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Livre:Musset - Œuvres complètes d’Alfred de Musset. Nouvelles et Contes II.djvu

-OEUVRES COMPLÈTES UE E ALFRED
+ŒUVRES COMPLÈTES {{interligne}} DE {{interligne}} ALFRED
-MUSSET TOME
+MUSSET {{interligne}} {{interligne}} TOME
-Imprimeries
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-OEUVRES COMPLÈTES DE ALFRED
+ŒUVRES COMPLÈTES {{interligne}} DE {{interligne}} ALFRED
-MUSSET ÉDITION
+MUSSET {{interligne}} ÉDITION
-GRAVURES D APRÈS LES
+GRAVURES {{interligne|0.5em}} D’APRÈS LES
-DE BIDA O’CN PORTRAIT CRAtÉ PAR FLAMEN6 B’APRES L’ORIGINAL DE L’ANDELLE ET
+DE RIDA {{interligne|0.5em}} D’UN PORTRAIT GRAVÉ PAR FLAMENG D’APRÈS L’ORIGINAL DE LANDELLE {{interligne|0.5em}} ET
-FRÈRE TOME SEPTIÈME NOUVELLES
+FRÈRE {{interligne}} {{interligne|3em}} TOME SEPTIÈME {{interligne|3em}} {{interligne}} NOUVELLES
-CONTES M PARIS EDITION’ CHARPENTIER
+CONTES II {{interligne}} {{interligne|3em}} PARIS ÉDITION CHARPENTIER
-7, RUE PERRONET, 7
+7, rue perronet, 7
-Vit. F. 1 CROISILLES ~39
+CROISILLES 1839
-CRO 1 S tLLE S Au
+CROISILLES ---- I Au
-homme nomme Croisilles,
+homme nommé Croisilles,
-cette anaire tétait terminée a son
+cette affaire s’était terminée à son
-de coutume; car,
+de coutume ; car,
-qu’il eut dans
+qu’il eût dans
-NOUVELLES ET COUTES. soupant
+soupant
-son pays; ce
+son pays ; ce
-hasard, c’est-à dire qu’il
+hasard, c’est-à-dire qu’il
-riche. II n’était
+riche. Il n’était
-d’un orfèvre; mais,
+d’un orfèvre ; mais,
-donc a t elle
+donc à elle
-CHOISILLES. 5 madrigal
+madrigal
-paternelle. li trouva
+paternelle. Il trouva
-boutique fermée; il
+boutique fermée ; il
-de fête; personne
+de fête ; personne
-était arrivé; au
+était arrivé ; au
-le reconnaitre. Croisilles
+le reconnaître. Croisilles
-ses questions; il
+ses questions ; il
-père. II lui
+père. Il lui
-à coup; il voulut a toute
+à coup ; il voulut à toute
-étaient mis; il
+étaient mis ; il
-bien loin; enfin
+bien loin ; enfin
-se voyaitperdu sansressources,n’ayantplus d’asile,
+se voyait perdu sans ressources, n’ayant plus d’asile,
-NOUVELLES ET CONTES. G errant
+errant
-pensée, if s’avançait
+pensée, il s’avançait
-vieux domestique,. nommé
+vieux domestique, nommé
-lui. Ah! mon pauvre Jean! s’écria-t-1), tu
+lui. — Ah ! mon pauvre Jean ! s’écria-t-il, tu
-ce quis’est passé
+ce qui s’est passé
-sans adieu? Il
+sans adieu ? — Il
-pas sans. vous
+pas sans vous
-lettre qu’IL donna
+lettre qu’il donna
-avec transport; mais
+avec transport ; mais
-jusque-là etconnu pour tel,. ruiné
+jusque-là et connu pour tel, ruiné
-perde. Jean,
+perde. — Jean,
-un peu; c’est
+un peu ; c’est
-pour toi; car,
+pour toi ; car,
-porte, nonpas devant
+porte, non pas devant
-ni toutdesuite,maisunjouroul’autre,carje suis
+ni tout de suite, mais un jour ou l’autre, car je suis
-CHOtSILLES. 7 Que
+— Que
-y faire? répliqua
+y faire ? répliqua
-son habit; que
+son habit ; que
-cher maître? Votre
+cher maître ? Votre
-été trompé; il
+été trompé ; il
-rester ici? Je
+rester ici ? Je
-le sers; je
+le sers ; je
-et habile; on
+et habile ; on
-journée entière; et,
+journée entière ; et,
-francs « II y
+francs : « Il y
-ce matin! )) Ce
+ce matin ! » Ce
-qui déshonore! –Je ne
+qui déshonore ! — Je ne
-son affection; mais
+son affection ; mais
-je devienne? Je
+je devienne ? Je
-pour jecommencer ma
+pour recommencer ma
-je l’aurais? mon
+je l’aurais ? mon
-combien m’enfaudra-t-ilpour réparer ce coup?Bien davantage.
+combien m’en faudra-t-il pour réparer ce coup ? Bien davantage.
-vivra-t-il alors?Non sans doute; il mourra làbas, et
+vivra-t-il alors ? Non sans doute ; il mourra là-bas, et
-aller trouver; je ne pui le
+aller trouver ; je ne puis le
-NOUVELLES ET CONTES. 8 Tout désole qu’était
+Tout désolé qu’était
-lui fit désirer
+lui fît désirer
-proche Mais,
+proche : — Mais,
-de vous? Que
+de vous ? Que
-chrétien car,
+chrétien ; car,
-vous effraye? Il
+vous effraye ? Il
-pareil cas? Votre
+pareil cas ? Votre
-d’une banqueroute; mais
+d’une banqueroute ; mais
-que voulez-vous? on
+que voulez-vous ? on
-sa tristesse! comme
+sa tristesse ! comme
-CROISILLES. 9 de
+de
-nouvelles Monsieur,
+nouvelles !... Monsieur,
-j’étais jeune; j’avais
+j’étais jeune ; j’avais
-s’en allerde ce
+s’en aller de ce
-mauvais moment? Pendantque Jean’s’évertuaitàpersuader son
+mauvais moment ? Pendant que Jean s’évertuait à persuader son
-la vie.-Le hasard
+la vie. Le hasard
-la fillè du
+la fille du
-de là; Croisilles
+de là ; Croisilles
-qu’il étaitun peu
+qu’il était un peu
-NOUVELLES ET CONTES. iO Quand
+II Quand
-le mondesaitàquelsabusontdonné lieu lesfermes royales,
+le monde sait à quels abus ont donné lieu les fermes royales,
-qu’on put voir,
+qu’on pût voir,
-des plus. gros; pour
+des plus gros ; pour
-énorme personne; des
+énorme personne ; des
-table autour
+table ; autour
-étaient dorés; son habit l’était; je
+étaient dorés ; son habit l’était ; je
-aussi. JI calculait les Il
+aussi. Il calculait les
-CROISILLES. 11 suites
+suites
-de louis; il
+de louis ; il
-visite inattendue; il
+visite inattendue ; il
-avait lait quelque emplette; il fut confirme dans
+avait fait quelque emplette ; il fut confirmé dans
-sur unsofa, et. Croisilles,
+sur un sofa, et Croisilles,
-termes Monsieur,
+termes : — Monsieur,
-s’est passé; j’arrive,
+s’est passé ; j’arrive,
-sortant t de
+sortant de
-mon cœur; il
+mon cœur ; il
-lui dois; mais
+lui dois ; mais
-vous lé déclarant,
+vous le déclarant,
-NOUVELLES ET COUTES. 12 indispensable,
+indispensable,
-si vousvoulez que
+si vous voulez que
-la faire; car
+la faire ; car
-la porte; mais
+la porte ; mais
-Croisilles avaitparlé, mademoiselle
+Croisilles avait parlé, mademoiselle
-une pèche au
+une pêche au
-CROtStLLES. 13 s’apercevoir.
+s’apercevoir.
-paternel Mon
+paternel : — Mon
-Non seulementj’excuse ta
+Non seulement j’excuse ta
-consens àne point
+consens à ne point
-décampé c’est
+décampé ; c’est
-pour toi; prends
+pour toi ; prends
-assieds-toi la. C’est
+assieds-toi là. — C’est
-Croisilles du
+Croisilles ; du
-prospérités. Et
+prospérités. — Et
-t’en vas-tu? Écrire
+t’en vas-tu ? — Écrire
-adieu. Eh, que diantre! on
+adieu. — Eh, que diantre ! on
-tu disvrai tu
+tu dis vrai ; tu
-m’emporte. Oui, monsieur; du
+m’emporte. — Oui, monsieur ; du
-pas. La
+pas. — La
-avance fi donc quelle niaiserie Assieds-toi,
+avance ! fi donc ! quelle niaiserie ! Assieds-toi,
-quittant. II toussa
+quittant. Il toussa
-NOUVELLES ET CONTES. t.t Tu
+— Tu
-un fou; un
+un fou, un
-ruiné, voil’a ton
+ruiné, voilà ton
-suffit pas; il
+suffit pas ; il
-me demander.je ne
+me demander... je ne
-eh bien! passe; mais
+eh bien ! passe ; mais
-tu veux? tu
+tu veux ? tu
-ma fdie ? 9 Oui,
+ma fille ? — Oui,
-et je’vous répète
+et je vous répète
-pour femme; mais
+pour femme ; mais
-m’amène. Que
+m’amène. — Que
-m’interroge réponds d’abord Où
+m’interroge ; réponds d’abord : Où
-ma fille? Dans
+ma fille ? — Dans
-Julie. Qui
+Julie. — Qui
-s’appelle Julie? On
+s’appelle Julie ? On
-pardonne Mais,
+pardonne ! Mais,
-fermier général? Non,
+fermier général ? — Non,
-qu’elle. Il
+qu’elle. — Il
-nom. Eh bien! je
+nom. — Eh bien ! je
-C~OISILLES. 15 Tu
+— Tu
-Croisilles, malheureux! Est-ce un nomqueCroisiIIes? Ma
+Croisilles, malheureux ! Est-ce un nom que Croisilles ? — Ma
-Godeau. Tu
+Godeau. — Tu
-un imper tinent, et
+un impertinent, et
-payeras. Eh,
+payeras. — Eh,
-Dieu monsieur,
+Dieu ! monsieur,
-pas je
+pas ; je
-punir, vousn’avez que
+punir, vous n’avez que
-colère en
+colère : en
-renvoyer Croisillesle plus doucement possible,afin d’éviter
+renvoyer Croisilles le plus doucement possible, afin d’éviter
-l’orgueil offensé; l’entretien
+l’orgueil offensé ; l’entretien
-résigner luiparaissaitmonstrueuxen lui-même je laisse a .penser ce
+résigner lui paraissait monstrueux en lui-même ; je laisse à penser ce
-s’entendant parlerde la sorte. Écoute,
+s’entendant parler de la sorte. — Écoute,
-Es-tu riche?. Non.Es-tu noble?. Encore
+Es-tu riche ?... Non. Es-tu noble ?... Encore
-qui t’amène? Tu
+qui t’amène ? Tu
-tête tu
+tête ; tu
-c’est inutile; tu
+c’est inutile ; tu
-As-tu àte plaindre de moi?dois-je un
+As-tu à te plaindre de moi ? dois-je un
-ton père? Est-ce
+ton père ? Est-ce
-es là? Eh, mordieu on
+es là ? Eh, mordieu ! on
-tait. C’est
+tait. — C’est
-ce pas; je
+ce pas ; je
-NOUVELLES ET CONTES. 16 -Un moment il
+— Un moment ! il
-louis d’or; va-t’en diner à
+louis d’or ; va-t’en dîner à
-toi. -Bien obligé,
+toi. — Bien obligé,
-argent Croisilles
+argent ! Croisilles
-conscience en’repos par
+conscience en repos par
-le croire; elle
+le croire ; elle
-son père; mais,
+son père ; mais,
-du moins.rien d’offensant; car
+du moins rien d’offensant ; car
-offense d’un
+offense ; d’un
-sentiments lesplus dangereux
+sentiments les plus dangereux
-femmes, !a compassion
+femmes, la compassion
-appartement mais
+appartement ; mais
-cœur malgré.elle. Sans
+cœur malgré elle. Sans
-CROISILLES. t7 rendre
+rendre
-sa rencontre; le
+sa rencontre ; le
-main. II se
+main. Il se
-lui rendre; mais,
+lui rendre ; mais,
-NOUVELLES ET CONTES. i8 ni -A peine
+III À peine
-joie. Qu’est-il arrivé? lui demanda-t-il; as-tu
+joie. — Qu’est-il arrivé ? lui demanda-t-il ; as-tu
-à m’apprendre? Monsieur, répondit, Jean,
+à m’apprendre ? — Monsieur, répondit Jean,
-maison. II est
+maison. Il est
-les meubles; mais
+les meubles ; mais
-raisonnable. Quel
+raisonnable. — Quel
-je prenne? –Vendre cette
+je prenne ? — Vendre cette
-votre fortune; elle.vaut une
+votre fortune ; elle vaut une
-de faim; et
+de faim ; et
-de prospérer? i9
+de prospérer ?
-CROISILLES. 19 verrons
+— Nous verrons
-répondit CroisiIIes, tout
+répondit Croisilles, tout
-toit paternel; mais,
+toit paternel ; mais,
-une chaise; tous les, tiroirs
+une chaise ; tous les tiroirs
-caisse emportée; rien
+caisse emportée ; rien
-aux pas-’ sants que
+aux passants que
-accomplie. Voilà
+accomplie. — Voilà
-imprudemment engagée! Pendant
+imprudemment engagée ! Pendant
-son maitre était
+son maître était
-pas diné. II cherchait
+pas dîné. Il cherchait
-attendrie
+attendrie :
-NOUVELLES ET CONTES. 20 Monsieur
+— Monsieur
-aux choux? Le
+aux choux ? Le
-ne pu’t s’empêcher
+ne put s’empêcher
-rire. Et
+rire. — Et
-cette question? dit-il. Monsieur,
+cette question ? dit-il. — Monsieur,
-aimiez toujours. Croisilles
+aimiez toujours... Croisilles
-son père; la
+son père ; la
-d’or. Je
+d’or. — Je
-ton dîner; mais,
+ton dîner ; mais,
-louis. Quoique
+louis. — Quoique
-mon père? Monsieur,
+mon père ? — Monsieur,
-vous appartenait; et
+vous appartenait ; et
-CROISILLES. 21 point,
+point,
-rien là-bas; il
+rien là-bas ; il
-son mieux; il
+son mieux ; il
-laisser ~encore de
+laisser encore de
-marque luimême dans
+marque lui-même dans
-votre père. m’a
+votre père m’a
-partant «
+partant : «
-le quitter; qu’il
+le quitter ; qu’il
-propres expressions; ainsi
+propres expressions ; ainsi
-à Croisilles.Les paroles
+à Croisilles. Les paroles
-ses larmes; d’autre
+ses larmes ; d’autre
-pareil momcut, quatre
+pareil moment, quatre
-NOUVELLES ET CONTES. 22 ~) ment
+ment
-jeune homme; il
+jeune homme ; il
-quelquefois ànous faire
+quelquefois à nous faire
-défaut ils
+défaut : ils
-leur est. facile
+leur est facile
-ou égoïstes; ils
+ou égoïstes ; ils
-de désespoir; mais,
+de désespoir ; mais,
-aillent diner, qu’ils
+aillent dîner, qu’ils
-sur eux; elles
+sur eux ; elles
-flèches bonne
+flèches : bonne
-CROISILLES. 23 Après
+Après
-d’intérêt car
+d’intérêt ; car
-émotion étaitelle de
+émotion était-elle de
-de l’humanité? Mademoiselle Godeau avait-élle craint
+de l’humanité ? Mademoiselle Godeau avait-elle craint
-qu’il fût? Bien
+qu’il fût ? Bien
-et dé mystères
+et de mystères
-NOUVELLES ET CONTES. 2j. dans
+dans
-langage Mais
+langage ! Mais
-jamais muettes; quand
+jamais muettes ; quand
-parfums ont, plus
+parfums ont plus
-de parfum; il
+de parfum ; il
-ce tempslà, mademoiselle
+ce temps-là, mademoiselle
-rapprocher d’elle; mais
+rapprocher d’elle ; mais
-la ville; chacun venait a son
+la ville ; chacun venait à son
-CROISILLES. 25 galerie,
+galerie,
-marquise l’étalage
+marquise ; l’étalage
-coup d’œil; puis ~IIe reprit
+coup d’œil ; puis elle reprit
-de l’amour; s’il voulait, dire « Quoi vous
+de l’amour ; s’il voulait dire : « Quoi ! vous
-pas mort! » ou Dieu
+pas mort ! » ou : « Dieu
-béni vous voilà vivant! »
+béni ! vous voilà vivant ! »
-le démêler; toujours
+le démêler ; toujours
-NOUVELLES ET CONTES. P6 De
+IV De
-la timidité; il
+la timidité ; il
-pour elle; mais
+pour elle ; mais
-lui dire? S’il
+lui dire ? S’il
-le fit mettre
+le fît mettre
-à pied; il
+à pied ; il
-chère auxamoureux, mais
+chère aux amoureux, mais
-religieux II ne
+religieux ; il ne
-gens lors IV
+gens lors-
-CROISILLES. 27 qu’on ne
+qu’on on ne
-termes Mademoiselle, Dites-moi
+termes : {{interligne}} « Mademoiselle, {{interligne}} « Dites-moi
-à .vous épouser.
+à vous épouser.
-étrange question; mais
+étrange question ; mais
-monde qui
+monde à qui
-voulais mourir; plût
+voulais mourir ; plût
-pour moi! Ditesmoi si
+pour moi ! Dites-moi si
-le sais; votre
+le sais ; votre
-d’être fière; mais
+d’être fière ; mais
-votre colère; mais
+votre colère ; mais
-ce bouquet? Mettez-vous
+ce bouquet ? Mettez-vous
-ma place; j’ose
+ma place ; j’ose
-NOUVELLES ET CONTES. 38 me
+me
-m’est restée; vous
+m’est restée ; vous
-dire qu’on. aime,
+dire qu’on aime,
-alla -devant l’hôtel
+alla devant l’hôtel
-résolu ,ce jour-là
+résolu ce jour-là
-bientôt conclu; la
+bientôt conclu ; la
-CROISILLES. 29. et
+et
-une aiguille; elle
+une aiguille ; elle
-ce qu’elle. avait
+ce qu’elle avait
-l’auraient désolée; aussi,
+l’auraient désolée ; aussi,
-ni aversionpour les
+ni aversion pour les
-les j eunes filles; elle
+les jeunes filles ; elle
-sans motif; le
+sans motif ; le
-salon elle
+salon : elle
-rire jamais
+rire ; jamais
-l’avaient émue; jamais,
+l’avaient émue ; jamais,
-NOUVELLES ET CONTES. 30 tout
+tout
-n’aimait rien; les
+n’aimait rien ; les
-caractère elle
+caractère : elle
-charmant qu’elle; elle
+charmant qu’elle ; elle
-était persuadée; c’est
+était persuadée ; c’est
-de sa~parure en
+de sa parure : en
-Elle marchait,pour ainsi
+Elle marchait, pour ainsi
-dans sabeauté, comme
+dans sa beauté, comme
-de fête; mais
+de fête ; mais
-inutile sous
+inutile ; sous
-secrète, intlexible, et
+secrète, inflexible, et
-en oeillades., en
+en œillades, en
-pièce a pièce: il
+pièce à pièce : il
-digne d’elle; mais,
+digne d’elle ; mais,
-adversaire on
+adversaire ; on
-se fit attendre.
+se fît attendre.
-étalait consciencieusementsespaniers, ses falbalas etses belles
+étalait consciencieusement ses paniers, ses falbalas et ses belles
-CROISILLES. 31 épaules,
+épaules,
-compliments <: Eh bien! s’il
+compliments : « Eh bien ! s’il
-pour moi? »
+pour moi ? »
-d’être jeune,.belle, riche,
+d’être jeune, belle, riche,
-se dir e On
+se dire : On
-irréprochable, monvisagele plus
+irréprochable, mon visage le plus
-bien chaussé; et
+bien chaussé ; et
-d’un salon! Si
+d’un salon ! Si
-en enfant; si
+en enfant ; si
-ma dot; si
+ma dot ; si
-province dès
+province ; dès
-parais quelquepart, j’excite
+parais quelque part, j’excite
-NOUVELLES ET CONTES. ? pleine
+pleine
-restait muetteetpresqueimmobileunejournéeentière.Lorsque Croisilles
+restait muette et presque immobile une journée entière. Lorsque Croisilles
-chocolat, etelle rêvait
+chocolat, et elle rêvait
-comment lajeune’fille prendrait
+comment la jeune fille prendrait
-coup d’œil; elle
+coup d’œil ; elle
-mots Eh,
+mots : « Eh,
-Dieu non,
+Dieu ! non,
-pas iière. Si
+pas fière. Si
-CROISILLES. 33 v Cent
+V Cent
-âne et
+âne ; et
-l’autre il
+l’autre ; il
-procurer. II possédait
+procurer. Il possédait
-francs. Que’faire? Comment
+francs. Que faire ? Comment
-cent mille? La
+cent mille ? La
-sa fortune; mais,
+sa fortune ; mais,
-à vendre; puis,
+à vendre ; puis,
-une autre; pas un acheYH. 3
+une autre ; pas un ache-
-NOUVELLES ET CONTES. 34 teur
+teur
-porte. Cette
+porte. — Cette
-En êtesvous le propriétaire? Oui, monsieur. Et combien vaut-elle? Trente
+En êtes-vous le propriétaire ? — Oui, monsieur. — Et combien vaut-elle ? — Trente
-je crois; du
+je crois ; du
-l’escalier, fittourner les
+l’escalier, fit tourner les
-les fenêtres; puis
+les fenêtres ; puis
-le coeur palpitant,
+le cœur palpitant,
-silencieuse. II supposa
+silencieuse. Il supposa
-Il l’attendit, pendant
+Il l’attendit pendant
-au soir; mais
+au soir ; mais
-vain le
+vain : le
-CROISILLES. 35 silles
+silles
-ce temps-In, n’étaient
+ce temps-là, n’étaient
-autres, tachant de
+autres, tâchant de
-poliment. Monsieur,
+poliment. — Monsieur,
-prends. ’J’ai deux
+prends. J’ai deux
-rire. Ma foi monsieur,
+rire. — Ma foi ! monsieur,
-me .suivre, car
+me suivre, car
-vais. CroisiHes le
+vais. Croisilles le
-apparence, où ils
+apparence, ou ils
-NOUVELLES ET CONTES. 36 un
+un
-vert Croisilles
+vert : Croisilles
-louis furent’perdus. Il
+louis furent perdus. Il
-quoi diner, mais
+quoi dîner, mais
-l’inquiétait. Comment
+l’inquiétait. — Comment
-présent, sedemanda-t-il, pour
+présent, se demanda-t-il, pour
-de l’argent? A qui
+de l’argent ? À qui
-puis vendre? ’l Pendant
+puis vendre ? Pendant
-la maison; il
+la maison ; il
-à voler; mais
+à voler ; mais
-valait. Cr oisilles lui
+valait. Croisilles lui
-au cou; l’appela
+au cou ; l’appela
-signa .aveuglément un
+signa aveuglément un
-quatre oents nouveaux
+quatre cents nouveaux
-le tri0
+le tri-
-CROISILLES. 37 pot
+pot
-en sortir; le
+en sortir ; le
-leurs adieux; de
+leurs adieux ; de
-tous côtés; sur
+tous côtés ; sur
-l’espérance et,
+l’espérance ; et,
-orgueilleuses. Quelle
+orgueilleuses. — Quelle
-fortune Quelle
+fortune ! Quelle
-de tant, de familles Quelle
+de tant de familles ! Quelle
-parti Que
+parti ! Que
-marchands Que
+marchands ! Que
-louis Quel
+louis ! Quel
-hasard Pourquoi
+hasard ! Pourquoi
-de soieries? qui
+de soieries ? qui
-de l’or? Pourquoi
+de l’or ? Pourquoi
-mes marchandises? Et qui sait? au
+mes marchandises ? Et qui sait ? au
-NOUVELLES ET CONTES. 38 rais,
+rais,
-ne pense; il
+ne pense ; il
-changeants pourquoi
+changeants : pourquoi
-sa protection? Parmi
+sa protection ? Parmi
-ont tànt amassé
+ont tant amassé
-de Dieu; pourquoi
+de Dieu ; pourquoi
-mon tour? Il
+mon tour ? Il
-Allons le
+Allons ! le
-la .moins difficile.
+la moins difficile.
-en payer; le
+en payer ; le
-CROISILLES. 39 mis
+mis
-ballots. II les
+ballots. Il les
-inexprimable l’heure
+inexprimable ; l’heure
-NOUVELLES ET CONTES. w VI
+VI
-était vendue; il
+était vendue ; il
-le corps; point
+le corps ; point
-tel dénùment; Croisilles
+tel dénûment ; Croisilles
-le dire; il
+le dire ; il
-fit il
+fit : il
-le vàisseau qui. portait
+le vaisseau qui portait
-au Havre; il
+au Havre ; il
-gardée il
+gardée ; il
-avait fait; il
+avait fait ; il
-sa détresse; il
+sa détresse ; il
-et infaillibles; il
+et infaillibles ; il
-CROtSILLES. 41 pliqua
+pliqua
-la F~Mr~, vaisseau
+la Fleurette, vaisseau
-ses soieries; il
+ses soieries ; il
-reçut cettre lettre,
+reçut cette lettre,
-à ces-sortes de
+à ces sortes de
-et ellen’avait jamais
+et elle n’avait jamais
-qu’elle tenait; le
+qu’elle tenait ; le
-la F~M~~g; le
+la Fleurette ; le
-sa pauvreté; elle
+sa pauvreté ; elle
-d’un million; en
+d’un million ; en
-sa pensée; le
+sa pensée ; le
-des mains; elle
+des mains ; elle
-NOUVELLES ET CONTES. 42 7 palpitant,
+palpitant,
-on aime; c’est
+on aime ; c’est
-du cœur; nous
+du cœur ; nous
-spectacle ses
+spectacle : ses
-en feu; elle
+en feu ; elle
-douleur déli cieuses Pauvre garçon il
+douleur délicieuses : — Pauvre garçon ! il
-moi Indépendamment
+moi ! Indépendamment
-jamais songé; en
+jamais songé ; en
-fit sourire; un
+fit sourire ; un
-que Cr oisilles lui-même,
+que Croisilles lui-même,
-traversa l’esprit; elle
+traversa l’esprit ; elle
-CRO!S!LLES. 43 pas
+pas
-ami la
+ami ; la
-un grenier; mais
+un grenier ; mais
-la vie; ses
+la vie ; ses
-l’entretenir tant quedurait le
+l’entretenir ; tant que durait le
-elle tricotait; pour
+elle tricotait ; pour
-ses atours; plumes,
+ses atours ; plumes,
-épargné elle
+épargné : elle
-séduire mais
+séduire ; mais
-ainsi Vous
+ainsi : — Vous
-main je
+main ; je
-NOUVELLES ET CONTES. 44 et voudrais l’épouser; mais
+et voudrais l’épouser ; mais
-à personne; je
+à personne ; je
-de m’accorder; il
+de m’accorder ; il
-service vous
+service ; vous
-effet ce n’est point’un présent
+effet ; ce n’est point un présent
-pas aisément; il
+pas aisément ; il
-courage je
+courage ; je
-manquerai pa& de
+manquerai pas de
-je le. sais,
+je le sais,
-neveu mais
+neveu ; mais
-vous connaMpas, que
+vous connaît pas, que
-voyage. _Cette démarche
+voyage. Cette démarche
-CROISILLES. 45 votre
+votre
-de peine; mais
+de peine ; mais
-jamais .connu l’amour,
+jamais connu l’amour,
-persuada. Oui,
+persuada. — Oui,
-c’est En
+c’est ! En
-lever ses
+lever ; ses
-à peine; Julie
+à peine ; Julie
-l’aider par
+l’aider ; par
-en uninsiant dans
+en un instant dans
-fut aussitô t conclu; un
+fut aussitôt conclu ; un
-l’avait défloré; Julie
+l’avait défloré ; Julie
-louage, leplus beau
+louage, le plus beau
-Godeau Julie
+Godeau ; Julie
-vulnérable. Si
+vulnérable. — Si
-NOUVELLES ET CONTES. 46 La
+La
-à l’hôte! Godeau là,
+à l’hôtel Godeau ; là,
-se redressa, si
+se redressa si
-précédait -Annoncez la
+précédait : — Annoncez la
-Ce mot.décida du
+Ce mot décida du
-amants M.
+amants ; M.
-le fut; qui
+le fut ; qui
-le titre? A mon
+le titre ? À mon
-gagné. FIN
+gagné. {{interligne|5em}} FIN
-CROISILLES. Cette
+CROISILLES. {{interligne|5em}} Cette
-la .Re<;Me des DeMa; fondes du
+la Revue des Deux Mondes du
-D’UN M E RLE BLANC 1 Qu’il
+D’UN MERLE BLANC ---- I Qu’il
-exceptionnel Je
+exceptionnel ! Je
-hélas je
+hélas ! je
-tout a fait impossible! Mon
+tout à fait impossible ! Mon
-pondait réguiièrement trois
+pondait régulièrement trois
-et couvait; tout
+et couvait, tout
-patriarcale, moii père,
+patriarcale, mon père,
-d’elle .toute la
+d’elle toute la
-lui 1 Vif. 4
+lui
-NOUVELLES ET CONTES. 50 apportant
+apportant
-postérité. Voilà
+postérité. — Voilà
-travers il
+travers ; il
-les platras et
+les plâtras et
-crotté. Eh, mon Dieu! mon
+crotté. — Eh, mon Dieu ! mon
-son âge? Et
+son âge ? Et
-charmant vaurien? Laissez
+charmant vaurien ? Laissez
-sera beau; il
+sera beau ; il
-trompait pas; elle
+trompait pas ; elle
-monstruosité mais
+monstruosité ; mais
-HISTOIRE D’UN MERLE BLANC. 51 enfants
+enfants
-coin mais
+coin ; mais
-vit paraitre, il
+vit paraître, il
-jours Hétas je
+jours ! Hélas ! je
-de miroir; j’ignorais
+de miroir ; j’ignorais
-meilleur <Fes pères
+meilleur des pères
-fourrure naissantem’avaientmis, malgré
+fourrure naissante m’avaient mis, malgré
-cœur enjoie, comme
+cœur en joie, comme
-malheur, a chanter. A la
+malheur, à chanter. À la
-fusée. Qu’est-ce quej’entends-!à?s’écria-t-i! est-ce
+fusée. — Qu’est-ce que j’entends-là ? s’écria-t-il ; est-ce
-merle siffle? est-ce
+merle siffle ? est-ce
-je siffle? est-ce
+je siffle ? est-ce
-siffler `l Et,
+siffler ? Et,
-terrible Malheureuse dit-il,
+terrible : — Malheureuse ! dit-il,
-ton nid? `.’
+ton nid ?
-NOUVELLES ET CONTEE 52 A ces
+À ces
-mal a une patte; elle
+mal à une patte ; elle
-près d’expirer; épouvanté
+près d’expirer ; épouvanté
-point punie! Est-ce
+point punie ! Est-ce
-la vôtre? Est-ce
+la vôtre ? Est-ce
-qui .vous donnent
+qui vous donnent
-une omelette? Si
+une omelette ? Si
-malheureux Il
+malheureux ! — Il
-mon père; que
+mon père ; que
-de siffler? qui
+de siffler ? qui
-j’ai siftié comme
+j’ai sifflé comme
-mouches. On
+mouches. — On
-lui. H y
+lui. Il y
-HISTOIRE D’UN MEBLE HLANC. 5:~ .) pas
+pas
-tes sottesplumes qui
+tes sottes plumes qui
-la foire? Si
+la foire ? Si
-embroché. Eh bien! m’écriai-je,
+embroché. — Eh bien ! m’écriai-je,
-tienne je
+tienne ! je
-je fuirai; assez
+je fuirai ; assez
-fois paran j’irai
+fois par an ; j’irai
-existence. Comme
+existence. — Comme
-ce discours; que
+ce discours ; que
-plus Tu
+plus ! Tu
-fils tu
+fils ; tu
-merle. Et
+merle. — Et
-vous plaît? Je
+vous plaît ? — Je
-KOL’VELLES ET CONTES. S4. I! Mon
+II Mon
-regards détournée qu’il
+regards détournés qu’il
-me rappeler; ma
+me rappeler ; ma
-plaintif mais
+plaintif ; mais
-remède. Je
+remède. — Je
-merle me répétais-je; et,
+merle ! me répétais-je ; et,
-suis Une
+suis ! Une
-HISTOIRE D’UN MERLE BLANC. 55 la
+la
-nous inondait; a peine
+nous inondait ; à peine
-et nécessiteux; mais
+et nécessiteux ; mais
-de ûerté qui me cHarma. Je
+de fierté qui me charma. Je
-langue Qui es-tu? me
+langue : — Qui es-tu ? me
-chauve. Hélas monseigneur,
+chauve. — Hélas ! monseigneur,
-m’a convaincu’que je
+m’a convaincu que je
-faisait. Si
+faisait. — Si
-après m’avoir.écouté, les
+après m’avoir écouté, les
-t’affliges ne.t’inquiéteraient pas
+t’affliges ne t’inquiéteraient pas
-c’est la notre
+c’est là notre
-NOUVELLES ET CONTES. 5C même
+même
-la nèche a un Dut marqué
+la flèche à un but marqué
-jamais, voila notre
+jamais, voilà notre
-dix. Sur
+dix. — Sur
-bohémien. C’est
+bohémien. — C’est
-de pays; je
+de pays ; je
-choses les
+choses : les
-patrie. Mais qu’avez-vous la qui
+patrie. — Mais qu’avez-vous là qui
-chiffonnée. Ce
+chiffonnée. — Ce
-se rengorgeant; je
+se rengorgeant ; je
-célèbre banquier* une
+célèbre banquier *** une
-franc soixantc-dix-huit centimes. Juste Dieu m’écriai-je,
+franc soixante-dix-huit centimes. — Juste Dieu ! m’écriai-je,
-curieuse avoir. Ne
+curieuse à voir. Ne
-avec vous? Puisque
+avec vous ? Puisque
-ramier. Si
+ramier. — Si
-l’heure. Eh bien! monsieur,
+l’heure. — Eh bien ! monsieur,
-rendrai ne
+rendrai ; ne
-qui parait et
+qui paraît et
-vous suivre! Je
+vous suivre ! Je
-au monde; si
+au monde ; — si
-HISTOIRE D UN MERLE BLANC. 57 vous
+vous
-gouttière. Eh
+gouttière. — Eh
-route suis-moi
+route ! suis-moi
-mes yeux; le
+mes yeux ; le
-NOUVELLES ET CONTES. 58 m Mes
+III Mes
-ses côtés; je
+ses côtés ; je
-éblouissement si’ violent,
+éblouissement si violent,
-défaillir. –Y en
+défaillir. — Y en
-pour longtemps? demandai-je
+pour longtemps ? demandai-je
-faible. Non, me répondit-it, nous
+faible. — Non, me répondit-il, nous
-Bourget nous
+Bourget ; nous
-quart d’heure; mais,
+quart d’heure ; mais,
-le coup,j’étais.rendu. Monsieur,
+le coup, j’étais rendu. — Monsieur,
-un instant? J’ai
+un instant ? J’ai
-un arbre. Va-t’en
+un arbre... — Va-t’en
-diable tu
+diable ! tu
-merle me
+merle ! me
-blé. J’Ignore combien
+blé. J’ignore combien
-HISTOIRE D’[J!\ MERLH BLAKC. 59 d’abord
+d’abord
-ramier Tu
+ramier : Tu
-parents pensai-je,
+parents ! pensai-je,
-trompés Je
+trompés ! Je
-de vous; vous
+de vous ; vous
-me lever; mais
+me lever ; mais
-mouchetée eL extrêmement
+mouchetée et extrêmement
-infortune mais
+infortune ; mais
-monde. Eh,
+monde. — Eh,
-Dieu pauvre
+Dieu ! pauvre
-que faites-vous-la? me
+que faites-vous là ? me
-argentine. Hélas madame
+argentine. — Hélas ! madame
-NOUVELLES ET CONTES. 60 Sainte Vierge! que me dites-vous? répondit-elle.
+— Sainte Vierge ! que me dites-vous ? répondit-elle.
-mit a voltiger ça et la sur
+mit à voltiger çà et là sur
-de côte et
+de côté et
-questions. Mais qui êtes-vous? mais d’où venez-vous? C’est
+questions. — Mais qui êtes-vous ? mais d’où venez-vous ? C’est
-aventure Et où alliezvous ?
+aventure ! Et où alliez-vous ?
-première mue! Que
+première mue ! Que
-vos parents? d’où sont-ils? comment
+vos parents ? d’où sont-ils ? comment
-tête Pendant
+tête ! Pendant
-je retourriais la
+je retournais la
-mouron elle
+mouron ; elle
-que c’estque l’amour,
+que c’est que l’amour,
-HISTOIRE D’UN MERLE BLANC. 61 l’éternité.. Ma!heureusement, tout
+l’éternité. Malheureusement, tout
-peine, c’està-dire l’ignorance
+peine, c’est-à-dire l’ignorance
-moi-même "–Plaisantez-vous? s’écria la pie; vous,
+moi-même : — Plaisantez-vous ? s’écria la pie ; vous,
-merle vous, un pigeon! Fi donc! vous
+merle ! vous, un pigeon ! Fi donc ! vous
-ajouta-t-elle en-me donnant
+ajouta-t-elle en me donnant
-d’éventail. –Mais, madame
+d’éventail. — Mais, madame
-une pie,je suis d’unecouleur,nevous en déplaise. Une
+une pie, je suis d’une couleur, ne vous en déplaise... — Une
-russe Vous
+russe ! Vous
-quelle innocence* 1 –’Mais, madame,
+quelle innocence ! — Mais, madame,
-écuelle cassée? –Ah le
+écuelle cassée ? — Ah ! le
-enfant Vous
+enfant ! Vous
-mon cher; croyez-vous
+mon cher ; croyez-vous
-que vous? Fiez-vous
+que vous ? Fiez-vous
-NOUVELLES ET CONTES. G2 moi,
+moi,
-faire je
+faire ; je
-tout a l’heureetvousmontrerles plus
+tout à l’heure et vous montrer les plus
-de laterre. –Où cela,
+de la terre. — Où cela,
-vous plait? Dans
+vous plaît ? — Dans
-mon mignon; vous
+mon mignon ; vous
-été pic un
+été pie un
-sommes la une
+sommes là une
-pies dè village
+pies de village
-marques blanches; c’est
+marques blanches ; c’est
-choses caqueter etnous attifer Depuis lemafinjusqu’amidi, nous
+choses : caqueter et nous attifer. Depuis le matin jusqu’à midi, nous
-hélas C’était
+hélas ! C’était
-gros soupirs; mais,
+gros soupirs ; mais,
-Nos femmes,ne sont
+Nos femmes ne sont
-plaisirs sontpurs et
+plaisirs sont purs et
-notre cœu~r est
+notre cœur est
-HISTOIRE D’UN MEULE BLANC. 63 autre
+autre
-Mais nous.n’en sommes
+Mais nous n’en sommes
-vivent t dans
+vivent dans
-pas dé vieilles
+pas de vieilles
-chiffons. -Voilà qui
+chiffons. — Voilà qui
-répliquai-je, et, je
+répliquai-je, et je
-bonne demoisellequiestici.–Mademoiselle, continuai-je
+bonne demoiselle qui est ici. — Mademoiselle, continuai-je
-tourterelle, parlez-moi. franchement,
+tourterelle, parlez-moi franchement,
-en supplie; pensezvous que
+en supplie ; pensez-vous que
-rouge pale, comme
+rouge pâle, comme
-Lolotte. Mais,
+Lolotte. — Mais,
-je puis. Au
+je puis... — Au
-mademoiselle Mon
+mademoiselle ! Mon
-serment d’olïrir mon
+serment d’offrir mon
-NOUVELLES ET CONTES. (..4 à
+à
-chose car,
+chose ; car,
-singulièrement. Mais, en. effet,
+singulièrement. — Mais, en effet,
-légère teinte. Elle
+légère teinte... Elle
-m’en tenir? comment
+m’en tenir ? comment
-dit «
+dit : «
-toi-même »
+toi-même ! »
-vérité. Parbleu pensai-je,
+vérité. « Parbleu ! pensai-je,
-HISTOIRE D’UN MERLE BLANC. 65 Mt. 5 A mesure
+À mesure
-pie s’éteignait de
+pie s’éloignait de
-morceau delard-trop chaud
+morceau de lard trop chaud
-je m’égosii!ais à
+je m’égosillais à
-mélodieux efforts; enfin,
+mélodieux efforts ; enfin,
-endormie. Admirable
+endormie. — Admirable
-de l’harmonie! pensai-je. 0 Marais ô
+de l’harmonie ! pensai-je. Ô Marais ! ô
-maternelle plus
+maternelle ! plus
-vous Au
+vous ! Au
-yeux. Adieu, dit-elle/étranger si géntil et
+yeux. — Adieu, dit-elle, étranger si gentil et
-ennuyeux Mon
+ennuyeux ! Mon
-est Gourouli; souviens-toi de moi! –Belle Gourouli,
+est Gourouli ; souviens-toi de moi ! — Belle Gourouli,
-et charmante; je
+et charmante ; je
-de rose; tant
+de rose ; tant
-moi °
+moi !
-NOUVELLES ET CONTES. C6 )V Le
+IV Le
-m’attrister. –Hélas! musique, hélas! poésie,
+m’attrister. — Hélas ! musique, hélas ! poésie,
-qu’il !y a peu de. cœurs
+qu’il y a peu de cœurs
-comprennent En
+comprennent ! En
-air héroï-comique; de
+air héroï-comique ; de
-sa queue. fort
+sa queue fort
-magnanimité du reste,. il
+magnanimité : du reste, il
-bataille. Nousnous abordâmes
+bataille. Nous nous abordâmes
-nous f!me.s de
+nous fîmes de
-pays il. était. Je
+pays il était. — Je
-des nôtres?
+des nôtres ?
-HISTOIRE D’UN MERLE BLANC. 67 En
+— En
-même chose; il
+même chose ; il
-faite. Vous
+faite. — Vous
-rire, répliqua-t-il; votre
+rire, répliqua-t-il ; votre
-latin cacM~, en
+latin cacuata, en
-kakatoès, etenjargonvulgaire catacois. Ma
+kakatoès, et en jargon vulgaire catacois. — Ma
-parler. Je
+parler. — Je
-NOUVELLES ET CONTES. C8 créneaux
+créneaux
-voulez-vous je
+voulez-vous ! je
-service. Vraiment,
+service. — Vraiment,
-pouvez, répliquaije, car
+pouvez, répliquai-je, car
-vous, ajoutat-je en
+vous, ajoutai-je en
-règles. Je
+règles. — Je
-cela. Mais
+cela. — Mais
-fâcheuse c’est
+fâcheuse : c’est
-Nivelle sur. Vous
+Nivelle sur... Vous
-veux dire? Je
+veux dire ? — Je
-dit Kacatogan; je
+dit Kacatogan ; je
-par moimême cet
+par moi-même cet
-incontestable. Eh bien! monsieur,
+incontestable. — Eh bien ! monsieur,
-? Non,
+? — Non,
-HISTOIRE D’UN MERLE BLANC. 60 jamais
+jamais
-sifflait toujours; mais,
+sifflait toujours ; mais,
-nous cela le distrait.. Je
+nous : cela le distrait. — Je
-vous mais
+vous ; mais
-le ser-. vice de
+le service de
-votre avis? Très
+votre avis ? — Très
-dit Kacatogan; je
+dit Kacatogan ; je
-s’endormait. I! me
+s’endormait. Il me
-poëme. Prontant d’un
+poëme. Profitant d’un
-coup. Je
+coup. — Je
-cette rime! dit-il
+cette rime ! dit-il
-tête c’est
+tête ; c’est
-cette cervelle-là! Et
+cette cervelle-là ! Et
-je vieillis! Je
+je vieillis ! Je
-dira Parlant
+dira ! Parlant
-NOUVELLES ET CONTES. 70 Resté
+V Resté
-souvenir exact; en
+souvenir exact ; en
-tournai a gauche auBourget, et, surpris parla nuit,
+tournai à gauche au Bourget, et, surpris par la nuit,
-les plus. mauvais
+les plus mauvais
-patiemment leursfemmes. D’énormes
+patiemment leurs femmes. D’énormes
-poussait v
+poussait
-HISTOIRE D’UN MERLE JU.ANC. 71 son
+son
-qu’elles -couvraient tout entier; des
+qu’elles couvraient tout entier ; des
-des bran’ches découpées,
+des branches découpées,
-bien ’distinctement Allons,
+bien distinctement : — Allons,
-femme Allons, ma fille! Venez, ma belle! Par
+femme ! — Allons, ma fille ! — Venez, ma belle ! — Par
-ma mie! Me voila, mon cher Bonsoir,
+ma mie ! — Me voilà, mon cher ! — Bonsoir,
-maîtresse Adieu,
+maîtresse ! — Adieu,
-amis Dormez
+amis ! — Dormez
-enfants Quelle
+enfants ! Quelle
-pareille auberge! J’eus
+pareille auberge ! J’eus
-l’hospitalité. La
+l’hospitalité. — La
-sont gris; et,
+sont gris ; et,
-près d’eux? Je
+près d’eux ? Je
-vernies c’étaient
+vernies : c’étaient
-la forêt: Ils
+la forêt. Ils
-KOUVELLES ET CONTES. 73 J’allai
+J’allai
-branche ofi s’alignaient
+branche où s’alignaient
-espèces. Jepris modestement
+espèces. Je pris modestement
-sa sollicitude; elle
+sa sollicitude ; elle
-une elle
+une : elle
-majestueusement. Qu’est-ce
+majestueusement. — Qu’est-ce
-donc, monsieur? me ditelle en
+donc, monsieur ? me dit-elle en
-elle m~ jeta a bas
+elle me jeta à bas
-d’elle. EHe ne
+d’elle. — Elle ne
-soupir Tu
+soupir : — Tu
-petit, va t’en de la.
+petit, va-t’en de là.
-HISTOIRE D’UN MERLE BLAKC. :3 Au
+Au
-appeler c’étaient
+appeler : c’étaient
-venir a elles.–Voilà enfin
+venir à elles. — Voilà enfin
-âmes, pensaije. Elles
+âmes, pensai-je. Elles
-le faire; elles
+le faire ; elles
-silence. Hélas! que
+silence. Hélas ! que
-était pure! que
+était pure ! que
-paraissait douce! Loin de troublerle sommeil d’autrui, sesaccords semblaient
+paraissait douce ! Loin de troubler le sommeil d’autrui, ses accords semblaient
-pareille heure; son
+pareille heure ; son
-fuite. Il
+fuite. — Il
-d’être heureux! Partons,
+d’être heureux ! Partons,
-cruel Mieux
+cruel ! Mieux
-des autres! Sur
+des autres ! Sur
-NOUVELLES ET CONTES. 7~ j’aperçus
+j’aperçus
-clin d’œilj’y atteignis,
+clin d’œil j’y atteignis,
-que l’éclair. Hélas! il était vide. J’appelai
+que l’éclair... Hélas ! il était vide... J’appelai
-parents personne
+parents : personne
-tout détruit; au
+tout détruit ; au
-HISTOIRE D’UN MERLE BLANC. 75 "-) V’ I Je
+VI Je
-peine perdue; ils
+peine perdue ; ils
-tristesse affreuse j’allai
+tristesse affreuse, j’allai
-où ta colère
+où la colère
-mangeais a peine j’étais
+mangeais à peine : j’étais
-l’ordinaire Ainsi
+l’ordinaire : — Ainsi
-me plumait; ni
+me plumait ; ni
-en Belgique; ni
+en Belgique ; ni
-le bec; ni
+le bec ; ni
-puisque Gourouli.Iabonne Gourouli
+puisque Gourouli, la bonne Gourouli
-chantais ni
+chantais ; ni
-pas daigne m’écouter; ni
+pas daigné m’écouter ; ni
-le corps; voilà
+le corps ; voilà
-NOUVELLES ET CONTES. 76 et voila des
+et voilà des
-leur gré.’ Par
+leur gré. Par
-ne sauraientelles former
+ne sauraient-elles former
-un nom? Ne
+un nom ? Ne
-par hasard?. J’allais
+par hasard ?... J’allais
-dans larue. –Ah, parbleu! dit
+dans la rue. — Ah, parbleu ! dit
-jamais àbout, je
+jamais à bout, je
-merle blanc! -Dieu juste! m’écriai-je, voila mon affaire. 0 Providence je
+merle blanc ! — Dieu juste ! m’écriai-je, voilà mon affaire. Ô Providence ! je
-blanc je
+blanc : je
-blanc Cette
+blanc ! Cette
-victorieux. C’est
+victorieux. — C’est
-blanc cela
+blanc : cela
-semblable c’est
+semblable : c’est
-le mien! Je
+le mien ! Je
-veux l’étonner! Puisque
+veux l’étonner ! Puisque
-volatiles. I! faut
+volatiles. Il faut
-Mémoires d’Atuen et
+Mémoires d’Alfieri et
-JHSTOIRE U’UN ME)\LE BLANC. 77 I les
+les
-de tord Byron; cette
+de lord Byron ; cette
-me voir.–Et, au
+me voir. — Et, au
-de l’argent? Fi donc! quelle indigne pensée! Je
+de l’argent ? — Fi donc ! quelle indigne pensée ! Je
-grands hommes; ce
+grands hommes ; ce
-un appendice! Il
+un appendice ! Il
-mon isolement; mais
+mon isolement ; mais
-des autres: Je
+des autres. Je
-n’ont qu~a se bien tenir; je
+n’ont qu’à se bien tenir ; je
-NOUVELLES ET CONTES. 78 actrice
+actrice
-par jour; là,
+par jour ; là,
-grande âme; je
+grande âme ; je
-pitié desinfortunées qu’auront séduitesmes chants sublimes; a tout
+pitié des infortunées qu’auront séduites mes chants sublimes ; à tout
-répondrai Foin! 0 excès
+répondrai : Foin ! Ô excès
-gloire mes
+gloire ! mes
-les mers; la
+les mers ; la
-suivront partout; seul,
+suivront partout ; seul,
-HISTOIRE D’Ui\ MEULE BLANC. 79 Il Il
+VII Il
-me t’étais promis, unpoëme en
+me l’étais promis, un poëme en
-l’avais écrit; mais je. pensai
+l’avais écrit ; mais je pensai
-que moi-même: je
+que moi-même : je
-fatuité charmante; je
+fatuité charmante ; je
-piquant intérêt; la
+piquant intérêt ; la
-chants j’en
+chants : j’en
-reflets j’en
+reflets ; j’en
-plans droits; passant
+plans droits ; passant
-NOUVELLES ET CONTES. 80 les
+les
-trouvaient c’étaitune description
+trouvaient : c’était une description
-venue il
+venue ; il
-perdu en
+perdu ; en
-moment lè plus
+moment le plus
-livre elle
+livre ; elle
-en eut-il été
+en eût-il été
-mois j’avais
+mois ; j’avais
-monde à
+monde : à
-intéressant j’en
+intéressant ; j’en
-HISTOIRE D’UN MERLE BLANC. 8t mour
+mour
-tracé ma
+tracé ; ma
-Chine. Ah monsieur,
+Chine. — Ah ! monsieur,
-merle que
+merle ! que
-méconu Si
+méconu ! Si
-vulgaire Nous
+vulgaire ! Nous
-chantées Voici
+chantées ! Voici
-d’agréer. –Voicf, en
+d’agréer. — Voici, en
-de l’atiteur. Messieurs,
+de l’auteur. — Messieurs,
-? Eh monsieur,
+? — Eh ! monsieur,
-belle cou\ . 6
+belle cou-
-NOUVELLES ET CONTES. 82 leur
+leur
-les canar ds mais
+les canards ; mais
-trop grand; et
+trop grand ; et
-affublé la
+affublé ! la
-? -Et moi,
+? — Et moi,
-les r ues mais
+les rues ; mais
-ai point*. -Messieurs, repris-je,
+ai point. — Messieurs, repris-je,
-mon Ame; il
+mon âme ; il
-m’en afflige; j’ai
+m’en afflige ; j’ai
-blanc, messieurs; devenez-le,
+blanc, messieurs ; devenez-le,
-du Senegaif sont
+du Sénégal sont
-HIS;TOtRE D’UN MERLE BLANC. 83 VIII Maigre la
+VIII Malgré la
-jeune merlette: J’ai
+jeune merlette : « J’ai
-votre poème, me
+votre poëme, me
-pour l’autre! Je
+pour l’autre ! Je
-merlette blanche! )) On
+merlette blanche !... » On
-joie. Une merlette blanche! me
+joie. — Une merlette blanche ! me
-bien possible? Je
+bien possible ? Je
-NOUVELLES ET CONTES. M suis
+suis
-terre Je
+terre ! Je
-répondre e à
+répondre à
-après. 0 bonheur! c’était
+après. Ô bonheur ! c’était
-moi. -Ali mademoiselle,
+moi. — Ah ! mademoiselle,
-considère dès à
+considère des à
-son existence? Bénis
+son existence ? Bénis
-que j’ai’éprouvés et
+que j’ai éprouvés et
-inespérée Jusqu’à
+inespérée ! Jusqu’à
-à porter; mais
+à porter ; mais
-sans délai; marions-nous
+sans délai ; marions-nous
-Suisse. Je
+Suisse. — Je
-merlette je
+merlette ; je
-bien nésy soientsolennellementrassemblés. Desgenscomme nous
+bien nés y soient solennellement rassemblés. Des gens comme nous
-HISTOIRE D’UN MERLE BLANC. 85 comme
+comme
-de &<MïZ;-Mo~. Faites
+de bank-notes. Faites
-luxe écrasant; on v mangea
+luxe écrasant ; on y mangea
-qui était, archevêque M~r~MS. Un
+qui était archevêque in partibus. Un
-la journée; enfin,
+la journée ; enfin,
-peu bégueule; mais
+peu bégueule ; mais
-léger .nuage. Une
+léger nuage. Une
-c’était .une sorte
+c’était une sorte
-qu’on m’ouvrîtiaporte. Cela
+qu’on m’ouvrît la porte. Cela
-NOUVELLES ET CONTES. 86 sans
+sans
-cette drogue; elle
+cette drogue ; elle
-peu louche; mais
+peu louche ; mais
-si parfaite? J’ignorais
+si parfaite ? J’ignorais
-plume elle
+plume ; elle
-mes poëmes, elle
+mes poèmes, elle
-dramatiques, desparricides, des
+dramatiques, des parricides, des
-de prêcher.l’émancipation des
+de prêcher l’émancipation des
-HISTOIRE D’UN MERLE BLANC. 87 En
+En
-sa pudeur; il
+sa pudeur ; il
-à l’oeuvre. C’était
+à l’œuvre. C’était
-qu’elle suaità grosses gouttes, etje fus étonné devoir en
+qu’elle suait à grosses gouttes, et je fus étonné de voir en
-dos. -Eh, bon Dieu! lui
+dos. — Eh, bon Dieu ! lui
-qu’est-ce donc? est-ce
+qu’est-ce donc ? est-ce
-êtes malade? Elle
+êtes malade ? Elle
-même penaude; mais
+même penaude ; mais
-avait du’monde l’aida
+avait du monde l’aida
-toujours surelle-même. Ellemeditquec’étaitune tache
+toujours sur elle-même. Elle me dit que c’était une tache
-d’inspiration. Est-ce
+d’inspiration. — Est-ce
-femme déteint? me dis-je toutbas. Cette
+femme déteint ? me dis-je tout bas. Cette
-soupçon Cette
+soupçon ! Cette
-de moi?. Quand
+de moi ?... Quand
-la farine? 9 Poursuivi
+la farine ? Poursuivi
-baromètre, et’ j’attendis
+baromètre, et j’attendis
-qu’il vint à
+qu’il vînt à
-NOUVELLES ET CONTES. 88 un
+un
-plein juillet; il
+plein juillet ; il
-effroyable. L’apparencedu bonheur
+effroyable. L’apparence du bonheur
-l’habitude d’écrireavaient fort
+l’habitude d’écrire avaient fort
-j’étais, ilm’arrivait parfois,
+j’étais, il m’arrivait parfois,
-rime. Mafemme aimait
+rime. Ma femme aimait
-rares occasions: toute
+rares occasions : toute
-le -précepte de
+le précepte de
-s’ouvrir. -0 Loi dis-je
+s’ouvrir. — Ô toi ! dis-je
-aimée toi,
+aimée ! toi,
-songe toi,
+songe ! toi,
-paroles mais
+paroles ; mais
-pour t’exprimerce que
+pour t’exprimer ce que
-beauté m’inspire?Le souvenir
+beauté m’inspire ? Le souvenir
-parler demon bonheur présent ?Avant que
+parler de mon bonheur présent ? Avant que
-orphelin exilé; aujourd’hui,
+orphelin exilé ; aujourd’hui,
-dire, etsens
+dire, et sens
-HISTOIRE D’UN MEULE BLANC. 89 combienmonamourest plus grand! Oh! que
+combien mon amour est plus grand ! Oh ! que
-Cléopâtre En
+Cléopâtre ! En
-Que fair e ?
+Que faire ?
-mon mariage; mais
+mon mariage ; mais
-ma honte? N’était-ce
+ma honte ? N’était-ce
-mon malheur? Je
+mon malheur ? Je
-Alceste, Un
+Alceste, {{interligne}} ...... Un
-on eut la liberté!
+on eût la liberté !
-NOUVELLES ET CONTES. 90 x Je
+X Je
-toujours pleurant; et
+toujours pleurant ; et
-couché. --Quel mariage! me
+couché. — Quel mariage ! me
-quelle équiqée! C’est
+quelle équipée ! C’est
-blanc mais
+blanc ; mais
-parler. -Que vous êtes heureux! lui dis-je non
+parler. — Que vous êtes heureux ! lui dis-je : non
-écoute mais
+écoute ; mais
-vous vous
+vous : vous
-HISTOIRE D’UN MERLE BLANC. 91 -dant que
+dant que
-peut-il .s’apprendre? Oui,
+peut-il s’apprendre ? — Oui,
-pas -ce que
+pas ce que
-l’aime .point; je
+l’aime point ; je
-la rosé Sadi,
+la rose : Sadi,
-elle ,dort et
+elle dort et
-est elle
+est : elle
-scarabée, et
+scarabée, — et
-cœur FIN
+cœur ! {{interligne|5em}} FIN
-BLANC. Il
+BLANC. {{interligne|5em}} Il
-de moeurs d’une
+de mœurs d’une
-L’Histoire d’MH merle
+L’Histoire d’un merle
-CAMILLE o ~4
+CAMILLE 1844
-CAMILLE 1 Le
+CAMILLE ---- I Le
-le monde; mais,
+le monde ; mais,
-belle il
+belle ; il
-NOUVELLES ET CONTES. M voulait
+voulait
-non plus; il
+non plus ; il
-moins d’esprit’ possible ce
+moins d’esprit possible ; ce
-auspices. Amesure qu’il
+auspices. À mesure qu’il
-PIERRE ET CAMILLE. 97 sortait
+sortait
-accorde ’à bien
+accorde à bien
-femme mais
+femme ; mais
-paraissait avoirfaite des
+paraissait avoir faite des
-de tristesse/Quoiqu’il n’y
+de tristesse. Quoiqu’il n’y
-ni rénéxionni calcul,
+ni réflexion ni calcul,
-cœur t’avertissait aisément
+cœur l’avertissait aisément
-et dont’la vieillesse
+et dont la vieillesse
-un perpétue! dimanche.’Lc’chevalier aimait
+un perpétuel dimanche. Le chevalier aimait
-achetée parla peine,
+achetée par la peine,
-architecte à
+architecte ; à
-toujours vn. 7
+toujours
-NOUVELLES ET CONTES. 98 bien
+bien
-y arrivftt quelquefois
+y arrivât quelquefois
-de poussière; car,
+de poussière ; car,
-au dessert.–Vous êtes
+au dessert. — Vous êtes
-au chevalier: vous
+au chevalier : vous
-bâtie il
+bâtie ; il
-à dire; tant
+à dire ; tant
-mari N’est-ce
+mari : — N’est-ce
-l’herbe Tu
+l’herbe : — Tu
-fait raison? Es-tu parfaitement heureux? Autant
+fait raison ? Es-tu parfaitement heureux ? — Autant
-bonheur. Je
+bonheur. — Je
-PIERRE ET CAMILLE. 0’) ’qui nous
+qui nous
-mille -conjectures, et
+mille conjectures, et
-redoublaient. Tout’en badinant
+redoublaient. Tout en badinant
-sur ft’épaule du chevalier Prends
+sur l’épaule du chevalier : — Prends
-te demandais; nous
+te demandais ; nous
-qu’un sujet; ils
+qu’un sujet ; ils
-elle .d’attentions et d’amour; et
+elle d’attentions et d’amour ; et
-ne futqu’urie longue
+ne fut qu’une longue
-nature arriva; un
+nature arriva ; un
-NOUVELLES ET CONTES. 100 même.
+même.
-séparer il
+séparer ; il
-remarquables ses
+remarquables ; ses
-la frapper; elle
+la frapper ; elle
-nourrissons tandis
+nourrissons ; tandis
-meuble la
+meuble ; la
-PIERRE ET CAMILLE. 101 )[ La
+II La
-quelque espoir; mais toutes. les
+quelque espoir ; mais toutes les
-pauvres créatures, qu’on
+pauvres créatures qu’on
-charitable, avaient,.il est
+charitable, avaient, il est
-un hidihe espagnol
+un moine espagnol
-exemple avait, été
+exemple avait été
-l’intention chez. eux
+l’intention chez eux
-l’effet un
+l’effet ; un
-opéré ça et là, a l’insu
+opéré çà et là, à l’insu
-NOUVELLES ET COUTES. 102 même
+même
-sourds-muets .étaient regardés
+sourds-muets étaient regardés
-de laparole, on
+de la parole, on
-leur sort; ils
+leur sort ; ils
-chagrin. II passait
+chagrin. Il passait
-se promenait"dans les
+se promenait dans les
-visage tranquiDe, et
+visage tranquille, et
-et inutiles; mais
+et inutiles ; mais
-sa maisonde campagne, n’avaitpensé qu’au repos; le
+sa maison de campagne, n’avait pensé qu’au repos ; le
-de raison; l’amour
+de raison ; l’amour
-eût du être
+eût dû être
-PIERRE ET CAMILLE. 103 Ce
+Ce
-lui. Pourrais-je
+lui. — Pourrais-je
-ma fille? se
+ma fille ? se
-l’a frappée? Ne
+l’a frappée ? Ne
-de mafemme, cacher
+de ma femme, cacher
-mon enfant? A quelle
+mon enfant ? À quelle
-je l’abandonne? que deviendra-t-elle? Dieu
+je l’abandonne ? que deviendra-t-elle ? Dieu
-l’envoie ainsi; c’est
+l’envoie ainsi ; c’est
-prendra soin? qui l’élèvera? qui la protégera? Elle
+prendra soin ? qui l’élèvera ? qui la protégera ? Elle
-et moi; elle
+et moi ; elle
-ni sœur; c’est
+ni sœur ; c’est
-de mari; il
+de mari ; il
-siennes on
+siennes : on
-faire venir; rien
+faire venir ; rien
-encore décidé; on
+encore décidé ; on
-NOUVELLES ET CONTES. w veilleuses.
+veilleuses.
-la chambre; mais
+la chambre ; mais
-malgré lui; l’idée
+malgré lui ; l’idée
-monde, t’accablaient. Son
+monde, l’accablaient. Son
-mains tremblaient; )I rendait t’enfanta sa
+mains tremblaient ; il rendait l’enfant à sa
-une plainte; elle
+une plainte ; elle
-se I) y- a
+se Il y a
-PIERRE ET CAMÏLLE. )05 nommait
+nommait
-chevalier) que’pour déplorer
+chevalier) que pour déplorer
-jour Mieux
+jour : — Mieux
-née. Qu’auriez-vous
+née. — Qu’auriez-vous
-j’étais ainsi? répliqua
+j’étais ainsi ? répliqua
-le maitre maçon,
+le maître maçon,
-nièce fut muette J’ai
+nièce fût muette : — J’ai
-tous pareils; elle
+tous pareils ; elle
-manquait jamais; elle
+manquait jamais ; elle
-ses ouvriers; elle
+ses ouvriers ; elle
-sera discrète; elle
+sera discrète ; elle
-bons yeux; elle
+bons yeux ; elle
-moindre bâtisse; elle
+moindre bâtisse ; elle
-que dire; si
+que dire ; si
-NOUVELLES ET CONTES. 106 verra
+verra
-c’est vrai; mais
+c’est vrai ; mais
-des périodes; elle
+des périodes ; elle
-de bruit; elle
+de bruit ; elle
-était là; tout
+était là ; tout
-de Mauny*, ces
+de Mauny, ces
-avant dlner, tâchant
+avant dîner, tâchant
-d’un air, d’intérêt,
+d’un air d’intérêt,
-de prouenade pour
+de promenade pour
-de ]a viHe.
+de la ville.
-PIERRE ET CAM!LLE. 107 genoux,
+genoux,
-une sœur; madame
+une sœur ; madame
-en étaiL d’autant
+en était d’autant
-NOUVELLES ET CONTES. 108 m La
+III La
-devenait grande; la
+devenait grande ; la
-que sesyeuxau service
+que ses yeux au service
-son âme; ses
+son âme ; ses
-à marchèr, une
+à marcher, une
-s’en emparer; mais
+s’en emparer ; mais
-PIERRE ET CAMILLE. 109 manière
+manière
-reculaient enrayées devant
+reculaient effrayées devant
-l’Épée aliait bientôt
+l’Épée allait bientôt
-joie Mais
+joie ! Mais
-homme allaientdétruire. Singulière
+homme allaient détruire. Singulière
-et que.l’esprit, qui
+et que l’esprit, qui
-qui souffre! Quand
+qui souffre ! Quand
-NOUVELLES ET COUTES. 110 de l’aider; elle
+de l’aider ; elle
-était gronde. Les
+était grondé. Les
-la maitresse de
+la maîtresse de
-enfants ne’paraissait pas
+enfants ne paraissait pas
-Elle s’agenouillait.avec ses
+Elle s’agenouillait avec ses
-voyait en,cela une profanation –Otez-moi cette petite, disait-il; épargnez-moi
+voyait en cela une profanation : — Ôtez-moi cette petite, disait-il ; épargnez-moi
-singerie. Je
+singerie. — Je
-PIERKE ET CAMILLE. ni bizarre
+bizarre
-refrain Entrez
+refrain : {{interligne}} Entrez
-on danse. seule à
+on danse... {{interligne}} {{Br0}}seule à
-grandes taches qu’essaya
+grandes tâches qu’essaya
-quelques chinres un
+quelques chiffres un
-La vol-
+La voi-
-NOUVELLES ET COUTES. H2 sine
+sine
-simples notions; elle
+simples notions ; elle
-pas, jusqu’à, deux
+pas, jusqu’à deux
-femmes Camille
+femmes : Camille
-indice. C’est
+indice. — C’est
-bonnet A de
+bonnet ! À de
-tristement. Elle
+tristement. — Elle
-belle disait-elle à sonmari; et
+belle ! disait-elle à son mari ; et
-PIERRE ET CAMILLE. 113 \ff.. 8 et
+et
-vie. H mourra
+vie. Il mourra
-existe. Lorsque
+existe. « Lorsque
-d’une boutique; un
+d’une boutique ; un
-rien entendre; la
+rien entendre ; la
-bedeau, qui
+bedeau, — qui
-un enfant? Mais
+un enfant ? Mais
-se lèvent? ’?
+se lèvent ?
-NOUVELLES ET CONTES. 114 -Elle est pourtantbelle! se
+IV — Elle est pourtant belle ! se
-ainsi dire,’la clarté
+ainsi dire, la clarté
-son naturel; triste
+son naturel ; triste
-le malheurvenait la toucher; pleine
+le malheur venait la toucher ; pleine
-troubler l’esprit; on
+troubler l’esprit ; on
-haut -Je ne
+haut : — Je ne
-homme Il
+homme ! Il
-PIERRE ET CAMILLE. 115 Elle
+Elle
-cœur palpitant; il
+cœur palpitant ; il
-lui mettrait; elle
+lui mettrait ; elle
-espérances. –Il faudrabien, sedisait-elle, qu’il
+espérances. — Il faudra bien, se disait-elle, qu’il
-avec unrespect et
+avec un respect et
-NOUVELLES ET CONTES. 116 prise
+prise
-chevalier paraissaitrénéchir beaucoup’de son
+chevalier paraissait réfléchir beaucoup de son
-parents, ditil à
+parents, dit-il à
-famille il
+famille ; il
-prendre ses
+prendre ; ses
-son banquier; il
+son banquier ; il
-femme mais,
+femme ; mais,
-ne fut-ce que
+ne fût-ce que
-PIEHRE ET CAMILLE. ))7 tude
+tude
-pense elle
+pense : elle
-simple le
+simple ; le
-le cœur; elle
+le cœur ; elle
-femme d’unesprit élevé,
+femme d’un esprit élevé,
-tout a faitimprévu, tout
+tout à fait imprévu, tout
-fait nouveau; un
+fait nouveau ; un
-son mari; ils
+son mari ; ils
-malade .et qu’elle
+malade et qu’elle
-NOUVELLES ET CONTES. ’H8 pas.
+pas.
-elle resta. a genoux
+elle resta à genoux
-elle elle ne repondit pas
+elle ; elle ne répondit pas
-commandée l’avance
+commandée à l’avance
-qu’on mit le
+qu’on mît le
-enfant devant. une
+enfant devant une
-répétant Tu
+répétant : Tu
-belle lorsque
+belle ! lorsque
-vers lapetitefille dès qu’elleparut.
+vers la petite fille dès qu’elle parut.
-l’IERRE ET CAMILLE. 119 On
+On
-quelque inquiétude; il
+quelque inquiétude ; il
-d’intérêt anecté, elle
+d’intérêt affecté, elle
-compagnes elle
+compagnes ; elle
-fille des
+fille ; des
-Il sentaitqu’on le
+Il sentait qu’on le
-était restéedebout entre
+était restée debout entre
-mère. Onvenait de
+mère. On venait de
-et d’autre; on
+et d’autre ; on
-de curieux; elle
+de curieux ; elle
-petit ~Z’e-M~ à
+petit shake-hand à
-à l’admirér. Rien,
+à l’admirer. Rien,
-NOUVELLES ET CONTES. i20 n’était
+n’était
-de grandeur; un
+de grandeur ; un
-à Camille; a l’étonnement
+à Camille ; à l’étonnement
-mêla bientôt.Onn’avait jamais
+mêla bientôt. On n’avait jamais
-charmant enfant; rien
+charmant enfant ; rien
-ce soir-làun battement
+ce soir-là un battement
-lui étaitdû, le
+lui était dû, le
-PIERRE ET CAMILLE. d2) Les
+Les
-commencèrent a. se
+commencèrent à se
-toute réponse; quelques
+toute réponse ; quelques
-faite elle-même; mais
+faite elle-même ; mais
-mari il
+mari : il
-NOUVELLES ET CONTES. )2~ ~), v Le
+V Le
-Hollande cependant
+Hollande ; cependant
-son départ; c’était
+son départ ; c’était
-convenu. II prit,
+convenu. Il prit,
-porte. II craignit
+porte. Il craignit
-maison. Mais
+maison. — Mais
-et raisonnable? Qui
+et raisonnable ? Qui
-chagrin passagerque pourra
+chagrin passager que pourra
-plus heureux? Je
+plus heureux ? Je
-PfEURE ET CAMILLE. 123 dont
+dont
-seul connait la cause; je
+seul connaît la cause ; je
-mes ennuis; je
+mes ennuis ; je
-importantes, nécessaires; je
+importantes, nécessaires ; je
-plus content; j’aurai
+plus content ; j’aurai
-faire. Cependant
+faire. — Cependant
-pour Lâcher de
+pour tâcher de
-mauvaise humeur; mais
+mauvaise humeur ; mais
-presque inouïe; et
+presque inouïe ; et
-NOUVELLES ET CONTES. Tandis que la. voiture
+Tandis que la voiture
-ne pussentl’éveiller, elle
+ne pussent l’éveiller, elle
-fille. Que va-t-il arriver? se
+fille. — Que va-t-il arriver ? se
-de moi; s’il
+de moi ; s’il
-sera demain; tous
+sera demain ; tous
-qu’à l’importuner; son
+qu’à l’importuner ; son
-fille estbelle, mais
+fille est belle, mais
-au malheur; qu’y
+au malheur ; qu’y
-ou empêcher? Si
+ou empêcher ? Si
-comme je’ le
+comme je le
-j’osais essayer’de rappeler
+j’osais essayer de rappeler
-ma fiIIeP~e pourrait-il
+ma fille ? Ne pourrait-il
-qui l’afflige? En
+qui l’afflige ? En
-PIEiUtEET CAMILLE. ~5 Pauvre enfant! se
+— Pauvre enfant ! se
-t’abandonner moi
+t’abandonner ! moi
-mon tour! cesser
+mon tour ! cesser
-épouse Quand
+épouse ! Quand
-d’y songer? Puis
+d’y songer ? Puis
-conjectures. Que va-t-il arriver? se
+conjectures. — Que va-t-il arriver ? se
-la Providence? Dieu
+la Providence ? Dieu
-de nous? que
+de nous ? que
-cette enfant? A quelque
+cette enfant ? À quelque
-d’alentour. Le~a~M~ refusa
+d’alentour. Le passeux refusa
-le bac; c’était
+le bac ; c’était
-Le ~<M~’M~ demanda
+Le passeux demanda
-NOUVELLES ET CONTES. ~2C pice.
+pice.
-siège il
+siège ; il
-Le ~aM<"M~, de
+Le passeux, de
-était sombre; une
+était sombre ; une
-se re!ayaient,tantôt réunissaient Jours forces,
+se relayaient, tantôt réunissaient leurs forces,
-sur lui-même; mais
+sur lui-même ; mais
-affreuse -Est-ce que
+affreuse : — Est-ce que
-sommes perdus? s’écria-t-elle.
+sommes perdus ? s’écria-t-elle.
-mains meurtries: Le ~~CM~ savait
+mains meurtries. Le passeux savait
-perdre –Père Georgeot,
+perdre : — Père Georgeot,
-au ~MeM.c (c’était
+au passeux (c’était
-nom), pe,ux-tu me
+nom), peux-tu me
-? ?~ Le
+? Le
-un coup. d’oeil sur
+un coup d’œil sur
-rive
+rive :
-PIERRE ET CAMILLE. 127 Certainement,
+— Certainement,
-épaules ’d’un air presque ouensé qu’on
+épaules d’un air presque offensé qu’on
-question. Que faut-il faire? dit
+question. — Que faut-il faire ? dit
-Arcis. Vous
+Arcis. — Vous
-répliqua ie~Mc~. Gardez
+répliqua le passeux. Gardez
-noyés ne
+noyés ; ne
-pas vingtcinq brasses
+pas vingt-cinq brasses
-champ-là. Et Jean? dit
+champ-là. — Et Jean ? dit
-cocher. Jean
+cocher. — Jean
-put pourarriver à
+put pour arriver à
-coup il
+coup : il
-s’obscurcit. Prenez
+s’obscurcit. — Prenez
-et meLtez-Ia sur
+et mettez-la sur
-cou, ditil, ou
+cou, dit-il, ou
-le vôtre; je
+le vôtre ; je
-,NOUVELLES ET CONTES. 128 Pourrais-tu
+— Pourrais-tu
-mère. Je
+mère. — Je
-le pa~~M~. Madame
+le passeux. Madame
-cou du~<~M;r, et
+cou du passeux, et
-Lorsque !e~«.MCMa; eut déposé a tér re la peti te Camille
+Lorsque le passeux eut déposé à terre la petite Camille
-paysan, t’aida a chercher
+paysan, l’aida à chercher
-PIERRE ET CAMILLE. 129 Un
+VI Un
-chambre. Detemps en
+chambre. De temps en
-s’approchait delajeunefille, s’arrêtait
+s’approchait de la jeune fille, s’arrêtait
-air presquepaternel. La
+air presque paternel. La
-d’un airtriste, suivait
+d’un air triste, suivait
-personnes l’une,
+personnes : l’une,
-moindres vu. 9 VI
+moindres
-NOUVELLES ET CONTES. 130 gestes
+gestes
-la beauté; l’autre,
+la beauté ; l’autre,
-un étrange’ contraste.
+un étrange contraste.
-quitté samaison, distraitpar son
+quitté sa maison, distrait par son
-obligé °de parcourir
+obligé de parcourir
-sa femme; en
+sa femme ; en
-jeune fille; mais
+jeune fille ; mais
-une sinécure; la
+une sinécure ; la
-PIERRE ET CAMILLE. 131 pagnait
+pagnait
-de sauvage; ce
+de sauvage ; ce
-la maison; Camille
+la maison ; Camille
-de l’arrêter; la
+de l’arrêter ; la
-pour elle; on
+pour elle ; on
-le monde; mais
+le monde ; mais
-la malade; sa
+la malade ; sa
-NOUVELLES ET CONTES. 132 tion
+tion
-nièce. -Puisqu’elle n’a
+nièce. — Puisqu’elle n’a
-plu j’ai
+plu ; j’ai
-Camille a Paris. -Vous voyez,
+Camille à Paris. — Vous voyez,
-a raison; une
+a raison ; une
-de partir; il
+de partir ; il
-pour cela; je
+pour cela ; je
-PIERRE ET CAMILLE. 133 Paris.
+Paris.
-une mémélancolie tellement
+une mélancolie tellement
-ce fùt, même
+ce fût, même
-mort. Si
+mort. — Si
-Camille fùt heureuse il
+Camille fût heureuse ; il
-avait contractée; mais
+avait contractée ; mais
-NOUVELLES ET CONTES. 134 heur,
+heur,
-tenter pour
+tenter ; pour
-mois Ou deux.
+mois ou deux.
-sût luimême la
+sût lui-même la
-malheur. Mais
+malheur. — Mais
-t’empêcher dé venir a l’Opéra
+t’empêcher de venir à l’Opéra
-fort cher; j’ai
+fort cher ; j’ai
-ma poche; voilà
+ma poche ; voilà
-fini d’hier; tu as la deux robes neuves; d’ailleurs
+fini d’hier ; tu as là deux robes neuves ; d’ailleurs
-capuchon, et. Il s’interrompit. Diable dit-il,
+capuchon, et... Il s’interrompit. — Diable ! dit-il,
-PIERRE ET CAMILLE. i35 rien,
+rien,
-Mais qu’importe? ce
+Mais qu’importe ? ce
-encore pir e; elle
+encore pire ; elle
-Aussi avait-. il adopté
+Aussi avait-il adopté
-forces Camille
+forces ; Camille
-bonhomme. II avait
+bonhomme. Il avait
-voyait toujours.. Mais
+voyait toujours. — Mais
-ces robes; elles
+ces robes ; elles
-NOUVELLES ET CONTES. 136 roir,
+roir,
-dire Oui. A ce
+dire : Oui. À ce
-triomphait l’heure
+triomphait : l’heure
-dessein Camille
+dessein ; Camille
-le inonde il
+le monde : il
-image. La
+image. — La
-PIERRE ET CAMILLE. ’-t3T Î Si
+VII Si
-lui importaitqueses habits,
+lui importait que ses habits,
-Camille, unebonne loge
+Camille, une bonne loge
-éblouie cela
+éblouie ; cela
-manquer une
+manquer : une
-ballet Camille
+ballet : Camille
-des acteurs; elle
+des acteurs ; elle
-sens. vu
+sens.
-NOUVELLES ET CONTES.. 138 A tout
+À tout
-consulter mais
+consulter ; mais
-générale sa
+générale ; sa
-l’observer les
+l’observer ; les
-nouvelle venue; par
+nouvelle venue ; par
-PIERRE ET CAMILLE. 139 des
+des
-elle-même. Nous
+elle-même. — Nous
-ce monde; nous
+ce monde ; nous
-tout toi
+tout ; toi
-spectacle elle
+spectacle ; elle
-souvint "de ce
+souvint de ce
-céleste ~tait inutile.
+céleste était inutile.
-couler il
+couler ; il
-en ,deviner la
+en deviner la
-que faire; Camille
+que faire ; Camille
-NOUVELLES ET CONTES. ~0 ment
+ment
-tenait a. la
+tenait à la
-lui celui-ci
+lui ; celui-ci
-pas mais
+pas ; mais
-les lèvres; prête a sortir,
+les lèvres ; — prête à sortir,
-que fut ce
+que fût ce
-quitter elle
+quitter ; elle
-l’ardoise etla présenter
+l’ardoise et la présenter
-son voisin; elle
+son voisin, elle
-PIERRE ET CAMILLE. ni ché
+ché
-reconnaître puis,
+reconnaître ; puis,
-regard Nous
+regard : Nous
-l’Épée venait, alors
+l’Épée venait alors
-deux sourdesmuettes qu’il
+deux sourdes-muettes qu’il
-à l’ai-guille, la
+à l’aiguille, la
-trop grand; mais
+trop grand ; mais
-l’ambition desabonté, il
+l’ambition de sa bonté, il
-NOUVELLES ET CONTEE ~2 était
+était
-Né gentiihomm& et
+Né gentilhomme et
-de Penthièvre Indépendamment
+de Penthièvre. Indépendamment
-messe cependant
+messe ; cependant
-de Herté native
+de fierté native
-prononcée luttaientenlui contre
+prononcée luttaient en lui contre
-pénible. II ne
+pénible. Il ne
-par F abbé de l’Ëpée. Après
+par l’abbé de l’Épée. Après
-signes, l’abbe crut
+signes, l’abbé crut
-eut proeès.-Un jugement
+eut procès. Un jugement
-jeune sourdmuet mais
+jeune sourd-muet ; mais
-définitif cassa le
+définitif casse le
-du Cbatelet et
+du Châtelet et
-intitulé <’A6~ de
+intitulé l’Abbé de
-PIERRE ET CAMILLE. 143 rien
+rien
-Camille de
+Camille ; de
-NOUVELLES ET CONTES. m vm H va
+VIII Il va
-de l’Épée; encore
+de l’Épée ; encore
-cette découverte; sa femme l’eûtcertainement connue
+cette découverte ; sa femme l’eût certainement connue
-vécu mais
+vécu ; mais
-Paris le
+Paris ; le
-qu’une Idée ce
+qu’une idée : ce
-fallait, e avant
+fallait, avant
-souper il
+souper ; il
-PIERRE ET CAMILLE. .H5 désir
+désir
-façon elle
+façon ; elle
-et ntasseoir son onc’e à côté d’elle; puis
+et fit asseoir son oncle à côté d’elle ; puis
-mouvements. L’oncleGiraud comprenait
+mouvements. L’oncle Giraud comprenait
-chose, maisquoi?IH’ignorait.–Est-ce le
+chose, mais quoi ? Il l’ignorait. — Est-ce le
-ta mère? Est-ce le mien? Est-ce le tien? Et
+ta mère ? Est-ce le mien ? Est-ce le tien ? Et
-la tête; le
+la tête ; le
-deviné il
+deviné ; il
-nom deCamIHe après
+nom de Camille ; après
-n’eût t achevé
+n’eût achevé
-bouteille elle
+bouteille ; elle
-bras. Aussitôtsonverroutiré, elle
+bras. Aussitôt son verrou tiré, elle
-plus d’unessai etplus d’une
+plus d’un essai et plus d’une
-pour s’asv)f. r. <0
+pour s’as-
-NOUVELLES ET CONTES. 146 surer
+surer
-admirable avoir, et
+admirable à voir, et
-fenêtre elle
+fenêtre ; elle
-des plustristes perspectives qu’onpuisse avoir
+des plus tristes perspectives qu’on puisse avoir
-yeux l’étroite
+yeux : l’étroite
-pénétré la
+pénétré ; la
-du soiraumatin. Au-dessus d’uneporte strictement
+du soir au matin. Au-dessus d’une porte strictement
-PIERRE ET CAMILLE. H7 dès
+dès
-du fouetd’un cocher,
+du fouet d’un cocher,
-promenant a pas lents. Lefrissondela peur
+promenant à pas lents. Le frisson de la peur
-qu’elle sùt pourquoi,
+qu’elle sût pourquoi,
-sommeil quelle
+sommeil ; quelle
-d’ailleurs qu’unvoleurou un assassin vint se
+d’ailleurs qu’un voleur ou un assassin vînt se
-pareil costume? L’homme
+pareil costume ? L’homme
-courage elle
+courage ; elle
-cour en
+cour ; en
-NOUVELLES ET CONTES. 148 Roméo
+Roméo
-dans unbal masqué, ontéchangédës la premièrefoistantde serments,
+dans un bal masqué, ont échangé dès la première fois tant de serments,
-la -pensée ces
+la pensée ces
-Dieu, etque le
+Dieu, et que le
-voiture, en’s’arrètant a chaque
+voiture, en s’arrêtant à chaque
-incontestable, a moins, qu’on
+incontestable, à moins qu’on
-rencontrée auxTuileries. S’il
+rencontrée aux Tuileries. S’il
-eût-il racontécommequoi il
+eût-il raconté comme quoi il
-sous safenêtre; comme
+sous sa fenêtre ; comme
-quitté l’Opéra; comment
+quitté l’Opéra ; comment
-changé savie entière; commentenfiniln’aimait qu’elle
+changé sa vie entière ; comment enfin il n’aimait qu’elle
-que do. lui
+que de lui
-lèvres mais
+lèvres ; mais
-PIERRE ET CAMILLE. 149 tel
+tel
-l’avons dit,.simple et
+l’avons dit, simple et
-pour époux; elle
+pour époux ; elle
-expliquer. il vit
+expliquer. Il vit
-sien Pierre. -Qu’est-ce que
+sien : Pierre. — Qu’est-ce que
-veut dire? cria
+veut dire ? cria
-basse taille; qu’est-ce
+basse taille ; qu’est-ce
-des rendezvous pareils? Par
+des rendez-vous pareils ? Par
-cette maison? C’était l’oncle Gir aud qui
+cette maison ? C’était l’oncle Giraud qui
-furieux. –Voilà une belle chose! continua-t-il.
+furieux. — Voilà une belle chose ! continua-t-il.
-tout escalader? Quelle
+tout escalader ? Quelle
-votre intention? Abi-.mer une
+votre intention ? Abîmer une
-cela, quoi? Déshonorer une famille! Jeter
+cela, quoi ? Déshonorer une famille ! Jeter
-gens Celui-là,
+gens !... Celui-là,
-un crayon,.
+un crayon,
-NOUVELLES ET CONTES. 150 un
+un
-lettre J’aime
+lettre : « J’aime
-veux t’épouser, j’ai. vingt
+veux l’épouser, j’ai vingt
-la donner? )) Il
+la donner ? » — Il
-vite. Mais,
+vite. — Mais,
-donc, s’écria-t.-it après
+donc, s’écria-t-il après
-de rénexion, je
+de réflexion, je
-PIERRE ET CAMILLE. ~5i IX
+IX
-ne fùt disposé,
+ne fût disposé,
-moins malheureuse; mais
+moins malheureuse ; mais
-les jours.ses promenades.
+les jours ses promenades.
-NOUVELLES ET CONTES. J52 les
+les
-côté, voulaitbien servirdemédiateur et
+côté, voulait bien servir de médiateur et
-cette rencoutre à
+cette rencontre à
-aussitôt il son esprit Que
+aussitôt à son esprit : — Que
-dit-il it Giraud.
+dit-il à Giraud.
-êtres égalementmalheureux? N’est-ce
+êtres également malheureux ? N’est-ce
-assez d’avoirdans notre
+assez d’avoir dans notre
-le père? Faut-il encoreaugmenternotre malheur
+le père ? Faut-il encore augmenter notre malheur
-à elle? Suis-je
+à elle ? Suis-je
-PIERRE ET CAMILLE. 153 entouré
+entouré
-de pitié? Dois-je
+de pitié ? Dois-je
-leurs mains? Mon
+leurs mains ? Mon
-le prononcer? Non
+le prononcer ? — Non
-chose. Le signer! s’écria
+chose. — Le signer ! s’écria
-chevalier. Etes-vous privé de raison? Je
+chevalier. Êtes-vous privé de raison ? — Je
-manière lacor nique, il
+manière laconique, il
-demande. -Que signifie cela? dit
+demande. — Que signifie cela ? dit
-la plume? Quel
+la plume ? Quel
-faites-vous, Giraud? Ma
+faites-vous, Giraud ? — Ma
-NOUVELLES ET CONTES. 15~ la, et, il
+là, et il
-rien dire; mais
+rien dire ; mais
-Il parait qu’aujourd’hui
+Il paraît qu’aujourd’hui
-ce moyen-la. Quant
+ce moyen-là. Quant
-un toit; mais
+un toit ; mais
-fins Est-ce
+fins ! — Est-ce
-vous dites? Très
+vous dites ? — Très
-joli garçon; c’est
+joli garçon ; c’est
-galant homme; je
+galant homme ; je
-chose que
+chose : que
-pauvre Camille? Elle
+pauvre Camille ? Elle
-Que voulezvous qu’elle devienne? Elle
+Que voulez-vous qu’elle devienne ? Elle
-qui l’aime; cet
+qui l’aime ; cet
-la langue; il
+la langue ; il
-et écrire; Camille
+et écrire ; Camille
-faire autant; cela
+faire autant ; cela
-nez mais
+nez ; mais
-PIERRE ET CAMILLE. 155 c’est
+c’est
-cette petite-la, vous
+cette petite-là, vous
-votre parti? Tandis
+votre parti ? Tandis
-profondément. Rendre
+profondément. — Rendre
-pensée dit-il
+pensée ! dit-il
-un longsilence; Dieu le permettrait-il? est-ce possible? En
+un long silence ; Dieu le permettrait-il ? est-ce possible ? En
-rêverie L’abbé, lui ~demanda-t-il, vous
+rêverie : — L’abbé, lui demanda-t-il, vous
-des sourds-muets? Malheureusement,
+des sourds-muets ? Malheureusement,
-ce temps-la, homme
+ce temps-là, homme
-fort Ignorant, et
+fort ignorant, et
-tant, èt de
+tant, et de
-funestes. Je
+funestes. — Je
-de l’Ëpée. Précisément,
+de l’Épée. — Précisément,
-m’a dit; je
+m’a dit ; je
-NOUVELLES ET CONTES. 156 Eh bien! dit.le chevalier,
+— Eh bien ! dit le chevalier,
-en croire? –Je ne
+en croire ? — Je ne
-proposé. Qu’entendez-vous par là? dit
+proposé. — Qu’entendez-vous par là ? dit
-Giraud. -J’entends, dit
+Giraud. — J’entends, dit
-résultat. II est
+résultat. Il est
-d’après ce’que j’ai
+d’après ce que j’ai
-été faits; mais
+été faits ; mais
-aux sourdsmuets, comme
+aux sourds-muets, comme
-chimérique. Je
+chimérique. — Je
-dit Giraud; j’ai
+dit Giraud ; j’ai
-écrit. Je
+écrit. — Je
-aucune façon; mais
+aucune façon ; mais
-impossible. Une
+impossible. — Une
-PIERRE ET CAMILLE. ~57 au chevalier; le voila, c’est
+au chevalier ; le voilà, c’est
-avait de’ nouveau
+avait de nouveau
-la discussion; il
+la discussion ; il
-instant. Si
+instant. — Si
-mon devoir; c’est
+mon devoir ; c’est
-l’en empêcherais-je? Que
+l’en empêcherais-je ? Que
-était la?. Les
+était là ?... Les
-basse Faites
+basse : Faites
-voudrez. –A la bonne heure! dit l’oncle; je
+voudrez. — À la bonne heure ! dit l’oncle ; je
-vous l’amène; elle
+vous l’amène ; elle
-instant. Jamais! répondit
+instant. — Jamais ! répondit
-soit heureuse; mais
+soit heureuse ; mais
-NOUVELLES ET CONTES. ’158 des
+des
-rien comprendre; elle
+rien comprendre ; elle
-sans bruit; un
+sans bruit ; un
-PIERRE ET CAMILLE. 15’) x Camille
+X Camille
-et d’ignorance.. Elle
+et d’ignorance. Elle
-suit 0 mon père! je
+suit : « Ô mon père ! je
-est resLé comme
+est resté comme
-de l’Epée est
+de l’Épée est
-NOUVELLES ET CONTES. ~0 J’ai
+« J’ai
-très beau; je
+très beau ; je
-j’ai .à vous
+j’ai à vous
-se trompe; ainsi
+se trompe ; ainsi
-se pouvait; mais
+se pouvait ; mais
-croire. Jugez
+croire. « Jugez
-bruit Soyez
+bruit ! Soyez
-enfant mais
+enfant ; mais
-souffrir. Si
+souffrir. « Si
-à Paris; ce
+à Paris ; ce
-respectueuse. CAMILLE. ? »
+respectueuse. « Camille. »
-PIERHE ET CAMILLE. 1G1 Après
+Après
-avait écrit; mais
+avait écrit ; mais
-Qu’allait-il faire? S’il
+Qu’allait-il faire ? S’il
-les cha-grins du
+les chagrins du
-attendant t une
+attendant une
-enfant. II faut
+enfant. — Il faut
-la peine? N’en
+la peine ? N’en
-à l’eau? Oubliez-vous
+à l’eau ? Oubliez-vous
-d’être triste? Vous
+d’être triste ? Vous
-de raison; mais
+de raison ; mais
-chose àfaire au monde?ElIevousdcmandc de venir partons.
+chose à faire au monde ? Elle vous demande de venir ; partons.
-ouvert. Il
+ouvert. — Il
-fait inutile\ . il
+fait inutile-
-KOUVELLES ET COUTES. t62 ment
+ment
-puni aujour-d’hui par
+puni aujourd’hui par
-m’en plaindre; quelque
+m’en plaindre ; quelque
-mère J’irai
+mère ! J’irai
-verrai cet. enfant.
+verrai cet enfant.
-du malheur; je
+du malheur ; je
-tenaient L la
+tenaient la
-et l’oncl& arrivèrent.
+et l’oncle arrivèrent.
-des livres,. des
+des livres, des
-s’était levé; Camille
+s’était levé ; Camille
-son père,. qui
+son père, qui
-quelques larmes; mais
+quelques larmes ; mais
-qu’il avait. eue
+qu’il avait eue
-présenta. Encore
+présenta. — Encore
-muet s’écria-t-il.
+muet ! s’écria-t-il.
-ses bras; sans
+ses bras ; sans
-PIERUE ET CAMILLE. 163 vant
+vant
-d’avance Bonjour, papa. Et
+d’avance : — Bonjour, papa. — Et
-Giraud. )’’)NDEP)ËR)tEËTCA)HLLË.
+Giraud. {{interligne|5em}} FIN DE PIERRE ET CAMILLE.
-SECRET
+LE SECRET
-JAVOTTE t844 LE
+JAVOTTE 1844
-SECRET
+LE SECRET
-JAVOTTE 1 L’automne
+JAVOTTE ---- I L’automne
-la b.elle forêt
+la belle forêt
-et préoccupe. Tantôt
+et préoccupé. Tantôt
-son LE
+son
-NOUVELLES ET COUTES. 168 silence.
+silence.
-pied il terre,
+pied à terre,
-assez profondément; il
+assez profondément ; il
-son sein; puis,
+son sein ; puis,
-cheval Pierre,
+cheval : — Pierre,
-le village; nous
+le village ; nous
-la garenne; car
+la garenne ; car
-rire Parbleu dit-il,
+rire : — Parbleu ! dit-il,
-un mouton? Mais
+un mouton ? Mais
-beau faire; je
+beau faire ; je
-d’ici a une demi-heure. Pourquoi cela? demanda
+d’ici à une demi-heure. — Pourquoi cela ? demanda
-irrité. -Mais, apparemment,
+irrité. — Mais, apparemment,
-LE SECRET DE JAVOTTE. ~6~) prochant
+prochant
-est la, et
+est là, et
-jambe. Mauvaise
+jambe. — Mauvaise
-pourra donc- te
+pourra donc te
-méchantes plaisanteries? Je
+méchantes plaisanteries ? — Je
-reprit Armand; et
+reprit Armand ; et
-a-t-il a cela? Elle
+a-t-il à cela ? Elle
-marquise elle
+marquise ; elle
-âge. N’astu pas
+âge. N’as-tu pas
-hussards noirs? Si,
+hussards noirs ? Si,
-péché mortel? Écoute,
+péché mortel ? — Écoute,
-te plait, rien de mieux; mais
+te plaît, rien de mieux ; mais
-mère sa
+mère ; sa
-rares connaissances. La
+rares connaissances... — La
-ajouta Armand,
+ajouta Armand.
-NOUVELLES ET CONTES. no Tant
+— Tant
-fâché, toimême, d’aller
+fâché, toi-même, d’aller
-de Vernage. Prends
+de Vernage... — Prends
-à Gitana’ s’écria
+à Gitana ! s’écria
-les oreilles; je
+les oreilles ; je
-lieue. Trêve
+lieue. — Trêve
-sérieusement. Je
+sérieusement. — Je
-va a merveille. A quel propos cela? A propos
+va à merveille. — À quel propos cela ? — À propos
-ce monde? L’autre
+ce monde ? L’autre
-renseignement, n’at-elle pas
+renseignement, n’a-t-elle pas
-? Qu’y a-t-il d’étonnant? n’est-il
+? — Qu’y a-t-il d’étonnant ? n’est-il
-pour diner? Prends
+pour dîner ? — Prends
-te dis-je, elle
+te dis-je ; elle
-LE SECRET DE ’JAVOTTE. j7t à
+à
-vêtue, n’at-elle pas
+vêtue, n’a-t-elle pas
-sa jambe? Qu’est-ce
+sa jambe ? — Qu’est-ce
-cela prouve? il
+cela prouve ? il
-cette corvée? Oui,
+cette corvée ? — Oui,
-pas jaloux; mais
+pas jaloux ; mais
-monsieur l’officier? Plains-toi
+monsieur l’officier ? Plains-toi
-ta pr ovidence au
+ta providence ; au
-secrets. Quelle
+secrets. — Quelle
-veux-tu qu’onaitdansunétourdi tel
+veux-tu qu’on ait dans un étourdi tel
-tes contes? Prends
+tes contes ? — Prends
-frère. Tu
+frère. — Tu
-aurait-il d’extraordinaire? Aurais-je
+aurait-il d’extraordinaire ? Aurais-je
-la maison? Non, certainement; de
+la maison ? — Non, certainement ; de
-NOUVELLES ET CONTES. H2 son’avenue, il
+son avenue, il
-est vrai; mais
+est vrai ; mais
-entendus sonner’du cor; il seraitbien juste
+entendus sonner du cor ; il serait bien juste
-Bretonnière. –J’avoue, dit
+Bretonnière. — J’avoue, dit
-pareille ombre? II est
+pareille ombre ? — Il est
-son lot; c’est
+son lot ; c’est
-personne ne-le fait.
+personne ne le fait.
-va diner chez
+va dîner chez
-au petit; et
+au petit ; et
-un piqueassiette ordinaire
+un pique-assiette ordinaire
-bon mot; il
+bon mot ; il
-LE SECRET DE JAVOTTE. 173 J quelqu’un
+quelqu’un
-bien mieux; mais
+bien mieux ; mais
-L’assommante créature! je
+L’assommante créature ! je
-est la, sans
+est là, sans
-et enarouchée vienne
+et effarouchée vienne
-pas d’esprit; les
+pas d’esprit ; les
-lui importe? Il
+lui importe ? Il
-cela, lamarquise le supporte elle
+cela, la marquise le supporte ; elle
-de l’.écouter, de l’encourager; je
+de l’écouter, de l’encourager ; je
-jamais. Qu’entends-tu par là? demanda
+jamais. — Qu’entends-tu par là ? demanda
-personnage semblable? Non
+personnage semblable ? — Non
-et un’grand vieux
+et un grand vieux
-NOUVELLES ET CONTES. )~ ~u de
+de
-le diretoutbas,peutéblouiretplaire en passant; mais
+le dire tout bas, peut éblouir et plaire en passant ; mais
-est la tous
+est là tous
-Renonval. Madame
+Renonval. — Madame
-belles qualités; mais
+belles qualités ; mais
-son étagère; mais
+son étagère ; mais
-dangereuse. Cela
+dangereuse. — Cela
-Tristan. Et
+Tristan. — Et
-volontiers amon tour: Parlons
+volontiers à mon tour : Parlons
-quelques jours; tu
+quelques jours ; tu
-spirituelle femme; tu
+spirituelle femme ; tu
-sait bien; c’est
+sait bien ; c’est
-en tete-a-tête avec
+en tête-à-tête avec
-LESEHftETDEJAVOTTE. 175 ~-) avec
+avec
-connaissance, n. trois
+connaissance, à trois
-perdre l’esprit; mais
+perdre l’esprit ; mais
-personne. Si
+personne. — Si
-caractère. Non
+caractère. — Non
-avis qu’a-t-on a lui reprocher? Est-ce
+avis : qu’a-t-on à lui reprocher ? Est-ce
-amoureux d’elle? Bien
+amoureux d’elle ? Bien
-confesse or,
+confesse ; or,
-NOUVELLES ET COUTES. 176 sous
+sous
-mitaine. A quoi bon? diras-tu.
+mitaine. À quoi bon ? diras-tu.
-franchement coquette? Si
+franchement coquette ? Si
-la tentation? Parce
+la tentation ? Parce
-ni hypocrite; elle
+ni hypocrite ; elle
-elle plaît; ses
+elle plaît ; ses
-disparaissent. LaBretonnière,Ie silencieux,
+disparaissent. La Bretonnière, le silencieux,
-la pelouse; mais
+la pelouse ; mais
-visage. Écoute,
+visage. — Écoute,
-du cœur; tu
+du cœur ; tu
-ainsi d’elle; on
+ainsi d’elle ; on
-cette femme; elle
+cette femme ; elle
-elle veut. Je
+elle veut... — Je
-Armand. Non,
+Armand. — Non,
-LE SECRET DE JAVOTTE. 177 Y)!. l’aumône,
+l’aumône,
-ses devoirs; je ne ,puis, je
+ses devoirs ; je ne puis, je
-dehors dela franchise
+dehors de la franchise
-il n’importe; je
+il n’importe ; je
-motif :pour te
+motif pour te
-rester seul; j’aime
+rester seul ; j’aime
-à Renonval; retourne
+à Renonval ; retourne
-la .chasse, que
+la chasse, que
-sur-le-champ. Pourquoi
+sur-le-champ. — Pourquoi
-est ainsi? Parce
+est ainsi ? — Parce
-que ’c’est le
+que c’est le
-Garde-moi le. secret; à
+Garde-moi le secret ; à
-chez lui..Ce n’était
+chez lui. Ce n’était
-une -sorte de
+une sorte de
-de Ber ville, avec
+de Berville, avec
-souvent .iégeren apparence,
+souvent léger en apparence,
-en Atgérie les
+en Algérie les
-NOUVELLES ET CONTES. H8 pagnie
+pagnie
-de cadet; mais
+de cadet ; mais
-pas. Va
+pas. — Va
-des /ba;AoMM~s d’Angleterre quelques
+des foxhounds d’Angleterre ; quelques
-cet exemple; ces
+cet exemple ; ces
-de quoicomposer des
+de quoi composer des
-la forêtde Carenelle.
+la forêt de Carenelle.
-et lemagistrat de
+et le magistrat de
-jusqu’à l’élégantunpeu arriéré deLuzarches, toutrendaithommage à
+jusqu’à l’élégant un peu arriéré de Luzarches, tout rendait hommage à
-grâce etiabonté de
+grâce et la bonté de
-les cœurs; et
+les cœurs ; et
-LE SECRET DE JAVOTTE. 179 était
+était
-lui. I! ne
+lui. Il ne
-il étaiten marché pourun coin
+il était en marché pour un coin
-aîné fut revenu.
+aîné fût revenu.
-l’inquiétude. Que
+l’inquiétude. — Que
-ton frère? disait la baronne; il
+ton frère ? disait la baronne ; il
-en route; quelque
+en route ; quelque
-arrivé je
+arrivé : je
-rencontre. C’est
+rencontre. — C’est
-répondait Armand; je
+répondait Armand ; je
-NOUVELLES ET CONTES. 180 qu’il
+qu’il
-mieux car,
+mieux ; car,
-pendant que, nous
+pendant que nous
-se passait; de
+se passait ; de
-le dîner; mais
+le dîner ; mais
-semblait inutile; mais
+semblait inutile ; mais
-l’agitait elle
+l’agitait ; elle
-à toutelatendresse et
+à toute la tendresse et
-quelle raison? elle
+quelle raison ? elle
-de l’effort. qu’elle
+de l’effort qu’elle
-lever la
+lever ; la
-LE SECRET DE JAVOTTE. ~8t. son
+son
-accoutumées. Que
+accoutumées. — Que
-étourdi garçon? se
+étourdi garçon ? se
-bien inquiétant,, cela
+bien inquiétant, cela
-bien sûr? Il
+bien sûr ? Il
-route aussi; j’en doute, pourtant; le
+route aussi ; j’en doute, pourtant ; le
-l’orage. II est
+l’orage. Il est
-raisons d’abord
+raisons : d’abord
-une voisine; il
+une voisine ; il
-cette coquette? Il
+cette coquette ? Il
-NOUVELLES ET CONTES. i82 et
+et
-que lé silence
+que le silence
-du matin; une
+du matin ; une
-pluie. -Tu rentres
+pluie. — Tu rentres
-cette heure-ci? lui dit-il; il
+cette heure-ci ? lui dit-il ; il
-furieuse Tu
+furieuse : — Tu
-LE SECRET DE JAVOTTE. 183 [I Malgré
+II Malgré
-conséquence il
+conséquence ; il
-même. Il
+même. — Il
-? Ce
+? — Ce
-ennuyé la
+ennuyé ; la
-humeur l’orage m’a contrarié; je
+humeur ; l’orage m’a contrarié ; je
-NOUVELLES ET CONTES. 184 bien,
+bien,
-et moi; mais, a la
+et moi ; mais, à la
-devant. Tout cela estbel et
+devant. — Tout cela est bel et
-dit C’est
+dit : C’est
-femmes. il n’y a ta mauvaise
+femmes. Il n’y a là mauvaise
-caches. Et
+caches. — Et
-soit arrivé? demandait Tristan. A cette
+soit arrivé ? demandait Tristan. À cette
-Armand baissait’ la
+Armand baissait la
-restait muet; car
+restait muet ; car
-la courdes Clignets.
+la cour des Clignets.
-et belle’ femme,
+et belle femme,
-dire Tu
+dire : Tu
-aisée que.prit la
+aisée que prit la
-LE SECRET DE JAVOTTE.. 185 politesses
+politesses
-Tristan et- la
+Tristan et la
-se fùt passé
+se fût passé
-rouges-gorges la
+rouges-gorges ; la
-la baronne; les
+la baronne ; les
-coutume elle
+coutume ; elle
-passage. Eh bien! messieurs,’dit-elle, quand chassonsnous ?
+passage. — Eh bien ! messieurs, dit-elle, quand chassons-nous ?
-cette questionpour entendre
+cette question pour entendre
-plus calme; mais,
+plus calme ; mais,
-revenir. -En ce
+revenir. — En ce
-serez leseul représentant des Bervillequenousverrons à Renonval; car
+serez le seul représentant des Berville que nous verrons à Renonval ; car
-les plumes. Point
+les plumes... — Point
-NOUVELLES ET CONTES. 18G de
+de
-les bois. Oui,
+les bois... — Oui,
-museau. C’est
+museau. — C’est
-génération mais
+génération ; mais
-satisfait. Sans
+satisfait. — Sans
-sauvage cela
+sauvage : cela
-personne. Cela
+personne. — Cela
-la Bretonnière; la
+la Bretonnière ; la
-défaut. Elle
+défaut. — Elle
-fâcher. Oui,
+fâcher. — Oui,
-Grondez-moi ceméchantgarçon, qui
+Grondez-moi ce méchant garçon, qui
-chemins, etquiveut encore
+chemins, et qui veut encore
-LE SECRET DE JAVOTTE. ~87 Madame
+Madame
-au monde; qu’enfin
+au monde ; qu’enfin
-dire il
+dire : il
-fini. Que
+fini. — Que
-tout cela? se
+tout cela ? se
-à l’autre? Est-ce mon frère? est-ce la Bretonnière? Que
+à l’autre ? Est-ce mon frère ? est-ce la Bretonnière ? Que
-la marquise? La
+la marquise ? La
-effet, dificile à
+effet, difficile à
-marquées tantôt
+marquées ; tantôt
-l’ordinaire. Cassez-moi
+l’ordinaire. — Cassez-moi
-disait-elle cherchez-moi
+disait-elle ; cherchez-moi
-en fleurs, je
+en fleurs ; je
-NOUVELLES ET CONTES. 188 compte
+compte
-obéissait il
+obéissait : il
-plaisait. -Vous n’êtes
+plaisait. — Vous n’êtes
-jardinier vous
+jardinier ; vous
-les doigts; mais
+les doigts ; mais
-grave. Bah dit
+grave. — Bah ! dit
-votre rivière; et
+votre rivière ; et
-Condé, qu’estce qu’il arriverait donc? Devant
+Condé, qu’est-ce qu’il arriverait donc ? Devant
-jeta .de l’autre
+jeta de l’autre
-LE SECRET DE JAVOTTE. 189 dans
+dans
-île Maintenant, messieurs, repritelle, voilà
+île : — Maintenant, messieurs, reprit-elle, voilà
-le chercher? C’est
+le chercher ? — C’est
-la Bretonnière; cette
+la Bretonnière ; cette
-ciselée. Y
+ciselée. — Y
-récompense honnête? demanda Armand. Fi donc s’écria
+récompense honnête ? demanda Armand. — Fi donc ! s’écria
-la gloire! Et
+la gloire ! Et
-hussard, ajoutat-elle en
+hussard, ajouta-t-elle en
-vous dites? passerez-vous
+vous dites ? passerez-vous
-le sourçil et
+le sourcil et
-froidement –Non, madame. ° –Hélas! dit
+froidement : — Non, madame. — Hélas ! dit
-profonde appuyée
+profonde ; appuyée
-l’eau elle
+l’eau : elle
-NOUVELLES ET CONTES. 190 se
+se
-allée là,
+allée ; là,
-furent seuls: -La patience
+furent seuls : — La patience
-plaisanterie mais
+plaisanterie ; mais
-chercher ici? Elle
+chercher ici ? Elle
-audace elle
+audace ; elle
-froid persiflage.Misérablecœur méprisable
+froid persiflage. Misérable cœur ! méprisable
-doit pas! Explique-toi, dit Armand; qu’y a-t-il? -Tu sauras
+doit pas ! — Explique-toi, dit Armand ; qu’y a-t-il ? — Tu sauras
-es mtéressé, puisque
+es intéressé, puisque
-ramasser cette
+ramasser ; cette
-arbres mais
+arbres ; mais
-sens elle
+sens : elle
-la Bretonnièrc ne
+la Bretonnière ne
-pas diner, et
+pas dîner, et
-LE SECRET DE JAVOTTE. d9i gens
+gens
-Héloy. Peste dit
+Héloy. — Peste ! dit
-de saule! Oui,
+de saule ! — Oui,
-fleurs Mais,
+fleurs ! Mais,
-Quelle bizarrerie! Oui! hier
+Quelle bizarrerie ! Oui ! hier
-je l’adorais; j’étais
+je l’adorais ; j’étais
-et aujourd’hui. Eh bien, aujourd’hui? Écoute; il
+et aujourd’hui... — Eh bien, aujourd’hui ? — Écoute ; il
-connaissance parun hasard
+connaissance par un hasard
-mon épaule; elle
+mon épaule ; elle
-suppliait delà tirer
+suppliait de la tirer
-foyer je
+foyer ; je
-qu’elle avaitpeur de
+qu’elle avait peur de
-rival heureux; car
+rival heureux ; car
-sa gri-
+sa grisette, et nous
-NOUVELLES ET CONTES. i92 sette, etnous suivait d’unairmécontent. Que te dirai-je? Il
+suivait d’un air mécontent. Que te dirai-je ? Il
-bonne -grâce qu’il
+bonne grâce qu’il
-fut oubliée, tu
+fut oubliée ; tu
-grand. Non, certes il
+grand. — Non, certes ; il
-grave. –Voici maintenant
+grave. — Voici maintenant
-arrive Saint-Aubin, .comme tu sais, voitquelquefois madame deVernage. Il
+arrive : Saint-Aubin, comme tu sais, voit quelquefois madame de Vernage. Il
-de songrand air
+de son grand air
-me dire? Que
+me dire ? Que
-que SaintAubin adorait
+que Saint-Aubin adorait
-et qu’alors. Tristan
+et qu’alors... Tristan
-minutes .les deux
+minutes les deux
-silence. –Qu’as-tu répondu? dit
+silence. — Qu’as-tu répondu ? dit
-Armand. -Je lui
+Armand. — Je lui
-LESECHETDEJAVOTTE. 193 dit
+dit
-bonnement Madame
+bonnement : Madame
-chapeau. Et
+chapeau. — Et
-? Si
+? — Si
-dessein je
+dessein ; je
-mépriser. Est-ce
+mépriser. — Est-ce
-? Y
+? — Y
-petits <~arv.
+petits garçons à
-NOUVELLES ET CONTES. 19.4 çons a qui
+qui
-la tête? Supposestu que
+la tête ? Supposes-tu que
-de risée? Seigneur Dieu! cela
+de risée ? Seigneur Dieu ! cela
-frémir Oui,
+frémir ! — Oui,
-et voila cependant
+et voilà cependant
-faire maintenant? –Je compte
+faire maintenant ? — Je compte
-un soldat; ’c’est un brave je
+un soldat ; c’est un brave ; je
-m’en préserve! qu’un
+m’en préserve ! qu’un
-de chambre; mais,
+de chambre ; mais,
-haut lavérité, qu’ilne me
+haut la vérité, qu’il ne me
-sera, a; moi,
+sera, à moi,
-fâcheuse, pénible/que je
+fâcheuse, pénible, que je
-nul doute; c’est
+nul doute ; c’est
-d’aller trouverun camarade,
+d’aller trouver un camarade,
-dire On
+dire : On
-de coeur. Mais
+de cœur. Mais
-de la pur
+de là pur
-entende SaintAubin lui
+entende Saint-Aubin lui
-que ceuxqui l’ont forgé enont menti.
+que ceux qui l’ont forgé en ont menti.
-que là marquise
+que la marquise
-aussi a mon tour; il
+aussi à mon tour ; il
-LE SECRET DE JAVOTTE. 195 bien
+bien
-n’oublie jamais; je
+n’oublie jamais ; je
-figure je
+figure : je
-civilement mais quand unebonne parole
+civilement ; mais quand une bonne parole
-hypocrite. Allons
+hypocrite. — Allons
-sans dire; mais,
+sans dire ; mais,
-coulisse. Lamarquise se disposaità retourner
+coulisse. La marquise se disposait à retourner
-rien jamais,
+rien ; jamais,
-faisant lès.honneurs de
+faisant les honneurs de
-ce gànL etrie jeta
+ce gant et le jeta
-NOUVELLES ET CONTES. 196 Hier,
+— Hier,
-congé. Dieu
+congé. — Dieu
-le tr ouvions disait
+le trouvions ! disait
-loin. Quand
+loin. — Quand
-écrive j’y
+écrive ; j’y
-britannique -Oh! Voilà
+britannique : — Oh ! — Voilà
-son frère; mais
+son frère ; mais
-est-il ici? Oh no. N’est-ce
+est-il ici ? — Oh ! no. — N’est-ce
-qu’il demeure? Oh yes.
+qu’il demeure ? — Oh ! yes.
-LE SECRET DE JAVOTTE. )97 -Il est donc sorti? -Oh! no. Expliquez-vous.
+— Il est donc sorti ? — Oh ! no. — Expliquez-vous.
-lui parler? No,
+lui parler ? — No,
-impossible. -Pourquoi, impossible? -Parce qu’il est. Comment dites-vous? Il
+impossible. — Pourquoi, impossible ? — Parce qu’il est... Comment dites-vous ? — Il
-malade. Oh! no,
+malade. — Oh ! no,
-NOUVELLES ET CONTES. 198 m Il
+III Il
-Paris. –Que faire maintenant? dit Tristan; je
+Paris. — Que faire maintenant ? dit Tristan ; je
-garçon je
+garçon ! je
-LE SECRET DE JAVOTTE. )9!) veux
+veux
-digne officier; nous
+digne officier ; nous
-embuscade ’Tout est
+embuscade ! Tout est
-les marquises. du
+les marquises du
-plaira. -Ton chagrin
+plaira. — Ton chagrin
-répondit Armand; je
+répondit Armand ; je
-le respecte; mais,
+le respecte ; mais,
-lois il
+lois ; il
-tes larmes; il
+tes larmes ; il
-taire. Et
+taire. — Et
-que j’imagine? Où
+que j’imagine ? Où
-pour moi? Tu
+pour moi ? Tu
-Saint-Aubin, lorsqu’il. est
+Saint-Aubin, lorsqu’il est
-en tête-à-tête; si
+en tête-à-tête ; si
-seraient là; mais
+seraient là ; mais
-sommes donne une
+sommes donné une
-déjeuné ensemble; nous
+déjeuné ensemble ; nous
-personne. Mais
+personne. — Mais
-NOUVELLES ET CONTES. 200 cette
+cette
-dans tes souvenirs. Et
+dans les souvenirs. — Et
-quoi bon? quand
+quoi bon ? quand
-donner parle premier
+donner par le premier
-un poltron? Avec
+un poltron ? Avec
-sans crainte; tout
+sans crainte ; tout
-camarades Vous
+camarades : Vous
-l’an passé? On
+l’an passé ? On
-raison. C’est vrai; et
+raison. — C’est vrai ; et
-propos. Oui,
+propos. — Oui,
-ou non, même
+ou non,... même
-se défendre; mais
+se défendre ; mais
-vous nuire? C’est
+vous nuire ? C’est
-coups d’épingle; c’est
+coups d’épingle ; c’est
-se venge; c’est
+se venge ; c’est
-LE SECRET DE JAVOTTE. 201 dans
+dans
-par l’auteur; et
+par l’auteur ; et
-misère Tristan
+misère ! Tristan
-plaisant J’ai
+plaisant : — J’ai
-Bretonnière. A propos de quoi? dit
+Bretonnière. — À propos de quoi ? dit
-tout cela? Ce
+tout cela ? — Ce
-sa nature; je
+sa nature ; je
-confident. Tu
+confident. — Tu
-responsable. -Bah! et
+responsable. — Bah ! et
-fait l’éditeur? Cet
+fait l’éditeur ? Cet
-son mari; et,
+son mari ; et,
-le secret? A la
+le secret ? — À la
-NOUVELLES ET CONTES. 202 je
+je
-la Bretonnière? Il
+la Bretonnière ? Il
-droit. I! se
+droit. — Il se
-me gêne; il
+me gêne ; il
-monde. -En vérité,
+monde. — En vérité,
-ta maitresse, comme
+ta maîtresse, comme
-étudiant allemand? Mais,
+étudiant allemand ? — Mais,
-me venger! Si
+me venger ! Si
-croyais réellement. Les
+croyais réellement... Les
-l’étalage. Voilà
+l’étalage. — Voilà
-dit-il. Qu’est-ce que c’est? veux-tu
+dit-il. — Qu’est-ce que c’est ? veux-tu
-aussi ;avec la
+aussi avec la
-de comptoir? Non
+de comptoir ? — Non
-merveilleux un
+merveilleux : un
-LE SECRET DE JAVOTTE. 203 moment
+moment
-nous brouiller; lorsque,
+nous brouiller ; lorsque,
-ensemble Parbleu,
+ensemble : — Parbleu,
-un cadeau; c’était
+un cadeau ; c’était
-dedans mais,
+dedans ; mais,
-le cède; puisque
+le cède ; puisque
-ta bienvenue.-Faisons mieux, répondis-je; soyons
+ta bienvenue. — Faisons mieux, répondis-je ; soyons
-faire. Tu
+faire. — Tu
-raison, reprit-il; mon
+raison, reprit-il ; mon
-dîner. A merveille! s’écria Armand; cette
+dîner. — À merveille ! s’écria Armand ; cette
-NOUVELLES ET CONTES. 2(M assez
+assez
-n’a -pu se
+n’a pu se
-et toi? Certes,
+et toi ? Certes,
-alors évident. Oui,
+alors évident... — Oui,
-dit Tristan; ta
+dit Tristan ; ta
-la mienne; mais
+la mienne ; mais
-retrouver Javotte? Malheureusement
+retrouver Javotte ? Malheureusement
-côté, ’la jeune
+côté, la jeune
-paraît audessus de
+paraît au-dessus de
-puissance humaine; c’est
+puissance humaine ; c’est
-réaliser. Pourquoi? reprit Armand; essayons
+réaliser. — Pourquoi ? reprit Armand ; essayons
-fallait tu
+fallait ; tu
-ce bracelet; il
+ce bracelet ; il
-met p’resque devant
+met presque devant
-est irrécusable; ce
+est irrécusable ; ce
-mon cher; quand
+mon cher ; quand
-en pronter. Penses-y,
+en profiter. Penses-y,
-madame deVernage mademoiselle
+madame de Vernage ; mademoiselle
-LE SECRET DE JAVOTTE. 205 Javotte
+Javotte
-perdons pas; et
+perdons pas ; et
-cette demoiselle? -A te
+cette demoiselle ? — À te
-plus rien; c’était,
+plus rien ; c’était,
-de squ.are, de cité. Entrons
+de square, de cité. — Entrons
-mémoire incroyable; ils
+mémoire incroyable ; ils
-son frère; tous
+son frère ; tous
-réunis. Je
+réunis. — Je
-dire. C’était
+dire. — C’était
-passage. Attendez,
+passage. — Attendez,
-dire C’est cela même; mais
+dire : C’est cela même ; mais
-le nomade madame
+le nom de madame
-NOUVELLES ET CONTES. 206 Vous
+— Vous
-appeler ainsi; ce
+appeler ainsi ; ce
-la tête; peut-être
+la tête ; peut-être
-sobriquet. Travaillezvous encore
+sobriquet. Travaillez-vous encore
-pour elle; vous
+pour elle ; vous
-autre chose? Non, monsieur; elle
+autre chose ? — Non, monsieur ; elle
-avait. Mais
+avait. — Mais
-de bracelet? Non, monsieur. Va
+de bracelet ? — Non, monsieur. — Va
-dit Armand; grand
+dit Armand ; grand
-Bergère. -Je crois,
+Bergère. — Je crois,
-plusieurs ,.fois de
+plusieurs fois de
-et qtié notre
+et que notre
-Saint-Jacques. –Est-eDe à son aise? a-t-elle dé quoi vivre? demanda
+Saint-Jacques. — Est-elle à son aise ? a-t-elle de quoi vivre ? demanda
-vendu. Oh oui,
+vendu. — Oh ! oui,
-dépense elle
+dépense ; elle
-LE SECRET DE JAVOTTE. 207 comme
+comme
-jolis diners qu’on
+jolis dîners qu’on
-belle voix; il
+belle voix ; il
-être artiste; c’était
+être artiste ; c’était
-citadine. -Fort bien, dit Armand; allons
+citadine. — Fort bien, dit Armand ; allons
-Saint-Jacques. Mademoiselle
+Saint-Jacques. — Mademoiselle
-seconde portière; il
+seconde portière ; il
-grand’chose. -Est-ce qu’elle
+grand’chose. — Est-ce qu’elle
-vie malheureuse? ’? Oh mon
+vie malheureuse ? — Oh ! mon
-sainte journée; elle
+sainte journée ; elle
-l’a emmenée; nous
+l’a emmenée ; nous
-du BonPasteur. La
+du Bon-Pasteur. La
-cela c’était
+cela : c’était
-NOUVELLES ET CONTES. 208 Allons
+— Allons
-dit Armand; mais
+dit Armand ; mais
-bonté et. qui n’avaient qu’a se
+bonté et qui n’avaient qu’à se
-obéissance. Malheureusement,
+obéissance. — Malheureusement,
-de rester, en
+de rester en
-partie elle
+partie ; elle
-comprenez, monsieur,quedansce temps-ci
+comprenez, monsieur, que dans ce temps-ci
-couvent n’estpasune prison; on
+couvent n’est pas une prison ; on
-envolée. -Et vous
+envolée. — Et vous
-? Pas
+? — Pas
-y aune de
+y a une de
-LE SECRET DE JAVOTTE. 209 Vif. 1 14 Tristan commençait ase décourager.–Laissons tout t cela,
+Tristan commençait à se décourager. — Laissons tout cela,
-frère. A. la
+frère. À la
-jamais nni. Qui
+jamais fini. Qui
-ou a Quimper-Corentin? Il
+ou à Quimper-Corentin ? — Il
-ses .pas. Armand
+ses pas. Armand
-de Bréda; mais
+de Bréda ; mais
-arts, ~MM (~~ d’un
+arts, prima donna d’un
-France, ofi son
+France, où son
-NOUVELLES ET CONTES. 210 être reçus; mais
+être reçus ; mais
-d’un gout peu
+d’un goût peu
-de cartonspâtes, a peu
+de cartons-pâtes, à peu
-sa toilette; elle
+sa toilette ; elle
-Berville. A présent,
+Berville. — À présent,
-son frère; tu voisquenoussommesvenusàbout de
+son frère ; tu vois que nous sommes venus à bout de
-le reste; décide
+le reste ; décide
-ton bracelet; qu’elle
+ton bracelet ; qu’elle
-cette restitution; reviens
+cette restitution ; reviens
-et moquonsnous de
+et moquons-nous de
-majestueux. -Monsieur, dit-il
+majestueux. — Monsieur, dit-il
-retira. -Peste! se
+retira. — Peste ! se
-rue Saint-Jacques
+rue Saint-Jacques.
-LE SECRET DE JAVOTTE. 2tl Soulevant
+Soulevant
-de soie’ chamarrée,
+de soie chamarrée,
-embellie, qu’illarevoyaitplus charmante quejamais, etc. (toutes
+embellie, qu’il la revoyait plus charmante que jamais, etc... (toutes
-mortel). -Permettez-moi, ma
+mortel). — Permettez-moi, ma
-seigneur. -Vous serez
+seigneur. — Vous serez
-de Berville? répondit Javotte; tout
+de Berville ? répondit Javotte ; tout
-fort simple; ce
+fort simple ; ce
-qu’un pied-à-terre; mais
+qu’un pied-à-terre ; mais
-chose la-bas, car
+chose là-bas, car
-diable. Oui,
+diable. — Oui,
-théâtre. Mon
+théâtre. — Mon
-NOUVELLES ET CONTES. 2)2 bons
+bons
-voulez-vous je
+voulez-vous ! je
-vaudeville, i’opéra. On
+vaudeville, l’opéra. — On
-reprit Tristan; mais
+reprit Tristan ; mais
-hâte dé profiter
+hâte de profiter
-certain bracelet?. Tout
+certain bracelet ?... Tout
-la cheminée; la
+la cheminée ; la
-accrochée a la glace. Est-ce
+accrochée à la glace. — Est-ce
-ce personnage-là? demanda-t-il
+ce personnage-là ? demanda-t-il
-surprise. Oui; c’est
+surprise. — Oui ; c’est
-du baron; je
+du baron ; je
-en temps et
+en temps, et
-qu’il dine a la
+qu’il dîne à la
-LE SECRET DE JAVOTTE. 2i3 )V II y
+IV Il y
-personne dontil ale plus
+personne dont il aie plus
-jouer delaf!ûte?Que fera
+jouer de la flûte ? Que fera
-chose, et. en
+chose, et en
-une autre? Tristan
+une autre ? Tristan
-temps pressait; le monsieur a lunettes
+temps pressait ; le monsieur à lunettes
-vol dès
+vol ; dès
-n’est plus. trop
+n’est plus trop
-NOUVELLES ET CONTES. 214 toute
+toute
-qu’il faisaitpouvait semblerbizarre et
+qu’il faisait pouvait sembler bizarre et
-Mais, d’uneautre part,
+Mais, d’une autre part,
-s’en détacher; et,
+s’en détacher ; et,
-à luimême -Je retrouverai
+à lui-même : — Je retrouverai
-homme-là partout? Enfin, que voulez-vous? dit
+homme-là partout ? — Enfin, que voulez-vous ? dit
-couches. I) va
+couches. Il va
-marquise. Je
+marquise. — Je
-possession. Mais
+possession. — Mais
-? Rien
+? — Rien
-parole. -Je vous
+parole. — Je vous
-choux.) Je
+choux.) — Je
-bon souvenir; vous
+bon souvenir ; vous
-amis. Oublier mes amis! jamais.
+amis. — Oublier mes amis ! jamais.
-LE SECRET DE JAVOTTE. 215 le
+le
-de bois.Maintenantje dine dans
+de bois. Maintenant je dîne dans
-l’argent massif,avec un
+l’argent massif, avec un
-devant mais
+devant ; mais
-cœur esttoujours le même. Savezvous q~e dans
+cœur est toujours le même. Savez-vous que dans
-de bon? A présent,
+de bon ? À présent,
-un roi. Vous
+un roi... Vous
-d’un jour, a Montmorency?. Non,
+d’un jour,... à Montmorency ?... Non,
-trompe mais c’est éga~ c’était
+trompe ; mais c’est égal, c’était
-Ah les
+Ah ! les
-cerises et ces çôtelettes de
+cerises ! et ces côtelettes de
-la table! Il
+la table ! Il
-su cela? Lorsque
+su cela ? Lorsque
-volubilité extrême; mais
+volubilité extrême ; mais
-distraction. Oui,
+distraction. — Oui,
-passé. C’est
+passé. — C’est
-chère Amélina; mais,
+chère Amélina ; mais,
-ce bracelet?
+ce bracelet ?
-NOUVELLES ET CONTES. aie Quel bracelet, Berville? qu’est-ce
+— Quel bracelet, Berville ? qu’est-ce
-vous vou.lez dire? Ce
+vous voulez dire ? — Ce
-que SaintAubin et
+que Saint-Aubin et
-nous [vous avions donné? Fi donc! redemander
+nous vous avions donné ? — Fi donc ! redemander
-cadeau c’est
+cadeau ! c’est
-cher. Il
+cher. — Il
-gentilhommerie. ’Je vous
+gentilhommerie. Je vous
-fort important’ que
+fort important que
-besoin. –C’est fort
+besoin. — C’est fort
-part. Non,
+part. — Non,
-intérêt. Mais d’abord, ditJavotte en
+intérêt. — Mais d’abord, dit Javotte en
-Je nepeux pas
+Je ne peux pas
-maîtresse a vous ou a Saint-Aubin,
+maîtresse à vous ou à Saint-Aubin,
-a quelquebrouille, quelque
+a quelque brouille, quelque
-mauvais propos; allons,
+mauvais propos ; allons,
-donc. S’il
+donc. — S’il
-LE SECRET DE JAVOTTE. 2t7 vérité
+vérité
-mort nous
+mort ; nous
-ensemble. -Bah! quelle
+ensemble. — Bah ! quelle
-fabriquez là! SaintAubin est mort? Depuis quand? Il
+fabriquez là ! Saint-Aubin est mort ? Depuis quand ? — Il
-temps. –Vrai? Pauvre garçon je
+temps. — Vrai ? Pauvre garçon ! je
-il m’appelaitsa beauté rose. Voilà
+il m’appelait sa beauté rose. — Voilà
-dans l’auberge? Il
+dans l’auberge ? Il
-lait. Tête de folle! dit Tristan; ne
+lait. — Tête de folle ! dit Tristan ; ne
-vous dit? Avez-vous
+vous dit ? Avez-vous
-? -Je n’en
+? — Je n’en
-portant. Mais
+portant. — Mais
-tiroir, unendroitquelconqueamettrevosbijoux?0uvrez-moice tiroir ou cecoffre; je
+tiroir, un endroit quelconque à mettre vos bijoux ? Ouvrez-moi ce tiroir ou ce coffre ; je
-vous endemandepas davantage.
+vous en demande pas davantage.
-lui prit.la main
+lui prit la main :
-NOUVELLES ET CONTES. 2i8 Ecoutez,
+— Ecoutez,
-vous, Berville; il
+vous, Berville ; il
-vous comprenez. bien
+vous comprenez bien
-des de-voirs. Il
+des devoirs. Il
-M. delaBretonnière, de son côté. –LaBretonniére! s’écria Tristan impatienté; et
+M. de la Bretonnière, de son côté... — La Bretonnière ! s’écria Tristan impatienté ; et
-fait-il ici? Apparemment
+fait-il ici ? Apparemment
-chez vous! Je
+chez vous ! — Je
-nom. -Est-ce qu’il
+nom. — Est-ce qu’il
-parle d’elle? Qu’est-ce
+parle d’elle ? Qu’est-ce
-veut dire? Certainement,
+veut dire ? — Certainement,
-pas vrai? II a
+pas vrai ? Il a
-table elle s’appelle Vcrnage, ou
+table ; elle s’appelle Vernage, ou
-comme ça; on
+comme ça ; on
-les voisines. Eh bien! qu’est-ce
+les voisines... Eh bien ! qu’est-ce
-avez donc? Peste
+avez donc ? — Peste
-du fat! dit
+du fat ! dit
-carte
+carte de
-LE SECRET DE-JAVOTTE. 2)9 <le la
+la
-jours. Oh! oh Berville,
+jours. — Oh ! oh ! Berville,
-Eh bien! tenez,
+Eh bien ! tenez,
-bracelet. Vous
+bracelet. — Vous
-ce bracelet? Vous
+ce bracelet ? — Vous
-cette marquise? Ne
+cette marquise ? — Ne
-pas. L’avez-vous? Non
+pas. L’avez-vous ? — Non
-ma position. Belle position! Vous
+ma position... — Belle position ! Vous
-des gens? Quand
+des gens ? Quand
-par jour. Figurante! s’écria
+par jour... — Figurante ! s’écria
-vous plaît? Je
+vous plaît ? Je
-savez-vous Pas
+savez-vous ! — Pas
-que moi; on
+que moi ; on
-Isabelle ou
+Isabelle ; ou
-la -S~/M~. Qu’est-ce
+la Sylphide. Qu’est-ce
-votre position? J’entends
+votre position ? — J’entends
-affaire. Vousvoyez bien
+affaire. Vous voyez bien
-NOUVELLES ET COUTES. 220 0 ne
+ne
-de Rosenval; c’est, le
+de Rosenval ; c’est le
-ne .veux rien
+ne veux rien
-Javotte. Evidemment le
+Javotte. Évidemment le
-cette chambré peut-être; mais
+cette chambre peut-être ; mais
-le trouver? Tristan
+le trouver ? Tristan
-préférable. –Ma brave
+préférable. — Ma brave
-vous compromettre; chantez
+vous compromettre ; chantez
-n’est nullement. Danser! moi
+n’est nullement... — Danser ! moi
-joué Célimène! oui, mon -petit, j’ai
+joué Célimène ! oui, mon petit, j’ai
-la province; et
+la province ; et
-chanteuse et
+chanteuse ; et
-Nous .faisions quatre
+Nous faisions quatre
-cinq .cents francs
+cinq cents francs
-la 7’OMr de
+la Tour de
-et Clara; nous
+et Clara ; nous
-LE SECRET DE JAVOTTE. 22) deux
+deux
-vais danser! Ne
+vais danser ! — Ne
-en conjure. Savez-vous
+en conjure ! — Savez-vous
-avec Frederick? Oui,
+avec Frédérick ? Oui,
-avec Frederick, en
+avec Frédérick, en
-grand rôle; je
+grand rôle ; je
-page dans.LMe~M.Bony~, mais
+page dans Lucrèce Borgia, mais
-Frédérick. Je
+Frédérick. — Je
-danserez point; je
+danserez point ; je
-de m’excuser; mais,
+de m’excuser ; mais,
-Dites-moi voûtez-vous me
+Dites-moi : voulez-vous me
-votre fantaisie; en
+votre fantaisie ; en
-de quoi. vous
+de quoi vous
-sans doute? Qui sait? dit
+sans doute ? — Qui sait ? dit
-ton radouci; nous
+ton radouci ; nous
-de chose; et
+de chose ; et
-effets. Mais
+effets. — Mais
-rend précieux? La
+rend précieux ? La
-NOUVELLES ET CONTES.’ 222 et
+et
-question. I! avait entouré doucemenLde son
+question. Il avait entouré doucement de son
-cheveux blonds; le
+cheveux blonds ; le
-cœur. Parlez,
+cœur. — Parlez,
-bonne fille; n’ayez
+bonne fille ; n’ayez
-bleu. –Eh bien! mon
+bleu. — Eh bien ! mon
-avouer je
+avouer : je
-amoureux. Est-elle belle? Vous
+amoureux. — Est-elle belle ? — Vous
-plus jolie; elle
+plus jolie ; elle
-ce bracelet; il
+ce bracelet ; il
-ai aimée. Menteur –Non, c’est la vérité; vous~étiez, ma
+ai aimée... — Menteur ! — Non, c’est la vérité ; vous étiez, ma
-petite fleur; vos
+petite fleur ; vos
-une rose; vos
+une rose ; vos
-votre pied. Eh bien! dit
+votre pied... — Eh bien ! dit
-toujours. Eh bien reprit
+toujours. — Eh bien ! reprit
-notre bracelet? Javotte
+notre bracelet ? Javotte
-tendre Eh bien! mon
+tendre : Eh bien ! mon
-tout a coup
+tout à coup :
-LE SECRET DE JAVOTTE. 223 Prenez
+— Prenez
-vous m’égratignez! La
+vous m’égratignez ! La
-la porte; la
+la porte ; la
-chambre. Pardieu! monsieur,
+chambre. — Pardieu ! monsieur,
-carême. Comme
+carême. — Comme
-calembour. On
+calembour. — On
-Tristan. Quand
+Tristan. — Quand
-Bretonnière. Demain
+Bretonnière. — Demain
-part Je
+part : — Je
-n’est-ce pas? lui
+n’est-ce pas ? lui
-voix basse; dans
+voix basse ; dans
-encore A demain Que
+encore : À demain ! — Que
-dire cela? demanda Javotte. Ma
+dire cela ? demanda Javotte. — Ma
-NOUVELLES ET CONTES. 22’ V Armand, comme’ on
+V Armand, comme on
-Javotte. Tristan-rentra chez
+Javotte. Tristan rentra chez
-joyeux. Victoire! mon cher, s’écria-t-il; nous
+joyeux. — Victoire ! mon cher, s’écria-t-il ; nous
-fois. Bah dit Armand; qu’y a-t-il donc? tu
+fois. — Bah ! dit Armand ; qu’y a-t-il donc ? tu
-voir. Ce
+voir. — Ce
-a hésité; elle a bavardé; elle
+a hésité ; elle a bavardé ; elle
-discours a dormir debout; mais
+discours à dormir debout ; mais
-certain je
+certain ; je
-Bretonnière. -Encore ce pauvre homme! Tu
+Bretonnière. — Encore ce pauvre homme ! Tu
-donc beaucoup? -Non, en
+donc beaucoup ? — Non, en
-pardonne. Où
+pardonne. — Où
-donc vu? chez ta belle?
+donc vu ? chez ta belle ?
-LE SECRET DE JAVOTTE 225 Eh, mon Dieu! ’oui; ne
+— Eh, mon Dieu ! oui ; ne
-fourre partout? Et
+fourre partout ? — Et
-est-elle venue? II n’y
+est-elle venue ? — Il n’y
-de querelle; deux
+de querelle ; deux
-misère nous
+misère ; nous
-échange car
+échange ; car
-cela. Allons,
+cela. — Allons,
-cher ami,’ réfléchissons,
+cher ami, réfléchissons,
-qu’étrange. Trêve
+qu’étrange. — Trêve
-n’importe nous
+n’importe : nous
-là-dessus à
+là-dessus ; à
-boire. -Jenemelasserai pas, repritArmand, de
+boire. — Je ne me lasserai pas, reprit Armand, de
-Les querellesdeparti,les duels decocarde peuvent
+Les querelles de parti, les duels de cocarde peuvent
-politiques. II peut
+politiques. Il peut
-de ferrailleravec un royaliste, vu. i. 15
+de ferrailler avec un royaliste,
-NOUVELLES ET CONTES. 226 uniquement
+uniquement
-rencontrent les
+rencontrent : les
-ami. -Je ne
+ami. — Je ne
-taire allons
+taire ; allons
-Fossin. Allons
+Fossin. — Allons
-monde le
+monde : le
-encore mais
+encore ; mais
-le tuer’, c’est horrible. –Je te
+le tuer, c’est horrible. — Je te
-tuerai pas; je
+tuerai pas ; je
-en mêmetemps queje lui
+en même temps que je lui
-grisette. Songe
+grisette. — Songe
-du bracelet? Si
+du bracelet ? Si
-un peu? cela
+un peu ? cela
-pas. -Je t’aime
+pas. — Je t’aime
-s’il n’étaitpas reçu.
+s’il n’était pas reçu.
-chose entête et
+chose en tête et
-revenir prompte-
+revenir promptement
-LE SECRET DE JAVOTTE. 227 ment avec
+avec
-cette voiture. était
+cette voiture était
-protectrice. Ah!ditTristan,pâ!issant malgré
+protectrice. — Ah ! dit Tristan, pâlissant malgré
-il paraltque l’ennemi
+il paraît que l’ennemi
-dame, pourfaire un
+dame, pour faire un
-en paix! elle
+en paix ! elle
-je coirais qu’elle
+je croirais qu’elle
-du tout; regarde
+du tout ; regarde
-vient faire; ces femmes-la cherchent
+vient faire ; ces femmes-là cherchent
-léger Je
+léger ! Je
-NOUVELLES ET CONTES. 328 droit
+droit
-dire Vos
+dire : Vos
-calomnie quedirait-elle? Elle
+calomnie ; que dirait-elle ? Elle
-superbe, nonpas moins belle. Adieu,
+superbe, non pas moins belle... Adieu,
-empêcher mais
+empêcher ; mais
-raison il
+raison ; il
-aborder il
+aborder : il
-prison. Qu’avez-vous
+prison. — Qu’avez-vous
-mon frère? lui demandat-il, –Ma foi,
+mon frère ? lui demanda-t-il. — Ma foi,
-ordinaire votre
+ordinaire : votre
-longtemps, nie semble
+longtemps, me semble
-mon égard; mais,
+mon égard ; mais,
-LE SECRET DE JAVOTTE. 229 N’y
+— N’y
-quelque rivalité? Ne
+quelque rivalité ? Ne
-cour a quelque femme?. Non,
+cour à quelque femme ?... — Non,
-bornes de.la politesse. –Ne vous
+bornes de la politesse. — Ne vous
-disputés ensemble? Jamais,
+disputés ensemble ? — Jamais,
-choléra M.
+choléra : M.
-cette discussionun peu
+cette discussion un peu
-j’en conviens. Est-ce là tout? Autant
+j’en conviens... — Est-ce là tout ? — Autant
-je mêle rappelle.
+je me le rappelle.
-j’y fasse? Ce
+j’y fasse ? Ce
-par hasard; je
+par hasard ; je
-ces bassets. Si
+ces bassets... — Si
-yeux. Non,
+yeux. — Non,
-le confesse; aussi vous disje, en
+le confesse ; aussi vous dis-je, en
-je né comprends exacte-
+je ne comprends exactement
-.NOUVELLES ET CONTES. 230 ment rien
+rien
-m’adresser. Mais
+m’adresser. — Mais
-? Cela
+? — Cela
-crois pas. Je
+crois pas... Je
-pût souSrir ou
+pût souffrir ou
-condamnables. Qu’est-ce
+condamnables. — Qu’est-ce
-être amoureux? Je
+être amoureux ? — Je
-cette question; je
+cette question ; je
-personne. En
+personne. — En
-battrez pas? -Je vous demande pardon; je
+battrez pas ? — Je vous demande pardon ; je
-tolèrent pas; il
+tolèrent pas ; il
-réparation. Vous
+réparation. — Vous
-un mot? Les
+un mot ? — Les
-défi je
+défi ; je
-l’accepter. Un
+l’accepter. — Un
-est-il possible? Vous
+est-il possible ? Vous
-pas fou,’ni Berville
+pas fou, ni Berville
-? `? Je
+? — Je
-LE SECRET DE JAVOTTE. 231 suis
+suis
-doit. Qu’entendez
+doit. — Qu’entendez
-? -’J’entends. cela
+? — J’entends... cela
-comprend. Mais encore? Debonnes excuses. Mais
+comprend. — Mais encore ? — De bonnes excuses. — Mais
-parlez. -Eh bien! II m’a
+parlez. — Eh bien ! Il m’a
-la Bretonnièr e. Je
+la Bretonnière. — Je
-qu’il avaitrendez-vous avec
+qu’il avait rendez-vous avec
-Il letrouva, marchant
+Il le trouva, marchant
-la Bretonnièr e, lorsque
+la Bretonnière, lorsque
-s’écriant Tout est manqué! Javotte
+s’écriant : — Tout est manqué ! Javotte
-de moi,je n’ai
+de moi, je n’ai
-bracelet. Pourquoi?
+bracelet. — Pourquoi ?
-NOUVELLES ET CONTES. 232 Pourquoi
+— Pourquoi
-tout droit; on me .répond qu’elle
+tout droit ; on me répond qu’elle
-moi la
+moi ; la
-étonnement. A forcede questions,
+étonnement. À force de questions,
-a diné avec
+a dîné avec
-la Bretonnière; qu’ils
+la Bretonnière ; qu’ils
-théâtre et
+théâtre ; et
-d’incompréhensible le
+d’incompréhensible ; le
-servante –Madame avait
+servante : — Madame avait
-bonne nouvelle; madame
+bonne nouvelle ; madame
-contente elle
+contente ; elle
-la caveduvindeChampagne.Cependantjetire demapoche la
+la cave du vin de Champagne. Cependant je tire de ma poche la
-les choses.Maintenant que
+les choses. Maintenant que
-pour m’obliger? Quel
+pour m’obliger ? Quel
-cette girouette? Mais,
+cette girouette ? — Mais,
-fini tard; il
+fini tard ; il
-ce braceletetl’envoyer.Nous
+ce bracelet et l’envoyer. Nous
-LE SECRET DE JAVOTTE. 233 le
+le
-plus. Eh,
+plus. — Eh,
-Dieu je
+Dieu ! je
-songe pas; j’y vais. Fou
+songe pas ; j’y vais. — Fou
-es et
+es ! et
-rêveries incompréhensibles; elle
+rêveries incompréhensibles ; elle
-et aimable; le
+et aimable ; le
-ces demiconfidences, plaisaient
+ces demi confidences, plaisaient
-parvenue. S’il
+parvenue. — S’il
-ce bracelet? Ni
+ce bracelet ? Ni
-s’en douteraient; je
+s’en douteraient ; je
-jamais pourquoi
+jamais ; pourquoi
-à personne? Tout
+à personne ? Tout
-NOUVELLES ET CONTES. 234. étaient
+étaient
-couronne un
+couronne : un
-pour ToM~ Nesle,
+pour la Tour de Nesle,
-d’un éc)at douteux; du
+d’un éclat douteux ; du
-deux noms_ gravés
+deux noms gravés
-plaque. H est
+plaque. — Il est
-serpentin, dit-elle; quelle
+serpentin, dit-elle ; quelle
-le reprendre? je
+le reprendre ? je
-une raison? Bah il
+une raison ? Bah ! il
-un autre; ce
+un autre ; ce
-d’or. Mademoiselle,
+d’or. — Mademoiselle,
-succès vous
+succès : vous
-prime abord,. une
+prime abord, une
-extrêmement brillante; trente
+extrêmement brillante ; trente
-mais qu’importe? ce
+mais qu’importe ? ce
-de CM~<M~. Voilà une nouvelle s’écria
+de Gustave. -Voilà une nouvelle ! s’écria
-Choriste a l’Opéra! choriste
+Choriste à l’Opéra ! choriste
-de suite! j’ai
+de suite ! j’ai
-mon chant; je
+mon chant ; je
-en voix; ce soir, 6~~<?/ Ah, mon Dieu! Après
+en voix ; ce soir, Gustave !... Ah, mon Dieu ! Après
-madame Ro-
+madame Rosenval
-LE SECRET DE JAVOTTE. 235 senval retrouva
+retrouva
-cantatrice. Baron,
+cantatrice. — Baron,
-ma vocation; dînons allons
+ma vocation ; dînons : allons
-la gloire; rentrons, soupons; allezvous-en je
+la gloire ; rentrons, soupons, allez-vous-en ; je
-à cent lieues
+à cent, lieues
-où ’elle trouva
+où elle trouva
-mots « II ne
+mots : « Il ne
-impatience. :a -Ce pauvre
+impatience. » — Ce pauvre
-madame Rosenval,je l’avais
+madame Rosenval, je l’avais
-une châtelaine; il
+une châtelaine ; il
-plusieurs turquoises. Javotte
+plusieurs turquoises.... Javotte
-NOUVELLES ET CONTES. 236 Allons,
+— Allons,
-été heureuse; il
+été heureuse ; il
-larmes. M. de Berville? demanda Javotte. Hélas répondit
+larmes. — M. de Berville ? demanda Javotte. — Hélas ! répondit
-femme. –Y est-il,
+femme. — Y est-il,
-vous plaît? Est-ce ici? –Hélas! madame, il s’est battu, on
+vous plaît ? Est-ce ici ? — Hélas ! madame,... il s’est battu,... on
-le rapporter. Il estmort! Le
+le rapporter... Il est mort ! Le
-choisi celui
+choisi : celui
-et CstM~e et
+et Camille et
-ont étc publiés
+ont été publiés
-la prcmio-e fois
+la première fois
-.).) Pt\so\. Elle a le&yeuxet~es mains prestes, Le~cAra~iusmatinct-soir. Usent I~s manches de ~eursvestÈs. La-nderireHet A ann comptoir. CHARPENTIER. EDITEUR. /0/- {;~ r. ~"w.
-PINSON 1 Parmi
+PINSON ---- I Parmi
-qui suivaient,’ l’an
+qui suivaient, l’an
-les ’cours de l’Ecole de
+les cours de l’École de
-Aubert. C’etait un
+Aubert. C’était un
-avait a péu près
+avait à peu près
-suffisait. I! menait
+suffisait. Il menait
-camarades l’aimaient; en
+camarades l’aimaient ; en
-reprochait .était un
+reprochait était un
-rêverie età. la
+rêverie et à la
-2K)~ NOUVELLES ET GONTES. i o ~i sachant
+sachant
-qu’un ’autre au besoin; mais
+qu’un autre au besoin ; mais
-vrai ~que sa
+vrai que sa
-justifiait uri peu
+justifiait un peu
-la faç’on dont eue contrastait
+la façon dont elle contrastait
-à l’oeuvre mais,
+à l’œuvre ; mais,
-étudiants non
+étudiants : non
-montagne SainteGeneviève et
+montagne Sainte-Geneviève et
-le ma! et
+le mal et
-plaisirs. Gardez-vous
+plaisirs. — Gardez-vous
-ces femmes-la, disait-il ce
+ces femmes-là, disait-il : ce
-pour justiner la
+pour justifier la
-MIMI PINSON, 241 II va
+Il va
-que tes amis
+que les amis
-ses scrupules.-Que prétends-tu? lui
+ses scrupules. — Que prétends-tu ? lui
-bon vivant; que
+bon vivant ; que
-par hasard? Qu’il
+par hasard ? — Qu’il
-fois. -Faux raisonnement,
+fois. — Faux raisonnement,
-vas-tu t’inquiéter? Tel
+vas-tu t’inquiéter ? Tel
-au jeu; est-ce
+au jeu ; est-ce
-faire moine? L’un
+faire moine ? L’un
-l’eau fraîche; estce qu’Élise
+l’eau fraîche ; est-ce qu’Élise
-perd l’appétit? A qui
+perd l’appétit ? À qui
-bras a Montmorency? la
+bras à Montmorency ? la
-coup d’épée; elle
+coup d’épée ; elle
-tout simple: en
+tout simple : en
-moins hne taille? Ce
+moins fine taille ? Ce
-guinguettes Considèremoi ces
+guinguettes ! Considère-moi ces
-Saint-Jacques les
+Saint-Jacques : les
-armées delingères, les
+armées de lingères, les
-de tabac; tout tff. 16
+de tabac ; tout
-NOUVELLES ET CONTES. 2~ cela
+cela
-pleurer car
+pleurer ; car
-volontiers c’est
+volontiers : c’est
-? `? Sépulcres blanchis! disait Eugène. Je
+? — Sépulcres blanchis ! disait Eugène. — Je
-la modestie; en
+la modestie ; en
-monde poliment; troisièmement,
+monde poliment ; troisièmement,
-des étones qu’il
+des étoffes qu’il
-bien payées; quatrièmement,
+bien payées ; quatrièmement,
-M[MI PINSON. 2~3 ratafia; en
+ratafia ; en
-ont beaucoup’de peine
+ont beaucoup de peine
-jamais .avec leurs propres deniers; sixièmement,
+jamais avec leurs propres deniers ; sixièmement,
-méchanceté naturelle; cela
+méchanceté naturelle ; cela
-leurs boutiques; d’un
+leurs boutiques ; d’un
-cause de’ leur
+cause de leur
-NOUVELLES ET CONTES. 2~ pérance; mais
+pérance ; mais
-d’un cigare: qualité
+d’un cigare : qualité
-rencontre bienrarement en
+rencontre bien rarement en
-la tête; il
+la tête ; il
-leur voisine; mais
+leur voisine ; mais
-Marcel continu ait a pérorer
+Marcel continuait à pérorer
-)HM) r’j~’so~ 2~ Il Mademoiselle
+II Mademoiselle
-pas précisément, ce
+pas précisément ce
-jolie femme; bien
+jolie femme ; bien
-recouvert d’éLoffe et
+recouvert d’étoffe et
-(Il faut. remarquer
+(Il faut remarquer
-NOUVELLES ET CONTES. ~46 retroussé, qui, a son
+retroussé, qui, à son
-rond demandedesyeuxbrillants; le
+rond demande des yeux brillants ; le
-sont M~Mm, attendu
+sont ad libitum, attendu
-cette demoiselle; pourquoi? je
+cette demoiselle ; pourquoi ? je
-lui semblaltnaturel et
+lui semblait naturel et
-carreau cassé? Certains
+carreau cassé ? Certains
-disposés il
+disposés à
-M1MI PINSON. 2-~ aimer
+aimer
-le savait; aussi
+le savait ; aussi
-et surtoutinfaillible pour
+et surtout infaillible pour
-compagnon. II avait
+compagnon. Il avait
-fête. II fit
+fête. Il fit
-refuse pas; et
+refuse pas ; et
-donnait, disaiton, une
+donnait, disait-on, une
-Eugène d’avance; il
+Eugène d’avance ; il
-NOUVELLES ET CONTES. 248 place
+place
-qu’habitait Eugène; il
+qu’habitait Eugène ; il
-journée, accepta; les
+journée, accepta ; les
-ami Li entrer
+ami à entrer
-mettre a l’aise; elles
+mettre à l’aise ; elles
-et unpeu essoufflées,
+et un peu essoufflées,
-connu d’elles; aussi
+connu d’elles ; aussi
-caste puis
+caste ; puis
-MtMI l’IKSON. ~9. arrière
+arrière
-table. Personne encore! s’écria-t-il.
+table. — Personne encore ! s’écria-t-il.
-nos amis? Mais
+nos amis ? Mais
-de nouveau; mademoiselle
+de nouveau ; mademoiselle
-bonnet. Eugène! s’écria
+bonnet. — Eugène ! s’écria
-ma fête; ces
+ma fête ; ces
-c’est vrai; mais
+c’est vrai ; mais
-peu près; nous
+peu près ; nous
-Eugène Oui,
+Eugène : Oui,
-qu’il n’y. avait ’pas moyen
+qu’il n’y avait pas moyen
-’NOUVELLES ET COUTES. 250 Le
+III Le
-Ces dames faisaient
+Ces dames, faisaient
-d’aventures plus. ou
+d’aventures plus, ou
-moins n’étaitelle pas
+moins n’était-elle pas
-d’avoué, a les en croire,. avaient
+d’avoué, à les en croire, avaient
-fidèle à, un
+fidèle à un
-s’envelopper "du plus
+s’envelopper du plus
-de IH
+de
-MIMI PINSON. 251 poste a minuit,
+poste à minuit,
-etc. Suffit,
+etc. — Suffit,
-ruisseaux votre
+ruisseaux ; votre
-qu’elle palissait. Mais,
+qu’elle pâlissait. Mais,
-cigarette, et s’écria
+cigarette, et, s’écria
-délibéré Silence
+délibéré : — Silence
-tour Je
+tour ! Je
-et ~Mon~ Hi~M /M~. -Vous parlez latin? dit Eugène. Comme
+et quorum pars magna fui. — Vous parlez latin ? dit Eugène. — Comme
-Pinson cette
+Pinson ; cette
-dire & Je
+dire : « Je
-NOUVELLES ET CONTES. 252 rote d’honneur. Vous
+role d’honneur. » Vous
-l’Odéon. Attendez
+l’Odéon. — Attendez
-Marcel. Coupez,
+Marcel. — Coupez,
-sa grand’mère; elle
+sa grand’mère ; elle
-baignoire trois
+baignoire ; trois
-au parterre; ces
+au parterre ; ces
-invitèrent a souper. –De but en blanc? demanda Marcel; en
+invitèrent à souper. — De but en blanc ? demanda Marcel ; en
-suppose. Non,
+suppose. — Non,
-à l’entr’actc, sans
+à l’entr’acte, sans
-Viot. Avec vos cavaliers? Avec
+Viot. — Avec vos cavaliers ? — Avec
-plus rien; mais
+plus rien ; mais
-noces des
+noces : des
-la grimace.
+la grimace...
-MIM1 PINSON. 253 Je
+— Je
-bien dit Marcel. Nous n’en tinmes compte.
+bien ! dit Marcel. — Nous n’en tînmes compte.
-autre. Garçon, emportez cela; ce
+autre. — Garçon, emportez cela ; ce
-pas tolérabi~; où
+pas tolérable ; où
-horreurs pareilles? Nos
+horreurs pareilles ? Nos
-ustensiles. Belle conduite et comment payer? Voilà
+ustensiles. — Belle conduite ! et comment payer ? — Voilà
-leur répondit? Je
+leur répondit ? — Je
-violon. C’est
+violon. — C’est
-Viot Messieurs,
+Viot : Messieurs,
-est payé! Nos
+est payé ! Nos
-NOUVELLES ET CONTES. 254 péfaction
+péfaction
-nous descendimes et flmes venir
+nous descendîmes et fîmes venir
-fiacre. Chère
+fiacre. — Chère
-eux. Volontiers,
+eux. — Volontiers,
-penauds ils
+penauds ! ils
-politesse, ilsnevoulaient pas
+politesse, ils ne voulaient pas
-les reconduisit, ils
+les reconduisît, ils
-leur adresse. Je
+leur adresse... Je
-crois bien! Ils
+crois bien ! Ils
-du Chat-Qui-Pêche! Les
+du Chat-Qui-Pêche ! Les
-se rembrunirent; peut-être
+se rembrunirent ; peut-être
-lui dit, en riant –Nommez les
+lui dit en riant : — Nommez les
-Puisque c’est, de
+Puisque c’est de
-plus d’inconvénient.. Jamais,
+plus d’inconvénient. — Jamais,
-jamais Vous
+jamais ! — Vous
-jMiMlt’lNSOi\. 255 ou
+ou
-folie, et’cependant c’est
+folie, et cependant c’est
-plus distingue et
+plus distingué et
-respectable des
+respectable : des
-des magistrats. Oui,
+des magistrats... — Oui,
-vérité. II y
+vérité. Il y
-Mais, ajoutat-il en
+Mais, ajouta-t-il en
-de l’oeil, n’avez-vous
+de l’œil, n’avez-vous
-? Pour
+? — Pour
-nous prenez-vous? répondit
+nous prenez-vous ? répondit
-et Rougette? et
+et Rougette ? et
-que moi-même. C’est
+que moi-même... — C’est
-Mais voila, en
+Mais voilà, en
-quoi diner le
+quoi dîner le
-mais Pourquoi
+mais ! — Pourquoi
-à souper? répondit
+à souper ? répondit
-NOUVELLES ET CONTEE 2a6 tV Avec
+IV Avec
-l’unique bou-teille devin de
+l’unique bouteille de vin de
-chanson. -Je vois,
+chanson. — Je vois,
-qui tousse; c’est
+qui tousse ; c’est
-le taire pour
+le faire pour
-et lui’ dit timidement Oui,
+et lui dit timidement : — Oui,
-et argentin; mademoiselle
+et argentin ; mademoiselle
-cadence. -Allons, dit-elle,
+cadence. — Allons, dit-elle,
-le Mais
+le la. Mais
-MIM! PINSON. .257 chante? Je
+chante ? Je
-mémoire. –Connu,ditMarceI, vous êtesune vertu; allez
+mémoire. — Connu, dit Marcel, vous êtes une vertu ; allez
-libres. Eh bien! reprit
+libres. — Eh bien ! reprit
-moi. Attention Quel
+moi. — Attention ! Quel
-? Mes
+? — Mes
-à l’aiguille; ainsi
+à l’aiguille ; ainsi
-l’indulgence. Y
+l’indulgence. — Y
-? Certainement la
+? — Certainement ; la
-demande En
+demande ! — En
-veut. Pourquoi
+veut. — Pourquoi
-malhonnête garçon? demanda
+malhonnête garçon ? demanda
-en colère? -Pour cause,
+en colère ? — Pour cause,
-Marcel mais
+Marcel ; mais
-de bois; Eugène
+de bois ; Eugène
-signe YH. 17
+signe
-NOUVELLES ET CONTES. 258 qu’elle
+qu’elle
-composés, âpres s’être
+composés, après s’être
-ce qu’ils. pouvaient
+ce qu’ils pouvaient
-elle Mimi
+elle : Mimi
-l’on connait. Elle
+l’on connaît. Elle
-Landerirette Et
+Landerirette ! Et
-Cette neur dans sqn cœur
+Cette fleur dans son cœur
-Landerirette C’est
+Landerirette ! C’est
-vestes, Landerirette! A son
+vestes, Landerirette ! À son
-MIMI PINSON. 259 Quoique
+Quoique
-rester fille; Si
+rester fille ; Si
-son aiguilte, Landerirette! Au
+son aiguille, Landerirette ! Au
-beau garçon; Faut
+beau garçon ; Faut
-Landerirette A lui
+Landerirette ! À lui
-Fourré d’hermine; C’est
+Fourré d’hermine ; C’est
-pas Famé vulgaire,
+pas l’âme vulgaire,
-est républicain; Aux
+est républicain ; Aux
-jours ~;))e a
+jours elle a
-guerre, Landerirette! 1 En casaquin. A défaut
+guerre, Landerirette ! En casaquin. À défaut
-NOUVELLES ET CONTES. 2GO Monter
+Monter
-Mimi Pinson! Les
+Mimi Pinson ! Les
-pleines, sebalançaientjoyeusement en
+pleines, se balançaient joyeusement en
-d’épaule. Et
+d’épaule. — Et
-chanson-là Il
+chanson-là ! Il
-un teinturier; c’est
+un teinturier ; c’est
-choses Et
+choses ! Et
-forte Manette n’avait
+forte : Nanette n’avait
-quinze ans. Assez,
+quinze ans... — Assez,
-Pinson dansons
+Pinson ; dansons
-musicien quelconque? -J’ai ce
+musicien quelconque ? — J’ai ce
-répondit Marcel; j’ai une guitare; mais, continua-t-ilen décrochant
+répondit Marcel ; j’ai une guitare ; mais, continua-t-il en décrochant
-lui faut; elle
+lui faut ; elle
-cordes. Mais
+cordes. — Mais
-Zélia Marcel
+Zélia ; Marcel
-sa maitresse un
+sa maîtresse un
-une contredanse; mais
+une contredanse ; mais
-MIMI PINSON. 26) torture a laquelle
+torture à laquelle
-bouchon. -Êtes-vousfolle? dit Marcel; vous
+bouchon. — Êtes-vous folle ? dit Marcel ; vous
-faire danser? Je
+faire danser ? Je
-que M<M~~Ms, que
+que la Marseillaise, que
-entend mais
+entend ! mais
-une valse; après
+une valse ; après
-tomba, tout.en jouant
+tomba, tout en jouant
-un rêve; et,
+un rêve ; et,
-lui. Triste
+lui. — Triste
-NOUVELLES ET CONTES. 262 il, misérables plaisirs! instants
+il, misérables plaisirs ! instants
-malheur Et
+malheur ! Et
-quoi diner demain? Comme
+quoi dîner demain ? Comme
-de lui; il
+de lui ; il
-MJM! PINSON. 26~ v Le
+V Le
-à paraitre quand
+à paraître quand
-grisette E))e n’a
+grisette : Elle n’a
-bonnet. Est-ce possible? se
+bonnet. — Est-ce possible ? se
-misère peut-. elle être poussée a ce
+misère peut-elle être poussée à ce
-railler d’elle-même? Peut-on
+railler d’elle-même ? Peut-on
-ce qu’on’ manque de pain? 9 Le
+ce qu’on manque de pain ? Le
-et L en
+et en
-pitié. Cependant,
+pitié. — Cependant,
-Qui sait? c’est
+Qui sait ? c’est
-NOUVELLES ET CONTES, 26~. Ne
+Ne
-peine marcher; ses
+peine marcher ; ses
-fléchissaient elle
+fléchissaient ; elle
-et enrayé, Eugène
+et effrayé, Eugène
-forces Là dit-elle seulement; puis,
+forces : — Là ! dit-elle seulement ; puis,
-se tramer aux
+se traîner aux
-la lettre; il
+la lettre ; il
-MIMI PINSON. 265 compassion
+compassion
-était mourante;’ était-ce
+était mourante ; était-ce
-de faim? Ce
+de faim ? Ce
-lettre elle
+lettre ; elle
-l’adresse « A monsieur
+l’adresse : « À monsieur
-baron de* )) et
+baron de ***, » et
-suit Lisez
+suit : « Lisez
-courage quej’avais. Le
+courage que j’avais. Le
-magasin mes
+magasin ; mes
-pas trompée? Monsieur,
+pas trompée ? Monsieur,
-ans Je
+ans ! Je
-NOUVELLES ET CONTES. 266 exciter
+exciter
-pareilles vous
+pareilles : vous
-est la qui
+est là qui
-suis persuadée; aussi
+suis persuadée ; aussi
-l’adresse <( A mademoiselle
+l’adresse : « À mademoiselle
-l’Éperon. )) J’ai
+l’Éperon. » J’ai
-cela àuncommissionnaire. J’attendrai
+cela à un commissionnaire. J’attendrai
-humain. II me
+humain. « Il me
-pas a tant de misère; mais
+pas à tant de misère ; mais
-seriez convaincu. cc ROUGETTE. )> Si
+seriez convaincu.« Rougette. » Si
-raconté parmade-
+raconté par made-
-M1MI PINSON. 267 moiselle
+moiselle
-prière Tant
+prière ! Tant
-là et
+là ; et
-sans asile? Que
+sans asile ? Que
-quelque grenierde cette maison? Et
+quelque grenier de cette maison ? Et
-mourir ainsi? Ce
+mourir ainsi ? Ce
-des conjectures; le
+des conjectures ; le
-de la’ faim.
+de la faim.
-de Rougette; mais
+de Rougette ; mais
-vanité blessée; comment
+vanité blessée ; comment
-porte Connaissez-vous,
+porte : — Connaissez-vous,
-mademoiselle Bertin? Oh
+mademoiselle Bertin ? — Oh
-oui monsieur,
+oui ! monsieur,
-NOUVELLES ET COUTES. 268 nous
+nous
-est a. la campagne. Qui
+est à la campagne. — Qui
-l’a dit? demanda Eugène. –Pardi! monsieur,
+l’a dit ? demanda Eugène. — Pardi ! monsieur,
-bien diner, mais
+bien dîner, mais
-du tout; mais,
+du tout ; mais,
-y retourner! Aussi
+y retourner ! Aussi
-est pas. Elle
+est pas... — Elle
-baron de" Sur
+baron de ***. Sur
-poste. Après
+poste. — Après
-refusera pas; et
+refusera pas, et
-)H)n PINSON. 269 V! Les
+VI Les
-la pètite fable
+la petite fable
-demandait Rougette; mais
+demandait Rougette ; mais
-ne sontpas précisément
+ne sont pas précisément
-ce fameuxbarbier qui
+ce fameux barbier qui
-ruiné en’ ruinant
+ruiné en ruinant
-amoureux peutêtre, emprunter
+amoureux peut-être, emprunter
-lendemain. La entrait
+lendemain. Là entrait
-NOUVELLES ET CONTES. 370 achetée
+achetée
-en herbe; des
+en herbe ; des
-le faire; car
+le faire ; car
-inconnue mais
+inconnue ; mais
-Dieu toute
+Dieu : toute
-la veille; il
+la veille ; il
-MIMI PIKSOK. 271 passer
+passer
-fer parfaitement, froid,
+fer parfaitement froid,
-également anublé d’une
+également affublé d’une
-écossais. Que
+écossais. — Que
-cette heure? s’écria
+cette heure ? s’écria
-l’amenait. Ma
+l’amenait. — Ma
-un baron? Tu
+un baron ? Tu
-quelque nourriture; tu
+quelque nourriture ; tu
-de toi; il
+de toi ; il
-te plait; c’est
+te plaît ; c’est
-bleue. Ris
+bleue. — Ris
-NOUVELLES ET CONTES. 272 que
+que
-les plains; mais
+les plains ; mais
-pour cela; mais
+pour cela ; mais
-l’aumône. En
+l’aumône. — En
-à faire; il
+à faire ; il
-pays-ci. Qu’importe? dit
+pays-ci. — Qu’importe ? dit
-d’être témoin; vaut-il
+d’être témoin ; vaut-il
-son chemin? Cette
+son chemin ? Cette
-voudras elle
+voudras ; elle
-fait naître; mais
+fait naître ; mais
-au m.onde, et
+au monde, et
-se ruiner? A qui
+se ruiner ? À qui
-avoir recours? à
+avoir recours ? à
-de faim? Je
+de faim ? Je
-même ofi l’autre,
+même où l’autre,
-MIMIPtNSON. 273 pas
+pas
-méprisable Le
+méprisable ! Le
-silence. Vous
+silence. — Vous
-personne. Oui,
+personne. — Oui,
-fumer. Possible,
+fumer. — Possible,
-cœur. Où
+cœur. — Où
-père Cadédis? demanda
+père Cadédis ? demanda
-de diplomatie; expliquez-vous
+de diplomatie ; expliquez-vous
-net. Je
+net. — Je
-montrant Y". 18
+montrant
-NOUVELLES ET CONTES. 27~, l’arrière-boutique,
+l’arrière-boutique,
-connaissent h propriétaire,
+connaissent la propriétaire,
-petit jour; et
+petit jour ; et
-l’or. Voilà
+l’or. — Voilà
-en gage? Mais
+en gage ? Mais
-monde aujourd’hui? Eugène
+monde aujourd’hui ? Eugène
-pas dans
+pas : dans
-coin poudreux,. au
+coin poudreux, au
-Pinson. C’est
+Pinson. — C’est
-dit Marcel; je
+dit Marcel ; je
-père Cadédis? car
+père Cadédis ? car
-MIMI PINSON. 275 J’ai
+— J’ai
-le barbier; et
+le barbier ; et
-diablement mûre; on
+diablement mûre ; on
-me payera; elle
+me payera ; elle
-francs. Pauvre Mimi! reprit
+francs. — Pauvre Mimi ! reprit
-Rougette. Ou
+Rougette. — Ou
-Eugène. -Non, dit
+Eugène. — Non, dit
-connais Mimi; je
+connais Mimi ; je
-créancier. Possible
+créancier. — Possible
-trouve actuellement; elle
+trouve actuellement ; elle
-les saisit pas; c’est
+les saisît pas ; c’est
-pour payer,quelqu’un. –Pauvre Mimi! répéta
+pour payer quelqu’un. — Pauvre Mimi ! répéta
-NOUVELLES ET CONTES. 276 comment s’arrange-t-elle? Elle
+comment s’arrange-t-elle ? Elle
-ses amis? elle
+ses amis ? elle
-vêtement inconnu? Peut-être
+vêtement inconnu ? Peut-être
-demander grâce; tenez,
+demander grâce ; tenez,
-Eh bien! Eugène, continuat-il, que dit a cela
+Eh bien ! Eugène, continua-t-il, que dit à cela
-charité chrétienne? Que
+charité chrétienne ? — Que
-pas tort; j’en
+pas tort ; j’en
-veux. Soit,
+veux. — Soit,
-mademoiselle Pinson; je
+mademoiselle Pinson ; je
-deux sortirent. de
+deux sortirent de
-M[))! t’t~’SON. 277 vu l Mademoiselle
+VII — Mademoiselle
-Pinson. A la messe! dit
+Pinson. — À la messe ! dit
-surpris. A la messe! répéta
+surpris. — À la messe ! répéta
-Laissez-nous entrer; nous
+Laissez-nous entrer ; nous
-amis. Je
+amis. — Je
-aller tl la
+aller à la
-d’heure. Et
+d’heure. — Et
-est-elle allée? A Saint-Sulpice,
+est-elle allée ? — À Saint-Sulpice,
-de coutume; elle
+de coutume ; elle
-matin. Oui,
+matin. — Oui,
-bon Dieu; mais
+bon Dieu ; mais
-aujourd’hui. -La voici
+aujourd’hui. — La voici
-rentre, monsieur; elle
+rentre, monsieur ; elle
-rue vous
+rue ; vous
-NOUVELLES ET CONTES. 278 foncée,
+foncée,
-jolie. Comment me trouvez-vous? dit-elle
+jolie. — Comment me trouvez-vous ? dit-elle
-m’apporter. –Vous êtes
+m’apporter. — Vous êtes
-fenêtre. En vérité? reprit mademoiselle Pinson; j’ai
+fenêtre. — En vérité ? reprit mademoiselle Pinson ; j’ai
-paquet. Paquet
+paquet. — Paquet
-robe. Ma robe? Où l’avez-vous trouvée? Où
+robe. — Ma robe ? Où l’avez-vous trouvée ? — Où
-apparemment. Et
+apparemment. — Et
-de l’esclavage? –Eh, mon Dieu! oui,
+de l’esclavage ? — Eh, mon Dieu ! oui,
-cette audace?
+cette audace ?
-MIMI PINSON. 279 Non pas à
+— Non pas ! à
-ma robe; car,
+ma robe ; car,
-elle. Je
+elle. — Je
-condition. Fi donc! dit
+condition. — Fi donc ! dit
-sottise Des
+sottise ! Des
-pas. J’ai
+pas. — J’ai
-dit Marcel; il
+dit Marcel ; il
-gage. Laissez-moi
+gage. — Laissez-moi
-Pinson je
+Pinson ; je
-Agamemnon. Qu’à
+Agamemnon. — Qu’à
-dit Marcel; nous
+dit Marcel ; nous
-œil. Attendez,
+œil. — Attendez,
-mademoiselle Pinson; je
+mademoiselle Pinson ; je
-qu’une. Eh même
+qu’une. En même
-NOUVELLES ET COUTES. 280 Ne
+— Ne
-leur dit-elle; c’est
+leur dit-elle ; c’est
-instant. –Prenez garde a vous,
+instant. — Prenez garde à vous,
-dégagée. Heureusement
+dégagée. — Heureusement
-mademoiselle Pinson; et
+mademoiselle Pinson ; et
-robe il
+robe ! il
-qu’elle est.toute neuve.
+qu’elle est toute neuve.
-dedans Et votre secret? nous
+dedans ! — Et votre secret ? nous
-direz-vous maintenant? Voyons,
+direz-vous maintenant ? Voyons,
-garde-robe a un clou? -Pourquoi?. pourquoi?. répondit
+garde-robe à un clou ? — Pourquoi ?... pourquoi ?... répondit
-porte Venez
+porte : Venez
-))[MI PINSON. 281 VF!! Marcel
+VIII Marcel
-mademoiselle Pijison étaient
+mademoiselle Pinson étaient
-le lit; et,
+le lit ; et,
-que fût sa
+que fut sa
-recevoir. Que
+recevoir. — Que
-dit Marcel; elle
+dit Marcel ; elle
-duchesse vis-a-vis de
+duchesse vis-à-vis de
-pot l’eau.
+pot à l’eau.
-ils dinèrent ensemble,
+ils dînèrent ensemble,
-Italien. La, tout
+Italien. Là, tout
-matin Avec
+matin : — Avec
-Marcel, n’cs-tu pas
+Marcel, n’es-tu pas
-NOUVELLES ET CONTES. 282 convenir
+convenir
-pauvres créatures? Considérons
+pauvres créatures ? Considérons
-de manteaux; d’un
+de manteaux ; d’un
-il étaità table,
+il était à table,
-pardonna généreusementau coupeurde franges; mais
+pardonna généreusement au coupeur de franges ; mais
-bien diné. Vois
+bien dîné. Vois
-Mimi Mimi,
+Mimi ! Mimi,
-destiné paravance à
+destiné par avance à
-que fait-elle? Au
+que fait-elle ? Au
-était ’fort pieux,
+était fort pieux,
-entière aupèreCadédis, action
+entière au père Cadédis, action
-Mimi estfemme, jeune,
+Mimi est femme, jeune,
-M)MI PINSON. 283 et pauvre; et
+et pauvre ; et
-d’être recousue; tandis
+d’être recousue ; tandis
-rideau mais sois sur qu’elle
+rideau ; mais sois sûr qu’elle
-aux Tuileries; mais
+aux Tuileries ; mais
-elle connait tout
+elle connaît tout
-KOUVELLES ET COUTES. :2M cinquième
+cinquième
-ourlet. Tant
+ourlet. — Tant
-Eugène. Si
+Eugène. — Si
-Mucius Sca~vola et
+Mucius Scævola et
-contemporaine derester vingtquatre heures sans manger? Ni
+contemporaine de rester vingt-quatre heures sans manger ? Ni
-voulu assassiner; il
+voulu assassiner ; il
-un Lison (car
+un tison (car
-brasier fut bien
+brasier fût bien
-que Scœvola se doutait, que,
+que Scævola se doutait que,
-la faim; personne
+la faim ; personne
-Porsenna, c’esL-à-dire le
+Porsenna, c’est-à-dire le
-HHMf PINSON. 2S5 quoisounre-t-elle sans se plaindre? Par
+quoi souffre-t-elle sans se plaindre ? Par
-même cas; par
+même cas ; par
-sa gloire; car
+sa gloire ; car
-pour quesa camarade
+pour que sa camarade
-soit t pas
+soit pas
-en silence; mais
+en silence, mais
-il est, vrai,
+il est vrai,
-comparer Porsenna.
+comparer à Porsenna.
-obligations personnelles? Celasaute aux
+obligations personnelles ? Cela saute aux
-par cettevaine objection
+par cette vaine objection
-la mort; elle
+la mort ; elle
-NOUVELLES ET CONTES. 286 l’avait
+l’avait
-la tir aient par
+la tiraient par
-disait, ~<c/e la
+disait, raclé la
-bateau. Assez dit
+bateau. — Assez ! dit
-de Les affreuses
+de tes affreuses
-Réponds-moi sérieusement: crois-tu
+Réponds-moi sérieusement : crois-tu
-quelque fruit? Ces
+quelque fruit ? Ces
-Dieu, dis-tu? elle
+Dieu, dis-tu ? elle
-son travail; ses
+son travail ; ses
-paraissent l’estimer, et
+paraissent l’estimer,... et
-ainsi, dis-le-moi; une
+ainsi, dis-le-moi ; une
-Rougette elle
+Rougette ; elle
-son .amie veille
+son amie veille
-pas, laissemoi agir.
+pas, laisse-moi agir.
-langage sincère; je
+langage sincère ; je
-MIMIPIKSON. 287 leur
+leur
-leur dire. En
+leur dire... En
-rire. Parbleu dit
+rire. — Parbleu ! dit
-les voila,,Dieu me pardonne! Je
+les voilà, Dieu me pardonne ! Je
-Il parait que
+Il paraît que
-choses. Et
+choses. — Et
-t’épouvante pas? Si
+t’épouvante pas ? — Si
-dit Marcel; mais,
+dit Marcel ; mais,
-un rideau; et
+un rideau ; et
-DE MUH PINSON. Copro/~ de ~~<A’eMe, comme l’appelle fauteur, a
+DE MIMI PINSON. Ce profil de grisette, comme l’appelle l’auteur, a
-pour te DM~/e s Paris,
+pour le Diable à Paris,
-vu. 19 LA
+LA
-LA .OL’(’m: i,n;»ubüe, deoout derriere elle, le Chewlier L’~)5e.’Véd¡ la’ar9uise qa~ écrivait CHARPF.NT)EH 1:. l~ ËD!Tr.U?.
-MOUCHE 1 En
+MOUCHE ---- I En
-deux sous*, prit
+deux sous, prit
-parlement remirent. leurs
+parlement remirent leurs
-sur ,quoi il
+sur quoi il
-d’exils. Mais
+d’exils. — Mais
-de France? N’en
+de France ? N’en
-mauvaise opinion? Quittez
+mauvaise opinion ? Quittez
-leurs paDeux sous
+leurs parents Deux sous
-NOUVELLES ET CONTES. 292 rents et
+et
-Le ~’cac/e amusait
+Le décachetage amusait
-divertissait ’de mille
+divertissait de mille
-les yeux; mais
+les yeux ; mais
-avait. C’est
+avait. — C’est
-pitié. Qu’y
+pitié. — Qu’y
-au bas? dit
+au bas ? dit
-roi. Point
+roi. — Point
-nom c’est
+nom : c’est
-d’amour. Et
+d’amour. — Et
-a-t-il dessus? Voilà
+a-t-il dessus ? — Voilà
-à ma demoiselle d’Annebault,
+à mademoiselle d’Annebault,
-papiers. Et
+papiers. — Et
-roi. Mais,
+roi. — Mais,
-de Neautlette. Est-on un gen-
+de Neauflette. Est-on un gentilhomme
-LA MOUCHE. 293 tilhomme dans ces pays-là? Votre
+dans ces pays-là ? Votre
-les connaitelle ?
+les connaît-elle ?
-royaume science
+royaume : science
-comptant pas; mais
+comptant pas ; mais
-yeux, commel’escalier de
+yeux, comme l’escalier de
-son palais; il
+son palais ; il
-sourire Va
+sourire : — Va
-amoureuses Voyez
+amoureuses : « Voyez
-me persécutent! Tout
+me persécutent ! Tout
-ne m’aviezvous pas
+ne m’aviez-vous pas
-le bonheur? Il
+le bonheur ? Il
-dans l’abîme? Lorsqu’un
+dans l’abîme ? Lorsqu’un
-se fait-on’un barbare
+se fait-on un barbare
-la vie? Tel
+la vie ? Tel
-mon sort; je
+mon sort ; je
-NOUVELLES ET CONTES. 294 espérance que Je tombeau,
+espérance que le tombeau,
-à moi; pauvre
+à moi ; pauvre
-de m’aimer. »
+de m’aimer... »
-mots. Madame,
+mots. — Madame,
-sa maîtresse? -Permettez, Sire,
+sa maîtresse ? — Permettez, Sire,
-continue Cette
+continue : « Cette
-de m’on’rir à
+de m’offrir à
-m’avait proposé; mais
+m’avait proposé ; mais
-être puni? Mon
+être puni ? Mon
-ma demande; mais
+ma demande ; mais
-Sa Majesté. » Oui-da,
+Sa Majesté... » — Oui-da,
-m’intéresse. Si
+m’intéresse. « Si
-tristes Ah t
+tristes ! Ah !
-LA MOUCHE. 295 mon
+mon
-bosquets je
+bosquets ! je
-de ratisser; l’odieux
+de ratisser ; l’odieux
-le sable. La
+le sable... La
-pourtant pas. effacée.
+pourtant pas effacée.
-l’allée ils
+l’allée : ils
-été donns de
+été donné de
-fleurs bienaimées s’épanouissaient
+fleurs bien-aimées s’épanouissaient
-écoutant dans
+écoutant : dans
-tête elles
+tête ; elles
-la mort. » C’est
+la mort... » — C’est
-lisez-vous cela? Parce
+lisez-vous cela ? — Parce
-d’Annebault. Cela
+d’Annebault. — Cela
-elle à de
+elle a de
-yeux. Et
+yeux. « Et
-NOUVELLES ET CONTES. 29H mon
+mon
-avec peine, mon
+avec peine,... mon
-le sien. Athénaïs! au
+le sien... Athénaïs ! au
-suave musique, si
+suave musique,... si
-que sais-je? et
+que sais-je ? et
-d’autres Oui,
+d’autres ! Oui,
-votre mémoire; leur
+votre mémoire ; leur
-vous plaisent; qu’ils
+vous plaisent ; qu’ils
-froids, monotones! je
+froids, monotones ! je
-voit désolé; qu’y peut-il faire? Un
+voit désolé ; qu’y peut-il faire ? Un
-grilles. II me
+grilles. Il me
-au monde; il
+au monde ; il
-peut rien. » Ne
+peut rien... » — Ne
-le poing? A qui
+le poing ? À qui
-? Il
+? « Il
-l’abbé Chauvelin. »
+l’abbé Chauvelin... »
-LA MOUCHE. 297 Voilà
+— Voilà
-c’est dit
+c’est ! dit
-en baillant. Encore
+en bâillant. Encore
-ma bonté; il
+ma bonté ; il
-famille. Mais
+famille. — Mais
-parent éloigne! Bon,
+parent éloigné !... — Bon,
-un janséniste; c’est
+un janséniste ; c’est
-NOUVELLES ET CONTES. 298 Il Les
+II Les
-entendre parler? Tâcher
+entendre parler ? Tâcher
-temps-là, .seul, avec
+temps-là, seul, avec
-furieux. -Je veux
+furieux. — Je veux
-disait-il. Et qu’y ferez-vous? -Je n’en sais rien; mais
+disait-il. — Et qu’y ferez-vous ? — Je n’en sais rien ; mais
-ici. Vous
+ici. — Vous
-compagnie il
+compagnie ; il
-est morte? Non,
+est morte ? — Non,
-vous con-
+vous consacrer
-LA MOUCHE. 299 sacrer la
+la
-partir je
+partir ; je
-lieux. D’où vient cela? D’un
+lieux. — D’où vient cela ? — D’un
-d’Annebault. Vous
+d’Annebault. — Vous
-ma disgrâce? Eh monsieur,
+ma disgrâce ? — Eh ! monsieur,
-nous entraine-t-il dans sa ruine? M.
+nous entraîne-t-il dans sa ruine ? — M.
-Poisson insatiable! Et
+Poisson insatiable ! — Et
-? Qu’importe dites-vous
+? — Qu’importe ! dites-vous
-ne pen-
+ne pensez.
-NOUVELLES ET COUTES. 300 sez. Savez-vous
+Savez-vous
-à présent,, tandis
+à présent, tandis
-cent quatrevingt mille
+cent quatre-vingt mille
-de rente; mais
+de rente ; mais
-plus maintenant; on
+plus maintenant ; on
-tête il
+tête ; il
-écuries avec
+écuries ; avec
-vous plait? Je
+vous plaît ? — Je
-moi. C’est
+moi. — C’est
-qui suc sang
+qui sue sang
-de cela; il
+de cela ; il
-prêt nous
+prêt ; nous
-LA MOUCHE. 301 toute
+toute
-toute rancune; la
+toute rancune ; la
-Mais si. nous
+Mais si nous
-ne vouions plus
+ne voulons plus
-Pompadour. Je
+Pompadour. — Je
-ni raison; je
+ni raison ; je
-vue. Sans doute; et
+vue. — Sans doute ; et
-de lavoir, n’est-il
+de la voir, n’est-il
-quelque opinion? Car,
+quelque opinion ? Car,
-ce plaisir-la vous
+ce plaisir-là vous
-refusé. Pourquoi, monsieur? Parce
+refusé. — Pourquoi, monsieur ? — Parce
-folie parce
+folie ; parce
-sérail parce
+sérail ; parce
-Tenter l’impossible? chercher
+Tenter l’impossible ? chercher
-un aventurier? Non
+un aventurier ? — Non
-de Biron; j’étais
+de Biron ; j’étais
-déraisonnable vous
+déraisonnable ; vous
-NOUVELLES ET CONTES. 302 Vous
+— Vous
-présenter -Eh! j’y
+présenter ! — Eh ! j’y
-inconnu. Vous
+inconnu. — Vous
-chevalier y pensez-vous? Avec
+chevalier ! y pensez-vous ? Avec
-le vôtre! Nous
+le vôtre !... Nous
-gentilshommes, monsieur; vous
+gentilshommes, monsieur ; vous
-inconnu. Eh
+inconnu. — Eh
-donc le
+donc ! le
-postillon s’arrêtera. Supposons
+postillon s’arrêtera... Supposons
-l’Œil-de-Bœuf vous
+l’Œil-de-Bœuf : vous
-porte il
+porte : il
-Chauvelin et
+Chauvelin ; et
-se venge? Par
+se venge ? Par
-pour Damiens; par
+pour Damiens ; par
-encore, parle silence.
+encore, par le silence.
-vous anéantit? Après
+vous anéantit ? Après
-LA MOUCHE. 303 tout
+tout
-invisible. -Je m’y
+invisible. — Je m’y
-sortirai. Pas
+sortirai. — Pas
-a répondu? Voici
+a répondu ? Voici
-lettre «
+lettre : «
-le maître; il
+le maître ; il
-personnellement il
+personnellement ; il
-état vous puriir autrement,
+état ; vous punir autrement,
-veut pas; il
+veut pas ; il
-été mère; je
+été mère ; je
-état. Voilà
+état. » Voilà
-pieds On
+pieds ! — On
-monsieur. Parbleu oui.
+monsieur. — Parbleu ! oui.
-bois. On
+bois. — On
-d’esprit Et
+d’esprit ! — Et
-cœur le
+cœur ; le
-mérite
+mérite !
-NOUVELLES ET CONTES. ~Ot. Point de cœur! elle
+— Point de cœur ! elle
-Rousseau elle
+Rousseau ! elle
-Colette C’est
+Colette ! C’est
-jamais. AU ez-y voir,
+jamais. — Allez-y voir,
-demoiselle d’Annebault? Plus
+demoiselle d’Annebault ? — Plus
-vie. Allez,
+vie. — Allez,
-LA MOUCHE. 305 H[ On
+III On
-des distractions; on
+des distractions ; on
-Neauflette le
+Neauflette : le
-curé, simple’et pauvre,
+curé, simple et pauvre,
-requête. Mais, parbleu dit-il,
+requête. — Mais, parbleu ! dit-il,
-chose mais
+chose ; mais
-Vous vu. °0
+Vous
-NOUVELLES ET CONTES. 306 n’êtes
+n’êtes
-ans. Lanuittombaitlorsqu’il arrivaau château. Ils’avança timidement
+ans. La nuit tombait lorsqu’il arriva au château. Il s’avança timidement
-la salle Si
+la salle. — Si
-les appartements. Le
+les appartements... Le
-appartements puis,
+appartements ; puis,
-le I) ne s’agit point ici de la salle actuelle, construite par Louis XV, ou plutôt par madame de Pompadour, mais terminée seulement en 1769 et inaugurée en 1770, pour le mariage du duc de Derri (Louis XVI) avec Marie-Antoinette. Il s’agit d’une sorte de théâtre mobile qu’on transportait dans une galerie ou un appartement, selon la coutume de Louis XIV. (Note de l’auteur.)
+le
-LA MOUCHE. 307 suivre
+suivre
-Du rez-dechaussée jusqu’au faite, les
+Du rez-de-chaussée jusqu’au faîte, les
-imaginer car
+imaginer ; car
-qui s’onrait à
+qui s’offrait à
-c’était ta complète
+c’était la complète
-un cloitre ou
+un cloître ou
-l’homme les
+l’homme : les
-le regardent; les
+le regardent ; les
-l’écoutent le
+l’écoutent ; le
-chevalier mais
+chevalier ; mais
-NOUVELLES ET CONTES. 308 vastes
+vastes
-roi là
+roi ; là
-désordre au tour d’une
+désordre autour d’une
-de jeu; une
+de jeu ; une
-plus inutile; de
+plus inutile ; de
-vue mille
+vue ; mille
-un labyrinthe; des
+un labyrinthe ; des
-géants des
+géants ; des
-d’enfants une
+d’enfants ; une
-porphyre une
+porphyre ; une
-la Chine; tantôt
+la Chine ; tantôt
-grâce efféminée; et
+grâce efféminée ; et
-rêve. Vrai
+rêve. — Vrai
-murmurait-il et,
+murmurait-il ; et,
-lui semblaitvoir se
+lui semblait voir se
-LA MOUCHE. 309 contours
+contours
-encore d’indolence? Qui sait ?derrière ces
+encore d’indolence ? Qui sait ? derrière ces
-lambris doré! Étourdi,
+lambris doré ! Étourdi,
-vieux château? Athénafs! s’écria-t-il
+vieux château ? — Athénaïs ! s’écria-t-il
-ici a perdremon temps ?Ma raison est-elle égarée? Où
+ici à perdre mon temps ? Ma raison est-elle égarée ? Où
-grand Dieu! et
+grand Dieu ! et
-en moi? Il
+en moi ? Il
-comédie. Si
+comédie. — Si
-escalier etde suivre
+escalier et de suivre
-à monter; il
+à monter ; il
-NOUVELLES ET CONTES. 310 du
+du
-six marches; puis,
+six marches ; puis,
-chemin. Bien
+chemin. — Bien
-ses amours; enfin,
+ses amours ; enfin,
-laquais. Monsieur
+laquais. — Monsieur
-fallu prendre; mais
+fallu prendre ; mais
-celui de. Je
+celui de... — Je
-pas demoi, à
+pas de moi, à
-pas un? Il
+pas un ? Il
-pourrait. Car,
+pourrait. — Car,
-ce pa-
+ce palais
-LA MOUCHE. 31 i lais est
+est
-retourner surses propres
+retourner sur ses propres
-une charmille; c’est
+une charmille ; c’est
-rêves a, et
+rêves », et
-gothiques sur
+gothiques : sur
-pavé sonttoutes sortes
+pavé sont toutes sortes
-sans tomber; mais
+sans tomber ; mais
-NOUVELLES ET CONTES. 312 qui
+qui
-nues, c’està-dire dans
+nues, c’est-à-dire dans
-colère. Parbleu! dit-il,
+colère. — Parbleu ! dit-il,
-pas sortir! Peste
+pas sortir ! Peste
-de la’ fatuité
+de la fatuité
-spectacle Lorsqu’il
+spectacle ! Lorsqu’il
-il ~’avançait, tremblant
+il s’avançait, tremblant
-mille par-
+mille parfums,
-LA MOUCHE. 313 fums, un
+un
-pas. Monsieur
+pas. — Monsieur
-veut-il entrer? demanda
+veut-il entrer ? demanda
-porte. Je
+porte. — Je
-chevalier. Elle
+chevalier. — Elle
-une ’demi-gaieté, mêlée
+une demi-gaieté, mêlée
-respect. Qu’est-ce donc? dit
+respect. — Qu’est-ce donc ? dit
-au petitfoyer. Le
+au petit foyer. — Le
-facile c’est
+facile : c’est
-mots «
+mots : «
-passer, )) il
+passer, » il
-immobile et. presque enrayé. Le
+immobile et presque effrayé. Le
-NOUVELLES ET CONTES. 314 sans
+sans
-de France; et
+de France ; et
-la mode),. toutes
+la mode), toutes
-chuchoteries cessèrent; les
+chuchoteries cessèrent ; les
-que notre’siècle a
+que notre siècle a
-shakehand des
+shakehand » des
-Mémoires Je
+Mémoires : « Je
-marquants je
+marquants ; je
-aucune impres-sion. II me
+aucune impression. Il me
-géant FoM;~ M~e /bMn~ que je ~OM~ présente,
+géant : Voici une fourmi que je vous présente,
-peut-être Ah! le
+peut-être : Ah ! le
-animal »
+animal ! »
-travers ces.
+travers ces
-LA MOUCHE. 315 fleurs,
+fleurs,
-succès. Malheureux
+succès. — Malheureux
-je suis! pensa-t-il,
+je suis ! pensa-t-il,
-me protégera? qui me présentera? Le
+me protégera ? qui me présentera ? Le
-ce maitre absolu
+ce maître absolu
-devant moi; en
+devant moi ; en
-sa parure, et
+sa parure,... et
-ma province! Comment lui parler? comment l’aborder? Qui
+ma province ! Comment lui parler ? comment l’aborder ? Qui
-mon secours? Pendant quele chevalier
+mon secours ? Pendant que le chevalier
-il vitentrer une
+il vit entrer une
-de finesse; elle
+de finesse ; elle
-à /’<MM~rc, comme
+à l’ambre, comme
-NOUVELLES ET CONTES. 316’ l’éventail
+l’éventail
-de tête; mais,
+de tête ; mais,
-pourquoi. II avait raison. Cette
+pourquoi. — Il avait raison. — Cette
-Marquise )) comme
+Marquise » comme
-la Reine. ».
+la Reine ». IV
-LA MOUCHE. 3i7 tV Celle-là
+— Celle-là
-mon secours! Ah! que
+mon secours ! Ah ! que
-vie Oui,
+vie ! Oui,
-un pompon. Voilà
+un pompon... Voilà
-fée Ainsi
+fée ! Ainsi
-espérance subite? Sa
+espérance subite ? Sa
-avaient-ils parlé? Mais
+avaient-ils parlé ? Mais
-la marquise? Il
+la marquise ? Il
-Pompadour. Retracer- cette
+Pompadour. Retracer cette
-NOUVELLES ET CONTES. 31.S pas
+pas
-la .veille ? Vous
+la veille ? — Vous
-un éventail; avez-vous
+un éventail ; avez-vous
-en profiter? Qu’avez-vous
+en profiter ? Qu’avez-vous
-la marquise? Rien. Vous
+la marquise ? — Rien. — Vous
-parler. –J’étais troublé,
+parler. — J’étais troublé,
-tête. Cela
+tête. — Cela
-un tort; il
+un tort ; il
-saisir l’occasion; mais
+saisir l’occasion ; mais
-un tel? il
+un tel ? il
-mes amis; à
+mes amis ; à
-une telle? elle
+une telle ? elle
-chose Inouïe, incroyable,
+chose inouïe, incroyable,
-la fortune; confier
+la fortune ; confier
-indigne. Je
+indigne. — Je
-Versailles, pensait-i) j’irai
+Versailles, pensait-il ; j’irai
-même paraitre extravagante
+même paraître extravagante
-hasard mais
+hasard ; mais
-~LA MOUCHE. 319 ne
+ne
-destinée on
+destinée : on
-l’être on
+l’être ; on
-ignorance même; c’est
+ignorance même ; c’est
-maîtresse c’est
+maîtresse ; c’est
-du soldat; c’est
+du soldat ; c’est
-allez. II ne
+allez. Il ne
-personne. Le
+personne. — Le
-ici se
+ici ! se
-Que faire? Autant
+Que faire ? Autant
-NOUVELLES ET CONTES. 320 coup
+coup
-pensée «
+pensée : «
-ici l’effrayait
+ici ! » l’effrayait
-mots «
+mots : «
-passer »
+passer ! »
-impassible. Ah,
+impassible. — Ah,
-Dieu quel
+Dieu ! quel
-d’un ruisseau? Aussitôt
+d’un ruisseau ? Aussitôt
-la Bastille; au
+la Bastille ; au
-question il
+question ; il
-l’espérance. Et
+l’espérance. — Et
-Je réclame’contre une injustice je
+Je réclame contre une injustice ; je
-si polis! De
+si polis ! De
-ai-je peur? De
+ai-je peur ? De
-du doigt; elle
+du doigt ; elle
-fait fermée, II l’ouvrit
+fait fermée. Il l’ouvrit
-ennuyé. Que demandez-vous? où allez-vous? Je
+ennuyé. — Que demandez-vous ? où allez-vous ? — Je
-Pompadour. Avez-vous une audience?
+Pompadour. — Avez-vous une audience ?
-LA MOUCHE. 321 Oui. Où
+— Oui. — Où
-votre lettre? Ce
+votre lettre ? Ce
-que s.es bas
+que ses bas
-coiffure e dépoudrée Vous
+coiffure dépoudrée : — Vous
-? Je
+? — Je
-Pompadour. Vraiment et
+Pompadour. — Vraiment ! et
-comme ça? Je
+comme ça ? — Je
-? Peut-être.
+? — Peut-être.
-en colère; mais,
+en colère ; mais,
-pâlir. J’ai
+pâlir. — J’ai
-dit. –Laquais! moi? un laquais! ~s’écria le
+dit. — Laquais ! moi ? un laquais ! s’écria le
-furieux. Laquais,
+furieux. — Laquais,
-à luiYU. 21
+à lui-
-NOUVELLES ET CONTES. 322 même
+même
-épée. Prenez
+épée. — Prenez
-vous. Si
+vous. — Si
-au roi; je
+au roi ; je
-croyez pas.. En
+croyez pas... En
-commencée Eh, morbleu dit-il,
+commencée : — Eh, morbleu ! dit-il,
-de suite? Cela
+de suite ? — Cela
-plus. Écoutez-moi,
+plus. — Écoutez-moi,
-pas la, je
+pas là, je
-mépris. Qu’est-ce
+mépris. — Qu’est-ce
-que ça? dit-il
+que ça ? dit-il
-demeure royale? Au
+demeure royale ? Au
-enferme. -Toi, double maraud! dit
+enferme. — Toi, double maraud ! dit
-épée. –Oui, moi,
+épée. — Oui, moi,
-LA MOUCHE. 323 Mais,
+Mais,
-le ciel; un
+le ciel ; un
-tonnerre, etla pluie
+tonnerre, et la pluie
-écu. Peste! dit-il,
+écu. — Peste ! dit-il,
-du concierge; puis
+du concierge ; puis
-même Dieu que vous m’ennuyez! dit-il,
+même : — Dieu ! que vous m’ennuyez ! dit-il,
-suis malheureux! Vous me pr enez pour
+suis malheureux ! Vous me prenez pour
-Sa Majesté! Je
+Sa Majesté ! Je
-poing. Quand partirez-vous? s’écria-t-il
+poing. — Quand partirez-vous ? s’écria-t-il
-sa pique; qu’allait-il advenir? je
+sa pique ; qu’allait-il advenir ? je
-tête Ah dit
+tête : Ah ! dit
-NOUVELLES ET CONTES. 324 pas anglais; dans
+pas anglais ; dans
-la pluie; la
+la pluie ; la
-une hésitation; le
+une hésitation ; le
-de l’éperon; le
+de l’éperon ; le
-n’y a. cravache
+n’y a cravache
-dégagé. Mais.celui-ci était
+dégagé. Mais celui-ci était
-fauteuil Monsieur,
+fauteuil : — Monsieur,
-Vous com-
+Vous comprenez
-LA MOUCHE. 325 prenez que,
+que,
-ma place? En’ même
+ma place ? En même
-royal. Très
+royal. — Très
-NOUVELLES ET CONTES. 326 v Quand
+V Quand
-péristyle Ordre
+péristyle : — Ordre
-les hallebardes; et,
+les hallebardes ; et,
-d’une demi-douzaina de
+d’une demi-douzaine de
-obligeant le
+obligeant : le
-instant. Suis-je
+instant. — Suis-je
-Versailles se
+Versailles ? se
-LA MOUCHE. 327 demandait
+demandait
-petit cAa~aM de
+petit château de
-couleurs le
+couleurs ; le
-velours. Trouvez-vous
+velours. — Trouvez-vous
-appartements meublés? demanda-t-il
+appartements meublés ? demanda-t-il
-Séran. Non,
+Séran. — Non,
-ni rosé, mais
+ni rose, mais
-la voit; comment l’éviter? Il
+la voit ; comment l’éviter ? Il
-plus qu’a s’enfuir,
+plus qu’à s’enfuir,
-NOUVELLES ET CONTES. 328 Le
+Le
-le passetemps d’un
+le passe-temps d’un
-dit doucement: Venez,
+dit doucement : — Venez,
-nouveau parplusieurs corridors
+nouveau par plusieurs corridors
-LA MOUCHE. S29 fit
+fit
-fermés. Là elle
+fermés. Là, elle
-écouter. Toujours cligne-;musette, se
+écouter. — Toujours cligne-musette, se
-s’ouvrit encore et
+s’ouvrit encore, et
-paroles Venez,
+paroles : — Venez,
-divinité. II s’avança
+divinité. Il s’avança
-cœur palpitant; une
+cœur palpitant ; une
-à l’obscur ité un
+à l’obscurité ; un
-lui la
+lui ; la
-involontaire. Vous
+involontaire. — Vous
-du roi? Le
+du roi ? Le
-en pré-
+en présentant
-NOUVELLES ET CONTES. 330 sentant à
+à
-coup d’oeil, puis
+coup d’œil, puis
-rouge) non
+rouge) : non
-traits délicats; on
+traits délicats ; on
-un demisoupir, laissa
+un demi-soupir, laissa
-chevalier Je
+chevalier : — Je
-les cachettes; car
+les cachettes ; car
-ma commission? Cette
+ma commission ? Cette
-fallait parler; le
+fallait parler ; le
-courage. Hélas madame,
+courage. — Hélas ! madame,
-LA MOUCHE. 331 de
+de
-me faites: mais,
+me faites ; mais,
-profiter. Pourquoi cela? Je
+profiter. — Pourquoi cela ? — Je
-Majesté. Comment
+Majesté. — Comment
-venu ici? Par
+venu ici ? — Par
-m’a prié. Comment,
+m’a prié... — Comment,
-par terre! répéta
+par terre ! répéta
-peine.) Oui,
+peine.) — Oui,
-message. Et
+message. — Et
-trouvé là? Madame,
+trouvé là ? — Madame,
-Majesté. Sa
+Majesté. — Sa
-Versailles. Oui,
+Versailles. — Oui,
-ici. Oui-da En
+ici. — Oui-da ! En
-commission. Madame,
+commission. — Madame,
-de croire. Ne
+de croire... — Ne
-à moi? Je
+à moi ? Je
-qu’une femme. comme
+qu’une femme... comme
-NOUVELLES ET COUTES. 332 Madame,
+— Madame,
-les femmes. En
+les femmes... — En
-n’est-ce pas? Eh bien! monsieur,
+n’est-ce pas ? Eh bien ! monsieur,
-France. Je
+France. — Je
-trouvé M ce
+trouvé là ce
-lui fit qu’a voix basse; mais
+lui fît qu’à voix basse ; mais
-singulièrement. Et
+singulièrement. — Et
-parvenir jusqu’ici? car
+parvenir jusqu’ici ? car
-chemin. Madame, je croyais, j’espérais. Qu’espériez-vous? J’espérais
+chemin. — Madame, je croyais,... j’espérais... — Qu’espériez-vous ? — J’espérais
-le hasard. pourrait faire. Toujours le hasard! Il
+le hasard... pourrait faire... — Toujours le hasard ! Il
-qu’il paraît; mais
+qu’il paraît ; mais
-irrévérence mais
+irrévérence ; mais
-LA MOUCHE. 333 Voilà,
+— Voilà,
-chevalier. Ah! vous
+chevalier. — Ah ! vous
-dit-elle enfin; c’est vous, monsieur! je
+dit-elle enfin ; c’est vous, monsieur ! je
-êtes <roM!;e M, comme
+êtes trouvé là, comme
-disiez. Oui, madame. Et
+disiez. — Oui, madame. — Et
-rendu je
+rendu : je
-le gant; et
+le gant ; et
-autres. Et
+autres. — Et
-madame car,
+madame ; car,
-suisse. Miséricorde dit
+suisse. — Miséricorde ! dit
-le suisse! et
+le suisse ! et
-quoi faire? Il
+quoi faire ? — Il
-entrer. C’eùt été
+entrer. — C’eût été
-qui êtesvous ? que demandez-vous? Madame,
+qui êtes-vous ? que demandez-vous ? — Madame,
-gardes. Oui-da! je
+gardes. — Oui-da ! je
-NOUVELLES ET CONTES. 334 Neauflette vous
+Neauflette ; vous
-mademoiselle d’Annebault. Madame,
+mademoiselle d’Annebault... — Madame,
-vous dire?. Oh! je
+vous dire ?... — Oh ! je
-cela, n’estce pas? Où
+cela, n’est-ce pas ? Où
-votre placet? Le voilà, madame; mais,
+votre placet ? — Le voilà, madame ; mais,
-puis comprendre. A quoi bon comprendre? Levez-vous,
+puis comprendre... — À quoi bon comprendre ? Levez-vous,
-au roi; vous
+au roi ; vous
-lettre. Mais,
+lettre. — Mais,
-avoir dit. Vous
+avoir dit... — Vous
-roi, n’estil pas vrai? Eh bien! vous
+roi, n’est-il pas vrai ? Eh bien ! vous
-mis enjeu, et
+mis en jeu, et
-le désirait; elle
+le désirait ; elle
-chevalier obser-
+chevalier observait la
-LA MOUCHE. 335 vaitla marquise
+marquise
-s’impatientait un
+s’impatientait : un
-une rature; il
+une rature ; il
-palais. Comme
+palais. — Comme
-est jolie! pensait-il.
+est jolie ! pensait-il.
-d’une autre; mais
+d’une autre ; mais
-déloyauté De quoi parlez-vous? dit
+déloyauté !... — De quoi parlez-vous ? dit
-? –Moi, madame? j’attends. Voila qui
+? — Moi, madame ? j’attends. — Voilà qui
-de papier; mais,
+de papier ; mais,
-grand’mères trouvaienttout simple
+grand’mères trouvaient tout simple
-nulle indécence; mais elles ca-
+nulle indécence ; mais elles cachaient
-NOUVELLES ET CONTES.. 336 chaient soigneusement
+soigneusement
-de Pompadbur, il
+de Pompadour, il
-part «
+part : «
-êtes charmante, »
+êtes charmante »
-l’autre «
+l’autre : «
-peignoir. Vous
+peignoir. — Vous
-? Je
+? — Je
-pas, madame; je
+pas, madame ; je
-j’admire. Tenez,
+j’admire. — Tenez,
-ma lettre; portez-la
+ma lettre ; portez-la
-placet. Mais, madame. Quoi donc? Sa
+placet. — Mais, madame... — Quoi donc ? — Sa
-la chasse; je
+la chasse ; je
-Satory. C’est
+Satory. — C’est
-songeais plus; eh bien! demain,
+songeais plus ; eh bien ! demain,
-importe. Non,
+importe. — Non,
-l’ait vue; et
+l’ait vue ; et
-LA MOUCHE. 337 YU. -2 prie,
+prie,
-chambre (les; grandes
+chambre (les grandes
-NOUVELLES ET CONTES. 338 V) 1 Seul,
+VI Seul,
-le surlendemain, point
+le surlendemain ; point
-nouvelles. Singulière femme douce
+nouvelles. — Singulière femme ! douce
-plus entêtée! Elle
+plus entêtée ! Elle
-Oh, misère! Elle
+Oh, misère ! Elle
-chambre. Rien,
+chambre. — Rien,
-disait vrai! La
+disait vrai ! La
-de moi; c’est
+de moi ; c’est
-véritablement incomparables! Oui, sesyeux sont
+véritablement incomparables ! Oui, ses yeux sont
-mais queIIegrâce!Et Latour,
+mais quelle grâce ! Et Latour,
-prise. Ah mademoiselle d’Annebault Ah! mon amie chérie! est-ce
+prise. — Ah ! mademoiselle d’Annebault ! Ah ! mon amie chérie ! est-ce
-LA MOUCHE. 339 Deux
+Deux
-chagrin. Qu’est-ce? L’homme
+chagrin. — Qu’est-ce ? L’homme
-salut. Il
+salut. — Il
-invité. Cela
+invité. — Cela
-courut a la sonnette la
+courut à la sonnette : la
-ce soir-la, n’était
+ce soir-là, n’était
-était là; mais
+était là ; mais
-NOUVELLES ET CONTES. 340 sur
+sur
-pistolet l’autre
+pistolet ; l’autre
-lui Il
+lui : — Il
-marquise. Je
+marquise. — Je
-qui parlez-vous? -Vous le
+qui parlez-vous ? — Vous le
-bien. Pas
+bien. — Pas
-monde. –Oh! si fait. Point
+monde. — Oh ! si fait. — Point
-tout. Toute
+tout. — Toute
-sait. Je
+sait. — Je
-cour. Vous
+cour. — Vous
-sait. Cela
+sait. — Cela
-l’ignore. Vous
+l’ignore. — Vous
-Trianon. N’étiezvous pas
+Trianon. N’étiez-vous pas
-par hasard? –Oui, madame. Nel’avez-vous pas
+par hasard ? — Oui, madame. — Ne l’avez-vous pas
-se relever? Oui, madame. Et
+se relever ? — Oui, madame. — Et
-au château? Sans doute. Et
+au château ? — Sans doute. — Et
-un papier? Oui, madame. Et
+un papier ? — Oui, madame. — Et
-au roi? Assurément.
+au roi ? — Assurément.
-LA MOUCHE. 3~,1 Le
+— Le
-à Trianon; il
+à Trianon ; il
-était seule, n’est-ce pas? –Oui, madame. E)Ie venait
+était seule,... n’est-ce pas ? — Oui, madame. — Elle venait
-se réveiller; elle
+se réveiller ; elle
-peignoir. Les
+peignoir. — Les
-passe parla tête. Fort
+passe par la tête. — Fort
-pas fâchée .1 Qu’entendez-vous
+pas fâchée. — Qu’entendez-vous
-là, madame? Que
+là, madame ? — Que
-déplu. Je
+déplu. — Je
-cœur, put devenir
+cœur, pût devenir
-propos. -Vous prenez
+propos. — Vous prenez
-vite, chevalier; on
+vite, chevalier ; on
-la cour; vous
+la cour ; vous
-monde. Mais,
+monde. — Mais,
-son message. Permettez-moi
+son message... Permettez-moi
-masque lui,serra le
+masque lui serra le
-dit –Monsieur, écoutez. Tout
+dit : — Monsieur, écoutez. — Tout
-madame. Voici
+madame. — Voici
-roi n’aimeplus la
+roi n’aime plus la
-une imprudence; elle
+une imprudence ; elle
-mis àdos tout
+mis à dos tout
-NOUVELLES ET CONTES. 342 -d’impôt, et
+d’impôt, et
-succombera mais
+succombera ; mais
-défendra. Eh bien madame,
+défendra. — Eh bien ! madame,
-puis-je faire? `! -Je vais vous le’dire. M.deChoiseul est a moitié
+puis-je faire ? — Je vais vous le dire. M. de Choiseul est à moitié
-de Bernis; ils né sont
+de Bernis ; ils ne sont
-place un
+place ; un
-décider. En
+décider. — En
-vous prie? En
+vous prie ? — En
-jour. Quel
+jour. — Quel
-visite, Ie& jésuites
+visite, les jésuites
-le parlement? Ecrivez-moi un mot la
+le parlement ? — Écrivez-moi un mot : la
-entière reconnaissance. Je
+entière reconnaissance.... — Je
-là. Est-ce
+là. — Est-ce
-en politique? Je
+en politique ? — Je
-devant moi; je
+devant moi ; je
-rendu elle
+rendu ; elle
-tour. Trêve de façons: le
+tour. — Trêve de façons : le
-passe je
+passe : je
-nomme lacomtessed’Estrades.Vous aimez
+nomme la comtesse d’Estrades. Vous aimez
-nièce ne
+nièce ;... ne
-c’est inutile;
+c’est inutile ;
-LA MOUCHE. 3~3 vous
+vous
-de cornette, vous
+de cornette,... vous
-neveu. Oh madame,
+neveu. — Oh ! madame,
-bonté Mais
+bonté ! — Mais
-parler. Non, madame. On
+parler. — Non, madame. — On
-fille. Autant
+fille. — Autant
-peut aimer; mais
+peut aimer ; mais
-aussi. –Vous êtes
+aussi. — Vous êtes
-entêté, chevalier! Est-ce
+entêté, chevalier ! Est-ce
-dernière réponse? C’est
+dernière réponse ? — C’est
-première. Vous
+première. — Vous
-ma nièce? Oui,
+ma nièce ? — Oui,
-c’est il ce
+c’est à ce
-de curiosité; puis,
+de curiosité ; puis,
-Le chevalier,ne pouvant
+Le chevalier, ne pouvant
-comprendre àcettesingulière aventure,
+comprendre à cette singulière aventure,
-galerie. Que
+galerie. — Que
-cette femme? se disait-il; elle
+cette femme ? se disait-il ; elle
-déshonorer Mais
+déshonorer ! Mais
-la refu-
+la refuserais !
-NOUVELLES ET CONTES. 3H serais! Quoi tâcher
+Quoi ! tâcher
-marquise, !a diffamer, la noircir; jamais! non, jamais Toujours fidèle a ses
+marquise, la diffamer, la noircir ;... jamais ! non, jamais ! Toujours fidèle à ses
-de rosé, lui toucha légèrement
+de rose, lui loucha légèrement
-arrêté. Vous
+arrêté. — Vous
-mêmes. Répondrez-vous, monsieur? Non, madame. Écrirez-vous ? Pas davantage. C’est
+mêmes. — Répondrez-vous, monsieur ? — Non, madame. — Écrirez-vous ? — Pas davantage. — C’est
-Bonsoir, lieute nant. Que dites-vous, madame? Voilà
+Bonsoir, lieutenant. — Que dites-vous, madame ? — Voilà
-pas en
+pas à en
-Pompadour. 0 ciel marquise, est-il possible?.
+Pompadour. — O ciel ! marquise, est-il possible ?...
-LA MOUCHE. 345 –Très possible,
+— Très possible,
-noire. –Je ne
+noire. — Je ne
-comment répondre. Il
+comment répondre.... — Il
-à propos. Et
+à propos.... Et
-des renseignements*. Madame d’Estrades, peu de temps après, fut disgraciée avec M. d’Argenson, pour avoir conspiré, sérieusement cette fois, contre madame de Pompadour. (Note de l’auteur.) FIN
+des renseignements. FIN
-en i853, dans
+en 1853, dans
-du ~OMt<eMf. C’est
+du Moniteur. — C’est
-vivant. FIN DU TOME SEPTIÈME.
+vivant. Madame d’Estrades, peu de temps après, fut disgraciée avec M. d’Argenson, pour avoir conspiré, sérieusement cette fois, contre madame de Pompadour. (Note de l’auteur.)
-DU TOME SEPTIÈME CROIStLLES. HtSTOtRE D’UN MERLE BLANC. PtERRE ET CAMILLE. ~5 LE SECRET DE .tAVOTTE. MiMtP’KSOM. 289 LA MOUCHE. 28D TABLE
+Croisilles 1 Histoire d’un merle blanc 47 Pierre et Camille 93 Le Secret de Javotte 165 Mimi Pinson 237 La Mouche 289
-ËMMEUNE. 1 LES DEUX MAtTRESSES. 69 FRÉDÉRfC ET BERNERETTE. i59. LE FILS DU TtTtEN. 237 MARGOT. 309 CROtStLLES. 1 IIISTOIRE D’UN MERLE BLANC. 47 PIERRE ET CAMtLLE. 93 LE SECRET DE JAVOTTE. 1C5 MlM[ PINSON. 237 LA MoucHE. 289 NOUVELLES ET CONTES Imprimeries rouies, B, rue Mignon, °. TOME PREMIER TOME DEUXIEME TABLE DES
+TABLE DES NOUVELLES ET CONTES TOME PREMIER Emmeline 1 Les Deux Maîtresses 69 Frédéric et Bernerette 159 Le Fils du Titien 237 Margot 309 TOME DEUXIÈME Croisilles 1 Histoire d’un merle blanc 47 Pierre et Camille 93 Le Secret de Javotte 165 Mimi Pinson 237 La Mouche 289
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