Livre:Andler - Nietzsche, sa vie et sa pensée, II.djvu

Pages

Préface

Livre I. — La formation de Nietzsche

Livre II. — La préparation du livre sur la tragédie

Livre III. — La tentative de réformer le wagnérisme

Appendice

Table des matières

Liste de la collection des chefs-d’œuvre méconnus


Pages.



Chapitre I. — La souche et l’adolescence 
 25
I. Le milieu natal 
 25
La Saxe Thuringienne, région de la Réforme. — Les Saxons, instituteurs de l’Allemagne. — Schulpforta, Wittenberg, Leipzig, léna. — Raffinement de l’esprit saxon : Leibniz, Novalis, Otto Ludwig. — La patrie des arts mineurs et de la grande musique.
 
II.Les aïeux de Nietzsche et la première enfance, Roecken (1844-1850) 
 32
Description de cette lignée de pasteurs. — Sélection morale de cent années. — La vie au presbytère de Roecken. — Les parents de Nietzsche.
 
III.Naumburg (1850-1858) 
 39
Caractère de l’écolier Nietzsche. — Sa sensibilité religieuse. — Ses goûts poétiques : Gœthe. — Le don musical.
 
IV.Pforta (1856-1864) 
 46
Caractère de cette école. — 1. Les études secondaires de Nietzsche. — Ses maîtres, ses lectures. — Ses études musicales. — Nietzsche fonde une société littéraire. — 2. Philosophie de Nietzsche adolescent. — Son christianisme. — Influence d’Emerson et de Fichte. — Déterminisme et liberté. — Culte du génie. — Choix de sa vocation. — Le « dieu inconnu ».
 


Chapitre II. — L’Université. — L’influence de Ritschl. 
 61
I. — Bonn (1864-1865) 
 61
Nietzsche et Deussen. — Expérience de la vie corporative des étudiants. — Études de musique : Bach, Schumann, Berlioz. — Ritschl décide de sa vocation d’helléniste. — Mélancolie de Nietzsche.
II. — Leipzig (1865-1869) 
 70
Nietzsche y retrouve Ritschl. — Méthode de ce « maître terrible ». — Ce que Nietzsche apprend de lui. — Premiers travaux de Nietzsche sur Théognis, Suidas, Aristote, Homère et Hésiode, Simonide. — Le mémoire sur Diogène Laërce. — L’influence de Ritschl contrecarrée par les goûts musicaux de Nietzsche. — Découverte de Schopenhauer. — Illumination et conversion. — Début de son amitié pour Erwin Rohde.
III. — La crise de 1866 et le service militaire 
 91
Admiration de Nietzsche pour Bismarck. — Nietzsche artilleur. — Son accident et sa convalescence. — Les Democritea. — Comment Nietzsche établit sa méthode. — Ses doutes sur la méthode philologique. — Travaux de philosophie. — Nietzsche découvre son problème propre. — Projet de voyage à Paris.
IV. — Première rencontre de Richard Wagner. — Les adieux à Leipzig (1868-1869) 
 105
Richard Wagner chez Brockhaus. — Nomination de Nietzsche à l’Université de Bâle.


Chapitre I. — Le milieu helvétique 
 113
I. — L’arrivée à Bâle 
 113
La ville de Bâle en 1869-1870. — Tradition de son Université. — Les savants bâlois. — Trois gloires : J.-J. Bachofen, Rütimeyer, Jacob Burckhardt. — Débuts de Nietzsche. — Idées de sa leçon d’ouverture sur la question homérique. — Nietzsche, professeur.


II. — L’idylle de Tribschen. 
 125
Vie de Richard et de Cosima Wagner à Tribschen. — L’accueil fait à Nietzsche. — L’amitié-poème. — Ce qu’a pu être le sentiment de Nietzsche pour Mme Cosima Wagner. — Influence de cette amitié sur l’œuvre de Nietzsche. — Synthèse de Schopenhauer et de Wagner. — Identification du drame wagnérien et de la tragédie grecque. — Conférences sur le Drame musical grec et sur Socrate et la tragédie. — Importance vraie de ces essais. — Désaccords menaçants entre Nietzsche et Wagner. — Reprise des travaux philologiques : Diogène Laërce, Ménippe, Certamen Homeri et Hesiodi.
III. — La guerre de 1870 
 139
Le patriotisme allemand de Nietzsche. — Sa campagne ; sa maladie. — La Commune. — Ce que les événements de 1870 enseignent à Nietzsche.


Chapitre II. — Amitiés proches et lointaines 
 144
Le besoin d’amitié chez Nietzsche. — Effacement des amitiés de Naumburg.
I. — Paul Deussen 
 146
Conversion de Deussen au schopenhauérisme. — Nietzsche lui doit en partie son érudition indoue.
II. — Heinrich Romundt 
 148
Son livre sur Kant et Empédocle. — Romundt, commensal de Nietzsche à Bâle.
III. — Carl von Gersdorff 
 150
Un hobereau cultivé. — Préjugés communs entre les deux amis. — Leur intimité jusqu’en 1876.
IV. — Erwin Rohde 
 155
La correspondance de Nietzsche et de Rohde. — Ce qui les dégrise de la victoire allemande après 1870. — Leur accord sur Schopenhauer et Richard Wagner. — La doctrine de Rohde. — Nuance de son pessimisme. — Sa notion des rapports entre le conscient et l’inconscient. — Sa critique de Schopenhauer. — Sa théorie de la tragédie grecque et du tragique. — Sa théorie de l’art.
V. — Franz Overbeck 
 168
La plus longue amitié de Nietzsche : sa nature intellectuelle et morale. — Le problème d’Overbeck : l’origine, la décadence et la renaissance de la religion. — Ressemblance avec le problème de Nietzsche. — La méthode de Tübingen.
VI. — Les affections de famille 
 179
Force de ces affections chez Nietzsche. — Caractère de Mme  Nietzsche mère. — Caractère de la sœur de Nietzsche.


Chapitre III. — Le voisinage du génie 
 182
I. — La collaboration de Nietzsche et de Richard Wagner 
 182
Ce qui les attache l’un à l’autre ; ce qui les sépare. — La revision des doctrines wagnériennes, par Nietzsche. — Nature de la joute engagée. — Problème que Nietzsche a reçu de Wagner. — Lacunes du système wagnérien. — Nietzsche prétend les combler.
II. — Le fragment d’ « Empédocle » et l’idéalisation d’Ariane-Cosima 
 194
Restitulion conjecturale de l’Empédocle de Nietzsche. — Sens de ce drame : il préfigure le Zarathustra. — Il glorifie la réforme wagnérienne. — Identification des personnages. — Corinne-Ariane est Mme  Cosima Wagner.
III. — Litiges de priorité entre Wagner et Nietzsche 
 203
Nietzsche croit que le Beethoven de Wagner divulgue ses propres idées. — Doctrine du Beethoven. — Phases différentes du livre de Nietzsche sur la Tragédie. — Ce que Wagner lui emprunte.


Chapitre IV. — Les sources du livre sur la « Naissance de la tragédie » 
 219
Influences qu’on reconnaît dans ce livre.
I. — Friedrich Schlegel 
 220
Idée romantique de la civilisation grecque. — La tragédie attique, synthèse de l’épopée ionienne et du lyrisme dorien. — Apollon et Dionysos. — La tragédie, œuvre de la cité, meurt par la philosophie.
II. — Wilhelm Schlegel et Anselm Feuerbach 
 229
W. Schlegel et l’esprit sculptural de la tragédie. — Son disciple, Anselm Feuerbach, source de Wagner. — L’œuvre d’art intégrale. — Sculpture et tragédie.
III. — Friedrich Creuzer 
 234
La philologie considérée comme une initiation à des mystères religieux. — Origine sacerdotale des formes littéraires. — Antagonisme d’Apollon et de Dionysos ; leur réconciliation. — Dionysos Zagreus, dieu de la mort. — Ce que Jacob Burckhart et Nietzsche doivent à cette interprétation pessimiste de la vie des Grecs.
IV. — Otfried Mülller 
 244
Il fournit la théorie de l’apollinisme. — 1. Notion de l’Apollon des Doriens. — Le dieu de la statuaire et de la sagesse. — 2. Mystère d’Apollon imaginé par Otfried Müller. — Le prétendu drame dorien primitif, avec satyres. — L’addition du dithyrambe dionysiaque. — Sophismes de cette construction. — Nietzsche les emprunte.
V. — Friedrich Welcker 
 253
Le Dionysos rustique ; caractère social de son culte. — Différence entre satyres et silènes. — Sophismes de F. Welcker sur le dithyrambe. — Forte déduction que Nietzsche doit à Welcker.
VI. — J.-J. Bachofen 
 258
Comment Nietzsche a fréquenté sa maison. — Les dieux grecs de la région basse : Dionysos destructeur. — Transformisme moral de Bachofen. — L’esprit dionysiaque. — Le renversement des valeurs sociales. — La civilisation dionysiaque. — Emprunts de Nietzsche. —
VII. — Franz Liszt 
 266
Projet de Nietzsche : Concilier Richard Wagner et Franz Liszt. — La musique pure et la symphonie de Berlioz ; son affinité avec l’épopée philosophique moderne. — Selon Nietzsche, la tragédie grecque et la tragédie wagnérienne tendent à la symphonie. — Synthèse de ces idées dans le livre sur la Naissance de la tragédie. — Les retouches nécessaires.


Chapitre V. — La Fondation de Bayreuth. — Ariane-Cosima. 
 275
Nietzsche à Lugano. — Ses méditations.
I. — Tribschen : la fin de l’idylle. — Cime culminante de l’amitié entre Nietzsclie, Riciiard et Cosima Wagner. — Concert de Mannheim. — Publication du livre sur la Tragédie. — La Nuit de la Saint-Sylvestre : Sens de cette symphonie. — Adieux déchirants à Tribschen.
II. — Les premières attaques contre Nietzsche 
 289
Vanité des compliments recueillis. — Le pamphlet d’Ulrich von Wilatnowitz-Mœllendorff.
III. — La première pierre de Bayreuth 
 294
Sens de cette fête pour Nietzsche. — Travaux sur la Philosophie présocratique. — Les journées de Strasbourg. — Malentendus avec Ariane-Cosima.


Chapitre I. — Les premières études scientifiques de Nietzsche 
 313
Problème central de la philosophie de Nietzsche : la vie. — Ses lectures de science positive.
I. — Zœllner 
 315
Attitude de cet astronome. — Part qu’il fait au raisonnement inconscient dans la connaissance. — Son hypothèse nouvelle sur la sensibilité de la matière inorganique. — L’univers construit de façon à réaliser un minimum de douleur. — Manière de sortir du schopenhauérisme. — Emprunts de Nietzsche. — Évolution de l’intelligence selon Zœllner. — Sélection des formes élevées de la science et de la moralité. — Lacunes de Zœllner.
II. — Résidus darwiniens dans Nietzsche 
 327
Faiblesse des notions d’intelligence et de sympathie dans Darwin. — Sélection morale par la lutte intérieure des instincts. — Psychologie du remords et du devoir. — Lacunes de Darwin.
III. — Le néo-lamarckisme de Rütimeyer 
 332
Œuvre de Rütimeyer. — Sa critique de Darwin. — Apprentissage lamarckien de Nietzsche. — Relation entre la structure des organismes et leur milieu. — Origines de la vie. — Son ascension. — Évolution des espèces vertébrées. — Naissance et rôle du cerveau. — Possibilité de dépasser l’humanité actuelle. — Lamarckisme biologique et social de Nietzsche.


Chapitre II. — L’ « Intempestive » contre David Strauss.


I. — L’amitié de Malwida de Meysenbug 
 346
Le passé de Mlle de Meysenbug. — Son wagnérisme. — Légers ridicules de cette bonne personne. — Tentative d’affranchir Cosima Wagner.
II. — L’influence de Paul de Lagarde 
 354
L’œuvre de ce savant. — Sa critique des religions occidentales d’aujourd’hui. — Définition de la vie religieuse véritable. — Relation entre la religion, la civilisation et la science. — Conséquences pratiques. — Emprunts faits à cette doctrine par Franz Overbeck et Nietzsche.
III. — L’Essai de Franz Overbeck : « Ueber die Chrisllichkeit der heuligen Theologie » (1873) 
 368
Le christianisme, fragment d’antiquité survivante. — Le pessimisme chrétien. — Sécularisation du christianisme dans la plus récente théologie. — Ridicules de l’apologétique actuelle. — Nécessité de dépasser le christianisme et l’antiquité. — Tentative de convertir Cosima Wagner à la libre-pensée.
IV. — Le pamphlet de Nietzsche contre David Strauss 
 380
Ce qui a motivé le choix de ce sujet. — Points d’attaque : 1. Le déterminisme scientifique. — 2. Le darwinisme. — Incertitudes dans la méthode de Nietzsche. — Héritage romantique : les plaisanteries sur le philistin cultivé. — Injustices du pamphlet.
IV. — L’angoisse sur le wagnérisme 
 391
Valeur de la science et de l’art devant la vie. — Réforme nécessaire du wagnérisme. — 1. Le projet de cloître philosophique. — 2. Intrigues contre Bayreuth. — Chimères


et réalités. — 3. Premiers doutes sur Richard Wagner. — Sévérité de l’appréciation secrète de Nietzsche. — Nécessité d’une réforme du wagnérisme.


Chapitre III. — La deuxième et la troisième « Considération Intempestive ».


I. — L’ « Intempestive » sur l’Étude de l’Histoire 
 405
Importance qu’il y a à explorer le passé. — Accueil fait à ce nouvel essai.
II. — L’ « Intempestive » sur « Schopenhauer éducateur » 
 410
Crise de transformation. — Reprise du projet de couvent philosophique. — Objet de la IIIe « Intempestive » : décrire l’homme dans sa pureté. — L’élaboration. — L’ Hymne à l’Amitié. — Entrevue violente avec R. Wagner en août 1874. — Goût nouveau de Nietzsche pour les Romains et pour Brahms. — Ce que signifie la réconciliation avec Richard et Cosima Wagner.


Chapitre IV. — L’affranchissement.


I. — Amitiés et douleurs 
 423
Vie mondaine à Bâle de 1874 à 1876. — Mme  Marie Baumgartner. — Désaccord de Nietzsche avec sa mère et Romundt. — Travail dans la douleur. — Projet d’une Intempestive contre les philologues. — La première grande maladie. — La pensée de Bayreuth.
II. — L’influence de Jacob Burckhardt et la nouvelle sociologie religieuse de Nietzsche 
 431
Jacob Burckhardt affranchit Nietzsche. — Nietzsche complète Burckhardt. — Sources de la sociologie deNietzsche. Notion nouvelle du divin chez les Grecs. — Rôle des prêtres. — Origine des dieux grecs. — La magie, qui fléchit les dieux, transformée en œuvre d’art. — Application moderne.
III. — La IVe « Intempestive » : « Richard Wagner à Bayreuth ». 
 441
Souffrances de Nietzsche durant l’automne de 1875. — Son sentiment de la solitude. — Interprétation nouvelle de l’événement de Bayreuth. — Présomptueuse leçon donnée à Wagner dans son essai.


IV. — La dernière visite de Nietzsche à Bayreuth : La déception. ». 
 447
Ce qui choque Nietzsche dans l’attitude de Richard et de Mme  Cosima Wagner. — La première de la Tétralogie. — Le public de Bayreuth. — L’exécution de l’œuvre. — En quoi consiste la déception de Nietzsche. — Amitiés nouvelles. — L’automne moral de Nietzsche. — Ce qui motive les Choses humaines, trop humaines.