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RÉVOLUTION FRANÇAISE.

victimes à frapper, qu’ils comptèrent plus d’ennemis. On ne s’arrête, dans cette carrière sanglante, que lorsqu’on est tué soi-même. Les décemvirs, après la chute définitive des Girondins, avaient fait mettre la terreur à l’ordre du jour ; après la chute des Hébertistes, ils y avaient fait mettre la justice et la probité, parce que ceux-ci étaient des factieux impurs ; après la chute des Dantonistes, ils y firent mettre la terreur et toutes les vertus, parce qu’ils les appelaient le parti des indulgents et des immoraux.