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sera Mais, si l’on représente par l’unité sa fortune physique, indépendamment de son expectative, sa fortune morale sera, par ce qui précède,

et son avantage moral sera, en vertu de son expectative,

quantité plus petite que car on a

puisque ou est moindre que ce qui est évident, lorsqu’on met ces deux logarithmes sous les formes et

Supposons maintenant que le négociant expose la somme par parties égales, sur vaisseaux. Sa fortune physique deviendra si tous les vaisseaux arrivent, et la probabilité de cet événement est Si vaisseaux arrivent, la fortune physique du négociant devient et la probabilité de cet événement est Si vaisseaux arrivent, la fortune physique du négociant, devient et la probabilité de cet événement est et ainsi de suite ; la fortune morale du négociant est donc, par ce qui précède,

expression que l’on peut mettre sous cette forme

Si l’on retranche de cette expression celle de la fortune morale du né-