs fonctions d’une même variable et spécialement sur le produit
No 11
Chapitre II. — Des fonctions génératrices à deux variables
étant une fonction de deux variables
et
, et
étant le coefficient de
dans le développement de cette fonction,
est fonction génératrice de
. Si l’on multiplie
par une fonction
de
et
, le coefficient de
dans le développement de ce produit sera une fonction de
,
,
, etc. ; en la désignant par
,
sera la fonction génératrice de
. No 12
De l’interpolation des suites à deux variables et de l’intégration des équations linéaires aux différences partielles
Formule générale de l’interpolation des suites dont la dernière raison des termes est celle d’une série dont le terme général est donné par une équation linéaire aux différences partielles, à coefficients constants. No 13
La formule s’arrête lorsque la raison des termes est celle d’une série semblable, et alors elle donne l’intégrale des équations linéaires aux différences finies partielles, dont les coefficients sont constants. Cette intégrale suppose que l’on connaît ou que l’on peut déduire des conditions du problème
valeurs arbitraires de
en donnant, par exemple, à
les
valeurs
étant d’ailleurs quelconque. Expression très simple de
lorsque ces fonctions arbitraires en
sont données par des équations linéaires aux différences, à coefficients constants. No 14
Expression générale de
sous la forme d’intégrale définie ; remarque importante sur le nombre des fonctions arbitraires que renferme l’intégrale des équations à différences partielles. No 15
Examen de quelques cas qui échappent à la formule générale d’intégration donnée dans ce qui précède ; dans ce cas, les caractéristiques des différences finies que renferment les intégrales ont pour exposants les indices variables des équations aux différences partielles. No 16
Intégration de l’équation

se rapportant à la variabilité de
dont l’unité est la différence, et
se rapportant à la variabilité de
dont
est la différence. On en déduit l’intégrale de l’équation aux différences partielles infiniment petites et finies, que l’on obtient en changeant, dans la précédente,
en
et la caractéristique
en
No 17
Théorèmes sur le développement en séries des fonctions de plusieurs variables
Ces théorèmes sont analogues à ceux qui ont été donnés précédemment sur les fonctions à une seule variable, et l’on y retrouve l’analogie observée entre les puissances positives et les différences, et entre les puissances négatives et les intégrales. No 18
Considérations sur les passages du fini à l’infiniment petit
La considération de ces passages est très propre à éclaircir les points les plus délicats du Calcul infinitésimal. Elle montre avec évidence que les quantités négligées dans ce Calcul n’ôtent rien à sa rigueur. En l’appliquant au problème des cordes vibrantes, elle prouve la possibilité d’introduire des fonctions arbitraires discontinues dans les intégrales des équations aux différences partielles finies et infiniment petites, et elle donne les conditions de cette discontinuité. No 19
Considérations générales sur les jonctions génératrices
Trouver la fonction génératrice d’une quantité donnée par une équation linéaire aux différences finies, dont les coefficients sont des fonctions rationnelles et entières de l’indice. No 20
Expressions des intégrales de ces équations en intégrales définies. Les fonctions sous le signe intégral
sont de la même nature que les fonctions génératrices des quantités données par ces équations. Ainsi tous les théorèmes déduits précédemment de l’analogie des puissances et des différences s’appliquent à ces intégrales. Leur principal avantage est de fournir une approximation aussi commode que convergente de ces quantités, lorsque leur indice est un très grand nombre. Cette méthode d’approximation acquiert une grande extension par les passages du positif au négatif et du réel à l’imaginaire, passages dont j’ai donné les premières traces dans les Mémoires de l’Académie des Sciences de 1782. Il paraît, par les Ouvrages posthumes d’Euler, que, vers le même temps, ce grand géomètre s’occupait du même objet. No 21
SECONDE PARTIE.
théorie des approximations des formules qui sont fonctions
de très grands nombres.
Chapitre I. — de l’intégration par approximation des différentielles qui renferment des facteurs élevés a de grandes puissances
Expression, en série convergente, de leur intégrale prise entre deux limites données : la série cesse d’être convergente près du maximum de la fonction sous le signe intégral. No 22
Expression, en série convergente, de l’intégrale dans ce dernier cas. No 23
On parvient aux formules

les intégrales étant prises depuis
jusqu’à
et l’on en déduit les intégrales
prises dans les mêmes limites,
étant une fonction rationnelle et entière de
d’un degré supérieur à
et n’ayant pas de facteur réel du premier degré.
No 26
Expression de l’intégrale
prise entre des limites données, soit en séries, soit en fraction continue. N° 27
Chapitre II. — de l’intégration par approximation des équations linéaires aux différences finies et infiniment petites
Intégration de l’équation aux différences finies

étant des fonctions rationnelles et entières de
Si la variable
est exprimée par l’intégrale définie
ou par celle-ci
étant fonction de
on a, par les formules du Chapitre précédent, la valeur de
en séries très convergentes, lorsque l’indice
est un grand nombre. Pour déterminer
on substitue pour
son expression en intégrale définie, dans l’équation aux différences en
qui se partage en deux autres, dont l’une est une équation différentielle en
qui sert à déterminer cette inconnue ; l’autre équation donne les limites de l’intégrale définie. No 29
Intégration d’un nombre quelconque d’équations linéaires à un seul indice et ayant un dernier terme, les coefficients de ces équations étant des fonctions rationnelles et entières de cet indice. Cette méthode peut être étendue aux équations linéaires à différences ou infiniment petites, ou en parties finies et en parties infiniment petites. No 30
La principale difficulté de cette analyse consiste à intégrer l’équation différentielle en
qui n’est intégrale généralement que dans le cas où l’indice
n’est qu’à la première puissance dans l’équation aux différences en
qui alors est de la forme
et
étant des fonctions linéaires de
et de ses différences, soit finies, soit infiniment petites. Intégrale de cette dernière équation, par une série très convergente, lorsque s est un grand nombre. Remarque importante sur l’étendue de cette série, qui est indépendante des limites de l’intégrale définie par laquelle
est exprimé, et qui subsiste dans le cas même où l’équation aux limites n’a que des racines imaginaires. Lorsque, dans l’équation en
surpasse le premier degré, on peut quelquefois la décomposer en plusieurs équations qui ne renferment que la première puissance de
On peut encore, dans plusieurs cas, intégrer, par une approximation très convergente, l’équation différentielle en
No 31
Chapitre III. — application des méthodes précédentes à l’approximation de diverses fonctions de très grands nombres
De l’approximation des produits composes d’un grand nombre de facteurs et des termes des polynômes élevés à de grandes puissances
L’intégrale de l’équation
approchée par les méthodes du Chapitre précédent et comparée à son intégrale finie, donne, par une série très convergente, le produit
En faisant
négatif et passant du positif au négatif et du réel à l’imaginaire, on parvient à cette équation remarquable

la première intégrale étant prise depuis
nul jusqu’à
infini, et la dernière intégrale étant prise entre les limites imaginaires de
qui rendent nulle la fonction
ce qui donne un moyen facile d’avoir l’intégrale
prise depuis
nul jusqu’à
infini. Cette équation donne encore la valeur des intégrales

prises depuis
nul jusqu’à
infini. On trouve
pour ces intégrales ; leur accord avec les résultats du no 26 prouve la justesse de ces passages du positif au négatif et du réel à l’imaginaire : ces divers résultats ont été donnés dans les Mémoires de l’Académie des Sciences pour l’année 1782. No 33
Méthode générale pour avoir, par une série convergente, le terme moyen ou indépendant de
dans le développement du polynôme

élevé à une très haute puissance. No 35
Intégration par approximation de l’équation aux différences
On en déduit l’expression de la somme des termes de la puissance très élevée d’un binôme, en arrêtant son développement à un terme quelconque fort éloigné du premier. No 37
De L’approximation des différences infiniment petites et finies très élevées des jonctions
Approximation des différences infiniment petites très élevées des puissances d’un polynôme. Expression très approchée de la différentielle très élevée d’un angle, prise par rapport à son sinus. No 38
Expressions en intégrales définies des différences finies et infiniment petites de
lorsqu’on est parvenu à lui donner l’une ou l’autre des formes
No 39
Extension des méthodes précédentes aux différences finies très élevées de la forme
No 43
Remarque générale sur la convergence des séries. No 44
LIVRE II.
THÉORIE GÉNÉRALE DES PROBABILITÉS.
Chapitre I. — Principes généraux de cette théorie
Définition de la probabilité. Sa mesure est le rapport du nombre des cas favorables à celui de tous les cas possibles.
La probabilité d’un événement composé de deux événements simples est le produit de la probabilité d’un de ces événements, par la probabilité que, cet événement étant arrivé, l’autre événement aura lieu.
La probabilité d’un événement futur, tirée d’un événement observé, est le quotient de la division de la probabilité de l’événement composé de ces deux événements et déterminée a priori par la probabilité de l’événement observé, déterminée pareillement a priori.
Si un événement observé peut résulter de
causes différentes, leurs probabilités sont respectivement, comme les probabilités de l’événement, tirées de leur existence, et la probabilité de chacune d’elles est une fraction dont le numérateur est la probabilité de l’événement dans l’hypothèse de l’existence de la cause, et dont le dénominateur est la somme des probabilités semblables, relatives à toutes les causes. Si ces diverses causes considérées a priori sont inégalement probables, il faut, au lieu de la probabilité de l’événement, résultante de chaque cause, employer le produit de cette probabilité par celle de la cause elle-même.
La probabilité d’un événement futur est la somme des produits de la probabilité de chaque cause, tirée de l’événement observé, par la probabilité que cette cause existant, l’événement futur aura lieu.
De l’influence que doit avoir sur les résultats du Calcul des Probabilités la différence inconnue qui peut exister entre des événements simples que l’on suppose également possibles. Cette différence augmente la probabilité des événements composés de la répétition d’un même événement. No 1
Des espérances mathématique et morale. La première est le produit du bien espéré par la probabilité de l’obtenir ; la seconde dépend de la valeur relative du bien espéré. La règle la plus naturelle et la plus simple pour apprécier cette valeur consiste à supposer la valeur relative d’une somme infiniment petite en raison directe de sa valeur absolue et en raison inverse du bien total de la personne intéressée. No 2
Chapitre II. — De la probabilité des événements composés d’événements simples dont les possibilités respectives sont données.
Une urne étant supposée renfermer le nombre x de boules, on en tire une partie ou la totalité, et l’on demande la probabilité que le nombre de boules extraites sera pair. Solution du problème. Il y a de l’avantage à parier pour un nombre impair. No 5
Déterminer la probabilité de tirer ainsi des urnes précédentes x boules blanches,
Solution générale du problème précédent par l’analyse des fonctions génératrices. Dans le cas de deux joueurs
et
dont les adresses respectives sont égales, le problème est celui que Pascal proposa à Fermat et que ces deux grands géomètres résolurent. Il revient à imaginer une urne qui renferme deux boules, l’une blanche et l’autre noire, portant chacune le no 1, la boule blanche étant pour le joueur
la boule noire pour le joueur
On tire de l’urne une boule que l’on y remet ensuite pour procéder à un nouveau tirage, et l’on continue ainsi jusqu’à ce que la somme des numéros sortis, favorables à l’un des joueurs, atteigne un nombre donné. Après un certain nombre de tirages, il manque encore au joueur
le nombre
et au joueur
le nombre
Les deux joueurs conviennent alors de se retirer du jeu en partageant l’enjeu qu’ils ont mis en commençant : il s’agit de connaître comment doit se faire ce partage. Ce qui revient aux joueurs doit être évidemment proportionnel à leurs probabilités respectives de gagner la partie. Généralisation et solution du problème : 1o en supposant dans l’urne une boule blanche favorable à
et portant le no 1 et deux boules noires favorables à
et portant l’une, le no 1, et l’autre, le no 2 ; chaque boule diminuant de son numéro le nombre des points qui manquent au joueur auquel elle est favorable ; 2o en supposant dans l’urne deux boules blanches portant les nos 1 et 2 et deux boules noires portant les mêmes numéros. No 8
Un nombre
de joueurs jouent ensemble aux conditions suivantes : deux d’entre eux jouent d’abord, et celui qui perd se retire après avoir mis un franc au jeu, pour n’y rentrer qu’après que tous les autres joueurs ont joué ; ce qui a lieu généralement pour tous les joueurs qui perdent et qui par là deviennent les derniers. Celui
des deux premiers joueurs qui a gagné joue avec le troisième, et, s’il le gagne, il continue de jouer avec le quatrième, et ainsi de suite, jusqu’à ce qu’il perde, ou jusqu’à ce qu’il ait gagné successivement tous les joueurs. Dans ce dernier cas, la partie est finie. Mais, si le joueur gagnant au premier coup est vaincu par l’un des autres joueurs, le vainqueur joue avec le joueur suivant et continue de jouer jusqu’à ce qu’il soit vaincu ou jusqu’à ce qu’il ait gagné de suite tous les joueurs. Le jeu continue ainsi juqu’à ce qu’un des joueurs gagne de suite tous les autres, ce qui finit la partie, et alors le joueur qui la gagne emporte tout ce qui a été mis au jeu. Cela posé, on demande : 1o la probabilité que le jeu finira avant ou au nombre
de coups ; 2o la probabilité que l’un quelconque des joueurs gagnera la partie dans ce nombre de coups ; 3o son avantage. Solution générale du problème. Fonctions génératrices de ces trois quantités, d’où l’on tire leurs valeurs. Expressions fort simples de ces quantités, lorsque
est infini ou lorsque le jeu est continué indéfiniment.
No 11.
Une urne étant supposée contenir
boules, distinguées par les nos
on en tire une boule que l’on remet dans l’urne après le tirage ; on demande la probabilité qu’après
tirages la somme des nombres amenés sera égale à
Solution du problème fondée sur un artifice singulier, qui consiste dans l’emploi d’une caractéristique propre à faire connaître la diminution successive qu’il faut faire subir à la variable, dans chaque terme du résultat final des intégrations successives, lorsqu’elles sont discontinues. Application de la solution au problème qui consiste à déterminer la probabilité d’amener un nombre donné, en projetant
dés, chacun d’un nombre
de faces, et au problème où l’on cherche la probabilité que la somme des inclinaisons à l’écliptique d’un nombre
d’orbites sera comprise dans des limites données, en supposant toutes les inclinaisons, depuis zéro jusqu’à l’angle droit, également possibles. On fait voir que l’existence d’une cause commune qui a dirigé les mouvements de rotation et de révolution des planètes et des satellites, dans le sens de la rotation du Soleil, est indiquée avec une probabilité excessivement approchante de la certitude et bien supérieure à celle du plus grand nombre des faits historiques, sur lesquels on ne se permet aucun doute. La même solution, appliquée au mouvement et aux orbites des cent comètes observées jusqu’à ce jour, prouve que rien n’indique, dans ces astres, une cause primitive qui ait tendu à les faire mouvoir dans un sens plutôt que dans un autre, ou sous une inclinaison plutôt que sous une autre, au plan de l’écliptique. No
Solution du problème exposé au commencement du numéro précédent, dans le cas où le nombre des boules qui portent le même numéro n’est pas égal à l’unité et varie suivant une loi quelconque. No 14
Application de l’artifice exposé dans le no 13 à la solution de ce problème. Soient
quantités variables dont la somme est
et dont les lois de possibilité sont connues et peuvent être discontinues ; on propose de trouver la somme des produits de chaque valeur que peut recevoir une fonction quelconque de ces variables, multipliée par la probabilité’correspondante à cette valeur. Application de cette solution à la recherche de la probabihté que l’erreur du résultat d’un nombre quelconque d’observations dont les lois de facilité des erreurs sont exprimées par des fonctions rationnelles et entières de ces erreurs sera comprise dans des hmites données.
Application de la même solution à la recherche d’une règle propre à faire connaître le résultat le plus probable des opinions émises par les divers membres d’un tribunal ; cette règle n’est point applicable aux choix des assemblées électorales. Règle relative à ces choix, lorsqu’on fait abstraction des passions des électeurs et des considérations étrangères au mérite, qui peuvent les déterminer. Ces diverses causes rendent cette règle sujette à de graves inconvénients qui l’ont fait abandonner.
Recherche de la loi de probabilité des erreurs des observations, moyenne entre toutes celles qui satisfont aux conditions que les erreurs positives soient les mêmes que les erreurs négatives, et que leur probabilité diminue quand elles augmentent. No 15
Chapitre III. — Des lois de la probabilité qui résultent de la multiplication indéfinie des événements
étant la probabilité’de l’arrivée d’un événement simple à chaque coup et
celle de sa non-arrivée, déterminer la probabilité que, sur un très grand nombre
de coups, le nombre de fois que l’événement aura lieu sera compris dans des limites données. Solution du problème. Le nombre de fois le plus probable est
Expression de la probabilité que ce nombre de fois sera compris dans les limites
Les limites
restant les mêmes, cette probabilité augmente avec le nombre
de coups : la probabilité restant la même, le rapport de l’intervalle
des limites au nombre
se resserre quand
augmente, et, dans le cas de
infini, ce rapport devient nul et la probabilité se change en certitude. La solution du problème précédent sert encore à déterminer la probabilité que la valeur de
supposée inconnue, est comprise dans des limites données, lorsque, sur un très grand nombre
de coups, on connaît le nombre
des événements correspondants à
qui sont arrivés :
est à très peu près
et généralement lorsque, dans un coup, il doit arriver l’un quelconque de plusieurs événements simples, les probabilités respectives de ces événements sont à très peu près proportionnelles au nombre de fois qu’ils arriveront dans un très grand nombre
de coups.
étant la probabilité de l’arrivée d’un événement composé de deux événements simples, dont
et
sont les possibilités respectives et
étant la probabilité de la non-arrivée de cet événement composé, si sur un très grand nombre
d’arrivées et de non-arrivées du même événement, on connaît le nombre
de ces arrivées, on à la probabilité que la valeur de
sera comprise dans des limites données, et, comme
est une fonction connue de
on en conclut la probabilité que la valeur de
sera comprise dans des limites données. No 16
Une urne
renfermant un très grand nombre
de boules blanches et noires,
à chaque tirage, ou en extrait une que l’on remplace par une boule noire ; on demande la probabilité que, après
tirages, le nombre des boules blanches sera
Chapitre IV. — De la probabilité des erreurs des résultats moyens d’un grand nombre d’observations et des résultats moyens les plus avantageux
Déterminer la probabilité que la somme des erreurs d’un grand nombre d’observations sera comprise dans des limites données, en supposant que la loi de possibilité des erreurs est connue, et la même pour chaque observation, et que les erreurs négatives sont aussi possibles que les erreurs positives correspondantes. Expression générale de cette probabilité. No 18
Déterminer, dans les suppositions précédentes, la probabilité que la somme des erreurs d’un grand nombre d’observations ou la somme de leurs carrés, de leurs cubes, etc., sera comprise dans des limites données, abstraction faite du signe. Expression générale de cette probabilité et de la somme la plus probable. No 19
Un élément étant connu à fort peu près, déterminer sa correction par l’ensemble d’un grand nombre d’observations. Formation des équations de condition. En les disposant de manière que, dans chacune d’elles, le coefficient de la correction de l’élément ait le même signe, et les ajoutant, on forme une équation finale qui donne
une correction moyenne. Expression de la probabilité que l’erreur de cette correction moyenne est comprise dans des limites données. La manière la plus générale de former l’équation finale est de multiplier chaque équation de condition par un facteur indéterminé et d’ajouter tous ces produits. Expression de la probabilité que l’erreur de la correction donnée par cette équation finale est comprise dans des limites données. Expression de l’erreur moyenne que l’on peut craindre en plus ou en moins. Détermination du système de facteurs qui rond cette erreur un minimum. On est conduit alors au résultat que donne la méthode des moindres carrés des erreurs des observations. Erreur moyenne de son résultat. Son expression dépend de la loi de facilité des erreurs des observations. Moyen de l’en rendre indépendant.
No 20
Corriger, par l’ensemble d’un grand nombre d’observations, plusieurs éléments déjà connus à fort peu près. Formation des équations de condition. En les multipliant chacune par un facteur indéterminé et ajoutant les produits, on forme une première équation finale : un second système de facteurs donne une seconde équation finale, et ainsi de suite jusqu’à ce que l’on ait autant d’équations finales qu’il y a d’éléments à corriger. Expression des erreurs moyennes que l’on peut craindre sur chaque élément corrigé par ces équations finales. Détermination des systèmes de facteurs par la condition que ces erreurs moyennes soient des minima. On retombe dans la méthode des moindres carrés des erreurs des observations ; d’où il suit que cette méthode est celle que le Calcul des probabilités indique comme étant la plus avantageuse. Expression des erreurs moyennes qu’elle laisse encore à craindre, en plus ou en moins, sur chaque élément. Ces expressions sont indépendantes de la loi de facilité des erreurs de chaque observation et ne renferment que des données des observations. Moyen simple de comparer entre elles, du côté de la précision, diverses Tables astronomiques d’un même astre. No 21
Examen du cas où la possibilité des erreurs négatives n’est pas la même que celle des erreurs positives. Résultat moyen vers lequel converge la somme des produits des erreurs d’un grand nombre d’observations, par des facteurs quelconques ; probabilité de cette convergence. No 22
Examen du cas où l’on considère les observations déjà faites. Alors l’erreur de la première donne les erreurs de toutes les autres. La probabilité de cette erreur, prise a posteriori ou d’après les observations déjà faites, est le produit des probabilités respectives a priori des erreurs de chaque observation. En concevant donc une courbe dont l’abscisse soit l’erreur de la première observation, et dont ce produit soit l’ordonnée, cette courbe sera celle des probabilités a posteriori des erreurs de la première observation. L’erreur qu’il faut lui supposer est l’abscisse correspondante à l’ordonnée qui divise l’aire de la courbe en deux parties égales. La valeur de cette abscisse dépend de la loi inconnue des probabilités «joriori des erreurs des observations, et dans cette ignorance, il convient de s’en tenir au résultat le plus avantageux, déterminé a priori par les articles précédents. Recherche de la loi des probabilités a priori des erreurs, qui donne constamment la somme des erreurs nulle pour le résultat qu’il faut choisir a posteriori. Cette loi donne généralement la règle du minimum des carrés des erreurs des observations. Cette dernière règle devient nécessaire lorsque l’on doit choisir un résultat moyen entre plusieurs résultats, donnés chacun par un grand nombre d’observations de divers genres. No 23
Recherche du système de corrections de plusieurs éléments par un grand nombre
d’observations, qui rend un minimum, abstraction faite du signe, la plus grande des erreurs qu’il leur suppose. Ce système est celui qui rend un minimum la somme des puissances semblables, très élevées et paires, de chaque erreur. Il diffère peu du système donné par la méthode des moindres carrés des erreurs des observations. Notice historique sur les méthodes de correction des éléments par les observations.
No 24
Chapitre V. — Application du Calcul des Probabilités à la recherche des phénomènes et de leurs causes
On peut, par l’analyse des Chapitres précédents, appliquée à un grand nombre d’observations, déterminer la probabilité de l’existence des phénomènes dont l’étendue est assez petite pour être comprise dans les limites des erreurs de chaque observation. Formules qui expriment que les probabilités de l’existence du phénomène et de son étendue sont comprises dans des limites données. Application à la variation diurne du baromètre et à la rotation de la Terre, déduite des expériences sur la chute des corps. La même analyse est applicable aux questions les plus délicates de l’Astronomie, de l’Économie politique, de la Médecine, etc., et à la solution des problèmes sur les hasards, trop compliqués pour être résolus directement par l’analyse. Un plancher étant divisé en petits carreawv rectangles par des lignes parallèles et perpendiculaires entre elles, déterminer la probabilité que, en projetant au hasard une aiguille, elle retombera sur un joint de ces carreaux. No 25
Chapitre VI. — De la probabilité des causes et des événements futurs, tirée des événements observés
Un événement observé étant composé d’événements simples du même genre et dont la possibilité est inconnue, déterminer la probabilité que cette possibilité est comprise dans des limites données. Expression de cette probabilité. Formule pour la déterminer par une série très convergente, lorsque l’événement observé est composé d’un grand nombre de ces événements simples. Extension de cette formule au cas où l’événement observé est composé de plusieurs genres différents d’événements simples. No 26
On demande la probabilité que le nombre des coups joués est compris dans des limites déterminées. Enfin, ce dernier nombre étant supposé connu, on demande la probabilité que le nombre des parties est compris dans des limites données.
Solutions de ces divers problèmes. No 27
Application des formules du no 26 aux naissances observées dans les principaux lieux de l’Europe. Partout le nombre des naissances des garçons est supérieur à celui des naissances des filles. Déterminer la probabilité qu’il existe une caute constante de cette supériorité, d’après les naissances observées dans un lieu donné.
Solution du problème. Cette probabilité pour Paris diffère excessivement peu de la certitude.
No 28
À Paris, le rapport des baptêmes des garçons à ceux des filles est
tandis qu’à Londres ce rapport est
Déterminer la probabilité qu’il existe une cause constante de cette différence. Solution du problème. Cette probabilité est très grande. Conjecture vraisemblable sur cette cause. No 29
Recherche de la probabilité des résultats fondés sur les Tables de mortalité ou d’assurance, construises sur un grand nombre d’observations.
Supposant que, sur un grand nombre
d’individus de l’âge
on ait observe qu’il en existe
à l’âge
à l’âge
déterminer la probabilité que, sur un grand nombre
d’individus du même âge
il en existera
à l’âge
à l’âge
Solution du problème. Il en résulte qu’en augmentant le nombre
on approche sans cesse de la vraie loi de mortalité, avec laquelle les résultats des observations coïncideraient, si
était infini. No 30
Évaluer, au mnjen des naissances annuelles, la population d’un vaste empire. Solution du problème. Application à la France. Probabilité que l’erreur de cette évaluation sera comprise dans des limites données. No 31
Expression de la probabilité d’un événement futur, tirée d’un événement observé. Lorsque l’événement futur est composé d’un nombre d’événements simples, beaucoup plus petit que celui des événements simples qui entrent dans l’événement observé, on peut, sans erreur sensible, déterminer la possibilité de l’événement futur, en supposant à chaque événement simple la possibilité qui rond l’événement observé le plus probable. No 32
Depuis l’époque où l’on a distingué à Paris, sur les registres, les naissances de chaque sexe, on a observé que le nombre des naissances masculines l’emporte sur celui des naissances féminines ; déterminer la probabilité que cette supériorité annuelle se maintiendra dans un intervalle de temps donné, par exemple dans l’espace d’un siècle. No 33
Chapitre VII. — De l’influence des inégalités inconnues qui peuvent exister entre des chances que l’on suppose parfaitement égales
Examen des cas dans lesquels cette influence est favorable ou contraire. Elle est contraire à celui qui, au jeu de croix et pile, parie d’amener croix un nombre impair de fois, dans un nombre pair de coups. Moyen de corriger cette influence. No 34
Chapitre VIII. — Des durées moyennes de la vie, des mariages et des associations quelconques
Expression de la probabilité que la durée moyenne de la vie d’un grand nombre n d’enfants sera comprise dans ces limites, vraie durée moyenne de la vie, plus ou moins une quantité donnée très petite. Il en résulte que cette probabilité croit sans cesse à mesure que le nombre des enfants augmente et que, dans le cas d’un nombre
infini, cette probabilité se confond avec la certitude, l’intervalle des limites devenant infiniment petit ou nul. Expression de l’erreur moyenne que l’on peut craindre en prenant pour durée moyenne de la vie celle d’un grand nombre d’enfants. Règle pour conclure des Tables de mortalité la durée moyenne de ce qui reste à vivre à une personne d’un âge donné.
No 35
Expression de la durée moyenne de la vie, si l’une des causes de mortalité vient à s’éteindre. Expression particulière au cas où l’on parvient à détruire une maladie qu’on ne peut contracter qu’une fois dans la vie. L’extinction de la petite vérole, au moyen de la vaccine, accroîtrait de plus de trois années la durée moyenne de la vie, si l’accroissement de population qui en résulterait n’était point arrêté par le défaut de subsistances. No 36
De la durée moyenne des mariages. Expression de leur durée moyenne la plus probable et de la probabilité que l’erreur de cette expression est comprise dans des limites données. De la durée moyenne des associations formées d’un nombre quelconque d’individus. No 37
Chapitre IX. — Des bénéfices dépendants de la probabilité des événements futurs
Si l’on attend un nombre quelconque d’événements simples dont les probabilités soient connues et dont l’arrivée procure un avantage, leur non-arrivée causant une perte, déterminer le bénéfice mathématique résultant de leur attente. Expression de la probabilité que le bénéfice réel sera compris dans des limites données, quand le nombre des événements attendus est très grand. Quelque peu d’avantage que produise chaque événement attendu, le bénéfice devient infiniment grand et certain, quand le nombre des événements est supposé infini. No 38
Si les diverses chances d’un événement attendu produisent des avantages et des pertes dont les probabilités respectives sont données, déterminer le bénéfice mathématique résultant de l’attente d’un nombre quelconque d’événements semblables. Expression de la probabilité que le bénéfice réel sera compris dans des limites données, lorsque ce nombre est très grand. No 39
Des bénéfices des établissements fondés sur les probabilités de la vie. Expression du capital qu’il faut donner pour constituer une rente viagère sur une ou plusieurs têtes. Expression de la rente qu’un individu doit donner à un établissement pour assurer à ses héritiers un capital payable à sa mort. Expression de la probabilité que le bénéfice réel de l’établissement sera compris dans des limites données, en supposant qu’un grand nombre d’individus, en constituant chacun une rente sur sa tête, versent chacun une somme déterminée dans la caisse de l’établissement, pour subvenir à ses frais. No 40
Chapitre X. — De l’espérance morale
Expression de la fortune morale, en partant de ce principe que le bien moral procuré à un individu, par une somme infiniment petite, est proportionnel à cette somme divisée parla fortune physique de cet individu. Expression de la fortune morale résultante de l’expectative d’un nombre quelconque d’événements qui procurent des bénéfices dont les probabilités respectives sont connues. Expression de la fortune
physique correspondante à cette fortune morale. L’accroissement de cette fortune physique, résultant des événements attendus, est ce que je nomme avantage moral relatif à ces événements. Conséquences qui résultent de ces expressions. Le jeu mathématiquement le plus égal est toujours désavantageux. Il vaut mieux exposer sa fortune par parties à des daagers indépendants les uns des autres, que de l’exposer tout entière au même danger. En divisant ainsi sa fortune, l’avantage moral se rapproche sans cesse de l’avantage mathématique et finit par coïncider avec lui, lorsque la division est supposée infinie. L’avantage moral peut être augmenté au moyen des caisses d’assurance, en même temps que ces caisses produisent aux assureurs un bénéfice certain. No 41
Explication, au moyen de la théorie précédente, d’un paradoxe que présente le Calcul des Probabihtés. No 42
Comparaison de l’avantage moral du placement d’un même capital sur une tête avec celui du placement sur deux têtes. On peut à la fois, par de semblables placements, accroître son propre avantage et assurer dans l’avenir le sort des personnes qui nous intéressent. No 43
Chapitre XI. — De la probabilité des témoignages
On a extrait une boule d’une urne qui en renferme le nombre
un témoin de ce tirage, dont la véracité et la probabilité qu’il ne se méprend point sont supposées connues, annonce la sortie du no
on demande la probabilité de cette sortie. No 44
On a extrait une boule d’une urne qui contient
boules noires et une boule blanche. Un témoin du tirage annonce que la boule extraite est blanche ; on demande la probabilité de cette sortie. Si le nombre
est très grand, ce qui rend extraordinaire la sortie de la boule blanche, la probabilité de l’erreur ou du mensonge du témoin devient fort approchante de la certitude, ce qui montre comment les faits extraordinaires affaiblissent la croyance due aux témoignages. No 45
Deux témoins attestent la sortie du no
d’une urne qui en renferme le nombre
et dont on n’a extrait qu’un numéro. On demande la probabilité de cette sortie.
On connaît les véracités respectives de deux témoins, dont un au moins, et peut-être
tous deux, attestent la sortie du no
d’une urne qui en contient le nombre
déterminer la probabilité de cette sortie.
No 49
Les jugements des tribunaux peuvent être assimilés aux témoignages. Déterminer la probabilité de la bonté de ces jugements. No 50
ADDITIONS.
I. On déduit de l’analyse du no 34 du Livre I l’expression du rapport de la circonférence au rayon, donnée par Wallis, en produits infinis. Analyse de la méthode remarquable par laquelle ce grand géomètre y est parvenu, méthode qui contient les germes des théories des interpolations et des intégrales définies
II. Démonstration directe de l’expression de
trouvée dans le no 40 du Livre I, par les passages du positif au négatif et du réel à l’imaginaire
III. Démonstration de la formule
du no 42 du Livre I ou de l’expression des différences finies des puissances, lorsque l’on arrête cette expression au terme où la quantité élevée à la puissance devient négative
SUPPLÉMENTS.
Premier supplément. — Sur l’application du Calcul des Probabilités à la Philosophie naturelle
Deuxième supplément. — Application du Calcul des Probabilités aux opérations géodésiques
Troisième supplément. — Application des formules géodésiques de probabilité à la méridienne de France