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çons l’emportent sur celles des filles égale à la supériorité de la facilité des naissances des filles est donc indiquée par ces observations, avec une probabilité égale à probabilité beaucoup trop faible pour balancer l’analogie qui nous porte à penser qu’à Vitteaux, comme dans toutes les villes où l’on a observé un nombre considérable de naissances, la possibilité des naissances des garçons l’emporte sur celle des naissances des filles.

29. On a vu qu’à Londres le rapport observé des naissances des garçons à celles des filles est égale à tandis qu’à Paris celui des baptêmes des garçons à ceux des filles n’est que Cela semble indiquer une cause constante de cette différence. Déterminons la probabilité de cette cause.

Soient et les nombres des baptêmes des garçons et des filles, faits à Paris dans l’intervalle du commencement de 1745 à la fin de 1784 ; en désignant par la possibilité du baptême d’un garçon, et faisant, comme dans le numéro précédent,

la valeur de la plus probable sera celle qui rend un maximum : elle est donc en supposant ensuite

la probabilité de la valeur de sera, par le no 26, égale à

En désignant par et ce que deviennent et pour Londres, on aura