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VII
TABLE.



Août.


Je fais toujours tristement la classe. — Ce matin, Mme Hortense. — Je sentais mon cœur si lourd de larmes. — J’aime ce mot qu’on entend dans les rues... langue promenade au bois de Vincennes. — Nous nous amusions à recueillir les débris de lettres d’amour. — Dimanche, promené seul. — Si la Nature préfère aux fous les sages ? — Ce que fut l’humanité à son premier âge. — Victoire de l'Homme-bête. — Aujourd’hui le pôle cérébral est vainqueur. — Pourquoi l’homme retournerait-il eu arrière ? - Je suis allé faire mon journal au Père- La chaise. — Une page du journal de Poinsot. — L’amphithéâtre. — Nous étions entrain de disséquer une femme vivante. — Avant-hier matin, j’ai revu Thérèse. — J’étais parti pour aller voir M. Leclerc. — Elle venait en sens inverse sur le même trottoir. — Sa pâleur mortelle. — J’ai chancelé comme un homme ivre. — J’aurais pu retourner sur mes pas. — Que m’importaient les intérêts de ce monde ? — J’ai couru au Jardin des Plantes. — Que Dieu me pardonne ! — Non, tout n’était pas fini. — Hélas ! pauvre homme lu n’as rien du tout. — Celle qui me parlait ainsi ... — Je n'ai jamais tant souffert. — Toute cette semaine a passé comme un songe. — Si languissant que je sois. — Près de lui. — J’ai tout perdu. — Essayé de reprendre mes lectures dans la rue. — J’échappe un peu ainsi à mon tourment. — Huit jours de travail acharné. — Je viens de recevoir une lettre de Renwez. — On veut que je me marie. — Ce que je réponds. . . 225


Septembre.


Lefebvre nous a fait ses adieux. — Je suis monté au Père-Lachaise. — J’avais lame si sombre. — Je ne courrai jamais après la femme d’un autre. — Commencement des examens. — Trois jours d’attente vaine. — Me voici avec la longue perspective des vacances. — Je pars par un épais brouillard. — Tout en philosophant. — J’achève Garat. -- Poret vient m’annoncer qu’il est premier. — Nulle envie, - Je me frappe de l’idée que je ne serai pas second. — Mon indignation en apprenant qu’on m’a