Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 4.djvu/422

Cette page n’a pas encore été corrigée

L’expression précédente de donne, pour l’élévation du fluide entre deux plans verticaux et parallèles distants l’un de l’autre de

C’est encore l’expression de la dépression du fluide au-dessous de son niveau, entre les mêmes plans, lorsque la surface intérieure du fluide, au lieu d’être concave, est convexe, et, dans le cas de très-petit, elle se réduit a très-peu près à

Si les deux plans parallèles, au lieu d’être verticaux, sont inclinés à l’horizon, la surface du fluide intérieur et sa position relativement aux plans qui le renferment sont à très-peu près les mêmes que si les plans sont verticaux, comme on l’a vu dans le no 5, relativement aux tubes inclinés. La hauteur verticale du fluide au-dessus du niveau est donc la même, quelle que soit l’inclinaison des plans.

9. Considérons maintenant une petite colonne de fluide renfermée dans un tube conique capillaire, ouvert par ses deux extrémités. Soient ce tube et la colonne fluide (fig. 5). Supposons d’abord

Fig. 5.


l’axe du tube horizontal, étant le sommet du cône prolongé par la pensée. Supposons de plus la surface du fluide concave. Il est visible que, le tube étant plus étroit en qu’en le rayon de courbure de sa surface est plus petit dans le premier point que dans le second. En nommant donc et ces rayons, l’action du fluide en sur un canal infiniment étroit sera et en cette action sera ainsi, étant plus grand que cette action sera plus grande en qu’en et, par conséquent le fluide renfermé dans le canal tendra à se mou-