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lieu de la goutte, mais il y a lieu de croire que cela est ainsi, d’après un passage de l’Optique de Newton que nous citerons bientôt ; nous partirons, dans les calculs suivants, de cette supposition, dont l’inexactitude n’influerait que très-peu sur leur résultat.

Si l’on nomme l’inclinaison à l’horizon d’un plan intermédiaire ayant une commune intersection avec les deux plans dont on vient de parler et divisant également l’angle qu’ils forment entre eux, si de plus on nomme la hauteur à laquelle le fluide s’élèverait entre deux plans verticaux et parallèles dont la distance serait celle des deux premiers plans à une distance de leur commune intersection, enfin si l’on nomme à la distance du milieu de la goutte à cette ligne d’intersection, on aura à fort peu près, par le no 10,

Dans l’expérience précédente, les plans étaient éloignés de de pouce anglais à pouces de distance de la ligne d’intersection ou à leur axe placé à l’extrémité de ces plans ; leur distance mutuelle n’était donc que de pouce à pouces de distance. Supposons égal à pouces anglais. Un demi-millimètre de distance entre deux plans verticaux et parallèles correspondant, par le numéro précédent, à une élévation de l’huile d’orange égale à on aura

étant évalué en pouces anglais. On a vu, dans le numéro précédent, que le pouce anglais renferme on aura donc

ce qui donne