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CHAPITRE XXXV

LE PARISIEN


i. — la population.

Les agriculteurs de Paris. — Le quartier de l’Europe. — Le mouvement scientifique. — L’industrie. — Combien de gens en vivent à Paris. — La division du travail. — Les yeux artificiels. — Opinion d’Évelyn. — Les intermédiaires. — Les chiffonniers. — Timbres-poste ; faux cheveux ; bouquets de violettes. — Les faillites. — Le bonnet vert. — Les transactions financières. — La Bourse. — Les irréguliers de la finance. — Vivre du jeu. — Les acrobates. — Les professions libérales. — Les lettrés ; détail touchant. — Tribunal de première instance. — Les notaires. — Les médecins. — Un pour 1 000. — Les officiers de santé. — Ignorance. — Les comptes d’apothicaire. — Molière est mort. — Les propriétaires et les rentiers. — Les portiers. — Les cercles. — Confortable. — Au café. — Les fonctionnaires. — De père en fils. — Sottise et vanité. — Le travail à Paris. — Les alchimistes. — L’engouement. — L’équité. — Les chômages. — Le chômage volontaire. — Le lundi. — Cafés et concerts. — Tuer le ver. — Les insoumis. — Les étrangers. — Les garnis. — Trois catégories. — Ce que les étrangers dépensent à Paris. — Louis XIV et Mansart.


« La ville de Paris est située dans une belle plaine, précisément au cœur de la France, » dit l’Arioste, dans le quatorzième chant de Roland furieux ; cette géographie de fantaisie est moralement exacte ; Paris est une miniature de la France ; toutes les professions y sont