Livre:Mignet - Histoire de la Révolution française, 1838.djvu

TitreHistoire de la Révolution française depuis 1789 jusqu’en 1814
AuteurFrançois-Auguste Mignet Voir l'entité sur Wikidata
Maison d’éditionRiga
Lieu d’éditionBruxelles
Année d’édition1838
BibliothèqueInternet Archive
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TABLE

DES MATIÈRES.


Caractère de la révolution française ; ses résultats, sa marche. — Formes successives de la monarchie. — Louis XIV et Louis XV. — État des esprits, des finances, du pouvoir et des besoins publics à l’avénement de Louis XVI. — Son caractère. — Maurepas, premier ministre ; sa tactique. — Il choisit des ministres populaires et réformateurs ; dans quel but. — Turgot, Malesherbes, Necker ; leurs plans ; ils rencontrent l’opposition de la cour et des privilégiés ; ils échouent. — Mort de Maurepas. — Influence de la reine Marie-Antoinette. — Aux ministres populaires succèdent des ministres courtisans. — Calonne et son système ; Brienne, son caractère, ses tentatives. — Détresse des finances, opposition de l’assemblée des notables, opposition du parlement, opposition des provinces. — Renvoi de Brienne ; second ministère de Necker. — Convocation des états-généraux. — Comment la révolution a été amenée.
p. 5



DEPUIS LE 5 MAI 1789 JUSQU’À LA NUIT DU 4 AOÛT.

Ouverture des états-généraux. — Opinion de la cour, du ministère, des divers corps du royaume touchant les états. — Vérification des pouvoirs. — Question du vote par ordre ou par tête. — L’ordre des communes se forme en assemblée nationale. — La cour fait fermer la salle des états ; serment du Jeu de Paume. — La majorité de l’ordre du clergé se réunit aux communes. — Séance royale du 23 juin ; son inutilité. — Projet de la cour ; événements des 12, 13 et 14 juillet ; renvoi de Necker ; insurrection de Paris ; formation de la garde nationale ; siège et prise de la Bastille. — Suite du 14 juillet. — Décrets de la nuit du 4 août. — Caractère de la révolution qui vient de s’opérer.
p. 27


DEPUIS LA NUIT DU 4 AOÛT JUSQU’AUX 5 ET 6 OCTOBRE 1789.

État de l’assemblée constituante. — Parti du haut clergé et de la noblesse ; Maury et Cazalès. — Parti du ministère et des deux chambres ; Mounier, Lally-Tollendal. — Parti populaire ; triumvirat de Barnave, Duport et Lameth ; sa position ; influence de Sièyes ; Mirabeau, chef de l’assemblée à cette époque. — Ce qu’il faut penser du parti d’Orléans. — Travaux constitutionnels : déclaration des droits ; permanence et unité du corps législatif ; sanction royale ; agitation extérieure qu’elle cause. — Projet de la cour ; repas des gardes-du-corps ; insurrection des 5 et 6 octobre ; le roi vient habiter Paris.
p. 65




DEPUIS LE 6 OCTOBRE 1789 JUSQU’À LA MORT DE MIRABEAU, EN AVRIL 1791.

Suite des événements d’octobre. — Changements des provinces en départements ; organisation des autorités administratives et municipales d’après le système de la souveraineté populaire et de l’élection. — Finances ; tous les moyens auxquels on a recours sont insuffisants ; on proclame les biens du clergé, biens nationaux. — La vente des biens du clergé amène les assignats. — Constitution civile du clergé ; opposition religieuse des évêques. — Anniversaire du 14 juillet ; abolition des titres ; fédération du Champ-de-Mars. — Nouvelle organisation de l’armée ; opposition des officiers. — Schisme à propos de la constitution civile du clergé. — Clubs. — Mort de Mirabeau. — Pendant toute cette époque, la séparation des partis devient de plus en plus prononcée.
p. 84


DEPUIS LE MOIS D’AVRIL 1791 JUSQU’AU 30 SEPTEMBRE, TERME DE L’ASSEMBLÉE CONSTITUANTE.

Politique de l’Europe avant la révolution française ; système d’alliances suivi par les divers états. — Coalition générale contre la révolution ; motifs de chaque puissance. — Conférences de Mantoue et circulaire de Pavie. — Fuite de Varennes ; arrestation du roi ; sa suspension. — Le parti républicain se sépare pour la première fois du parti constitutionnel monarchique. — Ce dernier rétablit le roi. — Déclaration de Pilnitz. — Le roi accepte la constitution. — Fin de l’assemblée constituante ; jugement sur elle.
p. 111



DEPUIS LE 1er OCTOBRE 1791 JUSQU’AU 21 SEPTEMBRE 1792.

Premiers rapports de l’assemblée législative avec le roi. — État des partis : les Feuillants appuyés sur la classe moyenne, les Girondins sur le peuple. — Émigration et clergé réfractaire ; décret contre eux ; veto du roi. — Annonces de la guerre. — Ministère girondin ; Dumouriez et Roland. — Déclaration de guerre contre le roi de Hongrie et de Bohême. — Désastres de nos armées ; décret d’un camp de réserve de vingt mille hommes sous Paris ; décret de bannissement contre les prêtres non assermentés ; veto du roi ; chute du ministère girondin. — Pétition insurrectionnelle du 20 juin pour faire accepter les décrets, et reprendre les ministres. — Dernières tentatives du parti constitutionnel. — Manifeste du duc de Brunswick. — Événements du 10 août. — Insurrection militaire de Lafayette contre les auteurs du 10 août ; elle échoue. — Division de l’assemblée et de la nouvelle commune ; Danton. — Invasion des Prussiens. — Massacres du 2 septembre. — Campagne de l’Argone. — Causes des événements sous la législative.
p. 127


DEPUIS LE 20 SEPTEMBRE 1792 JUSQU’AU 21 JANVIER 1793.

Premières mesures de la convention. — Manière dont elle est composée. — Rivalité des Girondins et des Montagnards. — Force et vues de ces deux partis. — Robespierre ; les Girondins l’accusent d’aspirer à la dictature. — Marat. — Nouvelle accusation de Robespierre par Louvet ; défense de Robespierre ; la convention passe à l’ordre du jour. — Les Montagnards, sortis victorieux de cette lutte, demandent le jugement de Louis XVI. — Opinions des partis à cet égard. — La convention décide que Louis XVI sera jugé, et le sera par elle. — Louis XVI au Temple ; ses réponses en présence de la convention ; sa défense ; sa condamnation ; courage et sérénité de ses derniers instants. — Ce qu’il avait et ce qui lui manquait comme roi.
p. 186


DEPUIS LE 21 JANVIER 1793 JUSQU’AU 2 JUIN.

Situation politique et militaire de la France. — L’Angleterre, la Hollande, l’Espagne, Naples, et tous les cercles de l’Empire, accèdent à la coalition. — Dumouriez, après avoir conquis la Belgique, tente une expédition en Hollande. — Il veut rétablir la monarchie constitutionnelle. — Revers de nos armées. — Lutte des Montagnards et des Girondins ; conspiration du 10 mars. — Insurrection de la Vendée, ses progrès. — Défection de Dumouriez. — Les Girondins accusés de complicité avec lui ; nouvelles conjurations contre eux. — Établissement de la commission des Douze pour déjouer les conspirateurs. — Insurrections des 27 et 31 mai contre la commission des Douze ; elle est supprimée. — Insurrection du 2 juin contre les vingt-deux principaux Girondins ; ils sont mis en arrestation. — Défaite entière de ce parti.
p. 212


DEPUIS LE 2 JUIN 1793 JUSQU’EN AVRIL 1794.

Insurrection des départements contre le 31 mai ; revers prolongés aux frontières ; progrès des Vendéens. — Les Montagnards décrètent la constitution de 1793, et la suspendent aussitôt pour maintenir et renforcer le gouvernement révolutionnaire. — Levée en masse ; loi des suspects. — Victoires des Montagnards dans l’intérieur et sur les frontières. — Mort de la reine, des vingt-deux Girondins, etc. — Comité de salut public ; sa puissance ; ses membres. — Calendrier républicain. — Les vainqueurs du 31 mai se divisent. — La faction ultra-révolutionnaire de la commune ou des Hébertistes fait abolir le catholicisme et décrète le culte de la raison ; sa lutte avec le comité de salut public ; sa défaite. — La faction modérée de la Montagne ou des Dantonistes veut détruire la dictature révolutionnaire, et établir le gouvernement légal ; sa chute. — Le comité de salut public reste seul et triomphant.
p. 240


DEPUIS LA MORT DE DANTON, EN AVRIL 1794, JUSQU’AU 9 THERMIDOR (27 JUILLET 1794).

Redoublement de terreur ; sa cause. — Système des démocrates ; Saint-Just. — Puissance de Robespierre. — Fête de l’Être Suprême. — Couthon présente la loi du 22 prairial, qui réorganise le tribunal révolutionnaire ; troubles, débats, puis obéissance de la convention. — Les membres actifs des comités se divisent : d’un côté sont Robespierre, Saint-Just et Couthon ; de l’autre, Billaud-Varennes, Collot-d’Herbois, Barrère et les membres du comité de sûreté générale. — Conduite de Robespierre ; il s’absente des comités, et s’appuie sur les Jacobins et la commune. — Le 8 thermidor, il demande le renouvellement des comités ; il ne réussit pas. — Séance du 9 thermidor ; Saint-Just dénonce les comités ; il est interrompu par Tallien ; Billaud-Varennes attaque violemment Robespierre ; déchaînement général de la convention contre les triumvirs ; ils sont mis en arrestation. — La commune s’insurge et délivre les prisonniers. — Dangers et courage de la convention ; elle met les insurgés hors la loi. — Les sections se déclarent pour elle. — Défaite et supplice de Robespierre et des insurgés.
p. 273




DEPUIS LE 9 THERMIDOR JUSQU’AU 4 BRUMAIRE AN IV (26 OCTOBRE 1795), TERME DE LA CONVENTION.

La convention après la chute de Robespierre. — Parti des comités ; parti thermidorien ; leur composition et leur but. — Décadence du parti démocratique des comités. — Accusation de Lebon et de Carrier. — État de Paris : les Jacobins et les faubourgs se déclarent pour les anciens comités ; la jeunesse dorée et les sections pour les thermidoriens. — Mise en accusation de Billaud-Varennes, Collot-d’Herbois, Barrère et Vadier. — Mouvement de germinal. — Déportation des accusés et de quelques Montagnards leurs partisans. — Insurrection du 1er prairial. — Défaite du parti démocratique ; désarmement des faubourgs ; la classe inférieure est exclue du gouvernement, est privée de la constitution de 93, et perd sa force matérielle.
p. 301


DEPUIS LE 20 MAI 1795 JUSQU’AU 26 OCTOBRE, TERME DE LA CONVENTION.

Campagne de 1793 et 1794. — Dispositions des armées à la nouvelle du 9 thermidor. — Conquête de la Hollande ; positions sur le Rhin. — Paix de Bâle avec la Prusse ; paix avec l’Espagne. — Descente de Quiberon. — La réaction cesse d’être conventionnelle et devient royaliste. — Massacre des révolutionnaires dans le Midi. — Constitution directoriale de l’an III. — Décrets de fructidor qui exigent la réélection des deux tiers de la convention. — Déchaînement du parti royaliste sectionnaire. — Il s’insurge. — Journée du 13 vendémiaire. — Nomination des conseils et du directoire. — Fin de la convention ; sa durée, son caractère.
p. 324


DEPUIS L’INSTALLATION DU DIRECTOIRE, LE 27 OCTOBRE 1795, JUQU’AU COUP D’ÉTAT DU FRUCTIDOR AN V (3 AOÛT 1797).

Revue de la révolution. — Son second caractère de réorganisation ; passage de la vie publique à la vie privée. — Les cinq directeurs ; leurs travaux intérieurs. — Pacification de la Vendée. — Conspiration de Babœuf ; dernière défaite du parti démocratique. — Plan de campagne contre l’Autriche ; conquête de l’Italie par le général Bonaparte ; traité de Campo-Formio ; la république française est reconnue, avec ses acquisitions, et son entourage des républiques batave, lombarde, ligurienne, qui prolongent son système en Europe. — Élections royalistes de l’an V ; elles changent la situation de la république. — Nouvelle lutte entre le parti contre-révolutionnaire, ayant son siège dans les conseils, dans le club de Clichy, dans les salons, et le parti conventionnel, posté au directoire, dans le club de Salm et dans l’armée. — Coup d’état du 18 fructidor ; le parti de vendémiaire est encore une fois battu.
p. 344




DEPUIS LE 5 SEPTEMBRE 1797 JUSQU’AU 9 NOVEMBRE 1799.

Le directoire rentre, par le 18 fructidor, dans le gouvernement révolutionnaire, un peu mitigé. — Paix générale, excepté avec l’Angleterre. — Retour de Bonaparte à Paris ; expédition d’Égypte. — Élections démocratiques de l’an VII ; le directoire les annulle le 22 floréal. — Seconde coalition ; la Russie, l’Autriche, l’Angleterre, attaquent la république par l’Italie, la Suisse et la Hollande ; défaites générales. — Élections démocratiques de l’an VII ; le 30 prairial, les conseils prennent leur revanche, et désorganisent l’ancien directoire. — Deux partis dans le nouveau directoire et dans les conseils ; le parti républicain modéré sous Sièyes, Roger-Ducos, les anciens ; celui des républicains extrêmes, sous Moulins, Gohier, les cinq-cents et la Société du Manége. — Projets en divers sens. — Victoires de Masséna, en Suisse ; de Brune, en Hollande. — Bonaparte revient d’Égypte ; il s’entend avec Sièyes et son parti. — Journées du 18 et du 19 brumaire. — Fin du régime directorial.
p. 374



DEPUIS LE 10 NOVEMBRE 1799 JUSQU’AU 2 DÉCEMBRE 1804.

Espérances des divers partis après le 18 brumaire. — Gouvernement provisoire. — Constitution de Sièyes ; elle est dénaturée dans la constitution consulaire de l’an VIII. — Formation du gouvernement ; desseins pacificateurs de Bonaparte. — Campagne d’Italie ; victoire de Marengo. — Paix générale : sur le continent, par le traité de Lunéville ; avec l’Angleterre, par le traité d’Amiens. — Fusion des partis, prospérité intérieure de la France. — Système ambitieux du premier consul ; il constitue de nouveau le clergé dans l’état, par le concordat de 1802 ; il crée un ordre de chevalerie militaire, au moyen de la Légion-d’Honneur ; il complète cet ordre de choses par le consulat à vie. — Reprises des hostilités avec l’Angleterre. — Conspiration de Georges et de Pichegru. — La guerre et les tentatives des royalistes servent de prétexte à l’érection de l’empire. — Napoléon Bonaparte, nommé empereur héréditaire, est sacré par le pape, le 2 décembre 1804, dans l’église de Notre-Dame. — Abandon successif de la révolution. — Progrès du pouvoir absolu pendant les quatre années du consulat.
p. 396



DEPUIS L’ÉTABLISSEMENT DE L’EMPIRE EN 1804, JUSQU’EN 1814.

Caractère de l’empire. — Changement des républiques créées par le directoire, en royaumes. — Troisième coalition ; prise de Vienne ; victoires d’Ulm et d’Austerlitz ; paix de Presbourg ; érection des deux royaumes de Bavière et de Wurtemberg contre l’Autriche. — Confédération du Rhin. — Joseph Napoléon est nommé roi de Naples ; Louis Napoléon, roi de Hollande. — Quatrième coalition ; bataille d’Iéna, prise de Berlin ; victoires d’Eylau et Friedland ; paix de Tilsitt ; la monarchie prussienne est réduite de moitié ; les deux royaumes de Saxe et de Westphalie sont institués contre elle. — Celui de Westphalie est donné à Jérôme Napoléon. — Le grand empire s’élève avec ses royaumes secondaires, sa confédération du Rhin, sa médiation suisse, ses grands fiefs ; il est modelé sur celui de Charlemagne. — Blocus continental ; Napoléon emploie la cessation du commerce pour réduire l’Angleterre, comme il a employé les armes pour soumettre le continent. — Invasion du Portugal et de l’Espagne ; Joseph Napoléon est nommé roi d’Espagne ; Murat le remplace sur le trône de Naples. — Nouvel ordre d’événements : insurrection nationale de la Péninsule ; lutte religieuse du pape ; opposition commerciale de la Hollande. Cinquième coalition. — Victoire de Wagram ; paix de Vienne ; mariage de Napoléon avec l’archiduchesse Marie-Louise. — Le premier essai de résistance échoue ; le pape est détrôné, la Hollande réunie à l’empire, et la guerre d’Espagne poursuivie avec vigueur. — La Russie renonce au système continental ; campagne de 1812 ; prise de Moscou ; désastreuse retraite. — Réaction contre la puissance de Napoléon ; campagne de 1813 ; défection générale. — Coalition de toute l’Europe ; fatigue de la France ; merveilleuse campagne de 1814. — Les confédérés à Paris ; abdication de Fontainebleau ; caractère de Napoléon ; son rôle dans la révolution française. — Conclusion.
p. 422







PREMIÈRE RESTAURATION. — RÈGNE DE LOUIS XVIII. — LES CENT JOURS.

Famille royale. — Entrée du comte d’Artois à Paris. — Déclaration de Saint-Ouen. — Premier ministère de la restauration. — Bataille de Toulouse. — Traité de Paris. — Promulgation de la charte constitutionnelle. — Actes du ministère. — État des partis politiques. — Congrès de Vienne. — Débarquement de Napoléon à Cannes. — Marche de Napoléon sur Paris. — Fuite de Louis XVIII. — Entrée de Napoléon. — Cent jours. — Décret de Napoléon. — Acte additionnel.— Champ de mai. — Bataille de Fleurus. — Bataille de Waterloo.— Seconde abdication de Napoléon. — Gouvernement provisoire. — Napoléon s’embarque sur le Bellérophon
p. 453


DEPUIS LA CAPITULATION DE PARIS ET LA RENTRÉE DE LOUIS XVIII DANS LA CAPITALE JUSQU’À LA CHUTE DU MINISTÈRE DECAZES.

Proclamation de Louis XVIII. — Convention de Saint-Cloud. — Capitulation de Paris. — Rentrée de Louis XVIII à Paris. — Proscriptions. — Spoliation des musées. — Licenciement de l’armée de la Loire. — Composition des chambres. — Pairie héréditaire. — Élections. — Coup d’œil sur les partis. — Premier ministère du duc de Richelieu. — Traité de Paris. — Troubles et massacres dans le Midi. — Actes de la chambre. — Condamnations et supplices. — Ordonnances du 5 septembre. — Concordat. — Loi électorale. — Loi du recrutement. — La presse. — Congrès d’Aix-la-Chapelle. — Évacuation du territoire par les armées étrangères. — Ministère Dessolles. — État de la France et des partis. — Élections. — Ministère Decazes. — Assassinat du duc de Berry. — Second ministère de M. de Richelieu. — Situation de l’Europe. — Révolution espagnole. — Révolution de Portugal. — Situation de l’Italie. — Révolution napolitaine. — L’Allemagne. — L’Angleterre. — La Grèce.
p. 469




DE LA CHUTE DU MINISTÈRE DECAZES À LA MORT DE LOUIS XVIII.

La sainte alliance. — Congrès de Carlsbad. — Congrès de Troppau et de Laybach. — Révolution du Piémont. — Les Autrichiens vainqueurs et maîtres de l’Italie. — Désolation de la Grèce. — Actes du second ministère de Richelieu. — Loi électorale. — Adoption du double vote. — Naissance du duc de Bordeaux. — Mort de Napoléon. — Origine de la congrégation. — Jésuites. — Missions. — Formation du ministère Villèle. — Loi sur la presse. — Carbonarisme ; conspirations militaires. — Nantil, Berton, Caron et Roger. — Conspiration des sergents de la Rochelle. — Congrès de Vérone. — Situation de l’Espagne. — M. de Villèle président du conseil. — Expulsion de Manuel. — Campagne d’Espagne. — Ordonnance d’Andujar. — Fin de la guerre d’Espagne. — Élections générales. — Mandement du cardinal de Clermont-Tonnerre. — Septennalité. — Projet de conversion des rentes. — Renvoi de M. de Chateaubriand. — Soulèvement en Portugal. — Derniers moments de Louis XVIII ; sa mort ; son caractère.
p. 487


RÈGNE DE CHARLES X. — RÉVOLUTION DE 1830. — AVÉNEMENT DE LOUIS-PHILIPPE Ier.

Avénement de Charles X. — Actes ministériels ; projets de loi. — Sacre de Charles X. Funérailles du général Foy. — Dénonciation de M. de Montlosier contre les jésuites. — Loi contre la presse. — Protestation de l’Académie française. — Licenciement de la garde nationale de Paris. — Dissolution de la chambre ; promotion de pairs. — Chute du ministère Villèle. — Politique extérieure. — Traité entre la France, l’Angleterre et la Russie. — Bataille de Navarin. — Formation du ministère Martignac. — Lois sur la presse, le budget et les élections. — Expédition française en Morée. — Ordonnances contre les jésuites. — Formation du ministère Polignac. — Attitude de la France. — Première session de 1830. — Adresse de la chambre des députés, en réponse au discours du trône. — Conquête d’Alger. — Opinion de la cour. — Ordonnances destructives de la charte. — Révolution de 1830, 27, 28, 29 juillet. — Tableau de la cour pendant les trois journées. — Victoire du peuple. — Fuite de la famille royale. — Le duc d’Orléans lieutenant-général du royaume. — Charte constitutionnelle. — Embarquement de Charles X et de sa famille. — Avénement de Louis-Philippe Ier. — Considérations générales sur la situation de la France depuis le 9 août 1830.
p. 507


FIN DE LA TABLE