La Cité de Dieu (Augustin)/Livre II

Texte établi par RaulxL. Guérin & Cie (Œuvres complètes de Saint Augustin, tome XIIIp. TdM).
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Tome 13
Chapitre premier. Il est nécessaire de ne point prolonger les discussions au-delà d’une certaine mesure.
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II. Récapitulation de ce qui a été traité dans le premier livre.
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III. Il suffit de consulter l’histoire pour voir quels maux sont arrivés aux Romains pendant qu’ils adoraient les dieux et avant l’établissement de la religion chrétienne.
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IV. Les idolâtres n’ont jamais reçu de leurs dieux aucun précepte de vertu, et leur culte a été souillé de toutes sortes d’infamies.
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V. Des cérémonies obscènes qu’on célébrait en l’honneur de la mère des dieux.
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VI. Les dieux des païens ne leur ont jamais enseigné les préceptes d’une vie honnête.
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VII. Les maximes inventées par les philosophes ne pouvaient servir à rien, étant dépourvues d’autorité divine et s’adressant à un peuple plus porté à suivre les exemples des dieux que les maximes des raisonneurs.
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VIII. Les jeux scéniques, où sont étalées toutes les turpitudes des dieux, loin de leur déplaire, servent à les apaiser.
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IX. Les anciens Romains jugeaient nécessaire de réprimer la licence des poëtes, à la différence des Grecs qui ne leur imposaient aucune limite, se conformant en ce point à la volonté des dieux.
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X. C’est un trait de la profonde malice des démons, de vouloir qu’on leur attribue des crimes, soit véritables, soit supposés.
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XI. Les Grecs admettaient les comédiens à l’exercice des fonctions publiques, convaincus qu’il y avait de l’injustice à mépriser des hommes dont l’art apaisait la colère des dieux.
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XII. Les Romains, en interdisant aux poëtes d’user contre les hommes d’une liberté qu’ils leur donnaient contre les dieux, ont eu moins bonne opinion des dieux que d’eux-mêmes.
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XIII. Les Romains auraient dû comprendre que des dieux capables de se complaire à des jeux infâmes n’étaient pas dignes des honneurs divins.
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XIV. Platon, en excluant les poëtes d’une cité bien gouvernée, s’est montré supérieur à ces dieux qui veulent être honorés par des jeux scéniques.
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XV. Les Romains se sont donné certains dieux, non par raison, mais par vanité.
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Chap. XVI. Si les dieux avaient eu le moindre souci de faire régner la justice, ils auraient donné aux Romains des préceptes et des lois, au lieu de les leur laisser emprunter aux nations étrangères.
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XVII. De l’enlèvement des Sabines, et des autres iniquités commises par les Romains aux temps les plus vantés de la République.
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XVIII. Témoignage de Salluste sur les mœurs du peuple romain, tour à tour contenues par la crainte et relâchées par la sécurité.
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XIX. De la corruption où était tombée la république romaine avant que le Christ vint abolir le culte des dieux.
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XX. De l’espèce de félicité et du genre de vie qui plairaient le plus aux ennemis de la religion chrétienne.
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XXI. Sentiment de Cicéron sur la république romaine.
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XXII. Les dieux des Romains n’ont jamais pris soin d’empêcher que les mœurs ne fissent périr la république.
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XXIII. Les vicissitudes des choses temporelles ne dépendent point de la faveur ou de l’inimitié des démons, mais du conseil du vrai Dieu.
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XXIV. Des proscriptions de Sylla auxquelles les démons se vantent d’avoir prêté leur assistance.
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XXV. Les démons ont toujours excité les hommes au mal en donnant aux crimes l’autorité de leur exemple.
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XXVI. Les faux dieux donnaient en secret des préceptes pour les bonnes mœurs, et en public des exemples d’impudicité.
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XXVII. Quelle funeste influence ont exercée sur les mœurs publiques les jeux obscènes que les Romains consacraient à leurs dieux pour les apaiser.
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XXVIII. De la sainteté de la religion chrétienne.
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XXIX. Exhortation aux Romains pour qu’ils rejettent le culte des dieux.
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