plus mal. Je l'ai trouvé, en effet, très faible et
somnolent. Ne pouvant lui parler, j’ai lu le livre
que j’avais commencé hier : la Correspondance de
Voltaire (1er volume). Le commencement vaut
moins que la fin ; il n’y a point d’esprit philosophique.
Il semble qu’il se soit allumé au feu des
Anglais
[1]. Je lui ai su gré de parler avantageusement
de l’abbé Prévost.
Mardi 31. — Mort de la jeune femme de notre voisin que j’ai vue, une fois, si belle et si triste !... Les feuilles tombent ! . . . . . . . . . .
Mercredi 1er. — Jour de la Toussaint. — Monté là-haut pour faire visite à mes morts : ma mère, Sophie Plateau, Lallemand.... Je leur ai porté à chacun une couronne.
De là, je suis allé voir l’ermite de la rue Ménilmontant (Poret), que j’ai trouvé en train de remonter son poêle. Nous avons jasé de mille projets : travail, lectures, etc.
Je lui ai appris la proposition que m’a faite M. Leclerc de traduire quelques ouvrages de Cicéron. « Vous serez en bonne compagnie, a-t-il
- ↑ Voltaire était allé en Angleterre en 1734.