Livre:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 4.djvu

TitreŒuvres complètes de Laplace
Volume4
AuteurPierre-Simon Laplace Voir l'entité sur Wikidata
Maison d’éditionGauthier-Villars
Lieu d’éditionParis
Année d’édition1878
BibliothèqueInternet Archive
Fac-similésdjvu
AvancementÀ corriger
Série 1  2  3  4  5  6  7  8  9  10  11  12  13  14 

Pages

- - - - titre np titre - titre - vii viii ix x xi xii xiii xiv xv xvi xvii xviii xix xx xxi xxii xxiii xxiv xxv - TdM TdM TdM TdM TdM TdM TdM TdM TdM TdM 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 100 101 102 103 104 105 106 107 108 109 110 111 112 113 114 115 116 117 118 119 120 121 122 123 124 125 126 127 128 129 130 131 132 133 134 135 136 137 138 139 140 141 142 143 144 145 146 147 148 149 150 151 152 153 154 155 156 157 158 159 160 161 162 163 164 165 166 167 168 169 170 171 172 173 174 175 176 177 178 179 180 181 182 183 184 185 186 187 188 189 190 191 192 193 194 195 196 197 198 199 200 201 202 203 204 205 206 207 208 209 210 211 212 213 214 215 216 217 218 219 220 221 222 223 224 225 226 227 228 229 230 231 232 233 234 235 236 237 238 239 240 241 242 243 244 245 246 247 248 249 250 251 252 253 254 255 256 257 258 259 260 261 262 263 264 265 266 267 268 269 270 271 272 273 274 275 276 277 278 279 280 281 282 283 284 285 286 287 288 289 290 291 292 293 294 295 296 297 298 299 300 301 302 303 304 305 306 307 308 309 310 311 312 313 314 315 316 317 318 319 320 321 322 323 324 325 326 327 328 329 330 331 332 333 334 335 336 337 338 339 340 341 342 343 344 345 346 347 348 349 350 351 352 353 354 355 356 357 358 359 360 361 362 363 364 365 366 367 368 369 370 371 372 373 374 375 376 377 378 379 380 381 382 383 384 385 386 387 388 389 390 391 392 393 394 395 396 397 398 399 400 401 402 403 404 405 406 407 408 409 410 411 412 413 414 415 416 417 418 419 420 421 422 423 424 425 426 427 428 429 430 431 432 433 434 435 436 437 438 439 440 441 442 443 444 445 446 447 448 449 450 451 452 453 454 455 456 457 458 459 460 461 462 463 464 465 466 467 468 469 470 471 472 473 474 475 476 477 478 479 480 481 482 483 484 485 486 487 488 489 490 491 492 493 494 495 496 497 498 499 500 501 np - - - - - -


TABLE DES MATIÈRES
CONTENUES DANS LE QUATRIÈME VOLUME.




Pages
Préface 
 vii


SECONDE PARTIE.
THÉORIES PARTICULIÈRES DES MOUVEMENTS CÉLESTES.





LIVRE VIII.
THÉORIE DES SATELLITES DE JUPITER, DE SATURNE ET D’URANUS.


Objet de cette théorie 
 1


Chapitre I. — Équations du mouvement des satellites de Jupiter, en ayant égard à leurs actions réciproques, à l’attraction du Soleil et à celle du sphéroïde aplati de Jupiter. N° 1 et 2 
 2 et 5


Chapitre II. — Des inégalités du mouvement des satellites de Jupiter, indépendantes des excentricités et des inclinaisons des orbites 
 8


Développement des équations du mouvement de ces satellites. Expressions analytiques des perturbations de leurs rayons vecteurs et de leurs longitudes. L’action du Soleil y introduit une inégalité analogue à a variation dans la théorie de la Lune. N° 3 
 8
Recherche de termes qui peuvent acquérir, dans ces expressions, des valeurs considérables par les diviseurs que l’intégration leur donne et qui deviennent fort petits, en vertu des rapports presque commensurables des moyens mouvements des trois premiers satellites. Nécessité de conserver dans ces petits diviseurs les termes dépendants du produit de la partie constante de la force perturbatrice par la variation du rayon vecteur ; ce produit ayant sur leur valeur une influence sensible. N° 4 
 13
Effet des termes de ce genre sur les retours des éclipses des trois premiers satellites. Les inégalités qu’ils y introduisent dépendent toutes d’un même angle, et leur période commune est de 437j,659, résultat conforme aux observations. N° 5 
 18


Chapitre III. — Des inégalités du mouvement des satellites, dépendantes des excentricités des orbites 
 21


Expressions des diverses équations du centre des satellites et des mouvements de leurs apsides. N° 6 
 21
Recherche des termes qui peuvent devenir sensibles par l’effet des petits diviseurs que l’intégration leur donne, quoiqu’ils soient multipliés par les valeurs fort petites des excentricités. N° 7 
 26
L’action du Soleil produit aussi dans le mouvement des satellites des inégalités sensibles, quoique pareillement dépendantes des excentricités. Expression de ces inégalités. Celle qui affecte la longitude est composée de deux parties analogues à l’éviction et à l’équaiion annuelle dans la théorie de la Lune. N° 8 
 29


Chapitre IV. — Des inégalités du mouvement des satellites en latitude 
 33


Expression analytique de la latitude des satellites et du mouvement de leurs nœuds. N° 9 
 33
La partie de cette expression qui dépend du déplacement de l’équateur et de l’orbite de Jupiter représente la latitude qu’aurait chaque satellite s’il se mouvait sur un plan intermédiaire entre l’équateur et l’orbite de Jupiter et mené par leur commune intersection. Cet effet est analogue à celui que la Terre produit sur la Lune, comme on l’a vu dans le n° 20 du Livre VII ; mais il est beaucoup plus sensible. Détermination de sa valeur. N° 10 
 37
Recherche des termes qui acquièrent de très-petits diviseurs par l’intégration dans l’expression de la latitude, en vertu des valeurs presque commensurables des moyens mouvements des trois premiers satellites. Évaluation de leur influence. N° 11 
 44


Chapitre V. — Des inégalités dépendantes des carrés et des produits des excentricités et des inclinaisons des orbites 
 51


Calcul de ces inégalités. Il suffit d’y tenir compte des inégalités à longues périodes. N° 12 
 51
Les termes qui deviennent les plus considérables dans les équations séculaires des satellites sont ceux qui dépendent des variations séculaires de l’équateur et de l’orbite de Jupiter et du mouvement des nœuds du quatrième satellite. Ils sont analogues à ceux qui produisent l’équation séculaire de la Lune et l’équation du mouvement de la Lune dépendante de la longitude de ses nœuds. Calcul de ces termes. N° 13 
 56


Chapitre VI. — Des inégalités dépendantes du carré de la force perturbatrice 
 60


La plus remarquable de ces inégalités a déjà été discutée sous sa forme générale dans le n° 66 du Livre II ; elle tient à ce que, dans l’origine, la longitude moyenne du premier satellite, moins trois fois celle du second, plus deux fois celle du troisième, a formé une somme à peu près égale à la demi-circonférence, rapport qui a été rendu exact ensuite par l’action mutuelle de ces trois corps. Développement de cette théorie par une méthode différente de celle qui a été employée dans le Livre II. Il en résulte, comme on l’a vu alors, que les moyens mouvements des trois premiers satellites sont assujettis à une sorte de libration qu’il importe aux astronomes de bien connaître, et dont on doit fixer l’étendue par les observations ; jusqu’ici elle a paru insensible. Le 
 60
rapport qui existe entre le moyen mouvement des trois premiers satellites subsistera constamment dans la suite des siècles, et les deux inégalités du premier, causées par l’attraction du second et du troisième, réunies par ce rapport, ne pourront jamais se séparer. N° 14 et 15 
 60 et 65
Les rapports des moyens mouvements des trois premiers satellites modifient leurs inégalités à longues périodes. Ces rapports ne sont point changés par leurs inégalités séculaires, qui se coordonnent toujours de manière à y satisfaire. N° 16 
 71
Les rapports des moyens mouvements des trois premiers satellites ont une influence sensible sur les variations de leurs excentricités et de leurs périjoves. Examen de cette influence et des termes qu’elle produit. Les inclinaisons et les nœuds des orbites n’en reçoivent aucun changement. N° 17 
 77
Le carré des termes dus à ces rapports peut devenir sensible dans l’expression de la longitude. N° 18 
 81
Le carré de la force perturbatrice n’introduit aucun terme sensible dans l’équation séculaire des satellites de Jupiter, ni dans celle de la Lune. N° 19 
 83


Chapitre VII. — Valeurs numériques des inégalités précédentes 
 85


Éléments des orbites des satellites. Valeurs numériques des coefficients des inégalités. N° 20 
 85
Expressions numériques des inégalités du rayon vecteur et de la longitude, indépendantes des excentricités et des inclinaisons. N° 21 
 90
Expressions numériques des inégalités dépendantes des excentricités. N° 22 
 96
Expressions numériques des inégalités des satellites en latitude. N° 23 
 100
Expressions numériques des inégalités dépendantes du carré des excentricités et des inclinaisons des orbites. N° 24 
 104
Expressions numériques des inégalités dépendantes du carré de la force perturbatrice. N° 25 
 105


Chapitre VIII. — De la durée des éclipses des satellites 
 106


Formules générales pour déterminer l’ombre projetée par un corps opaque de figure quelconque. Première application de cette formule à l’ombre projetée par Jupiter supposé sphérique. Deuxième application, en ayant égard à son ellipticité : équation de son ombre et de sa pénombre. Calcul de l’arc décrit par les satellites en les traversant. Formules pour déterminer la durée de l’éclipse. N° 26 
 106


Chapitre IX. — Détermination des masses des satellites et de l’aplatissement de Jupiter 
 122


Il faut, pour déterminer ces quantités, cinq données de l’observation. Choix des données les plus propres à cet objet, dans l’état actuel de l’Astronomie. Valeurs des masses des satellites et de l’aplatissement de Jupiter qui en résultent. Le rapport des deux axes des pôles et de l’équateur de cette planète est déterminé par ce moyen avec plus de précision que par les mesures directes ; il s’accorde avec elles et prouve ainsi que la pesanteur des satellites vers Jupiter se compose des attractions de toutes les molécules de la planète. N° 27 
 122


Chapitre X. — Des excentricités et des inclinaisons des orbes des satellites 
 128


Formation et résolution des équations qui déterminent les excentricités de ces orbes et le mouvement de leurs périjoves. La grande influence de l’aplatissement de Jupiter sur ces éléments donne à chaque orbe une excentricité qui lui est propre ; mais il participe des excentricités des autres orbes. N° 28 
 128


Formation et résolution des équations qui déterminent les inclinaisons des orbes des satellites et le mouvement de leurs nœuds. La grande influence de l’aplatissement de Jupiter sur ces éléments donne à chaque orbe une inclinaison qui lui est propre ; mais il participe des inclinaisons des autres orbes. Ils se meuvent tous sur des plans d’autant plus inclinés à l’équateur de Jupiter que le satellite est plus éloigné de la planète. Ces plans passent constamment entre l’équateur et l’orbite de la planète, par l’intersection mutuelle de ces deux derniers plans. Calcul des inclinaisons de tous ces plans à l’équateur de Jupiter 
 131


Chapitre XI. — De la libration des trois premiers satellites de Jupiter 
 136


Les longitudes moyennes des trois premiers satellites sont assujetties à ce théorème, savoir, que la longitude du premier, moins trois fois celle du second, plus deux fois celle du troisième, est exactement et constamment égale à la demi-circonférence. Si ce théorème n’était pas rigoureux, en moins de deux années les longitudes s’en écarteraient du quart de la circonférence. Les observations des éclipses satisfont à ce théorème avec l’exactitude dont elles sont susceptibles. Raison pour laquelle elles pourraient paraître s’en écarter un peu. La libration des trois satellites se partage entre chacun d’eux, suivant un rapport dépendant des masses et des distances. Calcul de ce rapport. N° 29 
 136


Chapitre XII. — Théorie du quatrième satellite 
 140


Détermination de son mouvement en longitude. Détermination de son mouvement en latitude au-dessus de l’orbite de Jupiter. Les astronomes avaient reconnu par les observations que, depuis la découverte des satellites jusque vers 1760, l’inclinaison de l’orbe de ce satellite sur l’orbite de Jupiter avait été à peu près de 2°,7, et que le mouvement de ses nœuds avait été direct et de 8’ environ par année. Ces résultats de l’observation sont une conséquence de nos formules ; mais dans ces dernières années l’inclinaison a pris un accroissement considérable, qui ne permet plus d’employer ces résultats dans les Tables. Formules de la durée de ses éclipses. N° 30 
 140


Chapitre XIII. — Théorie du troisième satellite 
 151


Détermination de son mouvement en longitude. Il a une excentricité qui lui est propre et il participe très-sensiblement de celle du quatrième satellite, ce qui introduit dans son mouvement deux équations du centre très-distinctes, dont l’une se rapportée son propre périjove et l’autre au périjove du quatrième satellite. De là résulte une équation du centre composée et dont l’excentricité est variable. Wargentin avait remarqué par les observations cette excentricité variable, mais sans reconnaître la loi de ses variations. N° 31 
 151
Détermination du mouvement du satellite en latitude. Formule de la durée de ses éclipses 
 154


Chapitre XIV. — Théorie du second satellite 
 158


Détermination de ses mouvements en longitude et en latitude. Formule de la durée de ses éclipses. N° 32 
 158


Chapitre XV. — Théorie du premier satellite 
 165


Détermination de ses mouvements en longitude et en latitude. Formule de la durée de ses éclipses. N° 33 
 165


Chapitre XVI. — De la durée des éclipses des satellites 
 169


Formules de la durée des éclipses, en supposant que les satellites s’éclipsent au moment de l’immersion de leurs centres dans l’ombre de Jupiter. Comparaison de cette durée avec les observations. N° 34 
 169


Chapitre XVII. — Des satellites de Saturne 
 173


On n’a point encore observé les inégalités du mouvement de ces corps. Le seul phénomène remarquable qu’ils présentent est la position constante de leurs orbites dans le plan de l’anneau, à l’exception de la dernière qui s’en écarte sensiblement. Explication de ce phénomène. Il tient à ce que l’orbe du dernier satellite se meut sur un plan passant entre l’équateur et l’orbite de Saturne par leur intersection mutuelle, et qui est très-sensiblement incliné à cet équateur. Détermination analytique et numérique du mouvement de l’orbe du satellite sur ce plan. N° 35, 36 et 37 
 173, 179 et 185


Chapitre XVIII. — Des satellites d’Uranus 
 190


L’action mutuelle de la planète et de ses satellites peut maintenir dans le plan de son équateur les orbes des satellites. N° 38 
 178



LIVRE IX.
THÉORIE DES COMÈTES.


Difficultés de cette théorie. Les grandes excentricités des orbites des comètes et leurs inclinaisons considérables ne permettent pas d’appliquer à leurs perturbations les formules qui servent pour les planètes. Il faut calculer ces perturbations de distance en distance pour les différentes portions de l’orbite, en se bornant à chaque fois à une étendue peu considérable 
 193


Chapitre I. — Théorie des perturbations des comètes 
 194


Équations générales de l’orbite troublée. N° 1 
 194
On peut satisfaire à ces équations par des formules analytiques qui embrassent un grand arc des orbites, lorsque le rayon vecteur de la comète est très-petit ou très- 
 195
grand par rapport à celui de la planète perturbatrice. Dans le premier cas, l’action perturbatrice devient insensible et peut être négligée ; dans le second cas, la comète se meut à fort peu près dans une ellipse autour du centre commun de gravité de la planète et du Soleil. N° 2 
 195
Formules générales pour déterminer les perturbations des éléments de la comète. N° 3 
 198
Formule pour déterminer la différence de ses retours consécutifs au périhélie. N° 4 
 203
Moyen d’obtenir les valeurs numériques des perturbations des éléments, en faisant usage des fonctions génératrices. Exposé de cette théorie, N° 5 
 205
Réflexions sur l’usage de ces formules et sur la manière d’en varier l’application aux différentes portions de l’orbite. N° 6 
 208
Expressions analytiques et générales des perturbations, dans le cas où la planète perturbatrice est très-éloignée. N° 7 et 8 
 208 et 213
Manière dont il faut employer ces formules, en les appliquant à une comète, par exemple, à celle de 1759. N° 9 
 215


Chapitre II. — Des perturbations que les comètes éprouvent lorsqu’elles approchent très-près des planètes 
 217


On peut alors supposer à la planète une sphère d’attraction dans laquelle elle influe seule sur le mouvement relatif de la comète et hors de laquelle son mouvement ne dépend plus que de l’action du Soleil. N° 10 
 217
Développement de cette hypothèse, et détermination des éléments de l’orbite de la comète, lorsqu’elle sort de la sphère d’attraction de la planète. N° 11 
 220
Moyen plus simple d’arriver à ces valeurs quand les perturbations ne sont pas considérables. N° 12 
 222
Application de ces résultats à la comète de 1770. L’attraction de Jupiter a pu changer son orbite en 1767, de manière à rendre la comète visible en 1770, d’invisible qu’elle était auparavant. Cette attraction a pu, en 1779, changer cette orbite de manière à rendre la comète dorénavant invisible. Calcul des perturbations que sa révolution sidérale a éprouvées de la part de la Terre. N° 13 
 224


Chapitre III. — De l’action des comètes sur les planètes et de leurs masses 
 230


La comète de 1770, qui est celle qui a le plus approché de la Terre, n’ayant pas changé sensiblement l’année sidérale, il s’ensuit que sa masse était fort petite et au-dessous de de celle de la Terre. On arrive à la même conséquence en considérant que cette comète a traversé tout le système des satellites de Jupiter sans causer d’altérations sensibles dans leurs mouvements. Réflexions générales tendant à prouver que les masses des comètes sont toutes extrêmement petites, en sorte que la stabilité du système planétaire n’est point troublée par leur action. N° 14 
 230



LIVRE X.
SUR DIFFÉRENTS POINTS RELATIFS AU SYSTÈME DU MONDE.


Chapitre I. — Des réfractions astronomiques 
 233


Équation différentielle du mouvement de la lumière dans les airs, en supposant toutes les couches de l’atmosphère sphériques, et de densités variables suivant une fonction de leur hauteur. N° 1 
 233
Recherche de la réfraction que la lumière éprouve par l’attraction différente des milieux qu’elle traverse. Il en résulte que le sinus d’incidence est au sinus de réfraction en raison constante dépendante de la nature des milieux. La réfraction se change en réflexion au delà d’un certain degré d’obliquité. Lorsque les milieux successifs sont terminés par des faces planes et parallèles, la vitesse de la lumière et sa direction sont à chaque instant les mêmes que si elle pénétrait immédiatement dans chacun d’eux. N° 2 
 235
Application de ces résultats aux attractions successives que les différentes couches de l’atmosphère exercent sur les molécules lumineuses qui les traversent. Équation différentielle du mouvement de la lumière. N° 3 
 244
Intégration de cette équation différentielle. Pour l’effectuer généralement, il faut connaître la loi suivant laquelle la densité des couches de l’atmosphère diminue lorsque leur hauteur augmente. Les deux limites de cette loi sont une densité constante et une densité décroissante en progression géométrique pour des hauteurs équidifférentes. Examen des réfractions dans ces deux cas. Le premier donne une réfraction beaucoup trop faible. N° 4 
 246
La seconde hypothèse suppose une température uniforme dans toute l’étendue de l’atmosphère. Intégration de l’équation différentielle dans cette supposition, et réduction de l’intégrale en fraction continue par la méthode des fonctions génératrices. Il en résulte une réfraction trop forte, et par conséquent cette hypothèse ne peut être admise, ce qui est conforme aux observations sur la chaleur décroissante de l’atmosphère à mesure qu’on s’élève. N° 5 
 248
Intégration de l’équation différentielle, en supposant que la densité des couches atmosphériques décroît en progression arithmétique quand les hauteurs suivent une progression semblable. Cette supposition donne une réfraction trop petite ; d’ailleurs elle ne satisfait point au décroissement de la chaleur de l’air ; cependant elle s’en rapproche plus que l’hypothèse d’une densité constante. La vraie constitution de l’atmosphère est donc intermédiaire entre ces deux suppositions. N° 6 
 259
Intégration de l’équation différentielle dans une hypothèse composée des deux précédentes. Les formules qui en résultent pour les réfractions et le décroissement de la chaleur de l’air s’accordent avec les phénomènes observés. N° 7 
 263
Formule qui donne les réfractions astronomiques pour toutes les hauteurs qui surpassent 12 degrés. À ces hauteurs, la réfraction ne dépend plus que de l’état du baromètre et du thermomètre dans le lieu où se fait l’observation. N° 8 
 268
Discussion des éléments qui entrent dans cette formule et qui sont : les variations de densité de l’air par les variations de sa pression et de sa chaleur, la réfraction de l’air atmosphérique pour une température et une pression données. Valeurs les plus exactes de ces éléments. N° 9 
 271
Examen de l’influence que peut avoir l’humidité de l’air sur les réfractions. Théorie de l’évaporation. Formule qui représente les variations de la force élastique des vapeurs, correspondantes aux changements de température. L’influence de la vapeur d’eau sur la force réfractive de l’air est presque insensible, parce que l’excès de sa force réfractive sur celle de l’air est à fort peu près compensé par sa plus petite densité. N° 10 
 273


Chapitre II. — Des réfractions terrestres 
 278


Définition de ces réfractions et détermination des formules qui les expriment. N° 11 
 278


Chapitre III. — De l’extinction de la lumière des astres dans l’atmosphère, et de l’atmosphère du Soleil 
 283


Formules qui donnent cette extinction pour les différentes inclinaisons du rayon lumineux à l’horizon. On peut dans ces formules employer, sans erreur sensible, l’hypothèse d’une température uniforme ; alors les logarithmes des intensités de la lumière sont comme les réfractions astronomiques divisées par les cosinus des hauteurs apparentes. N° 12 
 283
Calcul de la hauteur de l’atmosphère solaire, en partant des expériences de Bouguer sur les différentes intensités de la lumière de cet astre, vers ses bords et à son centre. Détermination de l’affaiblissement que la lumière du Soleil éprouve en traversant l’atmosphère de cet astre : le Soleil dépouillé de son atmosphère nous paraîtrait douze fois plus lumineux. N° 13 
 285


Chapitre IV. — De la mesure des hauteurs par le baromètre 
 290


Relation qui existe entre les hauteurs du baromètre et du thermomètre et l’élévation au-dessus de la surface terrestre. Formule pour la mesure des hauteurs applicable à toutes les latitudes et dans laquelle on a égard à la diminution de la pesanteur dans l’espace. N° 14 
 290


Chapitre V. — De la chute des corps qui tombent d’une grande hauteur 
 295


Équation du mouvement d’un corps qui tombe, en ayant égard au mouvement de rotation de la Terre, quelles que soient d’ailleurs la figure de la Terre et la résistance de l’air. Si le corps part du repos, il s’écarte, dans sa chute, à l’orient de la verticale, mais sa déviation est nulle vers l’équateur. N° 15 
 295
Calcul de la déviation du corps lorsqu’il ne part point du repos ; s’il est lancé de bas en haut, il retombe à l’occident de la verticale. N° 16 
 303


Chapitre VI. — Sur quelques cas où l’on peut rigoureusement obtenir le mouvement de plusieurs corps qui s’attirent 
 307


Conditions dans lesquelles ce mouvement peut s’obtenir, et détermination des courbes que les corps décrivent lorsqu’elles ont lieu. Application au mouvement de trois corps. Si la Lune eût été placée dans l’origine en opposition avec le Soleil, que sa distance à la Terre eût été la centième partie du rayon de l’orbe terrestre, et que la Terre et elle eussent reçu des vitesses parallèles, proportionnelles à leurs distances au Soleil, 
 307
cet astre et la Lune se seraient succédé alternativement sur l’horizon et auraient toujours été en opposition l’un à l’autre. N° 17 
 307


Chapitre VII. — Sur les altérations que le mouvement des planètes et des comètes peut éprouver par la résistance des milieux qu’elles traversent, et par la transmission successive de la pesanteur 
 314


Effet de cette résistance pour diminuer l’excentricité de l’orbite et son grand axe ; le périhélie reste immobile. N° 18 
 314
Application de cette théorie à la résistance causée par le choc de la lumière sur les corps célestes, soit qu’on la considère comme produite par les vibrations d’un fluide élastique ou comme une émanation du Soleil. Il en résulte une équation séculaire dans le moyen mouvement. N° 19 
 318
Comparaison des équations séculaires de la Terre et de la Lune, dues à l’action de cette cause. Elles sont entre elles comme l’unité à 63,169. N° 20 
 320
Recherche de l’équation séculaire de la Terre qui doit résulter de la diminution de la masse du Soleil, si la lumière est une émanation de sa substance ; cette inégalité est à la précédente comme — 1 à 0,0002129. Il résulte de cette théorie que l’impulsion de la lumière du Soleil sur la Lune n’influe pas d’un quart de seconde sur l’équation séculaire de ce satellite ; il en résulte encore que depuis plus de deux mille ans, la masse du Soleil n’a pas varié d’un deux-millionième. N° 21 
 323
Recherche de l’équation séculaire que peut produire dans les mouvements planétaires la transmission successive de la gravité, en la supposant produite par l’impulsion d’un fluide : cette équation est d’autant moindre que la vitesse du fluide gravidique est plus considérable. Si l’on voulait attribuer à cette cause l’équation séculaire de la Lune, il faudrait donner au fluide gravidique une vitesse sept millions de fois plus grande que celle de la lumière, et, comme il est certain que cette équation est due au moins presque en totalité à la diminution de l’excentricité de l’orbe terrestre, il s’ensuit que la transmission successive de la gravité ne peut y contribuer que pour une portion extrêmement petite, ce qui supposerait au fluide gravidique une vitesse au moins cent millions de fois plus grande que celle de la lumière, en sorte qu’on peut regarder sa transmission comme tout à fait instantanée. L’équation séculaire de la Terre, due à cette transmission, n’étant qu’un sixième environ de celle de la Lune, elle est, par conséquent, nulle ou insensible. N° 22 
 326


Chapitre VIII. — Supplément aux théories de Jupiter, de Saturne et de la Lune 
 328


Recherche de quelques nouvelles inégalités qui ont lieu dans la théorie de Jupiter et de Saturne, en vertu des rapports presque commensurables de leurs moyens mouvements. Applications de ces inégalités aux observations. Formules définitives des mouvements héliocentriques de Saturne et de Jupiter. N° 23 
 328
Recherche d’une petite inégalité du même genre qui a lieu dans le mouvement de la Lune. N° 24 
 344


Chapitre IX. — Sur les masses des planètes et des satellites 
 346


Manière de calculer ces masses, en comparant les formules analytiques des perturbations à un grand nombre d’observations très-exactes. Tableau de leurs valeurs les plus précises obtenues par ce procédé. N° 23 
 346

Sur les Tables astronomiques.


Moyen de rectifier et de perfectionner ces Tables en employant la méthode des équations de condition. N° 26 
 348


SUPPLÉMENT AU LIVRE X.


Sur l’action capillaire 
 349


Première Section. — Théorie de l’action capillaire. N° 1-12 
 358


Seconde Section. — Comparaison de la théorie précédente avec l’expérience. N° 13-17 
 402


SUPPLÉMENT À LA THÉORIE DE L’ACTION CAPILLAIRE.


Sur l’équation fondamentale de l’action capillaire 
 419
Nouvelle manière de considérer l’action capillaire 
 432
De l’attraction et de la répulsion apparente des petits corps qui nagent à la surface des fluides 
 458
Sur l’adhésion des disques à la surface des fluides 
 467
De la figure d’une large goutte de mercure, et de la dépression de ce fluide dans un tube de verre d’un grand diamètre 
 479
Considérations générales 
 487


Notes relatives à diverses corrections 
 499



____________