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THÉORIE ANALYTIQUE DES PROBABILITÉS.

On a généralement

Or il est clair que le coefficient de dans le premier membre de cette équation est la différence ième de variant de car ce coefficient dans est ou en désignant par la caractéristique les différences finies, lorsque varie de la quantité d’où il est facile de conclure que ce même coefficient, dans le développement de est D’ailleurs, si l’on développe suivant les puissances de les coefficients de dans les développements de sont, par le no 2, en sorte que ce coefficient, dans est pourvu que dans le développement de cette quantité on applique à la caractéristique les exposants de puissances de et qu’ainsi, au lieu d’une puissance quelconque on écrive on aura donc avec cette condition

(1)

Si l’on désigne par la caractéristique l’intégrale finie, lorsque varie de sera, par le no 2, le coefficient de dans le développement de la fonction en faisant abstraction des constantes arbitraires que l’intégration introduit ; or on a

de plus, le coefficient de dans est en faisant abstraction des constantes arbitraires ; ce coefficient dans est on aura donc

(2)