Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 4.djvu/221

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

lieu à peu près pour Jupiter, comparé à la Terre. est égal à pour la Terre ; en supposant donc l’aplatissement de cette planète conformément aux expériences du pendule, on aura

ainsi, en n’ayant égard qu’à la partie de dépendante de cette quantité, on aura

On ne doit pas supposer à une plus petite valeur, car elle est augmentée par l’action des satellites intérieurs et de l’anneau.

étant, par les observations, égal à cette valeur de donne

Les observations faites par Bernard à Marseille, en 1787, donnent

d’où j’ai conclu

et par conséquent

On a ensuite à fort peu près, par les formules précédentes,

ce qui donne, en réduisant en nombres et déterminant la constante arbitraire de manière que soit égal à en 1787,

étant le nombre des années juliennes écoulées depuis 1787.