Livre:Michelet - Mon journal, 1888.djvu

TitreMon journal
AuteurJules Michelet Voir l'entité sur Wikidata
Année d’édition1888
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TABLE

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Préface. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . XIII

ANNÉE 1820.

MAI


Poinsot est parti. — Le voilà seul là-bas. — Nous nous sommes revus ! — M. Villemain. — Querelle inutile sur la politique. — L’étude de l’histoire ne suffit pas. — Je vais reprendre mes auteurs grecs. — Lettre de Michelet à Poinsot. — But de cette correspondance. — Il faut supprimer la peine de mort. — Fénelon. — Examen de conscience. — Condillac. — Comment il faut lire les philosophes. — De l’étude religieuse des sciences naturelles. — Benjamin Constant. — Les femmes et l’amour. — La route de Bicêtre. — Lettre de Michelet à Poinsot sur le mariage. — Ne pas revenir à l'amour. — Camille Jordan. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1

JUIN

Belle lettre de Poinsot. — Réponse de Michelet. — Les troubles de Paris. — Mort de Lallemand. — Exécution de Louvel. — Quelle est la tendance des esprits. — Belle lettre philosophique de Michelet : « J’aime assez ce régime, les mathématiques et l’Évangile. » — Une lettre plaisante de Diderot. — La messe et Massillon. — Je me sens une sorte de sécheresse. — Plusieurs lettres échangées entre les deux amis. — La vie extérieure, et la vie du foyer. — Examen de conscience. — « Pour contre-balancer la douceur de saint Jean.... ». . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54


Juillet.


Je suis allé hier à Bicêtre. — Bodin venait me demander les moyens d’être éloquent. — Première leçon de mathématiques. — Saint Paul que je lis en ce moment. — Dîné hier entre deux royalistes. — Le rêveur et le romantique. — Une promenade solitaire de Poinsot, le soir. — Les joies et les bénéfices de la solitude. — Les mathématiques font languir le journal. — Je l’ai trouvé changé (Poinsot). — Ce qu’on voit des hauteurs de Villejuif. — Ce qu’on observe un jour de pluie. — « Que de fois je me suis dit : « Bâtis dans ton âme, etc. » — Les stoïciens : Épictète et Marc-Aurèle... 50


Août.


Ne nous plaignons pas d’être pauvre. — Revenons aux mathématiques. — J’ai vu hier Lorrain. — Classiques et romantiques. — L’Imitation. — Les pommes distribuées par Jean-Jacques. — Délivrance d’une grande inquiétude. — J’ai dévoré le premier volume de Byron. — Lorsque le sentiment religieux s’affaiblit au cœur de la femme. — Comment on doit servir la vérité. — Hier j’ai trouvé mon pauvre Poinsot très abattu. — Manon Lescaut. — Tom Jones. — Parlé avec Poinsot du mariage. — Lettre de Poinsot engageant Michelet à se marier — « Je me sens l’âme malade. » — Puisqu’on t’a chargé de me confesser. — La charité chez Mlle Rousseau. — Il y a souvent chez les gens du peuple.... — Tout est donc changé encore une fois !... 75


Septembre.


Un libertin austère. — Je reviens malgré moi sur cette triste conversation. — Parlé avec M. Fourcy sur les vivions troublantes des rêves. — Je me suis acheminé vers le Père-Lachaise ma Bible sous le bras. — Ce que j’aimerais à avoir sur mon tombeau. — Un orage entendu sous la crypte du Panthéon. — Mme de Staël. — Mieux informé de la place où on a enterré Sophie Plateau. — J’ai vécu huit grands jours englouti dans le travail. — J’ai pris

Delphine et suis monté à Charonne. — La lecture des romans ne me vaut rien. — Une séance d’anatomie. — M. Bocher voulait me parler de ses fils. — Ciel voilé. — C’était tout intime. — On sentait Dieu à portée. . . 92


Octobre.


Mon âme ce matin était sans ressort. — Le rêve de la Laitière et du pot au lait. — Habitudes matinales à prendre. — Son amitié m’éclaircit les ombres. — J’ai grand besoin que. les vacances finissent. — Où est la délicieuse mélancolie ?... — a Que dois-je être ? » — Solitaire et sans appui. — Voici les premiers brouillards de l’automne. — Un livre à faire sur lemploi de l'argent. — Contre la mendicité. — Le devoir de l'État. — Il n’y a pour Poinsot ni Bicêtre ni la Salpêtrière. — Je vis un petit garçon qui battait un cheval sur la bouche : — Ce matin j’ai déjeuné tout seul. — La correspondance de Voltaire. . . 105


Novembre.


Le jour des Morts. -— Proposition faite par M. Leclerc. — Inquiet de Poinsot. — Influence périodique des saisons sur Michelet. — Le Jardin des Plantes en automne. — M. Villemain. — Querelle avec Poret sur la valeur de lIntention. — Celui qui croit la messe bonne et n’y va pas. — Toujours des alertes. — Dieu veuille que ces changements réussissent. — J’ai couru à Saint-Louis. — MM. Villemain et Dussault des Débats. — Chez Mlle Montgolfier avec Blanqui. — Coquetterie innée chez la femme. . . 115


Décembre.


L’état de Poinsot s’aggrave avec la mauvaise saison. — L’éditeur Lefèvre. — J’étais bien forcé de me dire que la littérature est le luxe de la vie. — L’aloés du Brésil. — Ce qu’on gagne moralement à faire des traductions. — Poinsot que je n’avais pu aller voir. — L’hiver déjà si sombre, s’obscurcit de ces pensées de deuil. — Une leçon de philosophie prise dans mon jardin. — A quel

âge les grands écrivains ont donné le fruit supérieur de leur génie. — Arrivée d’un hôte nouveau. — Portrait. — Je réserve maintenant l’algèbre pour le travail du soir. — Visite à Saint-Louis. — Curieux entretien. — Hélas ! le mieux ne s’est pas maintenu. — Quand donc reviendra le printemps ? — J’écris à mes tantes de Renwez. — Le mari de la Reine. — Nouvelle rechute de Poinsot. — Dépendance de nos âmes. — Affinités mystérieuses. — Belle comparaison. — Un admirable effet de lumière. — Deux orages autour du Panthéon. — Leur magie. . . 126


ANNÉE 1821.

Janvier.


Cruelles étrennes ! — Je prends la mort à partie. — Rien que Poiosot ! — Bien que le jour des Rois soit déjà loin. — Ces craintes d’une fin prochaine m’obsédaient. — A quatre heures j’étais déjà sur pied, — Le verglas. — M. Villemain, ses questions. — C’était pour lui un jour d’étonnement. — Pour savoir si je suis vivant ou mort, je tâte le pouls de Poinsot. — Il est revenu brusquement chez sa mère. — J’ai sauvé un chien qui se noyait. — Poinsot, grâce à Dieu, se relève. — Revenu avec la fièvre. . . 148


Février.


J’étais assiégé de mille tourments. — Encore huit jours d’effacés. — Tout est fini ! — Poinsot est mort le 14. — Le dernier jour où je l’ai vu vivant. — Écrirai-je ce qui suivit ? — Les derniers moments. — J’arrive.... C’était trop tard. — Il semblait dormir. — Je promis de revenir faire la veillée. — Ce qu’il était dans la mort. — Deux heures du matin ! — Une page du journal. — L’homme juste ne peut périr. — Ce qui effraye dans la mort.... — Souviens-toi du jour où à pareille date.... — A six heures, je rentrai dans sa chambre. — De retour à la maison. — L’enterrement. — L’église. — Le cimetière. — Ah ! que les philosophes sans entrailles !... — Ce qu’on éprouve devant une tombe. — Dimanche, malgré le froid intense. — Je frémissais à l’idée de toucher ces tristes dépouilles. . . 151


Mars.


Le Père-Lachaise sera mon lieu de prédilection. — Une note importante. — Ce matip, en suivant la longue allée. — Pour m’arracher à moi-même. — Poinsot m’entraîne. — C’était Lorrain ! — Travail et tristesse. — M. Bocher m’ayant écrit.... — C’est à ces moments où ma douleur se réveille... Ah ! ces heures attristées ! — M. Villemain me semble injuste pour Rabelais. — Rien que le travail. — Lorsque le temps est beau. — Mes lectures favorites. — Comment celui qui est privé de tout lit un roman. — Sa sœur est venue me prier de l’aider à planter un saule. — Le soir une fièvre violente me saisissait. — J’ai dû aller faire estimation de ses livres... 171


Avril.


Ce matin j’ouvre ma fenêtre. — On ne pense jamais à tout. — J’avais emporté Horace. — Pourquoi le printemps revenait-il ? — Où est-il maintenant ? — A qui raconter ces songes étranges ? — Son âme erre peut-être encore. — Nous serions de petits mondes en formation. — Les lendemains de ces nuits où Poinsot m’apparaît. — Long entrelien avec M. Bocher. — En quittant cet homme heureux. — Les rayons et les ombres : Paysage. — Hier Poret est arrivé. — Je ne puis me renfermer, me murer. — Une lecture pour la fin de la journée. — J’aime à regarder sur ma route les vieilles gravures. — Je lisais ce matin une lettre de Descartes. — Le jour de Pâques. — L’Église s’est montrée intelligente. — Pourquoi la fêle des Morts ne suit-elle pas la fête de la résurrection ? — Je n’éprouve plus qu’un seul besoin, remuer des idées. — Le roman que je voudrais écrire... 185


Mai.


Baptême du duc de Bordeaux. — Promené sous les allées du bois de Vincennes, — Le seul moyen de tirer un bon parti de mes lectures. — Traductions de l’Évangile. —


Enterrement de Camille Jordan. — Discours de Benjamin Constant. — Nous sommes allés nous inscrire à la Sorbonne. — Cette nuit, j’ai encore revu Poinsot. — Notre âme retenue peut-être par celle qui reste en arrière. — Le mot de la Bible... 108


Juin.


Mon cousin Lefebvre nous reste fidèle. — Ses hérésies en amour m’exaspèrent. — Ce qui empêche d’y voir clair. — L’amour est un Dieu aveugle. — Nous sommes en plein mirage. — Ce qui advient quand l’orage finit. — La nature ne s’inquiète pas des droits de la morale. — Former une âme ! — Tous sont partis. — Tristesse de la maison Poinsot. — Sa sœur serait-elle en train d’aller le rejoindre ? — L’âme pour avoir son action doit s’harmoniser. — C’est décidé, nous allons concourir. — Une course à Versailles. — De la force du mariage entre l’homme et la nature. — Bodin est venu nous demander à dîner. — Sa théorie fausse sur la liberté de la femme. — Que peut savoir celui qui ne l’étudié que dans les lieux publics ? — L’artiste plus exposée bue l’ouvrière. — Je lui racontai la scène touchante que j’avais surprise... Je remplace en quatrième M. Maugerot. — Le jour de la Saint-Jean et Fête-Dieu. — Le Père-Lachaise englouti sous les roses. - Je suis allé ce matin chez M. Leclerc. — Partout on admire mes vers grecs. — Poret rabat mon Orgueil. — Quand je compare ce mois-ci à celui de l'an passé. — Rien ne m’intéresse plus, si ce n’est l’exercice de la charité... 204


Juillet.


Comment j’ai sanctifié mon dimanche. — L’inquiétude est au fond de la foi — M. Devilliers, M. Millon. — Journée solitaire et sédentaire. — J’ai trouvé Virginie occupée à faire des confitures. — En quittant la sœur. — Après avoir arrosé le saule. — Ce matin, M. Villemain m’a lu ses vers latins au roi. — Il avait gardé à déjeuner Duport et Élio. — Le bon cœur de Mlle Rousseau. — Quand j’ai quelque inquiétude... 219


Août.


Je fais toujours tristement la classe. — Ce matin, Mme Hortense. — Je sentais mon cœur si lourd de larmes. — J’aime ce mot qu’on entend dans les rues... langue promenade au bois de Vincennes. — Nous nous amusions à recueillir les débris de lettres d’amour. — Dimanche, promené seul. — Si la Nature préfère aux fous les sages ? — Ce que fut l’humanité à son premier âge. — Victoire de l'Homme-bête. — Aujourd’hui le pôle cérébral est vainqueur. — Pourquoi l’homme retournerait-il eu arrière ? - Je suis allé faire mon journal au Père- La chaise. — Une page du journal de Poinsot. — L’amphithéâtre. — Nous étions entrain de disséquer une femme vivante. — Avant-hier matin, j’ai revu Thérèse. — J’étais parti pour aller voir M. Leclerc. — Elle venait en sens inverse sur le même trottoir. — Sa pâleur mortelle. — J’ai chancelé comme un homme ivre. — J’aurais pu retourner sur mes pas. — Que m’importaient les intérêts de ce monde ? — J’ai couru au Jardin des Plantes. — Que Dieu me pardonne ! — Non, tout n’était pas fini. — Hélas ! pauvre homme lu n’as rien du tout. — Celle qui me parlait ainsi ... — Je n'ai jamais tant souffert. — Toute cette semaine a passé comme un songe. — Si languissant que je sois. — Près de lui. — J’ai tout perdu. — Essayé de reprendre mes lectures dans la rue. — J’échappe un peu ainsi à mon tourment. — Huit jours de travail acharné. — Je viens de recevoir une lettre de Renwez. — On veut que je me marie. — Ce que je réponds. . . 225


Septembre.


Lefebvre nous a fait ses adieux. — Je suis monté au Père-Lachaise. — J’avais lame si sombre. — Je ne courrai jamais après la femme d’un autre. — Commencement des examens. — Trois jours d’attente vaine. — Me voici avec la longue perspective des vacances. — Je pars par un épais brouillard. — Tout en philosophant. — J’achève Garat. -- Poret vient m’annoncer qu’il est premier. — Nulle envie, - Je me frappe de l’idée que je ne serai pas second. — Mon indignation en apprenant qu’on m’a

préféré Deluynes. — Il vient me proposer une sixième chez Liautard. — Pèlerinage à Bicêtre. — Tout changé. — Il est impossible que nous ne nous revoyions plus !... — Tout plein des émotions de la veille. — Il faut accuser le manque de discipline. — Voilà Poret casé. — Quant à moi, rien. — Attendons la rentrée. . . 215


Octobre.


Toutes les nominations sont faites ; rien. — Je commence à me résigner. — Les leçons me viennent. — Le 23, Dubois m’apprend ma nomination. — Une suppléance à Charlemagne. — Dans mes joies ou dans mes peines j’éprouve le besoin de monter prés de lui. — Comment on doit lire les philosophes. . . 253


Novembre-Décembre.

Presque plus de journal. — Les leçons que je donne aux gens du monde. — J’ai autant de goût pour la philosophie que pour l’histoire. — Monté au Père-Lachaise. — La santé de Mme Hortense m’inquiète. — Amie, mère et providence. — M. Nicolle m’a fait appeler. . . 256


ANNÉE 1822.


Février-Mars.


Ma pâture philosophique pour l’hiver. — Nos lectures peuvent être alternées. — La Pucelle de Voltaire. — Rencontré Héloïse. — Sans les misères de son enfance.... Le bien qu’on peut faire dans une adoption. — Je ferai peut-être un petit livre. — Comment il faut entendre l’amour. — Ce qu’il faudrait dire au jeune homme. — Du rôle de la mère. — Oui, la femme vit, sent et souffre tout autrement que l’homme. — Elles sentent tout dès l’épiderme. — Ce qu’est la faiblesse chez la femme. — Que de choses à dire ! — L’amour pour la femme est frère de la mort. — La femme doit être la providence des femmes. Un seul mot suffirait souvent au départ. — Qu’en résulte-t-il ?

Revenons à mon jeune homme. — Ce sera votre punition madame. — Les cahiers de philosophie de La Romiguière. — Le dessert avant le plat de résistance. — Je ne comprends que deux femmes. — Rien de plus énervant qu’une suppléance. — J’ai dû prier le censeur d’assister invisible à la classe. — Grande tristesse dans la maison. . . 261


Juin-Juillet.


La brutalité est une laideur chez la femme. — Je me sentais mordu aux entrailles. — La Moite aux papelards. — Le programme de philosophie. — Place aux jeunes — Ce que nous devons à nos maîtres. — L’obstacle est dans les bureaux. — Ce matin, Lefebvre entre tout ému. — « Vous me parlez toujours de l’amour », etc. — Elles enseignent à rire du destin. — Rappelez-vous votre sœur. — Pourquoi sont-elles rieuses ? — A qui la faute ? — Une lettre de Poret : la royauté des bureaux. — Le billet de confession, — Sur les avantages de la monogamie. — C’est l’épreuve capitale de notre Occident. — La dissolution du foyer précède la décadence d’un peuple. — L’homme qui dépense tout le jour ses forces. — Depuis que Mlle Rousseau dirige la maison.... Du rôle de la femme dans la famille. — C’est à l’homme à gagner. — La table a un air de fête. — La femme qui est désœuvrée. — L’harmonie dans l’ameublement. — Du matin au soir je lis, j’étudie, je creuse. — Chacun désire gagner de l’argent. — Ce que je ferais si j’en avais. — Fin des classes. — En m’examinant après ce long intervalle. — Parler des passions c’est les nourrir. — Au cimetière le jour de la Saint-Paul. — Le commerce des hommes m’attriste. — Joli dialogue avec Pauline. — Grandes nouvelles ! — Il est question de l’enseignement de l’histoire à Sainte-Barbe. . . 269


Novembre.


Le jour des Morts. — Le cimetière m’est devenu si familier. — J’ai fait amitié avec la mort. — Son odyssée. — Le dialogue des morts. — « Ami, tu n’es pas seul. » — Après

les ardentes amours de l’été. — Que de choses à dire sur les pressentiments ! — Déception et tristesse. — Saint Virgile ! — le sentiment qui lui a inspiré sa première églogue. — Traits charmants qui peignent le poète. — La scène est en automne. — Suivre l’exemple du saint que j’honore. — Accepter d’un cœir viril la destinée... 283


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JOURNAL


DE

MES IDÉES

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1818. — Licence. — Essais littéraires sur les historiens latins... 291

1819. - Doctorat. — Mes deux thèses. — Traduction des orateurs grecs et anglais. — Projet de fondation d’une revue. — Liste dés articles à faire. — Notes sur la philosophie grecque. — Caractère des peuples, etc. ... 292

1820. — Rien que des lectures ; la Grèce, la Bible, l’Évangile... 295

1821. — Mon inquiétude me portait sur tous les sujets à là fois. — Reprise de mon essai : Caractères des peuples trouvé dans leur vocabulaire. Sur l’amélioration du sort des femmes... 290

1822. — J’esquisse un essai sur la Culture de l’homme. — Histoire philosophique du christianisme... 306

1824.- Les Études du poète... 300

1824. - Histoire de la littérature grecque.’ — Quel cadre et quel titre ? Tout ce qu’on peut y faire entrer. — Je m’attaque à Vice. — Tableau chronologique de l'histoire moderne... 307

1825. — Études philosophiques des poètes. Ce que j’ai trouvé dans mes lectures grecques. — Le Prométhée d’Eschyle. — Mon discours pour la distribution des prix. — Sur l’Alliance de la littérature et de l’Histoire. — Philosophie d’Eschyle. — Philosophie de Thucydide. — Correspondance des papes. — Je commence les Synchronismes ...309

1826. — Année féconde. — Traduction de Vico. — Histoire littéraire dans ses rapports avec l’histoire politique. — Projet d’une histoire de la Réforme et de la Ligue. — Tout ce que peut comprendre ce cadre. — La géographie m’a toujours tenté. — Monuments historiques du christianisme. — Histoire de l’Église romaine... 313

1827. — Vico. — Maladie. — Un monde de lectures. — Nomination à l’École préparatoire. — La lettre et l’esprit. — Précis moderne commencé... 322

1828. — Encyclopédie des chants populaires. — J’achève le Précis. — Préparation à mon voyage d’Allemagne. — Traduction de Luther commencée... 323

1829. — Résumé du progrès de mes idées. — Tout ce qui m’apparaît en traduisant Luther. — Je conçois l’idée d’un cours sur le treizième, le quatorzième et le quinzième siècle. — Le drame de la dissolution commence vers Innocent IV, etc. — Recherches sur les philosophes du moyen âge. — Opposition entre Abeilard et Luther. — La question de la grâce. — Saint Augustin est le point de départ. — Préface de Luther. — Pourquoi j’ajourne. — Idée de traductions diverses. — Traduction de Grimm et de beaucoup d’autres livres allemands. — Mes lectures de repos. — Préparation d’une suite de thèses... 324

Liste de mes lectures... 333

Thèse du Doctorat... 373


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