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TitreParis, ses organes, ses fonctions et sa vie dans la seconde moitié du XIXe siècle Voir l'entité sur Wikidata
Volumetome 4
AuteurMaxime Du Camp Voir l'entité sur Wikidata
Maison d’éditionHachette
Lieu d’éditionParis
Année d’édition1879
BibliothèqueInternet Archive
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Avert.

Mendicité

Assitance publique

Hôpitaux

Enfants trouvés

Vieillesse

Aliénés

Pièces justificatives

Table des matières

TABLE DES MATIÈRES



CHAPITRE XVIII

la mendicité

i. — historique.

Dans les pays pourvus d’établissements de bienfaisance, la mendicité est un délit. — À Paris, c’est un métier. — Anciennes corporations. — Le Coësre. — Cagoux. — Orphelins et polissons. — Rifodés. — Marcandiers. — Piètres, malingreux, francs-mitoux. — Sabouleux, batteurs de dig-dig. — Callots, hubains, coquillards. — Courtaux de boutange, narquois. — Le ballet de la Nuit. — La cour des Miracles. — L’enclos Saint-Jean-de-Latran. — Ordonnances coercitives. — Chasse-gueux. — Jean Douet de Romp-Croissant. — Projet pour l’utilisation des mendiants. — Le renfermement des pauvres. — L'hôpital général. — 40 000 mendiants. — Les invalides. — Nouvelles ordonnances. — Le Mississipi. — Instructions aux intendants. — Transportation. — Enlèvements. — Bains de sang humain. — Lettre de Louis XVI. — Décret du 20 mai 1790. — Dépôts de mendicité. — Retour au passé ; décret de l’an II. — Efforts de la Convention. — Ineptie du représentant Lelong. — Propositions violentes. — Thuriot. — Arrêté de la Commune. — Le bon temps du Directoire. — Mendiants sinon voleurs. — Arrêté constitutif du 12 messidor an VIII 
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ii. — les espèces.

Formes de la mendicité. — Drogueurs de la haute. — Certificats. — La petite femme sans jambes. — Une horloge dans le ventre. — Interdiction. — Les mendiants habiles. — Un impotent ; son histoire. — Manger aux casernes est une profession. — Domicile des mendiants. — Les aveugles. — Tradition populaire. — Les aveugles sont très-recherchés en mariage. — Tableaux et inscriptions. — Sur les ponts. — Difficile à nourrir. — En villégiature — Simagrées en cas d’arrestation. — Circonspection des sergents de ville à l’égard des mendiants 
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iii. — les quatre mendiants.

Jadis la voie publique appartenait au bateleur. — Ordonnance de police du 28 février 1863. — Six cents autorisations réduites en réalité à quatre cents. — Bateleurs. — Pradier le bâtonniste. — Son arrogance. — Physionomies diverses. — Les joueurs d’orgue. — Le Marquis. — Achat et location des orgues. — À l’octroi. — L’homme-orchestre. — C’est un métier. — Les petits Italiens. — Les Pigmontois. — La Basilicate. — La traite des blancs. — Contrats de location. — Il Cieco. — Menaces d’expulsion. — Adresse au peuple français. — Les patrons. — Condamnations. — Mortalité. — Les garnis. — Promiscuité. — La recette. — Chiffre des arrestations. — Expulsion ; retour immédiat. — Impuissance des autorités. — Projet de loi présenté au sénat italien. — Cercle vicieux 
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iv. — les dépôts.

Article 274 du Code pénal. — Prévoyance et humanité de la loi. — La mendicité est une passion. — Avoir eu une affaire. — Pas luxueux. — Dans un naufrage. — Faire la noce. — 2 588 arrestations. — La maison de répression de Saint-Denis. — Délabrement. — Léproserie. — Chauffoirs. — Ateliers. — Les vieilles femmes. — À quoi sert la cellule de punition. — Dortoirs. — Encombrement. — Statistique. — Infirmerie. — Mortalité. — Historique d’un projet. — Trente-cinq ans de bavardages inutiles. — Décret de Madrid. — Dépôt de mendicité de Villers-Cotterets. — Le château. — Le puits. — Un desideratum. — Jours de sortie. — Un poëte. — La cantine. — Sœurs de la Présentation de Tours. — « J’en ai trop fait. » — Mouvement statistique. — Inutilité de la répression ; insuffisance de l’hospitalité. — Exemple de la Hollande. — 5 147 862 hectares de jachères mortes en France. — Colonies pénitentiaires à créer 
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CHAPITRE XIX

l’assistance publique

i. — le bien des pauvres.

Résultat des agglomérations humaines. — Un mot de Chamfort. — Influence du climat. — Imprévoyance. — Le lundi. — Un rêve réalisé. — La charité est une nécessité politique. — Largesses. — La dernière distribution publique. — La bienfaisance abstraite. — L’Hôtel-Dieu. — Le bureau des pauvres. — Taxes de charité rendues obligatoires par arrêt du parlement. — Le Grand Bureau. — Commission hospitalière. — Empirisme. — Rapport de Frochot. — Le conseil général et la commission administrative. — Droit à l’assistance inscrit dans la constitution de 1848. — Loi du 10 janvier 1849. — Conseil de surveillance et directeur général. — Parvis Notre-Dame et avenue Victoria. — Patrimoine hospitalier. — 8 217 bienfaiteurs. — Au début de la Révolution. — Revenus actuels. — Recettes d’ordre. — Le droit des pauvres. — Ordonnance royale du 25 janvier 1699. — Loi du 7 frimaire an V. — Décrets du 9 décembre 1809 et du 6 janvier 1864. — Ancien mode de perception dans les théâtres. — Querelle et mauvaise foi. — Insuffisance des ressources normales de l’Assistance publique. — Écart de dix millions comblé par la ville de Paris. — L’indigence parisienne absorbe annuellement plus de quarante millions 
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ii. — les établissements généraux.

La boulangerie. — Maison Scipion Sardini. — Vieux bâtiments. — Minoterie à l'anglaise. — Silos en fer. — Procédé Mége-Mouriès. — Le fournil. — Pétrins à la mécanique. — 25 000 kilogrammes de pain par jour. — La paneterie. — Kakerlaks. — La Pharmacie centrale. — Hôtel de Nesmond. — Droguerie. — L’armoire de Locuste. — Flore officinale. — Alexipharmaques. — Le laboratoire. — La filature des indigents. — Souvenir de madame de Maintenon. — 600 fileuses. — Distribuées dans les hospices. — Le magasin central. — Fournitures par adjudication. — Magasins spéciaux. — Vestiaires. — Ateliers. — Charpie. — 144 000 mètres de bandes. — Salle des modèles 
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iii. — les bureaux de bienfaisance.

Population indigente de Paris. — Rapport proportionnel. — 120 991 indigents. — La loi du 7 thermidor an V. — Un bureau de bienfaisance par arrondissement. — Personnel administratif. — Douze zones par arrondissement. — Inscription sur le contrôle. — Carte jaune et carte verte. — Secours temporaires. — Secours annuels. — Secours d’hospice. — Ressources aléatoires. — Proportion des collectes. — Subventions ordinaire, extraordinaire et en nature. — Moyenne du secours prévu ; — du secours distribué. — Mission des bureaux de bienfaisance. — Cinquante-sept maisons de secours. — Filles de Charité. — Linge prêté. — Vieilles chaussures. — Consultations gratuites. — La salle d’attente. — Les malades. — Les habitués. — Le vin de quinquina et l'alcool camphré. — Les enfants. — Une jeune mère. — Coquetterie. — Le genre neutre. — Le sucre. — Appareils orthopédiques. — Ordonnances. — Substances réservées. — la petite pharmacie. — Vieilles faïences. — Nul n’est repoussé de la maison de secours  
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iv. — les secours extraordinaires.

La vaccination et l’instruction obligatoires. — Trois francs de prime. — Fondation Montyon. — Enquête. — Les visiteurs. — Quarante-six zones. — Salle de dépouillement. — Travail préparatoire. — 185 400 visites. — La tournée des visiteurs. — Impression. — Misère de surface. — Cinquante indigents intéressants sur cent mille. — Le pays de la misère. — La cité Doré. — Père et mère. — L’indigent lettré. — Exigences et menaces. — Le peuple souverain s’avance ! — La visiteuse officieuse. — Dans certains cas l’indigence est une fortune. — La veuve d’un général. — Société d’exploitation. — Aux enterrements. — Surcharge de chiffres. — Une des causes de la fécondité des indigents. — Efforts infructueux. — Le mobilier et le cabaret. — La mise en scène. — Deux domiciles. — Les mains. — Misères réelles. — La femme d’un éditeur célèbre. — Morte de faim. — Bonnes qualités des indigents. — Les filles-mères. — La raison d’État. — L’économie des petits ménages. — L’amant de la fille-mère. — Bons de nourrice. — Mandats lacérés. — Statistique. — Rapidité de l’action bienfaisante. — Aller au Parvis. — Salle de distribution. — Les signatures. — Déconvenue. — Les layettes. — Loi du 24 vendémiaire an II. — Domicile de secours. — Secours de route. — Traitement des malades à domicile. — Impartialité de l’Assistance publique. — Son importance politique et sociale 
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CHAPITRE XX

les hopitaux

i. — l’ancien système.

Origine probable. — Cubiculum hospitale. — L’hôtellerie devient hôpital. — La dernière abbesse de Fontevrault. — Contraste. — Miniature du quinzième siècle. — Plusieurs malades dans le même lit. — Incendie de 1772. — Enquête de 1785. — Rapports de Tenon. — 1 219 lits pour 3 418 malades. — Entassement. — Malades, moribonds, cadavres côte à côte. — Bonnes intentions de Louis XVI. — La Révolution remédie aux inconvénients signalés. — La peste de Marseille en 1720. — M. de Belsunce. — 1814. — Abnégation des Parisiens. — Abattoirs inachevés convertis en hôpitaux. — Baraquements à la Salpêtrière et à Saint-Louis. — Ambulances volantes. — Exigences des alliés. — Recherche des blessés. — 129 531 malades et blessés. — Ce désastre enrichit les hôpitaux. — Le choléra de 1832. — Brutalité de l’épidémie. — Panique. — Hôpitaux temporaires et ambulances. — Dévouement du personnel des hôpitaux. — Influence alcoolique. — Mortalité comparée des choléras de 1832, 1849, 1854. — Le service des hôpitaux n’est plus en rapport avec la population de Paris. — Quinze hôpitaux. — Les huit hôpitaux généraux. — Les sept hôpitaux spéciaux. — 7 693 lits. — Paris et Londres 
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ii. — services généraux.

Formalités nulles. — Modes d’admission. — L’urgence. — Consultations gratuites. — Maladies engendrées par la malpropreté. — Bains. — Le bureau central. — Modification bienfaisante. — Salle d’attente. — Spécimen des maladies parisiennes. — Extension raisonnée donnée au traitement à domicile. — Il faut savoir être impitoyable. — Bulletins de vacance envoyés par chaque hôpital. — Les privilégiés de la souffrance. — Murmures. — Mouvement annuel des services du bureau central. — Entrée à l’hôpital. — Le lit. — La pouillerie. — Le costume. — Bulletins signalétiques. — Petites médisances. — Égalité des soins, inégalité des milieux. — Système déplorable des adjonctions. — Agrandissements successifs de l’Hôtel-Dieu. — Encombrement. — Modèle. — Propreté. — Autel de la salle. — Intolérance protestante. — Purification des salles. — Salles d’alternance. — Ventilation. — Pluie méotide. — Ce que coûterait un bon système de ventilation. — Les préaux. — La cantine. — La cuisine. — Aliments refroidis. — Cuisines norvégiennes. — Raccommodage du dîner. — Isolation des services. — La visite. — Traitement moral. — La salle des opérations. — L’instant solennel. — Procédés anesthésiques. — 103 179 kilogrammes de farine de graine de lin. — Les internes. — Les six communautés hospitalières. — Les infirmiers. — Personnel déplorable. — Ivrognerie. — Devoir professionnel. — Le jour de la visite. — La fouille. — Les fraudes. — La branche de lilas 
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iii. — services spéciaux.

Statistique. — Mortalité. — L’Hôtel-Dieu et La Riboisière. — La mortalité d'un hôpital est en raison du genre de population qui le fréquente. — Les morts. — Le garçon d’amphithéâtre. — Commerce révoltant. — Dentiste. — La salle de repos. — Chambre des morts. — Le caveau de l’Hôtel-Dieu. — Une falourde. — La Chapelle. — Saint-Julien le Pauvre. — Personnel médical. — Visites réglementaires. — Proportion. — Les Enfants malades. — Gymnastique. — L’école. — Succursales en province. — Saint-Louis. — Salle de bains. — La lèpre. — Les curiosités de Saint-Louis. — Musée pathologique. — Insuffisance du local. — Avenir des musées spéciaux. — Modifications à apporter dans le recrutement du personnel scientifique. — Ivry, Vincennes, le Vésinet. — La Maison municipale de Santé. — Les baraques de Saint-Louis. — Les tentes de Cochin. — Le nouvel Hôtel-Dieu. — Huit cents lits. — Premier projet de l’Assistance publique. — Motifs qui ont déterminé la construction du nouvel Hôtel-Dieu dans la Cité. — Pronostics. — Espace à garder près du nouvel Hôtel-Dieu. — Hôpital Rothschild. — Futur hôpital à Ménilmontant. — Lacune entre Necker et Beaujon. — Emplacement indiqué. — Small-pox Hospital. — Les incendies d’hôpitaux en Amérique. — La fortune de la France. — Sacrifice à faire 
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CHAPITRE XXI

les enfants trouvés

i. — saint vincent de paul.

Les hospices. — Petits-Ménages. — La Rochefoucauld. — La Reconnaissance. — Chardon-Lagache. — Devillas. — Saint-Michel. — L’Institution de Sainte-Périne. — Spéculation véreuse. — Arrêté du 13 novembre 1807. — De Chaillot à Auteuil. — Les deux débilités par excellence. — Le berceau permanent. — Les pauvres enfants trouvés de Notre-Dame. — Marguerite de Valois. — Les enfants rouges. — Les enfants bleus. — Arrêt du Parlement fixant une taxe annuelle. — La couche. — Trafic d’enfants. — Le fondateur. — Rente royale de 12 000 livres. — Maison Saint-Lazare. — Le sermon de 1648. — 40 000 livres de rente souscrites en une seule séance. — Reconnaissance d’utilité publique. — Agrandissements successifs. — Loteries. — Hôpital spécial au parvis Notre-Dame. — Le nombre des enfants abandonnés croît en raison des soins qu'ils reçoivent. — Les orphelins. — Les enfants de la patrie. — La Bourbe à Port-Royal. — Les enfants trouvés à l’institut de l'Oratoire. — Courtiers en abandon d’enfants. — Les purgatoires. — Les porte-balles. — Mortalité. — La Bourbe et les Enfants-Trouvés séparés en 1814. — Tutelle de l’Assistance publique. — Inspecteurs et médecins. — Statistique. — Dépôt transitoire. — Ineptie des nourrices. — La mauvaise et la belle saison. — Suppression du tour. — Les vingt arrondissements. — Conditions sociales. — Mystère 
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ii. — l’hospice.

Le premier bureau. — Un abandon. — Interrogatoire. — Geste maternel. — Constatation du sexe. — Émotion. — La fuite. — « C’est toujours comme ça. » — Sages-femmes. — Saga signifie sorcière. — Au coin des bornes. — Dépôt des hôpitaux et des prisons. — Précocité. — Le collier. — La fiche. — La maison des oratoriens. — Jardins. — « Le funèbre hospice. » — De quoi sont-ils coupables ? — La crèche. — Inscription puérile. — Centenaires de Lilliput. — Nourrices sédentaires. — Quartier des sevrés. — Ennui. — Inaction. — Personnel insuffisant. — Dévouement des filles de service. — Infirmerie. — Ophthalmie. — Solitude. — Une malade. — Rêverie. — Chambre des morts. — Cercueil banal. — Ils font bien de partir. — Le goûter. — Un surveillant. — Influence du langage. — Dessinateur de jardin et directeur de théâtre 
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iii. — colonies agricoles.

Les nourrices. — Provenance. — Les bonnets. — Frais de route. — Tarif uniforme. — Plus l’enfant grandit, moins il coûte. — La vêture. — Instruction primaire. — Primes d’encouragement. — Suffrage universel. — Instruction religieuse. — L’économie. — Livrets de caisse d’épargne. — Solution du problème social. — Récompenses. — Moralité. — Correction paternelle. — Ben-Aknoun. — Deux cents enfants dirigés sur l’Algérie. — Fin de l’expérience. — Aveu du fondateur. — Colonies pénitentiaires. — Les Bradières. — Motif des évasions. — Jeunes filles en correction. — Mettray. — Pensionnat de l’abbé Halcuin. — L’évasion est le seul résultat produit par l’éducation donnée dans les colonies pénitentiaires. — La vie de famille est préférable. — Engagés volontaires. — Les enfants trouvés enrichis. — Enfants réclamés. — Statistique. — Éléments romanesques. — Adoption. — Avantage. — Aujourd’hui on ne livre que des orphelins à l’adoption. — Motifs qui déterminent l’adoption. — Une femme qui a besoin d’un enfant. — Ce que coûtent les enfants assistés. — Secours aux mères indigentes. — Abandon malgré les secours. — Le sentiment de la maternité se développe par l’usage. — Efforts de l’Assistance publique en faveur des enfants trouvés. — Fin présumable de l’enfant assisté 
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CHAPITRE XXII

la vieillesse

i. — bicêtre.

La Grange aux queux. — Caverne de voleurs. — Construction de Richelieu. — Commanderie de Saint-Louis destinée aux invalides. — Réunion à l’hôpital général. — Le diable Vauvert. — Double étymologie. — Les grands remèdes. — Le fouet. — Transport des malades à l’ancien couvent des Capucins. — Promiscuité. — Huit pensionnaires par couchette. — Cachots des condamnés à mort. — Scellement des prisonniers. — Du Châtelet. — Révoltes. — La petite Force. — Massacres de septembre. — Destination exclusivement hospitalière en 1836. — L’édifice. — Disette d’eau. — Le puits de Germain Boffrand. — Attelages humains. — Manège ; machine à vapeur. — Réservoirs. — Vingt et un hectares. — Les cours. — Anciens soldats. — Proportion des âges. — Mauvais sentiments. — Caractères insupportables. — Causes morales. — Où se recrute la population de Bicêtre. — Ivrognerie. — Rentrée un soir d’été. — Ardeur au travail. — Ateliers. — Les échoppes. — Travail dans les dortoirs. — Réfectoires. — 1 500 litres de coco par jour. — La cantine. — Débitant. — Adjudicataire. — Intervention administrative depuis 1837. — « Il est défendu de fumer. » — Défaut disparu. 140 lits dans le même dortoir. — Peu de distractions. — Insensibilité. — Société de secours mutuels. — Cimetière d’Ivry. — Les grands infirmes. — Les gâteux. — Les auges. — Une infirmière. — Chariots. — Infirmerie. — Usine à gaz. — La lingerie. — La vacherie. — Bicêtre devrait rejeter les épileptiques, les idiots, les fous et être un asile exclusivement réservé à la vieillesse indigente 
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ii. — la salpêtrière.

Manon Lescaut. — Le petit arsenal. — Rapport de 1788. — Pêle-mêle. — La geôle. — Massacre. — En 1802, le conseil des hospices prend possession de la Salpêtrière. — Désastre. — Choléra de 1832. — Choléra de 1849. — 1 859 malades, 1 402 morts. — Dévouement. — Succursale en cas d’épidémie. — Ville de 4 500 âmes. — Le marché. — Les vivandières. — La blanchisseuse. — Coquetterie. — Le cœur ne vieillit pas. — Les jours d’entrée. — Exploitation honteuse. — Acrimonie constante. — Disputes. — Passé mystérieux. — Origines. — La veuve Coignard. — La beauté passe et la laideur reste. — Vie végétative. — Les exaspérées. — Salle Sainte-Eugénie. — Travail des valides. — La fée. — Douceur. — Personnel des surveillantes. — Les nouveaux dortoirs. — Baraques. — Petites chapelles. — Un portrait. — Les anciens dortoirs. — À détruire. — La Forêt-Noire. — La chambre des Treize. — Panorama. — Les recoins enviés. — Le salon. — Les privilégiées. — Le bâtiment Saint-Félix. — Valois-Lamotte. — « Ma chambre » — Grandes infirmes. — Le quartier des cancérées. — Noli me tangere — Une moribonde. — L’infirmerie. — La hauteur. — Les cuisines. — Les repas. — Le café au lait. — Buanderie générale. — La pellicule variolique. — La lingerie. — Maladie du larynx. — Le linge qui peluche. — Le respirateur de Tyndall. — Les aides épileptiques. — L’accès. — Le marais. — La génisserie. — Le cow-pox. — Système de retraite pour les employés de l’Assistance publique. — Le repos. — Modifications futures. — La chapelle. — Les huit nefs utilisées pour isoler les catégories des pensionnaires. — Le suisse. — Les sermons. — L’enfer et le Dieu vengeur. — Le Bon Pasteur. — La peur du diable est l’inverse de l’amour de Dieu. — Congrégations. — Plébiscite. — Congrégation de la Sainte-Vierge. — La Fête-Dieu. — Les quêtes. — Abus à faire cesser. — Société secrète. — Les zélatrices. — Livres religieux. — Agitation troublante. — Renversement d’idées. — L’hospice de la vieillesse devrait être éloigné de Paris. — L’entrepôt des liquides. — L’école de médecine. — L’école pratique. — Ce qu’on devrait faire de la Salpêtrière  
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CHAPITRE XXIII

les aliénés

i. — la possession.

Les anciennes prescriptions. — Arétée de Cappadoce. — Galien. — Alexandre de Tralles. — Magie. — Paul d’Égine. — Ce que devient l’aliéné. — Effondrement au moyen âge. — La faim. — Le diable. — Influence des idées ambiantes sur les aliénés. — Ubique dæmon. — Bonne foi. — La chair et l’esprit. — Idéal de pureté. — Résultat pathologique. — Tradition pesant encore sur la science. — Fonctions de l’entendement liées aux fonctions de la matière. — Les médecins de Charles VI. — La danse macabre. — Choréomanie. — Influence de la folie sur la France au quinzième siècle. — Jacob Sylvius — Démonolâtrie épidémique dans le pays de Vaud. — La graisse des sorcières. — Les solanées. — Édelin et Grillandus. — Folie d’Édelin. — In pace. — Citation de Monstrelet. — On brûle partout. — Le diable au seizième siècle. — Opinion d’Ambroise Paré. — Hallucination des serpents. — Danger des exorcismes. — La possession de Morzines. — Fernel et Bodin. — Au treizième siècle, Bacon a formulé l’axiome de la méthode expérimentale. — 500 sorcières brûlées en trois mois. — Première lueur de raison. — Le médecin Wier, de Clèves. — Démonstration péremptoire. — Apparences suscitées par Satan. — Les grandes entreprises. — Influence des Médicis. — Retour en arrière, — Épidémies névropathiques dans la terre de Labourd (1609), des ursulines d’Aix (1611), des ursulines de Loudun (1632). — Force développée par les malades. — Insensibilité des organes de la vue. — Manie aboyante. — L’hystérie est une maladie protée. — Allumette d’impureté ; Verrine ; 6 500 démons chez la même possédée. — Les stigmates. — Nul prodige. — Le sceau du diable. — Analgésie. — Les mélancoliques et les lypémaniaques. — Possession des nonnains. — Acedia. — Madeleine Bavent (1642). — Le parlement de Rouen. — Amour de la mort. — Ineffable volupté. — Opinion d’Yvelin. — 17 condamnations à mort. — Louis XVI casse l’arrêt. — Remontrances du parlement de Normandie. — Colbert interdit aux parlements d’évoquer les affaires de sorcellerie (1672). — Fin de l’ère thaumaturgique. — Nul hôpital. — Le couvent ou la prison. — Procès de la Cadière (1731). — Les convulsionnaires de Saint-Médard. — Mouvement général de la science. — L’humeur peccante. — Orthodoxie scientifique de Diafoirus. — Baglivi et le solidisme. — Philippe Pinel, médecin en chef de Bicêtre. — Les aliénés dans leur loge. — Fureur permanente. — Le premier réformateur : Pussin. — L’expérience confirme la théorie. — Couthon à Bicêtre. — Déferrement des aliénés. — Chevingé. — « Ce sont des malades. » — « Il faut vivre avec eux. » — Les bienfaiteurs : Pinel, Esquirol, Ferrus, Roller 
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ii. — la loi de 1838.

Lenteur des progrès. — Circulaire ministérielle de 1849. — Les aliénés de Fontenay-le-Comte en 1843. — Matière réglée par des arrêtés de police. — Enquête de 1835. — Loi votée le 30 juin 1838. — Fonctionnement de la loi à la satisfaction générale. — Opposition imprévue. — Résultat funeste. — La liberté individuelle. — Tout aliéné peut devenir subitement dangereux. — Un fou raisonnable. — Coups de sabre. — Un fou aimable. — Glace descellée. — Prétendues séquestrations arbitraires. — L’intelligence ne prouve pas l’intégrité des facultés de l’intellect. — Lieux communs. — Une séquestration arbitraire : le marquis de Sade. — Le théâtre et le roman. — Ce que sont les fous. — Œuvre d’un aliéné. — Éléments romanesques. — Garanties. — Mécanisme de la loi. — Les placements volontaires. — On y renonce dès 1844. — En 1850 la mesure est généralisée. — Pourquoi. — Séquestrations nécessaires. — Placements d’office. — Procédé ; contrôle ; responsabilités engagées. — Démonstration par l’absurde. — Placements d’urgence : par les commissaires de police, par les médecins d’hôpitaux. — Erreurs de diagnostic. — Médecin délégué. — Registre obligatoire. — Le procureur de la république est avisé. — Domicile de secours. — Rapports successifs. — Sortie toujours exigible. — Action du tribunal. — Peines énoncées par la loi de 1838. — Projet de loi Gambetta et Magnin. — Rhétorique déclamatoire. — Jury spécial. — Débat contradictoire. — Rêveries. — Influence du monde extérieur sur les aliénés. — M. de Villèle dupé par une folle. — Modifications insignifiantes. — Commission permanente. — Il faut dégager la responsabilité du médecin. — Bienfait de l’isolement. — C’est dans la famille que l’aliéné est séquestré. — Les asiles incessamment surveillés. — Infirmier condamné. — L’asile protège les aliénés contre les captations. — Desideratum de la loi de 1838. — Elle ne protège pas les biens de l’aliéné. — Article 24 éludé. — Faute d’un local réservé, les aliénés de Paris enfermés au Dépôt. — Infirmerie spéciale ; 1er  janvier 1872. — Les cellules et les dortoirs. — Pharmacie et salle de bains. — Ancien mode de procéder. — Les fous à Paris. — Carnaval. — Un lunatique. — Alcoolisme. — Le siège et la Commune. — Les présumés. — Examen des malades. — Action de la préfecture de police. — Curiosités. — Commisération. — Moyenne des aliénés. — L’aliéné est transféré à l’asile Sainte-Anne 
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iii. — les asiles.

Petites-maisons. — Origine de Charenton. — Les deux salles de l’Hôlel-Dieu. — Défense de recevoir les aliénés dans les hôpitaux. — Ferrus à Bicêtre. — Ferme Sainte-Anne. — M. Haussmann. — Projet pour la construction de dix asiles municipaux. — Destination modifiée. — L’asile Sainte-Anne. — Bureau central. — Ce qu’on devrait en faire. — Nudité des terrains. — Deux divisions. — Douze pavillons. — Système français. — Distribution. — Le bacchanal. — Surveillance. — Lavabo. — Bon exemple. — Salles de bains. — Gymnastique. — Les réfectoires. — Humanité. — Alimentation scientifique. — Catégorisation des malades. — Les préaux. — Jardins indicateurs. — Moyens de répression. — La camisole, le manchon, les entraves. — Le no restraint. — Moyenne des cellules de sûreté. — Les loges. — La cellule capitonnée. — Violence des crises. — L’enfer. — Gestes instinctifs. — Images symboliques. — La baignoire. — Le bouclier. — Il faut se rappeler la prescription d’Arétée de Cappadoce. — Les paisibles. — Vie végétative. — Ce que peut devenir une femme. — Le siège de Paris. — La prison de la Santé et l’asile Sainte-Anne. — La guerre entre gens civilisés. — Distribution des aliénés dans les différents asiles. — Vaucluse. — Le domaine de la Gilquillière. — Paysage. — Souvenirs. — Aliénés travailleurs. — L’aliéné respecte l’outil qui lui est confié. — Loi du 16 messidor an VII. — Vaucluse pendant la guerre franco-allemande. — Le docteur Billod. — Cartel de sauvegarde. — Intelligence et énergie. — Médaille commémorative. — Distributions identiques. — Deux défauts à signaler. — Le quartier des agités. — Déprimés en province. — Surexcités à Paris. — Esprit d’imitation. — Développement de certaines facultés. — Période d’incubation. — Un Russe. — Les absorbés. — Sonde œsophagique. — Tempête intérieure. — « Épanchement du songe dans la vie réelle. » — L’absolu. — Perversion des sensations. — Hyperesthésie. — La conscience du moi. — Ville-Évrard. — Changement de destination. — Modifications indispensables. — Pour se distraire. — Prix de Sainte-Anne, de Vaucluse, de Ville-Évrard. — Constructions inutilisées. — On devrait y placer les épileptiques et les idiots. — Le quartier des idiots à Bicêtre. — Erreur de la création. — Pignon, Agnon. — Singes malfaisants. — École primaire. — M. Deleporte, instituteur des jeunes idiots à Bicêtre. — L’auge matelassée. — Aura epileptica. — Le bourrelet. — École de la Salpêtrière. — L’institutrice. — Dévouement filial. — Prestidigitation — Le tour du serin. — La pitié persiste. — Bal costumé. — Nymphomane. — La plume blanche. — 7 115 aliénés à Paris. — Insuffisance des asiles municipaux. — Paris forcé d’avoir recours aux asiles de province. — Il faut revenir au projet de M. Haussmann. — Asile à créer pour les convalescents 
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iv. — la science.

La sûreté de Bicêtre. — Les cages. — Fous prétendus criminels. — La manie homicide est incurable. — Lacune de la loi de 1838. — Article 64 du Code pénal. — Récidive. — Folie circulaire. — les fous dangereux en Angleterre. — Double péril. — La sécurité publique et le malade ne sont point sauvegardés. — la justice est blessée. — La vieille Tbémis. — Les confesseurs du droit. — Il faut imiter l’Angleterre. — Bien jugé. — Erreurs historiques. — Ravaillac, Charlotte Corday. — L’arme de l’aliéné. — Les mélancoliques irrésolus. — Suicide par homicide. — Lemaire. — Verger. — Principe morbide. — Le haschich. — Cleptomanie. — Pyromanie. — Hystérisme. — Perversion du goût. — Souvenir d’un procès célèbre. — Erreur judiciaire semblable à deux cent trente ans de distance. — Gilles Garnier, Antoine Léger. — Désordres de l’encéphale constatés par l’autopsie. — Un pensionnaire de la sûreté de Bicêtre. — Résultat de l’enquête sur l’insanité mentale des criminels. — 1 sur 1 000 ; 20 sur 1 000. — Coupables ou malades ? — Responsabilité humaine. — Action de l’Assistance publique limitée par ses ressources. — Agitées abandonnées à elles-mêmes. — Traitement par l’indifférence. — Locution invariable. — Insuffisance numérique du personnel médical. — Aveu fait par Ferrus. — L’asile d’Illenau. — Le directeur Roller. — Traitement moral. — Traitement thérapeutique. — L’opinion et le chlorhydrate de morphine. — Suiveillance thérapeutique suivant les aliénés guéris. — Le type du médecin alïéniste : le docteur Hergt. — Aimer les malades. — La science aliéniste stationnaire en France. — Pourquoi. — Ce que devrait êlre le directeur d’une maison d’aliénés. — Où est l’action du médecin ? — L’autorité morale. — Fausse route. — Il faut savoir d’où procède la folie. — Le microscope. — Charles Robin. — Il n’existe pas, en France une seule chaire de pathologie mentale. — Enseignement à créer. — Hôpital clinique à ouvrir. — Le rôle de la science 
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pièces justificatives

N° 1. — 
Lettre de Louis XVI à Amelot 
 395
N° 2. — 
Note sur le service du Bureau central 
 397
N° 3. — 
Projet d’agrandissement de l’Hôtel-Dieu, au seizième siècle 
 402
N° 4. — 
Le nouvel Hôtel-Dieu 
 403
N° 5. — 
Lettre de Napoléon III au maréchal Vaillant 
 407
N° 6. — 
État de Bicêtre en 1789 
 408
N° 7. — 
Procès-vebal du massacre des détenues de la Salpêtrière, en septembre 1792 
 411
N° 8. — 
La croyance aux sorciers au dix-neuvième siècle 
 420
N° 9. — 
Feuille hebdomadaire d’Illenau 
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