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en comptant pour la même les diverses apparitions de celle de 1739, s’élève à cent, dont cinquante-trois sont directes, et quarante-sept sont rétrogrades. La somme des inclinaisons des orbites des premières est de et celle des inclinaisons des autres orbites est de l’inclinaison moyenne de toutes ces prbites est donc de par conséquent la somme de toutes les inclinaisons est étant ici égal à On voit déjà que l’inclinaison moyenne surpassant le demi-angle droit, les comètes, loin de participer à la tendance des corps du système planétaire, pour se mouvoir dans des plans peu inclinés à l’écliptique, paraissent avoir une tendance contraire. Mais la probabilité de cette tendance est très petite. En effet, si l’on suppose, dans la formule

elle devient

étant C’est l’expression de la probabilité que la somme des inclinaisons des orbites des comètes doit être comprise dans les limites Le nombre des termes de cette formule et la précision avec laquelle il faudrait avoir chacun d’eux en rendent le calcul impraticable ; il faut donc recourir aux méthodes d’approximation développées dans la seconde Partie du Livre Ier. On a, par le no 42 du même Livre,