Livre:Augustin - Œuvres complètes, éd. Raulx, tome XIII.djvu

TitreLa Cité de Dieu Voir l'entité sur Wikidata et Controverse avec les donatistes
VolumeŒuvres complètes de Saint Augustin, tome XIII
AuteurAugustin d’Hippone Voir l'entité sur Wikidata
ÉditeurRaulx Voir l'entité sur Wikidata
Maison d’éditionL. Guérin & Cie
Lieu d’éditionBar-le-Duc
Année d’édition1869
BibliothèqueUniversity of Toronto -> Internet Archive
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Série I  -  II  -  III  -  IV  -  V  -  VI  -  VII  -  VIII  -  IX  -  X  -  XI  -  XII  -  XIII  -  XIV  -  XV  -  XVI  -  XVII 

Pages

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TABLE DES MATIÈRES
CONTENUES DANS LE TOME TREIZIÈME.

ŒUVRES POLÉMIQUES.

LA CITÉ DE DIEU.Traduction de M. Émile SAISSET.

Chapitre premier. Beaucoup d’adversaires du Christ épargnés par les barbares, à la prise de Rome, par respect pour le Christ.
II. Il est sans exemple dans les guerres antérieures que les vainqueurs aient épargné le vaincu par respect pour les dieux.
III. Les Romains s’imaginant que les dieux pénates, qui n’avaient pu protéger Troie, leur seraient d’efficaces protecteurs.
IV. Le temple de Junon au sac de Troie, et les basiliques des Apôtres pendant le sac de Rome.
V. Sentiment de César touchant la coutume universelle de piller les temples dans les villes prises d’assaut.
VI. Les Romains eux-mêmes, quand ils prenaient une ville d’assaut, n’avaient point coutume de faire grâce aux vaincus réfugiés dans les temples des dieux.
VII. Les cruautés qui ont accompagné la prise de Rome doivent être attribuées aux usages de la guerre, tandis que la clémence dont les barbares ont fait preuve vient de la puissance du nom du Christ.
VIII. Les biens et les maux de la vie sont généralement communs aux bons et aux méchants.
IX. Des sujets de réprimande pour lesquels les gens de bien sont châtiés avec les méchants.
X. Les saints ne perdent rien en perdant les choses temporelles.
XI. S’il importe que la vie temporelle dure un peu plus ou un peu moins.
XII. Le défaut de sépulture ne cause aux chrétiens aucun dommage.
XIII. Pourquoi il faut ensevelir les corps des fidèles.
XIV. Les consolations divines n’ont jamais manqué aux saints dans la captivité.
XV. La piété de Régulus, souffrant volontairement la captivité pour tenir sa parole envers les dieux, ne le préserva pas de la mort.
XVI. Le viol subi par les vierges chrétiennes dans la captivité, sans que leur volonté y fût pour rien, a-t-il pu souiller la vertu de leur âme ?
XVII. Du suicide par crainte du châtiment et du déshonneur.
XVIII. Des violences que l’impureté d’autrui peut faire subir à notre corps, sans que notre volonté y participe.
XIX. De Lucrèce, qui se donna la mort pour avoir été outragée.
XX. La loi chrétienne ne permet en aucun cas la mort volontaire.
XXI. Des meurtres qui, par exception, n’impliquent point crime d’homicide.
XXII. La mort volontaire n’est jamais une preuve de grandeur d’âme.
XXIII. De l’exemple de Caton, qui s’est donné la mort pour n’avoir pu supporter la victoire de César.
XXIV. La vertu des chrétiens l’emporte sur celle de Régulus, supérieure elle-même à celle de Caton.
XXV. Il ne faut point éviter un péché par un autre.
XXVI. Il n’est point permis de suivre l’exemple des saints en certains cas où la foi nous assure qu’ils ont agi par des motifs particuliers.
XXVII. Si la mort volontaire est désirable comme un refuge contre le péché.
XXVIII. Pourquoi Dieu a permis que les barbares aient attenté à la pudeur des femmes chrétiennes.
Chap. XXIX. Réponse que les enfants du Christ doivent faire aux infidèles, quand ceux-ci leur reprochent que le Christ ne les a pas mis à couvert de la fureur des ennemis.
XXX. Ceux qui s’élèvent contre la religion chrétienne ne sont avides que de honteuses prospérités.
XXXI. Par quels degrés s’est accrue chez les Romains la passion de la domination.
XXXII. De l’établissement des jeux scéniques.
XXXIII. La ruine de Rome n’a pas corrigé les vices des Romains.
XXXIV. La clémence de Dieu a adouci le désastre de Rome.
XXXV. L’Église a des enfants cachés parmi ses ennemis et de faux amis parmi ses enfants.
XXXVI. Des sujets qu’il conviendra de traiter dans les livres suivants.
Chapitre premier. Il est nécessaire de ne point prolonger les discussions au-delà d’une certaine mesure.
II. Récapitulation de ce qui a été traité dans le premier livre.
III. Il suffit de consulter l’histoire pour voir quels maux sont arrivés aux Romains pendant qu’ils adoraient les dieux et avant l’établissement de la religion chrétienne.
IV. Les idolâtres n’ont jamais reçu de leurs dieux aucun précepte de vertu, et leur culte a été souillé de toutes sortes d’infamies.
V. Des cérémonies obscènes qu’on célébrait en l’honneur de la mère des dieux.
VI. Les dieux des païens ne leur ont jamais enseigné les préceptes d’une vie honnête.
VII. Les maximes inventées par les philosophes ne pouvaient servir à rien, étant dépourvues d’autorité divine et s’adressant à un peuple plus porté à suivre les exemples des dieux que les maximes des raisonneurs.
VIII. Les jeux scéniques, où sont étalées toutes les turpitudes des dieux, loin de leur déplaire, servent à les apaiser.
IX. Les anciens Romains jugeaient nécessaire de réprimer la licence des poëtes, à la différence des Grecs qui ne leur imposaient aucune limite, se conformant en ce point à la volonté des dieux.
X. C’est un trait de la profonde malice des démons, de vouloir qu’on leur attribue des crimes, soit véritables, soit supposés.
XI. Les Grecs admettaient les comédiens à l’exercice des fonctions publiques, convaincus qu’il y avait de l’injustice à mépriser des hommes dont l’art apaisait la colère des dieux.
XII. Les Romains, en interdisant aux poëtes d’user contre les hommes d’une liberté qu’ils leur donnaient contre les dieux, ont eu moins bonne opinion des dieux que d’eux-mêmes.
XIII. Les Romains auraient dû comprendre que des dieux capables de se complaire à des jeux infâmes n’étaient pas dignes des honneurs divins.
XIV. Platon, en excluant les poëtes d’une cité bien gouvernée, s’est montré supérieur à ces dieux qui veulent être honorés par des jeux scéniques.
XV. Les Romains se sont donné certains dieux, non par raison, mais par vanité.
Chap. XVI. Si les dieux avaient eu le moindre souci de faire régner la justice, ils auraient donné aux Romains des préceptes et des lois, au lieu de les leur laisser emprunter aux nations étrangères.
XVII. De l’enlèvement des Sabines, et des autres iniquités commises par les Romains aux temps les plus vantés de la République.
XVIII. Témoignage de Salluste sur les mœurs du peuple romain, tour à tour contenues par la crainte et relâchées par la sécurité.
XIX. De la corruption où était tombée la république romaine avant que le Christ vint abolir le culte des dieux.
XX. De l’espèce de félicité et du genre de vie qui plairaient le plus aux ennemis de la religion chrétienne.
XXI. Sentiment de Cicéron sur la république romaine.
XXII. Les dieux des Romains n’ont jamais pris soin d’empêcher que les mœurs ne fissent périr la république.
XXIII. Les vicissitudes des choses temporelles ne dépendent point de la faveur ou de l’inimitié des démons, mais du conseil du vrai Dieu.
XXIV. Des proscriptions de Sylla auxquelles les démons se vantent d’avoir prêté leur assistance.
XXV. Les démons ont toujours excité les hommes au mal en donnant aux crimes l’autorité de leur exemple.
XXVI. Les faux dieux donnaient en secret des préceptes pour les bonnes mœurs, et en public des exemples d’impudicité.
XXVII. Quelle funeste influence ont exercée sur les mœurs publiques les jeux obscènes que les Romains consacraient à leurs dieux pour les apaiser.
XXVIII. De la sainteté de la religion chrétienne.
XXIX. Exhortation aux Romains pour qu’ils rejettent le culte des dieux.
Chapitre premier. Des seuls maux que redoutent les méchants et dont le culte des dieux n’a jamais préservé le monde.
II. Si les dieux que servaient en commun les Romains et les Grecs ont eu des raisons pour permettre la ruine de Troie.
III. Les dieux n’ont pu s’offenser de l’adultère de Pâris, ce crime étant commun parmi eux.
IV. Sentiment de Varron sur l’utilité des mensonges qui font naître certains hommes du sang des dieux.
V. Il n’est point croyable que les dieux aient voulu punir l’adultère dans Pâris, l’ayant laissé impuni dans la mère de Romulus.
VI. Les dieux n’ont pas vengé le fratricide de Romulus.
VII. De la seconde destruction de Troie par Fimbria, un des lieutenants de Marius.
VIII. Rome devait-elle se mettre sous la protection des dieux de Troie ?
IX. Faut-il attribuer aux dieux la paix dont jouirent les Romains sous le règne de Numa ?
X. S’il était désirable que l’empire romain s’accrût par de grandes et terribles guerres, alors qu’il suffisait, pour lui donner le repos et la sécurité, de la même protection qui l’avait fait fleurir sous Numa.
Chap. XI. De la statue d’Apollon de Cumes, dont on prétend que les larmes présagèrent la défaite des Grecs que le dieu ne pouvait secourir.
XII. Quelle multitude de dieux les Romains ont ajoutée à ceux de Numa, sans que cette abondance leur ait servi de rien.
XIII. Par quel moyen les Romains se procurèrent pour la première fois des épouses.
XIV. De la guerre impie que Rome fit aux Albains et du succès que lui valut son ambition.
XV. Quelle a été la vie et la mort des rois de Rome.
XVI. De Rome sous ses premiers consuls, dont l’un exila l’autre et fut tué lui-même par un ennemi qu’il avait blessé, après s’être souillé des plus horribles parricides.
XVII. Des maux que la république romaine eut à souffrir après les commencements du pouvoir consulaire, sans que les dieux se missent en devoir de la secourir.
XVIII. Des malheurs arrivés aux Romains pendant la première guerre punique sans qu’ils aient pu obtenir l’assistance des dieux.
XIX. État déplorable de la république romaine pendant la seconde guerre punique, où s’épuisèrent les forces des deux peuples ennemis.
XX. De la ruine de Sagonte, qui périt pour n’avoir point voulu quitter l’alliance des Romains, sans que les dieux des Romains vinssent à son secours.
XXI. De l’ingratitude de Rome envers Scipion, son libérateur, et de ses mœurs à l’époque réputée par Salluste la plus vertueuse.
XXII. De l’ordre donné par Mithridate de tuer tous les citoyens Romains qu’on trouverait en Asie.
XXIII. Des maux intérieurs qui affligèrent la république romaine à la suite d’une rage soudaine dont furent atteints tous les animaux domestiques.
XXIV. De la discorde civile qu’alluma l’esprit séditieux des Gracques.
XXV. Du temple élevé à la Concorde par décret du sénat, dans le lieu même signalé par la sédition et le carnage.
XXVI. Des guerres qui suivirent la construction du temple de la Concorde.
XXVII. De la guerre civile entre Marius et Sylla.
XXVIII. Comment Sylla victorieux tira vengeance des cruautés de Marius.
XXIX. Rome eut moins à souffrir des invasions des Gaulois et des Goths que des guerres civiles.
XXX. De l’enchaînement des guerres nombreuses et cruelles qui précédèrent l’avénement de Jésus-Christ.
XXXI. Il y a de l’impudence aux Gentils à imputer les malheurs présents au christianisme et à l’interdiction du culte des dieux, puisqu’il est avéré qu’à l’époque où florissait ce culte, ils ont eu à subir les plus horribles calamités.


Chapitre premier. Récapitulation des livres précédents.
II. Récapitulation du second et du troisième livre.
III. Si un état qui ne s’accroît que par la guerre doit être estimé sage et heureux.
IV. Les empires, sans la justice, ne sont que des ramas de brigands.
V. La puissance des gladiateurs fugitifs fut presque égale à celle des rois.
VI. De l’ambition du roi Ninus qui, le premier, déclara la guerre à ses voisins afin d’étendre son empire.
VII. S’il faut attribuer à l’assistance ou à l’abandon des dieux la prospérité ou la décadence des empires.
VIII. Les Romains ne sauraient dire quels sont parmi leurs dieux ceux à qui ils croient devoir l’accroissement et la conservation de leur empire, chaque dieu en particulier étant capable tout au plus de veiller à sa fonction particulière.
IX. Si l’on doit attribuer la grandeur et la durée de l’empire romain à Jupiter, que ses adorateurs regardent comme le premier des dieux.
X. Des systèmes qui attachent des dieux différents aux différentes parties de l’univers.
XI. De cette opinion des savants du paganisme que tous les dieux ne sont qu’un seul et même dieu, savoir : Jupiter.
XII. Du système qui fait de Dieu l’âme du monde et du monde le corps de Dieu.
XIII. Du système qui n’admet comme parties de Dieu que les seuls animaux raisonnables.
XIV. On a tort de croire que c’est Jupiter qui veille à la prospérité des empires, attendu que la victoire, si elle est une déesse, comme le veulent les païens, a pu seule suffire à cet emploi.
XV. S’il convient à un peuple vertueux de souhaiter de s’agrandir.
XVI. Pourquoi les Romains, qui attachaient une divinité à tous les objets extérieurs et à toutes les passions de l’âme, avaient placé hors de la ville le temple du repos.
XVII. Si, en supposant Jupiter tout-puissant, la victoire doit être tenue pour déesse.
XVIII. Si les païens ont eu quelque raison de faire deux déesses de la félicité et de la fortune.
XIX. De la fortune féminine.
XX. De la vertu et de la foi, que les païens ont honorées comme des déesses par des temples et des autels, oubliant qu’il y a beaucoup d’autres vertus qui ont le même droit à être tenues pour des divinités.
XXI. Les païens, n’ayant pas la connaissance des dons de Dieu, auraient dû se borner au culte de la vertu et de la félicité.
XXII. De la science qui apprend à servir les dieux, science que Varron se glorifie d’avoir apportée aux Romains.
XXIII. Les Romains sont restés longtemps sans adorer la félicité, bien qu’ils adorassent un très-grand nombre de divinités, et que celle-ci dût leur tenir lieu de toutes les autres.
XXIV. Quelles raisons font valoir les païens pour se justifier d’adorer les dons divins comme des dieux.
XXV. On ne doit adorer qu’un Dieu, qui est l’unique dispensateur de la félicité, comme le sentent ceux-là mêmes qui ignorent son nom.
XXVI. Des jeux scéniques institués par les païens sur l’ordre de leurs dieux.
XXVII. Des trois espèces de dieux distingués par le pontife Scévola.
XXVIII. Si le culte des dieux a été utile aux Romains pour établir et accroître leur empire.
Chap. XXIX. De la fausseté du présage sur lequel les Romains fondaient la puissance et la stabilité de leur empire.
XXX. Ce que pensaient, de leur propre aveu, les païens eux-mêmes touchant les dieux du paganisme.
XXXI. Varron a rejeté les superstitions populaires et reconnu qu’il ne faut adorer qu’un seul Dieu, sans être parvenu toutefois à la connaissance du Dieu véritable.
XXXII. Dans quel intérêt les chefs d’État ont maintenu parmi les peuples de fausses religions.
XXXIII. La durée des empires et des rois ne dépend que des conseils et de la puissance de Dieu.
XXXIV. Le royaume des juifs fut institué par le vrai Dieu et par lui maintenu, tant qu’ils persévérèrent dans la vraie religion.
Chapitre premier. La destinée de l’empire romain et celle de tous les autres empires ne dépendent ni de causes fortuites, ni de la position des astres.
II. Ressemblance et diversité des maladies des deux jumeaux.
III. De l’argument de la roue du potier, allégué par le mathématicien Nigidius dans la question des jumeaux.
IV. Des deux jumeaux Esaü et Jacob, fort différents de caractère et de conduite.
V. Preuves de la vanité de l’astrologie.
VI. Des jumeaux de sexe différent.
VII. Du choix des jours, soit pour se marier, soit pour semer ou planter.
VIII. De ceux qui appellent destin l’enchaînement des causes conçu comme dépendant de la volonté de Dieu.
IX. De la prescience de Dieu et de la libre volonté de l’homme, contre le sentiment de Cicéron.
X. S’il y a quelque nécessité qui domine les volontés des hommes.
XI. La Providence de Dieu est universelle et embrasse tout sous ses lois.
XII. Par quelles vertus les anciens Romains ont mérité que le vrai Dieu accrût leur empire, bien qu’ils ne l’adorassent pas.
XIII. L’amour de la gloire, qui est un vice, passe pour une vertu, parce qu’il surmonte des vices plus grands.
XIV. Il faut étouffer l’amour de la gloire humaine, la gloire des justes étant toute en Dieu.
XV. De la récompense temporelle que Dieu a donnée aux vertus des Romains.
XVI. De la récompense des citoyens de la Cité éternelle, à qui peut être utile l’exemple des vertus des Romains.
XVII. Les victoires des Romains ne leur ont pas fait une condition meilleure que celle des vaincus.
XVIII. Les chrétiens n’ont pas à se glorifier de ce qu’ils font pour l’amour de la patrie céleste, quand les Romains ont fait de si grandes choses pour une patrie terrestre et pour une gloire tout humaine.
XIX. En quoi l’amour de la gloire diffère de l’amour de la domination.
XX. Il n’est guère moins honteux d’asservir les vertus à la gloire humaine qu’à la volupté.
XXI. C’est le vrai Dieu, source de toute-puissance et providence souveraine de l’univers, qui a donné l’empire aux Romains.
XXII. La durée et l’issue des guerres dépendent de la volonté de Dieu.
XXIII. De la guerre contre Radagaise, roi des Goths, qui fut vaincu dans une seule action avec toute son armée.
XXIV. En quoi consiste le bonheur des princes chrétiens, et combien ce bonheur est véritable.
XXV. Des prospérités que Dieu a répandues sur l’empereur chrétien Constantin.
XXVI. De la foi et de la piété de l’empereur Théodose.
Chapitre premier. De ceux qui prétendent adorer les dieux, non en vue de la vie présente, mais en vue de la vie éternelle.
II. Sentiment de Varron touchant les dieux du paganisme, qu’il nous apprend à si bien connaître, qu’il leur eût mieux marqué son respect en n’en disant absolument rien.
III. Plan des antiquités de Varron.
IV. Il résulte des dissertations de Varron que les adorateurs des faux dieux regardaient les choses humaines comme plus anciennes que les choses divines.
V. Des trois espèces de théologies distinguées par Varron, l’une mythique, l’autre naturelle, et l’autre civile.
VI. De la théologie mythique ou fabuleuse et de la théologie civile, contre Varron.
VII. Il y a ressemblance et accord entre la théologie mythique et la théologie civile.
VIII. Des interprétations empruntées à la science de la nature par les docteurs du paganisme, pour justifier la croyance aux faux dieux.
IX. Des attributions particulières de chaque dieu.
X. De la liberté d’esprit de Sénèque, qui s’est élevé avec plus de force contre la théologie civile que Varron contre la théologie fabuleuse.
XI. Sentiment de Sénèque sur les Juifs.
XII. Il résulte évidemment de l’impuissance des dieux des Gentils en ce qui touche la vie temporelle, qu’ils sont incapables de donner la vie éternelle.
Chapitre premier. Si le caractère de la divinité, lequel n’est point dans la théologie civile, se rencontre dans les dieux choisis.
II. Quels sont les dieux choisis et si on les regarde comme affranchis des fonctions des petites divinités.
III. On ne peut assigner aucun motif raisonnable du choix qu’on a fait de certains dieux d’élite, plusieurs des divinités inférieures ayant des fonctions plus relevées que les leurs.
IV. On a mieux traité les dieux inférieurs, qui ne sont souillés d’aucune infamie, que les dieux choisis, chargés de mille turpitudes.
Chap. V. De la doctrine secrète des païens et de leur explication de la théologie par la physique.
VI. De cette opinion de Varron que Dieu est l’âme du monde et qu’il comprend en soi une multitude d’âmes particulières dont l’essence est divine.
VII. Était-il raisonnable de faire deux divinités de Janus et de Terme ?
VIII. Pourquoi les adorateurs de Janus lui ont donné tantôt deux visages et tantôt quatre.
IX. De la puissance de Jupiter, et de ce Dieu comparé à Janus.
X. S’il était raisonnable de distinguer Janus de Jupiter.
XI. Des divers surnoms de Jupiter, lesquels ne se rapportent pas à plusieurs dieux, mais à un seul.
XII. Jupiter est aussi appelé Pecunia.
XIII. Saturne et Génius ne sont autres que Jupiter.
XIV. Des fonctions de Mercure et de Mars.
XV. De quelques étoiles que les païens ont désignées par les noms de leurs dieux.
XVI. D’Apollon, de Diane et des autres dieux choisis.
XVII. Varron lui-même a donné comme douteuses ses opinions touchant les dieux.
XVIII. Quelle est la cause la plus vraisemblable de la propagation des erreurs du paganisme.
XIX. Des explications qu’on donne du culte de Saturne.
XX. Des mystères de Cérès Eleusine.
XXI. De l’infamie des mystères de Liber ou Bacchus.
XXII. De Neptune, de Salacie et de Vénilie.
XXIII. De la terre, que Varron regarde comme une déesse, parce qu’à son avis l’âme du monde, qui est Dieu, pénètre jusqu’à cette partie inférieure de son corps et lui communique une force divine.
XXIV. Sur l’explication qu’on donne des divers noms de la terre, lesquels désignent, il est vrai, différentes vertus, mais n’autorisent pas l’existence de différentes divinités.
XXV. Quelle explication la science des sages de la Grèce a imaginée de la mutilation d’Atys.
XXVI. Infamies des mystères de la grande mère.
XXVII. Sur les explications physiques données par certains philosophes qui ne connaissent ni le vrai Dieu ni le culte qui lui est dû.
XXVIII. La théologie de Varron partout en contradiction avec elle-même.
XXIX. Il faut rapporter à un seul vrai Dieu tout ce que les philosophes ont rapporté au monde et à ses parties.
XXX. Une religion éclairée distingue les créatures du créateur, afin de ne pas adorer, à la place du créateur, autant de dieux qu’il y a de créatures.
XXXI. Quels bienfaits particuliers Dieu ajoute en faveur des sectateurs de la vérité à ceux qu’il accorde à tous les hommes.
XXXII. Le mystère de l’Incarnation n’a manqué à aucun des siècles passés, et par des signes divers il a toujours été annoncé aux hommes.
XXXIII. La fourberie des démons, toujours prêts à se réjouir des erreurs des hommes, n’a pu être dévoilée que par la religion chrétienne.
XXXIV. Des livres de Numa Pompilius, que le Sénat fit brûler pour ne point divulguer les causes des institutions religieuses.
XXXV. De l’hydromancie dont les démons se servaient pour tromper Numa en lui montrant dans l’eau leurs images.
Chapitre premier. De la théologie naturelle et des philosophes qui ont soutenu sur ce point la meilleure doctrine.
II. Des deux écoles philosophiques, l’école italique et l’école ionienne, et de leurs chefs.
III. De la philosophie de Socrate.
IV. De Platon, principal disciple de Socrate, et de sa division de la philosophie en trois parties.
V. Il faut discuter de préférence avec les Platoniciens en matière de théologie, leurs opinions étant meilleures que celles de tous les autres philosophes.
VI. Sentiments des Platoniciens touchant la physique.
VII. Combien les Platoniciens sont supérieurs dans la logique au reste des philosophes.
VIII. En matière de philosophie morale les Platoniciens ont encore le premier rang.
IX. De la philosophie qui a le plus approché de la vérité chrétienne.
X. La foi d’un bon chrétien est fort au-dessus de toute la science des philosophes.
XI. Comment Platon a pu autant approcher de la doctrine chrétienne.
XII. Les Platoniciens, tout en ayant une juste idée du Dieu unique et véritable, n’en ont pas moins jugé nécessaire le culte de plusieurs divinités.
XIII. De l’opinion de Platon touchant les dieux, qu’il définit des êtres essentiellement bons et amis de la vertu.
XIV. Des trois espèces d’âmes raisonnables admises par les Platoniciens, celles des dieux dans le ciel, celles des démons dans l’air et celles des hommes sur la terre.
XV. Les démons ne sont vraiment supérieurs aux hommes, ni par leur corps aérien, ni par la région plus élevée où ils font leur séjour.
XVI. Sentiment du Platonicien Apulée touchant les mœurs et les actions des démons.
XVII. S’il convient à l’homme d’adorer des esprits dont il lui est commandé de fuir les vices.
XVIII. Ce qu’on doit penser d’une religion qui reconnaît les démons pour médiateurs nécessaires des hommes auprès des dieux.
XIX. La magie est impie quand elle a pour base la protection des esprits malins.
XX. S’il est croyable que les dieux bons préfèrent avoir commerce avec les démons qu’avec les hommes.
XXI. Si les dieux se servent de démons comme de messagers et d’interprètes, et s’ils sont trompés par eux, à leur insu ou de leur plein gré.
XXII. Il faut malgré Apulée rejeter le culte des démons.
XXIII. Ce que pensait Hermès Trismégiste de l’idolâtrie, et comment il a pu savoir que les superstitions de l’Egypte seraient abolies.
XXIV. Tout en déplorant la ruine future de la religion de ses pères, Hermès en confesse ouvertement la fausseté.
XXV. De ce qu’il peut y avoir de commun entre les saints anges et les hommes.
Chap. XXVI. Toute la religion des païens se réduisait à adorer des hommes morts.
XXVII. De l’espèce d’honneurs que les chrétiens rendent aux martyrs.
Chapitre premier. Du point où en est la discussion et de ce qui reste à examiner.
II. Si parmi les démons, tous reconnus pour inférieurs aux dieux, il en est de bons dont l’assistance puisse conduire les hommes à la béatitude véritable.
III. Des attributions des démons, suivant Apulée, qui, sans leur refuser la raison, ne leur accorde cependant aucune vertu.
IV. Sentiments des Péripatéticiens et des Stoïciens touchant les passions.
V. Les passions qui assiégent les âmes chrétiennes, loin de les porter au vice, les exercent à la vertu.
VI. Des passions qui agitent les démons, de l’aveu d’Apulée qui leur attribue le privilége d’assister les hommes auprès des dieux.
VII. Les Platoniciens croient les dieux outragés par les fictions des poëtes, qui les représentent combattus par des affections contraires, ce qui n’appartient qu’aux démons.
VIII. Comment Apulée définit les dieux, habitants du ciel, les démons, habitants de l’air, et les hommes, habitants de la terre.
IX. Si l’intercession des démons peut concilier aux hommes la bienveillance des dieux.
X. Les hommes, d’après les principes de Plotin, sont moins malheureux dans un corps mortel que les démons dans un corps éternel.
XI. Du sentiment des Platoniciens, que les âmes des hommes deviennent des démons après la mort.
XII. Des trois qualités contraires qui, suivant les Platoniciens, distinguent la nature des démons de celle des hommes.
XIII. Si les démons peuvent être médiateurs entre les dieux et les hommes, sans avoir avec eux aucun point commun, n’étant pas heureux, comme les dieux, ni misérables, comme les hommes.
XIV. Si les hommes, en tant que mortels, peuvent être heureux.
XV. De Jésus-Christ homme, médiateur entre Dieu et les hommes.
XVI. S’il est raisonnable aux Platoniciens de concevoir les dieux comme éloignés de tout commerce avec la terre et de toute communication avec les hommes, de façon à rendre nécessaire l’intercession des démons.
XVII. Pour acquérir la vie bienheureuse, qui consiste à participer au souverain bien, l’homme n’a pas besoin de médiateurs tels que les démons, mais du seul vrai médiateur, qui est le Christ.
XVIII. De la fourberie des démons, qui en nous promettant de nous conduire à Dieu ne cherchent qu’à nous détourner de la voie de la vérité.
XIX. Le nom des démons ne se prend jamais en bonne part, même chez leurs adorateurs.
XX. De la science qui rend les démons superbes.
XXI. Jusqu’à quel point le Seigneur a voulu se découvrir aux démons.
XXII. En quoi la science des anges diffère de celle des démons,
XXIII. Le nom des dieux est faussement attribué aux dieux des Gentils, et il convient en commun aux saints anges et aux hommes justes, selon le témoignage de l’Ecriture.


Chapitre premier. Les Platoniciens tombant d’accord que Dieu seul est la source de la béatitude véritable, pour les anges comme pour les hommes, il reste à savoir si les anges, que ces philosophes croient qu’il faut honorer en vue de cette béatitude même, veulent qu’on leur fasse des sacrifices ou qu’on n’en offre qu’à Dieu seul.
II. Sentiment de Plotin sur l’illumination d’en haut.
III. Bien qu’ils aient connu le créateur de l’univers, les Platoniciens se sont écartés du vrai culte de Dieu en rendant les honneurs divins aux bons et aux mauvais anges.
IV. Le sacrifice n’est dû qu’à Dieu seul.
V. Des sacrifices que Dieu n’exige pas et qui ont été la figure de ceux qu’il exige effectivement.
VI. Du vrai et parfait sacrifice.
VII. Les saints anges ont pour nous un amour si pur qu’ils veulent, non pas que nous les adorions, mais que nous adorions le seul vrai Dieu.
VIII. Des miracles que Dieu a daigné opérer par le ministère des anges à l’appui de ses promesses, pour corroborer la foi des justes.
IX. Des incertitudes du Platonicien Porphyre touchant les arts illicites et démoniaques.
X. De la théurgie, qui permet d’opérer dans les âmes une purification trompeuse par l’invocation des démons.
XI. De la lettre de Porphyre à l’égyptien Anébon, où il le prie de l’instruire touchant les diverses espèces de démons.
XII. Des miracles qu’opère le vrai Dieu par le ministère des saints anges.
XIII. Invisible en soi, Dieu s’est rendu souvent visible, non tel qu’il est, mais tel que les hommes le pouvaient voir.
XIV. Il ne faut adorer qu’un seul Dieu, non-seulement en vue des biens éternels, mais en vue même des biens terrestres qui dépendent tous de sa Providence.
XV. Du ministère des saints anges, instruments de la Providence divine.
XVI. Si nous devons, pour arriver à la vie bienheureuse, croire plutôt ceux d’entre les anges qui veulent qu’on les adore que ceux qui veulent qu’on n’adore que Dieu.
XVII. De l’arche du Testament et des miracles que Dieu opéra pour fortifier l’autorité de sa loi et de ses promesses.
XVIII. Contre ceux qui nient qu’il faille s’en fier aux livres saints touchant les miracles accomplis pour l’instruction du peuple de Dieu.
XIX. Quel est l’objet du sacrifice visible que la vraie religion ordonne d’offrir au seul Dieu invisible et véritable.
XX. Du véritable et suprême sacrifice effectué par le Christ lui-même, médiateur entre Dieu et les hommes.
XXI. Du degré de puissance accordé aux démons pour procurer, par des épreuves patiemment subies, la gloire des saints, lesquels n’ont pas vaincu les démons en leur faisant des sacrifices, mais en restant fidèles à Dieu.
XXII. Où est la source du pouvoir des saints contre les démons et de la vraie purification du cœur.
XXIII. Des principes de la purification de l’âme, selon les PIatoniciens.
XXIV. Du principe unique et véritable qui seul purifie et renouvelle la nature humaine.
XXV. Tous les saints qui ont vécu sous la loi écrite et dans les temps antérieurs ont été justifiés par la foi en Jésus-Christ.
XXVI. Des contradictions de Porphyre flottant incertain entre la confession du vrai Dieu et le culte des démons.
XXVII. Porphyre s’engage dans l’erreur plus avant qu’Apulée et tombe dans l’impiété.
XXVIII. Quels conseils ont aveuglé Porphyre et l’ont empêché de connaître la vraie sagesse, qui est Jésus-Christ.
XXIX. De l’incarnation de Notre-Seigneur Jésus-Christ repoussée par l’orgueil impie des Platoniciens.
XXX. Sur combien de points Porphyre a réfuté et corrigé la doctrine de Platon.
XXXI. Contre les Platoniciens qui font l’âme coéternelle à Dieu.
XXXII. La voie universelle de la délivrance de l’âme nous est ouverte par la seule grâce du Christ.
Chapitre premier. Objet de cette partie de notre ouvrage où nous commençons d’exposer l’origine et la fin des deux Cités.
II. Personne ne peut arriver à la connaissance de Dieu que par Jésus-Christ homme, médiateur entre Dieu et les hommes.
III. De l’autorité de l’Écriture canonique, ouvrage de l’esprit divin.
IV. Le monde n’a pas été créé de toute éternité, sans qu’on puisse dire qu’en le créant, Dieu ait fait succéder une volonté nouvelle à une autre volonté antérieure.
V. Il ne faut pas plus se figurer des temps infinis avant le monde que les lieux infinis au-delà du monde.
VI. Le monde et le temps ont été créés ensemble.
VII. De la nature de ces premiers jours qui ont eu un soir et un matin avant la création du soleil.
VIII. Ce qu’il faut entendre par le repos de Dieu après l’œuvre des six jours.
IX. Ce que l’on doit penser de la création des anges, d’après le témoignage de l’Écriture sainte.
X. De l’immuable et indivisible Trinité, où le Père, le Fils et le Saint-Esprit ne font qu’un seul Dieu, en qui la qualité et la substance s’identifient.
XI. Si les anges prévaricateurs ont participé à la béatitude dont les anges fidèles ont joui sans interruption depuis qu’ils ont été créés ?
XII. Comparaison de la félicité des justes sur la terre et de celle de nos premiers parents avant le péché.
XIII. Tous les anges ont été créés dans un même état de félicité, de telle sorte que ceux qui devaient déchoir ignoraient leur chute future, et que les bons n’ont eu la prescience de leur persévérance qu’après la chute des mauvais.
XIV. Explication de cette parole de l’Évangile : « Le diable n’est point demeuré dans la vérité, parce que la vérité n’est point en lui ».
XV. Comment il faut entendre cette parole : « Le « diable pèche dès le commencement ».
XVI. Des degrés et des différences qui sont entre les créatures, selon qu’on envisage leur utilité relative ou l'ordre absolu de la raison.
XVII. La malice n’est pas dans la nature, mais contre la nature, et elle a pour principe, non le Créateur, mais la volonté.
XVIII. De la beauté de l’univers qui, par l’art de la Providence, tire une splendeur nouvelle de l’opposition des contraires.
XIX. Ce qu’il faut entendre par ces paroles de l’Écriture : « Dieu sépara la lumière des ténèbres ».
XX. Explication de ce passage : « Et Dieu vit que la lumière était bonne ».
XXI. De la science éternelle et immuable de Dieu et de sa volonté, par qui toutes ses œuvres lui ont toujours plu, avant d’être créées, telles qu’il les a créées en effet.
XXII. De ceux qui trouvent plusieurs choses à reprendre dans cet univers, ouvrage excellent d’un excellent créateur, et qui croient à l’existence d’une mauvaise nature.
XXIII. De l’erreur reprochée à la doctrine d’Origène.
XXIV. De la Trinité divine, qui a répandu en toutes ses œuvres des traces de sa présence.
XXV. De la division de la philosophie en trois parties.
XXVI. L’image de la Trinité est en quelque sorte empreinte dans l’homme, avant même qu’il ne soit devenu bienheureux.
XXVII. De l’être et de la science, et de l’amour de l’un et de l’autre.
XXVIII. Si nous devons aimer l’amour même par lequel nous aimons notre être et notre connaissance, pour mieux ressembler à la Trinité.
XXIX. De la science des anges qui ont connu la Trinité dans l’essence même de Dieu et les causes des œuvres divines dans l’art du divin ouvrier.
XXX. De la perfection du nombre senaire, qui, le premier de tous les nombres, se compose de ses parties.
XXXI. Du septième jour, qui est celui où Dieu se repose après l’accomplissement de ses ouvrages.
XXXII. De ceux qui croient que la création des anges a précédé celle du monde.
XXXIII. On peut entendre par la lumière et les ténèbres les deux sociétés contraires des bons et des mauvais anges.
XXXIV. De ceux qui croient que par les eaux que sépara le firmament il faut entendre les anges, et de quelques autres qui pensent que les eaux n’ont point été créées.
Chapitre premier. La nature des anges, bons et mauvais, est une.
Chap. II. Aucune essence n’est contraire à Dieu, tout ce qui n’est pas différant absolument de celui qui est souverainement et toujours.
III. Les ennemis de Dieu ne le sont point par leur nature, mais par leur volonté.
IV. Les natures privées de raison et de vie, considérées dans leur genre et à leur place, n’allèrent point la beauté de l’univers.
V. Toute nature de toute espèce et de tout mode honore le Créateur.
VI. De la cause de la félicité des bons anges et de la misère des mauvais.
VII. Il ne faut point chercher de cause efficiente de la mauvaise volonté.
VIII. De l’amour déréglé par lequel la volonté se détache du bien immuable pour un bien muable.
IX. Si Dieu est l’auteur de la bonne volonté des anges aussi bien que de leur nature.
X. De la fausseté de l’histoire qui compte dans le passé plusieurs milliers d’années.
XI. De ceux qui, sans admettre l’éternité du monde actuel, supposent, soit des mondes innombrables, soit un seul monde qui meurt et renaît au bout d’une certaine révolution de siècles.
XII. Ce qu’il faut répondre à ceux qui demandent pourquoi l’homme n’a pas été créé plus tôt.
XIII. De la révolution régulière des siècles qui, suivant quelques philosophes, remet toutes choses dans le même ordre et le même état.
XIV. De la création du genre humain, laquelle a été opérée dans le temps, sans qu’il y ait eu en Dieu une décision nouvelle, ni un changement de volonté.
XV. S’il faut croire que Dieu ayant toujours été souverain et seigneur comme il a toujours été Dieu, n’a jamais manqué de créatures pour adorer sa souveraineté, et en quel sens on peut dire que la créature a toujours été sans être coéternelle au Créateur.
XVI. Comment on doit entendre que Dieu a promis à l’homme la vie éternelle avant les temps éternels.
XVII. De ce que la foi nous ordonne de croire touchant la volonté immuable de Dieu, contre les philosophes qui veulent que Dieu recommence éternellement ses ouvrages et reproduise les mêmes êtres dans un cercle qui revient toujours.
XVIII. Contre ceux qui disent que Dieu même ne saurait comprendre des choses infinies.
XIX. Sur les siècles des siècles.
XX. De l’impiété de ceux qui prétendent que les âmes, après avoir participé à la vraie et suprême béatitude, retourneront sur terre dans un cercle éternel de misère et de félicité.
XXI. De la formation du premier homme et du genre humain renfermé en lui.
XXII. En même temps qu’il a prévu le péché du premier homme, Dieu a prévu aussi le grand nombre d’hommes pieux que sa grâce devait sauver.
XXIII. De la nature de l’âme humaine créée à l’image de Dieu.
XXIV. Les anges ne sauraient créer la moindre chose.
XXV. Dieu seul est le créateur de toutes choses.
XXVI. Sur cette opinion des Platoniciens, que Dieu, après avoir créé les anges, leur a donné le soin de faire le corps humain.
XXVII. Toute la plénitude du genre humain était renfermée dans le premier homme, et Dieu y voyait d’avance toute la suite des élus et toute celle des réprouvés.
Chapitre premier. De la chute du premier homme et de la mort qui en a été la suite.
II. De la mort de l’âme et de celle du corps.
III. Si la mort qui a suivi le péché des premiers hommes et s’est étendue à toute leur race est pour les justes eux-mêmes une peine du péché.
IV. Pourquoi ceux qui sont absous du péché par le baptême sont encore sujets à la mort, qui est la peine du péché.
V. Comme les méchants usent mal de la loi qui est bonne, ainsi les bons usent bien de la mort qui est mauvaise.
VI. Du mal de la mort qui rompt la société de l’âme et du corps.
VII. De la mort que souffrent pour Jésus-Christ ceux qui n’ont point reçu le baptême.
VIII. Les saints, en subissant la première mort pour la vérité, se sont affranchis de la seconde.
IX. Quel est l’instant précis de la mort ou de l’extinction du sentiment de la vie, et s’il le faut fixer au moment où l’on meurt, ou à celui où on est mort.
X. La vie des mortels est plutôt une mort qu’une vie.
XI. Si l’on peut dire qu’un homme est en même temps mort et vivant.
XII. De quelle mort Dieu entendait parler, quand il menaça de la mort les premiers hommes, s’ils contrevenaient à son commandement.
XIII. Quel fut le premier châtiment de la désobéissance de nos premiers parents.
XIV. L’homme créé innocent ne s’est perdu que par le mauvais usage de son libre arbitre.
XV. En devenant pécheur, Adam a plutôt abandonné Dieu que Dieu ne l’a abandonné, et cet abandon de Dieu a été la première mort de l’âme.
XVI. Contre les Platoniciens, qui ne veulent pas que la séparation du corps et de l’âme soit une peine du péché.
XVII. Contre ceux qui ne veulent pas que des corps terrestres puissent devenir incorruptibles et éternels.
XVIII. Des corps terrestres que les philosophes prétendent ne pouvoir convenir aux êtres célestes par cette raison que tout ce qui est terrestre est appelé vers la terre par la force naturelle de la pesanteur.
XIX. Contre le système de ceux qui prétendent que les premiers hommes seraient morts quand même ils n’auraient point péché.
XX. Les corps des bienheureux ressuscités seront plus parfaits que n’étaient ceux des premiers hommes dans le paradis terrestre.
XXI. On peut donner un sens spirituel à ce que l’Écriture dit du paradis, pourvu que l’on conserve la vérité du récit historique.
XXII. Les corps des saints seront spirituels après la résurrection, mais d’une telle façon pourtant que la chair ne sera pas convertie en esprit.
XXIII. Ce qu’il faut entendre par le corps animal et par le corps spirituel, et ce que c’est que mourir en Adam et être vivifié en Jésus-Christ.
XXIV. Comment il faut entendre ce souffle de Dieu dont parle l’Écriture et qui donne à l’homme une âme vivante, et cet autre souffle que Jésus-Christ exhale en disant : Recevez l’Esprit-Saint.
Chapitre premier. La désobéissance du premier homme entraînerait tous ses enfants dans l’abîme éternel de la seconde mort, si la grâce de Dieu n’en sauvait plusieurs.
II. Ce qu’il faut entendre par vivre selon la chair.
III. La chair n’est pas cause de tous les péchés.
IV. Ce que c’est que vivre selon l’homme et que vivre selon Dieu.
V. L’opinion des Platoniciens touchant la nature de l’âme et celle du corps est plus supportable que celle des Manichéens ; toutefois nous la rejetons en ce point qu’elle fait venir du corps tous les désirs déréglés.
VI. Les mouvements de l’âme sont bons ou mauvais, selon que la volonté est bonne ou mauvaise.
VII. Les mots amour et dilection se prennent indifféremment en bonne et en mauvaise part dans les saintes lettres.
VIII. Des trois seuls mouvements que les Stoïciens consentent à admettre dans l’âme du sage, à l’exclusion de la douleur ou de la tristesse, qu’ils croient incompatibles avec la vertu.
IX. Du bon usage que les gens de bien font des passions.
X. Si les premiers hommes avant le péché étaient exempts de toute passion.
XI. De la chute du premier homme, en qui la nature a été créée bonne et ne peut être réparée que par son auteur.
XII. Grandeur du péché du premier homme.
XIII. Le péché d’Adam a été précédé d’une mauvaise volonté.
XIV. L’orgueil de la transgression dans le péché originel a été pire que la transgression elle-même.
XV. La peine du premier péché est très-juste.
XVI. Du danger du mal de la convoitise, à n’entendre ce mot que des mouvements impurs du corps.
XVII. Comment Adam et Ève connurent qu’ils étaient nus.
XVIII. De la honte qui accompagne, même dans le mariage, la génération des enfants.
XIX. Il est nécessaire d’opposer à l’activité de la colère et de la convoitise le frein de la sagesse.
XX. Contre l’infamie des cyniques.
XXI. La prévarication des premiers hommes n’a pas détruit la sainteté du commandement qui leur fut donné de croître et de multiplier.
XXII. De l’union conjugale instituée originairement par Dieu, qui l’a bénie.
XXIII. Comment on eût engendré des enfants dans le paradis sans aucun mouvement de concupiscence.
XXIV. Si les hommes fussent demeurés innocents dans le paradis, l’acte de la génération serait soumis à la volonté comme toutes nos autres actions.
XXV. On ne saurait vraiment être heureux en cette vie.
XXVI. Les hommes auraient rempli sans rougir, dans le paradis, l’office de la génération.
XXVII. Des hommes et des anges prévaricateurs, dont le péché ne trouble pas l’ordre de la divine Providence.
XXVIII. Différence des deux cités.
Chapitre premier. De la séparation des hommes en deux sociétés, à partir des enfants d’Adam.
II. Des fils de la terre et des fils de promission.
III. De la stérilité de Sarra que Dieu féconda par sa grâce.
IV. De la paix et de la guerre dans la cité terrestre.
V. Du premier fondateur de la cité de la terre, qui tua son frère ; en quoi il fut imité depuis par le fondateur de Rome.
VI. Des langueurs auxquelles sont sujets, en punition du péché, les citoyens mêmes de la Cité de Dieu, et dont ils sont enfin délivrés par la grâce.
VII. La parole de Dieu ne détourna point Caïn de tuer son frère.
VIII. Quelle raison porta Caïn à bâtir une ville dès le commencement du monde.
IX. Les hommes vivaient plus longtemps et étaient plus grands avant le déluge que depuis.
X. De la diversité qui se rencontre entre les livres hébreux et les Septante quant au nombre des années des premiers hommes.
XI. Il faut, d’après l’âge de Mathusalem, qu’il ait encore vécu quatorze ans après le déluge.
XII. De l’opinion de ceux qui croient que les années des anciens n’étaient pas aussi longues que les nôtres.
XIII. Si, dans la supputation des années, il faut plutôt s’arrêter au texte hébreu qu’à la traduction des Septante.
XIV. Les années étaient autrefois aussi longues qu’à présent.
XV. S’il est présumable que les hommes du premier âge aient persévéré dans l’abstinence jusqu’à l’époque où l’on rapporte qu’ils ont eu des enfants.
XVI. Des mariages entre proches, permis autrefois à cause de la nécessité.
XVII. Des deux chefs de l’une et l’autre cité issus du même père.
XVIII. Figure de Jésus-Christ et de son Église dans Adam, Seth et Énos.
XIX. Ce que figure le ravissement d’Énoch.
XX. Comment la postérité de Caïn est renfermée en huit générations, et pourquoi Noé appartient à la dixième depuis Adam.
XXI. L’Écriture ne parle qu’en passant de la cité de la terre, et seulement en vue de celle du ciel.
XXII. Le mélange des enfants de Dieu avec les filles des hommes a causé le déluge qui a anéanti tout le genre humain, à l’exception de huit personnes.
XXIII. Les enfants de Dieu qui, suivant l’Écriture, épousèrent les filles des hommes, dont naquirent les géants, étaient-ils des anges ?
XXIV. Comment il faut entendre ce que Dieu dit à ceux qui devaient périr par le déluge : « Ils ne vivront plus que cent vingt ans ».
XXV. La colère de Dieu ne trouble point son immuable tranquillité.
XXVI. Tout ce qui est dit de l’arche de Noé dans la Genèse figure Jésus-Christ et l’Église.
XXVII. On ne doit pas plus donner les mains à ceux qui ne voient que de l’histoire dans ce que la Genèse dit de l’arche de Noé et du déluge, et rejettent les allégories, qu’à ceux qui n’y voient que des allégories et rejettent l’histoire.
Chapitre premier. Si, depuis Noé jusqu’à Abraham, il y a eu des hommes qui aient servi le vrai Dieu.
II. De ce qui a été figuré prophétiquement dans les enfants de Noé.
III. Généalogie des trois enfants de Noé.
IV. De Babylone et de la confusion des langues.
V. De la descente de Dieu pour confondre les langues.
VI. Comment il faut entendre que Dieu parle aux anges.
VII. Comment, depuis le déluge, toutes sortes de bêtes ont pu peupler les îles les plus éloignées.
VIII. Si les races d’hommes monstrueux dont parle l’histoire viennent d’Adam ou des fils de Noé.
IX. S’il y a des antipodes.
X. Généalogie de Sem, dans la race de qui le progrès de la Cité de Dieu se dirige vers Abraham.
XI. La langue hébraïque, qui était celle dont tous les hommes se servaient d’abord, se conserva dans la postérité d’Héber, après la confusion des langues.
XII. Du progrès de la Cité de Dieu, à partir d’Abraham.
XIII. Pourquoi l’Écriture ne parle point de Nachor, quand son père Tharé passa de Chaldée en Mésopotamie.
XIV. Des années de Tharé, qui mourut à Charra.
XV. Du temps de promission où Abraham sortit de Charra, d’après l’ordre de Dieu.
XVI. Des promesses que Dieu fit à Abraham.
XVII. Des trois monarchies qui florissaient du temps d’Abraham, et notamment de celle des Assyriens.
XVIII. De la seconde apparition de Dieu à Abraham, à qui il promit la terre de Chanaan pour lui et sa postérité.
XIX. De la pudicité de Sarra, que Dieu protége en Égypte, où Abraham la faisait passer, non pour sa femme, mais pour sa sœur.
XX. De la séparation d’Abraham et de Loth, qui eut lieu sans rompre leur union.
XXI. De la troisième apparition de Dieu à Abraham, où il lui réitère la promesse de la terre de Chanaan pour lui et ses descendants à perpétuité.
XXII. Abraham sauve Loth des mains des ennemis et est béni par Melchisédech.
XXIII. Dieu promet à Abraham que sa postérité sera aussi nombreuse que les étoiles, et la foi d’Abraham aux paroles de Dieu le justifie, quoique non circoncis.
XXIV. Ce qui signifie le sacrifice que Dieu commanda à Abraham de lui offrir, quand ce patriarche le pria de lui donner quelque signe de l’accomplissement de sa promesse.
XXV. D’Agar, servante de Sarra, que Sarra donna pour concubine à son mari.
XXVI. Dieu promet à Abraham, déjà vieux, un fils de sa femme Sarra, qui était stérile ; il lui annonce qu’il sera le père des nations, et confirme sa promesse par la circoncision.
XXVII. De la réprobation portée contre tout enfant mâle qui n’avait point été circoncis le huitième jour, comme ayant violé l’alliance de Dieu.
XXVIII. Du changement de nom d’Abraham et de Sarra, lesquels n’étaient point en état, celle-ci à cause de sa stérilité, tous deux à cause de leur âge, d’avoir des enfants quand ils eurent Isaac.
XXIX. Des trois anges qui apparurent à Abraham au chêne de Mambré.
XXX. Destruction de Sodome ; délivrance de Loth ; convoitise infructueuse d’Abimélech pour Sarra.
XXXI. De la naissance d’Isaac, dont le nom exprime la joie éprouvée par ses parents.
XXXII. Obéissance et foi d’Abraham éprouvées par le sacrifice de son fils ; mort de Sarra.
XXXIII. Isaac épouse Rébecca, petite-fille de Nachor.
XXXIV. Ce qu’il faut entendre par le mariage d’Abraham avec Céthura, après la mort de Sarra.
XXXV. Des deux jumeaux qui se battaient dans le ventre de Rébecca.
XXXVI. Dieu bénit Isaac, en considération de son père Abraham.
XXXVII. Ce que figuraient par avance Esaü et Jacob.
XXXVIII. Du voyage de Jacob en Mésopotamie pour s’y marier, de la vision qu’il eut en chemin, et des quatre femmes qu’il épousa, bien qu’il n’en demandât qu’une.
XXXIX. Pourquoi Jacob fut appelé Israël.
XL. Comment on doit entendre que Jacob entra, lui soixante-quinzième, en Égypte.
XLI. Bénédiction de Juda.
XLII. Bénédiction des deux fils de Joseph par Jacob.
XLIII. Des temps de Moïse, de Jésus Navé, des Juges et des Rois jusqu’à David.
Chapitre premier. Du temps des Prophètes.
II. Ce ne fut proprement que sous les rois, que la promesse de Dieu touchant la terre de Chanaan fut accomplie.
III. Les trois sortes de prophéties de l’Ancien Testament se rapportent tantôt à la Jérusalem terrestre, tantôt à la Jérusalem céleste, et tantôt à l’une et à l’autre.
IV. Figure du changement de l’empire et du sacerdoce d’Israël, et prophéties d’Anne, mère de Samuel, laquelle figurait l’Église.
V. Abolition du sacerdoce d’Aaron prédite à Héli.
VI. De l’éternité promise au sacerdoce et au royaume des Juifs, afin que, les voyant détruits, on reconnût que cette promesse concernait un autre royaume et un autre sacerdoce dont ceux-là étaient la figure.
VII. De la division du royaume d’Israël prédite par Samuel à Saül, et de ce qu’elle figurait.
VIII. Les promesses de Dieu à David touchant Salomon ne peuvent s’entendre que de Jésus-Christ.
IX. De la prophétie du psaume quatre-vingt-huitième, laquelle est semblable à celle de Nathan dans le second livre des rois.
Chap. X. La raison de la différence qui se rencontre entre ce qui s’est passé dans le royaume de la Jérusalem terrestre et les promesses de Dieu, c’est de faire voir que ces promesses regardaient un autre royaume et un plus grand roi.
XI. De la substance du peuple de Dieu, laquelle se trouve en Jésus-Christ fait homme, seul capable de délivrer son âme de l’enfer.
XII. Comment il faut entendre ces paroles du psaume quatre-vingt-huitième : « Où sont, Seigneur, les anciennes miséricordes, etc. »
XIII. La paix promise à David par Nathan n’est point celle du règne de Salomon.
XIV. Des psaumes de David.
XV. S’il convient d’entrer ici dans l’explication des prophéties contenues dans les psaumes touchant Jésus-Christ et son Église.
XVI. Le psaume quarante-quatre est une prophétie, tantôt expressive et tantôt figurée, de Jésus-Christ et de son Église.
XVII. Du sacerdoce et de la passion de Jésus-Christ prédits aux cent neuvième et vingt-unième psaumes.
XVIII. De la mort et de la résurrection du Sauveur prédites dans les psaumes trois, quarante, quinze et soixante-sept.
XIX. Le psaume soixante-huit montre l’obstination des Juifs dans leur infidélité.
XX. Du règne et des vertus de David, et des prophéties sur Jésus-Christ qui se trouvent dans les livres de Salomon.
XXI. Des rois de Juda et d’Israël après Salomon.
XXII. Idolâtrie de Jéroboam.
XXIII. De la captivité de Babylone et du retour — des Juifs.
XXIV. Des derniers prophètes des Juifs.
Chapitre premier. Récapitulation de ce qui a été traité dans les livres précédents.
II. Quels ont été les rois de la cité de la terre pendant que se développait la suite des saints depuis Abraham.
III. Sous quels rois des Assyriens et des Sicyoniens naquit Isaac, Abraham étant alors âgé de cent ans, et à quelle époque de ces mêmes empires Isaac, âgé de soixante ans, eut de Rébecca deux fils, Esaü et Jacob.
IV. Des temps de Jacob et de son fils Joseph.
V. D’Apis, troisième roi des Argiens, dont les Égyptiens firent leur dieu Sérapis.
VI. Sous quels rois Argiens et Assyriens Jacob mourut en Égypte.
VII. Sous quels rois mourut Joseph en Égypte.
VIII. Des rois sous lesquels naquit Moïse, et des dieux dont le culte commença à s’introduire en ce même temps.
IX. Origine du nom de la ville d’Athènes, fondée ou rebâtie sous Cécrops.
X. Origine du nom de l’Aréopage selon Varron, et déluge de Deucalion sous Cécrops.
XI. Sous quels rois arrivèrent la sortie d’Égypte — dirigée par Moïse et la mort de Jésus Navé, son successeur.
XII. Du culte des faux dieux établi par les rois de la Grèce, depuis l’époque de la sortie d’Égypte — jusqu’à la mort de Jésus Navé.
XIII. Des superstitions répandues parmi les Gentils à l’époque des Juifs.
XIV. Des poëtes théologiens.
XV. Fin du royaume des Argiens et naissance de celui des Laurentins.
XVI. De Diomède et de ses compagnons, changés en oiseaux après la ruine de Troie.
XVII. Sentiment de Varron sur certaines métamorphoses.
XVIII. Ce qu’il faut croire des métamorphoses.
XIX. Énée est venu en Italie au temps où Labdon était juge des Hébreux.
XX. Succession des rois des Juifs après le temps des Juges.
XXI. Des rois du Latium, dont le premier et le douzième, c’est-à-dire Énée et Aventinus, furent mis au rang des dieux.
XXII. Fondation de Rome à l’époque où l’empire d’Assyrie prit fin et où Ézéchias était roi de Juda.
XXIII. De la sybille d’Érythra bien connue entre toutes les autres sybilles pour avoir fait les prophéties les plus claires touchant Jésus-Christ.
XXIV. Les sept sages ont fleuri sous le règne de Romulus, dans le temps où les dix tribus d’Israël furent menées captives en Chaldée.
XXV. Des philosophes qui se sont signalés sous le règne de Sédéchias, roi des Juifs, et de Tarquin l’Ancien, roi des Romains, au temps de la prise de Jérusalem et de la ruine du temple.
XXVI. Fin de la captivité de Babylone et du règne des rois de Rome.
XXVII. Des prophètes qui s’élevèrent parmi les Juifs au commencement de l’empire romain.
XXVIII. Vocation des Gentils prédite par Osée et par Amos.
XXIX. Prophéties d’Isaïe touchant Jésus-Christ et son Église.
XXX. Prophéties de Michée, Jonas et Joël qui regardent Jésus-Christ.
XXXI. Salut du monde par Jésus-Christ prédit par Abdias, Nahum et Habacuc.
XXXII. Prophéties du cantique d’Habacuc.
XXXIII. Prophéties de Jérémie et de Sophonias touchant Jésus-Christ et la vocation des Gentils.
XXXIV. Prédictions de Daniel et d’Ézéchiel sur le même sujet.
XXXV. Prédictions d’Aggée, de Zacharie et de Malachie touchant Jésus-Christ.
XXXVI. D’Esdras et des livres des Macchabées.
XXXVII. Nos prophètes sont plus anciens que les philosophes.
XXXVIII. Pourquoi l’Église rejette les écrits de quelques prophètes.
XXXIX. La langue hébraïque a toujours eu des caractères.
XL. Folie et vanité des Égyptiens, qui font leur science ancienne de cent mille ans.
XLI. Les écrivains canoniques sont autant d’accord entre eux que les philosophes le sont peu.
XLII. Par quel conseil de la divine Providence l’Ancien Testament a été traduit de l’hébreu en grec pour être connu des Gentils.
XLIII. Prééminence de la version des Septante sur toutes les autres.
XLIV. Conformité de la version des Septante et de l’hébreu.
XLV. Décadence des Juifs depuis la captivité de Babylone.
Chap. XLVI. Naissance du Sauveur et dispersion des Juifs par toute la terre.
XLVII. Si, avant l’incarnation de Jésus-Christ, d’autres que les Juifs ont appartenu à la Jérusalem céleste.
XLVIII. La prophétie d’Aggée touchant la seconde maison de Dieu, qui doit être plus illustre que la première, ne doit pas s’entendre du temple de Jérusalem, mais de l’Église.
XLIX. Les élus et les réprouvés sont mêlés ensemble icibas.
L. De la prédication de l’Évangile, devenue plus éclatante et plus efficace par la passion de ceux qui l’annonçaient.
LI. Les hérétiques sont utiles à l’Église.
LII. S’il n’y aura point de persécution contre l’Église jusqu’à l’Antéchrist.
LIII. On ne sait point quand la dernière persécution du monde arrivera.
LIV. De ce mensonge des païens, que le christianisme ne devait durer que trois cent soixante-cinq ans.
Chapitre premier. Il peut y avoir, selon Varron, deux cent quatre-vingt-huit systèmes philosophiques touchant le souverain bien.
II. Comment Varron réduit toutes ces sectes à trois, parmi lesquelles il faut choisir la bonne.
III. Quel est, entre les trois systèmes sur le souverain bien, celui qu’il faut préférer, selon Varron, qui se déclare disciple d’Antiochus et de l’ancienne Académie.
IV. Ce que pensent les chrétiens sur le souverain bien, contre les philosophes qui ont cru le trouver en eux-mêmes.
V. De la vie sociale et des maux qui la traversent, toute désirable qu’elle soit en elle-même.
VI. De l’erreur des jugements humains, quand la vérité est cachée.
VII. De la diversité des langues qui rompt la société des hommes, et de la misère des guerres, même les plus justes.
VIII. Il ne peut y avoir pleine sécurité, même dans l’amitié des honnêtes gens, à cause des dangers dont la vie humaine est toujours menacée.
IX. Nous ne pouvons être assurés en cette vie de l’amitié des saints anges, à cause de la fourberie des démons, qui ont su prendre dans leurs pièges les adorateurs des faux dieux.
X. Quelle récompense est préparée aux saints qui ont surmonté les tentations de cette vie.
XI. Du bonheur de la paix éternelle, fin suprême et véritable perfection des saints.
XII. Que les agitations des hommes et la guerre elle-même tendent à la paix, terme nécessaire où aspirent tous les êtres.
XIII. La paix universelle, fondée sur les lois de la nature, ne peut être détruite par les plus violentes passions, le juge équitable et souverain faisant parvenir chacun à la condition qu’il a méritée.
XIV. De l’ordre à la fois divin et terrestre qui fait que les maîtres de la société humaine en sont aussi les serviteurs.
XV. La première cause de la servitude, c’est le péché, et l’homme, naturellement libre, devient, par sa mauvaise volonté, esclave de ses passions, alors même qu’il n’est pas dans l’esclavage d’autrui.
XVI. De la juste damnation.
XVII. D’où viennent la paix et la discorde entre la cité du ciel et celle de la terre.
XVIII. Combien la foi inébranlable du chrétien diffère des incertitudes de la nouvelle Académie.
XIX. De la vie et des mœurs du peuple chrétien.
XX. Les membres de la Cité de Dieu ne sont heureux ici-bas qu’en espérance.
XXI. D’après les définitions admises dans la République de Cicéron, il n’y a jamais eu de république parmi les Romains.
XXII. Le Dieu des chrétiens est le vrai Dieu et le seul à qui l’on doive sacrifier.
XXIII. Des oracles que Porphyre rapporte touchant Jésus-Christ.
XXIV. Suivant quelle définition l’empire romain, ainsi que les autres États, peuvent s’attribuer justement les noms de peuple et de république.
XXV. Il n’y a point de vraies vertus où il n’y a point de vraie religion.
XXVI. Le peuple de Dieu, en son pèlerinage ici-bas, fait servir la paix du peuple séparé de Dieu aux intérêts de la piété.
XXVII. La paix des serviteurs de Dieu ne saurait être parfaite en cette vie mortelle.
XXVIII. De la fin des méchants.
Chapitre premier. On ne traitera proprement dans ce livre que du jugement dernier, bien que Dieu juge en tout temps.
II. Du spectacle des choses humaines, où l’on ne peut nier que les jugements de Dieu ne se fassent sentir, bien qu’ils se dérobent souvent à nos regards.
III. Du sentiment de Salomon, dans le livre de l’Ecclésiaste, sur les choses qui sont communes aux bons et aux méchants.
IV. Il convient, pour traiter du jugement dernier, de produire d’abord les passages du Nouveau Testament, puis ceux de l’Ancien.
V. Paroles du divin Sauveur qui annoncent qu’il y aura un jugement de Dieu à la fin des temps.
VI. De la première résurrection et de la seconde.
VII. Ce qu’il faut entendre raisonnablement par les deux résurrections et par le règne de mille ans dont saint Jean parle dans son Apocalypse.
VIII. Du diable enchaîné et délié de ses chaînes.
IX. En quoi consiste le règne des saints avec Jésus-Christ, pendant mille ans, et en quoi il diffère du règne éternel.
X. Ce qu’il faut répondre à ceux qui pensent que la résurrection regarde seulement les corps, et non les âmes.
XI. De Gog et de Magog que le diable, délié à l’approche de la fin des siècles, suscitera contre l’Église.
XII. Si le feu que saint Jean vit descendre du ciel et dévorer les impies doit s’entendre du dernier supplice.
XIII. Si le temps de la persécution de l’Antéchrist doit être compris dans les mille ans,
XIV. De la damnation du diable et des sens, et récapitulation de ce qui a été dit sur la résurrection des corps et le jugement dernier.


Chap. XV. Des morts que vomit la mer pour le jugement, et de ceux que la mort et l’enfer rendirent.
XVI. Du nouveau ciel et de la nouvelle terre.
XVII. De la glorification éternelle de l’Église, à la fin du monde.
XVIII. Ce qu’annonce saint Pierre touchant le jugement dernier.
XIX. De l’épître de saint Paul aux habitants de Thessalonique sur l’apparition de l’Antechrist, après lequel viendra le jour du Seigneur.
XX. Ce que saint Paul a enseigné sur la résurrection des morts dans sa première épître aux habitants de Thessalonique.
XXI. Preuves de la résurrection des morts et du jugement dernier, tirées du prophète Isaïe.
XXII. Comment il faut entendre que les bons sortiront pour voir le supplice des méchants.
XXIII. Prophétie de Daniel sur la persécution de l’Antechrist, sur le jugement dernier et sur le règne des saints.
XXIV. Prophéties tirées des psaumes de David sur la fin du monde et sur le dernier jugement de Dieu.
XXV. Prophétie de Malachie annonçant le dernier jugement de Dieu et la purification de quelques-uns par les peines du purgatoire.
XXVI. Des sacrifices que les saints offriront à Dieu, et qui lui seront agréables, comme aux anciens jours, dans les premières années du monde.
XXVII. De la séparation des bons et des méchants au jour du jugement dernier.
XXVIII. Il faut interpréter spirituellement la loi de Moïse pour prévenir les murmures damnables des âmes charnelles.
XXIX. De la venue d’Élie avant le jugement, pour dévoiler le sens caché des Écritures et convertir les Juifs à Jésus-Christ.
XXX. Malgré l’obscurité de quelques passages de l’Ancien Testament, où la personne du Christ ne paraît pas en toute évidence, il faut, quand il est dit que Dieu viendra juger, entendre cela de Jésus-Christ.
Chapitre premier. L’ordre de la discussion veut que l’on traite du supplice éternel des damnés avant de parler de l’éternelle félicité des saints.
II. Si des corps peuvent vivre éternellement dans le feu.
III. La souffrance corporelle n’aboutit pas nécessairement à la dissolution des corps.
IV. Exemples tirés de la nature.
V. Il y a beaucoup de choses dont nous ne pouvons rendre raison et qui n’en sont pas moins très-certaines.
VI. Tous les miracles qu’on cite ne sont pas des faits naturels, mais la plupart sont des imaginations de l’homme ou des artifices des démons.
VII. La toute-puissance de Dieu est la raison suprême qui doit faire croire aux miracles.
VIII. Ce n’est point une chose contre nature que la connaissance approfondie d’un objet fasse découvrir en lui des propriétés opposées à celles qu’on y avait aperçues auparavant.
IX. De la géhenne de feu et de la nature des peines éternelles.
X. Comment le feu de l’enfer, si c’est un feu corporel, pourra brûler les malins esprits, c’est-à-dire les démons qui n’ont point de corps.
XI. S’il y aurait justice à ce que la durée des peines ne fût plus pas longue que la vie des pécheurs.
XII. De la grandeur du premier péché, qui exigeait une peine éternelle pour tous les hommes, abstraction faite de la grâce du Sauveur.
XIII. Contre ceux qui croient que les méchants, après la mort, ne seront punis que de peines purifiantes.
XIV. Des peines temporelles de cette vie, qui sont une suite de l’humaine condition.
XV. La grâce de Dieu, qui nous fait revenir de la profondeur de notre ancienne misère, est un acheminement au siècle futur.
XVI. Des lois de grâce qui s’étendent sur toutes les époques de la vie des hommes régénérés.
XVII. De ceux qui pensent que nul homme n’aura à subir des peines éternelles.
XVIII. De ceux qui croient qu’aucun homme ne sera damné au dernier jugement, à cause de l’intercession des saints.
XIX. De ceux qui promettent l’impunité de tous leurs péchés, même aux hérétiques, à cause de leur participation au corps de Jésus-Christ.
XX. De ceux qui promettent l’indulgence de Dieu, non à tous les pécheurs, mais à ceux qui se sont faits catholiques, dans quelques crimes et dans quelques erreurs qu’ils soient tombés par la suite.
XXI. De ceux qui croient au salut des catholiques qui auront persévéré dans leur foi, bien qu’ils aient très-mal vécu et mérité par là le feu de l’enfer.
XXII. De ceux qui pensent que les fautes rachetées par des aumônes ne seront pas comptées au jour du jugement.
XXIII. Contre ceux qui prétendent que ni les supplices du diable, ni ceux des hommes pervers ne seront éternels.
XXIV. Contre ceux qui pensent qu’au jour du jugement Dieu pardonnera à tous les méchants sur l’intercession des saints.
XXV. Si ceux d’entre les hérétiques qui ont été baptisés, et qui sont devenus mauvais par la suite en vivant dans le désordre, et ceux qui, régénérés par la foi catholique, ont passé ensuite à l’hérésie et au schisme, et enfin ceux qui, sans renier la foi catholique, ont persisté dans le désordre, si tous ceux-là pourront échapper au supplice éternel par l’effet des sacrements.
XXVI. Ce qu’il faut entendre par ces paroles : Être sauvé comme par le feu et avoir Jésus-Christ pour fondement.
XXVII. Contre ceux qui croient qu’ils ne seront pas damnés, quoiqu’ayant persévéré dans le péché, parce qu’ils ont pratiqué l’aumône.
Chapitre premier. De la condition des anges et des hommes.
II. De l’éternelle et immuable volonté de Dieu.
III. De la promesse d’une béatitude éternelle pour les saints et d'un supplice éternel pour les impies.
IV. Contre les sages du monde qui pensent que les corps terrestres des hommes ne pourront être transportés dans le ciel.
V. De la résurrection des corps, que certains esprits ne veulent pas admettre, bien que proclamée par le monde entier.
VI. Rome a fait un Dieu de Romulus, parce qu’elle aimait en lui son fondateur ; au lieu que l’Église a aimé Jésus-Christ, parce qu’elle l’a cru Dieu.
VII. Si le monde a cru en Jésus-Christ, c’est l’ouvrage d’une vertu divine, et non d’une persuasion humaine.
VIII. Des miracles qui ont été faits pour que le monde crût en Jésus-Christ et qui n’ont pas cessé depuis qu’il y croit.
IX. Tous les miracles opérés par les martyrs au nom de Jésus-Christ sont autant de témoignages de la foi qu’ils ont eue en Jésus-Christ.
X. Combien sont plus dignes d’être honorés les martyrs qui opèrent de tels miracles pour que l’on adore Dieu, que les démons qui ne font certains prodiges que pour se faire eux-mêmes adorer comme des dieux.
XI. Contre les Platoniciens qui prétendent prouver, par le poids des éléments, qu’un corps terrestre ne peut demeurer dans le ciel.
XII. Contre les calomnies et les railleries des infidèles au sujet de la résurrection des corps.
XIII. Si les enfants avortés, étant compris au nombre des morts, ne le seront pas au nombre des ressuscités.
XIV. Si les enfants ressusciteront avec le même corps qu’ils avaient à l’âge où ils sont morts.
XV. Si la taille de Jésus-Christ sera le modèle de la taille de tous les hommes, lors de la résurrection.
XVI. Comment il faut entendre que les saints seront rendus conformes à l’image du fils de Dieu.
XVII. Si les femmes, en ressuscitant, garderont leur sexe.
XVIII. De l’homme parfait, c’est-à-dire de Jésus-Christ, et de son corps, c’est-à-dire de l’Église, qui est la plénitude.
XIX. Tous les défauts corporels, qui, pendant cette vie, sont contraires à la beauté de l’homme, disparaîtront à la résurrection, la substance naturelle du corps terrestre devant seule subsister, mais avec d’autres proportions d’une justesse accomplie.
XX. Au jour de la résurrection, la substance de notre corps, de quelque manière qu’elle ait été dissipée, sera réunie intégralement.
XXI. Du corps spirituel en qui sera renouvelée et transformée la chair des bienheureux.
XXII. Des misères et des maux de cette vie, qui sont des peines du péché du premier homme, et dont on ne peut être délivré que par la grâce de Jésus-Christ.
XXIII. Des misères de cette vie qui sont propres aux bons indépendamment de celles qui leur sont communes avec les méchants.
XXIV. Des biens dont le Créateur a rempli cette vie tout exposée qu’elle soit à la damnation.
XXV. De l’obstination de quelques incrédules qui ne veulent pas croire à la résurrection de la chair, admise aujourd’hui, selon les prédictions des livres saints, par le monde entier.
XXVI. Opinion de Porphyre sur le souverain bien.
XXVII. Des opinions contraires de Platon et de Porphyre, lesquelles les eussent conduits à la vérité, si chacun d’eux avait voulu céder quelque chose à l’autre.
XXVIII. Comment Platon, Labéon et même Varron auraient pu voir la vérité de la résurrection de la chair, s’ils avaient réuni leurs opinions en une seule.
XXIX. De la nature de la vision par laquelle les saints connaîtront Dieu dans la vie future.
XXX. De l’éternelle félicité de la Cité de Dieu et du sabbat éternel.

CONTROVERSE AVEC LES DONATISTES.
Traduction de M. l’abbé BURLERAUX.

Réfutation des erreurs de Pétilianus adressée à Constantin.


Après la conférence.

Au peuple de l’église de Césarée, en présence d’Émérite, évêque donatiste à Césarée.

De saint Augustin avec Émérite, évêque donatiste à Césarée.

LIVRE PREMIER.
Réfutation de deux lettres adressées par Gaudentius à Dulcitius.
LIVRE SECOND.
Réfutation de la réponse faite par Gaudentius au livre précédent.

Sur le sous-diacre Rusticianus, rebaptisé par les Donatistes et ordonné diacre.