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l’ordre les valeurs de et cessent donc d’être vraisemblables lorsqu’elles cessent d’être d’un ordre fini, étant supposé infiniment grand. et étant de l’ordre les valeurs de cessent d’être vraisemblables lorsqu’elles cessent d’être des quantités finies. On peut donc négliger toutes ces quantités et supposer, quel que soit le procédé dont on fait usage,

ce qui donne

2. Les méthodes précédentes se réduisent à multiplier chaque équation de condition par un facteur et à ajouter tous ces produits pour former une équation finale. Mais on peut employer d’autres considérations pour obtenir le résultat cherché : par exemple, on peut choisir celle des équations de condition qui doit le plus approcher de la vérité. Le procédé que j’ai donné dans le no 40 du Livre III de la Mécanique céleste est de ce genre. En supposant les équations du numéro précédent préparées de manière que soient positifs et que les valeurs de données par ces équations dans la supposition de nuls, forment une série décroissante, le procédé dont il s’agit consiste à choisir l’équation de condition ième, telle que l’on ait

et à supposer

Cette valeur de rend un minimum la somme de tous les écarts des autres valeurs, pris positivement ; car, en nommant ces écarts, seront positifs et seront négatifs. Si l’on accroît la valeur précédente de de la quantité infini-