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Supposons que l’on ait

et désignons par un terme quelconque de

il est facile de s’assurer que la partie de correspondante à ce terme est

(B)

pourvu que, dans le développement de cette quantité, au lieu d’une puissance quelconque de on écrive On aura ensuite la partie correspondante de la somme entière des valeurs de multipliées par leurs probabilités respectives, en changeant un terme quelconque de ce développement, tel que dans et en substituant dans , au lieu de la partie de l’exposant qui est relative à la variable , au lieu de la partie relative à et ainsi du reste.

Si dans la formule (B) on suppose et nuls, on aura la somme des valeurs de l’unité multipliées par leur probabilité respective ; or il est visible que cette somme n’est autre chose que la somme de toutes les combinaisons dans lesquelles l’équation

a lieu, multipliées par leur probabilité ; elle exprime conséquemment