X. — Les petits monstres de tableaux. — Singe ou ange, devant Raphaël ? — Savoir imiter et être original. — L’art tombé en quenouille. Ingres serait-il le seul à le relever ? — Regrets de Montauban et joie d’y revenir
XI. — Ingres détruit plus qu’il ne crée. — Il aime le beau et ne le voit que dans le vrai. — Il faut être exclusif, en art. — Il est monstrueux d’aimer également Murillo, Velasquez et Raphaël. — Aimons surtout la musique et Mozart, le Raphaël des sons. — Visite de Guérin. — Que pense Allaux ? — Toute chose imitée de la nature est une œuvre. — Il peint trop lentement, les finances baissent. — Sa femme confectionne tout, excepté l’habit, par économie. —
Demande d’une recette de boudin à la mode de Montauban
XII. Les avantages de la vie à Paris. — De Gluck à Mesplet. — Qu’est ce que M. Hersent ? — Ingres ne revoit plus Bartolini, ce Gascon d’Italie. — Il faut travailler pour le Salon.
XIII. — Le Vœu de Louis XIII le rend fou au travail. — Il avance dans la parenté de la Vierge de Foligno. — Travaille et tu seras heureux, mais n’oublie pas la musique. — Beethoven est un Mozart en délire.
XV. — Heureux accueil à Paris. — Raphaël et Ingres. — L’influence italienne arrive à temps, pour sauver le goût français — Pas même le temps de voir le tableau de Debia.
XVI. — De succès en succès. — Le volcan des amours-propres, où il marche. — Sa première décoration. — Remplacera-t-il à l’Institut Girodet, mort avec deux dessins d’Ingres à son chevet ? — Ses tableaux sextuplentleurs premiers prix. — À l’Institut il laissera passer M. Thévenin, ex-directeur de la Villa Médicis. — Le Louis XIII est pour Montauban.
XIX. — Recommandation pour l’arrivée du tableau : grande salle et beau jour. — Nous irons à Bruniquel ! — Il ira aussi voir les fresques de Sainte-Cécile d’Albi. — Le Ministère lui accorde un logement aux Quatre Nations.
XX. — Les premières salves pour Ingres à Montauban. — Descend ra-t-il au Tapis Vert ? — Qu’on reçoive surtout bien le Louis XIII, et qu’on l’étende aussitôt sur deux chaises, bien déroulé