Livre:Taine - Les Origines de la France contemporaine, t. 6, 1904.djvu

TitreLes Origines de la France contemporaine Voir l'entité sur Wikidata
VolumeVol. 6. La Révolution, la conquête jacobine, tome 2nd.
AuteurHippolyte Taine Voir l'entité sur Wikidata
Maison d’éditionLibrairie Hachette et Cie
Lieu d’éditionParis
Année d’édition1904 (24e éd.)
Publication originale1881
BibliothèqueBibliothèque nationale de France
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AvancementÀ valider
SérieTomes :  1 ,  2 ,  3 ,  4 ,  5 ,  6 ,  7 ,  8 ,  9 ,  10 ,  11 ,  Index .

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TABLE DES MATIÈRES


LIVRE TROISIÈME

LA SECONDE ÉTAPE DE LA CONQUÊTE

I. Gouvernement des bandes en temps d’anarchie. — Cas où l’anarchie est récente et soudaine. — Le bande héritière du gouvernement déchu et de son outillage administratif, p. 3. — II. Formation de l’idée meurtrière dans le gros du parti. — Le lendemain du 10 août. — Le tribunal du 17 août. — La fête funèbre du 27 août. — Légende du complot des prisons, p. 7. — III. Formation de l’idée meurtrière chez les meneurs. — Leur situation. — Pouvoirs qu’ils usurpent. — Spoliations qu’ils exercent. — Dangers qu’ils courent. — Leur salut est dans la terreur, p. 15. — IV. Date de la préméditation. — Les acteurs et les rôles : — Marat. — Danton. — La Commune. — Ses collaborateurs. — Concordance des volontés et facilité de l’opération, p. 25. — V. Les manœuvres. — Leur nombre. — Leur condition. — Leurs sentiments. — Effet du meurtre sur les meurtriers. — Leur dégradation. — Leur hébétement, p. 40. — VI. Effet du massacre sur le public. — Affaissement universel et dissolution sociale. — L’ascendant des Jacobins devient définitif à Paris. — Les septembriseurs maintenus à la Commune et nommés à la Convention, p. 56.

Les départements. — Caractère épidémique et contagieux de la maladie révolutionnaire. — I. Son principe est le dogme jacobin de la souveraineté du peuple. — Proclamation officielle du nouveau droit. — Définition publique du nouveau régime. — Son objet, ses adversaires, ses procédés. — De Paris, il se propage en province, p. 65. — II. En plusieurs départements, il s’est établi d’avance. — Exemple dans le Var, p. 69. — III. Dictature de chaque peloton jacobin dans son endroit. — Saint-Affrique pendant l’interrègne, p. 74. — IV. Pratiques ordinaires de la dictature jacobine. — La bande sédentaire des clubistes. — Son personnel. — Ses meneurs, p. 79. — V. La bande ambulante des volontaires. — Qualités des recrues. — Élection des officiers. — Brigandages et assassinats, p. 84. — VI. Un tour de France dans le cabinet du ministre de l’intérieur. — De Carcassonne à Bordeaux. — De Bordeaux à Caen. — Le Nord et l’Est. — De Châlons-sur-Marne à Lyon. — Le Comtat et la Provence. — Ton et réponses des administrations jacobines. — Programme du parti, p. 91.
I. La seconde étape de la conquête jacobine. — Grandeur et multitude des places vacantes, p. 129. — II. Les élections. — Appel au scrutin des jeunes gens et des indigents. — Danger des modérés s’ils sont candidats. — Abstention de leurs chefs. — Proportion des absents aux assemblées primaires, p. 133. — III. Composition et ton des assemblées secondaires. — Exclusion des électeurs feuillants. — Pression sur les autres électeurs. — Les élus des modérés sont obligés de se démettre. — Annulation des élections catholiques. — Scission des minorités jacobines. — Validation de leurs élus. — Désaccord des choix officiels et de l’opinion publique, p. 138. — IV. Composition de la Convention nationale. — Nombre primitif des Montagnards. — Opinion et sentiments des députés de la Plaine. — La Gironde. — Ascendant des Girondins dans la Convention. — Leur esprit. — Leurs principes. — Leur plan de Constitution. — Leur fanatisme. — Leur sincérité, leur culture et leurs goûts. — En quoi ils se séparent des purs Jacobins. — Comment ils entendent la souveraineté du peuple. — Procédure qu’ils imposent à l’initiative des individus et des groupes. — Faiblesse du raisonnement philosophique et de l’autorité parlementaire en temps d’anarchie, p. 143. — V. L’opinion à Paris. — La majorité de la population reste constitutionnelle. — Impopularité du régime nouveau. — Rareté et cherté des denrées. — Froissement des habitudes catholiques. — Désaffection universelle et croissante. Aversion ou indifférence pour les Girondins. — Démission politique de la majorité. — Incompatibilité des mœurs modernes et de la démocratie directe. — Abstention des propriétaires et des rentiers. — Abstention des industriels et des boutiquiers. — Division, timidité, impuissance des modérés. — Les Jacobins forment seuls le peuple souverain, p. 155. — VI. Composition du parti. — Son nombre et sa qualité baissent. — Les artisans subalternes, les petits détaillants, les domestiques. — Les ouvriers viseurs et flâneurs. — La canaille suburbaine. — Les chenapans et les bandits. — Les filles. — Les septembriseurs, p. 168. — VII. Le personnage régnant. — Son caractère et sa portée d’esprit. — Les idées politiques de M. Saule, p. 178.
Situation précaire d’un gouvernement central enfermé dans une juridiction locale. — I. Avantages des Jacobins. — Leur prédominance dans les assemblées de section. — Maintien, réélection et achèvement de la Commune. — Ses nouveaux chefs, Chaumette, Hébert et Pache. — Refonte de la garde nationale. — Les Jacobins élus officiers et sous-officiers. — La bande soldée des tape-dur. — Fonds publics et secrets du parti, p. 187. — II. Ses recrues parlementaires. — Leur caractère et leur esprit. — Saint-Just. — Violences de la minorité dans la Convention. — Pression des galeries. — Menaces de la rue, p. 192. — III. Défections dans la majorité. — Effet de la peur physique. — Effet de la timidité morale. — Effet de la nécessité politique. — Défaillance interne des Girondins. — Par leurs principes, ils gant complices des Montagnards, p. 203. — IV. Principaux décrets de la majorité girondine. — Armes et moyens d’attaque qu’elle livre à ses adversaires, p. 210. — V. Les comités de surveillance à partir du 28 mars 1793. — Restauration du régime d’août et de septembre 1792. — Le désarmement. — Les certificats de civisme. — L’enrôlement forcé. — L’emprunt forcé. — Emploi des sommes perçues. — Vaine résistance de la Convention. — Marat, décrété d’accusation, est acquitté. — Vaine résistance de la population. — La manifestation des jeunes gens est réprimée. — Violences et victoire des Jacobins dans les assemblées de section, p. 214. — VI. Tactique des Jacobins pour contraindre la Convention. — Pétition du 15 avril rentre les Girondins. — Moyens employés pour obtenir des signatures. — La Convention déclare la pétition calomnieuse. — La commision des Douze et l’arrestation d’Hébert. — Projets de massacre. — Intervention des chefs de la Montagne, p. 227 — VII. Le 27 mai. — Le comité central révolutionnaire. — La municipalité destituée, puis réinstallée. — Henriot commandant général. — Le 31 mai. — Mesures de La Commune. — Le 2 juin. — Arrestation des Douze et des Vingt-Deux, p. 237. — VIII. Qualité des nouveaux gouvernants. — Pourquoi la France les a suivis, p. 255.