de cœur a rêvé, mais qu’il ne nous a pas encore été donné de contempler. Espérons que la destinée en fera la surprise à nos petits-enfants !
iv. — les auxiliaires.
Une ville comme Paris, aussi dense et aussi peuplée, où les maisons, soudées les unes aux autres, forment une ligne ininterrompue dont les points de contact sont innombrables, une ville où toute industrie s’exerce, où des milliers de becs de gaz et des milliers de foyers ardents sont une cause de dangers perpétuels, exige, au point de vue des incendies possibles, une surveillance incessante ; pour les prévenir, on est obligé de s’en rapporter aux soins, presque toujours illusoires, de la population la plus insouciante qui existe ; pour les combattre, la ville de Paris possède, entretient, exerce un corps spécial dont le dévouement et l’intelligence sont célèbres : c’est celui des sapeurs-pompiers. Depuis le dix-huitième siècle, ils ont remplacé les capucins, qui jadis étaient chargés d’éteindre les feux, de porter secours aux blessés et de garder les objets enlevés des maisons en flammes.
Ce fut un sieur Dumourier-Duperrier qui, frappé de