Livre:Du Camp - Paris, tome 6.djvu

TitreParis, ses organes, ses fonctions et sa vie dans la seconde moitié du XIXe siècle Voir l'entité sur Wikidata
Volumetome 6
AuteurMaxime Du Camp Voir l'entité sur Wikidata
Maison d’éditionHachette
Lieu d’éditionParis
Année d’édition1879
BibliothèqueInternet Archive
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Fortune

État-civil

Cimetières

Accessoires

Parisien

Pièces justificatives

Table des matières

Table analytique

TABLE DES MATIÈRES



CHAPITRE XXXI

la fortune de paris

i. — l’octroi.

Administration abstraite. — La tâche de Paris. — Les travaux indispensables. — Les recettes de la ville. — Catégories d’opérations. — La source principale. — Origine de l’octroi. — Comment une taxe devient obligatoire. — Acte de naissance de l’octroi. — La ferme générale. — Le mur d’enceinte. — L’architecte Ledoux. — L’incendie des barrières. — Augeard. — Les barrières sont relevées. — L’Assemblée nationale maintient l’octroi. — Émeute. — Abolition de l’octroi. — Joie du peuple. — Produit de l’octroi en 1790. — Espérances déçues. — Délabrement de la ville. — Intervention de l’État. — Octroi municipal et de bienfaisance. — Loi du 27 vendémiaire an VII. — Recettes de la première année. — Surveillance illusoire. — Les fraudes. — Galerie souterraine. — Les adversaires théoriques de l’octroi. — La taxe d’octroi est l’impôt sur le revenu. — Progression des produits de l’octroi. — Influence des révolutions. — 100 millions d’augmentation. — La population de Paris à diverses époques. — La moins-value de l’argent. — « Le vin à quatre sous ! » — L’armée de l’octroi : 2 995 hommes. 
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ii. — les recettes.

Tout le monde est soumis à l’octroi. — Dérogation courtoise. — L’administration. — Les cinq divisions. — 310 postes. — La roulette. — Les voitures suspendues. — Rixes. — La loi du 29 mars 1832. — Jaugeurs-mesureurs. — Recette. — Le pavé. — Le contrôle. — Les facteurs. — Les clefs. — Permis de sortie. — Tolérance. — Les vigies. — Les rondes. — La patache. — Le marinier. — La marchandise d’eau. — Les billets à ordre. — Le marché aux bestiaux. — Troupeaux. — Viande à la main. — Le crédit sous caution. — La tare. — Le vin. — Les entrepôts. — Bercy. — Entrepôt défectueux. — Surveillance illusoire. — Entrepôts fictifs. — Situation des industriels de la banlieue après l’annexion. — Procès. — Réduction de la taxe sur les combustibles. — Entrée provisoire en franchise. — Surcroît de travail. — Les comptes sont brûlés en mai 1871. — Chaos à débrouiller. — Reconstitution des comptes détruits. — Nouveau système pour les entrepôts fictifs. — Conditions imposées aux entrepositaires. — Produit indirect des entrepôts fictifs. — Produit général de l’octroi en 1872. — Ce que rapporte une maison en construction. — Service actif. — Mouvement aux barrières. — Le personnel. — Le neveu d’un maréchal de France. — Les préposés de l’octroi pendant le siège de Paris. — Collectes. — Caisse de retraite. — Justice administrative. — Le conseil de guerre 
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iii. — les fraudes.

Les animaux parasites. — Le fraudeur. — Le contrôle général. — Brigade de 33 hommes. — Le bataillon sacré. — Les blocs de granit. — Service organisé en 1824. — L’ancienne fraude. — L’alcool. — Droits léonins. — 400 pour 100. — L’absinthe. — Ce qu’elle coûte, ce qu’elle rapporte. — Résultats de la surtaxe. — L’alcool dénaturé. — Immoralité. — Le musée des engins de fraude. — Camisole. — Toiles et nouveautés. — Les divers moyens de frauder. — Un truc nouveau. — Puits et pompes. — Préjudice causé par la fraude. — Expédition. — Distillerie clandestine. — Produit des saisies. — Transactions. — Les voyageurs. — Chacun cherche à éluder la loi. — En temps de chasse. — Fraude ou vol c’est tout un. — Ceux qui volent l’octroi volent les pauvres. — La ville et le trésor. — Temps prospère, grosse recette. — Taxes ou emprunts ? — L’octroi est pour Paris un instrument de bien-être et de sécurité 
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CHAPITRE XXXII

l’état civil

i. les registres.

Dans les églises. — Renouvellement de la population. — Importance de l’état civil. — Registres curiaux. — Memento. — Assassinat du duc de Guise. — Assassinat de Henri III. — Rédaction incomplète des registres curiaux. — Intervention de la royauté. — Les bénéfices. — Prêtres salés et embaumés. — Ordonnance de Villers-Cotterets. — On ne tient compte des prescriptions royales. — Déclaration du 7 avril 1736.-Constitution civile du clergé. — Désarroi. — Baptêmes clandestins. — Nulle preuve de naissance. — Danger signalé par la municipalité de Paris. — Lenteur de l’action législative. — Initiative du département de l’Ardèche. — Motion de François de Neufchâteau. — Les niaiseries de Gohier. — Vivre libre ou mourir. — Incidents. — La loi est votée le 20 septembre 1792. — Les deux dépôts. — Hôtel de Ville et Palais de Justice. — Tout est brûlé. — Lois de reconstitution. — Le service de la Bourse. — Insouciance du public. — Prolongation du délai légal. — Le service de l’archevêché. — Service ambulant. — Réserve des protestants et des israélites. — Installation déplorable. — Ce service devrait être étendu et agir d’office. — Le greffe du tribunal de première instance. — M. Rathelot. — Les palimpsestes. — Registres carbonisés. — Droguet. — Noir sur noir. — 70 000 actes sauvés. — Festina lente. — L’expérience nous servira-t-elle ? — Quadruple expédition. — L’Arc de Triomphe 
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ii. — les naissances.

Dénombrement de 1328. — Documents irrécusables de la statistique moderne. — Recensement de 1872. — Célibataires et gens mariés. — Diminution des naissances. — Surprise douloureuse. — Notre population diminue dans des proportions inquiétantes. — Vice et péril social. — S’accroître ou périr. — Natalité à Paris. — Enfants légitimes, enfants naturels. — Inconduite et misère. — Les mois féconds. — Influence des événements sur la natalité. — 1870, 1871. — Formalités prescrites par la loi. — Constatations à domicile. — Mode de procéder. — Inconvénients. — Orthographe des noms. — Négligence d’autrefois. — Jugements en rectification. — Reconnaissances d’enfants naturels. — Les enfants abandonnés. — Age approximatif. — L’Assistance publique 
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iii. — les mariages.

Répugnance du Parisien pour le mariage. — Les lieux communs. — La maladie du célibat. — Æs uxorium. — Les degrés de parenté prohibés. — Les dispenses. — Les interdictions de l’Église. — Opinion de Grégoire le Grand. — L’Église est forcée de céder. — Dangers des mariages consanguins. — Les cas pathologiques. — Fraudes en matière de mariage. — Influence des événements sur les mariages. — 1870, 1871, 1872. — Degré d’instruction. — Le nombre des mariages est en rapport avec le chiffre de la population. — À quel âge on se marie. — Formalités. — Le mariage civil. — Le samedi. — Faire la noce. — M. le maire. — « Tester. » — N’oubliez pas les pauvres S. V. P. — Fait-on bon ménage ? — Nombre des séparations pour 1872 
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iv. — les décès.

« Les morts vont vite. » — L’investissement. — Recensement général. — 234 219 réfugiés. — Moyenne normale. — Les mois du siège. — Accélération de la mort. — La famine et le froid. — L’alcoolisme. — Augmentation des décès. — Obituaire de 1870. — Janvier 1871 : 19 255 décès. — Les premiers mois de 1871. — Retour aux moyennes normales. — Les faits de guerre. — Les morts de la Commune. — Inhumations sans mandat. — Décès anonymes. — 6 630 cadavres. — Un procès-verbal. — Les enfants mort-nés. — Proportion des décès pour les hommes et pour les femmes. — Paris ville de guerre. — L’espace manque à Paris. — Entassement inhumain. — Les Buttes-Chaumont. — Maladies des voies respiratoires. — Les suicides et les meurtres. — les décès selon les saisons ; — selon les âges. — Formalités. — Le vérificateur des décès. — Rapport d’enquête. — Mandat d’inhumation 
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CHAPITRE XXXIII

les cimetières

i. — les services funèbres.

Lettres de faire part. — Usages différents. — Le cry des corps. — Les clocheteurs des trépassés. — Contestations avec le clergé. — Règlements de Chamvallon. — Aumôniers à cheval. — Le sermonneur. — Les corbillards. — Les ouvriers. — La Révolution. — Taxe d’inhumation. — Frochot. — Retour à la décence. — Décret du 23 prairial an XII. — Les six classes. — L’entreprise des pompes funèbres. — Impôt somptuaire. — Vanité. — Les neuf classes. — Conditions imposées aux pompes funèbres. — Remise aux fabriques. — Inhumations gratuites. — Le matériel et l’outillage des pompes funèbres. — La régie. — Les constructions de la rue Curial. — Bénéfices considérables. — L’ordonnateur. — Jargon des croque-morts. — Figurants et danseurs. — Les pourboires. — Le délai légal 
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ii. les charniers.

L’endroit où l’on dort. — La sépulture dans les églises. — Sur le plan de Gomboust. — Pêle-mêle des morts et des vivants. — Ossements sur la voie publique. — L’ossuaire de l’Ouest. — La duchesse de Guise, le cardinal Dubois. — La légende. — Niaiserie et crédulité. — Les victimes du fanatisme. — Notre-Dame des Victoires. — Mise en scène. — Le cimetière des protestants. — Cimetières secrets. — Dénonciations. — Réclamations diplomatiques. — Cimetière des protestants étrangers. — Le chantier du port au Plâtre. — Cimetière israélite. — Les Innocents. — Le pourrissoir. — Les Champeaux. — Les galetas. — Nicolas Flamel. — Danse macabre. — La logette. — Les enfouissements. — Le typhus. — La science intervient inutilement. — Amour du Parisien pour le cimetière des Innocents. — Marchandes de modes et écrivains publics. — Sotte tradition. — Intervention du Parlement. — Arrêt du 25 mai 1765. — Accident. — Fermeture et destruction du cimetière. — Les catacombes. — Le rapport de Thouret. — Le marché aux légumes. — On y trouve encore des ossements. — Projet d’une nécropole unique. — Le chartrier. — Précaution de la loi du 15 mai 1791. — Deux cimetières supplémentaires. — Picpus. — La Madeleine. — Les Errancis. — Louis XVII. — Cimetière Vaugirard. — Clamart. — Confusion. — Sainte-Catherine. — Mirabeau ; Bichat ; Pichegru. — Achat de terrains. — Quatre cimetières extra muros. — Nos vingt-deux cimetières 
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iii. — les inhumations.

Concessions perpétuelles. — Erreur de Frochot. — Concessions temporaires. — La tranchée gratuite. — Superposition. — Juxtaposition. — Cinq ans de repos. — Les trois principaux cimetières. — Le Père-Lachaise. — Mont-l’Évèque. — L’épicier Regnault. — Mont-Louis. — Le Bosquet Delille. — L’œuvre du temps. — Vanité. — Lallemand. — Inscriptions. — La Lisette de Béranger. — Ney. — Les révolutions donnent le repos à certains morts. — Héloïse et Abeilard. — La tombe de Rachel. — Une carte de visite. — Matérialisme. — Lesurques. — Un rapport administratif. — Chappe. — Fauteuil de bureau. — Parmentier. — Cimetière musulman. — Le pays de l’égalité. — Le cimetière Montmartre. — Entrée défectueuse. — Ferme-cabaret. — Le ravin. — Godefroy Cavaignac. — Un tombeau politique. — La tranchée des fédérés. — La vieille jardinière. — Le cimetière Montparnasse. — Fontis. — Les sergents de la Rochelle. — Une tombe anonyme. — Les gardiens. — Rumeur. — Le vampire. — Machine infernale. — Le sous-officier Bertrand. — Monomanie. — Guérison. — Les inhumations gratuites. — La foule. — Aumôniers des dernières prières. — Libres penseurs. — Une leçon d’histoire. — 5 pour 100. — Le visa des épitaphes. — Les épitaphes refusées. — Curiosité du public. — Banalité. — Un verset des lois de Manou 
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iv. — mery-sur-oise.

Saturation. — Cimetière d’Ivry. — Cailloux. — Saint-Ouen. — Les guinguettes. — « À ta santé, Morbus ! » — Paris n’a pas de cimetières. — En contradiction avec la loi. — Envahissement des avenues. — 34 hectares pour tout Paris. — Ce qui serait nécessaire. — La saponification. — Méphitisme. — La nappe d’eau. — Sources sulfureuses. — La crémation. — Opposition de l’Église. — Respect des vieilles traditions. — Nécessité d’éloigner les cimetières. — Opposition et résistance. — Le projet de M. Haussmann. — Suppression de la tranchée. — Trente ans. — 514 hectares. — Le provisoire est ruineux. — Il faut revenir au projet Haussmann. — Le trajet. — La difficulté. — Foule. — Les visites dans les cimetières. — Le jour des Morts. — Le point de vue. — Casta Diva. — Le jardinet. — Les offrandes funèbres. — Nécrolâtrie 
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CHAPITRE XXXIV

les organes accessoires

i. — les théâtres.

Les besoins intellectuels. — 58 théâtres. — Les recettes. — Le rêve de Mercier. — « C’est beaucoup, dit Martin. » — Renouvellement du public. — Les pièces à femmes. — Les figurantes. — Les spectateurs. — De plus fort en plus fort. — Mystères, moralités, soties. — L’Opéra. — Point culminant. — L’art matériel. — Le vaisseau à trois ponts. — Les dessous. — Les machinistes. — Les frises. — Les décors. — Causes d’incendie. — Les pompiers. — L’envers du théâtre. — Le maquillage. — La danseuse. — Commisération. — Importance sociale. — La décoration de Sémiramis et le sénat de Catilina. — Les subventions. — La mission de l’Opéra. — Comment il la comprend. — Les progrès du théâtre. — Le Triomphe de l’Amour et la Galerie du Palais. — La scène déblayée. — La loge de la limonade. — Le principe d’autorité. — La censure. — Après les révolutions. — Aristophane. — Sous la Terreur. — Napoléon Ier et les petits théâtres. — Les efforts de la censure. — Le mauvais goût ne date pas d’aujourd’hui. — La maison de Molière. — La liberté des théâtres. — Les mœurs et le théâtre. — Cercle vicieux. — Les Toilettes tapageuses et la crinoline. — Les théâtres ne sont que des exploitations commerciales 
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ii. — les bibliothèques.

L’outillage du travail. — La Mazarine. — L’Arsenal. — Paulmy d’Argenson. — Sainte-Geneviève. — La Richelieu. — Projet de la déplacer. — Lente formation. — Hôtel de Nevers et hôtel Mazarin. — Les départements. — Les estampes. — Les médailles. — Les manuscrits. — Les imprimés. — Combien de volumes. — Les bilboquets. — Le volume et la pièce. — 55 kilomètres. — Le prêt. — L’Enfer. — Le travail et la lecture. — La Mosquée. — La salle de lecture. — L’orthographe. — La réserve. — Les merveilles. — Magna charta. — La reliure. — L’âme des livres. — La bibliothèque de l’Hôtel de Ville. — Inconvénients. — Les combles. — Archives de la Préfecture de police. — Les employés. — Livres dépareillés. — L’hôtel Carnavalet. — M. Jules Cousin. — Premier fonds de 5 104 volumes. — La bibliothèque de Paris. — Il faut multiplier les réserves de livres. — La Ville doit posséder deux bibliothèques. — La place manque déjà. — Le musée municipal. — Anomalie. — Pavage et beaux-arts. — Séances du soir à Sainte-Geneviève. — Le nombre des lecteurs. — Cabinet de lecture. — Maniaques. — La crise des institutrices. — Indifférence du public 
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iii. — les journaux.

Les journaux et la politique. — Haro ! — Au 18 mars. — La presse périodique n’est qu’un écho. — Les primes. — Erreurs. — Rapidité. — Les typographes. — Les sermons de la Ligue. — Les mazarinades. — Les nouvelles à la main et les chansons. — Un couplet. — Le public est complice. — La bourgeoisie et la Lanterne. — Le Times. — Les annonces. — La France et l’Angleterre. — Le journal du suffrage universel. — Homéopathie. — La signature. — L’Organisation du travail. — Impressions fugitives. — Le Père Duchêne — La liberté conciliable avec l’ordre. — Le communiqué. — Questions pénibles. — Le directeur. — Édouard Berlin. — La Gazette de France aïeule des journaux. — À diverses époques. — La presse non politique issue du décret du 17 février 1852. — 791 périodiques. — Chaque science à son journal. — Journaux singuliers. — L’Intermédiaire. — Le tirage. — Minimum variable. — La presse ne périra pas. — Un vœu 
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iv. — les auxiliaires.

Sapeurs-pompiers. — Capucins. — Dumourier-Duperrier. — Origine. — La garde des pompes du roy. — 160 pompiers. — Service et outillage actuels. — Nombre des incendies et des feux de cheminée. — Postes et casernes. — Les avis superflus. — Londres et Paris. — Opinion des Anglais. — Organisation défectueuse. — Pompier ou soldat ? — Temps de service insuffisant. — Le pompier doit être assimilé au gendarme ou au gardien de la paix. — Les soldats du guet. — Force dérisoire. — La garde de Paris. — Notre garde urbaine. — Les révolutions. — Augmentation du contingent. — Décret du 4 octobre 1873. — La mission de la garde républicaine. — Très-respectée de la bonne population. — La véritable dénomination est : garde municipale. — L’impôt. — Prime d’assurance. — La prime est proportionnelle aux besoins. — La part de Paris. — Impossibilité de la déterminer. — Douanes, contributions indirectes, timbre et enregistrement. — Contributions directes. — Quand Paris est heureux, la France est prospère 
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CHAPITRE XXXV

le parisien

i. — la population.

Les agriculteurs de Paris. — Le quartier de l’Europe. — Le mouvement scientifique. — L’industrie. — Combien de gens en vivent à Paris. — La division du travail. — Les yeux artificiels. — Opinion d’Évelyn. — Les intermédiaires. — Les chiffonniers. — Timbres-poste ; faux cheveux ; bouquets de violettes. — Les faillites. — Le bonnet vert. — Les transactions financières. — La Bourse. — Les irréguliers de la finance. — Vivre du jeu. — Les acrobates. — Les professions libérales. — Les lettrés ; détail touchant. — Tribunal de première instance. — Les notaires. — Les médecins. — Un pour 1 000. — Les officiers de santé. — Ignorance. — Les comptes d’apothicaire. — Molière est mort. — Les propriétaires et les rentiers. — Les portiers. — Les cercles. — Confortable. — Au café. — Les fonctionnaires. — De père en fils. — Sottise et vanité. — Le travail à Paris. — Les alchimistes. — L’engouement. — L’équité. — Les chômages. — Le chômage volontaire. — Le lundi. — Cafés et concerts. — Tuer le ver. — Les insoumis. — Les étrangers. — Les garnis. — Trois catégories. — Ce que les étrangers dépensent à Paris. — Louis XIV et Mansart 
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ii. la voie publique.

M. Haussmann. — Caravanséraï. — Remboursement des avances. — Paris en 1848. — Les charges de la ville. — L’intérêt particulier. — L’opposition. — Arrêt de la Cour de cassation. — Indemnités. — Extravagances. — Les agents véreux. — Abus et scandale. — Le livre des fruitiers. — 400 millions de trop. — Le plan du Paris futur. — Les anciens projets. — Mignon et Hagerman. — Le faubourg Saint-Germain. — Les améliorations entrevues. — La rue de Rennes et la rue du Louvre. — Le Boulevard Saint-Germain. — L’avenue de l’Opéra. — Profit excessif. — La Butte des Moulins. — Pente adoucie. — Urgence. — Le faubourg Saint-Germain n’a pas de débouché. — La rue des Tuileries. — Nombre des maisons à Paris. — Les locations. — Entassement. — État défectueux. — Budget considérable. — Saleté des rues. — La neige. — Service insuffisant. — Le fil d’Ariane. — Les anciennes adresses. — Décret du 4 février 1805 — Essai en 1726. — Inégalité. — Les sections. — N° 682 de la rue Montmartre. — Le numérotage actuel. — Nomenclature à adopter. — Plaintes légitimes des négociants. — Les noms illustres de notre histoire. — Mont-Marat. — Henri III et les Seize. — Les quartiers et les arrondissements. — Les constructions de M. Haussmann 
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iii. — la religion.

Liberté de conscience. — Les diverses confessions. — Les religions ne meurent pas. — Apollon Épicurius. — Enquête secrète. — Bonaparte et le Concordat. — Avant la Révolution. — Distribution arbitraire des paroisses. — Les anciens couvents. — « On danse partout. » — Les théophilanthropes. — La messe de la pie. — Deux archidiaconés. — 69 églises. — Les congrégations. — Une citation de l’Estoile. — Les ordres liquoristes. — La vie conventuelle. — Le libre arbitre. — Les Lazaristes. — Religieux et religieuses. — Les sœurs. — Les églises pendant la Commune. — Les martyrs. — Trois archevêques. — 1871, 1572. — Heures de folie. — 15 février 1831, 17 brumaire an II. — Tradition persistante. — Les fêtes de la Convention. — Les bancs des Tuileries. — Esprit de contradiction. — Affluence aux églises. — Les prédicateurs. — Juste milieu. — Statistique. — Intolérance. — Exagération. — La diversité des habillements, les francs-maçons. — L’attitude du clergé. — Métier ou mission. — François de Sales. — Il y a des saints parmi nos prêtres. — Discipline. — Fortune maritime. — Ordre à part. — Appel comme d’abus. — La politique et la religion. — La rue des Églises. — L’Église et l’État. — Opinion de Napoléon Ier. — La route du paradis 
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iv. — les mœurs.

L’homme est identique à lui-même. — Mœurs semblables, usages différents. — J.-J. Rousseau et les socialistes. — Les instincts. — Le péché originel. — La création psychique. — Pourquoi l’homme aime la guerre. — Cloaca maxima. — La moralité. — Les mœurs et le climat. — Londres. — Le harem. — Interlopes. — Femmes du monde. — Galanterie et baccarat. — Les étrangers. — Frivolité. — Georges Cadoudal et Longchamp. — Quatre théâtres. — Bals officiels. — Les courses. — Les lectures. — La mode. — Louis XIV et les coiffures hautes. — Le demi-terme. — Les riens visibles. — Rostopchin. — Contrastes. — Engouement. — Enthousiasme. — Deux hommes morts à temps. — Le sexe de la France. — Ingratitude et infidélité. — Épidémies de bêtise. — La scie. — Esprit d’à-propos. — Égalité et distinctions. — Le duc de La Rochefoucauld et le duc de Malakoff. — Un mot du maréchal Lefebvre. — La gauche et la droite. — Anomalie. — Les administrations urbaines. — Elles sont notre salut. — La badauderie. — Polichinelle et les obus. — Les coups de canon de Montmartre. — Crédulité et ignorance. — Les mots qui ont déjà servi. — Servilité intellectuelle. — Vantard, intrépide et faible. — Ni sens commun ni caractère. — Orgueilleux. — Ce que les étrangers pensent de Paris. — Sa grandeur dans l’histoire 
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v. le bon vieux temps.

Dupe de bonne foi. — Esprit de contradiction. — L’opinion de César. — O tempora ! o mores ! — Le lointain dans la nature et dans l’histoire. — Le paradis perdu. — Le siècle de Louis XIV. — Un bal chez le duc de Lesdiguières. — Le dessert de Fouquet. — Les financiers. — Le jeu. — La bassette et le baccarat. — Les gommeux. — La moralité d’autrefois. — Le pont des Larmes. — L’Estoile. — La Fronde. — Les cris de la Palatine. — Cruauté. — Le maquillage. — Les gens de théâtre. — « Il reste encore Bronte le questionnaire. » — La libre pensée. — Le dieu Matiêre. — Liberté. — Léquinio en mission. — Sottises d’aujourd’hui, sottises d’autrefois. — Prison antichambre du pouvoir. — Rochefort et Broussel. — Les pétroleuses. — « Estoupper les soupiraux. » — Le cabaret et les ouvriers. — Dragonnes et graines d’épinards. — Les tricoteuses. — Lieux communs et banalités. — Sparte. — Les effets de la richesse publique. — Sécurité. — Assassinats. — Les mauvais jours d’autrefois. — Résurrection. — Le bonnet rouge et le chaperon d’Étienne Marcel. — Décapitaliser Paris. — Les menaces. — Le sacre. — Fluctuat nec mergitur. — L’airain de Corinthe. — La chanson des horloges. — Les grenouilles — Athènes et Alexandre. — Haine contre Paris. — Vauban. — L’Exposition de 1867. — Supériorité morale. — L’œuvre de Paris depuis 1800. — Salubrité. — L’intelligence de Paris. — Le sang de Louis XVI — Les crises éruptives 
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vi. — les révolutions.

L’ancienne édilité parisienne. — Travaux interrompus. — Le théâtre et les acteurs. — Invasion provinciale. — Adrien Duport. — Municipalité provisoire. — La Commune. — Insignifiance de l’élément parisien. — Thermidor. — Les furieux. — Tallien. — Qui a dirigé la Terreur ? — Loi du 27 ventôse an IV. — 1814 et 1815. — La commission municipale de juillet 1830. — Le gouvernement provisoire de 1848. — Le gouvernement de la Défense nationale. — La province règne à Paris. — 31 octobre 1870. — Les ruraux. — Après le 18 mars. — 5 pour 100 de Parisiens. — Déposition de M. Macé. — 356 prisonniers, un Parisien. — Les « voyous ». — Les exotiques. — Proportion du Parisien dans la population de Paris. — Le Parisien succombe sous la masse provinciale. — Aveux de l’histoire. — Une parole solennelle de Napoléon Ier. — Il ne faut pas confondre le Parisien et l’habitant de Paris. — Les bucoliques. — L’épargne. — Pignon sur rue. — Esprit de fronde. — Esprit de révolte. — Atrocia aut pudenda. — Les promesses de Paris. — La France émigre à Paris. — « Les Îles. » — Les envieux. — Les fruits secs. — La moelle des lions. — Préjugés et scrupules. — « Tigres agacés par des singes. » — L’alchimie sociale. — Stérilité des révolutions. — Mystification méprisable. — La liberté réclamée n’est pas un but. — Hurler avec les loups. — Paris devient moindre. — Les droits et les devoirs. — Pas d’objectif politique. — Force confuse. — Un mot de Chateaubriand. — La loi de l’atavisme moral. — L’énergie du Parisien. — L’abstentionnisme. — Appelé trop tard à la vie politique. — Causes de nos révolutions. — Périodicité inquiétante. — S’il n’y avait que des Parisiens à Paris, on n’y ferait pas de révolutions 
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vii. — les rêves et le péril.

Décadence. — La statue de la France. — Faute de trouver un mode de vivre. — Les maladies. — L’Italie après Novare. — L’espérance survit. — L’enfant terrible. — Ni tradition, ni point d’appui. — Le poids des mœurs. — « Revenez aux principes. » — Pourquoi la Révolution française a échoué. — La religion seule modifie les mœurs. — Race latine. — Catholicisme. — Les protestants. — Mal de langueur. — Libre examen. — Infaillibilité. — Un précepte de Franklin. — Mépris de la légalité. — Légalités successives. — Le droit divin et la souveraineté nationale ont eu des fortunes semblables. — Le nombre est le maître. — Les revendications. — Double action. — En 1848. — Les dieux modernes. — On voulait obtenir, on veut prendre. — L’orgueil du peuple de Paris. — Flatteries intéressées. — O Démos ! — Tout effort réservé pour la guerre civile. — Sully ou Richelieu. — Société sans équilibre. — L’ambition du peuple. — Les nouvelles couches sociales. — Révolution contre la bourgeoisie. — Les privilèges de l’ancienne noblesse. — La souveraineté diffuse. — Les privilèges de la bourgeoisie actuelle. — Le capital. — La rente sous le Directoire. — Le drapeau rouge. — Inégalité des conditions. — Un document récent. — Il faut regarder le danger en face. — Le prolétariat parisien. — L’aristocratie ouvrière. — La gouappe. — 45 000 hommes. — Violence et maladie. — Paradis perdu. — Les grévistes. — Leur idéal. — Ce qu’ils voient dans la civilisation. — Quitter l’outil. — Les déclassés de la petite bourgeoisie. — L’incendie de Paris n’a pas été une œuvre spontanée. — Les vœux des nouvelles couches sociales. — L’État administrateur. — L’État fabricant. — Le monopole. — Les charges privilégiées. — Les réclamations de la classe ouvrière. — Confiscation des grandes industries. — Le droit au travail. — Limitation du nombre des ouvriers. — Retour aux maîtrises du moyen âge. — La grève des cochers en 1865. — L’abolition de l’héritage. — L’instrument du travail. — D’où viennent ces rêveries. — Matérialisme et négation de la vérité. — Tous les socialistes sont des prêtres. — L’édifice catholique. — L’Internationale. — Résultat analogue. — Suppression de l’idée de patrie. — Le souffle juif. — La haine mutuelle. — Les anciens chrétiens. — Du rêve à l’action il y a loin. — But identique, moyens différents. — Religion composée de schismes. — Discipline de fait et non pas discipline organisée. — Histoire de l’élection Barodet. — La politique est indifférente au peuple de Paris. — Opposition sociale. — Le feu partout. — Le suffrage universel. — Les décrets futurs. — Le salut possible. — État général morbide. — Application scientifique. — Premier acte : l’acide sulfurique. — Second acte : les huiles minérales. — Noche triste. — Le futur troisième acte : les matières explosibles. — L’armée du meurtre. — Di omen avertant ! — La guerre étrangère et la guerre civile. — Paris se suicidera. — Le mot de Mazarin. — La mort violente des capitales. — L’âme des villes. — L’âme de Paris appartient à l’humanité 
 355

pièces justificatives

N° 1. — 
Tableau des droits d’entrée (1791) 
 393
N° 2. — 
État général des produits annuels de l’octroi de Paris, depuis 1801 
 400
N° 3. — 
Relevé approximatif des droits d’octroi se rattachant à la construction d’une maison de 100 000 fr., établie dans les conditions ordinaires d’une propriélé de rapport (1873) 
 402
N° 4. — 
État indiquant le nombre de corps inhumés sans mandat du 20 au 30 mai 1871 
 405
N° 5. — 
Arrêt du Parlement interdisant les inhumations à Paris 
 406
N° 6. — 
État indiquant le nombre de concessions à perpétuité existant dans les cimetières de la Ville de Paris au 1er janvier 1874 
 411
N° 7. — 
Liste des journaux et des gazettes en 1788 et en 1800 
 412
N° 8. — 
État, par arrondissement, des casernes et des postes de sapeurs-pompiers 
 413