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IV
TABLE.


âge les grands écrivains ont donné le fruit supérieur de leur génie. — Arrivée d’un hôte nouveau. — Portrait. — Je réserve maintenant l’algèbre pour le travail du soir. — Visite à Saint-Louis. — Curieux entretien. — Hélas ! le mieux ne s’est pas maintenu. — Quand donc reviendra le printemps ? — J’écris à mes tantes de Renwez. — Le mari de la Reine. — Nouvelle rechute de Poinsot. — Dépendance de nos âmes. — Affinités mystérieuses. — Belle comparaison. — Un admirable effet de lumière. — Deux orages autour du Panthéon. — Leur magie. . . 126


ANNÉE 1821.

Janvier.


Cruelles étrennes ! — Je prends la mort à partie. — Rien que Poiosot ! — Bien que le jour des Rois soit déjà loin. — Ces craintes d’une fin prochaine m’obsédaient. — A quatre heures j’étais déjà sur pied, — Le verglas. — M. Villemain, ses questions. — C’était pour lui un jour d’étonnement. — Pour savoir si je suis vivant ou mort, je tâte le pouls de Poinsot. — Il est revenu brusquement chez sa mère. — J’ai sauvé un chien qui se noyait. — Poinsot, grâce à Dieu, se relève. — Revenu avec la fièvre. . . 148


Février.


J’étais assiégé de mille tourments. — Encore huit jours d’effacés. — Tout est fini ! — Poinsot est mort le 14. — Le dernier jour où je l’ai vu vivant. — Écrirai-je ce qui suivit ? — Les derniers moments. — J’arrive.... C’était trop tard. — Il semblait dormir. — Je promis de revenir faire la veillée. — Ce qu’il était dans la mort. — Deux heures du matin ! — Une page du journal. — L’homme juste ne peut périr. — Ce qui effraye dans la mort.... — Souviens-toi du jour où à pareille date.... — A six heures, je rentrai dans sa chambre. — De retour à la maison. — L’enterrement. — L’église. — Le cimetière. — Ah ! que les philosophes sans entrailles !... — Ce qu’on éprouve devant une tombe. — Dimanche, malgré le froid intense. — Je frémissais à l’idée de toucher ces tristes dépouilles. . . 151