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Puisque la fonction doit être indépendante de et par conséquent de \delta y, on doit égaler séparément à zéro la partie de cette équation affectée du signe ce qui partage l’équation précédente dans les deux suivantes :

(2)
(3)

La première de ces équations sert à déterminer la fonction , et la seconde détermine les limites dans lesquelles l’intégrale est comprise.

On peut observer que l’équation (2) est l’équation de condition qui doit avoir lieu pour que la fonction différentielle

soit une différentielle exacte, quel que soit et dans ce cas l’intégrale de cette fonction est égale au second membre de l’équation (3) ; est donc le facteur en seul qui doit multiplier l’équation

pour la rendre intégrale. Si était connu, on pourrait abaisser cette équation d’un degré, et, réciproquement, si cette équation était abaissée d’un degré, le coefficient de dans sa différentielle divisée par donnerait une valeur de cette équation et l’équation (2) sont conséquemment liées entre elles, de manière qu’une intégrale de l’une donne une intégrale de l’autre.

La valeur de étant supposée connue, on aura celle de au moyen