Ingres d’après une correspondance inédite/Epistolaire d’Ingres 2

DEUXIEME PARTIE

De l’« APOTHEOSE d’HOMÈRE »
à L’« AGE d’OR  »

sommaire


XXI. — Retour de Montauban. — Remerciements à Gilibert et à Debia. — Impressions de la cara patria. — Le Vœu de Louis XIII passe, de l’Hotel-de-Ville, à la Cathédrale. — Ingres profite, à Paris, de sa réception triomphale à Montauban.
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XXII. — L’esquisse de l’Homère. — Racine réhabilité. — Une Vénus montalbanaise pour poser l’Odyssée. — Quand le Louis XIII retournera-t-il à l’Hôtel-de Ville ?
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XXIII. — Debia aide à l’accouchement homérique. — Le succès du tableau terminé. — La sculpture plus forte que la peinture. — Les Nymphes de Debia au Salon enfin. — Ce siècle est de fer pour les peintres. — Il faudrait être un Raphaël, et encore !
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XXIV. — La dinde montalbanaise. — Gilibert est attendu chez Ingres. — Une lettre « durette » à Mme C. — Tout se perd, fors l’honneur d’un talent qu’on respecte.
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XXV. — Souvenirs que Debia a laissés à Ingres. — Que ne peut-on changer cet âge de fer en âge d’or. — Il n’y a de bon temps que pour les Tabarins artistes. — Compliments des élèves d’Ingres à Debia. — Remise des Nymphes.
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XXVI. — Trop courte visite de Gilibert. — Les concerts de Baillot. — Copies de la Sixtine, de l’Œdipe, du Jupiter. — Le maire et l’évèque de Montauban négocient le transfert du Louis LU. — Le ministre est disposé à casser les vitres.
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XXVII. — Commissions d’amitié faites par Mme Ingres. — Auber est nommé à l’Institut. — La messe du Sacre, par Cherubini.
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XXVIII. — Bonheur de l’artiste et du philosophe au foyer. — L’Homère avance. — Ingres n’a jamais travaillé plus facilement. — Les projets contrariés du Sacre. — La décadence continue. — L’essentiel est de bien travailler.

Post-scriptum de Mme Ingres. — Quand Ingres travaille, rien ne peut le distraire. — M. Thévenin rapporte deux chapelets bénis par le Pape. — Elle les envoie à Mlle Gilibert.

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XXIX. — La mort d’une mère. — Du. courage pour Gilibert. — Il doit épargner la tristesse à sa jeune femme.
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XXX. — Debia voudra consoler Gilibert. — La mort moissonneuse. — Ingres, professeur à l’École des Beaux Arts. — Les cent louis de la pension. — Le Saint-Symphorien devrait être terminé. — Exposition d’Œdi/ic et des Nymphes au Musée Corbin. — Un ouvrage de Chenavard.
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XXXI. — Les truffes de Debia bien reçues. — Les Nymphes mieux placées à l’Exposition de Gros qu’au Salon. — Le chaud-froid interdit en peinture. — Gare aux laques jaunes et aux tons trop entiers d’outre-mer. — Les nuances préférables aux tons.
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XXXII. — Gilibert a des entrailles de père. — Ingres est trop paresseux en ménage. — Nommé, par 16 voix sur 17, professeur aux Beaux-Arts en remplacement de Regnault. — De l’Institut, 1.600 francs et le logement — De l’atelier, 3.600 francs. — De l’École, 2000 francs. — C’est la poire pour la soif. — Le Don Juan de Mozart est repris, quand la sœur du maestro meurt de misère, à 80 ans.
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XXXIII. — Mauvaise plume et bon cœur. — Révolution de 1830 et crime d’un roi. — Jouissons des sublimes conquêtes. — À qui ressemblent les Français ? À eux-mêmes ! — Le drapeau tricolore doit flotter à Montauban.
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XXXIV. — Les Furies d’Ingres sont armées de plumes et de feuilles de p ;ipier. — Il doit tant de lettres. — Le désenchantement de la gloire. — Trop d’efforts pour soutenir les Arts, lui seul. — On ne l’écoute plus. Ecouterait-on Raphaël lui-même ? — Il croit un peu à la fin du monde. — Son prochain tableau sera Uni, quand il sera Uni. — Après cette grande page, il rentrera dans les petits ouvrages. — Bonheur du cercle de famille. — Baillot y a mangé sa part de truffes.
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XXXV. — Gilibert perd sa femme. — Il n’est de vrai bonheur pour aucun mortel. — Mais il reste au père sa fille. — Qu’ils viennent se consoler tous deux chez Ingres. — La chère enfant deviendra leur chérie.
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XXXVI. — De Rome, sept ans après. — Est-ce Ingres ou son ombre, qui revient à son meilleur ami ? — Il devient indifférent. — Aurait-il abandonné son drapeau et sa devise : Anciens et Raphaël ? — Tout ce qui est beau et bon est calomnié. — Ainsi en est-il de ses œuvres. — Heureusement il lui reste sa femme. — Son Directorat de Rome va se terminer. — On dit qu’il sera célèbre, parmi les passés et futurs.
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XXXVII. — Mme Ingres a les lièvres, M. Ingres, des névralgies. — Avant de quitter Rome, achèvera-t-il la Vierge à l’Hostie pour le Prince royal de Russie ? — Et la Stratonice attendue, depuis 4 ans, par le duc d’Orléans ?
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XXXVIII. — Pouvoir aller vieillir à Montauban ! — Pourquoi être toujours à 400 lieues de Gilibert ? — Pourquoi Gilibert ne vient-il pas à Rome ? — Le Directorat d’Ingres finira dans quinze mois.
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XXXIX. — L’enfer de Rome pour Ingres. — La plus nombreuse école, depuis celle de David, mais autant d’ingrats que possible. — Il crie dans le désert son culte des Anciens. — Babylone ! Babylone ! — Qui croit encore aux Grecs ? — Depuis l’échec de son Symphorien, il n’a cherché que son tombeau. — Son Louis XIII reviendra-t-il enfin à l’Hôtel-de-Ville de Montauban ?
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XL. — Ingres replongé dans le gouffre de Paris. — Depuis les portraits de M. Bertin et de M. Mole, tout le monde en veut. — Ingres est peintre d’histoire et non de portraits. — On pleure devant ses tableaux, et le voilà bien vengé du passé. — Eh bien ! il préfère encore Montauban ou l’Italie. — Heureusement que le duc de Luynes lui commande l’Age d’Or et l’Age de Fer pour son château de Dampierre. — Le jeune Cambon vient le voir. — Et puis, il lui reste Mozart.
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