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ce nombre. Ainsi, en désignant par le nombre des mariages subsistants, on pourra supposer, à très peu près,

est à fort peu près le nombre des maris vivants à l’âge Les Tables de mortalité le feront connaître d’une manière fort approchée, si elles ont été formées sur des listes nombreuses de mortalité ; car, si l’on désigne par le nombre des hommes vivants à l’âge sur l’ensemble de ces listes, et par le nombre des survivants à l’âge on aura, à fort peu près, par le no 29,

Si l’on nomme pareillement le nombre des femmes vivantes à l’âge et par le nombre des survivantes à l’âge on aura, à très peu près,

donc

On formera ainsi, d’année en année, une Table des valeurs de En faisant ensuite une somme de tous les nombres de cette Table, et en la divisant par on aura la durée moyenne des mariages faits à l’âge pour les garçons et à l’âge pour les filles.

Cherchons maintenant la probabilité que l’erreur de la valeur précédente de sera comprise dans des limites données. Supposons, pour simplifier le calcul, que les deux conjoints soient du même âge, et que la probabilité de la vie des hommes soit la même que celle des femmes ; alors on a

et l’expression précédente de devient