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Ici est la somme des masses de la Terre et de la Lune. Si l’on néglige les quantités périodiques, on a, à très-peu près,

De plus, on a, à fort peu près,

En prenant ensuite pour plan fixe celui de l’écliptique, on a, à fort peu près,

en négligeant donc les termes périodiques, on aura

De là on conclut

Ainsi l’équation séculaire de la Lune, due à l’action de la lumière, sera

Mais on a et cette équation devient ainsi

L’équation séculaire de la Terre est, par le numéro précédent, en négligeant le carré de l’excentricité,