Livre:Ingres d’après une correspondance inédite, éd. d’Agen, 1909.djvu

TitreIngres d’après une correspondance inédite Voir l'entité sur Wikidata
AuteurJean-Auguste-Dominique Ingres Voir l'entité sur Wikidata
ÉditeurBoyer d’Agen Voir l'entité sur Wikidata
Lieu d’éditionParis
Année d’édition1909
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TABLE DES MATIÈRES


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Introduction. — La Jeunesse d’Ingres
PREMIÈRE PARTIE
Epistolaire d’Ingres. — Le « Vœu de Louis XIII » 
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I. — La mort de sa mère. — Son mariage. — M. de Blacas, après le roi Murât, lui fait des commandes — Le sculpteur Bartolini retrouve appelle Ingres à Florence 
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II. — Préparatifs de départ pour Florence. — Raphaël ou Jouvenet ? — Le Christ remettant les Clefs à saint Pierre, peint à la Trinité des Monts 
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III. — Éloge de Bartolini. — Pauvreté du ménage d’Ingres. — L’État lui commande un tableau religieux pour la cathédrale de Montauban, au prix de 3.000 francs. — Demander 5.000 francs, pour un tableau de 10 pieds 
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IV. — Vive la médiocrité ! À bas le luxe ! — Pour qui finir la Venus naissante ? — Tout au grand tableau pour le Salon. — Secours à ses sœurs et frères. — Landon et sa critique d’aboyeur. — Préparer l’avenir par le travail 
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V. — Les épreuves vont-elles finir enfin ? — Règlement de la journée par Ingres et Bartolini. — Cent soixante louis, pour tout avoir à 40 ans. — Continuer les traditions de Raphaël. — L’Assomption pour un Salon prochain. — La Stratonice ou Don Pedro de Tolède pour M. Graves 
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VI. — Commande du Préfet de Montauban pour un Vœu de Louis XIII et non une Assomption. — Ingres peindra ces deux sujets en un seul. — Sa réputation ne vit pas de Capucins, comme celle de Granet. — Mauvaise vente de ses tableaux au Salon : son Odalisque, p. e. — Demander 3.000 francs de plus à l’État pour le tableau commandé 
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VII. — Raisons de l’amitié. — Ingres se décide enfin pour un Louis XIII contre une Assomption. — Lui envoyer au moins le calque d’un costume royal. — Le cas qu’il fait de la critique. — Il préfère celle de Miel à celle de Kératry 
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VIII. — Plus de Salon jusqu’au Vœu de Louis XIII achevé. — Vie de travail à l’atelier. — Debia vernira le tableau qu’il envoie à Montauban. Critique du Henri IV 
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IX. — Un tableau embarqué via Marseille. — Un procédé pour bien vernir. — Un cadre noir, s. v. p. ! 
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X. — Les petits monstres de tableaux. — Singe ou ange, devant Raphaël ? — Savoir imiter et être original. — L’art tombé en quenouille. Ingres serait-il le seul à le relever ? — Regrets de Montauban et joie d’y revenir 
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XI. — Ingres détruit plus qu’il ne crée. — Il aime le beau et ne le voit que dans le vrai. — Il faut être exclusif, en art. — Il est monstrueux d’aimer également Murillo, Velasquez et Raphaël. — Aimons surtout la musique et Mozart, le Raphaël des sons. — Visite de Guérin. — Que pense Allaux ? — Toute chose imitée de la nature est une œuvre. — Il peint trop lentement, les finances baissent. — Sa femme confectionne tout, excepté l’habit, par économie. — Demande d’une recette de boudin à la mode de Montauban 
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XII. Les avantages de la vie à Paris. — De Gluck à Mesplet. — Qu’est ce que M. Hersent ? — Ingres ne revoit plus Bartolini, ce Gascon d’Italie. — Il faut travailler pour le Salon. 
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XIII. — Le Vœu de Louis XIII le rend fou au travail. — Il avance dans la parenté de la Vierge de Foligno. — Travaille et tu seras heureux, mais n’oublie pas la musique. — Beethoven est un Mozart en délire. 
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XIV. — Ce tyran de tableau ! — Enfin fini, après 4 ans ! — Il va partir pour Paris. — Ingres l’accompagnera. 
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XV. — Heureux accueil à Paris. — Raphaël et Ingres. — L’influence italienne arrive à temps, pour sauver le goût français — Pas même le temps de voir le tableau de Debia. 
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XVI. — De succès en succès. — Le volcan des amours-propres, où il marche. — Sa première décoration. — Remplacera-t-il à l’Institut Girodet, mort avec deux dessins d’Ingres à son chevet ? — Ses tableaux sextuplentleurs premiers prix. — À l’Institut il laissera passer M. Thévenin, ex-directeur de la Villa Médicis. — Le Louis XIII est pour Montauban. 
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XVII. — Vie diabolique à Paris. — Les dessins pour le Sacre. — Au diable, les portraits ! — N’accompagnera-t-il pas son Louis XIII à Montauban ? 
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XVIII. — Le voyage est décidé. — Le tableau part le premier. — Préparatifs pour le recevoir à Montauban. — Ferons-nous un quatuor ? 
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XIX. — Recommandation pour l’arrivée du tableau : grande salle et beau jour. — Nous irons à Bruniquel ! — Il ira aussi voir les fresques de Sainte-Cécile d’Albi. — Le Ministère lui accorde un logement aux Quatre Nations. 
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XX. — Les premières salves pour Ingres à Montauban. — Descend ra-t-il au Tapis Vert ? — Qu’on reçoive surtout bien le Louis XIII, et qu’on l’étende aussitôt sur deux chaises, bien déroulé 
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DEUXIEME PARTIE
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Epistolaire d’Ingres. — Épistolaire d’Ingres. — De l’« Apothéose d’Homère » à l’« Age d’Or » 
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XXI. — Retour de Montauban. — Remerciements à Gilibert et à Debia. — Impressions de la cara patria. — Le Vœu de Louis XIII passe, de l’Hôtel-de-Ville, à la Cathédrale. — Ingres profite, à Paris, de sa réception triomphale à Montauban 
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XXII. — L’esquisse de l’Homère. — Racine réhabilité. — Une Vénus montalbanaise pour poser l’Odyssée. — Quand le Louis XIII retournera-t-il à l’Hôtel-de-Ville ? 
 190
XXIII. — Debia aide à l’accouchement homérique. — Le succès du tableau terminé. — La sculpture plus forte que la peinture. — Les Nymphes de Debia au Salon enfin. — Ce siècle est de fer pour les peintres. — Il faudrait être un Raphaël, et encore ! 
 194
XXIV. — La dinde montalbanaise. — Gilibert est attendu chez Ingres. — Une lettre « durette » à Mme C. — Tout se perd, fors l’honneur d’un talent qu’on respecte. 
 200
XXV. — Souvenirs que Debia a laissés à Ingres. — Que ne peut-on changer cet âge de fer en âge d’or. — Il n’y a de bon temps que pour les Tabarins artistes. — Compliments des élèves d’Ingres à Debia. — Remise des Nymphes
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XXVI. — Trop courte visite de Gilibert. — Les concerts de Baillot. — Copies de la Sixtine, de l’Œdipe, du Jupiter. — Le maire et l’évêque de Montauban négocient le transfert du Louis III. — Le ministre est disposé à casser les vitres. 
 205
XXVII. — Commissions d’amitié faites par M me Ingres. — Auber est nommé à l’Institut. — La inesse du Sacre, par Cherubini 
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XXVIII. — Bonheur de l’artiste et du philosophe au foyer. — L’Homère avance. — Ingres n’a jamais travaillé plus facilement. — Les projets contrariés du Sacre. — La décadence continue. — L’essentiel est de bien travailler 
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0 
Post-scriptum de Mme Ingres. — Quand Ingres travaille, rien ne peut le distraire. — M. Thévenin rapporte deux chapelets bénis par le Pape. — Elle les envoie à Mme Gilibert.
0
XXIX. — La mort d’une mère. — Du courage pour Gilibert. — Il doit épargner la tristesse à sa jeune femme 
 215
XXX. — Debia voudra consoler Gilibert — La mort moissonneuse. — Ingres, professeur à L’École des Beaux-Arts. — Les cent louis de la pension. — Le Saint-Symphorien devrait être terminé. — Exposition d’Œdipe et des Nymphes au Musée Colbert. — Un ouvrage de Chenavard 
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XXXI. — Les truffes de Debia bien reçues. — Les Nymphes mieux placées à l’Exposition de Gros qu’au Salon. — Le chaud-froid interdit en peinture. — Gare aux laques jaunes et aux tons trop entiers d’outre-mer. — Les nuances préférables aux tons 
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XXXII. — Gilibert a des entrailles de père. — Ingres est trop paresseux en ménage. — Nommé, par 16 voix sur 17, professeur aux Beaux-Arts en remplacement de Regnault. — De l’Institut, il a 1.600 francs et le logement — De l’atelier, 3.600 francs. — De l’École, 2000 francs. — C’est la poire pour la soif. — Le Don Juan de Mozart est repris, quand la sœur du maestro meurt de misère, à 80 ans 
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XXXIII. — Mauvaise plume et bon cœur. — Révolution de 1830 et crime d’un roi. — Jouissons des sublimes conquêtes. — À qui ressemblent les Français ? À eux mêmes ! — Le drapeau tricolore doit flotter sur Montauban 
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XXXIV. — Les Furies d’Ingres sont armées de plumes et de feuilles de papier. — Il doit tant de lettres. — Le désenchantement de la gloire. — Trop d’efforts pour soutenir les Arts, lui seul. — On ne l’écoute plus. Écouterait-on Raphaël lui-même ? — Il croit un peu à la fin du monde. — Son prochain tableau sera fini, quand il sera fini. — Après cette grande page, il rentrera dans les petits ouvrages. — Bonheur du cercle de famille. — Baillot y a mangé sa part de truffes 
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XXXV. — Gilibert perd sa femme. — Il n’est de vrai bonheur pour aucun mortel. — Mais il reste au père sa fille. — Qu’ils viennent se consoler tous deux, chez Ingres. — La chère enfant deviendra leur fille chérie 
 281
XXXVI. — De Rome, sept ans après. — Est-ce Ingres ou son ombre, qui revient à son meilleur ami ? — Il devient indifférent. — Aurait-il abandonné son drapeau et sa devise : Anciens et Raphaël ? — Tout ce qui est beau et bon est calomnié. — Ainsi en est-il de ses œuvres. — Heureusement il lui reste sa femme. — Son Directorat de Rome va se terminer. — On dit qu’il sera célèbre, parmi les passés et futurs 
 284
XXXVII. — Mme Ingres a les lièvres, M. Ingres a des névralgies. — Avant de quitter Rome, achèvera-t-il la Vierge à L’Hostie pour le Prince royal de Russie ? — Et la Stratonice attendue, depuis 4 ans, par le duc d’Orléans ? 
 286
XXXVIII. — Pouvoir aller vieillir à Montauban ! — Pourquoi être toujours à 400 lieues de Gilibert ? — Pourquoi Gilibert ne vient-il pas à Rome ? — Le Directorat d’Ingres finira dans quinze mois 
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XXXIX. — L’enfer de Rome pour Ingres. — La plus nombreuse école, depuis celle de David, mais autant d’ingrats que possible. — Il crie dans le désert son culte des Anciens. — Babylone ! Babylone ! — Qui croit encore aux Grecs ? — Depuis l’échec de son Symphorien, il n’a cherché que son tombeau. — Son Louis XIII reviendra-t-il enfin à l’Hôtel-de-Ville de Montauban ? 
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XL. — Ingres replongé dans le gouffre de Paris. — Depuis les portraits de M. Hertin et de M. Mole, tout le monde en veut. — Ingres est peintre d’histoire et non de portraits. — On pleure devant ses tableaux, et le voilà bien vengé du passé. — Éh bien ! il préfère encore Montauban ou l’Italie. — Heureusement que le duc de Luynes lui commande l’Age d’Or et l’Age de Fer pour son château de Dampierre. — Le jeune Cambon vient le voir. — Et puis, il lui reste Mozart 
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TROISIÈME PARTIE
Épistolaire d’Ingres. — De l’« Age d’Or » à la « Source » et au « Testament » 
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XLI. — L’ébauche du portrait de M me d’Haussonville. — Au diable, les portraits ! — Chevalier du roi de Prusse. — Ingres signe le retour des cendres de David. — Gilibert quitte Paris et Cambon y arrive 
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XLII. — Les morts se suivent : après le Prince d’Orléans, c’est Cherubini et Baillot qui s’en vont. — Louis-Philippe commande à Ingres les cartons de la Chapelle commemoratoire. — Ces travaux retarderont ceux de l’Age d’Or à Dampierre 
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XLIII. — Les voisins de Montauban à Dampierre. — La fille de Gilibert fait bien de préférer la musique allemande à l’italienne. — Après cinq mois, l’Age d’Or avance. — Vive Lucrèce de Victor-Hugo ! — Cambon est un bon jeune homme 
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XLIV. — Le Saint Pierre est terminé pour le musée du Luxembourg. — Que de portraits à faire avec l’Age d’Or ! — Pas même le temps d’aimer les amis. — Montauban l’enorgueillit en lui dédiant des articles. — Son buste, par Ottin, y est envoyé 
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XLV. — Mme Ingres boit à plaisir le vin blanc de Montauban. — Le portrait de Mme d’Haussonville recommencé. — Mme de Rothschild sur chevalet. — Desgoffe fait le paysage de l’Age d’Or. — Trente mille francs à Delaroche pour la gravure de son Hémicycle. — Et à Ingres, pour celle de son Homère ? — Dîner chez Louis-Philippe et concert chez Hittorf 
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XLVI. — Ingres, peintre de la Cour, est-il heureux ? — Les neuf mois de galère à Paris et les trois mois d'Age d’Or à Dampierre. — Un mal d’enfant de trois mois, pour accoucher d’un sujet de peinture. — La Comédie plus difficile que la Tragédie : Molière montera au pinacle, dans la nouvelle édition d’Homère. — Scénario de l’Age d’Or. — Près de soixante figures, dont la maquette est en cire, pour l’effet des ombres 
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XLVII. — Gilibert envoie des pèches de Montauban. — Ingres veut peindre ce fruit des dieux dans l’Age d’Or. — Il vit à Dampierre comme un poisson dans l’eau. — Quinze têtes et figures déjà peintes. — On travaille tout le jour. — Le soir, on joue au loto. — En novembre, reprise des portraits à Paris. — Que Dieu les confonde ! 
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XLVIII. — Pourquoi Ingres et Gilibert vivent-ils séparés ? — À soixante-trois ans, l’indépendance enfin. — Et pas le droit d’aller planter des choux où l’on voudrait. — Le paradis de Dampierre est perdu pour l’enfer de Paris. — Les portraits maudits l’ont repris 
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XLIX. — Le nom d’Ingres à une rue de Montauban. — Il n’en finira pas plus vite ses portraits. — Celui de M me de Rothschild est à recommencer. — Les rhumatismes et la bile le tuent. — Cambon concourt au prix de Rome. — Ses juges de l’École des Beaux-Arts sont iniques 
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L. — Seul à Dampierre, avec une vingtaine de sonates d’Haydn. — L’Age d’Or en est aux deux tiers de sa composition. — Tout le monde en est content ; Ingres aussi. — Une copie de Mme Ingres en tapis turc. — Quand Gilibert reviendra-t-il ? 
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LI. — Eglise à décorer ; il la refuse. — Ayez la gloire, le travail ne manquera pas. — Vive Dampierre ! plus agréable que le portrait de Mme d’Haussonville. — L’Age d’Or est fait et l’Age de Fer dessiné. — Et encore des portraits à exécuter ! Cependant le temps marche et les grandes œuvres ne se font pas. — Et la rue Ingres ? — En reconnaissance, il enverra un vase étrusque pour la cheminée du Conseil municipal 
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LII. — Ingres serait l’homme de l’épée, comme de la bourse. — Appel à Gilibert et à Pauline. — Le petit tableau de Cambon. — La dinde et le vin blanc de Montauban ou de Montefiascone ? — Faites vos paquets 
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LIII. — Le petit lit tout neuf pour Pauline. — À Paris, tout est changé, excepté le mauvais goût. — Ingres seul résiste. — Il achève l’Age d’Or avec Desgoffe et commence l’Age de Fer avec Pichon. — Retour à Paris pour les deux maudits portraits. — Il demande au libraire Réthoré une notice sur Montauban 
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LIV.Ingrou à la barre de l’amitié. — Toujours les petits portraits et jamais les grands tableaux. — Le Jésus avec les Docteurs est bien avancé. — La Vierge à l’Hostie est en train. — Camhon « victimé » par le jury. — Ces académiciens s’entendent comme larrons en foire 
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LV. — Pauline Gilibert commence à porter les deuils. — Il faut se résigner et tout remettre à la Providence 
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LVI. — La révolution de 1848 l’inquiète moins que la santé de Gilibert. — S’il pouvait lui donner un peu de la sienne ! — Nouvel appartement, avec la chambre pour l’ami. — La liberté pour nous ; lui seul est esclave de ses pinceaux. — La république sera-t-elle rouge, comme l’enfer ; ou blanche, comme l’Astrée de l’Age d’Or ? 
 391
LVII. — Excuses à Cambon pour sa négligence d’écrire. — Fureur du travail et désir d’honorer Montauban. — Malheurs de Gilibert. — L’amitié de Cambon console Ingres 
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LVIII. — La carrière de l’art n’est pas rose. — Premières épreuves de Cambon. — Il faut copier l’esquisse bonne pour le bon tableau. — Il faut surtout beaucoup compter sur soi. — Le succès vient à son heure. — Merci pour les excellents raisins de Montauban. — Quand y reviendra-t-il ? 
 395
LIX. — M me Ingres est morte et il vit encore. — La douleur ne tue pas. — Priez pour elle, mais pleurez sur lui. — Le plus inconsolable des hommes 
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LX. — Tout renouvelle sa douleur. — Tout l’attire vers cette tombe. — Heureusement, il y a les affaires. — Au n° 15 quai Voltaire, réemménagé, il va se remettre au Jésus parmi les Docteurs. — Quant à Dampierre, sans sa compagne, 
 398
LXI. — Le plus malheureux des hommes. — Ne plus revoir celle qu’on aime. — Tout le monde fut aux funérailles, excepté lui. — Et Gilibert ne va pas bien. — Il faut se refaire un foyer à 69 ans. — Il partira pour Nice. — Merci aux amis ; quant aux parents, qu’ils restent chez eux. 
 401
LXII. — Cambon malade. — Ingres toujours inconsolable. — L’amitié l’aide à vivre. — Mais Gilibert ne va pas mieux. — Merci pour les raisins. — Le Vœu de Louis XIII à la sacristie de la cathédrale. — Offre d’une esquisse de ce tableau. — L’appartement de l’Institut abandonné. — Il loge, rue Jacob, 27. — Aura-t-il le logement qu’lsabey va quitter ? 
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LXIII. — Les douleurs d’Ingres n’ont pas fait oublier celles de Gilibert. — Mais Pauline reste à l’heureux père. — Il n’y a plus d’enfants : elle prend l’art au sérieux. — Lettre retrouvée de M me Ingres à Pauline 
 410
LXIV. — Mort de Gilibert. — Souffrir et mourir. — Courbons la tête et pleurons. — Comment le père a-t-il laissé la fille ? — Ingres veut s’intéresser à Pauline 
 412
LXV. — Hier fillette, aujourd’hui demoiselle. — Il l’entendra jouer du Beethoven. — Trop à l’étroit, comment logera-t-il ses objets d’art ? — Un recueil gravé de ses portraits. — Celui de Gilibert tiendra la première place. — Pauline lui enverra le portrait peint pour qu’il soit gravé. 
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LXVI. — Retour du petit portrait de Pauline. — Celui de Gilibert l’a fait pleurer. — Ingres n’a jamais fait mieux. 
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LXVII. — Les Beaux-Arts sont le baume de la vie. — Pauline y excelle. — Projet du legs Ingres à la ville de Montauban. — Premier envoi, pour prise de possession du futur Musée 
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LXVIII. — Ingres malade d’ennui. — Heureux ceux qui vivent au pays natal. — En sera-t-il toujours proscrit ? 
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LXIX. — Il tousse. — Peut-être sa vie va changer. — La solitude lui est impossible. — Il va se remarier. — Mme Delphine Ramel est une parente de M. Marcotte 
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LXX. — Le bonheur rend oublieux. - Après le voyage de noces, le travail. — Il n’en fera plus qu’à sa volonté 
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LXXI. — Fillette est le nom qu’il préfère donner encore à Pauline. — Que n’est-il dans un coin fleuri, comme elle ? — Où la chèvre est attachée, il faut qu’elle broute 
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LXXII. — Il accepte de peindre l’Apothéose de Napoléon pour l’Hôtel-de Ville. — Adieu au monde qui bourdonne. — Projets de mariage de Pauline. — Que la petite Madame continue à aimer les arts ! 
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LXXIII. — Tout à son travail. — Il veut faire son paquet le plus gros possible. — Une quantité de vieilles toiles à finir. — Pour lui, plus personne à Paris. — Sa femme lui remplit sa solitude 
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LXXIV. — Quel art divin, la musique ! — L’italienne est mauvaise. — Vive les symphonies allemandes ! — Le plaisir de les entendre à Paris vaut le voyage 
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LXXV. — Que devient Pauline ? — Il vit entre les tisanes et les sirops. — Toujours vigoureux, cependant. — Sa vieillesse à rebours des autres — Haydn le plus grand musicien. — Le piano dit toute la musique. — La Sainte Germaine est terminée. — La Source a eu un grand succès 
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LXXVI. — Reprise de l’Homère. — Il amplifie ce sujet pour la gravure. — L’Homère déifié doit être l’œuvre de sa vie. — Il en perd le sommeil. — Plus il vieillit, plus il travaille. — Les invitations de la Cour 
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LXXVII. — Cambon est-il à Paris ? — Recherches d’un Apothéose d’Hercule sur un vase grec. — Demande d'un calque à lui adresser à Meung 
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LXXVIII. — Les lettres de Pauline sur la musique. — Haydn est le maître des maîtres. — Gluck est le Dieu de la musique de théâtre. - Mme Ingres les « dit » à merveille. — À la campagne, il ne regrette pas Paris 
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LXXIX. — Envoi de caisses à Cambon pour l'Exposition de Montauban. — Merci à Mme Montet (Pauline Gilibert) pour le portrait de son père. — Cambon n’oubliera pas d’exposer le sien aussi. — Flandrin et Desgoffe y participeront-ils ? 
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LXXX. — Il répond à vue à Pauline. — Il a la fièvre, mais remercie Dieu d'une si longue vie accordée. — Montauban fête les arts avec son Exposition. — Le portrait de Gilibert y sera le meilleur tableau Ne pas y exposer certaine Chapelle Sixtine qui n’est pas toute d’Ingres. — Envoi de ses ingristes regrets 
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LXXXI. — Remerciements à Cambon. — Envoi de son portrait et de celui de son père. — Il n’ira pas à Montauban. — Sa sœur désole sa vie 
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LXXXII. — Ingres, sénateur de l’Empire. — L’Empereur lui-même a proclamé son nom — Voilà ce que vaut le courage de la vie. — Le succès de l’Exposition de Montauban fait son bonheur 
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LXXXIII. — Cambon est trop modeste. — Ingres est franc, comme l’or. — Regrets d’avoir manqué la visite du Maire de Montauban 
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LXXXIV. — Ingres acquitte à Cambon une dette. — Encore retenu au rivage des honneurs par plus de 50 lettres à répondre 
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LXXXV. — Réponse à Prosper Debia. — Quelles tristes raisons l’empêchent de retourner à Montauban. — À Paris, il reste toujours sur la brèche. — Il est bien vieux ; mais les Grecs et Raphaël, voilà ce qui fait vivre ! — Il faut en finir avec les gribouillages de lettres 
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NOTES DOCUMENTAIRES