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d’où il est aisé de conclure

La fonction est nulle lorsque elle est encore nulle lorsque est infini, car la fonction est alors infiniment petite et infiniment moindre que puisque l’action des corps sur la lumière est insensible à de très-petites distances. On a donc, en prenant l’intégrale depuis jusqu’à

étant ici la même chose que dans le no 2. Les termes peuvent être négligés relativement à à cause du peu d’étendue de l’action des corps sur la lumière. En effet, supposons, par exemple, que cette action soit représentée par étant le nombre dont le logarithme hyperbolique est l’unité, étant un très-grand nombre, ce qui rend insensible à une très-petite distance. Les intégrales deviennent d’où l’on voit que sont insensibles relativement à et il est facile de voir que cela a lieu pour toute autre fonction qui rend l’action de la lumière insensible à de très-petites distances. Il suit de là que et par conséquent

étant la densité de la couche atmosphérique dont le rayon est

Lorsque est infini, est nul, et l’équation (I) du no 1 donne

Mais on a d’ailleurs, étant infini, on a on a donc