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000 Dampierre comme un poisson dans l’eau. — Quinze têtes et figures déjà peintes. — On travaille tout le jour. — Le soir, on joue au loto. — En novembre, reprise des portraits à Paris. — Que Dieu les confonde !
rien
XLVIII. — Pourquoi Ingres et Gilibert vivent-ils séparés ? — À soixante-trois ans, l’indépendance enfin. — Et pas le droit d’aller planter des choux où l’on voudrait. — Le paradis de Dampierre est perdu pour l’enfer de Paris. — Les portraits maudits l’ont repris.
rien
XLIX. — Le nom d’Ingres à une rue de Montauban. — Il n’en finira pas plus vite ses portraits. — Celui de Mme de Rothschild est à recommencer. — Les rhumatismes et la bile le tuent. — Cambon concourt au prix de Rome. — Ses juges de l’École des Beaux-Arts sont iniques.
rien
L. — Seul à Dampierre, avec une vingtaine de sonates d’Haydn. — L’Age d’Or en est aux deux tiers de sa composition. — Tout le monde en est content : Ingres aussi. — Une copie de Mlle Ingres en tapis turc. — Quand Gilibert reviendra-t-il ?
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LI. — Église à décorer ; il la refuse. — Ayez la gloire, le travail ne manquera pas. — Vive Dampierre ! plus agréable que le portrait de Mme d’Haussonville. — L’Age d’Or est fait et l’Age de Fer dessiné. — Et encore des portraits à exécuter ! Cependant le temps marche et les grandes œuvres ne se font pas. — Et la rue Ingres ? — En reconnaissance, il enverra un vase étrusque pour la cheminée du Conseil municipal.
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LII. — Ingres serait l’homme de l’épée, comme de la bourse. — Appel à Gilibert et à Pauline. — Le petit tableau de Cambon. — La dinde et le vin blanc de Montauban ou de Montefiascone ? — Faites vos paquets.
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LIII. — Le petit lit tout neuf pour Pauline. — À Paris, tout est changé, excepté le mauvais goût. — Ingres seul résiste — Il achève l’Age d’Or avec Desgotîes et commence l’Age de Fer avec Pichon. — Retour à Paris pour les deux maudits portraits. — Il demande au libraire Réthoré une notice sur Montauban.
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LIV.Ingrou à la barre de lamitié. — Toujours les petits portraits et jamais les grands tableaux. — Le Jésus avec les Docteurs est bien avancé. — La Vierge à l’Hostie est en train. — Cambon « victime » par le jury. — Ces académiciens s’entendent comme larrons en foire.
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LV. — Pauline Gilibert commence à porter les deuils. — Il faut se résigner et tout remettre à la Providence.
rien
LVI. — La révolution de 1848 l’inquiète moins que la santé de Gilibert. — S’il pouvait lui donner un peu de la sienne ! — Nouvel appartement, avec la chambre pour l’ami. — La liberté pour nous ; lui seul est esclave de ses pinceaux. — La république sera-t-elle rouge, comme l’enfer ; ou blanche, comme l’Astrée de l’Age d’Or ?
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LVII. — Excuses à Cambon pour sa négligence d’écrire. — Fureur du travail et désir d’honorer Montauban. — Malheurs de Gilibert. — L’amitié de Cambon console Ingres.
rien