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TABLE DES MATIÈRES
CONTENUES DANS LE TOME TREIZIÈME.

ŒUVRES POLÉMIQUES.

LA CITÉ DE DIEU.Traduction de M. Émile SAISSET.

Chapitre premier. Beaucoup d’adversaires du Christ épargnés par les barbares, à la prise de Rome, par respect pour le Christ.
II. Il est sans exemple dans les guerres antérieures que les vainqueurs aient épargné le vaincu par respect pour les dieux.
III. Les Romains s’imaginant que les dieux pénates, qui n’avaient pu protéger Troie, leur seraient d’efficaces protecteurs.
IV. Le temple de Junon au sac de Troie, et les basiliques des Apôtres pendant le sac de Rome.
V. Sentiment de César touchant la coutume universelle de piller les temples dans les villes prises d’assaut.
VI. Les Romains eux-mêmes, quand ils prenaient une ville d’assaut, n’avaient point coutume de faire grâce aux vaincus réfugiés dans les temples des dieux.
VII. Les cruautés qui ont accompagné la prise de Rome doivent être attribuées aux usages de la guerre, tandis que la clémence dont les barbares ont fait preuve vient de la puissance du nom du Christ.
VIII. Les biens et les maux de la vie sont généralement communs aux bons et aux méchants.
IX. Des sujets de réprimande pour lesquels les gens de bien sont châtiés avec les méchants.
X. Les saints ne perdent rien en perdant les choses temporelles.
XI. S’il importe que la vie temporelle dure un peu plus ou un peu moins.
XII. Le défaut de sépulture ne cause aux chrétiens aucun dommage.
XIII. Pourquoi il faut ensevelir les corps des fidèles.
XIV. Les consolations divines n’ont jamais manqué aux saints dans la captivité.
XV. La piété de Régulus, souffrant volontairement la captivité pour tenir sa parole envers les dieux, ne le préserva pas de la mort.
XVI. Le viol subi par les vierges chrétiennes dans la captivité, sans que leur volonté y fût pour rien, a-t-il pu souiller la vertu de leur âme ?
XVII. Du suicide par crainte du châtiment et du déshonneur.
XVIII. Des violences que l’impureté d’autrui peut faire subir à notre corps, sans que notre volonté y participe.
XIX. De Lucrèce, qui se donna la mort pour avoir été outragée.
XX. La loi chrétienne ne permet en aucun cas la mort volontaire.
XXI. Des meurtres qui, par exception, n’impliquent point crime d’homicide.
XXII. La mort volontaire n’est jamais une preuve de grandeur d’âme.
XXIII. De l’exemple de Caton, qui s’est donné la mort pour n’avoir pu supporter la victoire de César.
XXIV. La vertu des chrétiens l’emporte sur celle de Régulus, supérieure elle-même à celle de Caton.
XXV. Il ne faut point éviter un péché par un autre.
XXVI. Il n’est point permis de suivre l’exemple des saints en certains cas où la foi nous assure qu’ils ont agi par des motifs particuliers.
XXVII. Si la mort volontaire est désirable comme un refuge contre le péché.
XXVIII. Pourquoi Dieu a permis que les barbares aient attenté à la pudeur des femmes chrétiennes.