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Les équations entre du no 9 donneront donc les suivantes

En substituant ces valeurs de dans l’expression précédente de on trouve qu’elle se réduit à zéro.

Reprenons maintenant l’équation (2) du no 2, ou plutôt sa différentielle, d’où nous l’avons tirée dans le no 46 du Livre II,

On peut ici faire abstraction du diviseur et le supposer égal à l’unité. À la vérité, si le numérateur renfermait une constante elle produirait dans le terme à raison de ce diviseur développé en série, et il serait nécessaire de conserver ce terme. Mais la constante produirait dans le terme et alors ne serait plus le moyen mouvement de ce qui est contraire à nos suppositions ; il faut donc que la constante soit nulle, ce que l’on peut toujours faire, en ajoutant une constante convenable à l’intégrale

Si l’on n’a égard qu’aux inégalités séculaires de et de on a

ce qui donne, en ne conservant que les termes multipliés par sans sinus et cosinus de et négligeant les différences et qui sont