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autres à tous ses regrets obligeants que vous appelez culinaires : ils nous étaient surtout précieux lorsque vous les partagiez, là, avec nous. Je n’ai pas besoin, je pense, de dire que ses aimables sentiments sont toujours, pour moi et ma femme, tout ce qu’elle peut nous offrir de plus précieux. Je remercie de tout mon cœur M. votre oncle et M. votre frère de leurs bons souvenirs, en leur souhaitant autant de santé que de bonheur, de même qu’à tous nos bien bons compatriotes et amis. Et je me dis de tout cœur, pour la vie, Votre ami. (Fonds Delmas-Debia).

XXX
À Prosper Debia.0000000000000000000

Mon cher ami, toujours bien sensible à toutes les marques d’amitié et de souvenir que vous me donnez, je vous en remercie de tout cœur. Ma bonne femme partage ces sentiments, et comme ménagère aussi. Gilibert, mon excellent ami, qu’à peine j’ai eu le bonheur de posséder ici, vous parlera du festin munificentieux du compatriote truffé (sic) et des éloges dont il a été l’objet. Gilibert enfin vous instruira, mieux que moi, de tout ce que votre aimable sollicitude pour moi désire savoir, en tout ce qui me touche.

Vos deux œuvres sont bien arrivées. Nous avons encadré celle qui est en hauteur, de concert avec M. de Grandet : il en sera ce que vous désirez. Une exposition de peinture par Gros, pour