Discussion Livre:Aristote - La Politique.djvu/Diff

Livre:Aristote - La Politique.djvu

-POLITIQUE D’ A B I S T 0 T E 4. e -·--·-o·~>>>*3·2J¤cr,·=£,?:«é·4,—î— LI V R E I. un ne socnzri-1 civim-:. — on r‘i:sci..iv.xcn. - oi-; LA rnorruizrà. - ou rcuvom ooaxnswioun. ` CHA PITRE PREMIER’ De l’État; origine
+POLITIQUE D’ARISTOTE. LIVRE I. de la société civile. — de l’esclavage. — de la propriété. — du pouvoir domestique. CHAPITRE PREMIER {{AN|De l’État ; origine
-la société; elle
+la société ; elle
-la famille; le
+la famille ; le
-et Pesclave. ·- Le
+et l’esclave. — Le
-des villages; il
+des villages ; il
-la lin de
+la fin de
-autres associations; l’homme
+autres associations ; l’homme
-être essen· tiellement sociable.
+être essentiellement sociable.
-de l’E tat sur les individus; nécessité dc la justice sociale. § I. Tout
+de l’État sur les individus ; nécessité de la justice sociale.}} § 1. Tout
-une association; et
+une association ; et
-forme qu‘en vue
+forme qu’en vue
-quelque ’ J’ai
+quelque J’ai
-des § i. Toul État. Le but véritable chapitres
+des chapitres
-trois de Passociation politique est ici · derniers
+trois derniers
-Schneider, C0- fort nettement exposé. Il serait rai et Gcettling, sans Fapprouver impossible de le placer plus haut. toutefois complétement. Les p3l‘£l— D`un principe aussi élevé, on peut · graphes sont, on général,
+Schneider, Coraï et Gœttling, sans l’approuver toutefois complètement. Les paragraphes sont, en général,
-de déduire sans peine toutes les conSchneider, Corai et Thurot. I ditions vraies et essentielles des 1
+de Schneider, Coraï et Thurot.
-:2 POLITIQUE D’ARlSTOTl‘l. bien,
+bien,
-bon. Évidemment toutes
+bon. Evidemment toutes
-visent à, un
+visent à un
-certaine espece, et
+certaine espèce, et
-les autres; et
+les autres ; et
-auteurs n’0nt donc
+auteurs n’ont donc
-de maitre, se
+de maître, se
-supposer sociétés humaines et des gouver- de l’avis de Platon : regnwm parnements. Cette théorie, du reste, cum familia est (lmper., cap. Vil, est déjà dans Platon; voir la Ré- § 1). La théorie des gouvernepuhlique, Il, p. 88, trad.de M. Cou- ments paternels n’a pas d’autre sin. Rousseau l’a reproduite dans base. Rousseau a eu tort de dire le Contrat social, liv. I, ch. vx. (Economie politique, au début) Cette personue publique, qui se qju’Aristote avait confondu quel° forme par l’union de toutes les quefois la famille et la cité; il les autres,senommaitautrefois Cite.» a toujours soigneusement sépa—É¢a.t, ou motàmot : cité. ll, faut rées, comme il le fait ici. Il est rappeler que la plupart des Etats probable que c’est cette critique grecs ne se composaient que d’une de Platon au début de la politique seule ville, entourée d’une étroite d’Aristote qui a fait dire à Monbanlieue.—— En eue de quelque bien. tesquieu (Esprit des Lois, liv. IV, Voir le developpement de ce prin- ch. vn) que le disciple ne semble cipe, plus loin, liv. Ill, chap. vn, avoir fait son ouvrage que pour § 1. C’est une sorte de dogme opposer ses sentiments ii ceux de qu’Aristote a défendu et qui l’a son maître. De plus, Aristote terguidé dans tous ses ouvrages. On mine son ouvrage par une autre peut s`en convaincre par la lee- critique des théories de Platon ture d’une foule de passagesdans sur les révolutions. Voir plus la morale, dans la physique, dans loin, liv. VIII, ch. x. Aristote, emln rhétorique. Ce principe s’app1i— pruutant beaucoup à son maître, que également aux choses humai- a du souvent le critiquer; mais il nes et aux choses de la nattn·e. l’a toujours fait sans la moindre § 2. Des auteurs. Aristote veut malveillance et par le seul amour désigner Platon, qui soutient cette de la verite. Voir la Morale àNic0opinion dans le Politique, p. 334, manque, liv. I, ch. nx, § i, p. 16 de trad. de M. Cousin. Hobbes était ma traduction.
+supposer
-LIVRE I, CHAPITRE ( 3 qu’entre
+qu’entre
-la diiïérence est
+la différence est
-être spéeiüque; qu’ainsi
+être spécifique ; qu’ainsi
-de famille; un
+de famille ; un
-encore, - le
+encore, le
-le roi; c`est supposer
+le roi ; c’est supposer
-et indépendant; et
+et indépendant ; et
-est fausse; il sutïira, pour s`en convaiucre, d’adopter
+est fausse ; il suffira, pour s’en convaincre, d’adopter
-indécomposables, c’est-a-dire, aux
+indécomposables, c’est-à-dire, aux
-l’ensemble. Eu cherchant
+l’ensemble. En cherchant
-ces éléments; et
+ces éléments ; et
-principes seientiüques dans
+principes scientifiques dans
-à l’origine` des
+à l’origine des
-et eu suivre
+et en suivre
-rien l’uu sans
+rien l’un sans
-la §3. Ilabituclle. Voyez la même crate emploie souvent cette exexpression, même livre, chap. nr, pression pour dire : « précédent, §i. Aristote veut parler de la zmtêrieurement adopté. » Voir méthode qu’i1 :.1 précédemment Maladiœ des femmes, édit. Kiihn, suivie, de la méthode analytique, t. II, p. 634, 636. - Origine mm comme il Pexpliqiic lui-même choses. Voir Cicéron, De la Rép., quelques lignes plus has. Hippo- I, 24.
+la
-rien d’arbit1·aire ;
+rien d’arbitraire ;
-un desir naturel
+un désir naturel
-fait a son image. pq C’est
+fait à son image. C’est
-pour à obéir.
+pour obéir.
-prévoyance commandat en maître; de
+prévoyance commandât en maître ; de
-corporelles d`exécuter des
+corporelles d’exécuter des
-en esclave; et
+en esclave ; et
-de l`esclave s’identilient. A §
+de l’esclave s’identifient. §
-ressemble ai leurs
+ressemble à leurs
-Chez §4. Les plantes. Quelques com- tote. Il résulte évidemment du mentateurs ont voulu conelure,de texte que l’auteur entend parler ce qu’Aristota prête ce désir aux d’i11struments à plusieurs (ins. plantes, qu’il connaissait la diffé- Oresmq le vieux traducteur, a rence des sexes dans `les végé— fort bien expliqué cepassage,f~>2: taux; ce n’est pas impossible. « Et près du temple (de Delphes) § 5. Couteaux de Delphes. M.Gœt— len faisoit ou vendoit une manière tling citant un passage de Favo- de couteaux desquels len pouvoit rin (page 465,1ig·ne 23) que les coupper, etlimer, etpartir, et faire commentateurs avaient laissé plusieurs besoignes , et esteient échapper, prétend que la poignée pour les povres qui ne povoient de ces couteaux était de bois et la pas achater couteaux, et limes, et lame de fer. Je ne pense pas que marteaux, et tant d’inslruments. » ce soit la précisément le sens de Schneider et Coraï ont cru que le Favorin. Uexpression dont il se couteau de Delphes était la même sert semble plutôt signifier que la chose que le couteau-épée de Théopartie antérieure de ces couteaux, pompe (Pollux, VII, 158; X, 118, lo tranchant, était en fer, et que 145). Ott. Müller (die Dorier, t. I, le dos de la lame était en bois. Je p. 359) prétend que le couteau de ne crois pas non plus queFavorin Delphes était un couteau destiné ait ici bien saisi la pensée d’Aris- aux sacrifices et superbement tra-
+Chez
-LIVRE I, CHAPITRE I, 5 elle,
+elle,
-les iustruments sont
+les instruments sont
-non aplusieurs usages, mais a un
+non à plusieurs usages, mais à un
-les Bar- V bares, la
+les Barbares, la
-et l’esolave sont
+et l’esclave sont
-La raisou en
+La raison en
-eux, . u`a point fait d`être pour
+eux, n’a point fait d’être pour
-il n’)? a reellement union
+il n’y a réellement union
-d’une esclave; et les poëtes ne
+d’une esclave ; et les poètes ne
-: 0ui, le
+: Oui, le
-nature 8. voulu qllû Barbare et eselave ce
+nature a voulu que Barbare et esclave ce
-bases dela famille; et
+bases de la famille ; et
-la femme. et
+la femme, et
-laboureur. -car le
+laboureur. car le
-pas (l’autre esclave que lebœuf. Ainsi donc Passociation naturelle de tons les
+pas d’autre esclave que le bœuf. Ainsi donc l’association naturelle de tous les
-la famille; Charondas
+la famille ; Charondas
-même table» ; et Epi— ménide de Crète, «qu`ils se chaufürient au
+même table » ; et Épiménide de Crète, « qu’ils se chauffaient au
-». I ‘ ’ vaillé. ll cite ai l‘appui de cette xxix¤ olympiarle, 664 avant J.-C opinion ce passage cl’Arâst0te, qui ll en est parle de nouveau, liv. Il, semble dire tout le contraire. —- chap. ix, §§ 5 et 8. - Épiménide lllesquine. Voir lI. Gœttling, p. 334. de Crète avait fait un ouvrage sur — Oui, le Grec au Barbare. Cc vm·s la république de Crète. C’est de la est tiré de I’Iphigénie d’Euripide, probablement qn’est tiré le mot v. 1400. Voir aussi le Politique de cité par Aristote.VoirI)iog.Laërce Platon, p. 346, trad. de M.(1ousin. in Epimcnidc. Il vint à Athènes § 6. llésiode. Ce vers est tire dans la xi.v¤ o1ympiade,600 ans l’I»h’siode, les (Euvrrs et les Jours, avant J .—C. - Gest Le village, nous v. 403dans les éditions ordinaircs, dirions la Commune, à laquelle et 376 dans celle de Brunck. — nous attachons la même délinition Charondas de Catane en Sicile, lê· et la même importance qu`Arisgislateur de Tlun·ium vers la tete attache au village.
+».
-6 POLITIQUE D’ARISTOîl‘E. §
+§
-la famille; car
+la famille ; car
-famille »; ce
+famille » ; ce
-soumis li des
+soumis à des
-ces États s’étaient
+ces Etats s’étaient
-pu dire: Chacun
+pu dire : Chacun
-Ses lemmes et
+Ses femmes et
-fils. · Dans
+fils. Dans
-en eiîet, toutes
+en effet, toutes
-isolées se` gouvernaient
+isolées se gouvernaient
-De la encore
+De là encore
-dieux a un roi; car
+dieux à un roi ; car
-représentent à, leur image. § 7. Une colonie naturelle de la Voir liv. II, chap. 1, § 5. — Ilofamille. Il y a. dans le texte une mère, Odyssée, IX, 114, 115. Arissorte de jeu de mots entre «.colo— tote rappelle encore ce vers dans nie » et « famille, » deux mots la Morale, liv. X, ch. x,§13,page qui, cn grec, viennent l’un et l’au- 472 de ma traduction, et Papplique tre du mêmeradical.Notrelangi1e aux Gyclopes. Platon cite aussi llü ITI’!). [HAS ])GI’mlS [Ill !‘ü[)pl’OCll€· C6 ’Bl‘S Gt (ZGIIX qui pI`ê(KÈ(l€l’li· GBXIS ment analogue. Cicéron a imité les Lois, liv. III, page 141, t1·ad.de ou copié ceci, Des Lois, liv. III, M. Cousin; tout ce passage de chap. xv. — Les grandes nations. Platon a inspiré son disciple.
+représentent à leur image.
-LIVRE I, CHAPITRE I. 7 §
+§
-complet, arrive, l’on
+complet, arrivé, l’on
-se snftire absolument à, lui-même,
+se suffire absolument à lui-même,
-est latin dernière; car
+est la fin dernière ; car
-sa fin; et
+sa fin ; et
-parvenu à, son
+parvenu à son
-c’est la sa
+c’est là sa
-homme, d’nn cheval,
+homme, d’un cheval,
-des biens; et se sufîire à soi-même esta la fois uubut et
+des biens ; et se suffire à soi-même est à la fois un but et
-bonheur. §9. De la cette
+bonheur. § 9. De là cette
-que l’État est
+que l’Etat est
-de natu1·e, que
+de nature, que
-être s0ciable,et que
+être sociable, et que
-par Pefiet du
+par l’effet du
-supérieur à. l’espèce humaine. (Test bien
+supérieur à l’espèce humaine. C’est bien
-ce 1·ep1·oche d’Homère: Sans
+ce reproche d’Homère : Sans
-sans loyer .... L`l1omme qui
+sans foyer.... L’homme qui
-du poëte ne
+du poète ne
-la guerre; car
+la guerre ; car
-toute UIIIOII, comme
+toute union, comme
-troupe, § 8. Un Élal, l1ttc1·zilemcnt« une etnbhr son grand principe quo la cilè ». Voir plus haut, § l. pour est Yorigino dela société. — § 9. Un élve sociable. Hobbes (Li- Homère, Iliade, chant IX, vers G3. berlas, cap. 1, § 2) blâme cette ex- § 10. Les abeilles. Hobbes s’est pression d‘Ari.stote, et cherche à donné lamucoup de peine pour
+troupe,
-S POLITIQUE D’ARISTOTE. c’est
+c’est
-la douleur; aussi
+la douleur ; aussi
-va jusqu‘a ressentir
+va jusqu’à ressentir
-communiquer. · Mais
+communiquer. Mais
-et Pinjuste; et Fhomme a
+et l’injuste ; et l’homme a
-les seutiments de
+les sentiments de
-et l’Etat. § ll. On
+et l’État. § 11. On
-naturellement au—dessus dela famille
+naturellement au-dessus de la famille
-chaque individu; car
+chaque individu ; car
-la partie , puisque,
+la partie, puisque,
-il n‘y a
+il n’y a
-ce u’est par
+ce n’est par
-de pierre; ear la
+de pierre ; car la
-une maiu réelle.
+une main réelle.
-peuvent accomplir; dès
+peuvent accomplir ; dès
-mêmes , elles
+mêmes ; elles
-la némontrer contre Aristote (lmper., Aristote a toujours fait un grand cap. v, § 5) toutes les differences usage. Voir le Traité de l’Ame, de la societé des abeilles et de liv. III, ch. ix,§6, page 328 de celle des hommes. Hobbes se ren- ma traduction, et le Traité de contre avec Origine, qui reproche la Jeunesse, ch. xv, § 1, page vivement à Ce‘se (liv. IV, p. 418) 322 de ma traduction. Quell’avoir assimilé aux hommes les ques commentateurs ont pre— fourmis et les abeilles. — La un- tendu à tort que Cicéron avait ture ne fait rien en rain. C`est le imitê ce passage, Des I ois, liv. l, principe des causes ûnales rlont ch. xxu.
+la
-LIVRE I, CHAPITRE L 9 cessité naturelle
+nécessité naturelle
-et sasupériorité sur l’indi vidu, c’est qne, si
+et sa supériorité sur l’individu, c’est que, si
-se suüire à lui—même dans
+se suffire à lui-même dans
-des parties; or,
+des parties ; or,
-dont Findépendanoe n’a
+dont l’indépendance n’a
-besoins, celui-la ne
+besoins, celui-là ne
-à Passociation politique.
+à l’association politique.
-immense service; car, si l`homme, parvenu à. toute
+immense service ; car, si l’homme, parvenu à toute
-sans i lois et saus justice.
+sans lois et sans justice.
-de plns monstrueux, en elïet, que l’injustioe armée. Mais l’honime a reçu dc _ la
+de plus monstrueux, en effet, que l’injustice armée. Mais l’homme a reçu de la
-vertu, qu‘il doit
+vertu, qu’il doit
-employer oontre ses
+employer contre ses
-le plns féroce; il
+le plus féroce ; il
-de l`amour et
+de l’amour et
-nécessité sociale; car
+nécessité sociale ; car
-de Passooiation politique, ct la décision dn juste
+de l’association politique, et la décision du juste
-10 POLITIQUE D’ARISTOTE. CHAPITRE
+CHAPITRE
-de Pesclavage naturel.
+de l’esclavage naturel.
-contre Fesclavage; opinion personnelle d’A1‘istote ;
+contre l’esclavage ; opinion personnelle d’Aristote ;
-instruments sociaux; nécessité
+instruments sociaux ; nécessité
-de Yobéissance. —
+de l’obéissance. —
-les esclaves; l’esclavage
+les esclaves ; l’esclavage
-est necessaire, juste et utile; le
+est nécessaire, juste et utile ; le
-fonder l’esclavage· —
+fonder l’esclavage. —
-du maître; science de l’esclaVe. §
+du maître ; science de l’esclave. §
-s’est form é, il
+s’est formé, il
-familles, = puisque
+familles, puisque
-Les elements de
+Les éléments de
-famille elle—même, qui,
+famille elle-même, qui,
-d’abord a l’exame11 les
+d’abord à l’examen les
-donc à. considérer, d’une pa1·t, l’aut0rité du
+donc à considérer, d’une part, l’autorité du
-l’autorité conjugale; car
+l’autorité conjugale ; car
-particulier pou1· exprimer
+particulier pour exprimer
-de § 2. Lalamgue grecque n’u pas de pas en grec d’ad_jectif qui lui cormot particulier. En effet, le mot responde, non plus que le mot dont Aristote vient de se servi1· « père » ; un adjectif repond au pour rendre l‘idée « d’époux >> n’a contraire spécialement au mot de
+de
-LIVRE I, CHAPITRE II. 11 la femme; et
+la femme ; et
-venons d’énumére1·, on
+venons d’énumérer, on
-qui, ’ selon
+qui, selon
-nous Pétudierons aussi
+nous l’étudierons aussi
-appelle Tacquisition des
+appelle l’acquisition des
-du maitre et
+du maître et
-l’esclave, aün de connaitre a fond
+l’esclave, afin de connaître à fond
-que 1e pouvoir du maitre est contre nature; que
+que le pouvoir du maître est contre nature ; que
-esclaves, maître. » Cependant liristote sc cite Athénée, liv. VI, p. 263, lc contredit lui-même en nommant temps où il n’y avait pas d’esc1a— la puissance paternelle (Yun ad- ves. Dans les fragments que nous jectif dérivé du mot « père. » atransmis Stobée (serm. cnxxrv, Voir plus bas, même livre, ch. v, p. 600), Philémon, le poëte, et Mé§ L trodore, le philosophe, tous deux § 3. En débutant, voir plus haut, vivant au temps d’Aristote, semch. r, § 2. ll s’agit probablement blent avoir été adversaires de l’esde Platon. - Au contraire. ll y clavage. Le premier rappelle au avait donc des protestations con- maitre que son esclave, malgré sa ÈPB Pesclavage du temps même positionma1heurousc,neeessepas d’Arist0te;maislwntïquiténenoug dëtre homme, L’!1Lltl`0, en rec0n· a pas conservé le nom des philo- naissant que l’esclave est une prosophes qui soutlnrcnt ces doctri— priéte indispensable, ajoute que nes philanthropiques. Phéréerate, cette propriété est fort pou compoëte comique contemporain de mode. TimécdeTaurominium,auPériclès,regx·ettedansun versque tre contemporain d’Aristote, as-
+esclaves,
-12 POLITIQUE D’ARISTOTE. mais
+mais
-que Pesclavage est
+que l’esclavage est
-violence l`a produit. A §4. D’un
+violence l’a produit. § 4. D’un
-la famille; et
+la famille ; et
-la scieuce domestique,
+la science domestique,
-Il s`ensuit que, COIHHIC les
+Il s’ensuit que, comme les
-arts, Chacun dans SH, Sphère, 0Dt besoin,
+arts, chacun dans sa sphère, ont besoin,
-œuvre, d’instrnnJents spéciaux,
+œuvre, d’instruments spéciaux,
-autres vivants; par
+autres vivants ; par
-instrument visurc que chez les Locriens et les (Athénée, liv. Vl, p. 265) que les Phocéons, Fesclavage, longtemps Chiotes introduisirontlespremiers défendu par la loi, n’avait été au- parmi les Grecs l’usage d’acheter torisé que depuis peu. Voir Athé· des esclaves, et que l’oracle de née, liv. VI, p. 263. Athénée re- Delphes, inslruit de ce forfait, alémarque aussi que,ehezaucunpen- clara que les Chiotes s’étaicnt atple de la Grèce, les esclaves n’ont tiré la colère des dieux. Ici ce seportè leur nom véritable d’«es- rait une espèce de protestation clavcs ». Ici on les appelait « pé- divine contre cet abus dela force; ncstcs », la « hilotcs », ailleurs, mais il ne pamaît pas que les Grecs elarotos, bénéficiaires nerim- l’aiont connue ou on aient tenu rions », c’est-à-dire habitants des compte. llrésultsdetoutccci quele environs de la maison, eto. Ca1lis~ principe de Fesclavage au ws siècle trate, un des plus anciens com- avant J.—C., n’était pas admis sans mentsteurs d’Aristophane, assure contestation; c`est qu’en effet, la que cet euphémisme avait été liberté est plus vïeille que la seravlcpté pour adoucir, dans les mots vitude. Aristote lui—même eut bien du moins, le triste sort de ces mal- soin à sa mort d’assurer par testsheureux. C’était bien aussi une mentlalibortédesesesclaves.Voir sorte de protcststion contre l’es- Diogène de Laërte, liv. V, p. 169 clavage. Théopompe, historien et 170. Voir aussi Platon, Lois, contemporain rl`Aristote,rapporl.c li v. VI, p. 360, trad. de M. Cousin.
+instrument vi-
-LIVRE I, CHAPITRE II. 13 vant, l,OUVl’IBI’, dans
+vant, l’ouvrier, dans
-comme / un
+comme un
-instrument. D`après le
+instrument. D’après le
-multiplicité d’instruments , et Pesolave une propriété vivante; seule- · ment, en
+multiplicité d’instruments, et l’esclave une propriété vivante ; seulement, en
-qu’instrument, l`ouvrier est
+qu’instrument, l’ouvrier est
-de lui—même, comme
+de lui-même, comme
-rendaient senls, dit le poëte, aux
+rendaient seuls, dit le poète, aux
-dieux »; si
+dieux » ; si
-toutes seules; si Iarchet jouait
+toutes seules ; si l’archet jouait
-seul dela cithare, les ent1·epreneu1·S se passeraient d`ouvriers, et
+seul de la cithare, les entrepreneurs se passeraient d’ouvriers, et
-maîtres, j d’esclaves.
+maîtres, d’esclaves.
-sont A donc
+sont donc
-de production; la. propriété
+de production ; la propriété
-que l`usage qu`on en fait; mais
+que l’usage qu’on en fait ; mais
-l’usage dillerent spécifiquement,
+l’usage diffèrent spécifiquement,
-les instrumenls dont
+les instruments dont
-eux § 5. Les statues de Dédale. Le vement des Anim., ch. v1x,§ 6, n. · grand mérits deDédalefutd’avoir — Vulcuin. Iliade, XVIII, 376. — tenté d’exprin1er le mouvement Instruments de ;n·0du1:tion... sumdans ses statues, de leur avoir ou- plement d’uxage. On peut voir sur vertlesjambcs,décolléles bras du cette distinction divers passages corps, ete. Ce fut un immense pro- d’Arist0te, Mor. àNie<m1., Iiv. VI, grès sur la statuaire égyptienne. 3, l, p. 201 de ma traduction. — Voir Diodore, livre IV, p. 276. — Grande Mor. liv. I, cli. in, § 3, Platon parle de ce talent de Dé- p. 20 de ma trad.- Traité du mou· dale,Et|thypli1·Ou,trad.deM.C0vr vement des Animaux, ch. vn, sin, tome I, p. 3î, et Méuon, t. VI, § 5, n., page 26t de ma traducp. 223. Voir aussi Aristote, Mou- tion.
+eux
-l—l POLITIQUE I)*AR1S’t‘(>1‘E. une
+une
-vie estl’usage, et
+vie est l’usage, et
-des choses; et
+des choses ; et
-sert qu’a faciliV ter tous
+sert qu’à faciliter tous
-un n1ot qu’il P faut
+un mot qu’il faut
-fait non—seulement partie
+fait non seulement partie
-il n llB tient
+il ne tient
-essentiellement a lui; l’esclave,
+essentiellement à lui ; l’esclave,
-est non-seulement1’esclave du
+est non seulement l’esclave du
-absolument. §7. Ceci montre nette- ‘ ment ce
+absolument. § 7. Ceci montre nettement ce
-être. F Celui
+être. Celui
-ne s’appartie11t pas a lui-même,
+ne s’appartient pas à lui-même,
-appartient a un autre, celui-la est
+appartient à un autre, celui-là est
-qu’homme de,/ vient une propriété; et
+qu’homme devient une propriété ; et
-instrument J d’usage
+instrument d’usage
-maintenant sfil est
+maintenant s’il est
-si tont esclavage
+si tout esclavage
-ces quesiions. L’autorité et Pobeissance ne
+ces questions. L’autorité et l’obéissance ne
-choses nécessaiies; elles
+choses nécessaires ; elles
-même § 7. Naturellement esclm:e.Cicê— « qumn ii sunt alterius qui sui ron, dans le llI•> livre de la Répn— « possunt esse ». — Devient une hlique, cité par Nonnius au mot propriété.L’csclavcétaitsibien une famulamur, admet implicitement cl10Se,une propriété, qu’il pouvait le même principe : « Est enim, in- servir d’hypothèque. V0irBœckl1, quit, genus injustse servitntis Econ. pol.des Athén., t. I, p. 122.
+même
-LIVRE ], CHAPITRE II lâ qu’ils
+qu’ils
-uns ai obéir,
+uns à obéir,
-nuances très-diverses pour
+nuances très diverses pour
-autres. L‘autorité s’élève
+autres. L’autorité s’élève
-les aninaux, parce
+les animaux, parce
-des ouvriers; et
+des ouvriers ; et
-œuvre s’acc0mplit partout
+œuvre s’accomplit partout
-rencontrent Fautorité et l’obéissance. §9. Ces
+rencontrent l’autorité et l’obéissance. § 9. Ces
-C’est la une
+C’est là une
-êtres animés; et
+êtres animés ; et
-vie ztelle est,
+vie : telle est,
-sujet. §l0. D’abord,
+sujet. § 10. D’abord,
-sain d‘esprit et
+sain d’esprit et
-les § 9. Trop loin de nom: sujet; mot rait le veritable pour ce pasà mot: Exotérique. Je ne pense sage. Voir M. Ravaisson, de la pas que le mot employé soit ici tel- Métaphysique d’Arist0te, I, 201. lement spécial, q·u’il ne puisse rc- —~ Le vœu dc la. mmm. Rous— prendre son sens ordinaire,«d’ex- seau X1 pris ceci pour épigratérieur,d’étranger » à Pohjet dont plie de son fameux Discours sur on parle. Ce dernier sens me pa- l’Inégalité.
+les
-1c POLIT1£.gUla D’APJSTOT1s. hommes cor1·ompus ou disposés ai l’être,
+hommes corrompus ou disposés à l’être,
-souverainement Fâme, précisément parce qué leur
+souverainement l’âme, précisément parce que leur
-tout à, fait
+tout à fait
-dans l‘être vivant Yexistence d’une
+dans l’être vivant l’existence d’une
-et ai celle
+et à celle
-et a celle d’un magistrat; l’âme
+et à celle d’un magistrat ; l’âme
-maître a son esclave; et
+maître à son esclave ; et
-nier qu`il ne
+nier qu’il ne
-d’obéir a Fame, et
+d’obéir à l’âme ; et
-d’obéir ai la
+d’obéir à la
-et a la partie iutelligente. L’égalité
+et à la partie intelligente. L’égalité
-funeste ai tous.
+funeste à tous.
-12. Il en
+12. II en
-sauvages _; et
+sauvages ; et
-à l’h0mme. D’autre
+à l’homme. D’autre
-est analogue; l’un est supérieura l’autre : celui-la est
+est analogue ; l’un est supérieur à l’autre : celui-là est
-§ I3. C’est la aussi
+§ 13. C’est là aussi
-doit nécessai5 rement régner
+doit nécessairement régner
-l’est a Pâme, la brute, ai l’homme, et c`est la
+l’est à l’âme, la brute, à l’homme, et c’est la
-tous cenx § 13. Entre Les hommes. Voilà le Dc nos jours, les défenseurs de principe même de Pescluvuge sui- l’escluvuge n`ont pas d’uutres urvant Aristote. ll est à remarquer guments que ceux du philosophe qu’Aristote est le seul philosophe grec. L’Angleterrc, enémancipant, . de Pantiquité qui ait cherché à se en 1833, tous les nègres de ses eorendrc compte du grand fait de lonies,ufrappél’escluvugeàmort. |’esclavuge,hase de la société grec- On peut espérer qu’avant la tin de que, comme il le fut plus tard de cosiècle,cetodieuxabusuuru comln société romaine. plétement disparu.
+tous ceux
-I LIVRE I, CHAPITRE ll. 17 chez ui 1’em loi des torces co orelles est
+chez qui l’emploi des forces corporelles est
-le (1 meilleur arti à
+le meilleur parti à
-leur être on
+leur être, on
-esclave ar _ 1 nature.
+esclave par nature.
-ces hommes—1à, ainsi
+ces hommes-là, ainsi
-à l’aut0rité du
+à l’autorité du
-par V llature, celui
+par nature, celui
-donner à. un autre; et
+donner à un autre ; et
-donne a un autre, c`est qu’il
+donne à un autre, c’est qu’il
-la lni montre; mais
+la lui montre ; mais
-la posséde pas par luimênle. Les
+la possède pas par lui-même. Les
-même ComJrendre la raison et
+même comprendre la raison, et
-obéissent aveuelémentà leurs .· zz im yressions. 14.
+obéissent aveuglément à leurs impressions. § 14.
-reste, Putilité des animaux nil l ves et
+reste, l’utilité des animaux privés et
-sont à. peu
+sont à peu
-le seC0ul‘S de _ leurs
+le secours de leurs
-de l’exi stence. La
+de l’existence. La
-les ^ § 14. Celle des esnlarcs. Ces prin- auquel nul ne peut se méprendre, cipes de l’antiquité sur Pesclavage et qui donne dans la meilleure parétaient encore vivants, il y a quel- tie du nouveau monde le criterium ques années, dans nos golonies et infaillible qu’Aristote semble redans une portion des Etats—Unis. grctter. Plusieurs auteurs moderLe noir n’y était précisément nes lui ont reproché ces étranges qu’une bête de somme à forme principes; mais cequiest étrange, humaine. ce n’est pas qu’Aristote les déGrégoire (dela Domest., p. 24) tende; c’qst que nos gouverneprétend qu’Aristote s’éloigme ici ments,àl’cxception d’un seul, les des maximes de son maître. Mais aient appliqués et maintenus si je ne vois pas que Platon ait ja- longtemps. Il est évident du reste ` mais formellement proscrit l’es- que le philosophe grec est fort loin elevage. — Le nature même. Théo- d"être un partisan exclusif de l’es~ gnis de Mégare, antérieur- à Aris— clavage ; il ne trouve pas que ceux tote de 250 ans, exprime la même quirattaquent aient complétement pensée dans deux vers de ses tort. On peut voir d’ailleurs pou1· Maximes, v. 547. La nature il du la justification d’Aristote un pasreste beaucoup mieux servi les soge assez formel du livre IV (7), 4 ’ maîtres modernes que les anciens. ch. rx, § 9, oil il veut qu’on affranLa couleur de la peau est un signe chisso souvent les esclaves. V ‘ 2
+les
-18 POLITIQUE D’ARISTOTE. corps
+corps
-libres differents de
+libres différents de
-contraire ceux—la incapables
+contraire ceux-là incapables
-les occupaij tions de
+les occupations de
-paix. Il §
+paix. §
-le contraire; les
+le contraire ; les
-corps, V comme
+corps, comme
-est cerfi tain que,
+est certain que,
-étaient toujonrs entre
+étaient toujours entre
-sont ’ des
+sont des
-des autres; et
+des autres ; et
-en parlantdu corps, a plus
+en parlant du corps, à plus
-le seraitrce en parlantgde l’âme; mais
+le serait-ce en parlant de l’âme ; mais
-facile à. reconnaître
+facile à reconnaître
-Quoi qu‘il en
+Quoi qu’il en
-utile V autant
+utile autant
-reste, ont nierait
+reste, on nierait
-que l`opiR nion contraire
+que l’opinion contraire
-quelque vérité.L’idée d’esclavage
+quelque vérité. L’idée d’esclavage
-deux fa§ i5. Lcsescluees des a.uu·es.Voir rage. Cem: que- Montesquieu luiuue pensée analogue dans le Poli- même établit sont-ils satisfaisants? tique de Platon, p. 455, trad. de Rousseau, Contrat Social, liv. I, M. Cousin. ·— lwlurellenzent zsola- ch. rx, n’a pas bien compris ce pasves. Montesquieu, Esprit des Lois, sage d’Aristote. I1 croit, mais à liv. XV, cli. vu, ne trouve pas tort, qu’A1·ist0te veut dire seulequ’Aristote ait bien prouvé les ment que certains hommes naisprincipes qu’il adopte sur l’escla— sent dans l’esclava,¤c.
+deux fa-
-LIVRE I, CHAPITRE II. 19 çons Z 011 peut
+çons : on peut
-y Cleuiellrer par
+y demeurer par
-convention pa1· laquelle
+convention par laquelle
-la pr0» priété du
+la propriété du
-des legistes accusent
+des légistes accusent
-parce qu’i1 est
+parce qu’il est
-seul qu`il peut
+seul qu’il peut
-esclave. V §
+esclave. §
-ce disscntiment et
+ce dissentiment et
-d’autre, c‘cst que
+d’autre, c’est que
-d’user, jusqu‘à ^ un
+d’user, jusqu’à un
-toujours unesupériorité, louable àcertains égards.
+toujours une supériorité, louable à certains égards.
-force n`est § 16.liédu·i¢cn esc!a.vag0... y de- mort sur le vaincu. Dans l’anti· meurrr. Les deux mots dontse sert quité et surtout au temps d’Aris— Aristote ont entre eux une assez tote, cette maxime inhumaine était grande différence. Le premier si- reçue sans contestation et appli— gnifie Fhomme qui, de droit, par quée dans toute sa rigueur. On infériorité naturelle, doit être es- pourrait en citer dans la guerre clave, selon lui; le second dé- du Péloponèse plus de cent exemsigne l‘esclav0 de fait, celui qui ples. Après le combat ou égorge réellement est en esclavage, qu’il toujours des prisonniers. Voir soit ou non destiné à l’être par son Thucydide, liv. I, ch. xxx; liv. II, organisation. — Une convention. cli. v, etc., etc., etc. Thucydide, Athénée (liv. VI, p. 253) cite, d’a- témoin et peut-être acteur dc ces p1·èsl’historien Archémaque, une atrocités, les rapporte aussi froiconvention pareille entre une co- clement qu’il décrit une manœuvre lonie deliéotienset de Thessaliens. militaire, et sans y attacher plus Hobbes (Imperium, capp. vu et ix) d’importance. fonde l’cscla’age sur la guerre. § 11. Des sages. M. Gœttling Grotius avait également admis ce pense qu’Aristote il lcl en vue principe, que presque tous les pu- Platon et Pindare; je ne sais si blicistcs jusqu`a Montesquieu ont cette cou_]ectiu·e est hienplausihle, professé, parce qu’ils accordaient ni sur quoi précisément elle au vainqugur le droit dc vie et de s’appuie.
+force n’est
-20 POLITIQUE D’AllISÉl`O’l`]i. V jamais
+jamais
-placé pourles uns
+placé pour les uns
-et pou1· les
+et pour les
-soi Qalement faible et fausse; car
+soi également faible et fausse ; car
-maître n`appartient pas a la
+maître n’appartient pas à la
-ce qu`ils croient
+ce qu’ils croient
-que Pesclavage est juste f quand
+que l’esclavage est juste quand
-se contredire; car
+se contredire ; car
-l’on n’appelle1ajamais esclave celui q11i ne
+l’on n’appellera jamais esclave celui qui ne
-de l’être; autrement,
+de l’être ; autrement,
-fait d,üllÈl`€S esclaves, parce qu’ilS au; raient été
+fait d’autres esclaves, parce qu’ils auraient été
-le ré§ 18. Les mieux nés. Il faut dis- être esclave. Dans le langage légal tinguer entre ebien né ou noble » du Bas-Empire, on distingue soietlibre.«Bien né, noble»,désigne gnëusement Phomme libre par l’l1omme né de parents libres, et naissance de 1’aifranchi. Voir plus qui a droit de l’être comme eux; bas, liv. III, ch. vu, §’î.—Les parlilibre » ne désigne que l’homme sans decme apiniunnle pensequ’Aqui est libre de lait, quelle que fût ristote veut désigner Platon, qui d’ail1eurs la condition de ses pa— conseille aux Grecs dene plus faire rents. Hêsychius explique le mot d’eselaves parmi eux, mais seulede « noble » par « libre de race ». ment parmi les Barbares, Rép., Gn pouvait donc fort bien être ll- liv. V. p. 296, trad. de M. Cousin. bre sans être noble, et récipro· Il faut se rappeler la tradition qui quement.L’l10mme sans naissance, prétend que Platon lui—même avait c’estl’h0mme qui n‘est pas d’origi- été réduit quelque temps en esclane libre, qui par sa naissance doit vage par l’odre d’un tyran.
+le ré-
-i LIVRE I. CHAPITRE II QI pudier
+pudier
-que Pesclavage naturel; et
+que l’esclavage naturel ; et
-sommes d’a,bord demandé. ` §19. Il
+sommes d’abord demandé. § 19. Il
-que cer- ] tains hommes
+que certains hommes
-que d’autres V ne
+que d’autres, ne
-nobles, non—seulement dans
+nobles, non seulement dans
-tous lieux; à leu1· sens,
+tous lieux ; à leur sens,
-contraire, 118 peuvent êlîl’€ ll0lJl€S (IUE Cll€Z EUX. Ils SHPPOSCIIÈ donc
+contraire, ne peuvent être nobles que chez eux. Ils supposent donc
-telle entre ne
+telle autre ne
-C’est l‘Hélène de
+C’est l’Hélène de
-qui s‘éerie :
+qui s’écrie :
-Qui ilone du
+Qui donc du
-me ilétrir? Cette
+me flétrir? Cette
-fonder su1· le supériorité et l’inf`ériorité naturelles toute
+fonder sur la supériorité et l’infériorité naturelle toute
-de l’l1omme libre
+de l’homme libre
-de l`esclave, de le noblesse et de la § 19. Thdodecte. Mug. Gronus, nouveaux peut·êtrc,inaisl’idée est dans ses Morceaux choisis, cite, bien vicillc. La liberté dans la p. 144, trois fragments de Théo- Grèce conlcrait une véritable nodecte. Theodecte étsit disciple et blesse, héréditaire et exclusive, amid‘i\ristote;outrc ses tragédies, comme celle du moyen âge. Arisilavaitcomposequelques ouvrages toto délinitlui-même, liv. 111, eh. I, depolitique,etArist0teluiavaitdé- § 7,eç qu`ilentendparenoblessen. die sa Rhétoriquo.V.Fabric., t. ll, C’est, dit-il,« un mérite de race ». p. 19, Biblioth. gms. — Noblesse .... Je ne crois pas que la noblesse hêTulitfc. Les mots de roture et de rédituire puisse revendiquer un noblesse peuvent paraître bien autre droit que celui-lh. Aristote modernes, en parlant des Grecs ajoute, liv. Vlll, eh. 1, §3:« La du temps d`Aristote; mais je erois noblesse ne consiste que dans la qu’ils rendent exactementla pen- vertu et la richesse des ancêséo de Yauteur. Les mots sont tres.»
+de l’esclave, de la noblesse et de la
-22 POLITIQUE D’ARISTOTE. roture. C`est croire
+roture. C’est croire
-même qu‘un homme
+même qu’un homme
-la nature; on
+la nature ; on
-utile pou1· 111111 de
+utile pour l’un de
-pour l’antre de
+pour l’autre de
-en maître; ou peut s0uteni1· enfin
+en maître ; on peut soutenir enfin
-juste, net que
+juste, et que
-suite, Fautorité du
+suite, l’autorité du
-et utile; ce
+et utile ; ce
-que l`abus de
+que l’abus de
-tous A deux.
+tous deux.
-tout g l’intérêt
+tout ; l’intérêt
-de Fame; l`esclave est
+de l’âme ; l’esclave est
-du ’ maître; c`est comme
+du maître ; c’est comme
-Aussi ent1·e le
+Aussi entre le
-quand c`est la
+quand c’est la
-réciproque g il
+réciproque ; il
-et " la
+et la
-sont très-dis’ tinets, et
+sont très distincts, et
-ce qn`on en
+ce qu’on en
-les au§ 20. Il ywdes escla/vus. La plu- dence que lu suite du raisonnepart des manuscrits donnent un mentexigel`af(irmzition.Laphrase sens tout contraire en mettant lu suivante prouve assez que (fest le négation : « ll n’y a pas d’escla— véritable sens de ce passage, dont ves ». Il me parait de toute évi- Pensemhle d’aiIleurs est fortclair.
+les au-
-LIVRE I, CHAPITRE II. 23 torités
+torités
-: l‘ime conceme des
+: l’une concerne des
-par - nature g l’une,
+par nature ; l’une,
-chef _; 1’autre, celle
+chef ; l’autre, celle
-est maitre, non A point parce qu‘on sait
+est maître, non point parce qu’on sait
-certaine nattu‘e _; on
+certaine nature ; on
-par / des
+par des
-maîtres il la
+maîtres à la
-les esclaves; et
+les esclaves ; et
-esclaves a Syracuse, ou, pour de l’ar— gent, on instruisaît les
+esclaves à Syracuse, où, pour de l’argent, on instruisait les
-service domestique. On
+service domestiqué. On
-que, i selon le proverbe: « Il y
+que, selon le proverbe : « II y
-des es- A . çlaves forme
+des esclaves forme
-bien § îl. En une seule. Voir le début réuni les plus précieux renseignede cet ouvrage, ch. 1, § 2. ments sur1’état des esclaves parmi §22. On mit commander. Voir les races doriennes. Les mœurs plus liant dans ce chapitre, § 3.- des races ioniennes étoient en géSymuuse... préparer les meu. La néral beaucoup plus douces, beaucuisine de Syracuse avait grande coup plus humaines. A Athènes, réputation. République dePlaton, les esclaves ont été toujours bien liv. ill, p. 14*1, trad. de M. Cou- mieux traités qu’à Sparte. Grèsin. — IL y aesuluwe et esclave. Ce goirc, dans son ouvrage sur la proverbe est tiré du Pancratiste Domcsticité, si concis mais siplcin, de Philémon. Voir Suirlas au mot donne de curieux détails sur 1’csPro. » M. Müller, dans les Do- clavage antique, p. 6 et suiv. Voir riens: t. ll, ch. 1, II,111 et iv, a Montesquieu, Esprit des Lois,
+bien
-9-1 POLITIQUE D’ARISTOTE. moins
+moins
-Aussi, dèsûqu’0n peut s’épargner cet,emba1·ras, Ol] en
+Aussi, dès qu’on peut s’épargner cet embarras, on en
-vie ,,; politique ou la philosophie. ` La
+vie politique ou à la philosophie. La
-de Pacqnisition, mais de l‘a»cquisition naturelle
+de l’acquisition, mais de l’acquisition naturelle
-fort differente des
+fort différente des
-de parler; elle
+de parler ; elle
-avions a dire du maitre et de Pesclave. liv. XV, ch. vx et suiv., et Fexcel- science de lhcquisiiion. Voir plus lent opuscule de M. de Saint·Paul haut dans ce chapitre, § 2, et le sur Pesclavage antique. -— La chapitre suivant. I
+avions à dire du maître et de l’esclave.
-LIVRE I, CHAPITRE III. _€?5 CHAPITRE Ill. De
+CHAPITRE III. De
-de l‘acquisition des biens; lëxcquisition des
+de l’acquisition des biens ; l’acquisition des
-directement l’economie domestique, qui omploic les
+directement l’économie domestique, qui emploie les
-qui n‘a pas
+qui n’a pas
-divers d’acquisit1on : Pagriculture, le pacage. la
+divers d’acquisition : l’agriculture, le pacage, la
-la peche, le brigzmdage, etc.; tous
+la pèche, le brigandage, etc. ; tous
-constituent Pacquisition naturelle.—Le commerce
+constituent l’acquisition naturelle. — Le commerce
-pas naturel; double
+pas naturel ; double
-usage et échange; nécessité
+usage ci, échange ; nécessité
-la monnaie; la vente; avidité
+la monnaie ; la vente ; avidité
-du comincrcc ; rëprobation de
+du commerce ; réprobation de
-§ ’l. Puisque
+§ l. Puisque
-bien Pesclave fait
+bien l’esclave fait
-en généml et Facquisition des
+en général et l’acquisition des
-de Pacquisition ne
+de l’acquisition ne
-domestique, A ou
+domestique, ou
-une bianche, ou
+une branche, ou
-est Tauxiliaire, est-ce comme Part de V ümire des
+est l’auxiliaire, est-ce comme l’art de faire des
-à Part de
+à l’art de
-comme l‘a1jt de
+comme l’art de
-au statuaire ? Les ser- I vices de
+au statuaire? Les services de
-bien distincts: là, e’estl’inst1·ument qui est fourni; ici, c`est la matière. J ’entends par
+bien distincts : là, c’est l’instrument qui est fourni ; ici, c’est la matière. J’entends par
-fabricant, Pairain pour
+fabricant, l’airain pour
-que Facquisition des
+que l’acquisition des
-avec l’admi— § 1. Notre méthode ordinaire. Voir plus haut, eh. 1, § 3.
+avec l’admi-
-26 POLITIQUE D’ARISTOTE. nistration
+nistration
-l’administration domestique ? §
+l’administration domestique? §
-si Facquisition des
+si l’acquisition des
-part. D`abord, si
+part. D’abord, si
-qui posséde cette
+qui possède cette
-de l’agricultiu·e, et
+de l’agriculture, et
-et 1`acquisition des
+et l’acquisition des
-dans Pacqnisition des
+dans l’acquisition des
-genres d’a1imentation sont extrêmement variés; et
+genres d’alimentation sont extrêmement variés ; et
-aliments. ’ Par
+aliments. Par
-ces diversités-la qui
+ces diversités-là qui
-autres frngivores, et
+autres frugivores, et
-faciliter larecherche et
+faciliter la recherche et
-a ` déterminé
+a déterminé
-nourrissent dela chair
+nourrissent de la chair
-LIVRE I. CHAPITRE III. 2*7 animaux qu’i1s élèvent.
+animaux qu’ils élèvent.
-changer O0llSÈâtll’1ll’1€IlÈ (18 PIELCS, EUX 311SSi SOIN) (}OI1bI‘2tiI1l’»S de les suivre; c’est
+changer constamment de place, eux aussi sont contraints de les suivre ; c’est
-de proie; mais
+de proie ; mais
-le pillage; pour
+le pillage ; pour
-la mer; d’autres
+la mer ; d’autres
-partie dn genre
+partie du genre
-vit dc la cultmre de
+vit de la culture de
-modes d’existènce où
+modes d’existence où
-au commerce: nomade,
+au commerce : nomade,
-ou chasseur, Des
+ou chasseur. Des
-empruntant it l’une
+empruntant à l’une
-de l‘autre :
+de l’autre :
-sont ai la
+sont à la
-ainsi § 4. Un champ vivant q-iüls cul- par l’éite·(le la société, par de iivcnt. Cette expression si juste et lvauts et puissants seigneurs, et si pittoresque merite d`être re- même par des rois. Hobbes (lmmarquée; ehcz Aristote les ima- per., eh. v, § 2, et cb. xui, § 14) ges de ce genre sont lbrt rares. trouve que dans Pétat de nature Voir plus loin, liv. V, ch. in, § 3. le brigamlage est aussi honorable — (Fest lc pillage. Le bi-igandage, qu’ntile : « Est enim nihil aliud lc butin, comme Thueydide le re- « prœdatio quam quod parvis comnrque (liv. I, ch. v), n’était pas « piis geritur bellum ». Le brichose deshonorante dans les pre- gandage est.en eüet alors une miers temps dela Grèce. A l’ép0- conquête au petit pied et tout inque même où l`historien écrivait, divizluelle. Montesquieu attribue quelques peuplades, à ce qu’il as- un peu trop exclusivement le brisurc, conservaient encore cetto gaiulage ir la privation rle comcoutume. On suit qu’elle reparut merce, Esprit des Lois, livre XX, au moyen âge, mise en pratique ch. u.
+ainsi
-25 POLITIQUE D’ARISTOTE. des
+des
-après leurnaissance, et
+après leur naissance, et
-entier développement Certains
+entier développement. Certains
-lui sufûre jusqu’a ce
+lui suffire jusqu’à ce
-aliments des nouveau-nés; ce
+aliments dès nouveau-nés ; ce
-également , acquise
+également acquise
-sont en tièrement développés
+sont entièrement développés
-le nourrissent; sauvages,
+le nourrissent ; sauvages,
-fait 1·ien d’incomplet,
+fait rien d’incomplet,
-nécessairement qn’elle ait
+nécessairement qu’elle ait
-guerre est·eIle encore
+guerre est-elle encore
-sorte l un
+sorte un
-naturel d‘acquérir, puisqu“elle comprend
+naturel d’acquérir, puisqu’elle comprend
-et § 6. Vermiparc. Aristote veut §7. Lu nature ne fait rien en I parler sans doute, comme l’a re- vain. Principe des causes llna~ marqué Thurot, rles vers d’insec- les dont Aristote fait le plus Les dont les oeufs sont trop petits fréquent usage. Voir plus haut pour pouvoir être découverts a une pensée analogue, chapitre 1, Pœîl nu. § 10. ’
+et
-LIVRE I. CHAPITRE [IL 29 aux
+aux
-se soumettre; c’est
+se soumettre ; c’est
-nature elle-mêmea faite légitime. V Voilà
+nature elle-même a faite légitime. Voilà
-mode d’aequisitiou naturelle,
+mode d’acquisition naturelle,
-de Péconomie domestique,
+de l’économie domestique,
-sans A lesquels
+sans lesquels
-l’État, · ni 1’association de
+l’État, ni l’association de
-le di1·e, les
+le dire, les
-véritables richesses; et
+véritables richesses ; et
-le bien·être peut fai1·e a ce
+le bien-être peut faire à ce
-loin d’ôtre illimités,
+loin d’être illimités,
-Solon J l‘a poétiquement
+Solon l’a poétiquement
-: L’h0mme peut
+: L’homme peut
-point d`art dont
+point d’art dont
-soient hornés en nomb1·e et en étendue; et
+soient bornés en nombre et en étendue ; et
-richesse n`est que Pabondance des instru- ·, ments domestiques
+richesse n’est que l’abondance des instruments domestiques
-chefs § S. Qu: nés pour obénr. Aristote prétend qu’A1·istcte a voulu flatveul. probablement désigner les ter ici la manie conquérante d‘ABarbares, qui pour lui sont des- lexandre;c’est, je crois, beaucoup tinés à Yeselavage : « La naturea trop de sagacité. Pour que le revoulu que Barbare et esclave ce proche eût quelque valeur, il auiiil, tout un ». Voir plus haut, rait fallu prouver que la Poch. i, § 5. ll n’est pas besoin de litique si paru avant la morl dire que ce passage a été très· d’Alexandre ; ce qui n’est pas souvent attaqué et hlâmé. Je ne certain. citerai que Grotius, de Jarre pac. ct § 9. Selon. Voir ce qui reste des bei., lib. Il, cap. xx, § 40. Vas- poésies de Solon dans lerecueil · ques, Comrovers. illustr., n¤ S, des Gnomiques, Eleg. l, vers `H.
+chefs
-30 POLITIQUE D’ARISTOTE des
+des
-et è. juste titre, Pacquisition des biens; et
+et à juste titre, l’acquisition des biens ; et
-peuvent s’augmentcr indéfiniment. La ressemblace de ce se· cond mode d`acquisition avec
+peuvent s’augmenter indéfiniment. La ressemblance de ce second mode d’acquisition avec
-est qu’i1s ne
+est qu’ils ne
-bien éloignés; le
+bien éloignés ; le
-est naturel; llautre ne
+est naturel ; l’autre ne
-de Pexpérience. Nous
+de l’expérience. Nous
-spécial è. la
+spécial à la
-utilité propre; car
+utilité propre ; car
-été ’ faite
+été faite
-autres propriétés; Féchange, en
+autres propriétés ; l’échange, en
-s’appliquer ii toutes,
+s’appliquer à toutes,
-né piimitivement entre
+né primitivement entre
-rareté _ §10. Cet autre genre d’a·cquixi- § M. Toute propriété u deux tion. Grotius, liv. II, ch.’; etPulï usages. Smith, Rich. des nat., tendorf, Devoirs defhomineet du liv. I, reconnaît, comme Ariscitoye11,liv. I, chapitre xn, em- tote, quo les choses ont deux va. pruntent la même distinction à leurs : valeur d’usagc, valeur d’éAristote. changc. ·
+rareté
-LIVRE 1, CHAPITRE III. 31 sur
+sur
-vie. §12. Il
+vie. § 12. Il
-Dans Porigine, Péchange ne
+Dans l’origine, l’échange ne
-que déja le
+que déjà le
-de l`ass0ciation soit plns étendu.
+de l’association soit plus étendu.
-mais diiïérents, et
+mais différents, et
-besoin. C`est encore
+besoin. C’est encore
-nations barbares; il
+nations barbares ; il
-au dela du
+au delà du
-; c‘est, par
+; c’est, par
-du blé; et
+du blé ; et
-reste. ’§13. Ce
+reste. § 13. Ce
-et n` est point,
+et n’est point,
-d’acquisition, puis- ` qu’il n’a
+d’acquisition, puisqu’il n’a
-par Pimportation des § 12. Mais différents. Coral a quis par le travail, ou de toute ` substitué à ces deux mots une va- autre façon; et que les deux lariantc que n’aut0risc aucun ma- milles formées par le démemnuscrit, et qui change le sens. Le brement de la première sc les _ texte vulgaire est suffisant. Aris- communiquer ent par échange. La tots veut dire que, dans ces peti- correction est donc inutile. Thutcs colonies émanées de la famille, rot a suivi Corai. Millon a omis la communauté des biens s‘établit de traduire cette phrase. — comme dzms la première associa- Du vi·n... pour du blé. Voir tion; que cette communauté s’é- Homère, Iliade, chant vn, tendit à des objets nouveaux, ac- vers 474.
+par l’importation des
-39 POLITIQUE D’ARlSTOTE. objets
+objets
-privé etl’exportation de
+privé et l’exportation de
-introduisit l`usage de
+introduisit l’usage de
-une matiere qui, ntile par
+une matière qui, utile par
-dans ·les usages
+dans les usages
-du ier, par
+du fer, par
-de l`8,1’g€llli, ou
+de l’argent, ou
-détermina d‘abord la
+détermina d’abord la
-et qu’enIin, pon1· se
+et qu’enfin, pour se
-empreinte particuliere, signe
+empreinte particulière, signe
-sa valenr. §
+sa valeur. §
-forme d‘aoquisition, excessivement
+forme d’acquisition, excessivement
-par Pexpérience, qui
+par l’expérience, qui
-de Paoquisition a surtout Pargent pour objet, ct que
+de l’acquisition a surtout l’argent pour objet, et que
-pouvoir deconvrir les
+pouvoir découvrir les
-les biens; ear elle
+les biens ; car elle
-et l’opuleuce. C`est qu’on
+et l’opulence. C’est qu’on
-souvent l’o— § 14. Utile par elle-méme. Coraï peces, qui n’ont de valeur que par admet dans son texte, et sans au- Fécliangc, et qui deviennent, en toritè, une négation qui change tant que monnaie, complétement totalement le sens de la phrase. inutiles, si Pécliange n`est pas C’est sans doute parce que Aris- accepté. tote dit plus bas, § 16, •x que Par- Averroës, qui n’a·ait peut-être gent est incapable de satisfaire pas lu La Politique d’Aristote, exaucuu de nos besoins »; mais il pose les mêmes principes que lui fallait remarquer que, dans le su1· l`o1>jet et l`utilité de la monpremier cas, il s’agit de métaux naie. Voir son commentaire sur bruts, non monnayés, et dans le la République do Platon, p. 338 second de métaux convertis en es- et 345.
+souvent l’opulence dans l’abondance de l’argent, parce que c’est sur
-Livia]; i, CHM-ITRE III. 2:1 pulence dans Fabondance de l’argent, parce que c’cst sur l’argent
+l’argent
-roulent Pacquisition et la vente; et
+roulent l’acquisition et la vente ; et
-en lui—même qu’une
+en lui-même qu’une
-de conveu· tion parmi ceux qu.i en fout usage
+de convention parmi ceux qui en font usage
-déprécier complétement, et
+déprécier complètement, et
-de sa· tisfaire ancun de
+de satisfaire aucun de
-En oiïet, un
+En effet, un
-Et n`est-ce pas
+Et n’est-ce pas
-dont Pabondance n’empêche
+dont l’abondance n’empêche
-faim? C’ est comme
+faim? C’est comme
-17. C`est donc
+17. C’est donc
-point ailleurs; et
+point ailleurs ; et
-et l`acquisition naturelles,
+et l’acquisition naturelles,
-Or c‘est l’argent
+Or c’est l’argent
-le commerce; car
+le commerce ; car
-qui nait de
+qui naît de
-réellement 11`avoir aucune
+réellement n’avoir aucune
-La iuédecine vise
+La médecine vise
-à l‘infini; comme
+à l’infini ; comme
-placent dans l’infini l’0bjet qu‘ils poursuivent, ot tous
+placent dans, l’infini l’objet qu’ils poursuivent, et tous
-prétendent §i6. Uneplaisunterïclzoxse.Mon- ché l`Espagne de tomber dans la tesquieu a renqarqué que les im- misère,quepr0voq11餷entaussiuue menses quantités d’or tirées du foulede causes. Esprit des Lois, 1. Nouveau Monde n’out pas empê- XXI,el1.xxu,etaussi LXXIl,ch.¤. 3
+prétendent
-34 POLl"l`I`QUE D’ARISTOTE. de
+de
-sert a tous de borne; bien
+sert à tous de borne ; bien
-de là., l’acquisition îzommerciale n’a
+de là, l’acquisition commerciale n’a
-si ’ 1’art de
+si l’art de
-différent. · Ainsi, 1’on pourrait
+différent. Ainsi, l’on pourrait
-vue R que
+vue que
-des ’ limites.
+des limites.
-sont la pour
+sont là pour
-le contraire; tous
+le contraire ; tous
-diverses, l`une ayant
+diverses, l’une ayant
-que Paccroissement indéfini
+que l’accroissement indéfini
-augmenter à, l’infini
+augmenter à l’infini
-venir la, il
+venir là, il
-davantage. Ceuxlà mêmes
+davantage. Ceux-là mêmes
-jouissances corporelles; et
+jouissances corporelles ; et
-se portentà amasser
+se portent à amasser
-là, naîtcette seconde
+là, naît cette seconde
-LIVRE I. CHAPITRE HL parle.
+parle.
-besoin d une excessive
+besoin d’une excessive
-demande ailleurs; et
+demande ailleurs ; et
-nature xl ne
+nature ne
-mâle assurance; ce
+mâle assurance ; ce
-affaire d‘argent, comme si c`était la leur
+affaire d’argent, comme si c’était là leur
-que j`avais à
+que j’avais à
-; j‘ai fait
+; j’ai fait
-à Part dela véritable
+à l’art de la véritable
-nécessaire j richesse,
+nécessaire richesse,
-de celuilà; qu’il
+de celui-là ; qu’il
-la subsistance; art
+la subsistance ; art
-limites _ positives. ’ §
+limites positives. §
-si l’acquisi· tion des
+si l’acquisition des
-non Paffaire du
+non l’affaire du
-de l’État. Il
+de l’Etat. Il
-les hommes; elle
+les hommes ; elle
-aliments, qu`ils viennent
+aliments, qu’ils viennent
-autre source; c’est
+autre source ; c’est
-36 POLITIQUE D’ARIS’|`OTE. ces
+ces
-c’est ai11si que
+c’est ainsi que
-la laine; mais
+la laine ; mais
-pourquoi, tandisque l’acquisiti0n des
+pourquoi, tandis que l’acquisition des
-famille, jusqu’a certain poin_t, concernent
+famille, jusqu’à certain point, concernent
-nature, .je le
+nature, je le
-nature d‘assurer la nourriture a l’être qu’elle crée; et,
+nature d’assurer la nourriture à l’être qu’elle crée ; et,
-la rie. Voilà
+la vie. Voilà
-23. Ifacquisition des
+23. L’acquisition des
-vu, c’est-a-dire ala fois
+vu, c’est-à-dire à la fois
-n’étant §23. Méprisé mm moins juste- XI, p. 292, trad. de M. Cousin. ment. Platon a expliqué avec une Depuis Aristote, cet anathème grande netteté, et avec plus de contre le commerce a été mille modération qu’Aristote, les eau- fois répété. On peut voir Mably, ses du mépris où le commerce est Traité de Législ., liv. ll. Monteseu général tombé. Voir les Lois, quieu a consacré au commerce
+n’étant
-LIVRE I, CHAPITRE Ill. 37 pas
+pas
-et nc l‘eSultztllD que du Colpûrtztge des objets, ou a
+et ne résultant que du colportage des objets, on a
-parce A qu’elle
+parce qu’elle
-mode d‘acquisition né
+mode d’acquisition né
-l’argent luimême, et
+l’argent lui-même, et
-on Pavait créé.
+on l’avait créé.
-servir q11’à Péchange; et Pintérêt qu’on
+servir qu’à l’échange ; et l’intérêt qu’on
-multiplie lui` même, comme
+multiplie lui-même, comme
-que lni donne
+que lui donne
-langue grecque._ Les
+langue grecque. Les
-de l‘argent issu d’arcent et
+de l’argent issu d’argent, et
-les ac uisitions celle ui est la ¤ 1 q plus
+les acquisitions celle qui est la plus
-la nature deux livres deson grand ouvrage, nomie politique des Athéniens. le vingtiéme et le vingt et unième. Montesquieu 21 prétendu (l.XXl, Dans le eh. ix du vingtième livre, cl1.xx) que ces théories d’Aristote il a plus particulièrementtraité de sur l’usure et le prêt à intérêt l’csprit du commerce. ll me sem- avaient tué le commerce durant. ble assez remarqual>le que Rous- lc moyen ügo. Je crois que Monseziu n’ait jamais attaqué le com- tesquieu attribue beaucoup trop merce d’une manière spéciale. d’inllucnce à cette opinion du phiDans toute Pantiquité, lc com- losoplie grec. La Pntitiquc ne fut merce fut une profession peu ho- connue qu’au milieu du xme siènorable; il ne commença à être cle, et ne fut jamais lue que par estimé qu’à l’époque des républi— quelques penseurs retirés dans ques italiennes, et de la grande des cloîtrcs. lllivangile, nnathéprospérité deFlorenceetdeVenise. matisant les puhlicains, a fait cer- _ Toute la théorie d’Ai·istote sur tainement beaucoup plus qu’A ris- ` Facquisition naturelle etl’acquisi- tete dans les persécutions qu’étion dérivée mérite une grande prouvèrent les Juifs, qui étaient attention, comme un des premiers presque les seuls commerçants du essais enécononiie politique.L’nn- moyen àge. - Le nom que lui tiquité ne n0usarienlaissécl’aussi donne. ll y a ici dans le texte un complet. Je renvoie à Pouvrage de jeu de mots, qui ne pouvait être lleeren (ldcen über Putiuk, etc., rendu dans la_ langue française; _ Ille partie, i" section), où il le mot qui signifie en gx·ec« intétraite du commerce des Grecs, rêt », vient d’un radical qui signiet à celui de Bœckli sur l’Eco— Iieuenfanter ».
+la nature.
-38 POLITIQUE D’ARISTOTE. CHAPITRE IV. Considérations pratiques s¤.u· Pacquisition des biens; richesse
+CHAPITRE IV Considérations pratiques sur l’acquisition des biens ; richesse
-richesse artiücielle; Pexploitation des
+richesse artificielle : l’exploitation des
-une troisiémc espèce de 1·ichcsse. —
+une troisième espèce de richesse. —
-: Cliarès de
+: Charès de
-et Apollodorc de Leinnos. —
+et Apollodore de Lemnos. —
-ingénieuses ct sûres pouracquérir de le fortune; spéculation de Thalès; les monopoles cmployés par
+ingénieuses et sûres pour acquérir de la fortune ; spéculation de Thales ; les monopoles employés par
-suffisamment _ développée,
+suffisamment développée,
-que celui—ci, un
+que celui-ci, un
-la théorie; mais Papplieation a
+la théorie ; mais l’application a
-la l‘iCl1€SS€ da11s ses
+la richesse dans ses
-des bœnfs ou
+des bœufs ou
-apprendre et choisir
+apprendre à choisir
-les localités; car
+les localités ; car
-connaître lagriculture, et
+connaître l’agriculture, et
-terres qu’i1 faut
+terres qu’il faut
-de planter; elle s’oceupe enfin
+de planter ; elle s’occupe enfin
-de Pair et
+de l’air et
-peuvent 0ifl‘lI` quelques
+peuvent offrir quelques
-les premieis éléments
+les premiers éléments
-produit Yéchange, son
+produit l’échange, son
-LIVRE I, CHAPITRE IV. 39 ment
+ment
-commerce parterre, et
+commerce par terre, et
-prêt a intérêt, et _ enfin
+prêt à intérêt, et enfin
-richesse intermédiane entre
+richesse intermédiaire entre
-richesse d‘échange, tenant de l‘une et
+richesse d’échange, tenant de l’une et
-produits dela terre,
+produits de la terre,
-pour n’êt1·e pas
+pour n’être pas
-: c‘est l’exploitation des bois; c’est
+: c’est l’exploitation des bois ; c’est
-du _. sein
+du sein
-terre. ’ §
+terre. §
-Des details spéciaux
+Des détails spéciaux
-; pour. nous,
+; pour nous,
-plus Ielevés sont
+plus relevés sont
-au hasard; les
+au hasard ; les
-l’occupent davantage; les
+l’occupent davantage ; les
-ceux qni exigent
+ceux qui exigent
-moins d’intelli— gence et
+moins d’intelligence et
-culture § 3. Pavvni les méLie1·s... mérite. §. 4. Cluvrès de Paros était C0n— Cette phrase paraît n’être qu’1me temporaiu d’Aristotc. Apollodore glose, étrangère ai la pensée géné- de Lemnos vivait aussi à la même rale, qui se continue dela phrase époque. Vnrron le citc de Rc rusprécédente ai celle qui suit. lica, lib. I, cap. vm.
+culture
--10 POLITIQUE I)’ARISTO’l`E. des
+des
-dans ¤.l`autres ouvrages,
+dans d’autres ouvrages,
-ces renseigne- . ments peuvent
+ces renseignements peuvent
-tiennent ii y parvenir à. leur
+tiennent à y parvenir à leur
-de Thalès de Milet; c’est
+de Thales de Milet ; c’est
-fait particulierement honneur,
+fait particulièrement honneur,
-serait abondante; et,
+serait abondante ; et,
-il eniploya le
+il employa le
-de Chios; il
+de Chios ; il
-tout a coup pâI.l’ une
+tout à coup par une
-les sousloua au
+les sous-loua au
-fut considérable; et Thalès prouva,
+fut considérable ; et Thales prouva,
-aisément S1€I1l‘iChl1`, bien
+aisément s’enrichir, bien
-là l’oh]et de
+là l’objet de
-soins. § 5. ’Ihalés de Milet, chef de lé V0iraussiDi0gène de Laëi·te,liv. I, cole ionienne, né vers 640 av. J .-G., Vie de Thalès, p. 9, § 38, édit. Firct mort dans une vieillesse tort min Didot.-Cieéron(deDi12in,lib. avancée; il était contemporain de I, cap. |u) raconte le même trait. Solon, et, comme lui, rangé parmi Il est probable qu’il Pavait emles sept sages. Voir Platon, Rép., prunté à Aristote, dont il connaisliv. X, p. 245, trad. dejïu. Cousin. sait certainement l’ouvi·age
+soins.
-LIVRE I, CHAPITRE IV. —i1 §
+§
-de Thalès; mais,
+de Thales ; mais,
-général ài tous
+général à tous
-des États qui,
+des Etats qui,
-et s`attribuent un
+et s’attribuent un
-lui ài acheter
+lui à acheter
-les usines; puis,
+les usines ; puis,
-leur vendre; et,
+leur vendre ; et,
-fut informé; et
+fut informé ; et
-sa fortnne, il
+sa fortune, il
-préjudiciable am; intérêts du p1·ince. Cette
+préjudiciable aux intérêts du prince. Cette
-de Thalès :
+de Thales :
-des États. Bien
+des Etats. Bien
-familles, d`eniployer ces moyens-là ponr s’em·ichir; et
+familles, d’employer ces moyens-là pour s’enrichir ; et
-que c`est de
+que c’est de
-du gouve1·nement que
+du gouvernement que
-s’occuper. §8. Denysl’Aixcien,qui régna de pourrions citer le nôtre en parti406 à 367 av. J.-C. - Pour Lax chefs culier, sont de l’avis d’Aristote, et des Etats. Presque tous les gou- ils demandentime partie de leurs V€I’l’1GIllBl’ll.S I’|’|0(lBI‘llES, Bt IIOUS POSSOUPCCS 31l1’KlDllO[)0lB·
+s’occuper.
-42 POLITIQUE D‘ARISTOTE. CHAPITRE V. Du pouvoir domestique; rapports du ma1·i à
+CHAPITRE V Du pouvoir domestique ; rapports du mari à
-enfants. - Vertus
+enfants. — Vertus
-de Pesclave, de
+de l’esclave, de
-l’enfant. - Différence
+l’enfant. — Différence
-de l‘l1omme et
+de l’homme et
-la femme; erreur de Socrate; louables
+la femme ; erreur de Socrate ; louables
-Gorgias. —· Qualités
+Gorgias. — Qualités
-l’ouvrier. -— Importance de Péducation des
+l’ouvrier. — Importance de l’éducation des
-celle dos enfants.
+celle des enfants.
-que Fadministration de
+que l’administration de
-est appelé— à
+est appelé à
-en tout; ce qui n’empêcl1e pas
+en tout ; ce qui n’empêche pas
-racontait 1’histoire de sa cu§ 1. Celui du pére. Voir plus § 2. Dzmx lu. constitutzon répuhaut mômelîvre, ch. u, § 2. blicaima. Toute cette phrase pour-
+racontait l’histoire de sa cu-
-LIVRE I, CHAPITRE V. 43 vette.
+vette.
-dire. L’aut0ritè du
+dire. L’autorité du
-royale. L’aiî`ection et l’àge donnent
+royale. L’affection et l’âge donnent
-rois g et
+rois ; et
-Jupiter .... Pere immortel
+Jupiter : ...Père immortel
-raison d‘ajouter qu’il
+raison d’ajouter qu’il
-leur roi; car
+leur roi ; car
-jeune, let du père it l’enfant.
+jeune, et du père à l’enfant.
-mettre A bien
+mettre bien
-à Padministration des
+à l’administration des
-inanimées, àla perfection
+inanimées, à la perfection
-question, quaut à l’eselave, c’est
+question, quant à l’esclave, c’est
-l’équité, ete. ;
+l’équité, etc. ;
-bien, s` il ne
+bien, s’il ne
-avoir d`autre mérite
+avoir d’autre mérite
-de rait sembler une interpolation. —· tiens. Amnsis alors appela près de Amasis. La pensée reste ici obs- lui les principaux d’entre eux;et, cure à cause de la concision de leur racontant l’histoire dela euPexpression. Hérodote raconte vette, il ajouta que lui aussi, avant (Euterpe, ch. unxxn) le trait au- de devenir roi, n`était qu’un obsquel Aristote fait llBlÈ·ëtl‘G_ allu— cur citoyen, mais tprune fois sion. D’une cuvette d’or tpii ser- élevé sur le trône, il méritait le valtà laver les pieds de ses convi- respect et les hommages de ses ves, Amasis tit faire la statue d’un sujets. rlieu, qui reçut bientôt les adora- § 2. Homère, Iliade, chant I, tions et les hommages des Egyp- vers 544 et passim. ’
+de
-4-l POLITIQUE D’ARISTOTE. doute.
+doute.
-leur diiïérence avec
+leur différence avec
-moins absurde; car
+moins absurde ; car
-sont y hommes,
+sont hommes,
-et l’enf`ant. Quelles sontleurs vertus spéciales? La
+et l’enfant. Quelles sont leurs vertus spéciales ? La
-peut-il pas? Et
+peut-il pas ? Et
-manière généralê, l’être
+manière générale, l’être
-par · la
+par la
-et l`être destine à obéir doiventrils posséder
+et l’être destiné à obéir doivent-ils posséder
-Si tons deux
+Si tous deux
-et 1’autre ’, obéir a jamais? Il
+et l’autre obéir à jamais ? Il
-obéissance diüërent speL cifiquement, et
+obéissance diffèrent spécifiquement, et
-comment pourra—t-il bien commander? Si
+comment pourra-t-il bien commander ? Si
-aussi dive1·ses que
+aussi diverses que
-les especes des
+les espèces des
-nature ai la
+nature à la
-avons déja dit
+avons déjà dit
-commander, l‘autre pour obéir; et
+commander, l’autre pour obéir ; et
-raison, l`autre en
+raison, l’autre en
-privée. §(i. Cette § 5. Nous atom déjà di!. Voir plus haut, ch. M, § lfi.
+privée. § 6. Cette
-L1’’11E 1 CHA1>1’ruE ’. -1;; relation s`étend évidemment
+relation s’étend évidemment
-des êtres; et
+des êtres ; et
-et l‘obéissance. Ainsi,
+et l’obéissance. Ainsi,
-libre · commande
+libre commande
-le père a l‘enfant; et
+le père, à l’enfant ; et
-de l‘âme existent
+de l’âme existent
-ces êtres; mais ilsy sont
+ces êtres ; mais ils y sont
-bien dive1·s. L’esclave
+bien divers. L’esclave
-en sous—ordre; l’enfant’ n’en
+en sous-ordre ; l’enfant n’en
-chacun d‘eux. Iiêtre qui
+chacun d’eux. L’être qui
-de Parohîteote qui ordonne; et l`architecte ici,
+de l’architecte qui ordonne ; et l’architecte ici,
-que suivaut les
+que suivant les
-de l‘11n est
+de l’un est
-de commandement; celle
+de commandement ; celle
-autres vertus; car
+autres vertus ; car
-est enco1·e bien
+est encore bien
-bornant àdes généralités,
+bornant à des généralités,
-bonne § 8. Socrate. Platon expose cette et dans lc Ménon, trad. dé M. Coudoctriuc, Bépuhl., liv. V, p. 236; sin. - Le dénmnbvemcnt. Voir lu
+bonne
-46 POLITIQUE D’:`R[STO’|`}£. disposition
+disposition
-la sagesse; ou
+la sagesse ; ou
-vague. A de pareilles déünitions, je
+vague. À de pareilles définitions, je
-le poëte d’une
+le poète d’une
-est l’hDIll1(·)ll‘ de
+est l’honneur de
-les autres; cette réserve ` ne
+les autres ; cette réserve ne
-pas a un homme. §9. L’enfant
+pas à un homme. § 9. L’enfant
-mais qu`elle doit
+mais qu’elle doit
-à 1`être accompli
+à l’être accompli
-maître à.1’esclave. Nous
+maître à l’esclave. Nous
-de l`esclave s’applique
+de l’esclave s’applique
-pourra-t-on dire: Les
+pourra-t-on dire : Les
-souvent Pintempérance les
+souvent l’intempérance les
-leurs travaux? Mais
+leurs travaux ? Mais
-énorme différence? L’esclave
+énorme différence ? L’esclave
-notre vie; l’ouvrier
+notre vie ; l’ouvrier
-vertu qu`au— tant précisément
+vertu qu’autant précisément
-ou Moraleà Eudème, livre. II, clia- est tiré de l’Ajnx de Sophocle, pitre Ill, page 1220, édition de v. 291. Berlin, p. 254 de ma traduction. § 9.N0us zwrms établi. Voirplus -— Un modstee silence. Ce vers lmut,ch. u,§§4et suiv.
+ou
-’ LIVRE I`. CHAPITRE V 47 tel antre ouv1·ier. § ii. Il
+tel autre ouvrier. § 11. Il
-maître doitêtre pour
+maître doit être pour
-communiquer Papprentissage de
+communiquer l’apprentissage de
-des ordres; il
+des ordres ; il
-plus d’i ndulgence encore
+plus d’indulgence encore
-Quant ace qui
+Quant à ce qui
-la fen1me, le
+la femme, le
-dans § ll.Leu·r d¢mner_que des ordres. enfants, de l’epoux à la femme; Aristote veut blâmer Platon qui mais il ne promet pas qu’il en traia soutenu cette opinion, Lois, liv. tera spécialement lui-même. D’ai1VI, p. 381, tiad. de M. Cousin. - leurs ce qu‘il vient de dire précéDzms Les études politiques. Schnei- demment sur la nature de la der prétend tpi’Aristote a traité,le femme et celle de l’enfant, ce qu’il sujet dont il parle ici dans une dira plus tard de Péducation, peut portion de la Polititpie qui n’est paraître une discussion suffisante pas parvenue jusqu’à nous, et qui de la question; et je ne pense pas continuait les IVE (7*%) et Ve (8) li- que nous ayons à regretter auvres. Schneider semble avoir lu cune partie del’ouvraged’Aristote dans le texte un singulier au lieu surles devoirsdes femmes, comme d`un pluriel, comprenant alors Schneider l’a cru, et comme l’ont tpril s’agit du gouvernement mo- supposé avant lui plusieurs comdèle, de lu république parfaite, mentateurs. llfaut ajouter que cc dont il est question en efl`et au IV° sujet a ete truite asser longuement (’ï¤) livre. Tous les manuscrits par Aristote dans l‘Economi1p1e, donnentle pluriel etnon pasle sin- liv. I, le seul que la crititpie regulier; et dès lors, Aristote a connaisse pour authentique; et voulu dire simplement que, dans peut·être est-ce à cette discusles ouvrages de politique, il faut sion que l’auteur entend se rêtraiter des rapports du père aux férer.
+dans
--1s P01.1·r1QUE D`ARISTOTE. les études politiques. § 19* En
+les études politique. §12. En
-à l‘État ;
+à l’État ;
-de l`ensemble. Il
+de l’ensemble. Il
-que Péclucation des
+que l’éducation des
-avec Torganisation politique,
+avec l’organisation politique,
-pour quel’État le
+pour que l’État le
-un obiet de grande importance; car
+un objet de grande importance ; car
-personnes libres; et
+personnes libres ; et
-passerons ii un
+passerons à un
-sujet, c’es1:-à-dire, à1’examen des
+sujet, c’est-à-dire, à l’examen des
-gouvernement. rm nn mm: rnnmsn.
+gouvernement.
-exnmzx cnmom: uns wuéonins Amizmeunns m- nes pniwcirnnns - coxs·rn·u·rions. CHAPITRE PBEMIE H Examen de lu République de Platon; critique
+CHAPITRE PREMIER Examen de la République de Platon ; critique
-des lenmics et
+des femmes et
-— L’unitù politique,
+— L’unité politique,
-chimère, ot elle dctruirait l’Ètat, loin
+chimère, et elle détruirait l’État, loin
-le fortilicr; équivoque
+le fortifier ; équivoque
-propriétés communes; impossibilité
+propriétés communes ; impossibilité
-de famille. qui les unissent; dangers de l‘i— gnorance où
+de famille qui les unissent ; dangers de l’ignorance où
-cet égard; crimes contre naturc;indl[lë1·ence des
+cet égard ; crimes contre nature ; indifférence des
-§ l. Puisque notrebut est
+§ 1. Puisque notre but est
-la ibis Yorgenisation des États qui
+la fois l’organisation des Etats qui
-Par la, nous
+Par là, nous
-que ehacuïle d’elleS peut renfernler de
+que chacune d’elles peut renfermer de
-et d‘applicable; et
+et d’applicable ; et
-même § 1. 1’uisque7wt·re but. Une con- en livres tels que nous les avons ` jonction insérée ici dans le texte aujourd’hui. Voir le début rles1i· doitfaire croire qu’Aristote n’avait vres V (8), VII (6), ’llI (5) et toute pas divisé lui-même son ouvrage ln discussion de l`Appendicc. 4
+même
-50 POLITIQUE D`AR1STOTi·I. . temps
+temps
-toutes celles-la, nous
+toutes celles-là, nous
-existantes. . §
+existantes. §
-départ a cette étude, àsavoir 2 que
+départ à cette étude, à savoir : que
-embrasser t0ut, ou
+embrasser tout, ou
-certains objetsà Pexclusion de
+certains objets à l’exclusion de
-une association; et
+une association ; et
-doit . nécessairement
+doit nécessairement
-lieu consti· tuant l’unité
+lieu constituant l’unité
-choses ou la
+choses où la
-restreinte ii quelquesuns?Ainsi, la
+restreinte à quelques-uns ? Ainsi, la
-aux cnfimts, aux
+aux enfants, aux
-dans — Faire briller notre esprit. Rap- oilrenussi uu sens satisfaisant. « Lc procher ce passage de celui dc ln sol est un objet de jouissance géné Morale àNic0ma¢p1e,liv. l, eli.in, rale, égale pour tous dans la cité § 1, p. 16 de mn traduction. unique qui composernit l’Etat. » ll § 2. L’unité de lieu. Jüxirejeté ln n’y a d’nillenrs entre ccs deux va- ’ leçon que donnent les manuscrits rizmtes qn’une simple diü`ércnce pour celle-ci, qui est prise ii la «l’orth0grnphe, la prononciation _ vieille traduction littérale, tp1’on des deux mots étant la même:’ doitregardercommeun manuscrit Platon, République, liv. V, p. 251 véritable, un des le plim précieux et suiv., trad. de M. Cousin. de tous, en tant qu’nn des plus an- L’examen que va faire Aristote ciens. Du reste, la leçon ordinaire du système de Platon ne peut être
+dans
-LIVRE II, CHAPITRE l,. 51 sa République; car
+sa République ; car
-les enùtnts, les
+les enfants, les
-choses est—il préférable? Ou faut—il adopte1· cette
+choses est-il préférable ? Ou faut-il adopter cette
-que l’autenr ne
+que l’auteur ne
-Socrate po1u· la
+Socrate pour la
-la présente; et
+la présente ; et
-pour ·elle le
+pour elle le
-des biens; car c’est la l’hypothese _ de Socrate. §4. Mais
+des biens ; car c’est là l’hypothèse de Socrate. § 4. Mais
-évident qu’a— vec cette
+évident qu’avec cette
-entière. Natmellement, la
+entière. Naturellement, la
-fort multiple; mais
+fort multiple ; mais
-devient famille; de famille, individu; car
+devient famille ; de famille, individu ; car
-plus . d’unité qne la cité, etl`i11dividu bien
+plus d’unité que la cité, et l’individu bien
-la ütmille. Ainsi,
+la famille. Ainsi,
-sous pei11e d’anéanti1· la
+sous peine d’anéantir la
-d’individus bien compris que si l’0n a sous les communauté. La question est fort yeux letexte même de Platon. Je importante; mais, comme on le pr·ie donc le lecteur do recourir a voit, elle n’estpas neuve. Les deux la très-fidèle et très-élégante ti·a· plus beaux génies de Pantiquité duction de M. Cousin, et pour le philosophique l’avaient agitée en texte grec, à Fédition de Bekker. présence de toute la Grèce, il y ai Quelques écri va ins ontrenouvclé vingt et un siècles, et le système de deuos jours cette discussion sur la la communauté avait été vaincu.
+d’individus
-52 POLITIQUE D’ARIS’l‘OTl£. spécifiquement
+spécifiquement
-Elle u`est pas
+Elle n’est pas
-appui, 1’espèce des
+appui, l’espèce des
-parfaitement identique; une
+parfaitement identique ; une
-caractère qu’uue simple
+caractère qu’une simple
-est au—dessus d’une
+est au-dessus d’une
-mais qu‘ils sont
+mais qu’ils sont
-des Arcadieus. L‘unité ne ~ peut
+des Arcadiens. L’unité ne peut
-d’espèce diverse; aussi
+d’espèce diverse ; aussi
-des États; elle
+des États ; elle
-entre eux; car
+entre eux ; car
-pouvoir § 5. VilLc... nation. On voit ici lageS· Deux tentatives faites pour nettement la différence de « ville » les réunir dans un chef-lieu furent à }< nation. » La ville, la cité, c’est inutiles. D’abord celle de Lyco1’Etat, c’est la société civile consti- mede dans la crt olymp.; puis celle _ tuée avec toutesleslois nécessaires d’Epaminondas. Après la bataille àson harmonie etàson existence. de Leuctres, le général thébain La nation, c’est Pagrégation, la repxitles projets de Lycomède, et, réuniondeshcmmeseucorps, mais comme lui, voulut que les clans sans institutions fixes, sans rap- arcadiens envoyassent des dépuports déterminés et constants qui tés, au nombre de dix mille, à Méles tiennent politiquement liés les galopolis, ville forte qu’il avait uns aux autres. La nation est le fait construire sur les frontières germe de la cité; Pagrégation della Laconie.Unan apresla mort est chronologiquement le premier d’Epaminondns, 3e année de la init; la constitution politique ne civt olymp. (362 av. J.-C.), les vient qu’après. Voir plus haut, Arcadiensétaientretournésàleurs liv. I, ch. 1, § 7. - Avmdiens. Les chaumières isolées. Voir Diod. de Arcadiens au centre du Pélopo- Sic., t. ll, p. 372, 383 et 401. —nèse étaient restés a l’état de clan, J ’ai dû ici par-aphraser un peu le et n’avaient forme ni villes, ni vil- texte pour le rendre plus clair. —
+pouvoir
-I.[VRE II, CHAPITRE 1. 53 à
+à
-soit d`annéc en
+soit d’année en
-période, ` ou
+période, ou
-la lixite actuelle de cés professions
+la fixité actuelle de ces professions
-dans l`association politique,
+dans l’association politique,
-si elle‘était possible
+si elle était possible
-mais la ou elle
+mais là où elle
-avec Pégalité naturelle
+avec l’égalité naturelle
-par 1’alternative d`un pouvoir
+par l’alternative d’un pouvoir
-tour à. tour,
+tour à tour,
-pousser l’alternativejnsqu`a exercer tantôt l’nne et
+pousser l’alternative jusqu’à exercer tantôt l’une et
-peut conclme de
+peut conclure de
-que 1’unité politique
+que l’unité politique
-ce qu`on la
+ce qu’on la
-comme lc bien
+comme le bien
-bien po1.u· chaque
+bien pour chaque
-recherche exagé‘ rée del‘1mité pour
+recherche exagérée de l’unité pour
-favorable. Dans la Morale. Ce passage se maque, liv. Y, ’l, §3, pages 161 trouve dans la Morale à Nico- et suiv. de ma traduction.
+favorable.
-54 POLITIQUE D’ARISTOTE. Ainsi,
+Ainsi,
-mieux à. elle-même qu’uu individu
+mieux à elle-même qu’un individu
-encore qu’uue famille,
+encore qu’une famille,
-l’État n‘existe réellement
+l’État n’existe réellement
-peut sufüre à
+peut suffire à
-plus complete suffisance
+plus complète suffisance
-de l’nnanimité dé tous
+de l’unanimité de tous
-ou n`est pas
+ou n’est pas
-double sens: si
+double sens : si
-aux individns pris à. part,
+aux individus pris à part,
-dès lo1·s beaucoup
+dès lors beaucoup
-ne demande: car
+ne demande ; car
-ma femme; »
+ma femme ; »
-individus isolés; elle
+individus isolés ; elle
-des citoyens; et
+des citoyens ; et
-plus achaeun pris a part, mais à. tous
+plus à chacun pris à part, mais à tous
-est douc ici
+est donc ici
-signifie Fun aussi
+signifie l’un aussi
-bien qu’impair; ce
+bien qu’impair ; ce
-que d`introduire dans
+que d’introduire dans
-citoyens à, dire
+citoyens à dire
-si l‘on veut, § S. Socrate. Voir Plalnu, Rép., lir. Y, p. 280, trad. de M. Cousin.
+si l’on veut,
-LIVRE I1, CHAPITRE I. 55 mais impossible; et de l‘autre, il
+mais impossible ; et de l’autre, il
-que l’unanîmité. §
+que l’unanimité. §
-inconvénient 2 c`est qu`on porte très-peu de
+inconvénient : c’est qu’on porte très peu de
-propriétés communes; chacun
+propriétés communes ; chacun
-vivement ii ses
+vivement à ses
-ce n`est en
+ce n’est en
-personnellement g quant
+personnellement ; quant
-repose très-volontiers stu· les soins d`autrui; c‘est comme
+repose très volontiers sur les soins d’autrui ; c’est comme
-§ ll,. Si
+§ 11. Si
-appartiennent ii chaque
+appartiennent à chaque
-sans qu`on y
+sans qu’on y
-ces enfants—là,. D’un
+ces enfants-là. D’un
-le mien; »
+le mien ; »
-le cliifire de
+le chiffre de
-doutes pon1· les ’ mille
+doutes pour les mille
-l’État pent renfermer,
+l’État peut renfermer,
-qui l’enfaut est
+qui l’enfant est
-a vecu après
+a vécu après
-mille enthnts, en
+mille enfants, en
-chacun ` (Peux : « Yoilà mou enfant`? »
+chacun d’eux : « Voilà mon enfant ? »
-préférable Auiourd’l1ui on
+préférable ? Aujourd’hui on
-son üls § ii. Dkwrés le eltiyre. Aristote en eliet ce que Platon cherche à suppose sans doute que la pater- établir par des calculs assez comuitè, dans le système de Platon, pliqués et certainement très—peu pourrait être indiquée par la dote cflieaces, Républ., liv. V, p. 275, de la naissance dc fenfant. (Test trad. de M. Cousin.
+son fils
-56 POLITIQUE D’ARISTO’I`E. un
+un
-de t1·ibu, selon
+de tribu, selon
-directement pa1· les
+directement par les
-qu’on üasse, on
+qu’on fasse, on
-de le1u·s enfants,
+de leurs enfants,
-il leu1· suffira,
+il leur suffira,
-fils anx parents.
+fils aux parents.
-voyages £l.l1l30’LlI’ du monde mpp01‘t€I1l2 (les faits
+voyages autour du monde rapportent des faits
-chez · quelques
+chez quelques
-la ressemblance; et
+la ressemblance ; et
-femelles (i6S âllîllIIl§l.llX, des Cl] €V8.l1S.’ Bl? (165 l3â·l1l’€2l.l1X, PRI 6X6II]Pl6. x 5 I2. Phrujlrw. La pliratrw otalt · L:l’0ll’&l)lOClUl`C de Sicile (t. l, p.165), à Athènes une subdivision cle la les femmzwétaientcommuiiesehcz tribu. les Trogloclytes; le roi seul possé§ 13. N’aient soupçon. Platon daitexclusivenientlasienne. Nicoprend en effet les précautions les las de Damas (Prodromc de lu plus minutieuses pour que les Bible gr. de Coruï, p. 2îl, 273) mères elles-mêmes ne puissent assure que les femmes et les biens reconnaitre leurs enfants. Répu- étaient en communauté chez les blique, liv. V, p. 275 et suiv., troll. Scythcs; que les femnios étaient de M. Cousin. - La comnmnamé communes chez les Libumiens, et des femmes. Il s’agit ici des Gara- que les enfants étaient répartis montes, habitants de la Libye sn- entre les pères à l’âgo de cinqans, périenre. Pomponius )Iéla(Géor,·z., al ‘a près la ressemblance. Le baron liv. I, ch. vm) leur attribue ln de Campenhausen affirme, dans même coutume. Hérodote (Melpn- un ouvrage cité par Sclmeider mène, ch. cnxxx) prétend que la (llemerk. über Riisstcmd), que les conmmnauté des femmes existait Zaporoves, pouplade russequi hachez les Auses, peuplade de Libye bite aux emboucbures du Boryssur les bords du lac Triton. A en th£·m·. ont conserve la commu-
+femelles des animaux, des chevaux et des taureaux, par exemple,
-· LIVRE II, CHA`P]’|`RI§ I. 57 quelqnes-unes produisent
+quelques-unes produisent
-pas plns facile
+pas plus facile
-parents trèsproehes, qu’envers
+parents très proches, qu’envers
-nécessairement parn1i des gens qni ignoreront
+nécessairement parmi des gens qui ignoreront
-se connait, faire
+se connaît, faire
-pas. §l5. Il
+pas. § 15. Il
-leur permett1·e leur amou1· même,
+leur permettre leur amour même,
-au üls, ou
+au fils, ou
-que ees caresses
+que ces caresses
-de l‘amour. Il
+de l’amour. Il
-de détendre le
+de défendre le
-trop vif`, sans
+trop vif, sans
-importance En ce
+importance à ce
-des cntants parait nauté des femmes. - Cëlléjlmllml de M. Cousin. — Le pluisïr beaudc Pluusale. Arislnto eits encore ce cmw trop vif. République, liv. lll, fait, Histoire rlcs Animaux, l. VII, p. 192, id. On peut trouver qu’Ach. vi, p. S94, édition de Berlin. risl0te11oi·epi·ésentepas|.1·ès—fiilèlp— § lâ. Ces [mniliu-riiés. Républ., meut la pensée de Platon, qui n zi liv. III, p. 162; liv. X’,]1. 293,t,rml. pas dit précisélïlêüt 0613-
+des enfants paraît
-se POLITIQUE D’ARISTOTE à
+à
-des labonreurs que
+des laboureurs que
-de l’État, c’est qu‘elle détrnira tont accord
+de l’Etat, c’est qu’elle détruira tout accord
-ne _doit songer qu‘a obéir
+ne doit songer qu’à obéir
-révolutions. _ §
+révolutions. §
-des efïets tout opposés ii ceux
+des effets tout opposés à ceux
-inspire à. Socrate
+inspire à Socrate
-enfants. A nos yenx, le
+enfants. À nos yeux, le
-l’État, c`est l’union
+l’État, c’est l’union
-parce qu‘elle prévient toute dimension civile; et
+parce qu’elle prévient toute dissension civile ; et
-vanter l‘unité de l’État,’ qui
+vanter l’unité de l’État, qui
-et lui—même l’avone, n‘êt1·e que
+et lui-même l’avoue, n’être que
-sur l`amonr, dit
+sur l’amour, dit
-de tonte nécessité
+de toute nécessité
-que l‘une des
+que l’une des
-dans l’Etat au
+dans l’État au
-cette commnnauté prévaudra,
+cette communauté prévaudra,
-fils n`y pensera
+fils n’y pensera
-père ài chercher son (ils. Ainsi
+père à chercher son fils. Ainsi
-de m icl disparaît
+de miel disparaît
-quantité d`eau, de même l`afi"ection que
+quantité d’eau, de même l’affection que
-perdra §16. Ifunion des uitoyww entre lbndatcur du Stoicisme : « L’a· cnw. Athénée (p. 561) nous a con- mour, disait—il, est le dieu qui conservé, sur la même idée qtïexpose tribue à garantir le salut dcl’Eici Aristote, une expression vrai- tat. —» Arfstophane. Dans lelîanment remarquable tirée de la Ré« qnet de Platon, trad. de M. Coupublique de Zénon de Cittièe, le sin, p. 271 et suiv.
+perdra
-LIYRE II, CHAPITRE I se dans
+dans
-complètement Inutile que
+complètement inutile que
-enfants à. leurs frères. L‘h0mme a
+enfants à leurs frères. L’homme a
-les aüections ;
+les affections ;
-il u`y a
+il n’y a
-des artisaus leurs
+des artisans leurs
-dans Pexêcution. Ceux
+dans l’exécution. Ceux
-autres samont, à
+autres sauront, à
-pas clouter, quels
+pas douter, quels
-et En qui
+et à qui
-donnent. _ C’est
+donnent. C’est
-plus haut; ces
+plus haut ; ces
-enfants _ passes dans
+enfants passés dans
-ne connaitront plus,
+ne connaîtront plus,
-pères, nicle mères,
+pères, ni de mères,
-de toutalien envers
+de tout lien envers
-enfants. § 17. Et·reczp·1·0que1n·ent. Voir la la Republique de PlaLon,p. 251 et lin du troisième livre, p. 158, et le suiv., trad. de M. C0usin.1f:ma— commencement du cinquième de lyse d‘Ax·ist0te est exacte.
+enfants.
-60 POLITIQUE D’AR1STOTE. CHA PITRE H Suite de l’exameu de
+CHAPITRE II. Suite de l’examen de
-de Platon; critique
+de Platon ; critique
-des biens; diflîeultés générales
+des biens ; difficultés générales
-quelles qu’elIes soient.
+quelles qu’elles soient.
-citoyens pcnt, _jusqu’à un cortain point,
+citoyens peut, jusqu’à un certain point,
-mieux qu’ellc ;
+mieux qu’elle ;
-de la propriété
+de là propriété
-apparence séduisante; il
+apparence séduisante : il
-et u’a pas los avantages que Pauteur lui trouve. - Quelques
+et n’a pas les avantages que l’auteur lui trouve. — Quelques
-la positionexceptionnelle des
+la position exceptionnelle des
-des uiagistratures. § l. La
+des magistratures. § 1. La
-après celle—ci, c‘est de
+après celle-ci, c’est de
-la meillem·e constitution
+la meilleure constitution
-l’État, Porganisation de
+l’État, l’organisation de
-admettre on rejeter la commuuauté des
+admettre ou rejeter la communauté des
-peut d`ailleurs examiner
+peut d’ailleurs examiner
-conservant à. leur
+conservant à leur
-la . situationactuelle des
+la situation actuelle des
-le n10nde,_je demande,
+le monde, je demande,
-qui COllCBl‘ll8 la p1‘0— priété, si
+qui concerne la propriété, si
-doit s`étendre au fbnds ou
+doit s’étendre au fonds ou
-à l` usufruit ?
+à l’usufruit ?
-les fbnds de
+les fonds de
-aussi, § 1. Si la cmnmumwzv. Platon, Rcpubl., liv. V, p. 284, trad. dc M. Cousin.
+aussi,
-LIVRE 1.[, CHAPITRE 11. cl assure-t—o11, chez
+assure-t-on, chez
-peuples barbares? Ou bien ‘ les
+peuples barbares ? Ou bien les
-en communauté? §
+en communauté ? §
-pour eux—mêmes, elle
+pour eux-mêmes, elle
-il s’é1ève1a nécessairement
+il s’élèvera nécessairement
-généralement, _les relations
+généralement, les relations
-fort difficiles; mais
+fort difficiles ; mais
-davantage pou1· l’objet
+davantage pour l’objet
-ici. Qu’o11 regarde
+ici. Qu’on regarde
-suffit à, provoquer la dissension; et
+suffit à provoquer la dissension ; et
-domestiques, 11’avonsnous pas
+domestiques, n’avons-nous pas
-de i1iI`1`lÈ&].lDlOl1 contre
+de l’irritation contre
-instants ‘? § 4. A ce
+instants ? § 4. À ce
-d’autres 11011 moins
+d’autres non moins
-la propriéte devient
+la propriété devient
-restant particulière; les
+restant particulière ; les
-des querelles; elles
+des querelles ; elles
-chacun s`y attachera comme it un
+chacun s’y attachera comme à un
-vertu § 3. Réunions de voyages .... parmi uns domestiques, toutes ces 0}). · servations sont profondément vraies.
+vertu
-G2 POLITIQUE D’ARIS’l`0TE. des
+des
-: Entre
+: « Entre
-abandonnent it leurs
+abandonnent à leurs
-en propre; et
+en propre ; et
-est su1·pris aux
+est surpris aux
-le législateur . §
+le législateur. §
-fait naturel; ce
+fait naturel ; ce
-pas qu‘on blâme it bo11 droit
+pas qu’on blâme à bon droit
-sentiment lui—même et
+sentiment lui-même et
-coupable excès; comme
+coupable excès ; comme
-compagnons _; et
+compagnons ; et
-individuelle § 5. Lucédémnme. Voir Ottfried § 6. Uamour de sai. Cet éloge ile Müller, die Doricr, t. II, p. 37, et Pamour de soi est aussi dans PlaCragius,Bépubl.lacédém0uienne, ton, Lois, liv. V, p. 265, h·a1l._de liv. I, p. 71. M. Cousin.
+individuelle
-IÃIVRE U, CHAPITRE I1. ce qui
+qui
-ce bonheur-la. § 7. ()n le
+ce bonheur-là. § 7. On le
-de l’É— tat, de
+de l’État, de
-car c‘est une
+car c’est une
-femme d’autrui; et
+femme d’autrui ; et
-lieu, at la
+lieu, à la
-la propriété; car,
+la propriété ; car,
-montrer libéral, ni
+montrer libéra], ni
-vertu ne" peut
+vertu ne peut
-de l’emploî de
+de l’emploi de
-de philanthropie; au
+de philanthropie ; au
-attribuer tousa * ce
+attribuer tous à ce
-pas commune: par exemple, _ les
+pas commune : par exemple, les
-condamnations pou1· faux
+condamnations pour faux
-vils enipressements auprès
+vils empressements auprès
-des · biens,
+des biens,
-ne voit—on pas
+ne voit-on pas
-comparativement et celui
+comparativement à celui
-juste d`énumérer non
+juste d’énumérer non
-maux, § 8. Les grrncës. Platon, Bépub., liv. V, p. 285 et suiv., trad. de M. Cousin. I
+maux,
-ce POLITIQUE D‘A1<Is/1’OTE. mais
+mais
-la communaute détruit; avec
+la communauté détruit ; avec
-principe d’ou il
+principe d’où il
-point, l`État n’existe plus; ou
+point, l’État n’existe plus ; ou
-est déplorable; car
+est déplorable ; car
-un rhythme, avec
+un rythme, avec
-ramener it la
+ramener à la
-l’unité 1’État, qui
+l’unité l’État, qui
-l’ai déja dit _; et
+l’ai déjà dit ; et
-introduire Péducation, et,
+introduire l’éducation, et,
-voir qu’a Lacédémone
+voir qu’à Lacédémone
-d’années, ou, certes,
+d’années, où, certes,
-le di1·e, a été imaginé; mais
+le dire, a été imaginé ; mais
-prendre g et
+prendre ; et
-l’établir qu’ît cette
+l’établir qu’à cette
-et § 40. Comme je L’ai dejà dit. Voir plus lmul, cl:. 1, § 4,
+et
-LIVRE U, CHAPITRE Il. 55 d’individualiser
+d’individualiser
-communs, la a Pentretien des
+communs, là à l’entretien des
-des t1·ibus. Alors
+des tribus. Alors
-législation n’ab0utirait qu’ît interdire
+législation n’aboutirait qu’à interdire
-aux guerriers; et
+aux guerriers ; et
-difficile qu‘à lui
+difficile qu’à lui
-dire · davantage.
+dire davantage.
-citoyens it l‘égard desquels
+citoyens à l’égard desquels
-laboureurs, ‘par exemple,
+laboureurs, par exemple,
-ou sera—t—elle _ commune? Leurs
+ou sera-t-elle commune ? Leurs
-ne seront—ils pas en commun? §
+ne seront-ils pas en commun ? §
-tous, ou sera
+tous, où sera
-aux guerriers? Où
+aux guerriers ? Où
-de Yobéissance qu’ils
+de l’obéissance qu’ils
-aux autres? Qui
+aux autres ? Qui
-à obéir? A moins qu`on n’empl0ie in leur égard Pexpédient des
+à obéir ? À moins qu’on n’emploie à leur égard l’expédient des
-que denx choses fr leurs
+que deux choses à leurs
-autres États, que
+autres Etats, que
-de l’autre; car
+de l’autre ; car
-des citoyens; et
+des citoyens ; et
-aux au§1·L Lacédémonims. Je ne trouve Müller qui mt rapport acc fait as· rien dans Cragius ni dans Ott. sez re¤n:u·qn:ablr·. sa
+aux au-
-66 POLITIQUE D’ARISTOTE. tres
+tres
-actuelles, j’aüirme qu’ils
+actuelles, j’affirme qu’ils
-grâce a1’eautat10¤, il
+grâce à l’éducation, il
-peu importantes; et
+peu importantes ; et
-d’éducation qu’a ses guerriers. D’11n autre
+d’éducation qu’à ses guerriers. D’un autre
-aux laboureuis la
+aux laboureurs la
-les p1·oduits ;
+les produits ;
-ces propriétaires-la ne
+ces propriétaires-là ne
-autrement tiers que les n hilotes,
+autrement fiers que les hilotes,
-d’autres esclaves.§ 14.
+d’autres esclaves. § 14.
-choses. ll n’a
+choses. Il n’a
-des laboureurs; or,
+des laboureurs ; or,
-on Porganisera, pour
+on l’organisera, pour
-de Padministration, comme
+de l’administration, comme
-de l’ag1·iculture ?
+de l’agriculture ?
-des biens`? §
+des biens ? §
-animaux, pou1· soutenir
+animaux, pour soutenir
-femmes § 13. Les hilotes, les pénzstes. Les § 15. Une comparaison parmi les pénestes étaient les esclaves des amimauaz. République de Platon, Thessalieus et peut-être aussi des P. 255, trad. de M. Cousin. PlaMacédoniens. Voir plus liant, liv. I, ton prétend e11 effet que les femmes cli. 11, § Set la note, ot Ott. Miil— doivent partager tous les travaux, ’ ler, t. ll, 11.66. toutes les occupations des hom-
+femmes
-LIVRE Il, CHAPITRE Il 67 doivent
+doivent
-intérieure. L’établissen1ent des
+intérieure. L’établissement des
-des dangers: il
+des dangers : il
-seul sullirait pour
+seul suffirait pour
-dignité, it plus
+dignité, à plus
-de Socrate: « Dieu` verse l`o1·, non
+de Socrate : « Dieu verse l’or, non
-dans l’âmc des
+dans l’âme des
-soutient qu’al1 moment même .de la
+soutient qu’au moment même de la
-dans Fâme de ceux-ei; de Pargent, dans
+dans l’âme de ceux-ci ; de l’argent, dans
-du ier, dans
+du fer, dans
-heureux l’Etat tout
+heureux l’État tout
-mais mes, parce que les chiennes de nlênics motifs. Répub., lil. Vll, berger gardent le troupeau tout p. 75, trad. de M. Cousin.—Dans aussi bien que les chiens. ———|L les toute cette discussion sur la comrcut perprîluclles. Platon, sans dire munauté des biens et des femmes, positivenientque les pouvoirs doi- les partisans les plus ardents dc vent être perpétuels, assure ce- Platon n’ont pu s’cmpêche1·dnrc— pendant que certains hommes sont connaître que la saine raison était faits pour le comniandcment et la du côté dc son antagoniste. Mais puissance. Répu.bl.,liv.lll,p.18’I, il faut ajouter aussi qu’Aristote trad. dc M. Cousin. n’a pas, en général, étudié assez § 16. Interdire tous plemrseses profondément la pensée de son guerriers. Répub., liv. III, p. ’l9i‘ maître, qui est, il est vrai, absoluet suiv. Platon est allé lui-même ment contraire aux siennes. I1 u au-devant de Pobjection que fait t1·op souvent transporté à la cité Aristote. Répub., llv. V, p. 288. entière ce que Platon ne propose De plus. il soumet les philosophes que pour la classe des guerriers. a la même discipline et par les V. plus loin, cli. iu,§ l et la note.
+mais
-Bâ POLITIQUE D’ARISTOTE. l’État
+l’État
-que n`a aucune
+que n’a aucune
-est autrement; et
+est autrement ; et
-prétendre it l`être ?
+prétendre à l’être ?
-Voilà quelques -uns des
+Voilà quelques-uns des
-sérieux. n CHAPITRE
+sérieux. CHAPITRE
-et diüërences des
+et différences des
-guerre extérieure; limites
+guerre extérieure ; limites
-; Phidon de Corinthe n’a. pas
+; Philon de Corinthe n’a pas
-cette lacune; le caractere général
+cette lacune ; le caractère général
-est suis tout oligarohique, comme le p1·ouve le mode d’électi0n pour
+est surtout oligarchique, comme le prouve le mode d’élection pour
-composé posté1·ieu1·ement. Aussi me borne§. 1. Dans le imm; des Lois. Les beaucoup pius réeis et plus posiLois sont Pouvrage dela vieillesse tifs que dans la République. Voir _ de Platon. Ses principes sont la traduction de M. V. Cousin et
+composé postérieurement. Aussi me borne-
-LIVRE II, CHAPITRE III. 69 rai-je à Lui petit
+rai-je à un petit
-que très~peu de questions. telles
+que très peu de questions, telles
-et Porganisation du
+et l’organisation du
-deux classes: les
+deux classes : les
-au pouvoirdans une
+au pouvoir dans une
-totalement exclus; s’ils
+totalement exclus ; s’ils
-la constitution; mais
+la constitution ; mais
-rendre cellé qu’il
+rendre celle qu’il
-j’en son argument des Lois. On peut voir dénaturé à plaisir les opitrouvcr cl’nilleu1·s que le résumé nions de son maître; ce sont là dela République de Platon fait des exagérations; mais il faut, ici par Aristote est bien insuf- pour être _;usto, convenir qu’il a lisant. La grande et essentielle été fort peu exact dans cotto cxquestion de la justice est omise position. Voir plus loin dans ce tout entière par le disciple. Les chapitre §§ 3 et 8 des inexactieunemis du péripatétisiue ont ac- tudes et des critiques pen fonense violemment Aristote cl’a- dees.
+j’en
-70 POLITIQUE D’ARIS’|‘O’i`E. excepte
+excepte
-deux républiques; éducation, ail franchissement p0l1I‘ les
+deux républiques ; éducation, affranchissement pour les
-gros Ouvrages de
+gros ouvrages de
-y estpareil. Seulement
+y est pareil. Seulement
-communs jusquïiux femmes,
+communs jusqu’aux femmes,
-pleins d’éléganoe, dbriginalite, dïmaginatiou ;
+pleins d’élégance, d’originalité, d’imagination ;
-ou tonte autre
+ou toute autre
-nourrir cinq’ mille
+nourrir cinq mille
-son gré; mais
+son gré ; mais
-de vue: , le
+de vue : le
-les § 2. Juxquuux femmes. Voir Pla- celle de la Bahylonie, avait nourri ton, Lois, liv. V1, p. 369, trad. de jusq·u’a dix mille guerriers, oisifs M. Cousin.-Cinq mille. Platon dit comme ceux dc Platon. Aristote cinq mille quarante, nombre duo— lui-même le remarque, liv. II, ch. décimal, auquel il attache une vi, § 12.Sch.l0sser, traducteuralgrande importance. Voir les Lois, lemand, avait déjà fait une obserlivre. V, page 2*78, trad. de vntiou à peu près pareille sur cc M. Cousin. passage. § 3. La campagne de Babylone. , § 4. Les États voisins. Platon n La eritique4l’Aristote ne parait pas touché ce sujet, mais fort sommaiici fort juste. Sparte, sans possé- romcnt, Lois, liv. V, p.261 et 277, der des plaines aussi vastes que trad. de M. Cousin.
+les
-LIVRE II, CHAPITRE III. 71 États
+États
-pas seulementponr défendre
+pas seulement pour défendre
-celle del’État, encore
+celle de l’État, encore
-lorsqu’ils l‘ont évacué.
+lorsqu’ils l’ont évacué.
-on pouirait demander
+on pourrait demander
-qu’on eutend ordinairement
+qu’on entend ordinairement
-certainement uu Sens beaucoup
+certainement un sens beaucoup
-ces denx conditions
+ces deux conditions
-la soufirance. L`emploi de
+la souffrance. L’emploi de
-ne compo1·te pas d’autres qualités; on ne sauraitv y
+ne comporte pas d’autres qualités ; on ne saurait y
-ni courage; mais
+ni courage ; mais
-et libéralité; et
+et libéralité ; et
-montrer daus l’usage
+montrer dans l’usage
-aussi uu grand
+aussi un grand
-va j1isqu’à diviser
+va jusqu’à diviser
-laisser procrée1· §5. D’unevi¢wbre.Platon, Lois, paraît cependant assez justifiée. liv. V, p. 2’7’I, trad. de M. Cousin. § 6. Le nombre des c1loyens.PlaSchlosser a cherché à défendre ici ton prescrit expressément que lc Platon contre une critique qui nombre des maisons et deslots de
+laisser procréer
-72 POLITIQUE D’ARISTOTE. sans
+sans
-des nais· sances quel
+des naissances quel
-semble s‘établir tout
+semble s’établir tout
-le dénûment, parce
+le dénuement, parce
-seront inclivises, tous
+seront indivises, tous
-maximum qu`on ne
+maximum qu’on ne
-pas, e11 ayant a la
+pas, en ayant à la
-mariages. S`en rapporter
+mariages. S’en rapporter
-de Socrate; et
+de Socrate ; et
-les discorcles civiles
+les discordes civiles
-anciens législatems, Phidon
+anciens législateurs, Phidon
-immuable, qua11d bien
+immuable, quand bien
-lots p1·imitifs auraient
+lots primitifs auraient
-Nous terre ne dépassejamais cinq mille § 7. Phidon. Les marbres d’Aquarante, comme celui des guer- rundel parlent de ce Phidon; il riers. Quant au nombre des en- vivait vers la fin du xx•= siècle fants, il ne le limite pas ; maison avant Jésus-Christ, 50 ans à pcu peut voir les expédients qu’il pro- près avant Lycurgue. Aristote pose pour le restreindre, quand il parle encore d’un autre Phidon, devient trop considérable. Lois, tyran d’Argos, liv. V (8), ch. vin, liv. V, p. 278, 284 et suiv., trail. § 4. Quelques commentateurs ont M. Cousin, et dans ce liwe plus confondu l’un et l’autre. Ott. Mülloin, ch. iv, § 3. ler semble les distinguer. Voir die
+Nous
-LIVRE II, CHAPITRE III. 73 dirons,
+dirons,
-la chaine à
+la chaîne à
-trame, ûaites toutes
+trame, faites toutes
-permet Paccroissement des
+permet l’accroissement des
-les biens-fonds? Il
+les biens-fonds ? Il
-habitations complétement isolées; et c‘est toujours
+habitations complètement isolées ; et c’est toujours
-que d’éntretenir deux maisons. §9. Dans
+que d’entretenir deux maisons. § 9. Dans
-de So, crate n’est
+de Socrate n’est
-une oligarohie; c’est
+une oligarchie ; c’est
-nomme répuDorier, t. I, p. 155, et t. ll, p. 108 de terre aux environs de la ct200, et Egînct. p. 55 et suiv. — cité, et sur la frontière. Platon Plus lard. Voir plus loin, liv.IV parle d’habitations et détablisse(7), ch. v, § 1; ch. ix, § 7, et eh. ments. xiv, § 10. §. 9. Le systéme politiques. repu§ 8. La trame. Platon, Lois, btique. Quelques auteurs moderliv. V, p. 271, trad. de M. Cousin. nes, et M. Gocttling entre autres, Voir aussi le Politique, p. 478. — p. 316, ont trouvé que le système Jusqu`au qwîmuple. Platon dit le de Platon était plus monarchique quadruple, Lois, liv. V, p. 294.- que républicain. Voir plus bas Dem: maisons. Lois, liv. V,p. 297, même livre, même chapitre, § 11. traduction de M. Cousin, Platon Dans la pensée même de Platon, dit positivement « deux habita- son système est aristocratique. tions >>. Champagne et Thurot ont Voir la Répuh., liv. VIII, p. 127; prétendu qu’Aristote commet la parfois aussi il va jusqu’à identifaute qu’ii reproche ici à Platon, fier la royauté avec Yaristocratie, liv. IV (7), chapitre xx, §7; mais id., liv. IX, p. 195 et 223, traduction Aristote par-le seulement de lots de M. Cousin.
+nomme république,
-74 POLITIQUE D’ARISTOTE. blique, puisqu’elle
+puisqu’elle
-des Etats existants,
+des États existants,
-l’erreur, s‘il croit
+l’erreur, s’il croit
-gens pouiraient lui
+gens pourraient lui
-de Laoédémone, ou
+de Lacédémone, ou
-c’est à. ce
+c’est à ce
-Rois, l`autre par
+Rois, l’autre par
-les Iïîphores, qui
+les Ephores, qui
-peuple. D‘autxes, il
+peuple. D’autres, il
-l’élément de_lo. démocratie
+l’élément de la démocratie
-cité. _· § il. Dans le traite des
+cité. § 11. Dans le traité des
-prétend qn’il faut
+prétend qu’il faut
-gouvernement qu`on est en § 10. Quelques ouleurs. Stobée, « peuple » dans le sens où nous p. 26 et 440, cite un passage d’Ar- wtendous ordinairement ce mot, chytas le Pytliagoricien, où la mais la dernière classe parmi même pensée se trouve exprimée les citoyens, parmi les Spartialbrmellement. Arcliytas était con- tes. tcmporain d’Aristote, et le mot § ii. Dans Le tmitides L0îs.Voii· quelques » se rapporte sans les Lois, liv. III, p. 178, trad. de doute a lui.-Celte de liacédémone. M. Cousin. Dans la République, Voir plus loin Panalysc dela ré- Platon incline évidemment à l`apublique de Sparte, cli. vi, dans ristocratie, qui est pour lui le gouce livre. —— Dei rangs du peuple. vernement des meilleurs. Voir la Peuple » signifie ici non pas le Républ., Iiv. VIII, p. 127.
+gouvernement qu’on est en
-LIVRE Il, CHAPITRE H1. 75 droit
+droit
-nier complétement, ou
+nier complètement, ou
-comme ‘les pires
+comme les pires
-toutes. ()n a dOllC bien
+toutes. On a donc bien
-d’admettre line combinaison plus large; et
+d’admettre une combinaison plus large ; et
-plus d‘éléments divers. Lc système
+plus d’éléments divers. Le système
-Socrate u‘a rien de monarchique; il
+Socrate n’a rien de monarchique ; il
-et démocratique; ou
+et démocratique ; ou
-a nne tendance prononcée àl’oligarchie, comme
+a une tendance prononcée à l’oligarchie, comme
-bien le mode
+bien îe mode
-bien ii Foligarchie qu’à la démocratie; mais
+bien à l’oligarchie qu’à la démocratie ; mais
-d’y ` nommer
+d’y nommer
-devoirs, e’est une institution oligarehique. C`en est
+devoirs, c’est une institution oligarchique. C’en est
-sénat n’a pas moins
+sénat n’a.pas moins
-de Poligarchie. Tous
+de l’oligarchie. Tous
-du cens; d’en
+du cens ; d’en
-la Seconde classe; puis
+la seconde classe ; puis
-pas voter; et
+pas voter ; et
-du qua- _ trième cens
+du quatrième cens
-vote n‘est § 12. L’élec¢irn i1esonséna·z.Pl:i- peu clair. Sans doute ce résumé ton, Lois, liv. VI, p. 315, trad. de ponvait suffire de son temps : les · M. Cousin; c’est ici surtout que ouvrages de Platon etaient entre je conseille au lecteur qui voudra les mains de‘tousles gens instruits, bien comprendre ce passage d’a- etsonsystèmepaxfaitemcntconnu. voir sons les yeux le texte même ll n’était besoin que de le rappeler de Platon. Aristote n’en donne en peu de mots; et c’œt la ce qui qn’un extrait fort court et très- excuse cette concision d‘Aristote.
+vote n’est
-76 POLITIQUE D’ARISTOTE. obligatoire
+obligatoire
-parce qu‘i1s n’y
+parce qu’ils n’y
-et l’elément démocratique.
+et l’élément démocratique.
-peut déja s’en convaincre par ce que je yiens de dire g on
+peut déjà s’en convaincre parce que je viens de dire ; on
-constitution. J ’ajouterai seulement
+constitution. J’ajouterai seulement
-danger ii choisir
+danger à choisir
-de candi· dats élus.
+de candidats élus.
-pour qu`ils puissent
+pour qu’ils puissent
-élections. . §
+élections. §
-Lois. § 13. Plus tard. Voir plus loin, liv. VI (4), ch. v, §§ 4 et suiv.
+Lois.
-LIVRE II, CHAPITRE IV. 77 CHAPITRE lV Examen
+CHAPITRE IV Examen
-de Chalcèdoine; de Pégalité des
+de Chalcédoine ; de l’égalité des
-loi politique; Pé_ galite des·biens entraîne Fégalite d’éducation; insuffisance dc ce principe. Phaleas n’a
+loi politique ; l’égalité des biens entraîne l’égalité d’éducation ; insuffisance de ce principe. Phaléas n’a
-étendre Pégalité des
+étendre l’égalité des
-aux hicns—fonds. —
+aux biens-fonds. —
-soit à. des
+soit à des
-ne s‘est permis ces ` innovations
+ne s’est permis ces innovations
-des _en· fants, et
+des enfants, et
-des femmes; tous
+des femmes ; tous
-capital parait être Forganisation de la. propriété,
+capital paraît être l’organisation de la propriété,
-révolutions. C‘est Phaléas de Chelcédoine, qui,
+révolutions. C’est Phaléas de Chalcédoine, qui,
-pensée, si le
+pensée, a le
-que Pégalité de §i.Phatéa·¤.0nneconnaît Pha- de la constitution cartlmginoise léns que par ce chapitre d’Ai·is- est donnée par Aristote dans ce tdte. Arétin a lu (C&l`tl’18gi]10iS » même livre, ch. vnx. Ott. Müller, au lieu de « Chalcédonicn »; c’est die Dorier, t. II, p. 200, citant ce une erreur qui s’est reproduite passage d’Aristote, appelle Phaassez fréquemment, et que Coraï léz1sPha.lkes ; c’est sans doute une gemme approuver ici, Mais on ne faute d’imp1·ession. Voir même peut admettre que Phaléas fût chapitre, § 4. — Égalité de forCarthaginois, puisque l`analyse lune. Ou peut voir dans Müller,
+que l’égalité de
-78 POLITIQUE D’ARIS’i‘0’i‘E. fortune
+fortune
-de l’État; et
+de l’État ; et
-les Etats dès
+les États dès
-en reçoivent; et
+en reçoivent ; et
-sans en·donner. J’ai déjà, dit
+sans en donner. J’ai déjà dit
-permettait Paocroissement des
+permettait l’accroissement des
-c’est qu’eu fixant
+c’est qu’en fixant
-enfants n`est plus
+enfants n’est plus
-la loi; et
+la loi ; et
-de Faisance En la
+de l’aisance à la
-de Pégalité des
+de l’égalité des
-par quelques—nns des
+par quelques-uns des
-interdit l‘acquisition illimitée des i rlie Doricr, t. II, pages 199 et § 4. Salon. Ceci ferait croire, suiv., quel rôle Pégalité des biens comme le remarque Thurot, que ai joué dans la législation do- Phaléas est postérieur à Solou. rienne. Barthélemy (Voyage d’Anach., §2. Des dois à leurs filles. Mon- dans sa table des hommes illustesquicu blâme cette loi de Pim- tres) lc fait contemporain d’Arisléas, Esprit des Lois, liv. V, ch. v, toie, jo ne sais d’après quelle aup. 221.- Le quîntuple. Voir ci- toritè. — Celle de Lognes. Hcync dessus, même livre, ch. nx, §8. pense qu’il est ici quœtion des
+interdit l’acquisition illimitée des
-. LIVRE II, CHAPITRE IV. 79 terres.
+terres.
-certaines ` législations,
+certaines législations,
-bien, à, moins
+bien, à moins
-parfaitement constaté; ou qu‘elles prescrivent
+parfaitement constaté ; ou qu’elles prescrivent
-constitution complétement démocratique,
+constitution complètement démocratique,
-la · cité
+la cité
-proportions. Cé n’est
+proportions. Ce n’est
-cette égalité·lii ne
+cette égalité-là ne
-de l’édu— cation réglée
+de l’éducation réglée
-que c`est là
+que c’est là
-l’égalité d‘éducation. Mais
+l’égalité d’éducation. Mais
-que sera-t-elle? C’est
+que sera-t-elle ? C’est
-faite _ une
+faite une
-pour tgus les
+pour tous les
-telle ce_ Locriens Épizéphyriens, dans la déc sous le rcgnc de Périanure, 16 grande Grèce (Academ. opuwuta, tyran; on ne sail: de sn constitut. II, p. 42). Voir Ott. Müller, die tion que ce qu‘cn dit Aristote. Uorier, t. II, p.200et22’7.—·Leucadu. Voir Ott. l`1ül]()l‘,¢`liB Dorîer, t. I, Leueade, colonie de Co1·intho,tbn— p. H7, et t. ll, p. 155 et 200.
+telle ce-
-5U POLITIQUE D’¢RISTO’l‘E. pendant qu`ils n’en
+pendant qu’ils n’en
-de Pinégalité des
+de l’inégalité des
-de l’i· négalité des
+de l’inégalité des
-de Pinégalité des
+de l’inégalité des
-l’égale 1·ép£u·tition des
+l’égale répartition des
-du poëte : Quoi! le lâche
+du poète : Quoi ! Le lâche
-en estime’ C’est
+en estime! C’est
-besoin d`éteindre leurs
+besoin d’éteindre leurs
-livreront non—seulement par
+livreront non seulement par
-8. A ees trois
+8. À ces trois
-et Phabitude du
+et l’habitude du
-la tempérance; et
+la tempérance ; et
-point Er chercher
+point à chercher
-de Pintermédiaire des hommes. C’cst le
+de l’intermédiaire des hommes. C’est le
-et nou le
+et non le
-On n’n§ 7. Quoi! le lâche !... Ce vers est, avec une légère varimilze, tiré dc Plliade, chant xx, vers 319.
+On n’u-
-LIVRE II, CHAPITRE IV 8] surpe
+surpe
-meurtrier d‘un voleur,
+meurtrier d’un voleur,
-Phaléas n`_oil`re de
+Phaléas n’offre de
-peu d`impor’tance. §
+peu d’importance. §
-de l‘État ;
+de l’État ;
-étrangers. L`État a
+étrangers. L’État a
-finances publiques: elles doivent suflire non
+finances publiques : elles doivent suffire non
-puissants qne les
+puissants que les
-sous silence; mais
+sous silence ; mais
-persuader `que l‘étendue des
+persuader que l’étendue des
-peut-être qne le vainque1u· ne
+peut-être que le vainqueur ne
-coûté. Lorsqu’Aut0phradate vint
+coûté. Lorsque Autophradate vint
-le siége devant
+le siège devant
-lui con§ 8. Meunrier d’unly1‘a’n. On se § 10. Eubule. Eubule était maîrappelle de quel culte était en- tre d’Atarnée, ville de Mysie, en tourée tx Athenes la mémoire face de Lesbos, que posséda end`I-Iarmodius ct d’Aristogiton. suite Hermias, son esclave; Her. 6
+lui con-
-SQ POLITIQUE D’ARIS’|‘OTE. seilla
+seilla
-et Pargent qu’il
+et l’argent qu’il
-Atarnée sur-le—champ pour
+Atarnée sur-le-champ pour
-avertissement üt réfléchir
+avertissement fit réfléchir
-le siége. § il. L’égalité
+le siège. § 11. L’égalité
-je · l’avoue, à préveni1·les dissensions
+je l’avoue, à prévenir les dissensions
-infaillible § les
+infaillible ; les
-est insatiable: d’abord
+est insatiable : d’abord
-cesse, jusqlïa ce
+cesse, jusqu’à ce
-ne con naissent plus de bornes; et
+ne connaissent plus de bornes ; et
-la natu1·e de
+la nature de
-de n`avoir point
+de n’avoir point
-que pou1· l’assouvi1·. §
+que pour l’assouvir. §
-ces déréglements ;
+ces dérèglements ;
-le mias fut longtemps l’ami d’Aris- §l1. De deux obolw. Des CODItote, qui sêjourna près dc lui pen- menlzateurs ont pensé qu’Aristote dant trois ans, dc 346 à 343, a cc voulait faire allusion au salaire que 1’ou croit. Voir Diogène de des juges à Athènes: il était d’aLaërte, Vic d’Aris|.ote.Autopln·a· bord d’une obole; ou le mit à date était satrape de Lydie. Le deux, et Périclès le fit porter à siége d’Atarnée eut lieu en 362, trois. Aristophane avait déjà fait sur la lin du règne d’Artaxerxe la même remarque que le philoMnémou. spphe. Voirl’Assemblée des FemAristote, si l’o11 en croit une mes, v. 302 et3SO. Wfoir aussi pour épigramme deThé0crite(Bruuck. ce détail Bœckh, Econom. polit. Analect, t. I, p. 184), avait fait des Athén., liv. H, cl1. xiv, p.238 bâtir un tombeau superbe àHer- de Pédition allemande, et p. 373 mias et à Eubule. de la traduction française.
+le
-LIVRE Il, CHAPITRE IV s3 puissent point; et
+puissent point ; et
-d’état d’êt1·e nuisibles,
+d’état d’être nuisibles,
-ne poi11t les opprimer. Phalcas a
+ne point les opprimer. Phaléas a
-aussi d‘appeler d’une
+aussi d’appeler d’une
-terres, à. laquelle
+terres, à laquelle
-se borne; car
+se borne ; car
-troupeaux, l’a1·gent, et
+troupeaux, l’argent, et
-loi d’egalité doit
+loi d’égalité doit
-étendue à. tous ces objets; ou
+étendue à tous ces objets ; ou
-rien ii l’égard dela propriété.
+rien à l’égard de la propriété.
-de l’Etat, sans
+de l’État, sans
-former mie classe
+former une classe
-ouvriers , · . a · charges de
+ouvriers chargés de
-appartiennent a·l’}ttat, il
+appartiennent à l’État, il
-établies pou1· ceux
+établies pour ceux
-avons dit_de la
+avons dit de la
-défauts. § 13. Épidamne. Épidamne, et de cet ouvrage d’A1·istote, ch. 1, plus tû¥’(lD_§’l1’HChlUll!,âUjOUl‘(l!llUl § 6, où il parle encore d’Epidam— Durazzo, sur la mer Adriatique, nc, et liv, III, ch. X1, § 1. colonie de Corcyre et de Corinthe, Diophantc était archonte d’A— fondée dans la XXX’lll° olynip. thènes dans la xcvie olymp.,394 Un ne sait rien de plus sur la loi avant J.-C. L’acte dont il est ici dont parle ici Aristote. Voir Ott. question n’est connu que par ce Mîillciydic Iloricr, LI, p.i1S,t.II, qu`en dit Aristote. ’oirOtt. Midp. 27. Voir aussi le VIIIe (5v) liv. ler, die Doricr, t. II, p. 27.
+défauts.
-S4 POLITIQUE D’ARISTO’l‘E. CHAPITRE V. Examen
+CHAPITRE V Examen
-par Hipporlamus de Milet; analyse
+par Hippodamus de Milet ; analyse
-cette constitution; division des propriétés; tribunal suprême d’appel; récompense
+cette constitution ; division des propriétés ; tribunal suprême d’appel ; récompense
-découvertes politiqucs; éducation
+découvertes politiques ; éducation
-guerriers. —— Critique
+guerriers. — Critique
-la propriété; critique
+la propriété ; critique
-tribunal d’appel; question de l’innov:1tion en matière politique; il
+tribunal d’appel ; question de l’innovation en matière politique ; il
-peur d’a|faiblir le
+peur d’affaiblir le
-plaisant à. braver
+plaisant à braver
-et Pélégance de
+et l’élégance de
-habits égale§ L Hippodmnus de Milet. Hip- nom. Voir Xénophon, Hellénipodamus, dont Aristote parle en- ques, liv. II, ch. 1vcore, livre 1V (7), ch. x, § 4, Stobée (Senna 144, p. 440) rapparaît avoir été un forthabile ar- porte un long fragment extrait chitecte. Ce fut lui qui imagina le d’un ouvrage d’Hippodamus pyprcmier de diviser les villes en thagoricicn : De la République. _ rues régulières, et il appliqua ce Ce morceau est ée1·it en dorien. système non-seulement au Pirée, La ville de Milet, bien qu’en Iomais aussi à la ville de Rhodes, nie, était une colonie crétoise. telle qu’elle existait encore au (Ephore,d’aprèsStra.bon,liv.XlV, temps de Strabon. Voir la Géogr. pag. 604); il est fort probable que de Stra.bon,liv.XIV, D. 622. Hip- l’Hippodamus de Stobée cët le podamus vivait à l’époque de la même que celui d’Arist0te. Voir guerre du Péloponèse. Une place Henri Valois, Emendut, lib. IV, publique au Pirée portait son p. 3.
+habits égale-
-LIVRE II, CHAPITRE V. S5 ment
+ment
-portion sacrée; celle
+portion sacrée ; celle
-portion publique; celle
+portion publique ; celle
-: Pinjure, le
+: l’injure, le
-le _ meurtre. §3. Il établissait .un tribunal
+le meurtre. § 3. Il établissait un tribunal
-causes §2. Séparé.: en mais classes. Ce des sénateurs; la secgnde, celle ne sont pas là les trois divisions des défenseurs de l‘Etat; et la données dans le fragment cité par troisième, celle des artisans.» MuStobée. Hippodamus y divise sa ret (Var. lent., lib. 1, cap. xiv, et république en trois classes toutes lib. XV, cap. xvxu) accuse Arisditïérentes. « Je dis que la cité tete de mauvaise foi à Pégard entière doit être divisée en, trois d’Hippodamus.Vetterio(Var lect., parts : l’une doit être formee des lib. XXXVIH, cap. xi) a tàehé biens possédés en commun par de réfuter Muret, et il a soutenu les citoyens vertueux qui adminis- qu’il s’agissait dans Aristote et trent 1’Etat; la seconde doit ap- dans Stobée de doux auteurs ditl parteuir aux guerriers, dont la férents. Ce qui me semble le plus force le défend; et la troisième probable, c’est qu’Aristote a comdoit être cunsacrée ala produc- mis iciuneinexaetihide,con1meil tion de toutes les choses néces- en connnet une en citant Platon. saires aubien-être de la cité. La Voir plus haut dans ce livre, première classe, je l’appel1e celle ch. ru, § 8·
+causes
-so 1>0L1’1‘1QUE D’ARlSTOTE. qui
+qui
-mal Ce
+mal jugées. Ce
-vieillards qu`y faisait monter Félection. Quant à, la
+vieillards qu’y faisait monter l’élection. Quant à la
-jugements, Hippodamns repoussait
+jugements, Hippodamus repoussait
-écrirait, s‘il condamnnit purement et simplement; qu’il
+écrirait, s’il condamnait purement et simplement ; qu’il
-même titre; et
+même titre ; et
-juges a se paxjurer, s‘ils votent
+juges à se parjurer, s’ils votent
-encore législntivement les
+encore législativement les
-d’utilité générale; et
+d’utilité générale ; et
-assurait l‘éducation des
+assurait l’éducation des
-mettant à, la
+mettant à la
-mais nujourd’hui Athènes
+mais aujourd’hui Athènes
-le peuple; et
+le peuple ; et
-constitution d’Hipp0damus. §
+constitution d’Hippodamus. §
-peut tiouver quelque difficulté § 4. Au_yuwrd‘hui Athènes. On ne funèbredesguerriersmortsdaiisla sait pas la date précise de cette guerre de Samos, et dont les enloi athéuienne; mais elle avait été fantsavaientétéadoptêspzn·l’Etnt. portée avant Pannée 439, puisqu’à Périclès rappelle cetts loi dans la cette époque Pericles fit l’oraîson harang11equeThue5·didc lui prête,
+peut trouver quelque difficulté
-LIVRE II, CHAPITRE V. 87 dans
+dans
-citoyens ou laboureurs,
+citoyens où laboureurs,
-au gouvernement: les
+au gouvernement : les
-c’est-à-dire, à. peu
+c’est-à-dire, à peu
-impossibilité il ce
+impossibilité à ce
-et l`on peut
+et l’on peut
-l’on objeete que
+l’on objecte que
-chose ’ n’est pas facile; car
+chose n’est pas facile ; car
-forts, à. quoi
+forts, à quoi
-république d’Hippodamus? , Les
+république d’Hippodamus ? Les
-y ’sont_ indispensables,
+y sont, indispensables,
-ailleurs g et
+ailleurs ; et
-aussi bie11 que
+aussi bien que
-pourvoir à. la
+pourvoir à la
-la liv. II, ch. xnvr, année 431, première de la guerre du Pélopoucse. i
+la
-se POLITIQUE D’ARlSTOTE. classe
+classe
-des laboureurs; et
+des laboureurs ; et
-ces citoyens. formeront
+ces citoyens, formeront
-l’État `une quatrième
+l’État une quatrième
-deux familles; et,
+deux familles ; et,
-de suüire à, leur
+de suffire à leur
-et à, celle
+et à celle
-aux guerriers? Tous
+aux guerriers ? Tous
-d’Hippodamus. - §
+d’Hippodamus. §
-permettant auxjuges de diviser leui· sentence,
+permettant aux juges de diviser leur sentence,
-la donne1· d’une
+la donner d’une
-les rendent; il
+les rendent ; il
-soin d‘y interdire
+soin d’y interdire
-une aifaire d’intérêt,
+une affaire d’intérêt,
-le demandeur? Le
+le demandeur ? Le
-vingt naines, un
+vingt mines, un
-celui-là quatre; et ces dissentiments—là
+celui-là quatre ; et ces dissentiments-là
-LIVRE U, CHAPITRE V. se Surviendront sans aucun doute; enün les
+surviendront sans aucun doute ; enfin les
-ces votes? Au
+ces votes ? Au
-avec Pacquittement oula condamnation
+avec l’acquittement ou la condamnation
-se paxjurer, puisque Faction a
+se parjurer, puisque l’action a
-intentée d`une manière absolue; et Pac- · quittement vent dire
+intentée d’une manière absolue ; et l’acquittement veut dire
-vingt ruines; il
+vingt mines ; il
-parjure à. voter
+parjure à voter
-assurées à. ceux
+assurées à ceux
-dont l‘apparence seule
+dont l’apparence seule
-Ce se1·a la
+Ce sera la
-autre sujet: est-il de Fintérêt ou
+autre sujet : est-il de l’intérêt ou
-projet d’Hippodamus; car
+projet d’Hippodamus ; car
-public. §ii. Puisque
+public. § 11. Puisque
-répète, très-controversable, et
+répète, très controversable, et
-au systeme de l’innovation. lfinnovation a
+au système de l’innovation. L’innovation a
-généralement En tous
+généralement à tous
-arts ou s’exerccut les
+arts où s’exercent les
-90 POLITIQUE D’ARISTOTE. et
+et
-et d’nne ° simplicité choquantes; les
+et d’une simplicité choquantes ; les
-où Paccusateur produirait
+où l’accusateur produirait
-nos jours; c’est
+nos jours ; c’est
-la terre; et
+la terre ; et
-ces gens-la. En
+ces gens-là. En
-les autre sciences,
+les autres sciences,
-peut § 12. N’¢ma marché qu’en armes. vêes par la terre. La science moThucydidc, liv. I, ch. v, a décrit derne a démontré que Phomme ees mœurs antiques des Qrecs. n’avait pu être témoin de ces bou— Cumr, ou Cymé, ville d’Eolide, levcrsements ; il n’est venu que en Asie Mineure. Voir Ott. Mül- longtemps après. Voir Platon, 1er,die l)orier,t.1l, p, 220 ctsuiv. les Lois, liv. HI, p. 135, trad. Voir plus loin, liv. viI1(5), ch.1v, de M. Cousin; et la Météorologie § 3. —- Quelque catastrophe. Ax·is» d’Arist0te, liv. l, ch. xlv, pagèâ toto suppose ici, avec toute l’an· 90 et suiv, de ma traduction. Voir tiquitê, que l`cspèce humaine a aussi Cuvier, Discours sur les rêsnrvécu aux catestrophes éprou- volutions du globe,
+peut
-LIVRE II, CHAPITRE V. 9l préciser
+préciser
-c’est qu’à. certaines
+c’est qu’à certaines
-lois. _§ 13. Mais à. considérer
+lois. § 13. Mais à considérer
-habitude d`un changement
+habitude d’un changement
-écarts de la législation
+écarts delà législation
-dangereuse l`habitude de
+dangereuse l’habitude de
-arts , la
+arts ; la
-de Phabitude, et
+de l’habitude, et
-lois exis- ’ tantes pour
+lois existantes pour
-admettant Putilité de
+admettant l’utilité de
-laissée a tous les . citoyens
+laissée à tous les citoyens
-à quelques-nns; § 13. Un autre point de we. On quoique ce soit là le point imporpout voir dans cette discussion sur tant. les avantages ct les inconvénients § 4. Lïnitiatîve. On peut voir de Pinnovation en politique la dans nos assemblées délibérantos méthode ordinaire d’Aristote; il de quelle importance est lc droit expose toujours les deux faces de d’initiativc, laissé à tous les memla question; mais il a parfois le bros qui les comp0seut.—AilLeu·rs. tort de ne pas montrer assez net- Je ne sais dans qncl autre ouvrage tement ce qu’il pense lui-même, Aristote a traité cette question.
+à quelques-uns ;
-92 POLITIQUE D’ARISTOTE. car
+car
-sont la des
+sont là des
-CHAPITRE Vl Examen
+CHAPITRE VI Examen
-de Lacédemone. ·— Critique de l‘organisation de Pcsclavago à Sparte; lacune
+de Lacédémone. — Critique de l’organisation de l’esclavage à Sparte ; lacune
-législation lacédérnonienne àl’égard des l`emmes.——Dispr0portion énorme
+législation lacédémonienne à l’égard des femmes. — Disproportion énorme
-par Pimprévoyance du legislateur; conséquences fatales; disette zl’hommes. -Défauts de Pinstitution des éphores; défauts de Pinstitution du sénat; défauts
+par l’imprévoyance du législateur ; conséquences fatales ; disette d’hommes. — Défauts de l’institution des éphores ; défauts de l’institution du sénat ; défauts
-la royauté.- Organisation
+la royauté. — Organisation
-communs. —- Les
+communs. — Les
-guerrière. ·-Organisation défectueuse des Iînances publiques.
+guerrière. — Organisation défectueuse des finances publiques.
-à l`égard des
+à l’égard des
-de Lacedémone et
+de Lacédémone et
-les autres: la
+les autres : la
-seconde, s’iIs ne piésenteut rien
+seconde, s’ils ne présentent rien
-avoir il s’0couper des premières nécessi§ L Et dc (wu:. Voir plus loin, § 2. Ucs vramiërcsvnénzsritér dela même livre, ch. vn, l’analyse de vic. Aristote pose donc en prinla constitution crétoise. -Au type cipe la nécessité du loisir pour les dela constitutionpa·rfai¢e.V0i1·plus citoyens; c’est une opinion qui loin le début du liv. IV. s`accordait parfaitement avec l`or·
+avoir à s’occuper des premières nécessi-
-LIVRE II, CHAPITRE VI. 93 tés
+tés
-; c’est·un point
+; c’est un point
-fois Pesclavage des
+fois l’esclavage des
-cesse Poccasion de mettre aprofit quelque calamité. , §3. La
+cesse l’occasion de mettre à profit quelque calamité. § 3. La
-à redouter; et
+à redouter ; et
-un appui_qui pouvait
+un appui qui pouvait
-serfs périœoiens. Lacédémone,
+serfs périœciens. Lacédémone,
-ennemis autour, d’elle
+ennemis autour d’elle
-Messénie, l’Argolide l’Arcadie. La remière insurrection
+Messénie, l’Argolide, l’Arcadie. La première insurrection
-esclaves ) chez les Thessahens éclata précisément a1·oecaSi0¤ de ganisation de la société antique. nommés cménestes », étaient une Elle est plus controversahle, si on colonie de Thébains qui se donnèPapplique à notre temps. Il est rent aux Thossaliens comme escertain que, pour s’0ccuper con- claves, à la condition qwils auvennblcment des affaires publi- raientlaviesauveet qu’ils cultiveques, il ne faut point avoir à se raientleursterres,m0yenn:-mt une préoccuper beaucoup des siennes. redevance payée aux propriétaiSi o’est là tout ce qu‘Aristote a res. •x Bien des pênestes, dit Arvoulu dire, la théorie est vraie. chémaque,étaientplus riches que Mais do ce principe mal entendu leurs maîtres ». Voir Ott. Müller, sont sortis de très-graves abus: die Dorier, t. II, p. 66 et suiv; et Pesclavage dans Pantiquité, et les quant aux hilotes, ibid., p. 33. privilèges de la noblesse dans les § 3. Des serfs périœcicms. J’ai cru sociétés modernes. Voir sur lané- pouvoir employer le mot de ccssité du loisir pour les citoyens •x serfs ». •x Périœciens », qu’0nt les lois de Platon, liv. VIII, p. 134, adopté plusieurs traducteurs, est trad. de M. Cousin. - l.’excLa·vage tout seul inintelligible pour ceux dcspén.esuzs.Athénée (llv. VI, p.263) qui ne savent pas le grec. La conraconte d’ap1·ès Arcliémaque, his- dition des périœciens était moins torien postérieurà Aristote, l’ori- rude que celle des esclaves progine de l’esclavagc chez les Thes- prement dita : ils appartenaient saliens. Les pénestes, d’ab0rd a\001s0l,l)icn plutôt qu’a l’l1omme;
+esclaves chez les Thessaliens éclata précisément à l’occasion de
-94 POLITIQUE D’ARISTOTE. leur
+leur
-les Aclieens, les
+les Achéens, les
-limitrophes. §4. S`il est
+limitrophes. § 4. S’il est
-pas très-bien résolu
+pas très bien résolu
-ces sentiments—1à dans
+ces sentiments-là dans
-à l’é— gard des
+à l’égard des
-de l’État: ici
+de l’État : ici
-les femmes; de
+les femmes ; de
-partout ou la
+partout où la
-les et, en cela, ils se rapprochaient plusieurs traducteurs avant eux, beaucoup des serfs du moyen âge. ont compris que le texte ici vouOn peut voir dans Ott. Muller, die ]aitdire·xderelàchen1entilesmœurs Dorier t. II sections 1 2 3 4 la parmiles femmes le dèsordremodifférei1ceîix1]>é1·iœcied àlfliildte, ral des femmes »i C’est, je crois, parmilesraces doriennes,etGœtt- une erreur, comme semble le ling, p. 464 et suiv. - L’A·rg0lid¢. prouver ce qu’Aristote dit plus Les Argiens étaient au nord-est de loin, même chapitre, § S. Les mots la Laconie; les Messéniens, à eux-mêmes ne paraissent point se l‘ouest; et les Arcadiens, au nord- prêter a ce sens; la vieille traest. Dans tous les autres sens, la duction, Albert et saint Thomas, Laeonie confinait à la mer. —Les ont traduit : Legum remissio circa Perrhébes. Surles Perrhèhes et les matieres. Le mot dont se sert Magnesiens, voir Ott. Müller. die Aristote, comme la plupart de Dorier, t. I, p. 25 et 258. ceux qui sont terminés de même, § 5. Le relâchement at Végard des a une signification transitive. Voir femmes. Champagne, Thurot et plus l1aut,liv. l, ch. v, § 12. Tou-
+les
-LIVRE ll, CHAPITRE VI. 95 membres
+membres
-république témpérance et
+république tempérance et
-à Pégard des hommes; mais
+à l’égard des hommes ; mais
-a complétement échoué
+a complètement échoué
-les déréglements et
+les dérèglements et
-régime, l‘argent doit
+régime, l’argent doit
-dominer parles femmes,
+dominer par les femmes,
-J’en excepté cependant
+J’en excepte cependant
-qui, dit—on, honorent ouvertement Famour viril. C‘est une
+qui, dit-on, honorent ouvertement l’amour viril. C’est une
-que ceHe du
+que celle du
-et cle Vénus; car
+et de Vénus ; car
-de Pautre SQXG. §
+de l’autre sexe. §
-ont décide de
+ont décidé de
-personne, . ou
+personne, ou
-Le tes ees remarques sur le silence lois de Minos. Mais aucun mades lois lacédémcniennes à l’égard nuscrit ne Pantorise. Uantiquitéa des femmes sont empruntées de prêté ce vice aussi bien aux ColPlaton, Lois, liv.l, p. 35,trad.de les qu’aux Crétois. D’uu autre M. Cousin. Il faut voir aussi sur côté, les Crétois ne passent pas les devoirs dc la législation à l’é- pour un peuple guerrier comme gard des femmes, Lois, VI, p. 369, les Celtes, et Aristote ne pouvait id. Aristotene fait que népêterson guère les nommer « race guermaitre. 1·ière». ll semble même faire peu § 6. Les Celtes. Ramus a changé d’estime de leur valeur. V oix· plus ce mot en celui de « Grêtois ». loin, même livre, cli. vn, § 8. La Cette correction est ingénieuse en valeur des Celtes, au contraire, ce qu’elle s’accorde parfaitenient était renommée. Voir la Morale avec ce que dit plus loin Aristote, à Nieomaque, Ill, vn, page 43 même livre, ch. vn, § 5, sur les de ma traduction.
+Le
-96 POLITIQUE D’ARISTOTE. résultat
+résultat
-audace complétement inutile
+audace complètement inutile
-causes qu`a Lacédémone
+causes qu’à Lacédémone
-négligea, des l’origi11e, l’éducation
+négligea, dès l’origine, l’éducation
-contre l‘A1·golide, et
+contre l’Argolide, et
-contre l’A1cadie et
+contre l’Arcadie et
-de ve1·tus, offrirent
+de vertus, offrirent
-céder à, leur
+céder à leur
-c’est à, elles
+c’est à elles
-l’éloge oula · censure
+l’éloge ou la censure
-le déréglement des
+le dérèglement des
-est 11ne tache
+est une tache
-ceux §’7. Lzimmxion théhaâne. L’inva- Plutarque, Agis, ch. xxx, confirsion d’Epaminondas en Laconîe ment ce que dit Aristote de lac0n· serapporte àla 4¤ année de ls GIF duitc des femmes de Spa1·te. Voir olymp., 367 av. J.-C. Xénophon, plus loin, liv, IV (7), ch, X, §5, Helléniq,, liv. VI, ch. V, § 28, et § 8.Lycu7·_que. Pluta1·que,Vie de
+ceux qu’on
-i LIVRE ll, CHA]’I’l`Rl€ ’l. 97 qu‘o11 vient
+vient
-de Lacedémone, cest la disproportiou des p1·opriétés. Les
+de Lacédémone, c’est la disproportion des propriétés. Les
-presque rien; et
+presque rien ; et
-La législa- , tion a
+La législation a
-et ai la vente d`un patrimoine; mais
+et à la vente d’un patrimoine ; mais
-possédés pa1· des
+possédés par des
-ou qu‘on leur
+ou qu’on leur
-soit d‘abolir entièrement
+soit d’abolir entièrement
-taux très-bas ou
+taux très bas ou
-donner à, qni l’on
+donner à qui l’on
-unique héritière; et,
+unique héritière ; et,
-est eapable de
+est capable de
-mille Lycurgue, ch. ll, a essayé de ré- §1i. Trmlc miIlc.Un manuscrit fnter cette opinion «l’Arist0te, qui donne en variante à la marge trois semble exacte cependant. —Jc ’ré· inille. Ce nombre est sans doute pélerai. Voir plus haut, § 5, et le le vrai, comme semble le prouver livre I", eh. v, § 12. ce qui suit. -— Un mitlier de com§ 10. La législulwn. Cette loi n’ap— Dellants. Lyeurgue avait partagé partient pas à Lycurgue; elle est le territoire en neuf mille parts; d`unEphorenommé Epita1dès;Plu- ce qui prouve qu’à cette époque turque, Vie d’Agis, ch. v.-—-Cra- Sparte comptait neuf mille chefs giusca réuni soigneusement dans de ihmille, neuf mille guerriers; lelivretroisièmedesonouvrage,de en cinq cents ans, la population Hup.Leced.,toutesles loisdeSp:arte guerrière s`étnit donc réduite des dontil est parlé dans les autours huit neixvièmes. Voir plus hunt, anciens. ch. m, § 7
+mille
-95 POLI’l’IQU]i l)’ARI`STO’l`E. lioplites, compte En peine
+hoplites, compte à peine
-; 1’État n’a
+; l’État n’a
-supporter — un
+supporter un
-et c`est la disette d’homn1es qui
+et c’est la disette d’hommes qui
-tué. ()n assure
+tué. On assure
-devaient ° amener,
+devaient amener,
-égales. §13. Mais
+égales. § 13. Mais
-au nomb1·e des
+au nombre des
-contraire à. cette · amélioration.
+contraire à cette amélioration.
-vue d‘accmître le
+vue d’accroître le
-fait pou1· pousser
+fait pour pousser
-de 17l`OlS fils
+de trois fils
-de monte1· la garde; le
+de monter la garde ; le
-citoyens S13CCl’0iSS3ll1Z, tandis
+citoyens s’accroissant, tandis
-14. Uinstitution des
+14. L’institution des
-tout à. § 12. Un revers unique. C’est la a fait contraire a Pesprit de son bataille de Leuctres, 371 av. J.-C. système politique. Cette magis§ 14. Lïnsticution des Eplwres. trature futfondée soixante-dixans M. Ott. Miillerra consacré tout un environ après Lycurgue parle roi chapitre aux Eph01ves,t. II, p.111- Théopompe. Voir plus loin’, liv. 129. I;’E])1]Ol’1G, loin •l’êtte uno VIII (5),ch. ix,§i. Mais lesEph0— institution de Lycurgue, était tout res n’curent point d’ab0rd tout lo
+tout à
-LWRE U, CH;P1‘I’RE 1. 99 tait pauvres,
+fait pauvres,
-des exemples; mais
+des exemples ; mais
-et l`on peut
+et l’on peut
-des Épliores a
+des Éphores a
-eux-mêmes Et se
+eux-mêmes à se
-et l`arist0cratie dut
+et l’aristocratie dut
-place ii la
+place à la
-cette magis- , trature peut
+cette magistrature peut
-peuple resté calme,
+peuple reste calme,
-la magistra_ ture suprême
+la magistrature suprême
-le législateur? qui Petablisse, ou
+le législateur qui l’établisse, ou
-qui l`amène, n’en est pus moins
+qui ramène, n’en est pas moins
-cité. L`Etat ne
+cité. L’État ne
-citoyens il vouloir
+citoyens à vouloir
-existence etsa du1·ée.,Or, c’est ce qu`on rencontre à, I Sparte; la
+existence et sa durée, Or, c’est ce qu’on rencontre à Sparte ; la
-sont accordées; la
+sont accordées ; la
-prix dela vertu g enfin pouvoir dont ils jouirent dans la nu mot dc l’ancienne langue; et suite. Voir Ott. Müller, die Dorier, I’on ne voit pas pourquoi il n’aut. 11,, p. 114. Hérodote prétend que rait point employé le met « Philes Epliores ont été institués par dities >> ou « Syssities ». La RhéLycurguelui-iuêuie, Clio, 65. Voir torique, liv. Ill, ch. xvui, p. 606, ,_ Lragins,liv. ll, cli.1v.—Avutvies. éd. de Bekker, p. 1419, a, et On ne connaît pas le lait liistori— t. ll, p. 145 dc ma traduction,pré· que auquel Aristote veut ici laire sente un passage qui semble se allusion. Le met employé dans le 1·:1pportcr à celuiei: uu Lacédétcxte peut signifier aussi bien les mcnicu, à qui l’cn demande son lmbitante d’Andros que les An- avis sur la conduite des Epliores, dvies, repas communs;mais Aris- répond qn‘on u bien lait de les tote dit lui-même plus lcin, même mettre fi mort. livre, ch. vn, § 3, que ce mot si- § 15. Le peuple reste calme. Voir gnillant « repas ccnuuune », est plus liant,niêmeliv1·o,cli.1n,§ 10.
+prix de la vertu ; enfin
-100 POLITIQUE D’ARIS’i‘0T]£. le
+le
-par l’Eph0rie, qui
+par l’Éphorie, qui
-au suiirage universel
+au suffrage universel
-moins pué1·il que
+moins puéril que
-d’imposer à. lenrs ju_ gements des
+d’imposer à leurs jugements des
-des Ephores ne
+des Éphores ne
-fort rclâchées, et
+fort relâchées, et
-soumis àun révime u’on Jourrait taxer lutôt d’une excessive sévé¤ , rité ;
+soumis à un régime qu’on pourrait taxer plutôt d’une excessive sévérité ;
-les Ephores n’ont—ils pas
+les Éphores n’ont-ils pas
-secrètement à, tous
+secrètement à tous
-17. L’institntion du
+17. L’institution du
-loin anssi d’être
+loin aussi d’être
-d’hommes d’nn âge
+d’hommes d’un âge
-dont § 16. Maim pmîril. Le mode d’é- les plus fortes; et leurs déclaralection était sans doute le même tions déterminaieut lc choix. pour les Ephores que pour les sé- ’Hmcydide faisant allusion à cette nateurs.l‘lutarque, Vie de Lycur— coutume (liv. 1, eh. nxxxvn), dit gue,cli.xxv1,§3,p.66,éditionFii·- que les Spartiates « élisent par min Dldot,l’a décrit pour ees der- des cris et non par des votes ». niers. Les candidats se présen- Voir plus bas même livre de la taient tour à tour devant le peu- Politique, même chapitre, § 18. — pie, qui poussait dos ci-is plus ou § 17. Du sënul. L`ilStltIltl0l1 (lll moins lo1·ts,selonquïlapprouvait Sénat, la Géronsie, appartient à ’ ou rejetait la candidature. Des L)’¤¤1’S11€· Les Sê1îë"·®¤¤’$ éîüïëllt magistrats placés dans une mai- au nombre devingt-liuitou trente, sonnette de bois, d’oix ils pouvaient etdevaient au moinsavoirsoixante entendre les acclamations sans ans. Voir Cragius, liv. II, ch. in. voiries candidats, déelsraientpour Il faut distinguer entre « sénat » qui, selon l’ordre des candidatu- et « Gérousie >>. « Sénat >> est lo séres, les acelamations avaientété nat d’nne démocratie élu ix temps
+dont
-LIVRE 11, CHAPITRE VI. 10]. l`éducation semble
+l’éducation semble
-toute garan· tie a l`Etat. Mais
+toute garantie à l’État. Mais
-est constestable ; car 1’intelligcnce, comme
+est contestable ; car l’intelligence, comme
-est U d‘autant plus
+est d’autant plus
-que Péducation des
+que l’éducation des
-pas ·]es rendre irresponsables. comme
+pas les rendre irresponsables, comme
-des Ephores garantisse
+des Éphores garantisse
-les magistrats; c’est
+les magistrats ; c’est
-aux Ephores, et
+aux Éphores, et
-en cesens que nous recommandonsla responsabilité.
+en ce sens que nous recommandons la responsabilité.
-et l`on ne
+et l’on ne
-digne d`être appelé
+digne d’être appelé
-Les niagistratures doivent être con`fiées au
+Les magistratures doivent être confiées au
-ou qn’il les refuse. 19.
+ou qu’il les refuse. § 19.
-le lé islateur s’est vuidé sur le rinci e E ¤ P qui
+le législateur s’est guidé sur le principe qui
-excitant l`ambition des citoyens qn‘il procède
+excitant l’ambition des citoyens qu’il procède
-des sénateurs; car
+des sénateurs ; car
-magistrature ue r ambition · et ce eudant la lu art des crimes q ne » P et renouvelé fréquemment; « Gé- Voir Hccren, ldermïbcr die Palit.; rousie » est le sénat d’une aristo- Ille partie, l•‘¤ section, p. 256. cratic élu le plus souvent àvic, ou § 18. Aussi puérite. Voir plus du- moins à longues échéances. haut. §1G.
+magistrature que par ambition ; et cependant la plupart des crimes
-102 POLI’l`IQ,UE D‘ÃRISTOTE volontaires
+volontaires
-hommes n`0nt Cl’aut1·e Source que
+hommes n’ont d’autre source que
-cupidité. §20. Quant ai la royauté, j‘examinerai ailleurs
+cupidité. § 20. Quant à la royauté, j’examinerai ailleurs
-aux Etats. Mais certainement Porganisation qu`elle areçue et
+aux États. Mais certainement l’organisation qu’elle a reçue et
-pas l’élec— tion a vie
+pas l’élection à vie
-Le législatem· luimême a
+Le législateur lui-même a
-prouvent qu‘il se déliait de lenr probité.
+prouvent qu’il se défiait de leur probité.
-souvent mit accompager dans
+souvent fait accompagner dans
-deux 1‘0lS leur
+deux rois leur
-de l’Etat. § ‘2l. Les
+de l’État. § 21. Les
-communs qu‘ils nomment
+communs qu’ils nomment
-de l’Etat, comme
+de l’État, comme
-contraire, clnucun dfoit y
+contraire, chacun doit y
-que l‘extrême pauvreté
+que l’extrême pauvreté
-dépense. L‘intenti0n du législatem est donc complétement manquée
+dépense. L’intention du législateur est donc complètement manquée
-grâce ir la
+grâce à la
-n’est ricn moins
+n’est rien moins
-peuvent § 20. Ailleurs. Voir plus loin, romzelr. Xéuoplnon, Républ. dc liv. III, ch. x et xi. — Qiielle oon.- Lacéd., ch. xux, §5.’ (Pétaient or» serre.0n sait que les deux rois de dinairement deux Ephores, qui Sparte furent toujours pris pzu· accompagnaient le roi. ordre de primogéniturc dans les § 21. Comme enûréle. Voir plus doux branches de la famille des loin, ch. vu, §4.—Et il est perdu. Héraelides.—Le texteest ici tron- C’cst là, je crois, la véritable lequé; je l’ni interprété du mieux çon. Voir ce que dit Aristote luiqne j`ai pu. — Des emwmis per- mêmc, dans ce livre, cli. vn, § 4.
+peuvent
-LIVRE II, CHAPITRE V1. 103 prendre
+prendre
-ne s’acqniert qu’à
+ne s’acquiert qu’à
-hors d‘état de
+hors d’état de
-justice qu`on a
+justice qu’on a
-de dissensions; car
+de dissensions ; car
-la leur §
+la leur. §
-au systeme entier du legislatenr le
+au système entier du législateur le
-a déja fait
+a déjà fait
-ses Lois; il
+ses Lois ; il
-pas Yutilité de
+pas l’utilité de
-arriver à. la
+arriver à la
-mais Lecédémone s’est
+mais Lacédémone s’est
-la guerre; et
+la guerre ; et
-l’a pe1·due, parce
+l’a perdue, parce
-Une ütute non
+Une faute non
-grave, c`est que,
+grave, c’est que,
-en 1’H}Ollll£LlSS3·llJ que
+en reconnaissant que
-et nou de
+et non de
-venus it placer
+venus à placer
-vertu même: ce
+vertu même ; ce
-qui coucerue les
+qui concerne les
-publiques § Pour L¢·u·r me. (YES!. la vé- Müller, die Down, t. II, p. 273 et ritable leçon. Le commandement suiv. dela t1otten’étz1itpointàvic,puis· § 23. Pluton dans ses Lois. Plaqu’une ioi expresse délbndaît ton, Lois, liv. I, p. ôet suiv., trad. dc le conticr deux fois au même de M. Cousun. citoyen. Voir Cragins, p. M8. —- § 24. L’E1at wm par de trésor. Aussi puissante que Lu. leur. ’oir Voir Cragius, id., p. 377. Cragius, p. 57 ct 242, et Ott. Pour la constitution laoédérno-
+publiques
-104 POLITIQUE D’ARlSTOTE. est
+est
-de trésor; et
+de trésor ; et
-sont a peu près milles; comme
+sont à peu près nulles ; comme
-ils inettent entre
+ils mettent entre
-peu d‘empressement à
+peu d’empressement à
-ici complétement mépris sur 1‘intérêt général; il
+ici complètement mépris sur l’intérêt général ; il
-rendu 1`État fort
+rendu l’État fort
-principales qu‘0n pOllI‘l‘8.liZ adresser a la
+principales qu’on pourrait adresser à la
-Lacédémone. J e termine
+Lacédémone. Je termine
-de Laccdémone, qui
+de Lacédémone, qui
-est supérieure; admirablcposition de la Crète; scrfs, Cosmes, sénat; Porganisation des
+est supérieure ; admirable position de la Crète ; serfs, Cosmes, sénat ; l’organisation des
-Crète qu’a Sparte. - Mœurs
+Crète qu’à Sparte. — Mœurs
-des Cretnis autorisées
+des Crétois autorisées
-le législateur: désordres
+le législateur ; désordres
-peu importants;_ mais
+peu importants ; mais
-son nieunc en gé11éral,on terahien de tout en l’admirant à quelques voir lfouvrage de (Lragius, de lie- égards, ii la condamne en général. publ. Laczdœm., le second volume Ce gouvernementlui para’i|:j2J0ux des Doriens de Ott. Miilleretl’ex· et ambitieux. Voir la Républ., liv. cellente histoire de Grèce cleM. G. VIII, p. IZ7, et peut—ët1·e aussi Grote, en anglais, t. ll, p. 461 et p. 134, trad. de M. Cousin. ll faut suiv. On sait assez quelles sont les lire encore le petit traité de Xénoopinions de Piston sur Sparte: phonsur la république de Sparte.
+son
-LIVRE U, CH.P[’l`RE VI1. 105 ensemble
+ensemble
-moins avaucée. La
+moins avancée. La
-est très-probable, que Lacédémone il emprunté
+est très probable, que Lacédémone a emprunté
-choses aneieunes sout ordinai1·ement moins
+choses anciennes sont ordinairement moins
-Lycurgue, apres la
+Lycurgue, après la
-de Charilaiis, se mit voyager,
+de Charilaüs, se mit à voyager,
-Les Lyetiens étaient
+Les Lyctiens étaient
-de Lacédé— mone; arrivés
+de Lacédémone ; arrivés
-de l‘île se
+de l’île se
-de l/linos, qui
+de Minos, qui
-mers ou s‘étend cette
+mers où s’étend cette
-île. D`une part,
+île. D’une part,
-presqu’au Péloponèse; de l`autre, à
+presqu’au Péloponnèse ; de l’autre, à
-vers Txiope et
+vers Triope et
-Minos possédart-il l`empire de la nier et
+Minos posséda-t-il l’empire de la mer et
-qu’il eonquit ou eolonisa; enfin
+qu’il conquit ou colonisa ; enfin
-Sicile, on il mo1u·ut près
+Sicile, où il mourut près
-des Lacedémoniens. Ceux-ei font § L Emprrmlé dela Cïèw. L’an- — Les Lyrtiem. Voir Ott. Miiller, Liquité a généralement partagé die Dorier, t. I, p. 1:27 et 207.-—lcx cette opinion; mais Polyhe, sans serfs de File. Voir plus l¤:1ut,même réfuter directement Aristote, dont livre, chap. vi, § 3. il ne semble pas avoir étudié l’0u· § 2. ’Prinpe, ville de Caric, dans vragc, n’est pas de cet avis, et ne l’Asie Mineure. —— f`amiq«n·. Stratrouve point (le ressemblance en- lion, liv. VI, p. 263; et Hérodote, tre les gouvernements de Cràteot Polymnia, eh. 169, p. 366, édition de Sparte. Liv. Vl, p. 677 et suiv. Firmin Didot.
+des Lacédémoniens. Ceux-ci font cultiver
-UDG POLITIQUE D’ARISTO’l`E. cultive1· leurs
+leurs
-hilotes, ceux-la par
+hilotes, ceux-là par
-serfs périœciens; les
+serfs périœciens ; les
-deux peuples; et l`on doit
+deux peuples ; et Ton doit
-mais Andries, comme
+mais An-dries, comme
-appelés Cosmos parles
+appelés Cosmes parles
-jouissent d`une autorité pareille it celle
+jouissent d’une autorité pareille à celle
-les Épliores sont
+les Ephores sont
-les Cosines au
+les Cosmes au
-en Crète ·le sénat
+en Crète-le sénat
-royauté, qu‘ils _ renversèrent
+royauté, qu’ils renversèrent
-est i`tll_i0llIF(l`l1Lll remis
+est aujourd’hui remis
-à Pusseuiblée publique,
+à l’assemblée publique,
-s’étendre il rien
+s’étendre à rien
-4. L’0l’g:«l·lliSfli3i0l] des
+4. L’organisation des
-Crète qu’a Lacédémone.
+Crète qu’à Lacédémone.
-doit fourni r la quote—pa1·t fixée parla loi,
+doit fournir la quote-part fixée par la loi,
-je ]‘ai dit. ’ En
+je l’ai déjà dit. En
-soient it l`Etat ou
+soient à l’Etat ou
-redevances payées par les serts, on fait ‘ · § 3. Les xerfs pdriœcicns. Voir Croix pense aussi qu’Arist0te atplus haut, même livre, ch. vx,§ 3. tribue trop de p0uvoirauxC0sn1es. - Mais .l·n.drius. Yoir plus haut, (l)cs anciens gouv. fédér. p. 361.) ch. vi, § t4.—.tppclés Cosrnci. Ott. § 4. Comme je Fai düà dit. Voir Miillcr il combattu cette opinion une remarque toute pnrciile plus (clic Doricr, t. ll, p. [30). Sainte- liant, ch. ·|,§ 21.
+redevances pavées par les serfs, on fait
-LIVRE [ÃI`, Cl:l:P|’l`Rl£ Vil. 107 deux parts, l`uue pour
+deux parts, l’une pour
-publics, l,il.llÉl`G pour
+publics, l’autre pour
-communs, ou sont
+communs, où sont
-nourris, aux frais
+nourris, aiix frais
-et su1· Pisolement des
+et sur l’isolement des
-la fécondité; mais
+la fécondité ; mais
-eux, reglement dont nous eX&mlII€I‘OIIs plus li8,l‘(l la Vltlêlll’, l)OilIle Oil mallvitlse. Je
+eux, règlement dont nous examinerons plus tard lu valeur, bonne ou mauvaise. Je
-borne ii. di1·e ici quc Yorganisation des repas § Le commerce alex lumuncs. elaves.liîscliine,danssondiscours Ainsi ce vice, si répandu dans la contre ’l’imm·que, se vante d’nv0ir Grèce,nvaitétésanctionnéparties ce penchant; etllans l’le}ucyclopé- . lois, Uétait mie opinion vulgaire, die, ann article cité par Grégoire, au temps (l’:l’ISl.0t(‘, que ies Cré· on semble ne pas le blâmer très tois s‘yétaie1·t livrés les premiers. sévèrenient. Voir Montesquieu. ’oir Platon, les Lois, liv. V lll, liv. XXIII, ch. xvn. p. 100, ct Iléraclidede Pont, p. 508. J’a_i0utcrui, poureu Iinir avec ce Platon dans ies Lois, liv. l, p. 33, repousszmtsujet, que Platon,dans trad. dc M. Cousin, assure que ce sa liépublique, liv. V, p. 293, trad. sont eux qui ont imaginé ln ihble de M.Cousin, offre ases guerriers, de Ganyniède pom- trouver une comme récompense suprême de excuse divine ai leur penchant in- leur courage, l’amoui· do leurs Iàme. Le scholiaste d`Eschyle (les _;emics«;oxii1i:i,·;·1ioxis, qui sont obliScpt dc¥·antTlIèbcs, v. 81) prétend gés par la loi de recevoir leurs que Luius, pizro d’LEdipe, Int lo caresses pendant toute la durée premicr pzirmi les Grecs qui se de la ezunpagne. ll no paraît pas souilla dc cette turpitude, et que cependant que, suivant l’opinion samort et ies ma1hem·s de sa race dc Socrate, ces caresses doivent turent ln punition de son crime. aller au dela d’une amitié simple Hippocrate, dans le Serment, in- et pure, quoique vivo. Du reste, tcrdit sévèrement aux adeptes tout Platon an, dans une leulc de passuc0IIImI:I’cc avec les hommes. Voir ges, proscritavcc uuc très-grande Ott. Muller, t. ll, p. 292 et suiv. énergie ce vice odieux. On peut Orégolre, dans son Traité de ln sui tout consulter les Lois, liv. Donicsticité, p. 9, au réuni sur ce ’llI, p. 110, trad. dc M.•(lousin. sujet des lhitsassez curieux.Dans Voir Xénoplion, République de D Fantiquitê, ce gout fut réserve aux Sparte,cii.1I.-—-1’lustu.rd.’oir plus llommëë llhlwls, et intcrclil, aux cs- loin, liv. lV ("I),x:lI. Xl’,§ ¤l01’l1€l’«
+borne à dire ici que l’organisation des repas communs
-108 POLITIQUE D’ARIS’l`OTE. conuuuus en
+en
-évidemment qu`a Lacédémone.
+évidemment qu’à Lacédémone.
-des Éphoies ;
+des Éphores ;
-les C0sn1es sont
+les Cosmes sont
-mérite très~vu|gaire. Mais elle n`a pas
+mérite très vulgaire. Mais elle n’a pas
-suprême magist1·ature nommée
+suprême magistrature nommée
-le siifîrage universel,
+le suffrage universel,
-constitution g en
+constitution ; en
-dans Puniversalité des citoyens; de
+dans l’universalité des citoyens ; de
-Cosme pou1· entrer
+Cosme pour entrer
-qu’à Lacédénione ; l’irresp0nsabilité de places a vie
+qu’à Lacédémone ; l’irresponsabilité déplaces à vie
-pouvoir exorbitant; et
+pouvoir exorbitant ; et
-se ret1·ouve l’inconvénient
+se retrouve l’inconvénient
-à Farbitraire des
+à l’arbitraire des
-les Éphores occasion
+les Ephores occasion
-leur ile.- ’ §
+leur île. §
-Pour 1·en1édîer aux
+Pour remédier aux
-n’est qu‘absurdement violent.
+n’est qu’absurdement violent.
-déposés § ti. Lui [ml aimer la wnstitu- usage anarchique des Crétois, Es lion. `’nir plus haut, ch. vi, § 15. prit des Lois, liv. VIII, ch. ut. ll §7. auf contredit tous les princi- rappelle cependant avec grande pcs. Montesquieu ne semble pas raison ce que ce droit d’ins1u·rec— aussi dôlhvnrahiequ`.\ristotcàcet tion Il fait de la Pologne.
+déposés par leurs
-LIVRE II, CHAPI’l"Rl€ V [I IUE) parleurs propres
+propres
-Cosmes out du
+Cosmes ont du
-Mais, à
+Mais, , à
-remettre et la
+remettre à la
-plutôt qu`au caprice
+plutôt qu’au caprice
-qui u’est rien
+qui n’est rien
-à l’État, c’est
+à l’Etat, c’est
-puissants, ligues entre
+puissants, ligués entre
-pour Lselsoustraire aux
+pour se soustraire aux
-Crète u’a point,
+Crète n’a point,
-un gouvernenient, elle
+un gouvernement, elle
-y règne; continuellement
+y règne ; continuellement
-amis ;’,ils se
+amis j’ils se
-pour aniener des
+pour amener des
-désordre diiîère-t-il de Panéantissement provisoire
+désordre diffère-t-il de l’anéantissement provisoire
-et de ’la dissolution
+et de’la dissolution
-peut Pattaquer. Je
+peut l’attaquer. Je
-sauvée. L‘éloignement a
+sauvée. L’éloignement a
-qui inaintient les
+qui maintient les
-si fréquennnent. Les
+si fréquemment. Les
-au dehors; et
+au dehors ; et
-bien ütit voir
+bien fait voir
-institutions. . _ §S. Proxcrivcnttws é¢rnngr·rs.’0i1· M. de La Nauze, |.. XVIII, p. 246, Cragius, p. 211; Ot|.. Müller, t. II, édit. m-2.-Et ln. gurrre él·rri·n.gère. p. S et 411; Xénoph. (Républ. la- Il està regretter qu’on ne sache eéd., ch. xrv, p. 4), et Mém. de pas précisément de quelle guerre l`:cnd. des inscrip., mémoire de Aristote entend parler ici. Ou au-
+institutions. § 9.
-llo _ POLITIQUE jl)‘AR1S’l`O’1‘]£. § E). Je n`en dirai
+Je n’en dirai
-davantage surle gouvernement
+davantage sur le gouvernement
-Crète. I CHAPITRE VIII. Examen
+Crète. CHAPITRE VIII Examen
-constitution clc Cartlin.ge; sos mérites preuves par
+constitution de Cartilage ; ses mérites prouvés par
-et ln stabilité
+et la stabilité
-de Czwthagc et
+de Cartilage et
-de Sparte. -- Déûtuts ile la Constitution Czu·tliaginoise : magistraturcs trop puissantes; estime
+de Sparte.—Défauts île la Constitution Carthaginoise : magistratures trop puissantes ; estime
-y fuit de Li richesse; cumul des emplois; la constitution Cartliaginoise n’cst pas
+y fait de la richesse ; cumul des emplois ; la constitution Carthaginoise n’est pas
-que l’État puisse
+que l’Etat puisse
-de Crète,de Sparte
+de Crète, de Sparte
-entre eux; et
+entre eux ; et
-sont très-snpérieurs a tous
+sont très supérieurs à tous
-gouvernements eonnus. Les
+gouvernements connus. Les
-institutions excellentes; et
+institutions excellentes ; et
-pouvoir qu‘elle accorde
+pouvoir qu’elle accorde
-peuple, nait su par cela même à quelle Miillcr, die Dorîer, t. ll, et Sainteépoque il avait composé sa Poli- Cr0ix,Des anciens gouvernements lique, puisque cette guerre était lëdératils. L’un et l’autre 11’ont toute récente quand il écrivait. guère eu (Tautres sources que la Cette analyse de la république Politique d’A1·istotc. crétoise est ce que Pantiquité nous § I. Ont de grands rapports. Poil laissé de plus complet sur la lybe, liv.Vl,cl1. xux,arema1·qué Crete. Polybe, liv. Vl,etStrz1bon, cette ressemblance du gouverneliv. X, donnent aussi des rcnsei- ment de Carthage avec celui de gncmeuts assez étendus. Voir Ott. Sparte; mais ilnie que ln constitu-
+peuple,
-LIVRE 11, CIIAPITRE VIII. Ill on n‘a jamais vu ii Carthage
+on n’a jamais— vu h Carthage
-eu, chose remarquable, ui émeute,
+eu, , chose remarquable, ni émeute,
-les Ephores; mais
+les Éphores ; mais
-est préf`é1·able, en
+est préférable, en
-deux constitutions; mais
+deux constitutions ; mais
-prudente ` et
+prudente et
-famille unique; elle
+famille unique ; elle
-familles indistinctement; elle
+familles indistinctement ; elle
-remet a l’électi0n, et
+remet à l’élection, et
-pas - à
+pas à
-rois, tionearthaginoiseserapprochede Heeren (Idem über politili., etc.) celle de Crète.- Quelle accorde au recommandent de ne pas c0niou— pcuple.Polybe, liv.VI,cl1.I.1, parle dre les Cent-Quatre avec les Cent, aussi de ce pouvoir dupeuple.Voir qui étaient au-dessus d’eux et wlont pour le mot « de peuple » dans ce Aristote parle plus bas, § 4. Gœtt· liv., cli. vi,§ 15. - Ni tyran. Aris- liug prétend, p. 485, que c‘est une tote sccontreditlui-même,etparle seule et même magistratiu·e, et d’un tyran ii Carthage, liv. VIII qu’Arist0teudiI;« cent », comme il (5), cli. x, § 3. adit cinqmille au lieu de cinq niillc § 2. Des sociétés politiques. On ne quaranteen parlant des guerriers sail; rien sur ces hétéries curtha- de Platon. Voi1· plus haut, ch. ul, ginoises. Kluge a trouvé avec rsi· §2.—Les Rois. Ce sont les Suffètes. son quelcs repas communs étaient —Le mérite au pouvoir. C’esI;1a vachose impossible dans une ville de riante tirée delavieille traduction ’Sept cent mille habitants comme de Guillaume delllorbéka; elle me Carthage(liI11ge,Politia Cmthag.). semble offrir un sens satisfaisant. Tite-Live parle de circuliet de oon- Voieiconunent s’cxprime Albertle oivia (Iiv. XXXIV, ch. Lxi); ce Grand : Sad. quad. dilfercns (alia sont sans doute des réunions poli- translutio , site di/ferens). Alia tiques, des repas donnés par les «translal.io », e’cst une variante principaux citoyens à le1u·s parti- site dilferens, c’est le texte que j’a1 sans. - Les Ccnt—Qualre. Kluge el; admis. I
+rois, maîtres
-Ill! P()I.,I’I`[QUl£ D’AR[S’I`O’l`]£. maitres d’une immense autorité, sont
+d’une immense autorité., sont
-hommes médiocres; et
+hommes médiocres ; et
-mal a Lacédémone. ` §
+mal à Lacédémone. §
-si Souvent, sont
+si souvent, sont
-est ii. la
+est à la
-les décide1· qu’en
+les décider qu’en
-de dissentimeut. Mais,
+de dissentiment. Mais,
-peut nonseulcment sc faire
+peut non seulement se faire
-magistrats, ’ mais
+magistrats, mais
-prononcer souverainenientg et
+prononcer souverainement ; et
-qu’on cheroherait vainement
+qu’on chercherait vainement
-recruter elles-mêmes; leu1· permettre
+recruter elles-mêmes ; leur permettre
-la pre5 3. Les déviations de principes, Deplus,lesexpressionsqu’Aristote Voir plus loin, liv. III, ch. v, § 3 emploie peuvent faire une amphiet 4. bologie et offrir deux sens tout op 4. Perirarzzhies. Tout ce passage posés.Les pentarchiesnoinmaientprésente, faute de renseignements elles les Cent (ou Cent Quatre), ou historiques, la plus grande obscu— étaient—ellesn011iméespa1·eux?J’ai rité. Aristote cst le seul auteur qui préféré le premier sens, bien qu’il parle deces magistratures compo- soit moins en rapport avec le syssées de cinq personnes. En admet- tème démocratique du gouverne|:anta·ecHee1·enq1iclesCentsoient ment carthaginois; mais il s’acici différents des Cent Quatre, dont corde mieux avec le contexte. Voir il est parlé plus haut, on crée tout à sur ces questions, qui sont très-découp et sans autre autorité l11lC Iicates,Hee1·en,t.III,p.1·42getI.u— nouvelle D`lilgiSi.l’J|tlll’C£l (.:ilI’"Iil§i’(‘. den, ALlgam.GescIa,., t. I, p. 172.
+la premiè
-LIVRE I1, CHAPITRE VIII 112 mière de
+re de
-des Cent; leur
+des Cent ; leur
-puisque, so1·tis de
+puisque, sortis de
-sont la des
+sont là des
-le sort; et
+le sort ; et
-celle de juges qui
+celle déjuges qui
-comme àLacédémone, des
+comme à Lacédémone, des
-de Paristocratie à Poligarchie, il
+de l’aristocratie à l’oligarchie, il
-généralement reçue: on
+généralement reçue : on
-de l’État. Si
+de l’Etat. Si
-puisqu’on ytient compte
+puisqu’on y tient compte
-jusqu’au législateur
+jusqu’au • législateur
-dès l`0rigine, d’assIu·er du
+dès l’origine, d’assurer du
-en §. 4. Quelques mures msunuaons. § 5. Qxutlcr ses apïurux. Voir plus Voir lâv. HT, ch. I, § T. haut, ch. vx, 2. N
+en
-114 POLITIQUE ])’AR[S’l`0’l’E sorte
+sorte
-jamais poiter atteinte a leur
+jamais porter atteinte à leur
-la fo1·tune mérite
+la fortune mérite
-il ll’€1’l est
+il n’en est
-de 1·oi et
+de roi et
-inspire l`amour de
+inspire l’amour de
-7. Ifopinion des
+7. L’opinion des
-de l’État fait
+de l’Etat fait
-autres ` citoyens, toujours prêtsa les suivre. O1·, partout
+autres citoyens, toujours prêts à les suivre. Or, partout
-vraiment · solide.
+vraiment solide.
-quand, ii forcé d’argent,
+quand, à force d’argent,
-le pouvoir, l’absurde
+le pouvoir ; l’absurde
-de suppose1· que,
+de supposer que,
-honnête, pe11t vouloir S10Il1`lCi.lil’, un
+honnête, peut vouloir s’enrichir, un
-plus capables; mais
+plus capables ; mais
-négligé d’a$urer une
+négligé d’assurer une
-pourrait an moins garantir l‘aisance aux
+pourrait au moins garantir l’aisance aux
-passe il Carthage
+passe à Carthage
-législateur d’établi1· cette
+législateur d’établir cette
-qu’il flisse de
+qu’il fasse de
-Quand l’État n’est
+Quand l’Etat n’est
-principe 1·épublicain et démocratique d`0uvrir
+principe républicain et démocratique d’ouvrir
-LIVRE Il. Cl·lAPI’l`RE VIH. ll5 au
+au
-des magistratures; car
+des magistratures ; car
-l’avons dit ce double avanta e ue les afiaires admi> g . nistrées plus
+l’avons dit, ce double avantage que les affaires administrées plus
-dans celles île la marine, ou chaque
+dans celles’de la marine, où chaque
-partie dn peuple,
+partie du peuple,
-colonisées. C‘est un
+colonisées. C’est un
-maintenir l’État; mais
+maintenir l’état ; mais
-qu’au hasard. et
+qu’au hasard, et
-du légis~ latenr de
+du législateur de
-lois n’ofii*iront pas
+lois n’offriront pas
-rendre 1 , · . . , . il l Etat la paix interiex re . . 1 . §
+rendre à l’État la paix intérieure. §
-Carthage. · § 8. À|’IISi QIIB î’I0l|.¥ LIIIIÉOHS (lil. lllîlgüi q1.l·0ll l’¢5l§l’Ull’C il pûlllû Sl.ll’ Voir plus haut, liv. I, ch. 1, § 5. le sol; elle a fait plus, elle a in5 9. De La. lui assurer. On peut terdit a Fliistoire dc conserver voir par tous les ouvrages mo- pour la rivale de Rome d‘aulre dernes publiés sur ln constitution souvenir que celui de la défaite; de Carthage, et surtout par l’ou- et fhistoire a si fidèlement olhéi, vrage de M. Heeren (Idem iiber que l’érudition la- plus pa1-’olit-ik, etc., t. III, p. 140 et suiv.), tiente et la plus sagace n’a pu qu’Aristote est le seul auteur de lui arracher que des larnbeaux Yantiquité qui ait donné une idée obscurs et incomplets. La pos1111]’)011éiS()ll(l11B (111 gOl.l’0l‘)l€lT|()IllS lÃél’lté l1’8l1l’ë1 gllCI`€ SU de Gill’carthaginois. La haine romaine a thage que ce que les vainqueurs été aussi profonde qu’heureuse; ont bien voulu lui en apprendre. il ne lui a pas sufû de faire dis- Jamais vengeance ne fut poussée paraître jusqn’aux ruines de Car- plus loin.
+Carthage.
-116 POLITIQUE ])’AR.IS’|`0’l`E. C H A PI T R E [X Considérations Slll‘ divers législateurs. — Solqn; véritable
+CHAPITRE IX Considérations sur divers législateurs.—Solon ; véritable
-ses réformes. —- Zalencus, Charondas, Ouomacrite; Philolaiis, législateur de Thèbes; loi
+ses réformes.—Zalcucus, Charondas, Onomacrite ; Philolaüs, législateur de Thèbes ; loi
-faux témoins; Dracon, Pittacus, Androdamas.— Fin de
+faux témoins ; Dracon, Pittacus, Androdamas.—Fin de
-antérieurs. ` §
+antérieurs. §
-constitution, les mis n’ont jamais d’aucuue façon manie les aiïaires publiques,
+constitution, , les uns n’ont jamais d’aucune façon manié les affaires publiques,
-simples citoyens; nous avo11s cité
+simples citoyens ; nous avons cité
-ouvrages, méritait
+ouvrages, , méritait
-et Solou, par
+et Solon, par
-gouvernements. §2. J ’ai précédemment
+gouvernements. § 2. J’ai précédemment
-Quant $1 Solou, c’est
+Quant à Solon, c’est
-aux yem: de
+aux yeux de
-la t0ute—puissance de Poligarchie, mis
+la toute-puissance de l’oligarchie, mis
-à Yesclavage du
+à l’esclavage du
-et ’constitué la démocratie § L Sur La mcilleu-re constitution. core au temps de Pausanias (AttiLe texte dit simplement : « Sur la que, ch. ni, p. 18), que la démocraconstitution. » tie athéniennc croyait avoir autant § 2. L’escLa1suge du peuple. Il pa- d’0bligations à Thésée qu`à Solou. raîtrait, d’après les lresques du Solon mourut vcrs 559 av.J.-C., Portique royal, qui existaient en- âgé de quatre-vingts ans.
+et constitué la démocratie
-LIVRE II, CHAPITRE IX. 111 nationale
+nationale
-d’institutions, oli garchiques pa1· le
+d’institutions, oligarchiques par le
-de Paréopage, aristocratiques
+de l’aréopage, aristocratiques
-par Porganisation des
+par l’organisation des
-de Paréopage et
+de l’aréopage et
-reproche d`avoir détruit
+reproche d’avoir détruit
-les Batteries dont
+les flatteries dont
-fut l‘objet, comme
+fut l’objet, comme
-tyran, ainenèrent à
+tyran, amenèrent à
-alla jusqu‘à donner
+alla jusqu’à donner
-aux juges; et,
+aux juges ; et,
-de Selon ;
+de Solon ;
-changements _ successifs o11t été
+changements successifs ont été
-puissance, c’est~à-dire, le
+puissance, c’est-à-dire, le
-des § 3. Éphiatte, simple démugo- 461 av. J.-(J. Ses ennemis le firent gue, fit porter un décret contre assassiner. Voirbiodorede Sicile, les pouvoirs de l’:-iréopage, pre- 1iv. X1, cii. Lxxvn, § 6,p. 405, édimière année de la Lxxxe olymp., tion Firmin Didot.
+des
-118 POLITIQUE D’ARISTOTE. magistrats,
+magistrats,
-des comptes; car,
+des comptes ; car,
-est 01.1 esolave ou
+est ou esclave ou
-les magistratmes avaient
+les magistratures avaient
-des Chevaliers; la
+des Chevaliers ; la
-aux Looriens Epizéphyriens, et Charoudas de
+aux Locriens Epizéphyriens, et Charondas de
-selon em<, qui étudiala législation
+selon eux, qui étudia la législation
-Crète, ou il
+Crète, où il
-allé pou1· apprendre
+allé pour apprendre
-devins. Oll ajoute
+devins. On ajoute
-ces asser- , tions, il
+ces assertions, il
-étrange contusion des
+étrange confusion des
-§ 4. Composée des cluzwlicrs. Il Voir Pluton, Rép., liv. X, p. 2-lâ, faut remarquer qu’Aristote place trad. de M. Cousin.- Onommrute. ici les chevaliers en troisième Quelques auteurs font remonter rang; tous les autres auteurs les Onoinacrite jnsqifsu xt siècle av. placent au second. Voir Boeckh, J.—C. Thalès (voir liv. I.ol1. xv, §5) Econ. polit. des Atlién., tome I, vivait vers Fan 600 ; Lycurgue, 200 D. 304. ans avant Tllailôs. § 5. Zaleucus On ne sait pointà Stobéc nous s conserve le preamquelle époqueprécisevivsitZaleu— hule des Lois de Zaleucus et de ous; on le place ordinairement Cliarondas (Scrmo 145, p. 457 ct dans le vim siècle av. J.-C. Les 467). Cesdcux morceaux sontfaits Locriens Epizépliyriens habitaient pour donner une haute idée de la la partie méridionale de l’ltalie. sagessedœlégislateui*sgrecs.DioVoir Ott. Müller, die (Parier, t. II. dore de Sicile (liv. XII, ch. n et p. 227, et Heyne, Opus:. ama , suiv., p. 42i,cdition Firmin Dido!) tom. ll. - Chwrondes. Voir liv. 1, s fait l’a.ualyse des lois principales ch. 1, 5 6. — En Italie ct cn Sfcitc. de (lliarondas.
+§
-LIVRE 11, CHAPITRE IX. 119 §6 . Philolaüs
+6. Philolaüs
-de Thébes; il était dela famille
+de Thèbes ; il était de la famille
-l’amant, dut
+l’amant, , dut
-à _ la passion incesteuse de
+à la passion incestueuse de
-Halcyone, Philolaiis , se retira àThèbes, ou tous
+Halcyone, Philolaüs se retira à Thèbes, où tous
-encore fr cette
+encore à cette
-en regard; de
+en regard ; de
-territoire ` de
+territoire de
-Si 1’on en
+Si l’on en
-et Philolaiis eux-mêmes l’avaient ai11si prescrit
+et Philolaüs eux-mêmes l’avaient ainsi prescrit
-de Corinthe; le
+de Corinthe ; le
-séjour ai Thèbes.
+séjour à Thèbes.
-que Philolaüs a
+que Philolaiis a
-et qu`o11 y appelle enencore les
+et qu’on y appelle encore les
-propre, c`est d’avoir
+propre, c’est d’avoir
-immuable. §S. Charondus 11’a rien
+immuable. § 8. Charondas n’a rien
-il s`est occupé le premier; maisparla précision
+il s’est occupé le premier ; mais par la précision
-de scs lois, il Pemporte sur
+de ses lois, il l’emporte sur
-jours. Ifégalité des
+jours. L’égalité des
-principe qu`a particulièrement
+principe qu’a particulièrement
-spéciaux § 6. Phitolaüs. Ott. Müller (die fournit, pendant plusieurs généD0·rie·r, t. ll, p. 200) place Philo- rations, dcs archontes annuels a laiis vers la XIIIB olyrnpiade, c’eSt- l’Etat. Voir Pausanias, Corinth., à-dire 730 aus av. J.—C. —Bacchia- liv. Il, ch. Iv, p. 73, édit. Firmin das, famille royale de Corinthe Didot. descendant dc Bacchis, et qui §S.l’haléa.<. Quelques manuscrits
+spéciaux
-120 POLIT1QUE D’ARISTOTE. de
+de
-femmes. On distingue
+femmes. Ou distingue
-contre l’iv1·esse, celle qui donne à
+contre l’ivresse, celle qui donne, à
-dans l`éducation militaire
+dans l’éducation militaire
-déjà constitué, elles
+déjà constitué ; elles
-mais n`a pas
+mais n’a pas
-double donnent«Philolaüs »; « Phalêas » Aristote, rappelant cette loi (Rhéme semble être la véritable leçon. tor.,lîv. Il, ch. xxv, § 6, p. 369 de Voir plus haut, même livre,ch. rv, nia traduction), emploie une exla constitution de Phaléas; elle pression tout à fait analogue et avait pour base l’égBllIJé deshiens. aussi générale. On ne voit point —L’égati:édes fortunes Ott.ilIüllcr d’ailleurs pourquoi le législateura pensé, peut-être avec raison, que auraitsoumis les coups seulement, le mot dontse ser·ticiArist0tevon— comme le disent quelques manulait dire un second partage égal, scrits, et non les autres délits, à un nouveau partage des terres par une punition double. Muret (Var. portions égales. Ainsi Phaléas ne lect.,lib.XlV, cap. xi) avait deviné se serait pas boruéà une première cette leçon avec une rare sagacité répartition; il l`aurait fait renou- etunudmimlœlc bon sens. M. Gœttveler à diverses époques (die D0- ling, un des derniers éditeurs de rier, t. II, p. 200). la Politique, croit que toute cette § 9. Dracon, qui réforma une partie du second livre, depuis le partiedes lois de Solor1.—I’iluu;ux chapitre neuvième, n’est pas d’Ade Mitylène, l’un des sept sages, ristote. L’erreur relative aux che· contunporain de Solon. Voir plus valiers, même chapitre, § 4, semloin, liv. Ill, ch. ix, § 5.- Les bleralt indiquer en effet la main fautes commises. Cette leçon, que d’un faussaire maladroit. Mais donne le seul manuscrit de Came- cette hypothèse n‘est point prourarius, me paraît la véritable. vée d`ailleurs.
+double
-LIVRÈ II, CHAPITRE IX 121 les
+les
-pendant l’iv1·esse. Comme
+pendant l’ivresse. Comme
-état ,qu’ils ne
+état qu’ils ne
-à jeuu, il
+à jeun, il
-cela, l’utilité générale
+cela, Futilité générale
-uniques héritières; mais
+uniques héritières ; mais
-propre. §i(). Telles
+propre. § 10. Telles
-l’examen desconstitutions existantes
+l’examen des constitutions existantes
-celles qu`ont imaginées
+celles qu’ont imaginées
-LIVRE DEUXIEME.
+LIVRE DEUXIÈME.
-L IV R E I I l mr i.’xë·rA·i· ET nu encres.- meoms nes eouvznsmxrsrs ET ne x..i som·¤mnma·ri§:. - un i.,i nowumê. CHAPITRE PREMIER. De l’État
+LIVRE III de l’état et du citoyen. — théorie des gouvernements et de la souveraineté. — de la royauté. CHAPITRE PREMIER. {{AN|De l’État
-du citoyen; eonditions nécessaires du citoyen; le
+du citoyen ; conditions nécessaires du citoyen ; le
-suffit pas; le
+suffit pas ; le
-de magistrat; cette déünition générale
+de magistrat ; cette définition générale
-la democratie; insuffisance des . définitions ordinaires - De Fidentite ou
+la démocratie ; insuffisance des définitions ordinaires. — De l’identité ou
-de l’Etat dans
+de l’État dans
-les citoyens; Pidentité du
+les citoyens ; l’identité du
-pas Pidentité de l’État; l’État
+pas l’identité de l’État ; l’État
-constitution elle-mème. §
+constitution elle-même.}} §
-et Pespèce particuliere des
+et l’espèce particulière des
-la premiere des
+la première des
-de savoi1· ce
+de savoir ce
-fort équivoque; et
+fort équivoque ; et
-que Pacte d’une
+que l’acte d’une
-leurs traVfLl1X g et
+leurs travaux ; et
-n’est q1i’une certaine 01*ganisation imposée
+n’est qu’une certaine organisation imposée
-système · complet
+système complet
-qu’une agré· gation d’éléments,
+qu’une agrégation d’éléments,
-tout d`abord ce que c`est que
+tout d’abord ce que c’est que
-124 POLITIQUE D’ARISTOTlî. citoyens,
+citoyens,
-sur laquelleiles avis
+sur laquelle les avis
-État oligerchique. §3. Nous
+État oligarchique. § 3. Nous
-fait senl du domicile; car
+fait seul du domicile ; car
-ne Fest pas
+ne l’est pas
-comme défendeur; car
+comme défendeur ; car
-et l‘action juridique
+et l’action juridique
-ne sout pas
+ne sont pas
-États, limite-t—on la
+États, limite-t-on la
-domiciliés `: on l6ll1’ »_ impose,
+domiciliés : on leur impose,
-une caution; et
+une caution ; et
-Les eufants qui
+Les enfants qui
-atteint l`âge de l`iuscription civique,
+atteint l’âge de l’inscription civique,
-qui eu ont
+qui en ont
-presque analogue: les
+presque analogue : les
-certainement citoyens; mais
+certainement citoyens ; mais
-pour ceux—la qu’ils
+pour ceux-là qu’ils
-des § 3.Au:cétrungersdamic«L§és. Sur Lettres. — Une caution. Voir l`Isi>I‘etat des domiciliés, dts métœ- crate de Ccraï, t. II, p. 130, ct les ques, voir Bœckli, Economie poli- Remarques de Valois sur Hurrpotique des Atliénicus, L. I, p. t30,et cmtion, à ce mot. une excellente dissertation de § 4. Lïnscripnon civique. Sur Ie · Sainte~Cr0ix, dans le tome XLVIIIC registre public, nominé à Athènes 1!el‘Acad. des lnser. et Belles- L¢·.riu1·chique.
+des
-LIVRE 1111, 0HAP1’1`1>.1~: L 12s citoyens incomplets; pour
+citoyens incomplets ; pour
-émérites. Q,u’on adopte,
+émérites. Qu’on adopte,
-importent peu; on
+importent peu ; on
-c’est l‘idée absolue
+c’est l’idée absolue
-même Solution. Le
+même solution. Le
-citoyen, c`est la
+citoyen, c’est la
-magistrat. _ D’ailleurs
+magistrat. D’ailleurs
-fois parle même
+fois par le même
-autre combinaison; tantôt
+autre combinaison ; tantôt
-celles de juge et
+celles déjuge et
-publique. §5. On nierapeut-être que
+publique. § 5. On niera peut-être que
-soient la de
+soient là de
-à ceux—là même
+à ceux-là même
-peu d‘imp0rtance; c’est
+peu d’importance ; c’est
-rendre l`idee de
+rendre l’idée de
-j’adopte, afm de précisercette idée,
+j’adopte, afin de préciser cette idée,
-Cette detinition du
+Cette définition du
-ce uom.’ § 6.Toutefois, il
+ce nom. § 6. Toutefois, il
-dans § 6. IL ne [nul par perdre de vue. que royale donne ici en marge une Le manuscrit 2023 de ln Bibliothè- glosc qui peu tservirà expliquer ce
+dans
-ien POLITIQUE ITARISTOTE toute
+toute
-spécifiquement dissemblables, il
+spécifiquement dissemblables., il
-second, et
+second, , et
-communauté, dansla nature
+communauté, dans la nature
-que cerapport ne soit qu‘indirect. De
+que ce rapport ne soit qu’indirect. De
-montrent St nous
+montrent à nous
-rang, celles-la au premier, puisqu`il faut
+rang, celles-là au premier, puisqu’il faut
-constitutions iaussées et
+constitutions faussées et
-constitution àl’autre, et
+constitution à l’autre, et
-nous l‘avons défini
+nous l’avons défini
-encore ailleurs; mais
+encore ailleurs ; mais
-ne l’_y est
+ne l’y est
-pas dé peuple g au lieu d`assemblée publique,
+pas de peuple ; au lieu d’assemblée publique,
-un sénat; et
+un sénat ; et
-Lacédémone, ou les Éphores se
+Lacédémone, où les Ephores se
-les aliaires civiles,
+les affaires civiles,
-les afliiires de
+les affaires de
-et ou les
+et où les
-encore ii différents tribunaux; et comme ii Carthage,
+encore à différents tribunaux ; et comme à Carthage,
-être mopassage; la voici: « Prenons pour ce nom ».·— Plus tard. Voir plus exemple le rnot« chien », qui s’ap- bus, même livre, eh. v, § 4. plique d’abordà l’animaldomest·i- § 7. A Lcnédémone. Voir plus que qui vit sur la terre; puis, en haut, liv. ll, ch. vi, § 16.- A Car- — second lieu, au poisson marin que thage. Voir plus haut, livre ll, nous connaissons; puis, on troi- ch. vin, § 4, Panalyse de la conssiènielieu,àl’ast11equi portenussi titution czwlliaginoise.
+être modifié
-LIVRE ut, CHAPITRE I 121 diüée en
+e en
-part ailleursque dans
+part ailleurs que dans
-illimité d`être _ membre
+illimité d’être membre
-à quelques—unes, la
+à quelques-unes, la
-les aifaires de
+les affaires de
-de juger; cette faculté même peut
+de juger ; cette faculté môme peut
-avoir a l`assemblée publique
+avoir à l’assemblée publique
-voix déliberante, quel
+voix délibérante, quel
-soit d`ailleurs l’État
+soit d’ailleurs l’État
-est membre; et j’enténds positivement pa1· l’État
+est membre ; et j’entends positivement par l’État
-masse d’l1ommes de
+masse d’hommes de
-l’individu . né
+l’individu né
-mère citoyenne; une
+mère citoyenne ; une
-ne suflirait pas.
+ne suffirait pas.
-définition, qu‘ou croit
+définition, qu’on croit
-question §9. Gorgias. Gorgias dc Léon- Il fourni son nom au fameux diatium, sophiste, contemporain de logue de Platon, et qui jouissait Pericles. (Pest le personnage qui d’une très-grande renommée.
+question
-12s POLITIQUE l)’ARISTO’l`E. serait fort simple: ils
+serait fort simple : ils
-notre déünition; car
+notre définition ; car
-qui n`ont été
+qui n’ont été
-après Pexpnlsion des ty1·ans à Athenes, en
+après l’expulsion des tyrans à Athènes, en
-esclaves 1 domiciliés Pour ceux-la, la
+esclaves domiciliés. Pour ceux-là, la
-vrai qne, même En cet
+vrai que, même à cet
-si l‘on est
+si l’on est
-l’est injustement; Pinjustice équivalant
+l’est injustement ; l’injustice équivalant
-on pent répondre
+on peut répondre
-des citoyensinjustement . promus
+des citoyens injustement promus
-bien qu‘ils ne
+bien qu’ils ne
-investi d’Lu1 certain
+investi d’un certain
-il snliit donc
+il suffit donc
-pouvoir pou1· être
+pouvoir pour être
-l’avons dit; et
+l’avons dit ; et
-positivement. Qnant à
+positivement. Quant à
-se rattacheà celle
+se rattache à celle
-est-il émane de
+est-il émané de
-pas émané? C’est
+pas émané ? C’est
-à Poligarchie ou St § 10. CLis1hènc.Ce fut Clisthène lieu (IEQUHÈPG,VEl’S1£1LXVIlI°·0i}’Hlqui établitàA|lhènes dix tribus au piaüe, 508 ans av. J .-C.
+à l’oligarchie ou à
-1,1VRE III. CHAPITRE I 129 la
+la
-décliner Faccomplissement des
+décliner l’accomplissement des
-contractés, disent-ils,
+contractés, , disent-ils,
-par l`État, mais
+par l’État, mais
-Il u’est pas
+Il n’est pas
-gouvernement n`a été
+gouvernement n’a été
-à l` utilité générale.§il. Sila démocratie,
+à l’utilité générale. § 11. Si la démocratie,
-de Poligarcliie et
+de l’oligarchie et
-vraie diüiculté consiste a re connaître dans
+vraie difficulté consiste à reconnaître dans
-ou qu‘il n‘est pas
+ou qu’il n’est pas
-est complétement changé.
+est complètement changé.
-les individus; car
+les individus ; car
-et ceux-la dans
+et ceux-là dans
-cité suüisent sans
+cité suffisent sans
-Mais a quoi reconnaîtra-t-on Fidentité de
+Mais à quoi reconnaîtra-t-on l’identité de
-cette unité; car
+cette unité ; car
-en efl"et d`enclore d’un
+en effet d’enclore d’un
-le Péloponèse entier: On
+le Péloponnèse entier ; On
-nation qu‘une ville
+nation qu’une ville
-quartiers §i2. Depuis irais jours: Il s’agit Cyrus, et non par Alexandre, ici dela prise de Babylone par comme l‘ont cru quelques comu
+quartiers
-130 POLITIQUE D’ARISTO’l`E. l’ignorait
+l’ignorait
-cette question; l’étendue
+cette question ; l’étendue
-avantages d’ une seule cité, on de
+avantages d’une seule cité, ou de
-des Heuves et
+des fleuves et
-ondes s`en renouvellent
+ondes s’en renouvellent
-s’écoulent perpétuellement? Ou
+s’écoulent perpétuellement ? Ou
-que l’Etat change? L’Etat, en
+que l’État change ? L’État, en
-venant a changer et a se
+venant à changer et à se
-que l’Etat ne
+que l’État ne
-également a tonte antre associamentateurs. Hérodote (Clio, cha- lone quatre cent quatre stades de pitre cxcx, § 5, page 63, édition tour, ou quatorze lieues. HéroFirmin Didot) dit seulement que dote (Clio, ch. cnxvm, § 2, p. 59, les ennemis étaient déjà maîtres édit. Firmin Didot) lui en donne dn centre de la ville, que l’autro plus de dix·sept, ou quatre cent extrémité n’uvait point encore up- quatre-vingts stades. (fest deux pris l’altnqne. ll répète, du reste, foisà peu pres le circuit de Paris, ceci comme une tradition dont il y compris les fortifications. Lonne répond pas. dres est beaucoup plus grand. ·Diorlore (liv. lI,el1. vn,§ 3, p.86, Ailleurs. Voir, livre W (’D, chaédit. Firmin Didot) donne a Baby- pitre lv.
+également à toute autre association, à
-LIVRE IH, CHAPITRE II. l.3l tion, a tout
+tout
-déclare change quand
+déclare changé quand
-vient a1’ên—e; c’est comme l‘harnionie, où
+vient à l’être ; c’est comme l’harmonie, où
-sons penvent donner
+sons peuvent donner
-vrai, c`est à
+vrai, c’est à
-surtout qu`il faut
+surtout qu’il faut
-dénomination diffé1·entc, les
+dénomination différente, les
-les mêmes; ou qu’i1 garde
+les mêmes ; ou qu’il garde
-individus. §l5. C’est
+individus. § 15. C’est
-CHAPITRE Il. Suite
+CHAPITRE II Suite
-de l’l1omme prive; le
+de l’homme privé ; le
-à l‘État. La
+à l’État. La
-de lündividu est
+de l’individu est
-confondent même pas
+confondent môme pas
-république parfaite; elles
+république parfaite ; elles
-du commandement; qualités
+du commandement ; qualités
-et Pobéissauce, bien
+et l’obéissance, bien
-et commander: la vertu . spéciale
+et commander : la vertu spéciale
-l’individu §. 14. Dm·icn... Phrygfen. Voir liv. V (8), ch. vu, § 8.
+l’individu
-132 POLITIQUE D’ARISTOTE privé
+privé
-; on bien,
+; ou bien,
-recherche, _il faut cl’abord nous
+recherche, il faut d’abord nous
-la ve1tu du
+la vertu du
-membre d‘une association.
+membre d’une association.
-emploi diiïérent, que l’uu soit
+emploi différent, que l’un soit
-second, celui-la chargé
+second, celui-là chargé
-commun, c’est-a-dire au
+commun, c’est-à-dire au
-de Péquipage, que
+de l’équipage, que
-chacun d’eutre eux
+chacun d’entre eux
-œuvre commune; et
+œuvre commune ; et
-comme l`État revêt
+comme l’État revêt
-de bien; et
+de bien ; et
-quelque vertu; comme
+quelque vertu ; comme
-moins impos-
+moins impossible
-LIVRE III, CHAPITRE II. 1.33 sible que
+que
-citoyens agiœent tous
+citoyens agissent tous
-avouer qu`il ne
+avouer qu’il ne
-exister d`identité entre
+exister d’identité entre
-république parüiite, la
+république parfaite, la
-la cité; mais il n‘est pas
+la cité ; mais il n’est pas
-privé, a moins d`admettre que,
+privé, à moins d’admettre que,
-Bien plus: l’État
+Bien plus : l’État
-d’un corps; l’âme,
+d’un corps ; l’âme,
-de l`instinct ;
+de l’instinct ;
-de Pesclave; de
+de l’esclave ; de
-ces elements-là se
+ces éléments-là se
-bien d‘autres non moins hétérogènes; ce
+bien d’autres non moins hétérogènes ; ce
-qu’il n‘y ait
+qu’il n’y ait
-qu’il ne peut
+qu’il rie peut
-Mais qni donc
+Mais qui donc
-de l`honnête homme? Je
+de l’honnête homme ? Je
-fois ve1·tueux et
+fois vertueux et
-car l`habileté n`est pas
+car l’habileté n’est pas
-vertu a l‘homme d’État.
+vertu à l’homme d’État.
-éducation spéciale; et
+éducation spéciale ; et
-tout parti- ‘
+tout particuliè
-1.34 POLITIQUE D’ARISTOTE. culièrement l’équitation
+rement l’équitation
-Euripide luimême, quand
+Euripide lui-même, quand
-: Point
+: « Point
-inutiles, semble
+inutiles, » semble
-de l’l1omme de
+de l’homme de
-si l‘on reste
+si l’on reste
-à · celle de 1’homme honnête.
+à celle de l’homme honnête.
-gouverne. C‘était là
+gouverne. C’était là
-Jason, _ quand il disait: «
+Jason, quand il disait : «
-régner, n‘ayant point
+régner, n’ayant point
-et commander; et
+et commander ; et
-de l’homn1e de
+de l’homme de
-indispensables dn citoyen,
+indispensables du citoyen,
-soient §5. Pain! de ces vains talent:. (Rhétnr., lîv. I, XII, 20, p. M2 de Aristote ne cite ici qu’un portion ma traduction). Jason était tyran des deux vers d’Euripide; Stobée dc Phères en Thessalie. Il fut asnous les a conservés tout entiers sassinéïlans la troisièmeaunée de (Sermo 45); ils sont tirés d’une la cn" olymp., en 375 av. J .-C., au pièce intitulée « Eole 1>, que nous moment où il méditait, contre la ne possédons pas. Voir l’édition Grêce livrée à des guerres intesde Firmin Didot, p. 626, frag. III. tines, le projet qui, plus tard, § 6. Jason. (Pest sans doute le réussit à Phiiippe le Macédonien. même Jason dont Aristote citeun Voir Diodore de Sicile, liv. XV, · mot qui passe pour fort sage p. 375, édition Firmin Didot.
+soient
-· LIVRE U1, cHAP1’rRE I1. 135 dignes
+dignes
-et · celui
+et celui
-ne doiveut pas
+ne doivent pas
-mêmes choses; et
+mêmes choses ; et
-posséder 1’un et
+posséder l’un et
-de Fautorité, et
+de l’autorité, et
-à l’o— béissance. Voici
+à l’obéissance. Voici
-du maître; et
+du maître ; et
-nous . l’a.vons reconnu, il n‘est relatif qu`aux besoins
+nous l’avons reconnu, il n’est relatif qu’aux besoins
-la vie; il n‘exige pas
+la vie ; il n’exige pas
-travailler lui-même; il
+travailler lui-même ; il
-plutôt qn’il sache
+plutôt qu’il sache
-nécessaire pour accomplir tout
+nécessaire pour’accomplir tout
-espèces d`esclaves sont
+espèces d’esclaves sont
-métiers divers; on
+métiers divers ; on
-nom Tindique, vivent
+nom l’indique, vivent
-ni l‘homme d`État, ni
+ni l’homme d’État, ni
-citoyen n‘ont besoin,
+citoyen n’ont besoin,
-ce n‘est quand
+ce n’est quand
-de savoi1· tous
+de savoir tous
-destinés à. Pobéissance. Dans
+destinés à l’obéissance. Dans
-ni d`esclave : il n‘y § S. Ainxi que nous favom reconnu. Voir plus haut, liv. l, ch. u, § 2l ct suiv.
+ni d’esclave : il n’y
-136 POLITIQUE D‘ARISTOTE. a
+a
-l’égard d‘êtres libres
+l’égard d’êtres libres
-donc la Yautorité politique
+donc là l’autorité politique
-obéissant d`abord lui·même, de même qu‘on apprend
+obéissant d’abord lui-même, de même qu’on apprend
-simple cavalier; a être
+simple cavalier ; à être
-d’un général; a conduire
+d’un général ; à conduire
-l’autre. C`est donc
+l’autre. C’est donc
-c’est l’o— béissance. § 10. H n’en
+c’est l’obéissance. § 10. Il n’en
-réunir cn lui
+réunir en lui
-précisément aconnaître ces
+précisément à connaître ces
-de l`homme de
+de l’homme de
-de l‘obéissance, puisque
+de l’obéis-’sance, puisque
-les mêmes; elles
+les mêmes ; elles
-diffèrent complétement pour
+diffèrent complètement pour
-pour l`homme. Un
+pour l’homme. Un
-lâche, s`il n’était
+lâche, s’il n’était
-femme brave; une
+femme brave ; une
-réservée qu`autant que doit § 9. La xculr et véritable école. Cétait un des préceptes de Solou. Voir Stobée, p. 518.
+réservée qu’autant que doit l’être l’
-LIVRE I[I, CHAPITRE II. 137 l’êt1·e 1`homme ui sait
+homme qui sait
-conduire. C‘est ainsi ue (1 (1 · dans
+conduire. C’est ainsi que dans
-de l‘homme et
+de l’homme et
-étant d’acquéri1·, et
+étant d’acquérir, et
-§ ’l’l. La
+§ 11. La
-commandement, c‘est la prudence; quant
+commandement, c’est la prudence ; quant
-nécessairement Yapanage commun de cenx qui
+nécessairement l’apanage commun de ceux qui
-de cenx qui
+de ceux qui
-du snjet, c`est une
+du sujet, c’est une
-son chef; le
+son chef ; le
-de flûtes; le
+de flûtes ; le
-comme l`artiste qui
+comme l’artiste qui
-de Pinstrument. §
+de l’instrument. §
-ou diliërentes, en
+ou différentes, en
-de l’antre. § ii. Une juste confiance en son bien que ce Soitla traduction fidèle A chvf. Le mot dont se sert Aristote du grec. D’anI.res ont traduitix un ai ici un scns tout spécial, que j’ai jugement sain »; mais un jugement tiré logiquementde ccqui précède. sain paraît devoir être bien plutôt Schneider a traduit opininwru, ce le partage du chef qui commande qui ne Veut rien dire dc très-précis. que celui du su_iet’q11i obéit.
+de l’autre.
-138 POLITIQUE D‘ARISTOTE. CHAPITRE III. Suite
+CHAPITRE III Suite
-le citoyen; les ouvrie1·s ne
+le citoyen ; les ouvriers ne
-un Etat bien
+un État bien
-ce principe; position
+ce principe ; position
-les aristoeraties et les oligarchies; nécessités
+les aristocraties et les oligarchies ; nécessités
-les Etats doivent
+les États doivent
-à Fégard du citoyen. N ’est-on réellement
+à l’égard du citoyen..N’est-on réellement
-que l‘on peut
+que l’on peut
-des citoyens? Si l‘on donne
+des citoyens ? Si l’on donne
-individus - exclus
+individus exclus
-citoyen n‘a plus
+citoyen n’a plus
-l’on refiise ce
+l’on refuse ce
-quelle sera. leur
+quelle sera leur
-la cité? Ils
+la cité ? Ils
-peut di1·e, il
+peut dire, il
-rien là. de
+rien là de
-les aû`ranchis n’appartiennent
+les affranchis n’appartiennent
-dont l`État a
+dont l’État a
-: ceux·ci le
+: ceux-ci le
-absolue , ceux-là
+absolue ; ceux-là
-des étrangers; et
+des étrangers ; et
-` LIIHHE III, CHAPITRE III. 139 même
+même
-de l`artisan aussi
+de l’artisan aussi
-faire nn citoyen,
+faire un citoyen,
-nous 1‘avons définie, doit s‘entendre, non
+nous l’avons définie, doit s’entendre, non
-de ceux-la seulement
+de ceux-là seulement
-être esclave; travaillenpour le
+être esclave ; travailler pour le
-donner à. ces
+donner à ces
-claire, des qu’on
+claire, dès qu’on
-En elïet, les constitutions etant diverses,
+En effet, les constitutions étant diverses,
-autant qu`elles ;
+autant qu’elles ;
-ne sau1;aieutl`êt1·e en aucune façon , par
+ne sauraient l’être en aucune façon, par
-dans l’Etat que
+dans l’État que
-où l’honneu1· des
+où l’honneur des
-car Papprentissage de
+car l’apprentissage de
-vie d‘artisan et
+vie d’artisan et
-que l‘accès des magistratures u`est ou§ 2.La constitution parfaite ·a‘ad- Voir plus haut, liv. ll, cli. vi, § 2. mc: jamais l’arlisan... Toute cette Aujourd’hui, des classes entières theorie, qui nous paraît mainte- de citoyens, qui répondentaux arnant si fausse, découle des prin- tisans du philosophe grec, sont clpes posés plus nant sur la né- encore bnnn.iesp&1·le[aitsle:t0ut9 cessité au loisir pour les citoyens. participation aux fonctions publi-
+que l’accès des magistratures n’est ouvert
-140 POLITIQUE D’ARISTOTE. vert qu’aux cens élevés; mais
+qu’aux cens élevés ; mais
-peut 1’être, puisque
+peut l’être, , puisque
-parviennent a la f`ortune. A
+parviennent à la fortune. A
-de citoyens; et
+de citoyens ; et
-peut s`acquérir du
+peut s’acquérir du
-mère. §5. C`est ainsi
+mère. § 5. C’est ainsi
-assez généra lement des
+assez généralement des
-mais e’est la pénurie ’ seule de véritables citoyens qui
+mais c’est la pénurie seule de véritables’citoyens qui
-lois n`ont d‘autre source
+lois n’ont d’autre source
-disette d‘liommes. Quand,
+disette d’hommes. Quand,
-qui sontcitoyens seulement
+qui sont citoyens seulement
-des f’emmes,et enfin l`on n’admet
+des femmes, et enfin l’on n’admet
-père etla mère étaient citoyens . §6. Il
+père et la mère étaient citoyens. § 6. Il
-dire a son _ Achille Z .... Moi,
+dire à son Achille : « Moi,
-vil étranger! c’est qu‘à ses
+vil étranger ! », c’est qu’à ses
-dans la. cité,
+dans la cité,
-fonctions pnbliques; et
+fonctions publiques ; et
-différences quœ, aux droits politiques; mais à Sparte. Voir plus haut, liv. ll, légalement elles peuvent y parve- ch. vi, § 12. Les Etats de Pantinir. quité zfavaient qu’1m moyen de § 5. La dixeuc des hommes.Il faut vivre: c’était de se retremper dans se rappeler que 1’0Ligcm¢h1apic, la Pesclavage; ils ont préféré moudisette des hommes, est ce qui fît rir. Il n’a pas moins fallu que l’inpérir toutes les républiques un- vasion des Barbares pour amener ciennes. Ceci a étésensiblesurtout ce grand résultat dans l’0ccîdent.
+différences
-LIVRE III, CHAPITRE IV. 14] politiques, c`est uniquement
+politiques, c’est uniquement
-change à. ceux qui n`ont que
+change à ceux qui n’ont que
-et l‘homme vertueux
+et l’homme vertueux
-se séparent; et
+se séparent ; et
-appartient seulementà. l`homme politique
+appartient seulement à l’homme politique
-est maitre ou
+est maître ou
-être iueître, soit
+être maître, soit
-de s’occupe1· des
+de s’occuper des
-CHAPITRE IV. Division
+CHAPITRE IV Division
-Idée gênérale et
+Idée générale et
-de l’Etat; amour
+de l’État ; amour
-dans l’hommc; le
+dans l’homme ; le
-dans ln communauté politique, ’ doit
+dans la communauté politique ; doit
-administrés. Cc principe
+administrés. Ce principe
-les bons; et
+les bons ; et
-gouvernements d’intùrêts particuliers
+gouvernements d’intérêts particuliers
-corrompus, ’ _ dégénération des 8.ll.1’CS·· § i. Ces
+corrompus, dégénération des autres. § 1. Ces
-suit, c`est celle—ci : Existe-t-il nne ou
+suit, c’est celle-ci : Existe-t-il une ou
-constitutions politiques? Et
+constitutions politiques ? Et
-les difïérences? La
+les différences ? La
-l’État Porganisation régulière
+l’État l’organisation régulière
-magistrature souveraine; et
+magistrature souveraine ; et
-142 POLITIQUE ITARISTOTE. la cité, c`est en
+la cité, c’est en
-Le gouvern ement est
+Le gouvernement est
-même. Jem’explique :
+même. Je m’explique :
-est souverain; dans
+est souverain ; dans
-des riches; aussi
+des riches ; aussi
-de l‘oligarchie sont
+de l’oligarchie sont
-distinctions ii toutes
+distinctions à toutes
-autres. ` §2. Il
+autres. § 2. Il
-nous à. l’État,
+nous à l’État,
-qui s’appliq11ent à. l`i11dividu que
+qui s’appliquent à l’individu que
-s’appliquent à. la
+s’appliquent à la
-de Padministration domestique
+de l’administration domestique
-de l`autorité du
+de l’autorité du
-être sociable; et j’entends par la que,
+être sociable ; et j’entends parla que,
-C’est la certainement
+C’est là certainement
-ne fûtce que
+ne fût-ce que
-de vivre; et
+de vivre ; et
-l’humanité. §6. Humère,l1iarle, IX, vers 648. trat social est le premier ou—T0u1elu. discussion qui précède. vrage, ct c’est là un grand méVoir plus haut la fin du ch. 11. rite, qui ait nettement tracé la § 1. Le soum:min... fest le gou- limite. A\001_]0ll’€l’llI.ll, personne ne UBTIIBFYIBIII. JllSqll’à R0lSS8ül, C9 Siy l.1‘0Tl’l[)€· fut une opinion généralement re- § 2. Au début de ce traité’. Voir çue, que le gouvernement et le plus haut, 1iv. I, ch. n, § 10, ct souverain sont tout un. Le Con- ch. m, § L
+l’humanité.
-LIVRE III, CHAPI’I‘RE IV. 141% On s`attacl1e à. l’association
+On s’attache à l’association
-quand ou n’y
+quand on n’y
-vie, à. moins
+vie, à moins
-maux qu`elle cause
+maux qu’elle cause
-la vie; la
+la vie ; la
-et à. l‘esclave le
+et à l’esclave le
-objet accidentel. l’avantage de l`esolave, parce que, l`esclave une
+objet accidentel, l’avantage de l’esclave, parce que, l’esclave une
-les en-» fants, sur
+les enfants, sur
-but l‘intérêt des administrés, ou
+but l’intérêt des administres, ou
-commun à. u · ` . · · . . U eux et a celui
+commun à eux et à celui
-les regit. Quoique
+les régit. Quoique
-peut, § 4. Dans ms ouvrages fezozéri- tation de M. Ravaisson, dela Méqucs. On sait que les ouvrages tapl1ysiqued’Arist0|.e, t. I, p. 210. d’A1·ist0te se divisaîont en deux Il est évident par cc seul passage classes: ceux qui moins profonds que la Potuique appartient à la se~ shdressaient à la masse de ses conde classe d`ouvragcs, qui se élèves:c`étaientles«exotériques»; nommaient aussi « ésotériques », et ceux qu’il gardait pour i’ensei- ouvragesphi1osophiques.Voirplus gnement particulier de ses élèves loin dans ce livre, ch. vn, § 1.les plus avancés : c’étaient les L’·inté7ét du maîLre.Voirplushaut, c acroamatiques ». Voir IB disser— liv. I, ch. 11, §§ 13 et suiv.
+peut,
-14-4 POLITIQUE D’ARISTO’l‘E - ` comme
+comme
-la médecine, la gymnastique, tourncr secondairement a Pavantage de
+la médecine., la gymnastique, tourner secondairement à l’avantage de
-comme, à. bord, le pilote· est
+comme, à bord, le pilote est
-du gymnasie, comme
+du gymnaste, comme
-pilote, c‘est le
+pilote, c’est le
-qu’ils dirigent; si
+qu’ils dirigent ; si
-ou l‘autre viennent
+ou l’autre viennent
-commun qu‘accidentellement, l’un
+commun qu’accidentellement, l’un
-droit d‘exercer l’autorité à. son tour. D‘abo1·d, chose
+droit d’exercer l’autorité à son tour. D’abord, chose
-comme parüxitement légitime,
+comme parfaitement légitime,
-des siens; mais, plus tard,·les avantages
+des siens ; mais, plus tard, les avantages
-et Fadministration des
+et l’administration des
-fois qu`ils en
+fois qu’ils en
-qui §5.Le gymmzste,m0tam0tle<<pé· les mouvements; le gymnaste, audotribe ». Le « pédotrihe », comme contraire, était capable d‘approson nom Pindîque,est|e professeur prier les exercices aux divers temde gymnastique pour les enfants; péraments; il avait mie certaine le gymnaste est pour les hommes science hygiénique, que l`autre ne faits. Le pédotrihe était inférieur possédait pas au même degré. au gynma te; il n’enseignait que § 7. Uonc évidemment. (le grand
+qui
-LIVRE III, CHAPITRE IV. 145 ont
+ont
-vue l‘intérêt général
+vue l’intérêt général
-parce qu‘elles pratiquent
+parce qu’elles pratiquent
-bonnes constitutions; elles
+bonnes constitutions ; elles
-tandis qu`au contraire
+tandis qu’au contraire
-des — constitutions
+des constitutions
-que celles-là. seront clé.terminëes, on
+que celles-là seront déterminées, on
-constitutions eorrompues. principe est incontestable. Platon M. Dcstntt de Tracy, 11*:1 trouvé l‘avait déjà mis cn picine lumière, rien de plus à dire dans son Comet Aristote est ici parfaitement fl- mentaire sur Montesquieu (liv. li, dèleauxcnseignemeiitsdesonmaî- p. 26). Il a divisé les gouvernetre. Voir les Lois, liv. IX, p. 194, ments en deux classes, gouvernetrud. de M. Cousin, et la Républ., ments nationaux ou d’intérët géliv. V, p. 45, même ti·adnc|.ion.Un néral, et gouvernements spéciaux des plus célèbres parmi les publi- ou d`intérêt privé. Gest ln division eistes contemporains, le vénérable même d’Aristote. IO
+constitutions corrompues.
-l-lü POLITIQUE D’ARIS’l`0TE. CHAPITRE V. Division des gouvernements: gouvernements
+CHAPITRE V Division des gouvernements : gouvernements
-aristocratie, république; gouvernements
+aristocratie, république ; gouvernements
-démagogie. —— Les
+démagogie. — Les
-que su1· des
+que sur des
-droit politiques; les
+droit politiques ; les
-voient qu‘une pa1·tic de la vérité; notion exacto et
+voient qu’une partie de la vérité ; notion exacte et
-la eité et de Passociation politique,
+la cité et de l’association politique,
-des associés, et
+des associes, et
-litige ent1·e la riehesse et la pauvrete. §
+litige entre la richesse et la pauvreté. §
-ce maitre soit,
+ce maître soit,
-la § 1. Un seul i1zdividu,... Je ne desiiiages.VoirHerod0te,Tnalie, crois pas qu’il soit possible de don- cli. Lxxx et suiv. Platon admet ner à la division. scientiûque des aussi cette division des gouvernegouvernementsunchaseplusrêelle ments. Voir la Républ., liv. I, ni plus claire. Montesquieu n`a re— p. 28, trad. de M. Cousin, et le Poconnu que les deux premiers ter- litique, p. 427, id. Mais Aristote Il mes, « un » et « plusieurs »; ll n’a le mérite d’avoir le premier syspoint admis le troisième. Voir Es- tèmatisé et mis dans tout le jour prit des Lois, liv. I, ch. ni. nécessaire cette classification déjà Cette distinction de gouverne- wlgaire de son temps; c’est sur mentscnmonurchiques,oligarcl1i— elle qu‘il a c0nst1·uit toute l`or— ques et démocratiques, n’appar- donnance de sa politique. Spinosa, tient point à Aristotegon la trouve Montesquieu, ont la même mêoxposée tout au long dans la ou- thode; l‘un, dans son traité Théo sieuse délibération d’Otanès et des logieo·Politique; l’autre, dans son conjurés Perses, après le meurtre Esprit des Lois. Cette classiûca-
+la
-LIVRE lll, CHAPITRE V. I.-I7 masse
+masse
-le maitre unique, oula minorité, oula ma`orité frouvernent dans l`intérêt énéC ral, la
+le maître unique, ou la minorité, ou la majorité gouvernent dans l’intérêt général, la
-dans l`intérêt d’un
+dans l’intérêt d’un
-dans lîintérêt de
+dans l’intérêt de
-dans Fintérêt de
+dans l’intérêt de
-de Passociation ne
+de l’association ne
-vraiment citoyens; ou,
+vraiment citoyens ; ou,
-de Pavantage commun.
+de l’avantage commun.
-individu, c‘est l’aristocratie,
+individu, c’est l’aristocratie,
-de l`Etat et
+de l’État et
-république. §3. Ces tion est acquise à la science poli- dinaircment par le mot « corromtique, qui 1`a dès longtemps ac- puo », qui est moins exact, quoi· ceptée et qui n’aura point à la qu`au fond tout aussi juste. Dans Cllüllgûf.VOl!`BlâCl]l3’€l,DlSC0llI’S cette theorie qui partage les gousur les Décadcs de Tite-Live, liv. I, vcrucmente en dcux classes, ceux ch. u. Voir Rousseau, Contrat so- d’intérêt général et ceux d’intérôt cial, liv. lll, ch. ui et x. - Gnu- particulier, Platona devancé Arisvement dans lïntérêt général. Voir tote cn prouvant que le pouvoir ne Rousseau, Contrat social, liv. Il, doit S.OXCl`C0l’ jamais qu’au prout cli. vn.-Est déviée deson but.J’ai des sujets. Voir la République, tâché de consewerla force de 1’ex- liv. I, p. 45 et suiv., traduction de pression grecque; on u-aduit or- M. Cousin.
+république.
-148 POLITIQUE D’ARIS’l`O’l`E. différences
+§ 3. Ces différences
-fort j ustes. Une
+fort justes. Une
-individu, d`une minorité _; mais
+individu, d’une minorité ; mais
-la majo1·ité, la
+la majorité, la
-de l’Etat est
+de l’État est
-partie guerrière; et
+partie guerrière ; et
-gouvernements sont: la § 4. Les déviations. Hobbes a t1·e. »’oir aussi la xwobservation trouvé avec raison (Imperium, de Voltaire et la xxxiuh cap. vu, §3) que ces trois secondes Polybe, qui neparaîtpoint avoir dénominatioussonttoutes dehaine connu l`ouv1·agc d‘A1·istote, pré· et de mépris, mais qu‘ellcs ne dé- sente une, division des gouvernesigncnt pas dcsgouvcrnementsde ments moins juste que celle-ci : principes différents; e`est précisé- « royauté, aristocratie, démocrament ee qu’Arist0te a entendu dire tie », dont les cor:-uptions sont la en employant lc mot dc « dévia» «l’l’|Ol1ill`Clll€,l`Olmill`ClllG€tl’0Cl`ll0— tion ». I-lobbcs, du reste, montre cratie » (liv. VI,p.629). Voir aussi fort bien que le principe dela mo- Platon, Rép., liv. Vlll, traduction narchie et celui du _dcspotisme dc M. Cousin, p. 126·i2S.—~ La sont identiques, et que Fusage magoyie. J’ai rendu le mot « do· soul diliêre dans l’une et dans l’au» mocratia» par démagogie, chaque tre. Montesquieu, pour n’avoir f0is qu’Aristote a pris « democrapoint osé trancher aussi nette tin » en mauvaise part, comme ment la question, s`cst fatigué, ici. Le mot « démocratie » est, de pendant plusieurs livres de son nos jours, dégagé de toute idée immortel onvrage, à tracer entre défavorable, et n`eùt point rendu la monarchie et le despotisme la pensée du philosophe grec. Plee une limite qui scientifiquement ton a remarqué très-justement n’existe pas. Voltaire, dans la iv•= que, dans la langue de la science observation de son Commentaire, politique, le mot de«dém0cratic» za remarqfué cd embarras de Mon- avait une double acception, et que tesquicu, et il ajoute avec son bon pour elle il n’y avait pas lieu de sons ordinaire : « La monarchie et distinguer comme pour les autres le dcspotisme sont deux frères gouvernements. Voir lo Politique, qui ont tantde ressemblance qu’on p. 423 et 458. C’est, du reste, le les prend souvent l’un pour l’au» lieu dc faire observer qu‘Aristote
+gouvernements sont : la
-LIVRE Ill, CHAP1’I’RE V 149 tyrannie,
+tyrannie,
-la royauté; Foligarcbie, pour l’aristocratie; la
+la royauté ; l’oligarchie, pour l’aristocratie ; la
-est unemonarchie qui n`a pour
+est une monarchie qui n’a pour
-que l‘intéi·êt personnel
+que l’intérêt personnel
-; Foligarchie n’a
+; l’oligarchie n’a
-des riches; la
+des riches ; la
-général. ll faut
+général. Il faut
-les .ch0ses philosophiquement, et qu`on ne veut pas sc prend toujours le mot « peuple » tituécs », Lois, liv. Vlll, page 100, pour la partie la plus pauvre trad. de M. Cousin. Ailieurs il rcet la plus nombreuse des ci- connait quatre gouvernements , toyens, du corps politique: Tou- République, Vlll, 126; et même tes les fois done qu’on rencon- einq, id., p. 127, qu’il place ainsi tre1·a dans cette traduction le mot dans l‘ordre de leur mérite: l’aris» peuple », il faut entendre non tocratie, la timocratie, Poligarpas la totalité ou la majorité dela chie, la démocratie et la tyrannie. nation, ce qui comprendrait aussi On peut donc assurer qu’Arist0te les esclaves , mais seulement la a pris de son maître cette théorie dernière classe du corps politique, fondamentale. Pour Machiavel, la celle qui prévaiut a Athènes, mais parfection d`un gouvernement con- _ qui, dans la plupart des répuhli- sisteraitdanslaréunionet l‘accor~l ques grecques, ne joua jamais de ces trois éléments: monarchiqu’un rôle tout à fait secondaire. que, aristocratique et démocratiVoir ci-dessus, liv. ll, eh. ix,§§ 3 que. Rome, selon lui, ne dut sa et 4, et liv. Ill, ch. in, §§ 1 et 2, grandeur qu’au bonheur obtenu —Da.us le Politique, p. 423 et 453, parelle, presque dès son commentrad. de M. Cousin; Platon a pré- cement, de combiner ces élémente senté exactement les mêmes divi— divers. Discours sur les Décades · sions qu’Arist0te fait ici entre les de Tite-Live, liv. l, ch. 11. — << ll gûuvcrnemente. Dans lesLois, Pla- suivrait de la distinction d’Ariston parle aussi des trois mauvais tots que, depuis le commencement î‘uvernements, auxquels il donne du monde, il n’aurait pas encore encore les mêmes noms; et il dé- existé un seul roi ». Rousseau, clarc que ce sont moins des gou- Contrat social, livre lll, chapivcrnements que des «factions cons- tre x.
+les —choses philosophiquement, , et qu’on ne veut pas se borner
-150 POLITIQUE D‘Au1S’1·oTE. borne1· seulement
+seulement
-en maitre sur l’association politique; l’oligarchie
+en maître sur l’association politique ; l’oligarchie
-prédominance po- . litique des
+prédominance politique des
-de l`État est
+de l’État est
-la démocratie; et
+la démocratie ; et
-cependant, parla supériorité
+cependant, par la supériorité
-de l’État; et
+de l’État ; et
-appelé Poligarchie, les
+appelé l’oligarchie, les
-de donher deviennent
+de donner deviennent
-cette diliiculté en
+cette difficulté en
-nom d’oli· garchie pour
+nom d’oligarchie pour
-gouvernement ou les
+gouvernement où les
-pour l’Etat où
+pour l’État où
-de supposer: l’une
+de supposer : l’une
-les 1·iches forment
+les riches forment
-majorité, l`autre ou les
+majorité, l’autre où les
-de l‘État? si toutefois
+de l’État ? Si toutefois
-tout acci-
+tout accidentelles,
-. LIVRE III, CILIAPITRE V. 151 dentelles, celle-È dans les oligarohies, celle-la dans
+celle-ci dans les oligarchies, celle-là dans
-véritables diiüeultés. Ce
+véritables difficultés. Ce
-et l‘oligarchie, c’est
+et l’oligarchie, c’est
-la richesse; et
+la richesse ; et
-une oligarchie; partout
+une oligarchie ; partout
-Ce sont·là, du
+Ce sont-là, du
-l’oligarchie età la
+l’oligarchie et à la
-dans l’nne et
+dans l’une et
-Les deux ’côtés également
+Les deux’côtés également
-certain point; et
+certain point ; et
-pas lc droit absolu qu‘établissent ni
+pas le droit absolu qu’établissent ni
-Ainsi, l‘égalité paraît
+Ainsi, l’égalité paraît
-certainement nn droit,
+certainement un droit,
-pas ponr tous,
+pas pour tous,
-des individns, on
+des individus, on
-porter nn jngenient erroné. C’est qu`ici les
+porter un jugement erroné. C’est qu’ici les
-et parties; et
+et parties ; et
-à quelqnes—uns, pouvant s’applique1· aussi
+à quelques-uns, pouvant s’appliquer aussi
-choses qu`aux personnes,
+choses qu’aux personnes,
-152 POLITIQUE -D’ARIS’I`O’l?E. comme
+comme
-Morale, l‘én s`accorde sans
+Morale, l’on s’accorde sans
-sur Pégalité même
+sur l’égalité même
-égalité appartient; et
+égalité appartient ; et
-tout _; d’autre
+tout ; d’autre
-dire l‘objet capital §
+dire l’objet capital. §
-Si Passociation politique n`était en eiiet formée qu`en vue
+Si l’association politique n’était en effet formée qu’en vue
-dans l`État en
+dans l’État en
-raison _; car
+raison ; car
-§ il . Mais Yassociation politique
+§ 11. Mais l’association politique
-matérielle desassociés, mais
+matérielle des associés, mais
-leur vertn ;
+leur vertu ;
-pourrait s`établir entre
+pourrait s’établir entre
-êtres clifferents des
+êtres différents des
-arbitre. L’assoeiation § 9. Dam La Morale. lIora]e Ètrusques; leur nom zi toujours à Nicomaque, livre V, chap. v, été changé par les nations éI«I‘2J1l· pages 152 et suiv. de la traduc- gères. Les Grecs les nommaienl, tion. _ comme ici, Tyrrhénicns; les R0— § H. Les lftrusqnes. Aristote dit: mains, Tusci : leur nom national ·x les Tyrrhénicns ». Cc sont les était ltuccna. Voir NiclJuln·, I-lis—
+arbitre. L’association
-LIVRE HI, CHAPITRE V. 153 " politique n`a point
+politique n’a point
-unique Palliance offensive
+unique l’alliance offensive
-services qu`ils peuvent se rendre; car
+services qu’ils peuvent se rendre ; car
-les Cztrthaginois et
+les Carthaginois et
-citoyens d`un seul
+citoyens d’un seul
-guerre commune; ayant,
+guerre commune ; ayant,
-magistrats separés sans
+magistrats séparés sans
-attentifs seulementa se
+attentifs seulement à se
-la cor1·uption politiques que s’attaehent ceux
+la corruption politiques que s’attachent ceux
-vertu estle premier
+vertu est le premier
-un Etat seulement
+un État seulement
-Autrement, Passociation politique
+Autrement, l’association politique
-militaire de peuples éloignés,
+militaire dépeuples éloignés,
-de lieu; la loi, des lors,
+de lieu ; la loi, dès lors,
-simple convention; et,
+simple convention ; et,
-sophiste Lycophron· Elle
+sophiste Lycophron : « Elle
-bien l.0ll’O 1’0ITl., L I, lï.(îi6.——LyD0])ILï0’ït. E101]. ll l fülll [WS ll} C0llf0ll(l1’0 Aristote cite plusieurs fois Lyco- avec le poëte de même nom, qui phron dzuis sa Rlét0riqne,liv.llI, ai été postérieur d’un demi-siècle cli. ni, § 1, p. 22 de ma traduc- environ, et dont il nous reste un tion; Réfutation des sophistcs, poème fameux par son style aun— ch; xv, § 16, p. 384 de mn traduc· poulé etiléclamnloiro.
+bien
-154 POLITIQUE D’ARIS’l`OTE. facile.
+facile.
-et Corinthe; certes
+et Corinthe ; certes
-enceinte nne cité
+enceinte une cité
-que . tons ceux
+que tous ceux
-entre eux; qu’on
+entre eux ; qu’on
-lois communes_sur la
+lois communes sur la
-de dk mille par exemple; si
+de dix mille par exemple ; si
-encore la une
+encore là une
-Et pourquoi? Ici
+Et pourquoi ? Ici
-pas queles liens de Fassociation ne
+pas que les liens de l’association ne
-maison, la ou l’union
+maison, là où l’union
-de près; les
+de près ; les
-ne cousiste pas
+ne consiste pas
-du § 12: Mégane et Corinthe. Mé- des, ou l1uitlicu€S envircn,dcC0gare etait à dcux ccnt dix sta- rimhe.
+du
-LIVRE ru, CHAPITRE V. 155 bonheur et de. la
+bonheur et de la
-vue d’uue existence
+vue d’une existence
-se suiiise a elle-même.
+se suffise à elle-même.
-un tcl résultat
+un tel résultat
-des mariages; et c’est la ce qui ’a donné
+des mariages ; et c’est là ce qui’a donné
-les citoyens: La
+les citoyens." La
-pousse l’l1omme à
+pousse l’homme à
-vie commune; le
+vie commune ; le
-l’État, c‘est le
+l’État, c’est le
-ces institutions—la ne tendent qu’a l’assurer.
+ces institutions-là ne tendent qu’à l’assurer.
-association ou les
+association où les
-doivent trouver tous les
+doivent trouverions les
-de Pexistence; c’cst—à-dire, je
+de l’existence ; c’est-à-dire, je
-donc, l’ass0ciation politique
+donc, l’association politique
-de Passociation, ceux-la ont dans l`État une
+de l’association, ceux-là ont dans l’État une
-supérieurs par, la
+supérieurs par la
-vertu politique; une
+vertu politique ; une
-en mérite §
+en mérite. §
-ceci qu`évidemment, dans
+ceci qu’évidemment, dans
-les l’iChCS et
+les riches et
-n’ont trouve les
+n’ont trouvé les
-autres qu’uue partie
+autres qu’une partie
-156 POLITIQUE D’ARlSTOTE. CHAPITRE VI. De la souveraineté; le
+CHAPITRE VI De la souveraineté ; le
-peut étre pro· fondément injuste; prétentions
+peut être profondément injuste ; prétentions
-la mino1·ité. Arguments divers cn faveur dela souveraineté
+la minorité. Arguments divers en faveur de la souveraineté
-peut s’ctendre; objections
+peut s’étendre ; objections
-ces arguments. et
+ces arguments, et
-la raison; rapports
+la raison ; rapports
-de Savoirà qui
+de savoir à qui
-ou it un
+ou ù un
-parts. Quoi! les
+parts. Quoi ! les
-par sou droit
+par son droit
-point une! Et
+point une ! Et
-si nne seconde majorite se
+si une seconde majorité se
-justice u’est point
+justice n’est point
-pour l’État._Cette prétendue
+pour l’État. Cette prétendue
-qu’une fiagrante injustice.
+qu’une flagrante injustice.
-sera nécessairementjuste ;
+sera nécessairement juste ;
-les pauvies l`auront été
+les pauvres l’auront été
-les 1·iches. Le pouvoir appartiendra~t-il de
+les riches. Le pouvoir appartiendra-t-il de
-_ LIVRE 111. CHAHTR1; V1 157 droit a la
+droit à la
-aux riches? Mais s‘ils agissent
+aux riches ? Mais s’ils agissent
-spoliation sera-t·elle juste? Les autres
+spoliation sera-t-elle juste ? Lès autres
-les alîiiires aux citoyens disting·ués?Alors, c’est
+les affaires aux citoyens distingués ? Alors, c’est
-fonctions publiques; les
+fonctions publiques ; les
-du ponvoir aux
+du pouvoir aux
-le ponvoir a un seul, il l‘homme supérieur? Mais,
+le pouvoir à un seul, à l’homme supérieur ? Mais,
-principe oligarohique; et
+principe oligarchique ; et
-substituer ai la
+substituer à la
-Eh bien! dira-t—on :
+Eh bien ! Dira-t-on :
-démocratique, aura-t·on mieux
+démocratique, aura-t-on mieux
-écueils ‘? Pas
+écueils ? Pas
-subsisteront tonjours. §
+subsisteront toujours. §
-souveraineté ai la
+souveraineté à la
-la C § -1. Nous reviendrons ailleurs. que membre prix â part. Aristote a Voir plus loin, ch. x, § 4. — Cha· exposé ici les droits rationnels de
+la
-15e POLITIQUE D’ARISTO’1’E. question,
+question,
-pas e11core toutes les diiücultés. O11 peut
+pas encore toutes les difficultés. On peut
-pris à. part 11’est pas
+pris à part n’est pas
-forment, _ on
+forment, on
-point, celui-la un
+point, celui-là un
-et Fassemblée entière
+et l’assemblée entière
-dit-on, diiïere de
+dit-on, diffère de
-que Part produit
+que l’art produit
-par Fassemblage en
+par l’assemblage en
-épars ailleurs; ce qui n’empêcl1e pas
+épars ailleurs ; ce qui n’empêche pas
-choses, o11 ne puisse trouver mieux
+choses, on ne puisse’trouver mieux
-corps. J e n’af’1irmerai pas
+corps. Je n’affirmerai pas
-soit la, dans
+soit là, dans
-hommes la majorité aussibien que pourrait actives, bien qu’il soit plein de disle f2ii!`Gl!1dêH10C1`ElÈ€ (lc l1OSj0l1I`S· Cûfllêlïlêlll.; Bl. C`CSÈ là le lïlüiiif qui Voir plus bas, eh. x, § 5, une ré- fait préférer à Montesquieu le pétition de’ ceci. Montesquieu gouvernement représentatif. Estrouve le peupleentièrcment inca- prit des Lois, liv. Il, ch. ll, ct pablc dc prendre des résolutions liv. XI, cli. v1, 11.15.
+hommes
-LIVRE 111, CHAPITRE V1. 159 distingués
+distingués
-hommes diifèrent-ils des
+hommes diffèrent-ils des
-des ` hommes
+des hommes
-citoyens doit—elle s’étendre? Je
+citoyens doit-elle s’étendre ? Je
-: mute d’équité
+: faute d’équité
-autant d’eI1nemis. Mais on pent leur
+autant d’ennemis. Mais on peut leur
-les aiïaires publiques,
+les affaires publiques,
-intelligence suffisante; et
+intelligence suffisante ; et
-plus §7. La cmspre. On peut voir athènien attachait à la reddition dans Bœekh (Econom. Polit. des des comptes ct à Pexameu des déAth., liv. ll, ch. vui, p. 313 et penses publiques. Voir plus loin, suiv.) quelle iniportzmce lc peuple liy. Vll ((3), ch. v.
+plus
-160 POLITIQUE D‘A1z1s’1‘0TE. délicats,
+délicats,
-une pre. mière objection,
+une première objection,
-lorsqu’il s`agit de
+lorsqu’il s’agit de
-mérite d`un traitement médical,il ne
+mérite d’un traitement médical, il ne
-appeler celui-la même
+appeler celui-là même
-douleur qu‘il souffre actuellement, c’est·à-dire, le
+douleur qu’il souffre actuellement, c’est-à-dire, le
-où Pexpéxience joue
+où l’expérience joue
-sera de même
+sera vie même
-exécute Pordonnance, et
+exécute l’ordonnance, et
-et l‘homme qui
+et l’homme qui
-peut di1·e, ont,
+peut dire, ont,
-divisions pareilles; et
+divisions pareilles ; et
-le . droit
+le droit
-bien qu’à. Pinstruction pratique.
+bien qu’à l’instruction pratique.
-remise à, la
+remise à la
-attaquée dela même manière. Ceux—la seuls
+attaquée de la même manière. Ceux-là seuls
-assez delumières pour
+assez de lumières pour
-de choisi1· les
+de choisir les
-le d1·oit _d’élire · les
+le droit d’élire les
-droit de’ leur
+droit de leur
-§ i(). Mais
+§ 10. Mais
-motifs qnej`ai déjà
+motifs que j’ai déjà
-haut,
+haut, à
-LIVRE III, CHAPITRE VI. 161 à moins
+moins
-bien que’ les savants, j’en conviens; mais
+bien que’les savants, j’en conviens ; mais
-pas moins. l’our une . foule
+pas moins..Pour une foule
-choses, Partiste n’est
+choses, l’artiste n’est
-cas ou l’0n peut
+cas où l’on peut
-son j œuvre,
+son œuvre,
-exemple, , peut
+exemple, peut
-l’a bâtie; mais
+l’a bâtie ; mais
-qui l’habite; et celuilà, c`est le
+qui l’habite ; et celui-là, c’est le
-le co11vive et
+le convive et
-le cuisinie1· qui
+le cuisinier qui
-paraître sufïisantes pour
+paraître suffisantes pour
-à investi1· la
+à investir la
-droit d`élection et
+droit d’élection et
-dans Fassemblée publique.
+dans l’assemblée publique.
-trésorier, § 10. Que j’ai déjà dits plus haut. partage cette opinion, Esprit des ` Voir plus haut, même chapitre, Lois, Liv. II, ch. 11. — Une maison, § 5. - Ou its vaud-ront mieux. Ma- par exempte. Voir des idées tout à chiavel est complétement de l’avis fait analogues dans Platon, Répud’A1·istote sur l’aptitude politique blique , liv. X, p. 250, trad. de dela maiorité pour élire les magis- M. Cousin. trats. Voir Discours sur TiteLivc, § 11. Covnmejc l`a1` dit. Voir plus liv. III, ch. xxxw. Montesquieu haut,§’î. 11
+trésorier,
-162 POLITIQUE DLARISTOTE. celles
+celles
-prononce souverainement; c’est
+prononce souverainement ; c’est
-sénateur, de juge et
+sénateur, déjuge et
-large pouvoir; car
+large pouvoir ; car
-qui fo1·me et
+qui forme et
-masse entièœ dépasse
+masse entière dépasse
-leur minoiité, tous
+leur minorité, tous
-loin snr ce
+loin sur ce
-que la ou la
+que là où la
-entière. J e dirai
+entière. Je dirai
-les § 13. Fzmdées wrla. raison. (1’est, théories, conclut d’une façon toute en d’autres termes, la souveral- contraire, et préfère le pouvoir neté dc la raison. Platon, à qui d’un chef éclairé à celui de la loi. Aristote emprunte en partie ces V. leP0l. p. 435, tr. de M. Cousin.
+les
-LIVRE 1II, CHAPITRE VII. 163 lois
+lois
-les gonvemements ;
+les gouvernements ;
-sont eus-mêmes. Il · est dn moins
+sont eux-mêmes. Il est du moins
-à l’État; et,
+à l’État ; et,
-Suite dela théorie dela souveraineté; pour savoir il qui
+Suite de la théorie delà souveraineté ; pour savoir à qui
-qu’ils soient: lanoblesse, la
+qu’ils soient : la noblesse, la
-vertu. Insutlîsance des prétentions exclusives; Pégztlite est, en general, le
+vertu. Insuffisance des prétentions exclusives ; l’égalité est, en général, le
-pour bnt ;
+pour but ;
-être l’0bjet suprême dela plus
+être l’objet suprême de la plus
-les sciences; or, cette _ science,
+les sciences ; or, cette science,
-politique, c`est la justice; en
+politique, c’est la justice ; en
-termes, l’ntilite générale.
+termes, l’utilité générale.
-sorte d’éga— lité; et ici Popinion vulgaire est, jusqn’à un
+sorte d’égalité ; et ici l’opinion vulgaire est, jusqu’à un
-point, d’acc0rd avec
+point, d’accord avec
-la moiale. On s‘aceorde § L Ont un bien pour but. Voir que les «etudes esoteriques ». Voir plus haut, liv. I,eh. 1, § 1, la même plus haut, même livre, cu. iv, § 4, pensée. —- Avec les principes phi- et ch. v, § 9. -De Lu morale. Voir losophiques. (Pest la même chose la Morale à Nicomaque, liv. V,
+la morale. On s’accorde
-164 POLITIQUE D’AR.IsT0’rE. en
+en
-et l’ou convient que Pégalité doit
+et l’on convient que l’égalité doit
-s’applique Pégalité et a quoi s’applique Piuégalité ;
+s’applique l’égalité et à quoi s’applique l’inégalité ;
-politique. _ §
+politique. §
-soutiendra peut·être que
+soutiendra peut-être que
-individus diifèrent. Mais
+individus diffèrent. Mais
-L’erreur l1,€SÈ·€llB pas
+L’erreur n’est-elle pas
-le p1·ouver0nt assez.
+le prouveront assez.
-la flûte; mais
+la flûte ; mais
-remettre Pinstrument le
+remettre l’instrument le
-clair, qu`on le pousse uu peu
+clair, qu’on le pousse un peu
-loin. Q,u‘un homme très-distingué dans
+loin. Qu’un homme très distingué dans
-beaucoup nioins par
+beaucoup moins par
-qui, p1·is chacun a part,
+qui, pris chacun à part,
-veut, très-préférables a un
+veut, très préférables à un
-d’artiste, ch. v, pages152 et suiv. de ma traduction.
+d’artiste, et qu’aces
-LIVRE III, CHAPITRE VII. 165 et qu’à ces deux
+deux
-rivaux Femportent sur
+rivaux l’emportent sur
-ne l‘emporte sur
+ne l’emporte sur
-comme virtuose; je
+comme virtuose ; je
-que c‘est toujours a lui qu`appartient l’instrument
+que c’est toujours à lui qu’appartient l’instrument
-de fortune; mais
+de fortune ; mais
-encore cc faux
+encore ce faux
-homme Yemportcrait sur
+homme l’emporterait sur
-il s`ensuivrait qn’en règle
+il s’ensuivrait qu’en règle
-que l‘un est
+que l’un est
-au même niveau; car
+au môme niveau ; car
-obtenir Pégalité absolue.
+obtenir l’égalité absolue.
-une impoœibilité radicale,
+une impossibilité radicale,
-le pou- ’ voir selon
+le pouvoir selon
-espèce d‘inégalité. Que
+espèce d’inégalité. Que
-pour qu‘en politique
+pour qu’en politique
-que ces. diiférences·là seront appréciées a leur
+que ces différences-là seront appréciées à leur
-particulière à, la noblesse, a la liberté, a la fortune; car
+particulière à la noblesse, à la liberté, à la fortune ; car
-166 POLITIQUE DZARISTOTE. _ les
+les
-cens legal, sont
+cens légal, sont
-de l’Etat; et
+de l’État ; et
-point d‘État si
+point d’État si
-ces premieis éléments,
+ces premiers éléments,
-évidemment auœi deux
+évidemment aussi deux
-se passer; car
+se passer ; car
-ou dn moins
+ou du moins
-disputer à, bon
+disputer à bon
-constituer Pexistence dela cité g mais
+constituer l’existence de la cité ; mais
-de s`attri· buer son
+de s’attribuer son
-comme Pégalité et Finégalité complè` tes sont
+comme l’égalité et l’inégalité complètes sont
-gouvernements ou Fegalité et Pinégalité sont
+gouvernements où l’égalité et l’inégalité sont
-droits absolus: les
+droits absolus : les
-de _ § 5. Le cons lçgal. Voir Bœckh, § 6. Comme je Fai dit plus haut. liv. III, ch. 11, Ecouom. polit. des Voir plus haut, ch. v, § 14. Athén. Le cens était le revenu net § 7. Nous avons dit aussi plus d’ap1·ès lequel on classait les ci- haut. Voir plus haut, ch. v, § 15. toycns; mais les Grecs n’ont ja- - Les nobles et les hommes Libres. mais connu le système d’impôts Ou voit ici nettement la différence réguliers et permanents comme deces deux mots. Voir plus haut, les nôtres. liv. I, ch. 11, § 17. - .’oblessz... ra-
+de
-LIVRE III. CHAPITRE VII. 167 l’autre,
+l’autre,
-la nobleœe est plus réellement; citoyenne que ln. roture,
+la noblesse est plus réellement citoyenne que la roture,
-les peuples; et
+les peuples ; et
-vertueux ancêtres; càr la
+vertueux ancêtres ; car la
-n’est qu’uu mé1·ite de
+n’est qu’un mérite de
-elle. Enün la
+elle. Enfin la
-la minorité; car
+la minorité ; car
-réunion, daus un
+réunion, dans un
-d’une part; et
+d’une part ; et
-multitude a qui 1’on peut
+multitude à qui l’on peut
-: pourra-t—on dire
+: pourra-t-on dire
-la souveraineté? 0u`le doute serat—il encore possible? Dans
+la souveraineté ? Ouïe doute sera-t-il encore possible ? Dans
-aux riches; là,
+aux riches ; là,
-cité. §lO. En
+cité. § 10. En
-à turc. Voir aussi plus haut, liv. I, division théorique des trois g0u·, Ch- U, § i9· verncments purs et corrompus, § 9. Plus hmu. Voir plus haut la chapitre v, §§ 3 et 4.
+à
-166 POLITIQUE D‘ARIsTOTE. son égard? Regurdera-t-ou si,
+son égard ? Regardera-t-on si,
-cité complète? Mais
+cité complète ? Mais
-objection qni est
+objection qui est
-réclament commeun droit
+réclament comme un droit
-qu’ils allèguentpour eux-mêmes,
+qu’ils allèguent pour eux-mêmes,
-devrait évidem- ment passer à l‘individu qui serait a lui
+devrait évidemment passer à l’individu qui serait à lui
-l’emporterait Sll‘ tous
+l’emporterait sur tous
-contre Faristocratie, qui
+contre l’aristocratie, qui
-la vertu; ear si
+la vertu ; car si
-minorité year si
+minorité ;’car si
-individu hasard, ou qnelques individus
+individu par hasard, ou quelques individus
-toutefois qne la
+toutefois que la
-plutôt qu‘à la
+plutôt qu’à la
-et Passervissemeut pour
+et l’asservissement pour
-l’autorité pour· leur
+l’autorité pour leur
-d’excellentes iaisons. Rien n`empêche, en
+d’excellentes raisons. Rien n’empêche, en
-I1IVRE III, CHAPITRE VII. 169 qu`elle ne
+qu’elle ne
-que l’0n met
+que l’on met
-fort grave: on
+fort grave : on
-en vuel’interêt de
+en vue l’intérêt de
-ici, c`est Pégalité; et
+ici, c’est l’égalité ; et
-à l‘intérêt général de l`État qu‘à l’inté1·êt individuel
+à l’intérêt général de l’État qu’à l’intérêt individuel
-est l’indi— vidu qui
+est l’individu qui
-part a Pautorité et a l`obéissance publiques,
+part à l’autorité et à l’obéissance publiques,
-étant d`ailleurs variable _sui— vant la constitution; et
+étant d’ailleurs variable suivant la constitution ; et
-république pa1·f`aite, le
+république parfaite, le
-tour it tour,
+tour à tour,
-la vertm. § 12. Que naux mmm supposé. sur ce point très-important, plus Plus hunt, § ii. =— Le citoyen cn gd- haut, ch. 1, §§ 4 et suiv., et ch. u ’néml. Voir la discussion spéciale §§ 3 et suiv.
+la vertu.
-·17o POLITIQUE D‘ARISTOTE. CHAPITRE VIII. Suite
+CHAPITRE VIII Suite
-la souveraineté; exception
+la souveraineté ; exception
-de Pegalité en
+de l’égalité en
-de Phomme supérieur; origine
+de l’homme supérieur ; origine
-de Postracisme; usage de Postracismc dans
+de l’ostracisme ; usage de l’ostracisme dans
-; Postracisme n’est
+; l’ostracisme n’est
-cité parfaite; l’État
+cité parfaite ; l’État
-l’homme supé1·icur; apothéose
+l’homme supérieur ; apothéose
-que Piniiuence politique
+que l’influence politique
-plus ibrte, de
+plus forte, de
-réduire a1*éga11té commune,
+réduire à l’égalité commune,
-si complétement hors de comparaison; de
+si complètement hors de comparaison ; de
-personnages § 1. Dans L’É!a,z un individu. en a quelquefois proûté. Aristote Quelques auteurs ont soutenu, d’a- n’a point prétendu dire autre près ce passage, qu’Aristote était chose. Voir plus loin, même chapartisau de la tyrannie; c’est une pitre, § S, ch. xi, § 12, et liv. IV erreur que rciute Pouvrage entier, (7), ch. XIII, § 1. pour peu qu’on le lise avec atten- Je renvoie le lecteur à la pretion. Aristote fait une réserve face, où sont discutées ces accusapour le génie; et en cela I’huma- tions, qui sont fort injustes selon nité a pensé précisément comme le moi. Du reste, Platon a présenté philosophe qui la connaissait si avant son disciple des théories profondément. Uhumanite s’est tout à fait pareilles à celles-ci. soumise à César, a (lromwell, à Voir le Politique, parsim, et Napoléon; clle a toujours per- surtout page 455, traduction de mis Pusurpation au génie, et elle M. Cousin.
+personnages
-LIVRE III, CHAPITRE VIII 171 sont,
+sont,
-dieux par les hommes. §2. Nou- . velle preuve
+dieux parles hommes. § 2. Nouvelle preuve
-êtres supérieurs; ils
+êtres supérieurs ; ils
-la coustitution; car
+la constitution ; car
-par Passemblée des
+par l’assemblée des
-de Postracisme dans les Etats démocratiques,
+de l’ostracisme dans les États démocratiques,
-de l’égalite. Dès
+de l’égalité. Dès
-politique, Postracisme venait
+politique, l’ostracisme venait
-la mytho logie, les
+la mythologie, les
-abandonner Hercule; Argo
+abandonner Hercule ; Argo
-que . le
+que le
-Aussi a—t-on bien
+Aussi a-t-on bien
-blâmer d`une manière
+blâmer d’une manière
-la tyraunie et
+la tyrannie et
-conseil ’ que
+conseil que
-donnait à,Thrasybule: pour
+donnait Thrasybule : pour
-réponse §2. rtntisthéne, Athénion, disci- tant il pesait (Apollodor. , Bib., ple de S0crate.«Les lièvres récla- liv. I, ch. rx, § 19, et Soho]. d’Amaient Pégalité pour tous les ani- pollonius, chant I, v. 1201). maux; les lions leur diront : — Il § 3. Périwndre. Aristote rappelle faudrait soutenir de telles préten— ce fait, liv. VIII (5), ch. vux, § 7; tions avec des ongles et des dents Hérodote prétend, au contraire, comme les nôtres ». Voir l’Esope que c`est Thrasybule qui donna ee de Coraî, p. 225. conseil emblématique à Périandre § 3. Argo. A la hauteur d’Apl1été (Terpsiclpore, cli. xcu, § 15, page en Thessalie, Argo, le merveilleux 268, édit. Firmin Didot). Pour Pévaisseau, prit la parole et déclara riandre, voir liv. VIII (5), cli. ix, qu’il ne pouvait porter Hercule, §§ 2 et 22. Thrasybule était tyran
+réponse à l’envoyé
-172 POLITIQUE D’ARISTOTE. il l’enyoyé qui
+qui
-aux tyrans; aussi ne sont—ils pas
+aux tyrans ; aussi ne sont-ils pas
-seuls à en
+seuls a en
-démocraties. L°ostracisme y produit à peu
+démocraties. L’ostracisme y produit a peu
-principe [>oliti· que à
+principe politique à
-États, ât des
+États, à des
-fut-elle aiïermie, qu‘ils eurent soin d’aiï`aiblir leurs
+fut-elle affermie, qu’ils eurent soin d’affaiblir leurs
-en . dépit
+en dépit
-les traités; et
+les traités ; et
-plus d’nne fois
+plus d’une fois
-les Mèdes , les
+les Mèdes, les
-les gouveruements sans
+les gouvernements sans
-ces moyens—la (lans un
+ces moyens-là dans un
-tout particulier; mais
+tout particulier ; mais
-gouvernements cl’intérêt général.
+gouvernements d’intérêt général.
-comparaison emde Milet, vers l’an 600 av. J.-C. —- alliés. Il faut lire surtout ce quireLa conduite dvx Athéniens. On trou garde Mitylene, liv. lil, ch. xxxvr vera dans Fhistoire de Thueydide et suiv. — Le roi des Perses. On vingt exemples de la conduite peutvoirdans Hérodote le soulèvecruelle des Athénicns envers leurs mcntdesBabyl0nicns et des Medes
+comparaison emprunté
-LIVRE Ill, CHAPITRE’VIl1. 113 pruntée aux autres sciences , aux
+e aux autres sciences, aux
-le reste; le
+le reste ; le
-est disproportionnée; et
+est disproportionnée ; et
-chef n`admettra point,
+chef n’admettra point,
-6. Rien n‘empêche donc
+6. Bien n’empêche donc
-ceci d’acc0rd avec
+ceci d’accord avec
-recourent ai cet
+recourent à cet
-du législateur. puisse
+du législateur, puisse
-ce remède; mais
+ce remède ; mais
-recourir ii ce
+recourir à ce
-reste, quîon l’a jusqu’a présent employé; on
+reste, qu’on l’a jusqu’à présent employé ; on
-dans l`ostracisme l‘intérêt véritable
+dans l’ostracisme l’intérêt véritable
-cela même_ évidemment
+cela même évidemment
-aussi évideut qu’il
+aussi évident qu’il
-cité parcomrc Darius, et le châtiment qui § 6. Demwx ae mme équmz fmliltles comprimn (Clio , ch. cxcn; que. Voir Montesquieu, Esprit des Thalie, cli. ci,). Lois, liv. XXVI, eh. xvn.
+cité parfaite,
-114 POLITIQUE D’ARISTOTE. faite, la
+la
-causer d’embarras; mais
+causer d’embarras ; mais
-de mérite? Certes,
+de mérite ? Certes,
-à Pobéissance; car
+à l’obéissance ; car
-maître aJupiter lui-même.
+maître à Jupiter lui-même.
-entière. C H A P I T R E IX. Théorie
+entière. CHAPITRE IX Théorie
-De Putilité ou
+De l’utilité ou
-espèces dive1·ses de
+espèces diverses de
-être légale; la
+être légale ; la
-généralat viager; la
+généralat viager ; la
-et serapproche de
+et se rapproche de
-pouvoirs illimités; la
+pouvoirs illimités ; la
-les œsymnéties, ou
+les aesymnéties, ou
-moins long; la
+moins long ; la
-tout genre; la
+tout genre ; la
-est ninître de
+est maître de
-nous condui§ 7. Le seul parti. Voir plus haut, même chapitre, § 1; et plus loin, ch. xx, § 12.
+nous conduisent
-LIVRE III, CHAPITRE IX. 175 sent assez
+assez
-être régi- par un roi? N’existe-t-il
+être régi par un roi ? N’existe-t-il
-préférable à. celui-là,
+préférable à celui-là,
-utile à. quelques
+utile à quelques
-l’être à. bien d’autres? Telles
+l’être à bien d’autres ? Telles
-si clle ne
+si elle ne
-de reconnaitre qu’elle
+de reconnaître qu’elle
-plus légale; mais . elle
+plus légale ; mais elle
-pas maitresse absolue.
+pas maîtresse absolue.
-vraiment qu‘un généralat
+vraiment qu’un généralat
-ce n`est dans
+ce n’est dans
-laisse ‘ patiemment insulter; mais
+laisse patiemment insulter ; mais
-marche à.l`ennemi, son
+marche à l’ennemi, son
-peut s’éerier: Celui
+peut s’écrier : « Celui
-nos vaisseaux , § 1. Que nous avons classés. Voir liv. II, ch. VI. — Le plus légale. plus haut, eh. v, § 1. C’est, en d’autres termes, la § 2. Dans le gouvernement dc royauté constitutionnelle. Voir Sparte. Voir plus haut Panulyse plusl0in,ch.xr, § 1. -Cclui qu’adelaconstitutionlacêdémonienne, lors je trouve. Ces fragments se
+nos vaisseaux, je
-176 POLITIQUE D’ARISTOTE. Je le
+le
-vils oiseaux; Car j’al drolt de tuer .... §
+vils oiseaux ; Car j’ai droit de tuer. » §
-généralat viager; elle
+généralat viager ; elle
-peuples barbares; en
+peuples barbares ; en
-bien qu`elle soit
+bien qu’elle soit
-le jong du
+le joug du
-murmure , voilà
+murmure ; voilà
-qui pèSent sur
+qui pèsent sur
-4. Voila encore
+4. Voilà encore
-ces rois-la est
+ces rois-là est
-roi g le
+roi ; le
-que là., Pobéissance est
+que là, l’obéissance est
-et qu`ici elle
+et qu’ici elle
-citoyens g les
+citoyens ; les
-citoyens. · §5. Après
+citoyens. § 5. Après
-de monarebies, en vient rapportent à l’Iliade, chant Il , ont été altérés de plusieurs manièv. 391, etchantxv, v. 349.-—Cm·j’ai res. Voir plus loin, liv. V (S), droit de tuer. Ce commencement ch. II. Voir aussi ma préface à la de vers ne se retrouve plus dans trad. d’Homère, p. Lvm et suiv. les poëmes d’H0mère, tels q·u’ils § 3. Par un esprit naturel descruous restent aujourd’l1ui. On sait vimde. Voir un passage du liv. IV que depuis le temps d’Ar·istote ils (ï),eli. vi, § l.
+de monarchies, en vient
-LIVRE III, CHAPITRE IX. 177 une
+une
-nomme Esymuétîe. C`est, à. bien
+nomme Aesymnétie. C’est, à bien
-en ce·qu’elle n’est
+en ce qu’elle n’est
-qu’elle nîest pas
+qu’elle n’est pas
-les _ bannis,
+les bannis,
-le poëte. §
+le poète. §
-élevé a la tyrannie; il
+élevé à la tyrannie ; il
-reproche à. ses
+reproche à ses
-« d‘avoir pris
+« d’avoir pris
-» l’enuemi de
+» l’ennemi de
-Les œsymnéties anciennes
+Les aesymnéties anciennes
-monarchies, bien§ 5. Esymnélîe. Denys d’Haly- toutes les expressions d’Alcée. On earuasse compare les zesymnètes a vu plus haut qu’Arist0te n’est aux dictateurs romains. Voir la pas toujours très-fidèle dans ses un du V10 livre des Antiquités citations Des éditeurs ont cru reromaines. — P-ittacus. Pittacus, connaître dans celle-ci des vers tyran de Mitylène, l’un des sept clioriamhiques à trois mesures, Sages de la Grèce, vers l’au 600. terminés par uu ïamhe. — Alcée le poëte. C’est le fameux § 6.Les azsymnétiex. Denys d’Ha— poëte lyrique. Jeu’ai pas mis sous lycaruasse, en expliquant le mot lorme de vers la citation d’Aris— « œsymnètes » (Antiquités romaitote, parce qu’il est difficile de nes, à la fm du livre VI), paraît juger si ce sont bien exactement avoir eu ce passage eu mie. Pitta12
+monarchies, bienfaiteurs
-178 POLITIQUE D’AR1sTOTL. faitems des
+des
-guidant à, la
+guidant à la
-en le1u· conquérant des établissenients, furent
+en leur conquérant des établissements, furent
-Ces l`OiS avaient
+Ces rois avaient
-sacrifices ou le
+sacrifices où le
-ces ` deux
+ces deux
-à . lever
+à lever
-en Pair. §
+en l’air. §
-par Pexigence des
+par l’exigence des
-réduite p1·esque partout
+réduite presque partout
-des sacrifices; et là ou elle
+des sacrifices ; et là où elle
-de 1’Emc. §
+de l’État. §
-de pontife; la
+de pontife ; la
-loi , la
+loi ; la
-celle qu‘on nomme Esymnétie, et
+celle qu’on nomme Aesymnétie, et
-tyrannie élective; la
+tyrannie élective ; la
-Sparte, q11i n’est, à prop1·ement parler,
+Sparte, qui n’est, à proprement parler,
-perpétuellement cus, selon lui, a été une sorte de d’H0mère. — Lever lc sceptre dictateur, dïesymnète, comme en Pair. Voir plusieurs exemples Aristote le dit ici. de ce genre dans l’I1i:.1de, § 7. Le commandement suprême chant vn, v. 412; et chant x, 0. la guerre. Cest la royauté v. S2!.
+perpétuellement
-LIVRE 111, CHAPITRE iîa héréditaire
+héréditaire
-entre el]es.§ 10.
+entre elles. § 10.
-corps dela nation,
+corps delà nation,
-pouvoir domestique; de
+pouvoir domestique ; de
-que Pautorité du
+que l’autorité du
-s’appliquant à, une cité, a une
+s’appliquant à une cité, à une
-nations. CHA PITRE X. Suite
+nations. CHAPITRE X Suite
-la royauté; les
+la royauté ; les
-peuvent ètre réduites
+peuvent être réduites
-principales. —— De
+principales. — De
-royauté absolue; vaut-il
+royauté absolue ; vaut-il
-et honnêtes? Arguments
+et honnêtes ? Arguments
-royauté absolue; l’a.ristocratie lui est très-prêférable; causes
+royauté absolue ; l’aristocratie lui est très préférable ; causes
-amené Pétablissement et
+amené l’établissement et
-royautés. —— Ii’Ixérédité du
+royautés. — L’hérédité du
-admissible. - De
+admissible. — De
-la disposition; de
+la disposition de
-se t1·ouvent comprises
+se trouvent comprises
-la mouarchie absolue,
+la monarchie absolue,
-la royantëide Sparte.
+la royauté de Sparte.
-points suivants: d’abord,
+points suivants : d’abord,
-d’avoir _ un
+d’avoir un
-héréditaire · ou électif? En
+héréditaire ou électif ? En
-funeste à,
+funeste à
-ISO POLITIQUE D’ARISTOTE. l’État
+l’État
-lois réglementai1’BS bien
+lois réglementaires bien
-Quant à. l’autre
+Quant à l’autre
-pouvoir à. un
+pouvoir à un
-laisser à. de
+laisser à de
-bienfaisante, préteudront, sans
+bienfaisante, prétendront, sans
-que c`est déraisonner
+que c’est déraisonner
-à l‘empire d’une
+à l’empire d’une
-loi d’Égypte, qui
+loi d’Egypte, qui
-médecins d‘agir qu’après
+médecins d’agir qu’après
-les · mêmes
+les mêmes
-un bou gouvernement. Mais § 3. Je 1L6·m’U»TTÈ’€Tdïd07LC pain! loi d’Égypte. Hérodote (Euterpe, d la royauté de Sparte. Ainsi Aria- ch. Lxxxiv, page 97, édit. Firmin tete ne voit de royauté réelle que Didot), parle de ces lois égypdnns la royauté absolue; c’est éga- tiennes sur la médecine. — Ne perlement l’0pini0n de Hobbes (Impr- met aux médecins d’ugîr. Lemet du rium, cap. vn, § 13). Voir plus texte que quelques traducteurs loin, ch. xi, § 1. ont compris dans le sens de «pur§ 4. Le Laisser d de bormes Lois. ge1·», signifie toujours, dans les (Yestà ce passage que se rapporte Aphorismes d’Hippocrate, « agir» la partie des Questions de Buri- médicalenient,«faix·e une prescripdan qu`on il souvent citée. —Ccttc tion, ordonner quelque remède. »
+un bon gouvernement. Mais
-LIVRE 111, CHAPITRE X. 181 d’abord,
+d’abord,
-qui gouvernent; et
+qui gouvernent ; et
-dans u.ne nature
+dans une nature
-est impassible; toute
+est impassible ; toute
-loi à. prononcer
+loi à prononcer
-cessent d‘être souveraines
+cessent d’être souveraines
-à l‘autorité d’un
+à l’autorité d’un
-ou à. celle
+ou à celle
-la majorité? En
+la majorité ? En
-assemblées publiques; et
+assemblées publiques ; et
-membres, prisà part,
+membres, pris à part,
-inférieur peutêtre, si
+inférieur peut-être, si
-l’individu dout je
+l’individu dont je
-de parler; mais 1’État se
+de parler ; mais l’État se
-C’est la ce
+C’est là ce
-comme l‘est par
+comme l’est par
-masse d’eau; et
+masse d’eau ; et
-Quand l`individu § 5. Chmnm de ses membres. Ceci de ce qui déjàa été dit plus haut, estuue répétition presque textuelle ch. vx, § 4.
+Quand l’individu
-182 POLITIQUE D‘AR1STOTE. est
+est
-son jugement; mais
+son jugement ; mais
-prodigieusement diücile que,
+prodigieusement difficile que,
-prenne d’ailleu1·s une
+prenne d’ailleurs une
-que là, ou nécessairement
+que là où nécessairement
-majorité s‘y compose
+majorité s’y compose
-mais probe? Ou
+mais probe ? Ou
-l’avantage n’est-il pas
+l’avantage u’est-il pas
-la majorité? Mais,
+la majorité ? Mais,
-peut s’insurger; un
+peut s’insurger ; un
-seul, Yaristocratie sera
+seul, l’aristocratie sera
-très -préférable à laroyauté, que
+très —préférable à la royauté, que
-les rms que
+les uns que
-rois, c‘est peut-être
+rois, c’est peut-être
-des · États
+des États
-ce temps-là; ou
+ce temps-là ; ou
-renferma plusieu1·s citoyens d’uu mérite
+renferma plusieurs citoyens d’un mérite
-put souiüir plus
+put souffrir plus
-la royauté; on
+la royauté ; on
-où Yautorité pût être con1mune,- et
+où l’autorité pût être commune, — et
-la républi-
+la république.
-LIVRE III, CHAPITRE X 183 que. §
+§
-à Pargent, des oligarchics. Celles-ci
+à l’argent, des oligarchies. Celles-ci
-honteuse cupiditédes gouvernants,
+honteuse cupidité des gouvernants,
-nombre, fortiûa d’autant
+nombre, fortifia d’autant
-les 0ppreSSeurs et
+les oppresseurs et
-des Etats ne
+des États ne
-demandons à. ceux
+demandons à ceux
-vantent l’excellencé de
+vantent l’excellence de
-ils veulcnt faire
+ils veulent faire
-des rois? Est-ce
+des rois ? Est-ce
-devront régner? Certes,
+devront régner ? Certes,
-Mais, dirat-on, le
+Mais, dira-t-on, le
-sera maitre de
+sera maître de
-pouvoir à. sa
+pouvoir à sa
-bien difficile; la
+bien difficile ; la
-humain. §10. Nous
+humain. § 10. Nous
-pour l‘exercice de
+pour l’exercice de
-de con§ 9. Aux enfants des mf:. Plu- ration plus formelle que celle·ci. sieurs auteurs ont essayé de prou- Voir livre VIH (5), ch. vin, § 23. ver qu’Aristote était partisan de L’emperenrJuIieu,dans sa lettre la monarchie, ce qui est en con- à Thémistius, n cité ce passage trntliction manifeste avec tous sés (t. I, rp. 306), et il Ie tire, dit-il, principes; mais ces auteurs au- des«EePits politiques d’Aristote». raient dû ajouter, au moins, qu’il Sa citation comprend depuis : tait point partisan de l’héré— « nous demandons », jusqu’à : •é1lans la monarchie. Il serait « du cœur humain », c’est·à-dire di1’I·iciIe,en eiiet, de trouver contre tout le § 9. Voir plus loin un antre Ie principe de Phérêditéune décla- passage cité par Julien, ch. x1,§2.
+de contraindre
-184 POLITIQUE D’ARlSTOTE. traindre les factieux a la soumission? Ou
+les factieux à la soumission ? Ou
-comment pourra·t-il assurer son autorité? En
+comment pourra-t-il assurer son autorité ? En
-règne suivantles lois,
+règne suivant les lois,
-leur subs¢ titue
+leur subs : titue
-encore faudra_ t—il qu’il
+encore faudra-t-il qu’il
-force armée , et
+force armée, et
-masse. C`est dans
+masse. C’est dans
-les gardes , quand
+les gardes, quand
-remettant 1’État aux
+remettant l’État aux
-nommaient zEsym— nètc, ou d’uu tyran.
+nommaient JEsym-nète, ou d’un tyran.
-accorder. § 10. Aîsymnètc. Voir plus loin, ch. xi, § 9.
+accorder.
-LIVRE III, CHAPITRE XI. 185 CHAPITRE XI. Suite et lin de
+CHAPITRE XI Suite et fin de
-absolue. Superioritè de la loi; bien
+absolue. Supériorité de la loi ; bien
-d’un individu; auxiliaires
+d’un individu ; auxiliaires
-exercer l’aut0rité; comdamnation générale
+exercer l’autorité ; condamnation générale
-du génie.Fin de la theorie de
+du génie. — Fin de la théorie de
-allons Pétudier ici.
+allons l’étudier ici.
-dans Yaristocratie. Bien
+dans l’aristocratie. Bien
-seul individu; et
+seul individu ; et
-genre a Épidamne et
+genre à Epidamne et
-étendus. ’§ 2.
+étendus. § 2.
-la § 1. Je le répète. Voir plus haut, ville dela Locride. chapitre x, § 3. —- Une espècepar- § 2. La royauté absolue. Julien zieuiiere de gouvernement. Digge, cite encore ce passage et l’ap· Filmer et plusieurs monarchistes prouve. Uempercur ici n comanglais se sont appuyés de ce pas- plétement dispam; il ne reste que sage pour repousser toute mo- le philosophe. Julien, quand il narchie tempérée et soutenir la eommentait cette pensée d’Ax·ismonarchie absolue. Uempereur tote, était maître absolu de l’em— Julien a aussirappelé ce passage. pire romain ((Euvres de Julien, - Épîdamne. Voir plus liant, t. I, p. 360). Voir ci-dessus, ch. X, liv. ll, ch. vi, § 13, et plus loin, § 9; et plus loin dans ce chapitre, liv. VIII, cli. x, § 6. — Opume, § 4.
+la
-186 POLITIQUE_ D’ARISTOTE royauté absolue, c’est-a—dire celle
+royauté absolue, c’est-à-dire celle
-pouvoir d’im seul
+pouvoir d’un seul
-égaux à. des
+égaux à des
-taille diiférentes, Panalogie n’est
+taille différentes, l’analogie n’est
-Et a l’inverse, Pinégalité entre
+Et à l’inverse, l’inégalité entre
-et d`0béissance pour
+et d’obéissance pour
-leur alternative; car
+leur alternative ; car
-des citoyens; et,
+des citoyens ; et,
-la loi; car
+la loi ; car
-lui. §4. Mal/ gré ce
+lui. § 4. Malgré ce
-dit, là, où
+dit, là où
-loi `qui a à su
+loi qui a su
-s’en . rapporter
+s’en rapporter
-quand Pexpérience a démontré Pamélîoration possible.
+quand l’expérience a démontré l’amélioration possible.
-c’est ’ I
+c’est
-LIVRE III, CHAPITRE XI. 187 demander
+demander
-les lois; demander
+les lois ; demander
-souverains l’l1omme et la bête; car
+souverains l’homme et la bête ; car
-les meilleurs; mais
+les meilleurs ; mais
-loi, c`est Pintelligence sans
+loi, c’est l’intelligence sans
-5. L‘exemple emprunté
+5. L’exemple emprunté
-aux ,sciences ne
+aux sciences ne
-prescription déraisonnable; tout
+prescription déraisonnable ; tout
-En polique, au
+En politique, au
-que 1orsqu’on soupçonne
+que lorsqu’on soupçonne
-d’autres médecins; le
+d’autres médecins ; le
-d’autres gymnastes; pensant
+d’autres gymnastes ; pensant
-pas désintéressés._Douc évidemment,
+pas désintéressés. Donc évidemment,
-moyen terme; et
+moyen terme ; et
-lois écrites; et
+lois écrites ; et
-monarque § 4. La souveramew ae la loi. douloureux de lacroix sur une Julien cite encore ce passage (t. I, chair qui a été marquée tant de · p. 360). Voir plus haut, § 2. — fois du caractère honteux de la La bête. Massillon Il dit: « N’est·il bête! » (Sermon pour le mercredi pas juste d’imprimei· le sceau des Cendres, sur lo jeûne.)
+monarque
-ISS POLITIQUE D’ARISTOTE. plus
+plus
-propres yeux; il
+propres yeux ; il
-nombreux inférieurs; et
+nombreux inférieurs ; et
-laisser è. la
+laisser à la
-seul individu? De
+seul individu ? De
-toujours l‘objection que
+toujours l’objection que
-le pouvoirà. cause
+le pou voir à cause
-du poete : Deux
+du poète : « Deux
-marchent ensemble .... c’est la
+marchent ensemble... » C’est la
-ciel D’av0ir dix
+ciel « d’avoir dix
-Nestor. Mais
+Nestor. » Mais
-que ’ la
+que la
-pu prévoir; preuve
+pu prévoir ; preuve
-laisse § 7. Précédemment fuite. Voir elle az pu disposer. Platon, qui a plus haut la discussion sur les exposé les mêmes théories, condroits de la majorité, ch. vi, § 4. clut tout autrement qu’Aristote. — Deuz braves compagnons. Iliade, La loi lui semble inférieure à un chant X, v. 224.- D’llU01:7’ dia;c01l— législateur éclairé. Voir le Politi— seillers. Iliade, chant Il, v. 372. que, page 435, traduction de -— Dëru·t»¢m. J’ai ajouté ces mots M. Cousin, et plus haut, ch. vr, pour éclaircir la pensée. - Là où § 13.
+laisse
-LIVRE III, CHAPITRE XI. lS9 nécessairement
+nécessairement
-substituer à. sa
+substituer à sa
-d’un individu; car
+d’un individu ; car
-tout à. fait
+tout à fait
-ne conteste-t—on pas
+ne conteste-t-on pas
-ces objets-là, il
+ces objets-là il
-aux hommes; on
+aux hommes ; on
-un se11l individu à plusieurs; car
+un seul individu à plusieurs ; car
-l’état actuel , les monarques euxmêmes sont
+l’état actuel, les monarques eux-mêmes sont
-ses intérêts; s’ils sontses amis,
+ses intérêts ; s’ils sont ses amis,
-ressemblance, égalité; et
+ressemblance, égalité ; et
-égaux. ` § 9. Il pourrait bien sembzer ab- éditeurs d’Ar1st0phane n’0nt pas, surde. Le scholiaste d’Arist0phane du reste, eu le soin de distinguer (ad Achum., 97) cite ce passage les auteurs des scholies, dont comme tiré du livre III de ln Poli- quelques-uns sont très·auciens,et tique; mais ce scholiaste me pa- dont les :1utres,beauc0up plus morait, à sou style, fort récent. Les derues, sont même du XVl° siècle.
+égaux.
-190 POLITIQUE D’ARISTOTE. Telles
+Telles
-les aut1·es le
+les autres le
-politique, juste
+politique, , juste
-la nature; mais
+la nature ; mais
-ni juste; peu
+ni juste ; peu
-enfin qu‘il soit tout à. fait
+enfin qu’il soit tout à fait
-l’aie déjà. indiqué.
+l’aie déjà indiqué.
-que sign1ent pour
+que signifient pour
-supérieures qu’exige la
+supérieures qu’exigé la
-pour ‘ la
+pour la
-convient à. des
+convient à des
-supporter 1’autorité de
+supporter l’autorité de
-appelle à. gouverner.
+appelle à gouverner.
-le monde est
+le inonde est
-commander, à. l’abri § 10. Je l’ai déjà indiqué. Voir plus haut, ch. xm, § 1 ct suiv.
+commander, à l’abri
-LIVRE III, CHAPITRE XI. 191 d‘une loi
+d’une loi
-un ` individu
+un individu
-suprême puissance , que
+suprême puissance, que
-soit pl`lS pour
+soit pris pour
-répète, . est juste, non-seulement de
+répète, est juste, non seulement de
-ont unanimementreconnu les droits § 12. Je lerépêfe. Voir ci-dessus, la forme de la constitution. Il ch. vm, §§ 1 et 7. suffit de lire le texte grec pour Pour toute cette discussion sur voir que ce reproche n’est pas la royauté et sur la monarchie, il juste, et qu’Aristote, ayant soin faut lire Montesquieu, liv. XI, de déterminer les attributions du ch. vm, rx, x, xr. Il prétend que pouvoir dans les divers systèmes les anciens n’avaient pas une idée de monarchies, ayant soin de spébien claire de la monarchie. La cifier si elles sont ou non fondées disc\001ssiond’Aristote semhleprou- sur la lol, a précisément appuyé ver le contraire; à moins que sa classification sur des dilTéren» Montesquieu n’entende parler de cesconstitutives,quinesont points la monarchie constitutionnelle, accidentelles. Enfin, Montesquieu qu’il vient dwxposer dans les cha- hlàmeArist0te d’avoir mis au rang pitres précédents. ll ajoute qu’A- desmonarchiesl’empiredes Perses ristote parüt visiblement emhar- et le royaume do Lacédémone, atrassé quend il traite de la monar- tendu que 1’un était un étst despocliie. A mon avis, Pélimination si tique, et l’antre une république. nette et si vraie des quatre pre- Montesquieu me semble encore ici mièrcs espèces de monarchies, ne se tromper. Dans le langage ordiparait pas dénoter le moindre naire, Sparte peut être une répuembarras dans le philosophe grec. hlique; mais dans le langage dela Ce que dit ensuite Montesquieu, science, il n’y a point de républien analysant les idées d’Arist0te, que la où le pouvoir suprême de ferait croire qu’il ne l’a pointlu l’Etat est héréditaire. Quant à la peut-être avec assez d’attention. 11 monarchie des Perses, Aristote lui reproche d’avoir distingué ses denpariepointici; et Montesquieu cinq espèces de monarchies par atort de vouloir que, comme lui, des choses d’accident et non par Aristote distingue spécihqucment
+ont unanimement reconnu les droits
-192 POLITIQUE D’ARISTOTE. de
+de
-en dîfférant sur
+en différant sur
-lui reconnaî— tre une
+lui reconnaître une
-perpétuelle. , §13. Nous
+perpétuelle. § 13. Nous
-formes qu‘elle revêt. CHAPITRE XII. Du
+formes qu’elle revêt. CHAPITRE XII Du
-de l’B.l‘lSÈOCl`Blll€ .... (lacune).
+de l’aristocratie.... (lacune).
-que dailleurs elle
+que d’ailleurs elle
-seul indigidu deux choses qui ne dilïèrent que Contre un ou la Servitude volondu plus au moins. Voir plus haut, taire, imprimé le plus ordinairech. v, § 6. ment àla suite des œuvres de Monll faut lire aussi Padmirable et taîgne. — Donné plus haut. Voir laconique traité de La Boëtie, le ci-dessus, ch. vm, §§ 1 et 7.
+seul individu à
-LIVRE IH. CHAPITRE XII. 193 à l’exclusion
+l’exclusion
-tous, soita une
+tous, soit à une
-entière, soitmême à la multitude; et
+entière, soit même à la multitude ; et
-dans l`intérêt du
+dans l’intérêt du
-identique a la vertu politique; il n`est pas
+identique à la vertu politique ; il n’est pas
-constituent l‘homme de
+constituent l’homme de
-ou monarchique; d’où
+ou monarchique ; d’où
-que Féducatiou et
+que l’éducation et
-font `i`homme vertueux sont a peu
+font l’homme vertueux sont à peu
-celles ’ qui
+celles qui
-citoyen d`une république
+citoyen d’une république
-nous essayerous de
+nous essayerons de
-sa natu1·e, et
+sa nature, et
-de l`établir. Quand
+de l’établir. Quand
-soin qu`elle exige, il f`aut... § L Précddemmem. Voir plus ritable leçon, et que les mots: haut, ch. 11, § 3 et suiv. « quand on veut » doivent être § 2. IL [eue,. Il est évident quc acceptés, bien qu’ils suspendent cette phrase n’est point terminée; la phrase, qui sans eux serait on la retrouve entière et complète parfaitement close dans l’original. aucommencement dulV¤(7=)livx·e, M. Goettling les garde ct pense avec quelques changements qui qu‘il ne manque ricn a la phrase; ` s..nt exigés parla transposition seulement il propose quelques même admise jusqu’à co jour, et changements de ponctuation. ll rectifiée dans cette traduction. La appuie cette leçon sur le manusplupait des éditeurs et des traduc- crit 2023. Mais ontrc que les mateurs ontern lever toute ditïiculté nuscrits sont une très-faible aucn retranchzmt ces mots :«qunnd torité en fait de ponctuation, la on veut ». Vcttorio, qui les avait construction serait grammaticalesupprimés dans sa première édi— ment pou régulière. Voir, du tion, a eu grand soin de les réta- reste, Pappendicc et le commenhlir dans la seconde. Il est certain cement des livres lV°. Vlr. Vila que le tcxta traduit ici est la vé- et Ville. ris un LIVRE rnoisnànn. 1.1
+soin qu’elle exige, il faut... (la suite manque) FIN DU LIVRE TROISIÈME.
-(Ordinairement placé le septième.) THÉORIE GÉmin.u.s ns LA crrxi Pammrrz. CHAPITRE PREMIER. Théorie
+CHAPITRE I : Théorie
-la vic la plus parfaito; division
+la vie la plus parfaite ; division
-dont l’l1ommc peut jouir; biens
+dont l’homme peut jouir ; biens
-de l’àme; supériorité dc ces derniers; le
+de l’âme ; supériorité de ces derniers ; le
-la vertu; les faits ot, la
+la vertu ; les faits et la
-le prouvent ` § l. Quand
+le prouvent. § 1. Quand
-préciser d’ab0rd quel
+préciser d’abord quel
-on l‘iguore, on doit néces§ 1. La question de la république générale, liv. VI, ch. m. Cicéron, pwrmiœ. Ce point de vne d’Aris- grand admirateur de Polybe, d’A· toto est, tout, àfait celui de Platon, ristote et fle Platon, leur a cmson maitre, dans la République et prunté cette idée en la déveloples Lois. Polybe, qui connaissait pant. Voir la République, liv. l, bien les ouvrages de Pîaton et qui ch. xxlx et xLv, et liv. ll, ch. xxlx les cite, a répété un des premiers, et xxx1x,éd. de M. Leclerc. Après comme Aristote (voir plus haut, eux, Machiavel a reproduit cette liv. ll, ch. ln, § 10), que la consti- théorie, Discours sur les Décades tution parfaite serait, celle qui de ’l‘ite—Live, liv. I, ch. 11. Enfin renfermerait les trois formes prin- cette savante combinaison des dicipeles de gouvernement, et qui verses formes politiques, est aussi unirait dans une juste mesure la le but ou vise le gouvernement monarchie, l’aristocratie et la dé- représentatif, appliqué parles Anmocratie. Voir Polyhe, Histoire glais, vanté par Montesquieu et
+on l’ignore, on doit nécessairement
-196 POLITIQUE D’ARIS’l`O`l‘E. sairement ignorer
+ignorer
-excellence g car
+excellence ; car
-le cou1·s ordinaiie des
+le cours ordinaire des
-vie ’qui serait
+vie qui serait
-en général; et
+en général ; et
-est dilïérent, pour
+est différent, pour
-pour Pindividu. §
+pour l’individu. §
-parce qu`il est
+parce qu’il est
-dont 1’homme peut
+dont l’homme peut
-sont len dehors
+sont en dehors
-bonheur d`un homme
+bonheur d’un homme
-autant qu‘un enfant
+autant qu’un enfant
-un si vainement essayé chez nous 1na traduction ;`il n’est donc point depuis soixante ans. Voir plus ici question de la Morale, comme haut, liv. Ill, ch. v. on pourrait d’ab0rd le croire. § 2. DILTIS NOS UIlI,’T¢lgCS t’220léfl· Ni CDUWZQG, TW: l6’IIl·pÉTü7lC3·.. C6 ques. Aristote renvoie encore p0l.ll‘ sont les quatre vertus tant de fois le même Objet à ses ouvrages exo- analysées par Platon. Voir la Rétériques, dans la Morale à Nico- publique, liv. IV , p.209, et passim, maque, liv. I, ch. xi, 9, page 59 de trad. de 1I. Cousin.
+un insensé.
-LIVRE IV (1), CHAPITRE 1 191 insensé. §
+§
-points, quarid on
+points, quand on
-ne s`accorde, ni
+ne s’accorde, ni
-en ait; mais
+en ait ; mais
-pouvoir, 1·éputation, à
+pouvoir, réputation, à
-ces biens—là, on ne vent jamais de bo1·nes, en
+ces biens-là, on ne veut jamais de bornes, en
-quantité qu‘on les
+quantité qu’on les
-dirons qu‘ils pourraient
+dirons qu’ils pourraient
-se convainc1·e san_s peine, par les faits mêmes, que
+se convaincre sans peine, parles faits mômes, que
-par elles; que
+par elles ; que
-dans l‘un et l’autre a la
+dans l’un et l’autre à la
-et `qu’il est
+et qu’il est
-au dela des
+au delà des
-seule suflit à
+seule suffit à
-dont l‘abondance nous
+dont l’abondance nous
-sert vrai« ment en
+sert vraiment en
-de l’ârne, au
+de l’âme, au
-abondance qn`ils‘ nous
+abondance qu’ils nous
-parler d`utilité § L Indépvmdammem des faits. de Platon, liv. II, p. 92 et suiv., Voir des théories pareiiles sur le ct liv. V, p, 270 ct suiv., et dans bonheur de la vertu, dans les Lois la Ré[)\001l)ll(l\001C,Èl’&d. de M. Cousin.
+parler d’utilité
-198 POLITIQUE D’ARISTOTE. dans
+dans
-la perfectioii suprême
+la perfection suprême
-sur l‘autre, est
+sur l’autre, est
-nous étndions les
+nous étudions les
-donc l‘âme, à parler d`une manière
+donc l’âme, à parler d’une manière
-analogue. Suivant; les
+analogue. Suivant les
-extérieurs ne’sont désirables
+extérieurs ne sont désirables
-dans l‘intérêt de
+dans l’intérêt de
-que l’â.me ne
+que l’âme ne
-soumission à. leurs
+soumission à leurs
-ne depend pas
+ne dépend pas
-est tonte en
+est toute en
-fortune consisté nécessairement,
+fortune consiste nécessairement,
-de l`âme, tandis
+de l’âme, tandis
-par l`effet du
+par l’effet du
-bonheur § 5. Le bonheur est toujours en Dieului-méme. Von- le développeproportion de tu vertu. On recon- ment de cette grave théorie dans nail. ici sans peine tous les prin- la Métaphysique, liv. XII, ch. vn, cipes de Socrate et de Platon. — p. 1072. D, éd. de Berlin.
+bonheur
-LIVRE IV (7}, CHAPITBE 1. 199 ne
+ne
-le vice; l’État
+le vice ; l’État
-la sagesse; pour
+la sagesse ; pour
-se produise11t avec
+se produisent avec
-qu’elles Ollt dans l’indiviclu; et
+qu’elles ont dans l’individu ; et
-que l‘individu les
+que l’individu les
-il 110us était
+il nous était
-ce sujet; mais
+ce sujet ; mais
-lui d01111er tous les développeme11ts qu’il comporte; ils
+lui donner tous les développements qu’il comporte ; ils
-seulement qne le
+seulement que le
-pour l`individu isolé, aussi bie11 que
+pour l’individu isolé, aussi bien que
-l’État e11 général, c`est cl’attei11dre à
+l’État en général, c’est d’atteindre à
-degré dela vertu
+degré de la vertu
-principe, 110us 11’y répondrons
+principe, nous n’y répondrons
-tard, s‘il subsiste
+tard, s’il subsiste
-après qu`0n nous
+après qu’on nous
-entendu. § 6. A un autre ouvrage, c’est- pas, dans ia Politique, celte disà-dire la M0rale;V0irla Morale cussion postérieure dont parle à Nicomaque, livre I, chapi- lei Aristote, mais qu`il n’an~ tre xi, 10, page 59 de ma traduc- nonce, il est vrai, que conditiontion.— Plus tard. On ne trouve nellement. `
+entendu.
-200 POLITIQUE D’ARISTOTÉ. C H A PITR E l I . | Suite; le bonheur a—t-il les mêmes éléments
+Chapitre II Suite ; le bonheur a-t-il les mômes éléments
-pour Pindividu? Des
+pour l’individu ? Des
-divers dc quelques
+divers de quelques
-qui Pont toujours ambitionnée; condanmation de
+qui l’ont toujours ambitionnée ; condamnation de
-système politique; la
+système politique ; la
-constitue d`éléments identiques
+constitue d’éléments identiques
-pour l‘État. Mais
+pour l’État. Mais
-sont identiquns. Si l`on place
+sont identiques. Si l’on place
-déclarer l`État parfaitement
+déclarer l’État parfaitement
-est riche; si
+est riche ; si
-estime par—dessus tout
+estime par-dessus tout
-sera d‘autant plus
+sera d’autant plus
-plus vaste; si pour l‘homme on
+plus vaste ; si pour l’homme on
-plus fortune. §
+plus fortuné. §
-de l`État, est-elle
+de l’État, est-elle
-pour l`individu? Ou vautil mieux
+pour l’individu ? Ou vaut-il mieux
-engagement public? Et
+engagement public ? Et
-second lien, quelle
+second lieu, quelle
-tous ies citoyens
+tous les citoyens
-la majorité? Cette
+la majorité ? Cette
-qui ·ne s`inquiètent pas
+qui i rie s’inquiètent pas
-‘ LIVRE IV (7), CHAPITRE II. 201 convenances individuelles; et
+convenances individuelles ; et
-qui nons occupent
+qui nous occupent
-celui ou chaque
+celui où chaque
-gens sedemandent si
+gens se demandent si
-embrassé l’ une ou
+embrassé l’une ou
-haute importance; car
+haute importance ; car
-s’il es: sage,
+s’il est sage,
-que Pindividu, adoptera
+que l’individu, adoptera
-exercé despotiquement; et,
+exercé despotiquement ; et,
-devenir uu obstacle
+devenir un obstacle
-Dans ` une
+Dans une
-qui couvienne a Phomme, et
+qui convienne à l’homme, et
-particuliers qu`a ceux
+particuliers qu’à ceux
-persistent etsou-
+persistent et soutiennent
-202 POLITIQUE D’ARISTOTE. tiennent qu`il n’y
+qu’il n’y
-pour l’Etat que
+pour l’État que
-le despotisme: et
+le despotisme ; et
-quelques États, la
+quelques Etats, la
-ainsi qu`a Lacédémone
+ainsi qu’à Lacédémone
-l’éducation `pnblique et
+l’éducation publique et
-de satistaire leur
+de satisfaire leur
-les Perses les Scvthes les Thraces les Celtes. ) .,· I } §6. Souvent
+les Perses, les Scythes, les Thraces, les Celtes. § 6. Souvent
-on s‘h0nore de
+on s’honore de
-de campanes. Jadis aussi en Macédoine la
+de campagnes. Jadis aussi, en Macédoine, la
-le g } 7 uerrier ui n’avait as tué d’ennemi à. orter un li7 P con. Chez
+le guerrier qui n’avait pas tué d’ennemi, à porter un licou. Chez
-qui n‘avait tué
+qui n’avait tué
-immolé d`ennemis. On
+immolé d’ennemis. On
-chez d’autreS peu§ 5. .4 Lacédémzme. Voir plus Lieux, éd. de M. Littré, t. II, haut, liv. Il, ch. vx, § 22. — Les p. 67.-— Les Celtes. Aristote a déjà Scythe:. Hippocrate rapporte que, rangé les Celtes parmi les nations chez les Sauromates, les jeunes les plus belliqueuses. Voir plus filles ne se mariaient pas avant haut, liv. II, ch. vt, § 6. d’avoir tué trois ennemis, en com- §6. Les ll1éres,lesEspagn0ls, qui battent aux cotés de leurs pères. avaient, même chez les Romains, Traité des Eaux, des Airs et des grande réputation de courage.
+chez d’autres peuples
-LIVRE IV (1), CHAPLTRE 11. 203 ples bien
+bien
-Il sufût de
+Il suffit de
-étrange qu’nn homme
+étrange qu’un homme
-Comment l‘homme politique,
+Comment l’homme politique,
-législateur, devraientils s’oocuper d’un
+législateur, devraient-ils s’occuper d’un
-mais d’iniquité;_ car
+mais d’iniquité ; car
-nous oil`rent rien
+nous offrent rien
-ni a persuader ni a contraindre, celui-là. les
+ni à persuader ni à contraindre, celui-là les
-du maitre; et
+du maître ; et
-chercher a l`appliquer à autrui; pour soi, l`ou réclame
+chercher à l’appliquer à autrui ; pour soi, l’on réclame
-la justice; on l`oub1ie complétement a l’égard
+la justice ; on l’oublie complètement à l’égard
-le Sont l’un
+le sont l’un
-droit naturel; et
+droit naturel ; et
-tous indistinctement; de
+tous indistinctement ; de
-pas ai la _ chasse
+pas à la chasse
-vue, c’est-à,-dire, des animaux §7. Le momphc méme. On peut qu’Aristote a déjà établis, liv. I, comparer ceci avec les principes ch. u, § 17.
+vue, c’est-à-dire, des animaux
-204 POLITIQUE D’ARISTOTE sauvages
+sauvages
-un État, si ° l’on
+un Etat, si l’on
-par lui—même, à. la
+par lui-même, à la
-et d’avoi1· de
+et d’avoir de
-suprême · de
+suprême de
-songera qu‘à, donner
+songera qu’à donner
-de Passociation, la parl: de
+de l’association, la pari de
-appartenir, modiûant selon
+appartenir, modifiant selon
-ses lois: et
+ses lois : et
-relations qu`il convient d`entretenir avec
+relations qu’il convient d’entretenir avec
-il mé1·ite de
+il mérite de
-nous déterminerous quel
+nous déterminerons quel
-parfait. § 10. Plus wrd. Voir plus bas, même livre, cn. ui, § 6.
+parfait.
-LIVRE IV (7), CHAPITRE III. 205 CHAPITRE III. Suite
+CHAPITRE III Suite
-vie politique; Pactivitè est
+vie politique ; l’activité est
-pour l’Etat; la
+pour l’État ; la
-qui prépare- et
+qui prépare et
-que Pobjet qu’on
+que l’objet qu’on
-c’est _la vertu’; mais
+c’est la vertu ; mais
-ne s`accorde pas sur l`emploi qu’on
+ne s’accorde pas sur l’emploi qu’on
-donner à, la
+donner à la
-condamne tontes fonctions
+condamne toutes fonctions
-diffère com- , plétement de
+diffère complètement de
-de l`homrne d‘État ; là-, on
+de l’homme d’État ; là, on
-comme l un homme~libre que
+comme À un homme "» libre que
-comme uu maître
+comme un maître
-; l`emploi d`un esclave. en
+; l’emploi d’un esclave, en
-d’un maitre pour
+d’un maître pour
-jour n`ont rien de commnn avec le beau §
+jour n’ont rien de commun avec le beau. §
-Mais V c’est une erreu1· de
+Mais c’est une erreur de
-maître. Ifautorité § 1. L’empZoi d’1m esclave. Arnstotea déjà exprime la même pensée, liv. I, eh. ii, § 23.
+maître. L’autorité
-206 POLITIQUE D’ARISTOTE. sur
+sur
-et l‘autorité sur
+et l’autorité sur
-ne diiïèrent pas
+ne diffèrent pas
-préférer l’inaotion au travail; car
+préférer l’inaction au travail ; car
-dans lem· actions des ûns aussi nombreu. ses qu’honorables.
+dans leur actions des fins aussi nombreuses qu’honorables.
-Mais, pourrait—on dire,
+Mais, pourrait-on dire,
-mêmes : « Une
+mêmes :« Une
-autant qn`on le
+autant qu’on le
-peut s‘emparer du
+peut s’emparer du
-d’autres mains; il`faut même
+d’autres mains ; il faut même
-de üls, de
+de fils, de
-repoussé, sacriüé; il
+repoussé, sacrifié ; il
-saisir à- tout
+saisir à tout
-le succès. » §4. Cette
+le succès.» § 4. Cette
-bien suprême; mais
+bien suprême ; mais
-il n’cst point
+il n’est point
-donnent, Fhypothèse est
+donnent, l’hypothèse est
-faut l’emporte1· sur
+faut l’emporter sur
-l’homme l‘emporte sur
+l’homme l’emporte sur
-sur Pesclave: et
+sur l’esclave ; et
-; c`est elle
+; c’est elle
-et Pégalité. Uinégalité entre
+et l’égalité. L’inégalité entre
-entre § 3. Au début de cet ouvrage. Liv. 1, ch. n.
+entre
-I LIVRE V (1), CHAPITRE Ill. 207 pairs
+pairs
-contre nature; et
+contre nature ; et
-c’est celui-la qn’il convient
+c’est celui-là qu’il convient
-guide, c`est à
+guide, c’est à
-ne sulîit pas; il
+ne suffit pas ; il
-consiste It bien faire, l’activitè est, pour l`État en
+consiste à bien faire, l’activité est, pour l’État en
-particulier, l’afl`aire capitale
+particulier, l’affaire capitale
-Ce n‘est pas à dim pour
+Ce n’est pas à dire pour
-celles quifne visent
+celles qui ne visent
-de Faction même.
+de l’action même.
-de s’éln1dier elles-mêmes
+de s’étudier elles-mêmes
-leur but; et
+leur but ; et
-déjà _ presque une action; l’idée d`activitè s‘applique émi- ’ nemment à. la
+déjà presque une action ; l’idée d’activité s’applique éminemment à la
-n’impose donc· pas nécessairement à. l’État d’être inactif Chacune
+n’impose donc pas nécessairement à l’État d’être inactif. Chacune
-mêmes qu`elles ont
+mêmes qu’elles ont
-nécessairement § 4. Prendre pour guide. La sage d’Aristcte, et il se prononce même pensée se retrouve plus comme lui pour la vie intellechaut,Iiv. III, ch. vnu, § 1. tuelle. Voir liv. III, ch. x. §§ 3, 5, § 5. L’idée d’ac!ivi!é. Uempereur et suiv.,et la Morale à Nicomaque, Julien (p. 263) cite encore ce pas- lîv.X,cl1. v11,p.4ïv2 dema traduct.
+nécessairement
+entre elles. On en peut dire autant de tout individu pris à part quel qu’il soit ; car autrement Dieu et le monde n’existeraient pas, puisque leur action n’a rien d’extérieur et qu’elle reste concentrée en eux-mêmes. § 7. Ainsi le but suprême de la vie est nécessairement le même pour l’homme pris individuellement, que pour les hommes réunis et pour l’État en général. CHAPITRE IV : Suite. De la juste grandeur que l’État parfait doit avoir ; il y a des limites en plus et en moins qu’il ne faut point dépasser ; sans fixer un nombre précis de citoyens, il faut que ce nombre soit tel qu’il puisse suffire à tous les besoins de la vie commune, et qu’il ne soit pas assez considérable pour que les citoyens puissent échapper à la surveillance ; dangers d’une trop grande population. § 1. Après les considérations préliminaires que nous venons de développer, et celles auxquelles nous nous sommes livrés sur les diverses formes de gouvernements, nous aborderons ce qui nous reste à dire en indiquant quels seraient les principes nécessaires et essentiels d’un gouvernement fait à souhait. Comme cet État parfait ne peut exister sans les conditions
-LIVRE IV (7), CHAPITRE IV. 209 indispensables a sa
+indispensables à sa
-telles qu’o11 les
+telles qu’on les
-qu’on n’aillepoiut jusqu’a l’impossible; par
+qu’on n’aille point jusqu’à l’impossible ; par
-préalablement à. tout
+préalablement à tout
-disposition prépara. toire importe
+disposition préparatoire importe
-de l’eXécution, il
+de l’exécution, il
-aussi à. l‘homme d’État
+aussi à l’homme d’État
-éléments qu’exige la science · politique,
+éléments qu’exigé la science politique,
-naturelles qu`ils doivent
+naturelles qu’ils doivent
-vulgairement qu‘un État, pour
+vulgairement qu’un Etat, pour
-vrai, cenx qui
+vrai, ceux qui
-d’un État; car
+d’un État ; car
-il Etut bien
+il faut bien
-tâche à. remplir; et celuila est
+tâche à remplir ; et celui-là est
-s’acquitter choix parmi toutes les conditions un des plus anciens témoignages, politiques dont il parle comme de avec celui de Platon dans le Phèfaits positifs, dans le cours de son dre, que Pantiquité nous uitlaissés OI.lVl’£lg6. SUP Hlp[}0CP3t€· § 3. Doit être Uwxle. Montesquieu § 5. Une cité trap peuplée. C’était il traité aussi de l’étendue de l’E- une opinion générale, dans Pantitat relativement à sa nature et à quite, qu’un Etat fort populcuxne sa forme, Esprit des Lois, liv.VllI, peut être bien administré. La conch. xvr et suiv. Rousseau a discuté clusion était très-logique, en parle même sujet, Contrat social, tant des principespolitiques adopliv. ll, cli. iv. — Ilippocrale. Voilà tés dans presque toutes les répuM
+s’acquitter
-210 POLITIQUE D’ARISTOTE. de
+de
-médecin, qn`il est
+médecin, , qu’il est
-foule d’eselaves, de domiciliés, d’étrange1·s, il
+foule d’esclaves, de domiciliés, d’étrangers, il
-membres mêmes de
+membres mômes de
-composent essentiellement; c’est
+composent essentiellement ; c’est
-de ceux-là. qui
+de ceux-là qui
-grand État; car
+grand État ; car
-5. Les` faits sont la pour
+5. Les faits sont là pour
-bien diiiicile, et
+bien difficile, et
-trop peuplée; aucune
+trop peuplée ; aucune
-de l’obserration. La
+de l’observation. La
-certain ordre; de
+certain ordre ; de
-bon ordre; mais
+bon ordre ; mais
-embrasse l’unihliques de laGrèce, où leseitoyens au mouvement de Pintelligence, faisaient directement les affaires s’est opposéà tout grand développubliques. Le système représente- pement politique. Rome, la cité, tif peut Seul résoudre le probleme la ville unique et suprême (Urbs), ’ d’un grand Etat bien gouverné, et maîtresse et régulatrice de Punila Grèce ne l`a jamais c0nnu.Voir vers, a été le dernier terme cn liv. VII (6), ch. rr, § 2. Il faut politique des idées grecquespnaîs ajouter que le morcellement de la Rome a guéri le mal en le p0r·Grèce en villes indépendantes et tant au plus haut degré qu’il pût souveraines, si favorable d’ailleurs att2indr·e;elle a absorbé lemonde.
+embrasse l’univers entier, serait seule capable de l’y établir.
-LIVRE IV (7), CHAPITRE IV 211 vers entier, serait seule capable de l’y établir. §
+§
-de Pétendue; et
+de l’étendue ; et
-perfection po1u· l`État sera
+perfection pour l’État sera
-soumise ai certaines
+soumise à certaines
-les plantes , les
+les plantes, les
-lui sont propres, ne
+lui sont’propres, ne
-démesurément petite; car
+démesurément petite ; car
-perdu complétement sa
+perdu complètement sa
-vaisseau d‘uu pouce
+vaisseau d’un pouce
-sera complétement inutile,
+sera complètement inutile,
-peut suffnre a ses
+peut suffire à ses
-la cité; trop
+la cité ; trop
-y sufüt non
+y suffit non
-n’y sa presque plus la de
+n’y à presque plus là de
-quel · général
+quel général
-ferait entendre? Quel
+ferait entendre ? Quel
-sur § 7. Comme cité". comme nation. traire, c’est Passoeiation, l’État La manière dont ces deux mots soumis à des lois régulières. Voir sont opposés ici montre assez le encore cette différence fort nettesens qu’A1·istote y attache. « La n1enttraeée,liv. ll, eh. 1, § 5. — nation », c’est un immense ras- Quel Stentor. Cette idée, qui peut semblement d’homnies, une mul- aujourd’l1ui nous paraître assez titude,sauso1·,ganisationpolitique, bizarre, tenait il toutes les censans ordre; « la cité », au cen- ditions politiques de Pantiquité.
+sur
-212 POLITIQUE D’ARIS’l`OTE. une
+une
-grande échelle; mais
+grande échelle ; mais
-ce qu`elles doivent
+ce qu’elles doivent
-juge. Pourfjuger les
+juge. Pour juger les
-et ‘s`apprécient mutuellement. Partout ou ces
+et • s’apprécient mutuellement. Partout où ces
-prise il la
+prise à la
-il sem très-facile aux
+il sera très facile aux
-politique, c`est évidemment
+politique, c’est évidemment
-mais _ point
+mais point
-se soustraireà uue facile
+se soustraire à une facile
-de l’Etat. ll fallait de toute nécessité que grand ordre. Ils n’ont pas besoin tous les citoyens de l’Etat, tous de héraut, de orieur; ou, pour les hommes libres et jouissant de mieux dire, le télégraphe leursert droitspolitiques,pussentseréunir de liéraut; et cette voix-là, en sur la place publique, y entendre quelques moments, se fait entenles orateurs, y sanctionner des dre à deux ou trois cents lieues décrets. Aujourd’l1ui, trente six de distsncv. millions d’h0m1nes, sur une éteu- § S. La juste proportion pour le due de plus de vingt-cinq mille corpspolitique.Cettesolution génélieues carrées, peuvent fonction- rale est empruntée à Platon, Lois, ner politiquement avec le plus liv. V, p. 277, trad. de M. Cousin.
+de l’État.
-LI·RiZ IV (7), CHAPITRE V 213 CHAPITRE V Suite.
+CHAPITRE V : Suite.
-de l’Ètat parfait; conditions militaires qu‘il doit remplir; la
+de l’État parfait ; conditions militaires qu’il doit remplir ; la
-position maritime; moyens
+position maritime ; moyens
-tirer pmti du
+tirer parti du
-la mer; dangers
+la mer ; dangers
-commerce maritime; précautions
+commerce maritime ; précautions
-prendre, aûn queles relations
+prendre, afin que les relations
-sans inconvcnienta pour
+sans inconvénients pour
-l’État, peuve11t jusqu’à
+l’État, peuvent jusqu’à
-plus d’iudépendanee à l’État; et
+plus d’indépendance à l’État ; et
-qui fournira. tous
+qui fournira tous
-loisir d‘hommes libres
+loisir d’hommes libres
-de ee principe
+de ce principe
-de l’aisanee et de l’empl0i de
+de l’aisance et de l’emploi de
-sordide avarice; là,
+sordide avarice ; là,
-effréné. ’ § É2. La
+effréné. § 2. La
-territoire n`ofî`re aucun
+territoire n’offre aucun
-Les tacticien s, dont
+Les tacticiens, dont
-exigent qu‘il soit Cliilll accès diiiicile pour l’ennemi, § L Snbrcx. Voir plus haut, Iiv. Ii, ni, 5. — Plus mrd. Dans `
+exigent qu’il soit d’un accès difficile pour l’ennemi,
-2l4 POLITIQUE D’ARISTO’l`E. et
+et
-commode ’pour les
+commode pour les
-soit _ commode.
+soit commode.
-à labonne organisation de l’État. Ce
+à la bonne organisation de l’Etat. Ce
-bon ordre; et
+bon ordre ; et
-à ’ toute
+à toute
-fois g et
+fois ; et
-temps, l’Économ1que, dont le livre I•=f est M. Cousin. Le maître condamne le seul, à ce qu’il semble, qui ap- la position maritime pour la cité: partienne a Aristote. le disciple est moins sévère. Cicé§ 3. (Test une gmmie question. ron incline a l’avis d’A1·is|:ote. Aristote semble avoi1· ici en vue Voir la République, livre II, Popinion de Platon. Voir les Lois, chapitre ui et xv, édition de liv. 1V, p. 203 et suiv., trad. de M. Leclerc.
+temps,
-LIVRE IV (7), CHAPITRE V. 215 on
+on
-simultanément 1’un et
+simultanément l’un et
-et d’exportér les denreés dont
+et d’exporter les denrées dont
-sont merveilleuse- ·. ment situés
+sont merveilleusement situés
-fort . éloignée,
+fort éloignée,
-législative - pourra
+législative pourra
-doive da.ns une
+doive dans une
-sur mer; et
+sur mer ; et
-par rapportà ses
+par rapport à ses
-cas, § 5. Le mtwohé commercial de le liv. Iv’, eh. m, S23. - Merveiltoutcs Las nations. Cette réproba- leuscmentsit144!s.C’etaitla position tion du commerce p0u1· l’Etat est du Pirée relativement à Athenes, la suite des principes établis dans qui yétaxtjointe par des murailles.
+cas,
-. ’ 216 POLITIQUE D’ARISTOTE. ` par
+par
-marine dela cité
+marine de la cité
-de mer, ils
+de mer ; ils
-les dirigent; ceux—là sont
+les dirigent ; ceux-là sont
-Quelques États nous
+Quelques Etats nous
-tant d‘aut1·es soit
+tant d’autres soit
-petite, n`en équipe
+petite, n’en équipe
-de l’État, sur
+de l’Etat, sur
-ses forcés navales. § 7. Le gouvernement d’Héraclée. Voir liv. VIII (5), cli. iv, § 2, et ch. v, § 2.
+ses forces navales.
-LIVRE 1V (7), CHAPITRE VI. B17 CHAPITRE VI. Suite.
+CHAPITRE VI : Suite.
-avoir lqs citoyens
+avoir les citoyens
-la republique parfaite; caractères
+la république parfaite ; caractères
-qu’ils habitent; diversité
+qu’ils habitent ; diversité
-politiques. —- Supériorité
+politiques. — Supériorité
-race grecque; un
+race grecque ; un
-et courage; role considérable
+et courage ; rôle considérable
-corps politique; voyons
+corps politique ; voyons
-la · Grèce,
+la Grèce,
-climats froids , même dans l’Eur0pe, sont
+climats froids, même dans l’Europe, sont
-de cou— rage. Mais
+de courage. Mais
-aussi conservent—ils leur liberté; § L Les diverses nations qui se gouvernements despotiquœ qui partagent letcrre. Hippocrate est, pesaient sur eux. Platon a précomme on sait, un des premiers sente aussi quelques vues sur ce qui aient observé cette influence grand sujet, Lois, liv. V, à la fin. des climats sur le caractère et les Montesquieu, quia donné dans son institutions des peuples. Voir le ouvrage, liv. XIV, XV, XVI, traité des Eaux, des Airs et des XVII, une place si considérable à Lieux, éd. et trad. de M. Littré, la théorie des climats, n’auraitpas t. II, p. 53. Hippocrate est allé dû passer sous silence les auteurs plus loin: il a montré comment de Pantiquité qui Yavaient établie les lois à leur tour agissent sur le avant lui. caractère des peuples; et il a at- La théorie des races a succédé, trihué Pinactivité générale des dans notre siècle, à celle des cliAsiatiques aux royautés et aux mats, qu’elle modifiera, mais ne
+aussi conservent-ils leur liberté ;
-" 218 POLITIQUE D’ARISTOTE. mais
+mais
-d’intelligence, d’apti1mde pour les arts; mais
+d’intelligence, d’aptitude pour les arts ; mais
-esclavage perpéimel. La
+esclavage perpétuel. La
-de très-bons gouver’ . . , . ’ nements, capable, Sl elle était reume en un seul Etat, de conquérir l‘univers. §
+de très bons gouvernements, capable, si elle était réunie eu un seul État, de conquérir l’univers. §
-qui prédomine; là
+qui prédomine ; là
-aisément it la
+aisément à la
-de lem·s guerriers
+de leurs guerriers
-les inconnus; c’est
+les inconnus ; c’est
-nous l’aH`ection, et
+nous l’affection, et
-précisément clétruira point.- liéunîe en un seul p. 101, trad. de M. Cousin; mais Etat. Cette pensée d’Aristote Z1 Platon dit « dureté », comme sans doute quelque rapport aux Aristete plus bas, et non point entreprises politiques des rois de « férocité », comme Aristote ici le Macédoine. Ce fut Alexandre qui lui fait dire. Aussi des commentaréussit eniin à réunir la Grèce en teurs ont·ils reproché à Aristote un seul Etat; et ce fut là, en quel- d’attaquer Platon peu loyalement: que sorte, la condition préalable cette accusation n’est pas trèsde sa grande expédition. juste, comme la suite même dc la §2. Quelques écrivains politiques. pensée suflît à le prouver. Voir (Fest dc Plateu qu’Aristete veut ici plus l1aut,liv. IV, cli. 11, § 16, une parler. Voir la République, liv. II, remarque analogue.
+précisément cette faculté de l’âme qui nous fait aimer.
-LIVRE IV (7), CHAPITRE VI. 219 cette faculté de l’âme qai nous fait aimer. §
+§
-En · preuve
+En preuve
-cœur : 0 mon cœur, n’est»ce pas
+cœur :« mon cœur, n’est-ce pas
-qui t’ontrage2 Chez
+qui t’outrage ? Chez
-hommes, le’ désir
+hommes, le désir
-même principe: le
+même principe : le
-les . auteurs
+les auteurs
-intraitables qu’enve1·s le crime; mais,
+intraitables qu’envers le crime ; mais,
-parfaitement raisonnable; car
+parfaitement raisonnable ; car
-dommage qu‘0n peut
+dommage qu’on peut
-sur la— quelle on
+sur laquelle on
-du poëte : Entre
+du poète :« Entre
-plus acharnée. et ailleurs 2 , Qui
+plus acharnée.» et ailleurs :« Qui
-à Pexces. §
+à l’excès.» §
-En spéciant, ài l’égard
+En spécifiant, à l’égard
-et §3. Archzloque, de Paros, poete pide que nous n’avons pas. On lyrique et satirique, vivait dans- peut les retrouver en partie lc VIII’! siècle av. J. C. dans les fragments d’Euripide, § 4. Ces pensées du poêle. Ces édition de Firmin Didot, fragrers sont tirés de pièces d’Euri- ment 9i6.
+et
-220 POLITIQUE D’ARISTOTE. en
+en
-des à-peu-près; mais
+des à-peu-près ; mais
-CHAPITRE VII. , Suite.
+CHAPITRE VII : Suite.
-à Pexistcncc de la cite; ils
+à l’existence de la cité ; ils
-et enûn la
+et enfin la
-des jugements; sans
+des jugements ; sans
-la cite ne
+la cité ne
-que d’éléme11ts d’une
+que d’éléments d’une
-nécessairement En des
+nécessairement à des
-soient d`aille1u~s pareilles
+soient d’ailleurs pareilles
-LIVRE IV (7), CHAPITRE VII 221 . un
+un
-de l`instrument il l`ouvrier. La
+de l’instrument à l’ouvrier. La
-cependant l‘art du maçon n‘a pas
+cependant l’art du maçon n’a pas
-la propriété; mais
+la propriété ; mais
-propriété 11`esii pas
+propriété n’est pas
-association d‘êtres égaux,
+association d’êtres égaux,
-et Yapplication complète
+et l’application complète
-et que, dans l‘ordre naturel
+et que,.dans l’ordre naturel
-évidemment la qu‘il faut
+évidemment là qu’il faut
-et l’État, sur
+et l’Etat, sur
-la cité; car
+la cité ; car
-résidera nécessairemeut dans
+résidera nécessairement dans
-4. Enumérons les choses elles—mêmes afin
+4. Énumérons les choses elles-mêmes afin
-tous §2.Une association d‘êl·reségaua:. le début de la Politique, liv. I, Aristote zi proclamé dans tout le ch. 1, § 1, et liv. III, eh. vin, § 1, cours de son ouvrage ce principe et la préface, où cette question est <l’égalité pour tous les mcmbrcsde discutée tout au long. — U·n.c Plütat. Il est ditïieile de concevoir existence heureuse et facile. Voir comment, cn présence de déclara- plus haut, liv. lll, ch. In, § 9; tions aussi formelles, on a pu Pac- ch. vi, § 14, et la distinction des euser de soutenir la tyrannie. Voir gouvernements, ch. xv, § 7.
+tous
-222 POLITIQUE D’AR1S’1‘0TE. objets indispensables a la
+objets indispensables à la
-des instruments; puis
+des instruments ; puis
-armes, dont
+armes, , dont
-les gnerres; en
+les guerres ; en
-des proces individuels.
+des procès individuels.
-passer. L’agrégati0n qui
+passer. L’agrégation qui
-agrégation quelconque; mais , je
+agrégation quelconque ; mais, je
-que l’assoeiation se suffise a elle-même.
+que l’association se suffise à elle-même.
-exige impériensement toutes
+exige impérieusement toutes
-fonctions diverses; il
+fonctions diverses ; il
-des citoyens; il
+des citoyens ; il
-et a ses intérêts. § 5. Je le répète. Voir plus haut, § 2.
+et à ses intérêts.
-LIVRE IV (7), CHAPITRE VIII. 223 CHAPITRE VIII. Suite.
+CHAPITRE VIII : Suite.
-politiques dc la
+politiques de la
-dans lc gouvernement parfait; les
+dans le gouvernement parfait ; les
-de vote1· à l’assembléc publique
+de voter à l’assemblée publique
-les artisans; les biens-fonds nc doivent
+les artisans ; les biens-fonds ne doivent
-qu’aux citoyens; parmi
+qu’aux citoyens ; parmi
-être 1·emises à
+être remises à
-à Page mur,
+à l’âge mur,
-aux vieillards §
+aux vieillards. §
-principes, nous
+principes, , nous
-encore à. examiner
+encore à examiner
-de Passemblée délibérante
+de l’assemblée délibérante
-hommes spéciaux; ou
+hommes spéciaux ; ou
-les pnes appartiendront
+les unes appartiendront
-avons déja dit qu`on pouvait
+avons déjà dit qu’on pouvait
-fonctions pa1· pri§ 1. Nous amms déjà di:. Un des ici. Mais cette question n’a été derniers éditeurs de la Politique, traitée dans le passage qu’indique M. Gcettling, s’est appuyé sur ce M. Gcettling que pa1· rapport ai ln passage pour soutenir (voir sa ·démocratie.Elleaété au contraire préface, p. 22) que Yancien VlI¤ li- traifcc d’une manière generale, vre devait veniraprèsl’ancienlV¤, quoique avec moins d’étendue, puisque Aristote a traité à la lin dans lo lll¤ livre, eh. vi, § 6, et de ce dernier le sujet qu’il rappelle ch. vn, § 9, 31 propos dela souve- /
+fonctions par privilège. C’est même là ce qui constitue la dissemblance des gouvernements. Dans les démocraties, tous les droits sont communs ; c’est le contraire dans les oligarchies.
-224 POLITIQUE D’ARISTOTE. vilége. C’est même la ce qui constitue la dissemblance des gouvernements. Dans les démocraties, tous les droits sont communs; c‘est le cont1·aire dans les oligarchies. §2. Le
+§ 2. Le
-la vertu; ainsi,
+la vertu ; ainsi,
-parfaite ou la
+parfaite où la
-ils s`abstiendront soigneusement
+ils s’abstiendront soigneusement
-profession mùzanique, de
+profession mécanique, de
-davantage a Pagriculture ;
+davantage à l’agriculture ;
-de l`État et
+de l’État et
-deux éléments-la surtout
+deux éléments-là surtout
-concernent, seront—ils remis a des
+concernent, seront-ils remis à des
-mêmes mains? A cette
+mêmes mains ? À cette
-est évidente; ils
+est évidente ; ils
-certain — _point, et jusqu’a certain
+certain point, et jusqu’à certain
-prudence, la de la vigueur; réunis,
+prudence, là de la vigueur ; réunis,
-des ge11s qui
+des gens qui
-se rési gnent et une soumisrziinctô. — lu, dixsrmblaucc des. haut, ch. 1, § 3. —— A Fuyriculmre, gouvernements. Voir liv. III, ch. v, ce préjugé n’u pas arrêté les Ro§ 2 et suiv. mains; ct l’agriculI:urc il été une § 2. Aro·ns—n0us du. Voir plus des causes les plus énergiques de
+se résignent à une soumission éternelle. Les citoyens armés sont toujours les maîtres de maintenir ou de renverser le gouvernement.
-LIVRE IV (7), CHAPITRE VIII. 225 sion éternelle. Les citoyens armés sont toujours les maitres de maintenir ou de renverser le gouvemement. §
+§
-différentes dela vie,
+différentes de la vie,
-nature ellemême ;· puisque
+nature elle-même ; • puisque
-à Pâge mûr,
+à l’âge mûr,
-attributions d`après ce
+attributions d’après ce
-utile q11‘équitable, et
+utile qu’équitable, et
-mérites. §5. C’est aussi a ces
+mérites. § 5. C’est aussi à ces
-les biensfonds doivent
+les biens-fonds doivent
-et ceux·la le
+et ceux-là le
-à Partisan, il n`a pas
+à l’artisan, il n’a pas
-vertu. C`est une
+vertu. C’est une
-réside exclusi.Yement dans la vertu; et
+réside exclusivement dans la vertu ; et
-de quelquesuns de
+de quelques-uns de
-les labouretus seront
+les laboureurs seront
-dans l’État. Un
+dans l’Etat. Un
-du pontificat; c’est
+du pontificat ; c’est
-guerrière, l’a11tre leur valeur guerrière et de leur § 5. L’a·iran¢e. Voir plus haut, grandeur. — Duluisrr. Voir plus § 2. — Ou des serfs. Voirliv. Il, haut, liv. II, ch. vr, § 2. ch. vr, § 3. · 1:;
+guerrière, l’autre
-226 POLITIQUE D"ARISTOTE. délibérante; mais
+délibérante ; mais
-et qu’0n assure
+et qu’on assure
-à ceux-la qu‘il faut
+à ceux-là qu’il faut
-sacerdoce. §’ï. Tels
+sacerdoce. § 7. Tels
-indispensables à, Pexistence de
+indispensables à l’existence de
-peut d‘une part
+peut d’une part
-laboureurs, d’a.rtisans et
+laboureurs, d’artisans et
-tout genre; mais
+tout genre ; mais
-elles, ` l’une
+elles, l’une
-par Palternative des
+par l’alternative des
-CHAPITRE IX. Suite.
+CHAPITRE IX : Suite.
-de l’Égypte, de
+de Égypte, de
-de l’Ita1ie ;
+de l’Italie ;
-république parfaite; du
+république parfaite ; du
-§ L Ce n`est point
+§ 1. Ce n’est point
-de Pautre. Elle
+de l’autre. Elle
-encore aujourd’hi1i en
+encore aujourd’hui en
-instituée là., dit-on,
+instituée là, dit-on,
-Sésostris, § 1. Sésoslris. Il resulte des re- ans au moins avant J .-C.; Aristote cherches les plus récentes qu’on parledoncicicfuueimtitution qui, ° doit placer Sésostris dix—huit cents de son temps, comptait déjà quinze
+Sésostris, ici par celles de Minos.
-LIVRE IV (7), CHAPITRE IX. 227 ici par celles de Minos. §
+§
-pour l’Ita.lie, aune époque
+pour l’Italie, à une époque
-plus moulée. Les
+plus reculée. Les
-de _ l`(Enotrie, que les (Enotriens ont
+de l’Œnotrie, que les Œnotriens ont
-les golfe; Scyllétique
+les golfes Scyllétique
-distants l‘un de
+distants l’un de
-les (Enotriens auparavant
+les Œnotriens auparavant
-communs. Aujourd’hni même
+communs. Aujourd’hui même
-lois d‘Italus. Elle
+lois d’Italus. Elle
-la siecles d’existence. -1ci par celles Squillace porte encore ce nom, et de Minas. Minos peut être placé est placéà l’orient de I’isthmc que trois ou quatre cente ans après forme l’Italie à sa pointe méridioSésostris.Voir plus loin, §§ 4et 5. nale. Le golfe Lamétique, qu’An§ 2. Les savants de ce dernier tiochus et Strahon nomment Napayx. Niebuhr pense qu’Aristotea pitinique, est le golfe de Saintedû tirer tous ces renseignements Euphémie, sur la mer de Naples, sur Pltnlie des ouvrages d’Anti0— àln partie occidentale de Pisthme. chus de Syracuse, historien qui § 3. Les lEn0lriens, auparavant vivait à peu près cent ans avant nomades. Les (Enotriens habilui, et dont parlent Denys d’Ha.li· taient dans le Brutium et dans la carnasse, Antiq. Rom., livre XII, partie sud-est de la Laconie. Voir chap. nxxi, et Strahon, liv. VI, Niebuhr, p. 39. — La Tyrrhénic. p. 202,1ig. 13, édit. Firmin Didot, Les Grecs appelaient du nom et passim; Voir Niehuhr, Hist. commun de Tyrrhénie toute le Rom., t. I, p. 32. — Une demi- partie occidentale de l’Italie. — journée de route. Cent soixante 0piques...Aus0niens.VoirNiehuhr, stades, selon Strahon, liv. V I, p. 39 et 48. - Les Choniens étaient ch. 1,·p. 245, un peu plus de Six dans laGrsnde·Grèce,àl’extrémineues. Le golfe de Scyllace ou téméridionnIcdel’Italie;lœClia.0-
+la retrouve chez
-223 POLITIQUE D’ARISTOTE. retrouvechez les
+les
-vient d’É· gypte, et
+vient d’Égypte, et
-bien d’aut1·es, plusieurs
+bien d’autres, plusieurs
-dire, uue infinité
+dire, une infinité
-de satisütire les
+de satisfaire les
-logique que. de
+logique que de
-bien vieux; l`Égypte est
+bien vieux ; l’Égypte est
-de touthtemps elle
+de tout temps elle
-à Pinnovation que la où
+à l’innovation que là où
-biens-fonds apparteniens habitaient de Yatrtre côté du chrétienne. Voir la séance de l’Agolfc Adriatique, en Epire. Voir cadémle des sciences, du 30 juin Nlebuhr, p. 40. 1834. — l/ne organisation polilique. § 5. Sa prodigieuse antiquité. LaGrèceavaitreçu,danslestemps Uastronomie moderne croit avoir les plus reculés, des colonies et constaté, d’après divers monu— des institutions égyptiennes; Inaments authentiques, quc les ob- chus,Phor0née,Cécr0ps,Cadmus, servations positives des Egyptiens Danaüs, venaient d’Egypto.’ remontaient à32S5 ens avant l’ère § 6. Nous zu·¢ms dit. Voir plus
+biens-fonds appartenaient
-LIVRE IV (7), CHAPITRE IX. 229 naient de
+de
-les labou— reurs devaient
+les laboureurs devaient
-de celle·là. Nous
+de celle-là. Nous
-auteurs g mais
+auteurs ; mais
-l’usage coumiun, pour
+l’usage commun, , pour
-généralement Fétablissement des
+généralement l’établissement des
-État bien constitué.
+État bien, constitué.
-exception viennentyprendre place; et
+exception viennent y prendre place ; et
-chose difücile que
+chose difficile que
-divisé eu deux
+divisé en deux
-public, Feutre aux particuliers; et
+public, l’autre aux particuliers ; et
-la haut, ch. viu, § 5.- Por quelques des repas publics (ch. x, § 8, et auteurs. C’est Platon qu’Aristote ch. xi, § 3); mais il n’explique désigne ici. Voir plus haut,liv.II, point ses motifs pour approuver ch. ll, §4. w~Nous avan: déclaré. cette institution, ainsi qu’il i‘anLiv. ll, chap. u, § 5. — Plus tard. nonce ici. Aristotsparle plus l0ln,il est vrai, § 7. Sur le f¤‘Ji1lïëN’· Lc lexique
+la
-230 POLITIQUE D’ARISTOTE. cité,
+cité,
-en ellemême, assure Pégalité des
+en elle-même, assure l’égalité des
-Partout ou elle
+Partout où elle
-les prop1·iétaires de
+les propriétaires de
-Quant à. ceux
+Quant à ceux
-tous dela même
+tous de la même
-Ensuite, à. ces
+Ensuite, à ces
-barbares àl’état de
+barbares à l’état de
-l’on de Photius, au mot « Eschatias >>, non pas le titre de Vouvrage entier, cite ce passage d’Aristote, et pré· mais bien le sujet même du mortend qu’il est tiré du VIIe livre de ceau dont il tirc sa citation ; et la République. Eustnthe a commis alors « de la République >> serait une faute à peu près semblable, une expression juste. — Quant à sur le titre de Pouvrage d’Aris— cette division des propriétés partote. Voir liv. VIII (5), ch. 1x,§ 6. ticulières, voir plus haut la criI1 est possible, du reste, que Pl10— tique qu’Aristote fait c0nt1·c Platiuseutende ici par«République», ton, liv. II, ch. ux, § 8.
+l’on
-LIVRE IV (7), CHAPITRE X. 231 doit
+doit
-CHAPITRE X. Suite.
+CHAPITRE X : Suite.
-la cité; conditions qu’|l faut rechercher; la
+la cité ; conditions qu’il faut rechercher, la
-les eaux; des fortilications dc la cité; il
+les eaux ; des fortifications de la cité ; il
-ses habitants; fausses
+ses habitants ; fausses
-ce sujet; les progrès dc Part des
+ce sujet ; les progrès de l’art des
-les attaque: §
+les attaque. §
-être ai la
+être à la
-du territoire; nous l`avons dit
+du territoire ; nous l’avons dit
-en elle—même, quatre
+en elle-même, quatre
-la salubrité; l‘exposition au
+la salubrité ; l’exposition au
-qui soulilent de ce §9. Plus loin. Voir l’Éeonomi- gène de Laërte, atteste que le que, liv. l, ch. v. Schneider a philosophe mettait lui-même en pensé que cette indication d’Aris- pratique ces principes généreux ; tote se rapportait àune partie de il y donne la liberté a tous scs son ouvrage’ qui nous manque. esclaves, et les recommande àla Schneider s’est trompé; ici, du bienveillance de son exécuteur moins, il n’y a point de lacune. testamentaire. Voir Diogène de Oresme l’avait déjà bien reconnu. Laërte, liv. V, p. 169. Voir aussi La pensée fort humaine qu’ex- plus haut, liv. I, ch. 11, § 3, etle prime ici Aristote, et qu’il répète préface. dans l’Economique, prouve assez § i. Nous ne répélurons pas. Voir qu’il n’était point partisan aveugle plus haut, ch. v, § 2. - Ucxpaside Fesclavage; en outre, son tes- Lion, au midi. Le texte dit littératament, que nous a conservé Dio- lement: « acontre-nord ».
+qui soufflent de ce
-232 POLITIQUE D’AR[STOTE. côté
+côté
-; l`exp0sition au midi _ Wâent en second lieu, et
+; l’exposition au midi vient en second lien,. et
-durant l’hivcr. §2. A d’au— tres égards, Passiette de
+durant l’hiver. § 2. À d’autres égards, , l’assiette de
-intérieures qu‘y ont
+intérieures qu’y ont
-en quantité; et
+en quantité ; et
-les eanx pluviales,
+les eaux pluviales,
-cas ou, durant
+cas où, durant
-coupées. §3. Comme la premiére condition c‘est la
+coupées. § 3. Comme la première condition c’est la
-et qu’el1e résulte d’abond de
+et qu’elle résulte d’abord de
-nous 1’avons dite,
+nous l’avons dite,
-second ` lieu
+second lieu
-dont l’ac‘|ion s’exerce
+dont l’action s’exerce
-plus d’ini·luenoe sur
+plus d’influence sur
-l’action nat1u·elle de
+l’action naturelle de
-également aboudantes, il
+également abondantes, il
-peuvent sufüre aux
+peuvent suffire aux
-de ,l’emplaoement varient
+de l’emplacement varient
-convient à. Poligarchie et à. la monarchie; la
+convient à l’oligarchie et à la monarchie ; la
-plaine. L’arist0cratie rejette
+plaine. L’aristocratie rejette
-LIVRE IV (7), CHAPITRE X. 233 quelques hauteurs fortiüées. Quant
+quelques hauteurs fortifiées. Quant
-et d‘après le système d`Hipp0damus. L`ancienne méthode
+et d’après le système d’Hippodanius. L’ancienne méthode
-de guerre; les
+de guerre ; les
-pouvaient diflicilement en
+pouvaient difficilement en
-ces denx systèmes,
+ces deux systèmes,
-l’on f ia bien d‘1m1t ce e los c ltivateurs nomment e ` " ` er u 1 u ` des
+l’on fera bien d’imiter ce que nos cultivateurs nomment des
-sa superficie; et
+sa superficie ; et
-là Félégance et
+là l’élégance et
-point ’ d’autres
+point d’autres
-les cités_que la
+les cités. que la
-qui s`étaient fait
+qui s’étaient fait
-point d`honneur. § (5. Il
+point d’honneur. § 6. Il
-ses murailles; mais on a
+ses murailles ; mais ou a
-surhumaine d‘une poignée
+surhumaine d’une poignée
-garde § 4. Le systéme dïlippodamus. auprès des autres. On croyait que La méthode d’Hippodamus était cette disposition permettaitcontre de diviser les villes en rues règu- Pcnnemi une défense plus facile et lières. Voir liv. Il, ch. v, § 1. — plus vigoureuse. L’rmcien·nc méthode, au contraire. § 5. Les faits aient sous leurs L’ancienne méthode de construc- yeua:... Aristote vent sans doute tion consistait à agglomérer sans faire allusion au siège de Lacédéaucun ordre les maisons les unes mone par Epaminondas, la que-
+garde
-234 POLITIQUE D’A.RISTOTE. contre
+contre
-échapper à. une
+échapper à une
-surtout aujonrd’huî où l`art des sîéges, avec
+surtout aujourd’hui où l’art des sièges, avec
-ses - terribles
+ses terribles
-servir pas; et
+servir pas ; et
-faut non-seulement entourer
+faut non seulement entourer
-systèmes d`attaque, et surtout a ceux
+systèmes d’attaque, et surtout à ceux
-de trième annee dela aus olympiade, avait construites. Voir Diodoretle 367 ans avant J.-C. Voir plus haut, Sicile, liv. XII, eh. 28, § 3, p. 430, liv. Il, ch. vx, § *7. édit. Firmin Didot. Mais bientôt § 6. Ses terribles machines. Ar- cette invention avait reçu de chidamus , fils d’Agésilas, en grands perfectionnements, auxvoyant une catapulte venue de quels avait surtout contribué DeSicile, s’écria ; « (Pen est fait du nys l’Ancien. Id., Diodorc, liv. courage individuel! » Voir ·Plu- XIV, ch. xtu, p. 577, édit. Firmin tarque, Apophthegmes des Lacé- Didot. La découverte des armes à démoniens. Lhnvention des ma- feu n’excita pas moins de surprise chines de guerre était peu an- et de découragement parmi les cienne, puisqu’el1e remontait à chevaliers du moyen âge. lls ont Pérîclès, qui, le premier, s’en souvent répété comme Archida— était servi au siège de Samos, la mus, et avec aussi peu. de raison, quatrième année de la nxxxiv= en voyant les canons et les arqueolympiade, 441 ans avant J.-C. ; buses : « C’en est fait du courage c’était un Laoédémonien qui les individuel !»
+de
-LIVRE IV (7), CHAPITRE XI, 235 nouvelles
+nouvelles
-gardes, c`est qu’on
+gardes, c’est qu’on
-remparts. CHAPITRIE XI. Suite.
+remparts. CHAPITRE XI : Suite.
-république parfaite; des
+république parfaite ; des
-des magistrats; des
+des magistrats ; des
-aux cérémoniesreligieuses ‘ seront
+aux cérémonies religieuses seront
-repas soleunels des
+repas solennels des
-à Paccomplissement de
+à l’accomplissement de
-Pythie n‘a pas
+Pythie n’a pas
-que l`exige la
+que l’exige la
-de l‘émi` § L Lu. dignité des personnages. rassé les éditeurs et les commenCe passage :1 beaucoup embar- tateurs, et il est en effet. fort.
+de l’éminence
-236 POLITIQUE D’ARISTOTE. nence où
+où
-situé l`édiüce, il
+situé l’édifice, il
-se livrerout aux
+se livreront aux
-même à. cet
+même à cet
-sous l’oeil du
+sous l’œil du
-de l’homu1e libre.
+de l’homme libre.
-de l’in’oérieur du
+de l’intérieur du
-actions embarrassnnt. Je crois cependant ad apparentiam virtutis », dit que le texte suffit, et qu’il n’est saint Thomas. Albert cst plus pas besoin de correction, bien que clair et plus explicite : « Locus la pensée et Yexpressiou puissent qui exteriori pulchritudine couperaître quelque peu bizarres. gruit pulchritudini virtutis quae Les manuscrits, non plus que est in cultu ». Cette explication la vieille traduction, ne luis- me paraît la seule admissible, sent pas le moindre doute sur- et je l’ai suivie avec quelques les mots. « Bene se habentenr traducteurs.
+actions
-LIVRE IV (1), CHAPITRE XI. 237 criminelles
+criminelles
-ce qu’o11 nomme
+ce qu’on nomme
-calme absolu; celle—ci, au contraire, sera` destinée
+calme absolu ; celle-ci, au contraire, sera destinée
-que 11ous venons
+que nous venons
-sont là. des choses trèsfaciles à
+sont là des choses très faciles à
-les di1·e, il
+les dire, il
-aller à. so11 désir g mais
+aller à son désir ; mais
-nous 11ous contenterons
+nous nous contenterons
-238 POLITIQUE D’ARISTOTE CHAPITRE XII. Suite.
+CHAPITRE XII : Suite.
-république parfaite; conditions
+république parfaite ; conditions
-du bonheur; influence
+du bonheur ; influence
-la raison; union necessaire de
+la raison ; union nécessaire de
-de Pindividu et
+de l’individu et
-la cité; il
+la cité ; il
-supposer qu’el1es se
+supposer qu’elles se
-la constitutio11 elle-même,
+la constitution elle-même,
-général 11e s’obtient qu’a deux conditions: l’une,
+général ne s’obtient qu’à deux conditions : l’une,
-seconde, qu’o11 puisse
+seconde, qu’on puisse
-à 1’atteindre; parfois
+à l’atteindre ; parfois
-; enün on
+; enfin on
-tout à. la
+tout à la
-les moyens; témoin la médecine: tantôt
+les moyens ; témoin la médecine : tantôt
-le mal; tantôt
+le mal ; tantôt
-nécessaires à. la
+nécessaires à la
-se p1’OpOS8. Dans
+se propose. Dans
-le bonheur;
+le bonheur ;
-LIVRE IV (1), CHAPITRE XI1. 235). mais
+mais
-effet, soit
+effet, , soit
-ne s’0btient qu’à certaines condi- · tions, faciles
+ne s’obtient qu’à certaines conditions, faciles
-heureusement places, plus diîïiciles pour
+heureusement placés, plus difficiles pour
-de Padministration parfaite
+de l’administration parfaite
-les _ citoyens,
+les citoyens,
-absolue. J’entencls par · relative,
+absolue. J’entends par relative,
-la vie; par
+la vie ; par
-de vertu; mais
+de vertu ; mais
-nécessité, c`est-à—dire qu’il
+nécessité, c’est-à-dire qu’il
-est nécessaire; pourtant
+est nécessaire ; pourtant
-n’ont pom objet
+n’ont pour objet
-ordres d‘actes, le
+ordres d’actes, le
-délivrer d`un mal; le second, §3. Dans mwa Morale. Moraleà p. 52 et suiv. de ma traduction, Niconiaque, liv. I, ch. xi, § 5, p. 1102, édit. de Berlin.
+délivrer d’un mal ; le second,
-240 POLITIQUE D’ARISTOTE. tout
+tout
-d’autres maux; niais le
+d’autres maux ; mais le
-biens absolus; et
+biens absolus ; et
-ces biens—là un
+ces biens-là un
-absolument ho11nête. De la même
+absolument honnête. De là même
-cette opini011 vulgaire,
+cette opinion vulgaire,
-des bie11s extérieurs.
+des biens extérieurs.
-doit trouvera l’avance
+doit trouver à l’avance
-les élé- — ments dont
+les éléments dont
-seul dispose; ear nous
+seul dispose ; car nous
-était pa1·fois le
+était parfois le
-des choses; mais
+des choses ; mais
-de l’État; c’est
+de l’État ; c’est
-de l’homn1e. L’État
+de l’homme. L’État
-sont vertueux; et
+sont vertueux ; et
-citoyens doiventprendre part
+citoyens doivent prendre part
-Cherchons donccomment on
+Cherchons donc comment on
-sans s’0ccuper des individus u11 ài un : § 4. Dans la lfomle. Morale à p. 75 de ma traduction, p. H05, Nicomaque, liv. II, ch. in, § 6, b, édit. de Berlin.
+sans s’occuper des individus un à un :
-LIVRE IV (1), CHAPITRE XII. 241 mais
+mais
-résultat dela vertu
+résultat de la vertu
-fasse naitre de
+fasse naître de
-espèce d’animaux; il
+espèce d’animaux ; il
-suffisent pas; les
+suffisent pas ; les
-soumis qu’à. l’empire
+soumis qu’à l’empire
-la nature; quelques
+la nature ; quelques
-des habitudes; l’homme
+des habitudes ; l’homme
-seul quijoigne la
+seul qui joigne la
-avons déjà. dit
+avons déjà dit
-facile à. l’œuvre
+facile à l’œuvre
-est Palfaire de
+est l’affaire de
-des maitres. §’î. Nous avons déjà dit. Voir plus linut, ch. vx, § 2. 16
+des maîtres.
-249 POLITIQUE D’ARISTOTE. CHAPITRE XIII. Suite. De Pégalité et
+CHAPITRE XIII : Suite. De l’égalité et
-la dilférence des
+la différence des
-cité parfaite; subordination
+cité parfaite ; subordination
-occupations dc la
+occupations de la
-sont lavie véritable
+sont la vie véritable
-la cité; il
+la cité ; il
-du repos; la culture dc la
+du repos ; la culture de la
-la vie; et
+la vie ; et
-dans Yéducation des citoyens. ( §
+dans l’éducation des citoyens. §
-si I’autorité et
+si l’autorité et
-hommes Pemportaient sur
+hommes l’emportaient sur
-corps, qu`un coup
+corps, qu’un coup
-et même a l’égard
+et môme à l’égard
-de Pobéissance pour
+de l’obéissance pour
-fort difüciles à constater; et
+fort difficiles à constater ; et
-selon § l. La perpétuité de Pobéissancs. § 1, et la prél`ace. Voir aussi, liv. I, Aristote se prononce fort nette- ch. xi, § 15, la même pensée. ment ici contre la perpétuité du §2. Scylaw, de Cariandre, géopouvoir, et par conséquent contre graphe et navigateur , vivait au Ia tyrannie. Voir Iiv. III, ch. vin, commencement du vv siècle avant
+selon
-LIVRE IV (1), CHAPITRE XIII. 243 Scylax,
+Scylax,
-si complétement sur
+si complètement sur
-obéissent. ll est
+obéissent. Il est
-motifs, Palternative de
+motifs, l’alternative de
-citoyens. L`égalité est
+citoyens. L’égalité est
-de l’équité; les
+de l’équité ; les
-tant d’eunemis réunis.
+tant d’ennemis réunis.
-du pouvoir? Telles
+du pouvoir ? Telles
-par Page ne
+par l’âge ne
-ni eniier la
+ni enfler la
-et alternatives; et
+et alternatives ; et
-être à, la
+être à la
-monde, l‘obéissance est
+monde, l’obéissance est
-du comman- · J .-C., cent ans environ avant Avis- § 3. Nous lfmvons déjà, du. Voir tote. Il reste de lui le récit d’unc plus haut, ch. vm, § 4. de ses excursions maritimes, upud § 4. Avonswwus dit plus haut. Geogmphox minous, tome I,·édit. Voir plus haut., liv. I, chap. rr, Firmin Did0t,_p. 15 et suiv. § 21, ct liv. Ill, ch 1v,§ 5 et suiv.
+du commandement.
-244 POLITIQUE D’ARIsT0‘1‘E. dement. Or Pautorité, avons-nous
+Or l’autorité, avons-nous
-être on dans
+être ou dans
-second, c`est une
+second, c’est une
-mêmes qn’ils produisent.
+mêmes qu’ils produisent.
-qui Pinspirent et
+qui l’inspirent et
-de commander; nous
+de commander ; nous
-citoyens à, la
+citoyens à la
-: l’nne qui
+: l’une qui
-lui obéir; à
+lui obéir ; à
-de bien.` Cette
+de bien. Cette
-dire sa.ns peine
+dire sans peine
-doit - poursuivre; car tonj ours un
+doit poursuivre ; car toujours un
-vue d’nn objet meilleur; c’est
+vue d’un objet meilleur ; c’est
-de l`nrt que
+de l’art que
-la § 5. Abus avons établi. Voir plus haut, liv. HI, ch. u, § 5.
+la
-LIVRE IV (1), CHAPITRE XIII. · 245 nature; et
+nature ; et
-qu’elle produit; et
+qu’elle produit ; et
-cas · unique
+cas unique
-en présence; car
+en présence ; car
-nécessaire, a l’utile _;les autres
+nécessaire, à Futile ; les autres
-distinction . toute
+distinction toute
-la paix; le
+la paix ; le
-du repos; on
+du repos ; on
-et 1’utile qu`en vue
+et l’utile qu’en vue
-deux · parties
+deux parties
-la 1’in la
+la fin la
-relevée qu‘elles puissent
+relevée qu’elles puissent
-au combat; mais
+au combat ; mais
-sont préférables; il
+sont préférables ; il
-et l’utile; cependant
+et l’utile ; cependant
-à 1’un et
+à l’un et
-directions qu‘il convient
+directions qu’il convient
-246 POLITIQUE D’ARISTOTE. leur
+leur
-soumis à. des
+soumis à des
-semblent aujourd‘hui les
+semblent aujourd’hui les
-institutions à. une
+institutions à une
-vertus _; mais
+vertus ; mais
-satisfaire l’ambiti0n. Des
+satisfaire l’ambition. Des
-mêmes opinions; et
+mêmes opinions ; et
-hautement _ la
+hautement la
-et tons ceux
+et tous ceux
-puissance spartiate est
+puissance Spartiate est
-législateur § 10. Des auteurs plus récents. § ll. Les faits aux-mêmes. Voir Aristote a sans doute en vue Xé- plus haut, même livre, ch. 11, §5, nophon et Platon, grands admi- et ch. x, § 5, et liv. II, ch. V1, rateurs tous les deux de la cons- § 23. -— Thibron. Aristote est le titution ’lacédémonienne. Toute soul auteur de Yantiquité quifnsse cette theorie, d’nilleurs, est em- mention de Thibron. pruntée à Platon. Voir les Lois, § 12. Lacédémone ’nfest point heuliv. l, p. 6, trad. de M. Cousin. veuse. Voir liv. II, ch. vi, §22.
+législateur
-LIVRE IV r1), CHAPITRE xml. 247 irréprochable. N’est—il pas
+irréprochable. N’est-il pas
-suivre à. son
+suivre à son
-sa félicité? Mais c’est qu’0n se
+sa félicité ? Mais c’est qu’on se
-doit s’eff`orcer de
+doit s’efforcer de
-Commander à. des
+Commander à des
-esclaves. — §
+esclaves. §
-ils n`ont songé
+ils n’ont songé
-dès qu`il pourra
+dès qu’il pourra
-rendre maître; ce
+rendre maître ; ce
-pourtant Laeédémone n’a
+pourtant Lacédémone n’a
-homme d’État; ils
+homme d’État ; ils
-ce _doit être
+ce doit être
-joug ignominieux; mais
+joug ignominieux ; mais
-pour n`être point subjugué soi-même; ensuite,
+pour n’être point subjugué soi-même ; ensuite,
-dans l‘intérêt des sujets; et
+dans l’intérêt des sujets ; et
-destinés à, obéir
+destinés à obéir
-esclaves. §15. Le
+esclaves. § 15. Le
-institutions, § 13. Pausanias. Voir plus loin, lîv. Vlll (5), ch. 1, ct cli. vi, § 2.
+institutions,
-248 POLITIQUE D’ARISTOTE. n’aient
+n’aient
-pareils États; mais
+pareils États ; mais
-été fatale; comme
+été fatale ; comme
-dès qu‘ils ont
+dès qu’ils ont
-la paix; et
+la paix ; et
-puisque 1’homme de
+puisque l’homme de
-une boune constitution
+une bonne constitution
-une ün pareille,
+une fin pareille,
-vertus spéciales; car,
+vertus spéciales ; car,
-travail. §17. Les
+travail. § 17. Les
-et ferme; car
+et ferme ; car
-vrai : « Point
+vrai :« Point
-les esclaves. » Quand
+les esclaves.» Quand
-18. llfaut donc
+18. Il faut donc
-le travail; il
+le travail ; il
-hommes qu‘enivrent et
+hommes qu’enivrent et
-de § 15. Le salut de pareils États. m0uc.Voir plus hnut,liv.ll,ch.v1, Aristote n déjà fait ln même re- §22. -- Perdu leur trempe. Exmnrque relativement A Lacédé- pression remarqunble.”
+de la paix.
-LIVRE IV (7), CHAPITRE XIII 249 la paix. §
+§
-On asurtout besoin
+On a surtout besoin
-les poëtes nous représen- ~ tent dans
+les poètes nous représentent dans
-ils doivent·appeler à
+ils doivent appeler à
-combats, pou.r montrer
+combats, pour montrer
-bassesse d‘esclave peudant la
+bassesse d’esclave pendant la
-comme Pentendait Laoédémone ;
+comme l’entendait Lacédémone ;
-le comprend; mais
+le comprend ; mais
-surtout Pacquérir par
+surtout l’acquérir par
-ces biens-la est
+ces biens-là est
-avoir d‘autre objet
+avoir d’autre objet
-les iniiuences qui
+les influences qui
-nature. § 20. Lujouixsawsc de ces biens- plus haut, ch. xn, § 6. — Nou.: Ld.V0iruuepenséeaualogue,liv.Il, avons aussi précisé. Voir plus ch. vi, §22. haut, ch. vi, § 2. V0i1· aussi lu §2L Nous avons déjà dit. Voir Morale ia Niccmaque, liv. I. ch. x,
+nature.
-250 POLITIQUE D’ARISTOTE. Il
+Il
-si l‘éducation de
+si l’éducation de
-des habitudes; car
+des habitudes ; car
-s’égarer ’ en poiusuivant le
+s’égarer en poursuivant le
-à moi11s d`erreurs. §
+à moins d’erreurs. §
-tout commence; mais
+tout commence ; mais
-fin de la génération
+fin delà génération
-Dans l‘homme, la vraie ün de
+Dans l’homme, la vraie fin de
-nature c`est la
+nature c’est la
-et Pintelligence, seuls
+et l’intelligence, seuls
-soit à. la
+soit à la
-soit à. la
+soit à la
-mœurs. §23. De
+mœurs. § 23. De
-même l`âme a
+même l’âme a
-moins différentes: l’une irrationnelle , l’autre
+moins différentes : l’une irrationnelle, l’autre
-: poLu· la première, Finstinct; pour l`autre, Pintelligenoe. Si
+: pour la première, l’instinct ; pour l’autre, l’intelligence. Si
-antérieure à_ celle
+antérieure à. celle
-enfants aussitôtaprès lem· naissance; le raisonnement, Finteüigence ne
+enfants aussitôt après leur naissance ; le raisonnement, l’intelligence ne
-penser à;l’âme; et
+penser à l’âme ; et
-pour Pintelligence, ’ et
+pour l’intelligence, et
-l’âme. § 9, page 5 ce ma traduction, et X, cn. X, § 6, page 469. Tout ll, ch. 1, §§ 3 et suiv., page 66; cela est admirable.
+l’âme.
-LIVRE IV (7), CHAPITRE XIV. 251 CHAPITRE XIV. Suite. De Péducation des
+CHAPITRE XIV : Suite. De l’éducation des
-cité parfaite; soins
+cité parfaite ; soins
-de Page des époux; conditions
+de l’âge des époux ; conditions
-que Punion soit
+que l’union soit
-doit étre; dangers
+doit être ; dangers
-trop précoces; soins
+trop précoces ; soins
-femmes enceintes; abandon
+femmes enceintes ; abandon
-enfants diiformes et en surnombre; avortement; punition de Pinlidélité. § ’l. Si c‘est un
+enfants difformes et eu surnombre ; avortement ; punition de l’infidélité. § 1. Si c’est un
-dès _le principe
+dès le principe
-Ici deu; choses
+Ici deux choses
-dans nn rapport
+dans un rapport
-enfants, qnand la
+enfants, quand la
-ou réciproquement; car
+ou réciproquement ; car
-sont la, dans
+sont là, dans
-second lien, pour
+second lieu, pour
-excessive différence; car
+excessive différence ; car
-est complétement vaine,
+est complètement vaine,
-faible g car
+faible ; car
-d’autres § 1. Des germes de querelles. On toutes ces observations et de ces remarquera la profondeur de sages conseils.
+d’autres
-252 POLITIQUE D’ARISTOTE. inconvénients
+inconvénients
-compagnons d`âge ;
+compagnons d’âge ;
-dans Padministration de
+dans l’administration de
-voyons ‘ comment
+voyons comment
-Tout -ici à
+Tout ici à
-la na` ture a
+la nature a
-de soixantedix ans
+de soixante-dix ans
-cinquante pour
+cinquante • pour
-faut üxer l’â.ge où
+faut fixer l’âge où
-commencer l`union conjugale.
+commencer l’union conjugale.
-de fo1·mes très—petites. L’espèce
+de formes très petites. L’espèce
-proportions. Il en
+proportions. D en
-autre danger: les
+autre danger : les
-jeunes souiirent bien
+jeunes souffrent bien
-leurs jeu§ 4. Dans mules les races d’am· lin. On sait que cette observation mam:. Voir l’Histoire des ani- d’Aristote est parfaitement vraie. maux, liv. VII, ch. i, traduction On l’a, depuis lors, bien souvent de Camus, et p. 581, édit. de Ber- répétée. Voir plus has, § 11.
+leurs jeunes
-LIVRE IV (7), CHAPITRE XIV. 253 nes femmes, qu‘on les
+femmes, qu’on les
-trop tôt, « sans penser a la
+trop tôt,« sans penser à la
-des fruits ». §
+des fruits» . §
-force qu’a un moment üxé par
+force qu’à un moment fixé par
-plus croitre. § 6. ’On peut
+plus croître. § 6. On peut
-déterminer Pépoque du mariage, a dix-huit
+déterminer l’époque du mariage, à dix-huit
-de 1’union sera
+de l’union sera
-la force; et
+la force ; et
-époux amont un
+époux auront un
-convenablement, jusqu’a ce
+convenablement, jusqu’à ce
-et juSqu’au déclin
+et jusqu’au déclin
-l’âge, c’est-a·dire vers soixante-dix aus pour
+l’âge, c’est-à-dire vers soixante-dix ans pour
-maris. § 7. Tels sont nos principes sur l’époque et la durée des mariages ; quant au moment précis de l’union, nous partageons l’avis de ceux qui, par leur propre expé§ 6. Dix-huit ams pour les fem- quenousnelesommesaujourd’hui, mes. Platon, Républ., liv. V, où, dans un climat comme le nôp. 276, trad. de M. Cousin, a lixé tre, c’est-à·dire beaucoup plus pour les femmes Pàge de vingt à froid, les femmes sont mariées quarante ans, et pour les hom- aussi, en général, de dix-huit à mes de trente-cinq à cinquante- vingt ans. . cinq. Sous le climat de la Grèce, Ocellus Lucanus, ou lfauteur c’était certainement retarder qui a pris son nom, expose les beaucoup le mariage pour les mêmes principes qu’Ax·istote sur femmes. En ceci, les deux pl1il0· le mariage, dans ia petit traité intisophes grecs ont été plus sages tulé:«De la Nature de Puuivers s.
+maris.
-254 POLITIQUE D’AR1S’r0TE. rience toujours
+§ 7. Tels sont nos principes sur l’époque et la durée des mariages ; quant au moment précis de l’union, nous partageons l’avis de ceux qui, par leur propre expérience toujours
-de santé; et
+de santé ; et
-midi. · §
+midi. §
-parents à. la
+parents à la
-leurs fils; ces
+leurs fils ; ces
-besoin d`être athlétique,
+besoin d’être athlétique,
-la procréation: il
+la procréation : il
-pas uon plus
+pas non plus
-soit valétmdinaire et
+soit valétudinaire et
-rudes travaux; il
+rudes travaux ; il
-extrêmes. Le_corps doit
+extrêmes. Le corps doit
-violentes. Il ne doit
+violentes. Une doit
-genre d`exercice, comme
+genre d’exercice, comme
-des athlètes; il
+des athlètes ; il
-aux Femmes et
+aux femmes et
-bien d‘être inactives
+bien d’être inactives
-législateur § 7. L’hiv;er est le temps le plus nîens, répondait à notre mois de favorable. Le mois Gamélion ou novembreà peu près. Voir la Réle mois des Noces, chez les Athé- publique de Platon, liv. V, p. 272.
+législateur
-LIVRE IV (7), CHAPITRE XIV. 255 n’aura
+n’aura
-il fülldïâ. COIlS€I’V€I` 8.11 (}0Illil‘3.lI`8 È. l6I1l’ BSpI’li7 le
+il faudra conserver au contraire à leur esprit le
-nourrit. ` §10. Pour
+nourrit. § 10. Pour
-qui uaîtront difformes; quant
+qui naîtront difformes ; quant
-faudra pro§ 9. Se vendre chaque jour au gius,liv.I, ch.v,etliv. II,instit.2. temple. Voir une pensée tout à Platon, dans sa République,liv.V, fait analogue dans les Lois de p. 273, trad. de M. Cousin, n’est Platon, liv. VII, p. 5, trad. de pas moins dur qumriswte; il M. Cousin. prescrit mêmépositivement, p.278, § l0. Ceux qu’it faut abandon- de laisser mourir de faim les enner. Il faut distinguer entre«l’ex- fants nés d’un commerce incesposition et Pabandon » des en- tueux. Ce sont les mêmes princifants : Fexposition, c’est le dépôt pes qu’Aristote professe. Ainsi de Penfant dans un lieu où il peut Pluton et son disciple prescrivent être recueilli;l’ubandon est le dé- Fubandon pour les enfants mal laisscment dans un lieu où il doit conformes : celui-ci, Pavortement mourir. Cet abandon des enfants pour les enfants qui viendraient contrefaits etait un principe géné- en surnombre; celui-là, l’avox·teralement reçu dans la Grèce, ex- ment et la mort pour les enfants cepté à Thèbes, où une loi défen- produits par finceste. Aristote dait expressément de les faire pé- semble ici montrer un peu plus rir. A Sparte, il était appliqué d’humanité;carilparaîtregarder dans toute sa rigueur. Tout en- comme un crime de tuer l’enfant fant qui naissait était aussitôt qui aurait échappé à l’avox·tesoumis à Pexamen des membres ment. Voir lu ün du paragraphe. dela tribu, qui avaient sur lui Voir aussi M0ntesquieu,liv. XXII, droit de vie et de mort. Voir Cra- ch. XXIII. — Provnqucr l’aw0r¢e·
+faudra provoquer
-256 POLITIQUE D’ARISTOTE. voquer l’avortement
+l’avortement
-de sensibiüté et
+de sensibilité et
-ne suliit pas
+ne suffit pas
-précisé Page où,
+précisé l’âge où,
-l’époque ou la
+l’époque où la
-même ou Pintelligence a
+même où l’intelligence a
-son développement; et
+son développement ; et
-quelques poëtes, qui
+quelques poètes, qui
-ce terme; et
+ce terme ; et
-de santé.ou par
+de santé, ou par
-à l’inüdélité, de
+à l’infidélité, de
-de ment. Il semblerait résulter de ce vienne. On peut croire qu’il s’agit passage que l’on connaissait dans ici de défendre Padultère au mari Pantiquité des moyens infaillibles aussi bien qu’à la femme; mais d’avortement. De nos jours, il il est possible en comprenant ce paraît démontré qu’on ne peut passage dans le sens que lui ont le tenter sans risquer Pexistence donné la plupart des commentade la mère. Ce détail est hideux. teurs, de le rapprocher d’un autre § it. Les hommes trop âgés. Voir dont il semble être le complément, la meme pensée déjà exprimée et qui désigne un délit de tout auplus haut, § 4. tre espèce, dont il a été question § 12. De quelque part qu’elle liv. II, ch. vu, § 5.
+de
-LIVRE IV (7), CHAPITRE XV. 257 fait
+fait
-de nom; et
+de nom ; et
-punie d’nne peine iufamantc avec
+punie d’une peine infamante avec
-CHAPITRE XV. Suite. De Péducation de
+CHAPITRE XV : Suite. De l’éducation de
-première enfance; soins hygiéniques; exercices
+première enfance ; soins hygiéniques ; exercices
-à éviter; il
+à éviter ; il
-les enfants; importance des premieres impressions.
+les enfants ; importance des premières impressions.
-prendre part; il
+prendre part ; il
-dans Pédneation: de
+dans l’éducation : de
-1. Les,enf`ants une
+1. Les enfants une
-de Palimentation qui
+de l’alimentation qui
-que 1’exemple de
+que l’exemple de
-des tempéramcuts propres ai la
+des tempéraments propres à la
-savoir jusquït quel
+savoir jusqu’à quel
-que leu1·s membres
+que leurs membres
-se délbrment, quelques
+se déforment, quelques
-nos jours. de
+nos jours, de
-petits § 2. Dc diverses meclaîncs. Voilà sans doute la première trace d’or47
+petits
-258 POLITIQUE D’ARISTOTE. corps
+corps
-encore, dès
+encore, , dès
-à l’imp1·ession du froid g et
+à l’impression du froid ; et
-donner qn’nn vêtement fort léger; et
+donner qu’un vêtement fort léger ; et
-dès l‘âge le
+dès l’âge le
-par degrés; et
+par degrés ; et
-fait trés-aisément affronter
+fait très aisément affronter
-âge. ` §4. Quant
+âge. § 4. Quant
-suit celui-la et
+suit celui-là et
-s’étend _ jusqu‘à. cinq
+s’étend jusqu’à cinq
-exiger ui une
+exiger ni une
-demander l`activité nécessaire
+demander l’activité nécessaire
-à l`action par
+à l’action par
-trop ütciles. §
+trop faciles. §
-soin thopédie que puisse citer l’his- jusqu’31 douze ans; Aristote ne toire de la médecine. - Lïmprcs- veut pas qu’e1le s’étende au delà sion du froid. Ce sont les mêmes de cinq, et je crois qu‘il a raison. principes que ceux de Rousseau Il faut lire aussi Platon, Républ., sur la première éducation des en- liv. VII, traduction de M. Cousin, tants. Seulement, Rousseau vcut p. H5 et suiv.; ses préceptes sont pousser cette éducation négative à peu près ceux de son disciple
+soin
-LIVRE IV (1), CHAPITRE XV 259 aux
+aux
-les attendent.Que leurs
+les attendent. Que leurs
-se Hvreront dans
+se livreront dans
-avancé. _ §
+avancé. §
-force nonvelle dans
+force nouvelle dans
-rude elïort en
+rude effort en
-haleine g et
+haleine ; et
-aussi a ce qu’üs fréquentent
+aussi à ce qu’ils fréquentent
-des esclaves; car
+des esclaves ; car
-convient d‘épargner à. leurs
+convient d’épargner à leurs
-et à. leurs
+et à leurs
-d’un homme libre.
+d’un bomme libre.
-d’en faire; et
+d’en faire ; et
-quelque homme de
+quelque bomme de
-admis à. l’honneur des 1·epas communs,
+admis à l’honneur des repas communs,
-honteusement, qn’on le frappe; et
+honteusement, qu’on le frappe ; et
-convenables a son âge; car
+convenables à son âge ; car
-faute §6. Par des lois. C’est de Pla~ hv. VII, p. 7 el suiv., trad. de ton qu’A¤·istote veut parler, Lois, M. Cousin.
+faute est celle d’un esclave.
-260 POLITIQUE DARISTOTE. est celle d`un esclave. §
+§
-paroles indéceutes, nous
+paroles indécentes, nous
-donc a ce qu’aucnne statue,
+donc à ce qu’aucune statue,
-ce n‘est dans
+ce n’est dans
-permet Pobscénité. Mais
+permet l’obscénité. Mais
-où Hs pourront
+où ils pourront
-Alors Péducation les
+Alors l’éducation les
-ici qu’eil’leurer ce sujet; mais
+ici qu’effleurer ce sujet ; mais
-comment H faut
+comment il faut
-Théodore, Facteur tragique, n`avait peut-être
+Théodore, l’acteur tragique, n’avait peut-être
-parût en scène
+parût eu scène
-lui, § 8. Permet L’ubsceni¢#. Pan, uuautre ouvrage qui est perdu; Püape, Conisalos, Omanès, etc. dans celui-ci, Aristote ne revient § 9. Prendre ptace aux repas pas sur ce sujet. — Tout spectacle. communs. On sait que les anciens Aujourdhuilelégislateurnesonge se couchaient et n’étaient point plus à ces graves précautions, et assis, comme nous, pour manger. la famille parmi nous u’y songe Les enfants restaient debout, et guère davantage. sortaient de table quand on ap- § 10. Théodore était un acteur portsit le vin pur, a la lin du 1·e· célèbre, contemporain d’Aristote pas, pour les autres convives. — èÈ(l8P8UlU5·D(ÉHl0SÈllè1lC enparle, Plus tard. (Pest sans doute dans De false Legat., §246, ed. Didot.
+lui,
-LIVRE iV (1), CHAPITRE XV. 261 G parce
+parce
-à Penfance tout
+à l’enfance tout
-mauvaise empreinte; et
+mauvaise empreinte ; et
-D’ailleurs, Péducation comprendra néeessairenient deux
+D’ailleurs, l’éducation comprendra nécessairement deux
-puberté jusqu‘à vingt-un
+puberté jusqu’à vingt-un
-et Péducation ont
+et l’éducation ont
-12. Voyons’donc en
+12. Voyons donc en
-une regle à
+une règle à
-que Péducation soit
+que l’éducation soit
-par l’État, ou
+par l’Etat, ou
-porter. §i0. Une mauvaise empreinte. § ii. Pur périodes septénaires. Tous ces conseils sont d’une ad- Voir plus haut, même livre, mirable sagesse. ch. xiv, § il. FIN
+porter. FIN
-LIVRE 0UATRlÉllE.
+LIVRE QUATRIEME.
-(Ordinairement placé le huitième.) nu UÉDUCATION mms LA crrxà ranrwrn. CHAPITRE
+CHAPITRE
-De Péducation dans
+De l’éducation dans
-cité parfaite; importance
+cité parfaite ; importance
-cette question; Péducation doit être publique; diversité
+cette question ; l’éducation doit être publique ; diversité
-que Péducrxtion doit
+que l’éducation doit
-qu’on s‘aocorde assez
+qu’on s’accorde assez
-proposer. §
+proposer. [1337a] §
-que Péducation des
+que l’éducation des
-Partout où Péducation a
+Partout oit l’éducation a
-chaque · cité
+chaque cité
-; oligarchi§1. D0nc.Cetteconjonctlon, qui Diogène, philosophe pythagorattache de si près cette phrase ricien, à peu près contemporain àla précédente, indique assez que d’Aristote, dit, dans un fragment la division en livres n’est pas que nous xx conservé Stobée (Servcnue de Psuteur lui-même. Voir mo 141, p. 441) E «Quel est le prinlc commencement du livre II, du cipe de tout Etat’! L’éducation livre VII (6) ct du livre Vlll (5). des enfants. »
+; oligarchiques,
-264 POLITIQUE D’ARISTOTE. ques, elles conservent loligarchie; et
+elles conservent l’oligarchie ; et
-pures, plns l’État
+pures, plus l’État
-pour l’exeroice de
+pour l’exercice de
-entier n‘a qu’un
+entier n’a qu’un
-; d’ou il
+; d’où il
-qu’elle doit`être un
+qu’elle doit être un
-en commun; et c’cst une
+en commun ; et c’est une
-de lui-même; ils
+de lui-même ; ils
-3. A cet Qard, on
+3. À cet égard, on
-que Péducation doit
+que l’éducation doit
-de comiaître ce
+de connaître ce
-convient d‘y suivre.
+convient d’y suivre.
-avis diiiëreut aujom·d‘hui § 2. Maitre de lui?-même. C’est la limites, est le vrai, quoi qu’en lc principe fondamental des gou- puisse penser le cosmopolitisme vernemente anciens. Le citoyen moderne. ne süxppartient pas; il estàl’E- § 3 Les Lacédéwumiem. Voir . tat, qui peut en disposer à son plus haut Panalyse de la constitugré. (le principe, avec ses justes tion de Sparte, liv. II, ch. XII.
+avis diffèrent aujourd’hui
-LIVRE V (S}, CHAPITRE II. 265 sur
+sur
-s’occuper ’ davantage
+s’occuper davantage
-former Yintelligence ou
+former l’intelligence ou
-actuel d’education contribue
+actuel d’éducation contribue
-diriger Péducation que
+diriger l’éducation que
-réelle, ou bien
+réelle, on bien
-de vertu; ou
+de vertu ; ou
-des partisans; et
+des partisans ; et
-de . rendre
+de rendre
-vertueuse. Mais
+vertueuse. [1337b] Mais
-sur l‘esseuce même
+sur l’essence même
-pas s’éton ner qu’ils
+pas s’étonner qu’ils
-pratique. CHAPITRE Il. Suite
+pratique. 	 § 1. Donc. Cette conjonction, qui rattache de si près cette phrase à la précédente, indique assez que la division en livres n’est pas venue de l’auteur lui-même. Voir le commencement du livre II, du livre VII (6) et du livre VIII (5). Diogène, philosophe pythagoricien, à peu près contemporain d’Aristote, dit, dans un fragment que nous a conservé Stobée (Sermo 141, p. 441) ;« Quel est le principe de tout État ? L’éducation des enfants.» § 2. Maître de lui-même. C’est là le principe fondamental des gouvernements anciens. Le citoyen ne s’appartient pas ; il est à l’État, qui peut en disposer à son gré. Ce principe, avec ses justes limites, est le vrai, quoi qu’en puisse penser le cosmopolitisme moderne. § 3 Les Lacédémoniens. Voir plus haut l’analyse de la constitution de Sparte, liv. II, ch. XII. CHAPITRE II. Suite
-de Pédueation. Des
+de l’éducation. Des
-de Péducatiou; les
+de l’éducation ; les
-le dessin; limites (lans lesquelles
+le dessin ; limites dans lesquelles
-se 1·eufei·mei· pour
+se renfermer pour
-dans Pêducation; elle
+dans l’éducation ; elle
-que Pédueation, parmi
+que l’éducation, parmi
-sont d‘une absolue nécessité; mais
+sont d’une absolue nécessité ; mais
-se distingier en
+se distinguer en
-jeunesse rfapprendra parmi
+jeunesse n’apprendra parmi
-266 POLITIQUE D’AR1sTOTE. ne
+ne
-sont complétement inutiles
+sont complètement inutiles
-corps, l‘âme ou
+corps, l’âme ou
-et à. la
+et à la
-le prix; car ils ôtentà la
+le prix ; car ils ôtent à la
-servile a étudierjusqu’à certain
+servile à étudier jusqu’à certain
-c’est S`exposer aux
+c’est s’exposer aux
-point au -dessous d’un
+point au-dessous d’un
-faite pour`des étrangers,
+faite pouf des étrangers,
-qu’embrasse Péducation actuelle,
+qu’embrasse l’éducation actuelle,
-3. Aujourd’l1ui l’édueation se
+3. Aujourd’hui l’éducation se
-la gym§ 3. Les lettres. A lire, à écrire, les jeunes Spartiates; c’ètait à et la grammaire. —— La musique. l’époq·ue de la prise d‘Athènes. On sait toute lümportance que Pau- Aujourd’hui, Pinfluence moralc de tiquité attachait à la musique. Un la musique est completement nédécret des Rois et drm Ephorcs, gligée par les législateurs; ils en à Sparte, prescrivit à Timothée, firent en Grèce un objet capital. sous peine d‘exil, de retrancher C’est que Porganisation physique quatre cordes à sa lyre, parce que des Grecs avait unc sensibilité et ces sons etïéminés corrompaient une délicatesse dont rien parmi
+la gymnastique,
-LIVRE V (8), CHAPITRE II 267 nastique, la
+la
-le dessin; la
+le dessin ; la
-vie entière; la
+vie entière ; la
-la musique,-on élève ` des
+la musique, on élève des
-simple agrément; mais
+simple agrément ; mais
-de Péducation, persuadés
+de l’éducation, persuadés
-dit ’ si` souvent,
+dit si souvent,
-noble ‘ emploi de‘nos loisirs. Lanature, pour
+noble emploi de nos loisirs. La nature, pour
-une foisgrlà nature
+une fois ; la nature
-§ 4; Si le travailet le
+§ 4. Si le travail et le
-le deruîér est
+le dernier est
-contredit préférable; mais
+contredit préférable ; mais
-avec gand soin
+avec grand soin
-convient. l. Ce
+convient. Ce
-des jeux; car
+des jeux ; car
-serait ’ faire
+serait faire
-vie. } Le
+vie. Le
-travaux. ` L‘homme qui
+travaux. L’homme qui
-comme uu remède
+comme un remède
-jeu procure·détend Pesprit, et
+jeu procure détend l’esprit, et
-donne. ’ §5. Le
+donne. [1138a] § 5. Le
-aussi semble.également nous aœurer le
+aussi semble également nous assurer le
-la félicité; ear ce sont làles biens,
+la félicité ; car ce sont là les biens,
-le loisir·. On
+le loisir. On
-pour nous ne peut nous donner Pidéc. liv. IV, cli. vin, où Pon trouvera Voir- Montesquieu, ïspriz des Lois, quelques considérations pareilles.
+pour
-268 POLITIQUE D’:RISTOTE. arriver
+arriver
-encore atteint; et, dans l`opinion de
+encore atteint ; et, dans l’opinion de
-pour tous; chacun
+pour tous ; chacun
-Plus l’individn est
+Plus l’individu est
-loisir, ou a
+loisir, on a
-éducation spéciales; et
+éducation spéciales ; et
-en jouit,’ de
+en jouit : de
-nécessités, et· n’avoir
+nécessités, et n’avoir
-dans Péducation à
+dans l’éducation à
-elle n`en est
+elle n’en est
-ne l‘y ont
+ne l’y ont
-admise à. titre
+admise à titre
-dans l’éc0nomie domestique,
+dans l’économie domestique,
-foule d‘occupations politiques; non
+foule d’occupations politiques ; non
-ouvrages d’art; non
+ouvrages d’art ; non
-gymnastique, . qui
+gymnastique, qui
-santé etla vigueur; car
+santé et la vigueur ; car
-du loisir; et
+du loisir ; et
-vers lequel·ils ont
+vers lequel ils ont
-selon eux,· il
+selon eux, il
-délassement § 6. Un digneiemploi duloisîr, ce - Ccrwions au festin. Cc vers sont déjà les mœurs des Grecs au ne se retrouve pas aujourdhui siège de Troie. Achüle joue de la dans Homère; de plus, il est faux, lyre quand les envoyés d’Agamem- tel que Ie donnent le’texte et tous ·ncn viennent le trouver, Iliade, les manuscrits. Coraï I‘a rétabli, chant IX, vers 186 et suiv. comme le proposait Schneider.Je
+délassement digne
-LIVRE V (8), CHAPITRE III. 269 thgne d’un
+d’un
-libre, e’est la
+libre, c’est la
-Homère · . . . est
+Homère est
-chantre harmonieux; ou
+chantre harmonieux ; ou
-appellent Le
+appellent : Le
-les charmer; `et ailleurs,
+les charmer ; et ailleurs,
-C’est d’eutendx·e, au
+C’est d’entendre, au
-du p0ê|:e.... l "_’ """—`_’ "—’— CHAPITRE III. I Suite
+du poète.... 	 § 3. Les lettres. À lire, à écrire, et la grammaire. La musique. On sait toute l’importance que l’antiquité attachait à la musique. Un décret des Rois et des Éphores, à Sparte, prescrivit à Timothée, sous peine d’exil, de retrancher quatre cordes à sa lyre, parce que ces sons efféminés corrompaient les jeunes Spartiates ; c’était à l’époque de la prise d’Athènes. Aujourd’hui, l’influence morale de la musique est complètement négligée par les législateurs ; ils en firent en Grèce un objet capital. C’est que l’organisation physique des Grecs avait une sensibilité et une délicatesse dont rien parmi nous ne peut nous donner l’idée. Voir Montesquieu, Esprit des Lois, liv. IV, ch. VIII, où l’on trouvera quelques considérations pareilles. § 6. Un digne emploi du loisir, ce sont déjà les mœurs des Grecs au siège de Troie. Achille joue de la lyre quand les envoyés d’Agamemnon viennent le trouver, Iliade, chant IX, vers 186 et suiv. Convions au festin. Ce vers ne se retrouve pas aujourd’hui dans Homère ; de plus, il est faux, tel que le donnent le texte et tous les manuscrits. Coraï l’a rétabli, comme le proposait Schneider. Je crois qu’il faut repousser cette correction, ainsi que M. Goettling l’a fait ; il suffit d’indiquer l’imperfection du vers. Voir plus haut, liv. III, ch. IX. § 2. Le chantre dont la voix, Odyssée, chant XVII, v. 355. Le commencement de ce vers appartient à Aristote et non point à Homère : au lieu de« tous», on lit :« en chantant», dans le texte du poème tel que nous l’avons maintenant. C’est d’entendre. Odyssée, chant IX, v. 7. Homère peint les mœurs de son temps. CHAPITRE III. Suite
-de Pêducation. be Putilité dela gymnastique; / _ . ’ excès commis ai ect égard
+de l’éducation. De l’utilité de la gymnastique ; excès commis à cet égard
-quelques gouvernements; il
+quelques gouvernements ; il
-guerriers féroces; il
+guerriers féroces ; il
-au corps santé
+au corps, santé
-et àl’esp1·it un courage généreux; Pexperience de
+et à l’esprit un courage généreux ; l’expérience de
-peuples sufût pour
+peuples suffit pour
-la gymnastique; age auquel
+la gymnastique ; âge auquel
-doit s‘y livrer § 1. Ainsi,
+doit s’y livrer. § I. Ainsi,
-non crois qu’il faut repousser cette vers appartient 51 Aristote et nou correction, ainsi que M. Gœttling point àllomèrezau lieu de«t0us», l’a fuit; il suffit d’indiquer Pim- on lit : « en chantant », dans le perfection duvers. Voir ptus haut, texte du poëme tel que nous l’a— liv. Ill, ch. xx, § 2. — Le clmmre vonsmnintenant.-C’extd’enumd1·e. dom la voix, Odyssée, chant xvn, Odyssée, chant 1x, v. 7. Homère v.3S5. Le commencement de ce peint les mœurs de son temps.
+non
-270 POLITIQUE D’AR,ISTOTE, point
+point
-N’existe-t-il qu`nne science
+N’existe-t-il qu’une science
-cette sorte? en est—il plusieurs? quelles sont-elles? comment
+cette sorte ? en est-il plusieurs ? quelles sont-elles ? comment
-les enseigner? Voila ce
+les enseigner ? Voilà ce
-essentiels de`l’éducation, témoigne
+essentiels de l’éducation, témoigne
-acquérir dcs ·· connaissances
+acquérir des connaissances
-grammaire, . ce
+grammaire, ce
-seulement it cause
+seulement à cause
-spéciale de` ces
+spéciale de ces
-parce qu`elles facilitent à l’acquisition d‘une foule d’autres. §‘,2. On
+parce qu’elles facilitent l’acquisition d’une foule d’autres. § 2. On
-dire X autant
+dire autant
-moins là pour
+moins pour
-erreurs etles mécomptes
+erreurs et les mécomptes
-achats " et
+achats et
-d’ustensiles, que
+d’ustensiles, [1138b] que
-se i · former
+se former
-des ·» corps.
+des corps.
-des · idées
+des idées
-hommes lib1·es. » §
+hommes libres. §
-avant Pesprit; il
+avant l’esprit ; il
-de la qu’il
+de là qu’il
-enfants à. Part du § 1. Plzus tard. Voir pins loin, fondé sur ce principe. On peut cli. vx, § 1. voir aussi Popiniou de Platon sur §2.Cettepréoccupaticmexclusive. Pétude vulgaire de la musique, Voici une protestation formelle Répub.,V1I, p. 401, traduction de contre le principe exclusif de 1’u— M. Cousin. tilité. Il est bon de la remarquer § 3. L’un du pézlolribmll y avait dans nn ouvrage anquel on a fait, une différence entre le gymnaste bien à tort, lc ’reproche d`êt1·e et le pérlotribe. Voir plus haut,
+enfants à l’art du pé
-LIVRE V (8), ÈJHAPITRE III. 271 pédotribe et
+dotribe et
-gymnastique 2 à. celui·là, pour
+gymnastique : à celui-là, pour
-bonne constitution; à celle—ci, pour
+bonne constitution ; à celle-ci, pour
-de l’édu— cation de
+de l’éducation de
-des athlètes; et
+des athlètes ; et
-une autre; à force d’en— durcir les
+une autre ; à force d’endurcir les
-on ue doit
+on ne doit
-ont l’l1abitude du
+ont l’habitude du
-horribles encore; mais
+horribles encore ; mais
-que dœ brigands; ils
+que des brigands ; ils
-durent liv. III, ch. xv, § 5. Voir aussi les gnalêes plus haut, liv. I, ch. m, notesdePériz0nius,a·d 1Ebia·n.Va1·. § 4, et liv. IV, ch. xm, § I5. Hist., lib. II, cap. VI. § 4. Les Athéens. Voir Ott. Mül§ 3. A former des athlètes. Aris- ler, Orchomen., p. 282; Aristote, tote a sans doute en vue les Thé- Morale à Nieomaque, liv. VII, bains. —- Ju Le répète. Voir plus cap. v, §2, p. 264 de ma traduchaut, liv. IV, ch. xm, § IO. - Le tion, et Hérodote, Melpomènc, magnanimité du tion. Cette expres- cli. xvm, § 3, p. ISE), édit. Firmin sion mérite d’être remarquée au Didot, et cvr, p. 2l3, édit. Firmin même titre que celles que j’ai si- ·Didot.
+durent d’abord
-272 POLITIQUE D’ARISTOTE. dabord leur supériorité a des .habitudes d’exercices
+leur supériorité à des habitudes d’exercices
-la gymuastique et
+la gymnastique et
-au combat; c’est
+au combat ; c’est
-férocité. Braver_noblement le
+férocité. Braver noblement le
-bête fauve; c’est
+bête fauve ; c’est
-de l’l1omme courageux.
+de l’homme courageux.
-de Péducation, et
+de l’éducation, et
-véritables manœuvres; vous
+véritables manœuvres ; vous
-bons qu’a une
+bons qu’à une
-spécialité, iDfé1’l6l]l`S a bien . d’autres,
+spécialité, inférieurs à bien d’autres,
-faits actuels; on
+faits actuels ; on
-l’être soi—même; jadis
+l’être soi-même ; jadis
-n’en avaitpas. §
+n’en avait pas. §
-doit douc nous
+doit donc nous
-que l`emploi de
+que l’emploi de
-vraies. Jusqu’à. Padolescence, les
+vraies. Jusqu’à l’adolescence, les
-être légers; et l‘on repoussera
+être légers ; et l’on repoussera
-corps. · Le
+corps. [1339a] Le
-les tastes d’Olympie,
+les fastes d’Olympie,
-vainqueurs, cou1·onnés dans leur entinnce, ont
+vainqueurs, couronnés dans leur enfance, ont
-dans Page mûr; les
+dans l’âge mûr ; les
-enlevé tonte leur vigueur. §7. Trois années,
+enlevé toute leur vigueur.
-LIVRE V (B), CHAPITRE IV- 273 I au
+§ 7. Trois années, au
-autre genre; et
+autre genre ; et
-à l‘esprit; les
+à l’esprit ; les
-corps. CHAPITRE IV. _ Suite
+corps. 	 § 1. Plus tard. Voir plus loin, ch. VI, § 1. § 2. Cette préoccupation exclusive. Voici une protestation formelle contre le principe exclusif de l’utilité. Il est bon de la remarquer dans un ouvrage auquel on a fait, bien à tort, le reproche d’être fondé sur ce principe. On peut voir aussi l’opinion de Platon sur l’étude vulgaire de la musique, Répub., VII, p. 401, traduction de M. Cousin. § 3. L’art du pédotribe. Il y avait une différence entre le gymnaste et le pédotribe. Voir plus haut, liv. III, ch. IV, § 5. Voir aussi les notes de Périzonius, ad Aelian.. Var. Hist., lib. II, cap. VI. À former des athlètes. Aristote a sans doute en vue les Thébains. Je le répète. Voir plushaut, liv. IV, ch. XIII, § 10. La magnanimité du lion. Cette expression mérite d’être remarquée au même titre que celles que j’ai signalées plus haut, liv. I, ch. III, § 4, et liv. IV, ch. XIII, § 15. § 4. Les Achéens. Voir Ott. Muller, Orchomen., p. 282 ; Aristote, Morale à Nicomaque, liv. VII, cap. V, § 2, p. 264 de ma traduction, et Hérodote, Melpomène, ch, XVIII, § 3, p. 189, édit. Firmin Didot, et CVI, p. 213, édit. Firmin Didot. § 7. Nuisent à l’esprit. Les Thébains, qui se livraient avec excès aux exercices gymnastiques, passaient pour les moins spirituels des Grecs ; et Sparte n’a pas laissé un seul monument en quelque genre que ce soit. CHAPITRE IV. Suite
-de Péducation. De la musique; on
+de l’éducation. De la musique ; on
-pas rl’aocord sur
+pas d’accord sur
-la musique; si
+la musique ; si
-peut cn jouir
+peut en jouir
-en entcndant des
+en entendant des
-exécutant soi-même; analyse
+exécutant soi-même ; analyse
-la IIIUSIQUC. § ’l. Nous
+la musique. § 1. Nous
-la raison; nous
+la raison ; nous
-de fomnir quelques
+de fournir quelques
-On · est
+On est
-quelle eu est
+quelle en est
-utilité. N’est—elle qu’uu jeu? n’est-elle qu’uu délassement
+utilité. N’est-elle qu’un jeu ? n’est-elle qu’un délassement
-table, passe—temps fort
+table, passe-temps fort
-en § 7. Nuîsent cl Fesprit. Les Thé- des Grecs; et Sparte 11*:1 pas laissé bains, qui se livraicnl; avec excès un seul monument en quelque ELUX exercices gyHlllâSÈlq\0019S, pûïr g€DI‘G QU9 (IQ SOÃÈ. saienl; pour les moins spirituels § I. Nous avons déjà émis. Voir 18
+en
-974 POLITIQUE D’ARIS’I`0TE. eux-mêmes
+eux-mêmes
-la danse? Il
+la danse ? Il
-estime. §
+estime. [le passage du § 1 au § 4 ne vient pas de moi et il ne manque rien dans le livre. P. REMACLE] §
-la vertu? Et ne peut—elle pas,
+la vertu ? Et ne peut-elle pas,
-gymnastique inline sur
+gymnastique influe sur
-aussi infiuer sur
+aussi influer sur
-et pur? Enfin,
+et pur ? Enfin,
-joindre a ces deux—la, en
+joindre à ces deux-là, en
-de Pintelligence, ne
+de l’intelligence, ne
-de l’instrueti0n qu’on
+de l’instruction qu’on
-en badinant; et
+en badinant ; et
-d’une carrière; et
+d’une carrière ; et
-Si l’0n dit
+Si l’on dit
-à Page mûr, a quoi
+à l’âge mûr, à quoi
-remettre, plus haut, cl1.m, § 1. - Comme tant dümportance à la mimique. l‘a dit Eurîpide. Les Bacchantes, § 5. L‘étude de La musique. Sur v.378-384. Montesquieu ucousacré cette question, voir Platon, Lois, un chapitre de l’Espx·it des Lois, liv II, p. 88 et suiv., et 112. Les liv. IV, ch. vin, à expliquer sentiments d’Arist0te sur lu musipourquoi les anciens uttachaient quesontàpeuprès ceuxdePlaton.
+remettre,
-LIVRE V (B), CHAPITRE IV. 275 pour soniplaisir et sou instruction,
+pour son plaisir et son instruction,
-des Mèdes? Les
+des Mèdes ? Les
-le connaître? Ou
+le connaître ? Ou
-pourquoi n’apprendrait·il pas
+pourquoi n’apprendrait-il pas
-parfaitement absurde? §
+parfaitement absurde ? §
-Pourquoi, A même
+Pourquoi, même
-l’apprendre personnellement? Ne pourra-tron pas
+l’apprendre personnellement ? [1339b] Ne pourra-t-on pas
-les autres? Les
+les autres ? Les
-peuvent, assure-t-ou, juger
+peuvent, assure-t-on, juger
-ne pasjouir du
+ne pas jouir du
-même la l’idée
+même là l’idée
-dieux ‘? Et les poëttxs nous
+dieux ? Et les poètes nous
-jouant _ de
+jouant de
-dans J l’ivresse
+dans l’ivresse
-objections. § 6. Assure-t·on, ou peut·êt1·e §
+objections. 	 § 1. Nous avons déjà émis. Voir plus haut, ch. III, § 1. Comme l’a dit Euripide. Les Bacchantes, v. 378-384. Montesquieu a consacré un chapitre de l’Esprit des Lois, liv. IV, ch. VIII, à expliquer pourquoi les anciens attachaient tant d’importance à la musique. § 5. L’étude de la musique. Sur cette question, voir Platon, Lois, liv. II, p. 88 et suiv., et 112. Les sentiments d’Aristote sur la musique sont à peu près ceux de Platon. § 6. Assure-t-on, ou peut-être aussi :« assurent-ils» . §
-Plus tard. ,Voir plus loin, aussi : « nssure1it—ils ». ch. vx.
+Plus tard., Voir plus loin, ch. VI. CHAPITRE
-276 POLITIQUE D’ARISTOTE. CHA PITRE V.
+V.
-de Péducatiou. La musique u’est point
+de l’éducation. La musique n’est point
-simple plaisir; elle
+simple plaisir ; elle
-grande iniluence sur les Ames; faits
+grande influence sur les âmes ; faits
-le prouvent; différence
+le prouvent ; différence
-la peinture; la
+la peinture ; la
-dans Péducatiou; et
+dans l’éducation ; et
-dans Péducation, ou doit-on 1‘en exclure? Et
+dans l’éducation, ou doit-on l’en exclure ? Et
-lui donne? une
+lui donne ? une
-simple passetemps? On
+simple passe-temps ? On
-de délasser; mais
+de délasser ; mais
-soit agréable; car
+soit agréable ; car
-qu’un passetemps, tout
+qu’un passe-temps, tout
-outre agréable; car
+outre agréable ; car
-bonheur u’est qu’à
+bonheur n’est qu’à
-deux conditions; et
+deux conditions ; et
-vie. § 2, Musée, poëte qui vivait mêmenom,qui est beaucoup plus quatre ou cinq siècles au moins récent que le siècle rl’Alexandre, avant Aristote. ll ne fant pas le et dont il nous reste le petit poëme confondre avec nn autre poëte du d’I-Iéro et Léandre.
+vie.
-LIVRE V (8), CHAPITRE V. 277 Aussi
+Aussi
-Ce motif-la suffirait donc àlui seul
+Ce motif-là suffirait donc à lui seul
-Rarement l’hou1me atteint
+Rarement l’homme atteint
-la vie; mais
+la vie ; mais
-de jeux; et
+de jeux ; et
-plaisir qu‘elle donne,
+plaisir qu’elle donne,
-leur vie; le
+leur vie ; le
-du plaisir; mais
+du plaisir ; mais
-plaisir qn’on rencontre
+plaisir qu’on rencontre
-chaque pas; en cherchant l’1m on
+chaque pas ; en cherchant l’un on
-être recherche pour
+être recherché pour
-il s‘agit ici sont · recherchés,
+il s’agit ici sont recherchés,
-précédés, c’est—a-dire, du
+précédés, c’est-à-dire, du
-soucis. Voila même
+soucis. Voilà même
-en Papprouvant, si
+en l’approuvant, [1340a] si
-lui · assigner
+lui assigner
-278 POLITIQUE D’ARISTOTE. Ne
+Ne
-qu’elle · excite
+qu’elle excite
-ne doit—on pas
+ne doit-on pas
-quelque infiuence sur
+quelque influence sur
-les œuvreS de
+les œuvres de
-Et qu’est—ce que Penthousiasme, si
+Et qu’est-ce que l’enthousiasme, si
-toute morale? Il
+toute morale ? Il
-sans Paccompagnement ou
+sans l’accompagnement ou
-véritable jouissance; et
+véritable jouissance ; et
-notre plaisir- dans
+notre plaisir dans
-actions vertueuses; or
+actions vertueuses ; or
-le rhythme et
+le rythme et
-de l’â,me, et
+de l’âme, et
-à ceux-la. Les
+à ceux-là. Les
-de l’âme; et
+de l’âme ; et
-se § 5. Olympus vivait, à ce qu’on croit, vers le xs siècle avant J .-G.
+se
-LIVRE V (8), CHAPITRE V. 279 laisse prendre a la douleur, a la
+laisse prendre à la douleur, à la
-de rœsentîr les
+de ressentir les
-rien qu’a regarder
+rien qu’à regarder
-impressions morales; le
+impressions morales ; le
-jamais ala jeunesse
+jamais à la jeunesse
-la na- ’ ture des
+la nature des
-suivent. A une harmonie plaintîve, comme
+suivent. À une harmonie plaintive, [1340b] comme
-mixolydien, l‘âme s’attriste
+mixolydien, l’âme s’attriste
-resserre ;_ §‘I. P¢wxon... Polygnate. Poly- cienne,l’excellentedisse1·tati0n de gnote de Thasos et Pauson d’E— Bœckh dans sesnotes surPindar0, · phèse étaient un pou antérieurs uu lle partie du 1** volume, p. 203 à temps d’Aristote. 269. Le mixoiydien se distinguait § S. Mizolydien. Voir, pour tout en grave et on aigu, et répondait a ce qui concerne la musique au- notre la naturelctànotre La dièse.
+resserre ;
-280 POLITlQUE D’ARlSTOTE. d`autres harmonies
+d’autres harmonies
-et celles-la sont
+et celles-là sont
-moins graves, entre
+moins graves ; entre
-extrêmes, u11e autre
+extrêmes, une autre
-surtout a 1’âme un
+surtout à l’âme un
-transporte d‘enthousiasme. §
+transporte d’enthousiasme. §
-Les rhythmes ne
+Les rythmes ne
-les modes: les
+les modes : les
-la bouleversent; et
+la bouleversent ; et
-musique _; et
+musique ; et
-enfants. §10. Cette
+enfants. § 10. Cette
-le rhythme semblent
+le rythme semblent
-nature humaine; et
+nature humaine ; et
-n’ont ’ — Le mode dorîengPour la mn- savants dont la musique était de sique dorienne,
+n’ont pas craint de soutenir que l’âme n’était qu’une harmonie, ou que tout au moins elle était harmonieuse. 	 § 2. Musée, poète qui vivait quatre ou cinq siècles au moins avant Aristote. Il ne faut pas le confondre avec un autre poète du même nom, qui est beaucoup plus récent que le siècle d’Alexandre, et dont il nous reste le petit poème d’Héro et Léandre. § 5. Olympus vivait, à ce qu’on croit, vers le Xe siècle avant J.-C. § 7. Pauson... Polygnote. Polygnote de Thasos et Pauson d’Éphèse étaient un peu antérieurs au temps d’Aristote. § 8. Mixolydien. Voir, pour tout ce qui concerne la musique ancienne, l’excellente dissertation de Boeckh dans ses notes sur Pindare, IIe partie du Ier volume, p. 203 à 269. Le mixolydien se distinguait en grave et en aigu, et répondait à notre la naturel et à notre la dièse. Le mode dorien.. Pour la musique dorienne,
-loin, son tempsdevenuel’ob_iet, surtout · livre
+loin, livre
-chapitre nx, § 4, ct dans son école. Voir plus loin, Ott. Müller, die
+chapitre III, § 4, et Ott. Millier, die
-II, ch. vn, §3. p.
+II, p.
-§ 10. EL des sages". Aristote, ici, §9. les philosuphcs qui ont tmi- semble approuverenquelque sorte té... Aristote
+§ 9. Les philosophes qui ont traité... Aristote
-vue cette opinion; mais
+vue les travaux de l’école pythagoricienne, et aussi les travaux fort savants dont la musique était de son temps devenue l’objet, surtout dans son école. Voir plus loin, ch. VII, § 3. § 10. Et des sages... Aristote, ici, semble approuver en quelque sorte cette opinion ; mais
-l’a combatles travaux de Pécole pythagori- tue tout
+l’a combattue tout
-de ciexme, et aussi les travaux fort l’Ame,
+de l’Ame,
-ch. tv, § i.
+ch. IV, § 1. Une harmonie. Voir le Phédon de Platon, p 250 et suiv. traduction de M.
-LIVRE V (8}, CHAPITRE VI. 281 pas craint de soutenir que l’âme n’était qu’une harmonie, ou que tout au moins elle était harmonieuse. CHAPITRE VI Suite
+V. Cousin. CHAPITRE VI. Suite
-de Perlucation. Il
+de l’éducation. Il
-la musique; avantages de Pexécution musicale; bornes
+la musique ; avantages de l’exécution musicale ; bornes
-la renfcrmer; choix des instruments; tous
+la renfermer ; choix des instruments ; tous
-être admis; pro` scription de la flute; phases
+être admis ; proscription de la flûte ; phases
-passée l‘etude de cet instrument; il a eté condamné
+passée l’étude de cet instrument ; il a été condamné
-enfants ai exécuter
+enfants à exécuter
-C’est la une
+C’est là une
-y revienLlrons ici.
+y reviendrons ici.
-que l’inHuence morale dela musique
+que l’influence morale de la musique
-nécessairement très-diiïérente, selon
+nécessairement très différente, selon
-qu’on n’exécnte pas
+qu’on n’exécute pas
-choses qu`on ne
+choses qu’on ne
-outre ai Penfance une
+outre à l’enfance une
-de men briser
+de rien briser
-la maison; carl’enfance ne
+la maison ; car l’enfance ne
-en re§ il. Une harmonie. Voir le mx. Arehytas de Tarente, phiPhédon de Platon, p 250 et suiv. losoplie pythagox-ieien, était un trarluction de M. V. Cousin. peu antérieur au temps d’Aris— § 1. La. crécellc même d`Archy- tete.
+en repos.
-282 POLITIQUE D’ARISTOTE pos. La
+La
-pour lc preu1ier âge; l’étude
+pour le premier âge ; l’étude
-la n1usique est la c1·écelle de
+la musique est la crécelle de
-qui suit; et ne se1·ait—ce que
+qui suit ; et ne serait-ce que
-doit s’étend1·e selon les diiférentsâges, pour
+doit s’étendre selon les différents âges, pour
-faire quc de
+faire que de
-exécuter. I’lus tard,
+exécuter. Plus tard,
-travail personnel; mais
+travail personnel ; mais
-adresse parà fois à l’exécu tion musicale,
+adresse parfois à l’exécution musicale,
-ce qu‘il convient
+ce qu’il convient
-talent d’exé— cution musicale,
+talent d’exécution musicale,
-former L à
+former à
-politique, quels
+politique, [1341a] quels
-quels rhythmes on
+quels rythmes on
-puisque c‘est en
+puisque c’est en
-peut répondre ai ce prétendu reproche; car
+peut ré-pondre à ce prétendu reproche ; car
-ne puise entraîner
+ne puisse entraîner
-et qu`elle ne
+et qu’elle ne
-occupations politiques; enfin
+occupations politiques ; enfin
-la prati-
+la pratique
-LIVRE V (8, CHAPITRE vl. 283 que actuelle
+actuelle
-tard, l`acquisition des
+tard, l’acquisition des
-que l’é· tude de
+que l’étude de
-solennels d`artistes, ni
+solennels d’artistes, ni
-prodiges d’exéeution qui
+prodiges d’exécution qui
-dans Péducation commune.
+dans l’éducation commune.
-de l’a1·t, on
+de l’art, on
-pour ._ sentir
+pour sentir
-des rhythmes et
+des rythmes et
-bien qu’a la
+bien qu’à la
-et dœ enfants.
+et des enfants.
-la iiûte et
+la flûte et
-artistes, commela cithare,
+artistes, comme la cithare,
-s’en rapprochent; il
+s’en rapprochent ; il
-propres à, former
+propres à former
-La iiûte, d’ailleurs,
+La flûte, d’ailleurs,
-instrument moral; elle
+instrument moral ; elle
-et l`on doit
+et l’on doit
-circonstances ou l’on
+circonstances où l’on
-Ajoutons qu‘un autre
+Ajoutons qu’un autre
-la Hûte, sous
+la flûte, sous
-c’est d’empêeher la parole pen§ 4. De nosjours. Les progrès et § 5. La flûte,. west pas un insles innovations de tout genre dans trumcnt mom!. H nous est assez la musique grecque se rapportent difüeile aujourdhui de comprenprécisémeut au temps où vivait dre cet annthème contre la liute, Aristote, et son école même bien qu’il ait été sanctionné par ’ semble y avoir beaucoup contri- Pautorité même de Minerve. Voir bue par Aristoxènc. plus bas, § 8.
+c’est d’empêcher la parole pendant qu’on l’é
-284 POLITIQUE ITARISTOTE. dant q\001°on]’étudie. Ce
+tudie. Ce
-que, depuis longtemps,
+que, de-puis longtemps,
-y arenoncé pour
+y a renoncé pour
-la vertu; tout
+la vertu ; tout
-la iiûte à
+la flûte à
-d’une , science.
+d’une science.
-un chorége donner.le ton
+un chorège donner, le ton
-la ilûte; et
+la flûte ; et
-qu’il n‘était pas d’ho1nme libre
+qu’il n’était pas d’homme libre
-quand iliitles frais
+quand il fit les frais
-la ilûte, quand
+la flûte, quand
-sambuques, et
+sambuques, [1341b] et
-qui exigentun trop
+qui exigent un trop
-Une vieiHe tradition
+Une vieille tradition
-aussi § 6. A Lacédémonz Voir Ott. On nebonnaît pas d’aillenrs autre· Müller, die
+aussi la flûte, en nous apprenant que Minerve, qui l’avait inventée, ne tarda point à l’abandonner. On a encore spirituellement prétendu que le dépit de la déesse contre cet instrument venait de ce qu’il déformait le visage ; mais on peut croire aussi que Minerve rejetait l’étude de la flûte, parce qu’elle ne sert en rien à perfectionner l’intelligence ; car, de fait, Minerve est à nos yeux le symbole de la science et de l’art. 	 § 1. La crécelle même d’Archytas. Archytas de Tarente, philosophe pythagoricien, était un peu antérieur au temps d’Aristote. § 4. De nos jours. Les progrès et les innovations de tout genre dans la musique grecque se rapportent précisément au temps où vivait Aristote, et son école même semble y avoir beaucoup contribué par Aristoxène. § 5. La flûte... n’est pas un instrument moral. Il nous est assez difficile aujourd’hui de comprendre cet anathème contre la flûte, bien qu’il ait été sanctionné par l’autorité même de Minerve. Voir plus bas, § 8. § 6. À Lacédémone Voir Ott. Millier, die
-et ment le fait auquel Aristote veut suiv. — Eophantidês. Ecphantidès faire allusion ici. a, dit-ou, été
+et suiv. Ecphantidès. Ecphantidès a, dit-on, été
-anciens § 7. Pectideg,. sambuques. Tous poëtes comiques d’Athènes; il pa- ces instrumeute étaient à cordes. rait- avoir
+anciens poètes comiques d’Athènes ; il paraît avoir
-du Voir la République de Platon, _ VI’? siècle
+du VIe siècle
-Ott. liv. ll], p. 153 et suiv, tracluct. de Müller,
+Ott. Müller,
-Dorier, ·t. II,
+Dorier, t. II,
-350. M.
+350. On ne connaît pas d’ailleurs autrement le fait auquel Aristote veut faire allusion ici. § 7. Pectides... sambuques. Tous ces instruments étaient à cordes. Voir la République de Platon, liv. III, p. 153 et suiv, traduct. de M.
-LIVRE V (8), CHAPITRE VII. 2e5 la flûte, en nous apprenant que Minerve, qui l’avait inventée, ne tarda point a Pabandonner. On a encore spirituellement; prétendu que le dépit de la déesse contre cet instrument venait de ce qu’il déformait le visage; mais on peut croire aussi que Minerve rejetait l‘étude de la iiiîte, parce qu’elle ne sert en rien à perfectionner Pintelligence ; car, de fait, Minerve est à. nos yeux le symbole de la science et de_1’art. CHAPlTRE Vll. Suite
+CHAPITRE VII. Suite
-de Péducation. Choix
+de l’éducation. Choix
-des rhythmes qui
+des rythmes qui
-dans Péducation des enfantts; les
+dans l’éducation des enfants ; les
-espèces 1 moral, animé, passionné; les
+espèces : moral, animé, passionné ; les
-de Penseiguement; le
+de l’enseignement ; le
-qu’aux virtuoses; et
+qu’aux virtuoses ; et
-par la celles
+par là celles
-moralement soi·même; on
+moralement soi-même ; on
-une occupa- M tion digne d`uu homme libre; c’est
+une occupation digne d’un homme libre ; c’est
-il n‘est propre qu’a faire
+il n’est propre qu’à faire
-de V profession.
+de profession.
-ceci l’art;iste propose à. tous ses eiïorts est mauvais; il
+ceci l’artiste propose à tous ses efforts est mauvais ; il
-œuvre à. la
+œuvre à la
-se dé- `
+se dégradent même le corps par les mouvements qu’exige le jeu de leur instrument.
-286 POLITIQUE D’ARISTOTE gradent même le corps par les mouvements qu°exige le jeu de leur instrument. §2. Quant
+§ 2. Quant
-aux rhytlimes, doit-on
+aux rythmes, doit-on
-dans l`éducation, ou
+dans l’éducation, ou
-un choix? N’adpiettr0ns-nous, comme font aujourd`hui ceux
+un choix ? N’admettrons-nous, comme font aujourd’hui ceux
-de Penseignement, que
+de l’enseignement, que
-musique, la. mélopée
+musique, la mélopée
-le rhythme? Ou
+le rythme ? Ou
-en ajouterons·nous un troisième? Il
+en ajouterons-nous un troisième ? Il
-du rhythme, sous
+du rythme, sous
-de l`éducation. Que
+de l’éducation. Que
-de l`autre? §3.Commé toutes ces quéstions,à notre avis,ont été
+de l’autre ? § 3. Comme toutes ces questions, à notre avis, ont été
-détails très—précis de
+détails très précis de
-qui voudraienta rofondir ce su`et· et
+qui voudraient approfondir ce sujet ; et
-de P J 2 la musique qu‘au point de wie du
+de la musique qu’au point de vue du
-quelques philosophes; et
+quelques philosophes ; et
-distinguerons §l. Le jeu dc Leur instrument. On sons qui s’accordent mtre eux. peut voir combien ceci est vrai Voir Bœckli, Nom: nui Pindar., pour bon nombre de nos instru- p. 252. — La métopée. Voir plus ments à corde haut, ch. vi § 3; la mélopée c’est § 2. Quant ana: harmonies. ll pa- le chant; le’rhythme,c’est siirtout rait aujour<l’hui démontré, contre la mesure. le sentiment de Rousseau, que § 3. Quelques philosophes. On les anciens ont connu I’hnx·nionic sait que l’école pythngoricienne dans le sens que nous donnons s’étzut beaucoup occupée de la nous-mêmes à ce mot,c’est—à—dire, théoriede la musique. Aristoxènc, l’émission simultanée dc plusieurs auteur du plus ancien traité de
+distinguerons
-LIVRE V (8), CHAPITRE VII. 287 comme
+comme
-chant . passionné. Daus la
+chant passionné. Dans la
-à uue harmonie
+à une harmonie
-genre d‘utilité; elle
+genre d’utilité ; elle
-à puriüer l’âme.
+à purifier l’âme.
-purifier l’âme; mais
+purifier l’âme ; mais
-servir à. détendre l‘esprit et
+servir à détendre l’esprit et
-travaux. Il
+travaux. [1342a] Il
-plus morales; les
+plus morales ; les
-l’on ’ entend
+l’on entend
-faire soi·même. §
+faire soi-même. §
-degrés divers; tous,
+degrés divers ; tous,
-à Penthousiasme. Quelques
+à l’enthousiasme. Quelques
-ces impressions; et l‘on peut
+ces impressions ; et l’on peut
-chants sacrés; c’est
+chants sacrés ; c’est
-de puriücation morale.
+de purification morale.
-se musique qui nous soit resté, était succinctement dans le VIE chapidiseiple d’Aristote. Voir plus tre, § 17, de la Poétique, telle haut, cli. vi, §9. que nous Pavons aujourd’hui. § 4. Dans nos études sur la P06· Voir mn traduction, page 39; et tique. Cette question est traitée aussi cb. I, § 6, page 3.
+se
-288 POLITIQUE D’ARlSTOTE. passent
+passent
-charme dela musique,
+charme de la musique,
-sur lui; mais
+sur lui ; mais
-éprouvé. C‘est par
+éprouvé. C’est par
-qui puritient l`âme nous
+qui purifient l’âme nous
-sans mélange; aussi faut—il laisser
+sans mélange ; aussi faut-il laisser
-et éclairés; les
+et éclairés ; les
-inférieures, ` l`âme a
+inférieures, Pâme a
-et d`une rudesse
+et d’une rudesse
-sa nature; et voila pourquoi
+sa nature ; et voilà pourquoi
-droit d`accommoder la
+droit d’accommoder la
-dans Péducation, je
+dans l’éducation, je
-on 11`admettra que
+on n’admettra que
-sont ver§ S. Je le [répète. Voir plus haut, mn. Voir sur bonnes ces questions eh. v, § S. — Arons-nous dit. Id., la République de Platon, liv. III, ib. — Dem la République de Pla- p. 152 ct suiv., t1·ad.de M. Cousin.
+sont versé
-LIVRE V_(8), CHAPITRE VII 289 sés, soit
+s, soit
-dans l,Bll· seignement de
+dans l’enseignement de
-de 11`admettre que
+de n’admettre que
-flûte. Dans les liarmonies, le
+flûte. [1342b] Dans les harmonies, le
-les instruments; l’un
+les instruments ; l’un
-également àl’âme des
+également à l’âme des
-tout Faccompagnement de
+tout l’accompagnement de
-chants plirygi ens que
+chants phrygiens que
-se satisfaire; par
+se satisfaire ; par
-son poëme, de
+son poème, de
-pouvait oonvenir. § 9. Philomène. Philoxèue de correction de Schneider. Je n’ai Cythère était contemporain d’A- pas cru devoir Pndmettre, parce · ristote. — Les Fables. Schneider n qu’nucux1 manuscrit ne Pautorise. ·fort ingénieusemeut proposé de On pourraitdu reste prendredes changer les mots qui signifient Fahles» pour le titre dn dithydes Fab1es» en ceux-ci: «les rambe do Philoxène, qui aurait ` Mysieus »; il suffirait de la modi— alors été appelé les « Fables », et fieation d’une seule lettre, et Les non : « les Mysieus ». En admetMysiens serait alors le titre d’une tant cette conjecture, comme je des pièces de Pl1i10xène.1lparaît Pai fait, on concilie à la fois le qu’Agnthon, Eubule et zEschyle respect dû aux manuscrite et le avaient déjà pris ce titre pour des respect dû à la grammaire, qui ne comédies et des tragédies. Corai peut voir dans « les Fables » ° n’a pas fait difficulté d’a<1opter la qu’une apposition. ‘ 19
+pouvait convenir. §
-990 POLITIQUE ITARISTOTE. § 10.
+10.
-convient qu‘elle a
+convient qu’elle a
-Partisan déclaré, comme
+Partisan déclaré comme
-l’harmonie dorîenne, à. laquelle
+l’harmonie dorienne, à laquelle
-la jeunesse. Deux
+la jeunesse Deux
-le convenable; car
+le convenable ; car
-les prineipes qui
+les principes qui
-les hommes; mais
+les hommes ; mais
-et l‘autre. Aux
+et l’autre. Aux
-par Pâge, il
+par l’âge, il
-vigoureusement . soutenus,
+vigoureusement soutenus,
-§ ll. Aussi quel’ ques-uns des
+§ 11. Aussi quelques-uns des
-reproché a Socrate d‘avoir banni
+reproché à Socrate d’avoir banni
-vieillesse, § 11. Reproché àS0cmle. Voir fondée, bien que ce traite d’édnla République, liv. Ill, p. 151, cation se termine nn peu brusquetrad. de M. Cousin. —V0ir la fin ment, à ce qu’il semble; mais dn lllv livre et Pnppendiee sur peut-être, d’après la manière l’orrlre des livres. Schneider, C0- même dont Aristote a posé La rai, Thurot, d’aprèsle témoignage question dans le chapitre I", ne de la vieille traduction, ont pré- devait-il pas donner plus d’étendu que ce livre était incom- tendue à cette partie de son ou- , plet. Cette opinion me paraît peu vrage.
+vieillesse,
-LIVRE V (8), CHAPITRE Vu. 291 d’étudier
+d’étudier
-cette espèce; je
+cette espèce ; je
-à Penfance, et qui réuniraità la
+à l’enfance, et qui réunirait à la
-et Pinstruction; tel scrait, it notre
+et l’instruction ; tel se-rait, à notre
-essentiellement requises: c’est
+essentiellement requises : c’est
-tout excès; c’est
+tout excès ; c’est
-est possible; et
+est possible ; et
-convenable. FIN DU LIVRE CINQUIÈME. `
+convenable.
-L I V R E V I . (Ordinairement placé le quatrième.) DE LA DEMOCRATIE ET DE IIOLIGARGHIE. — DES TROIS POUVOIRS È wcxstmxr, axxâcvmv m- sunxexnms. CHAPITRE PREMIER Des
+CHAPITRE PREMIER. Des
-du législateur; il
+du législateur ; il
-borner à. connaître
+borner à connaître
-gouvernement possible; il
+gouvernement possible ; il
-peut disposer; de
+peut disposer ; de
-constitutions, ct lcs lois
+constitutions, et les lois
-embrasser complétement un
+embrasser complètement un
-ces exercices? Comment
+ces exercices ? Comment
-tempéraments divers? L’exercice
+tempéraments divers ? L’exercice
-salutaire n’est—il pas
+salutaire n’est-il pas
-plus belles? Quels
+plus belles ? Quels
-des élèves? En esbil un
+des élèves ? En est-il un
-convenir a tous? Telles
+convenir à tous ? Telles
-294 POLITIQUE D‘ARIsTOTE. aucun
+aucun
-l’adresse d‘un athlète
+l’adresse d’un athlète
-ce gouvernment, et a · quelles
+ce gouvernement, et à quelles
-obstacle extérieur; et
+obstacle extérieur ; et
-à constituer: voilà
+à constituer : voilà
-les · données
+les données
-lui assmeraient, une
+lui assureraient, une
-voit, uu gouvernement
+voit, un gouvernement
-sans § 1.Le pédotribc. Voir plus haut. homme d’Élal. Il faut remarquer livre V, ch. iv, § 5. la profondeur toute pratique § 2. Le législateur et le véritable ces conseils.
+sans être dénué d’ailleurs des éléments indispensables, mais qui n’aurait pas tiré tout le parti possible de ses ressources, et qui aurait encore beaucoup à faire.
-LIVRE VI (4), CHAPITRE 1 295 être dénué d’ailleurs des éléments indispensables, mais qui n’aurait pas tiré tout le parti possible de ses ressources, et qui aurait encore beaucoup à faire. §
+§
-de l’l10l`I1IDB d’État
+de l’homme d’État
-gouvernement parfait; il
+gouvernement parfait ; il
-commune im tous
+commune à tous
-présente aujourd’l1ui que
+présente aujourd’hui que
-excessivement compliquées; ou,
+excessivement compliquées ; ou,
-un Etat quelconque,
+un État quelconque,
-moins difücile de
+moins difficile de
-d’apprendre . pour
+d’apprendre pour
-Ainsi, l’l1omme d’État,
+Ainsi, l’homme d’État,
-viens d’incliquer, doit
+viens d’indiquer, doit
-gouvernement déja constitué; et
+gouvernement déjà constitué ; et
-serait complé’ tement impossible,
+serait complètement impossible,
-fait communé’ §3. Des canmmzwns unezécutables. Aristote veut. désigner Pla-
+fait communément, qu’il n’y a qu’une seule espèce de démocratie, qu’une seule espèce d’oligarchie.
-296 POLITIQUE D’ARISTOTE. ment, qu’il n`y a qn’nne seule espèce de démocratie, qu’une seule espèce d’oligarchie.§ 5. A cette
+§ 5. À cette
-chaque constitution; car
+chaque constitution ; car
-dans l’Etat, c’est Perganisation des magistratmes, la
+dans l’État, c’est l’organisation des magistratures, la
-pouvoirs, Pattribution de
+pouvoirs, l’attribution de
-dans Pexercice du
+dans l’exercice du
-de connaitre le
+de connaître le
-les ditïérenoes de
+les différences de
-en eifet, les
+en effet, les
-la dé. moeratie et Poligarchie ayant
+la démocratie et l’oligarchie ayant
-plus d`une espèce
+plus d’une espèce
-uniques. ton, sans
+uniques. 	 § 1. Le pédotribe. Voir plus haut, livre V, ch. IV, § 5. § 2. Le législateur et le véritable homme d’État. Il faut remarquer la profondeur toute pratique de ces conseils. §3. Des constitutions inexécutables. Aristote veut désigner Platon, sans
-aussi ment ce très-grave sujet,. RousXénoplion, dans
+aussi Xénophon, dans
-lignes Sui- seau n’en 21 pas dit un mot, parce vantes. qu’il n’a pensé qu’à une seule es§ 5.
+lignes suivantes. § 5.
-contraire. Aris- pècg de constitution, et qu’exatoto distingue
+contraire. Aristote distingue
-nettement gérant encore les idées des aula constitution
+nettement la constitution
-lois particu- eiens, il n’u cherché, que le goulières, qui
+lois particulières, qui
-découlent. Momes- vemement modèle, sans s’0ceuquieu, inspiré
+découlent. Montesquieu, inspiré
-philosophe per des inits, c’cst-a-dire des digrec, bien
+philosophe grec, bien
-son verses constitutions possibles et propre
+son propre
-fort longue- réelles.
+fort longuement ce très grave sujet. Rousseau n’en a pas dit un mot, parce qu’il n’a pensé qu’à une seule espèce de constitution, et qu’exagérant encore les idées des anciens, il n’a cherché que le gouvernement modèle, sans s’occuper des faits, c’est-à-dire des diverses constitutions possibles et réelles.
-négligé Phistoire.
+négligé l’histoire.
-LIVRE VI (4), CHAPITRE II. 297 CHAPITRE Il. Résumé
+CHAPITRE II. Résumé
-qui précèdent; indication
+qui précèdent ; indication
-entre eux; des
+entre eux ; des
-de Poligarchie; la
+de l’oligarchie ; la
-royauté, Paristooratie, la république; et
+royauté, l’aristocratie, la république ; et
-déviations des premières
+déviations dés premières
-royauté, l’oligarehie pour Paristocratie, la
+royauté, l’oligarchie pour l’aristocratie, la
-parlé déja de Paristocratie et
+parlé déjà de l’aristocratie et
-la royauté; ear traiter du gouver. , · . A • nement parfait, c’eta1t traiter en meme temps de ees deux formes, qui
+la royauté ; car traiter du gouvernement parfait, c’était traiter en même temps de ces deux f’ormes, qui
-principes dela plus
+principes de la plus
-les diiïérences de Paristocratie et dela royauté § L Dzms notre première étude. tie. Donc les anciens Vll¤ et Vlll•= Voir plus haut, liv. III, ch. v. — livres, où il expose le système du Lhrislocmlie. Voici un des pas- gouvemement modèle, viennent sages les plus formels qu’on avant le IVB. M. Gœttling n’a pas puisse alléguer contre l’ordre ac- pensé à discuter ce passage. Voir tuel des livres de la Politique. ll Pappendice, la fin du llI¤ livre et n été parlé tout au long, dans le le commencement du lV¤ (7¤). Du llI¤ livre, dela royauté; mais en reste, je prie le lecteur qui vousuivant Pancien ordre, il n’n pas dra s’assurer de ln légitimité du encore été dit un seul mot de l’a- nouvel ordre des livres, de donner ristocrntie. Or, Aristote déclare la plus grande attention à ce pasqu’en traitant de la parfaite répu- sage, et de le rapprocher du réhlique, du gouvernement modèle, sumé si formel qu’Aristcte fait il a entendu traiter de l’aristocra- dans ce chapitro même de la com-
+les différences de l’aristocratie et de la royauté
-. 298 POLITIQUE D’ARISTOTE. •% entre
+entre
-encore à. parler,
+encore à parler,
-de nom sans
+de nota sans
-vient Poligarchie, dont
+vient l’oligarchie, dont
-distance a Paristocratie est
+distance à l’aristocratie est
-le même sujet; mais
+le même. sujet ; mais
-vue ditïérait du
+vue différait du
-qu’ainsi l’oli· garchie pouvait
+qu’ainsi l’oligarchie pouvait
-de gouvernements; et
+de gouvernements ; et
-que télle autre; nous
+que telle autre ; nous
-Du rœté, nous laisserons position entière de son ouvrage. pitre v, §§ 1 et 2, et chapitres IX Voir plus bas dans ce paragra- et x. phe et § 5. — Ce qui constitue §3. Un écriwin. C’¢>£t Platon; spécialemerit la royauté. Ceci en voir le Politique, p. 459, trad. de effet a ete traite, livre Ill, cha- M. Cousin.
+Du reste, nous laisserons
-LIVRE V1 (4), CHAPITRE II. 299 de
+de
-démocratie ` et Poligarohie, le
+démocratie et l’oligarchie, le
-que · nous attribuons a l’une et a l’autre.
+que nous attribuons à l’une et à l’autre.
-ces diiïérentes formes,
+ces différentes formes,
-que celle-là, qui olïre encore quelque mérite? Ensuite,
+que celle-là qui offre encore quelque mérite ? Ensuite,
-pluralité desÉtats? §
+pluralité des États ? §
-la cons· titution préférable
+la constitution préférable
-peuple donné; car
+peuple donné ; car
-que l’oligarchie; et
+que l’oligarchie ; et
-adoptant Poligarchie ou
+adoptant l’oligarchie ou
-nuances diverses? Et
+nuances diverses ? Et
-d’elles. § 5. En pour tefmmer. Ce en dernier lieu; et que le VIE livre passage,
+d’elles. 	 § 1. Dans notre première étude. Voir plus haut, liv. III, ch. V. L’aristocratie. Voici un des passages les plus formels qu’on puisse alléguer contre l’ordre actuel des livres de la Politique. Il a été parlé tout au long, dans le IIIe livre, de la royauté ; mais en suivant l’ancien ordre, il n’a pas encore été dit un seul mot de l’aristocratie. Or, Aristote déclare qu’en traitant de la parfaite république, du gouvernement modèle, il a entendu traiter de l’aristocratie. Donc les anciens VIIe et VIlle livres, où il expose le système du gouvernement modèle, viennent avant le IVe. M. Goettling n’a pas pensé à discuter ce passage. Voir l’appendice, la fin du IIIe livre et le commencement du IVe (7e). Du reste, je prie le lecteur qui voudra s’assurer de la légitimité du nouvel ordre des livres, de donner la plus grande attention à ce passage, et de le rapprocher du résumé si formel qu’Aristote fait dans ce chapitre même de la composition entière de son ouvrage. Voir plus bas dans ce paragraphe et § 5. Ce qui constitue spécialement la royauté. Ceci en effet a été traité, livre III, chapitre V, §§ 1 et 2, et chapitres IX et X. § 3. Un écrivain. C’est Platon ; voir le Politique, p. 459, trad. de M. Cousin. § 5. Et pour terminer. Ce passage,
-indique des éditions ordinaires doit être la
+indique la
-suivants, placé,
+suivants, prouve évidemment deux choses : 1° Que le gouvernement modèle, dont il ne parle pas, a été traité antérieurement dans les anciens VIIe et VIIIe livres, qui doivent venir après le IIIe ; 2° Que le prétendu Ve livre, qui traite des révolutions, doit venir en dernier lieu ; et que le VIe livre des éditions ordinaires doit être placé,
-contenu prouve évidemment deux cho- même Pindique assez, après Panses : cien lV=. Je
+contenu même l’indique assez, après l’ancien IVe. Je
-pas 10 Que le gouvernement modèle, comment
+pas comment
-ce pasdont il ne parle pas, a été traité sage un
+ce pas-age un
-pour l’or·dre antérieurement dans les anciens actuel dœ livres. M. Gœttling a VID et VIHG livres, qui doivent oublié
+pour l’ordre actuel des livres. M. Goettling a oublié
-son avis.V0i1· venir après le Ille; Pappeudice, la
+son avis. Voir l’appendice, la
-du 2** Que le prétendu V¤ livre, qui Il[¤ livre
+du IIIe livre
-du traite des révolutions, doit venir Wc (79).
+du IVe (7e).
-300 POIJTIQUE D’ARISTOTE. CHAPITRE Ill. La
+CHAPITRE III. La
-la dilfèrence même
+la différence même
-la democratie et Poligarchie; caractère
+la démocratie et l’oligarchie ; caractère
-de l’autrej lc nombre
+de l’autre ; le nombre
-condition capitale; c‘est la fortune. Enumération des
+condition capitale ; c’est la fortune. Énumération des
-de l’État; critique
+de l’État ; critique
-de Platon; toutes
+de Platon ; toutes
-être cumulées; il
+être cumulées ; il
-pauvreté ct le richesse
+pauvreté et la richesse
-le voir; ensuite,
+le voir ; ensuite,
-multitude d‘hommes, il
+multitude d’hommes, il
-y abien des
+y a bien des
-les Etats dont
+les États dont
-alors § 2. Cnmismiz en ou-valerie. Cette firmée dans le moyen âge. La noobscrvation d’Aristote s’est con- blesse, qui seule possédait des che-
+alors
-LIVRE VI (4), CHAPITRE III. 301 ‘ la
+la
-connût pou1· attaquer
+connût pour attaquer
-Témoin l’l1istoire d‘Érétriè, de
+Témoin l’histoire d’Érétrie, de
-vertu, ‘ · · , et
+vertu, et
-avantages, 1nd1ques par
+avantages, indiqués par
-l’État euvent rendre art au ouvoir soit
+l’État peuvent prendre part au pouvoir, soit
-leur P 7 universalité, Soit en
+leur universalité, soit en
-grand. §3.Il s’ensuit
+grand. § 3. Il s’ensuit
-espèces diiférentes. La constitution n`est pas
+espèces différentes. La constitution n’est pas
-d’égalité commune; c’est-à-dire
+d’égalité commune ; c’est-à-dire
-l’État. vaux,qui formait seule la « cheva- long, liv. IVE (7*), ch. vn et vin; lerie»,futuneolîgarchiepuissante; nouvelle preuve que Iœ anciens et elle perdit sa prépondérance, VII•,et VIII’ livres doivent être. minée encore, il est vrai, par placesavantlüincienIV•.Voirdans d’autres causes,quandl’i11fanterie ce livre, ch. ll, § 1, et plus bas, commença à prévaloir dans les dans ce chapitre,§i0. armées européennes. - L‘hisIoi1c M. Gcettling a soutenu à tort d’Érétric. On sait fort peu de chose qu’Aristote voulait rappeler ici le de l’histoiro deces divers Etats.- liv. III, ch. rv et v (de l’é<lit. de Quand nous avons traité. Aristote Gœttling).D’alJord,Aristotc,daus a, en ctfct, traité ce sujet tout au ces chapitres, ne touche qu’inci-
+l’État. §
-302 POLITIQUE D’ARISTOTE. § 4.
+4.
-qu’on 1·econnaît deux
+qu’on reconnaît deux
-et Poligarchie; car
+et l’oligarchie ; car
-que Taristocratie n’est
+que l’aristocratie n’est
-de Poligarchie, avec
+de l’oligarchie, avec
-n’est qu’nne forme
+n’est qu’une forme
-du nord; le
+du nord ; le
-Dans l’liarmonie, disent-ils,
+Dans l’harmonie, disent-ils,
-de côte ces
+de côté ces
-arbitraires _ des
+arbitraires des
-il n`y a
+il n’y a
-dérivent d’u11 mode parlait d’harmonie,
+dérivent d’un mode parfait d’harmonie,
-constitutions dédemmentlesujetdontil parle ici; Pour Platon, les deux constituet en second lieu, il n’y est pas tions mères sont la monarchie et question le moins du monde G6 la démocratie, Lois, livre III, l’aristocratie.Schncideravnitbien page 178. ll semble mettre l’o1ivu qu’ils’agissnit dans ce passage garchie au dernier rang, parce d’un sujet qui ne se trouvait que qu’e1le a le plus de maîtres. dans Pancien VII°livre,placêduns Lois, livre IV, p. 220. trad. dc mon édition le W’. lI. Cousin. Voir aussi le Politi§ 4. La démocratie et Poligcrchie. que, p. 459. r
+constitutions dérivent de la constitution modèle ; oligarchiques, si le pouvoir y est plus concentré et plus despotique ; démocratiques, si les ressorts en sont plus relâchés et plus doux.
-LIVRE V1 (4), CHAPITRE IH. 303 rivent de la constitution modèle; oligarchiques, si le pouvoiry est plus concentré et plus despotique; démocratiques, si les 1·ess0rts en sont plus relâchés et plns doux. §
+§
-du nombre; car,
+du nombre ; car,
-la richesse; dans
+la richesse ; dans
-est démocratique? Et
+est démocratique ? Et
-des - riches,
+des riches,
-que c‘est la une
+que c’est là une
-démocratie là, ou la
+démocratie là où la
-oligarchie là, où
+oligarchie là où
-et c`est la
+et c’est la
-autant d’oligzu·chie a.répartî1·le pouvoir
+autant d’oligarchie à répartir le pouvoir
-dit-on, et Éthiopie; car
+dit-on, en Éthiopie ; car
-moins ·
+moins
-304 POLITIQUE D’ARISl`0’l`E. grand
+grand
-et Foligarchie renferment
+et l’oligarchie renferment
-sortes d`éléments, il
+sortes d’éléments, il
-à ime multitude
+à une multitude
-n’y apas davantage
+n’y a pas davantage
-à Colopl1on, où, . avant
+à Colophon, où, avant
-que là. où
+que là où
-souveraineté. §9. Ces considérations sufûsent pour
+souveraineté. § 9. Ces considérations suffisent pour
-sont. J ’ajoute qu`il y
+sont. J’ajoute qu’il y
-ici. § 7. En Ethiopie.Voir Hérodote, neure; patrie de Xénophane, chef Thalie, ch. xx. de Yécole d’Elée. On ne sait si c’est § 8. Apollzmie. Voir die Doner, le même Xénophane dont Athénée d’Ott. Müller, t. I, p. 118, et t. II, nous a conservé un fragment cup. 51 et 156. La mer Ionienne est rieux sur le luxe de Colophon. legolfe Adriatique.Apoiionieétait Athénée, Deip., lib. XII, p. 526. ime colonie de Corinthe.-—Thém. Voir l’n1·ticle de M. Cousin sur Théra,peti|:eîlevoisinedelaCrète. Xénophane, p. 20. — Et sont souStrahon, liv. X, p. 465. - Colo- veramx.C’est ce que faitchez nous phvn, ville d’Ionîe, dans l’Asie Mi- le suffrage universel.
+ici.
-LIVRE VI (4), CHAPITRE III. 305 Quelles
+Quelles
-formes politiques? Comment naissentelles? C‘est ce
+formes politiques ? Comment naissent-elles ? C’est ce
-Or, lors_ qn’en histoire
+Or, lorsqu’en histoire
-organes inïlispensables a tout
+organes indispensables à tout
-sens qu’i1 possède,
+sens qu’il possède,
-plus l’ap— pareil locomoteur
+plus l’appareil locomoteur
-§ ’l0. En
+§ 10. En
-que ceux-la, mais qu‘ils fussent
+que ceux-là, mais qu’ils fussent
-distinctes d’animaux; car
+distinctes d’animaux ; car
-genres diffé1·ents d’un
+genres différents d’un
-ici g car
+ici ; car
-multiples. · § 10. Comme je Pci dit souvent. et plus haut, ch. in, § 2, ct liv. IV, Voir dans ce même chapitre, § 9, eh. vin, § 20
+multiples. § 11.
-306 POLIT1QUE D’./LRISTOTE. § ll. Ici,
+Ici,
-les laboureurs; là,
+les laboureurs ; là,
-et d’or— nement. Une
+et d’ornement. Une
-et qui. achète
+et qui achète
-mercenaires. Une, cinquième
+mercenaires. Une cinquième
-si l`État veut
+si l’État veut
-de 1’invasion et
+de l’invasion et
-par nature? L’État
+par nature ? L’État
-nécessairement ai lui-même g Pesclavage ne
+nécessairement à lui-même ; l’esclavage ne
-fort iugénieuse, mais bien insufiisante. Socrate
+fort ingénieuse, mais bien insuffisante. Socrate
-de _ quatre
+de quatre
-: tisserauds, laboureurs,
+: tisserands, laboureurs,
-et enün le
+et enfin le
-le marchand; et
+le marchand ; et
-rempli parla toutes
+rempli par là toutes
-Ainsi, a ses § ll. Esclave par nature. Voir d’Aristote est trop sévè1·e;mais il liv. I, ch. u, § 7. ne prête guère à Platon que ce qui § 12. Dans la République dePLu- se trouve dans la République, ton.Lescommentateurs,etPinzger livre II, p.89 et suivantes, trad. de surt0ut(p. 14), ont accuséAristote M. Cousin. Il faut ajouter aussi, d’erreur ou de mauvaise foi dans pourêtre juste, queSocra|.eue préPexposé des idées de Platon. On tend pas traiter la question xl’une pourrait dire plutôtquelacritique manière didactique et complète.
+Ainsi, à ses
-LIVRE VI (4), CHAPITRE III. 307 yeux,
+yeux,
-où l‘État, venant
+où l’État, venant
-plus, qu’énumè1·e Platon,
+plus, qu’énumère Platon,
-de chacun; et
+de chacun ; et
-animé, 1’âme est
+animé, l’âme est
-de l’exis· tence, il
+de l’existence, il
-justice sociale? A ces
+justice sociale ? À ces
-décide desin- térêts généraux
+décide des intérêts généraux
-de 1’in-· telligence politique? Que
+de l’intelligence politique ? Que
-notre raisonnement; car
+notre raisonnement ; car
-de laboureu1· se t1·ouvent réunies; mais s‘il faut
+de laboureur se trouvent réunies ; mais s’il faut
-; · puis
+; puis
-l’État, — Dans unbutmmul. Sîcette cri- bliquc, elic cesse tout à fait de tique est exacte quand elle s’u· l’êtrc quand ou Papplique â Feudresse à ce passage de lu Répu- semble du système de Piatou.
+l’État,
-308 POLITIQUE D’AR[S’l‘OTE. ceux ui se
+ceux qui se
-que l‘État ne
+que l’État ne
-public, s0it pou1· toute
+public, soit pour toute
-des aifaires générales
+des affaires générales
-que l’équita— ble et
+que l’équitable et
-les hommee revendiquent leu1· part
+les hommes revendiquent leur part
-choses qu‘0n ne
+choses qu’on ne
-la richesse; et
+la richesse ; et
-l’État. D`autre part,
+l’État. D’autre part,
-majorité, ceux-la en
+majorité, ceux-là en
-la dil’l`érence _ des
+la différence des
-§ 14. Am: services publier. Vùir Bœckh, Écon. polit. des Athéu., lîv. Ill, ch. xxx.
+§
-LIVRE VI (4), CHAP1îl‘RE 1V. 309 § 16.
+16.
-de Constitutions, et
+de constitutions, et
-avons (lit la cause; ’ nous
+avons dit la cause ; nous
-maintenant qu‘il y
+maintenant qu’il y
-d’oligarchies. CHAPITRE lV. Espèces
+d’oligarchies. 	 § 2. Consistait en cavalerie. Cette observation d’Aristote s’est confirmée dans le moyen âge. La noblesse, qui seule possédait des chevaux, qui formait seule la « chevalerie », fut une oligarchie puissante ; et elle perdit sa prépondérance, minée encore, il est vrai, par d’autres causes, quand l’infanterie commença à prévaloir dans les armées européennes. L’histoire d’Érétrie. On sait fort peu de chose de l’histoire de ces divers États. Quand nous avons traité. Aristote a, en effet, traité ce sujet tout au long, liv. IVe (7e), ch. VII et VIII ; nouvelle preuve que les anciens VIIe et VIIIe livres doivent être placés avant l’ancien IVe. Voir dans ce livre, ch. tII § 1, et plus bas, dans ce chapitre, § 10. M. Goettling a soutenu à tort qu’Aristote voulait rappeler ici le liv. III, ch. IV et V (de l’édit. de Goettling). D’abord, Aristote, dans ces chapitres, ne touche qu’incidemment le sujet dont il parle ici ; et en second lieu, il n’y est pas question le moins du monde de l’aristocratie. Schneider avait bien vu qu’il s’agissait dans ce passage d’un sujet qui ne se trouvait que dans l’ancien VII’elivre, placé dans mon édition le IVe. § 4. La démocratie et l’oligarchie. Pour Platon, les deux constitutions mères sont la monarchie et la démocratie, Lois, livre III, page 178. Il semble mettre l’oligarchie au dernier rang, parce qu’elle a le plus de maîtres. Lois, livre IV, p. 220. trad. de M. Cousin. Voir aussi le Politique, p. 459. § 7. En Éthiopie.Voir Hérodote, Thalie, ch. XX. § S. Apollonie. Voir die Dorier, d’Ott. Müller, t. I, p. 118, et t. II, p. 51 et 156. La mer Ionienne est le golfe Adriatique. Apollonie était une colonie de Corinthe. Théra. Théra, petite île voisine de la Crète. Strabon, liv. X, p. 465. Colophon, ville d’Ionie, dans l’Asie Mineure ; patrie de Xénophane, chef de l’école d’Élée. On ne sait si c’est le même Xénophane dont Athénée nous a conservé un fragment curieux sur le luxe de Colophon. Athénée, Deip., lib. XII, p. 526. Voir l’article de M. Cousin sur Xénophane, p. 20. Et sont souverains. C’est ce que fait chez nous le suffrage universel. § 10. Comme je l’ai dit souvent. Voir dans ce même chapitre, § 9, et plus haut, ch. III § 2, et liv. IV, ch. VIII, § 5. § 11. Esclave par nature. Voir liv. I, ch. II, § 7. § 12. Dans la République de Platon. Les commentateurs, et Pinzger surtout (p. 14), ont accusé Aristote d’erreur ou de mauvaise foi dans l’exposé des idées de Platon. On pourrait dire plutôt que la critique d’Aristote est trop sévère ; mais il ne prête guère à Platon que ce qui se trouve dans la République, livre II, p. 89 et suivantes, trad. de M. Cousin. Il faut ajouter aussi, pour être juste, que Socrate ne prétend pas traiter la question d’une manière didactique et complète. Dans un but moral. Si cette critique est exacte quand elle s’adresse à ce passage de la Répu-blique, elle cesse tout à fait de l’être quand on l’applique à l’ensemble du système de Platon. § 14. Aux services publics. Voir Boeckh, Econ. polit. des Athén., liv. III, ch. XXI. § 15. Nous avons donc prouvé. Voir plus haut, ch. II et III de ce livre. CHAPITRE IV. Espèces
-la démocratie; leurs
+la démocratie ; leurs
-leurs causes; elles
+leurs causes ; elles
-cinq. Inlluence désastreuse des dèmagoguesglaus les
+cinq. Influence désastreuse des démagogues élans les
-a cesse d‘etrc souveraine; tyrannie
+a cessé d’être souveraine ; tyrannie
-peuple égare par
+peuple égaré par
-la démociatie et Foligarchie est
+la démocratie et l’oligarchie est
-des iaisonnements qui précedent, puisque n0ns aV0ns reconnu
+des raisonnements qui précèdent, puisque nous avons reconnu
-classe inférieuxje, on
+classe inférieure, on
-commerçants, qu`ils vendent
+commerçants, qu’ils vendent
-qu’ils achètent; les
+qu’ils achètent ; les
-spéculateurs, caboteius ou
+spéculateurs, caboteurs ou
-foule d`individus. Byzance
+foule d’individus. Byzance
-de pêcheurs; Athènes, ile matelots; Égine
+de pêcheurs ; Athènes, de matelots ; Égine
-de négociants; § 15. Nous armzs dans prouvé. Égée, colonies doriennes. Voir die Voir plus haut, cli. n et in de ce Dorier, d’0tt. Müller, t. 11, p. 416, _ livre. et passim, et Strahon, livre VT, § 1. Taruntc, dans la Grande- p. 270. Grèce, dans l’ltalie méridionale; Tarcnte avait été fondee par des Byzance, où lut depuis Constanti- Spartiates.Voir plus loin, liv.’lil ncpie; Ègine pres des côtes de (F2"), ch. vl, § 2, quelques details l’Attique; Ténérlos; îie de la mer sur cette colonie.
+de négociants ;
-· 310 POLITIQUE D’ARISTOTE. Ténédos,
+Ténédos,
-médiocre p0u1· vivre
+médiocre pour vivre
-venons d`énu— mérer. Dans
+venons d’énumérer. Dans
-est caracté1·isée par Pégalité; et Pégalité, fondée
+est caractérisée par l’égalité ; et l’égalité, fondée
-pauvres n’au1·ont pas
+pauvres n’auront pas
-plus nombreux} et
+plus nombreux, et
-démocratie. Voila donc
+démocratie. Voilà donc
-espèce. ’ §
+espèce. §
-publiques sonta la
+publiques sont à la
-accessibles a tous ceux qui. possèdent
+accessibles à tous ceux qui possèdent
-ne lepossèdent pas.
+ne le possèdent pas.
-espèce _ de
+espèce de
-aux magistratures; mais
+aux magistratures ; mais
-magistrat d1êtl‘€ citoyen
+magistrat d’être citoyen
-LIVRE VI (4), CHAPITRE TV 311 admet
+admet
-mêmes conditions; mais ou transporte
+mêmes conditions ; mais on transporte
-loi. §4. C’est qu‘al0rs ce
+loi. § 4. C’est qu’alors ce
-grâce ai l’iuüueuce des
+grâce à l’influence des
-il u’y a point de_ démagogues, et
+il n’y a point de démagogues ; et
-des aiïaires. Les
+des affaires. Les
-règne, nou point
+règne, non point
-a blàmé la
+a blâmé la
-des chefs; mais
+des chefs ; mais
-ici, d’nu pouvoir
+ici, d’un pouvoir
-ou d‘un pouvoir
+ou d’un pouvoir
-flatteurs sonfrils . bientôt
+flatteurs sont-ils bientôt
-et d‘autre, mêmes
+et d’autre, mêmes
-des bous citoyens
+des bons citoyens
-décrets, la les
+décrets, là les
-le flatteur _ont une
+le flatteur, ont une
-bornes, l‘un sur
+bornes, l’un sur
-tyran, l‘autre sur
+tyran, l’autre sur
-au peuple; car
+au peuple ; car
-puissance ue peut
+puissance ne peut
-disposent BllX·IllêlTl€S souverainéiueut par
+disposent eux-mêmes souverainement par
-qu’ils sa§ 4. llomé-re, Iliade, chant 11, vcrs 204.
+qu’ils savent
-312 POLITIQUE D’ARIS’l`0’l`E veut lui
+lui
-du peuple; celui-ci
+du peuple ; celui-ci
-alors anéautis. § ’7 . (Test là., on
+alors anéantis. § 7. C’est là, on
-constitution qu’à. la
+constitution qu’à la
-le magist1·at décide
+le magistrat décide
-l’État ou tout
+l’État où tout
-puisque _ les
+puisque les
-générale. §8. Voila, du
+générale. § 8. Voilà, du
-diverses dela démocratie. § 7. A coups
+diverses de la démocratie. 	 § 1. Tarente, dans la Grande-Grèce, dans l’Italie méridionale ; Byzance, où fut depuis Constantinople ; Égine prés des côtes de l’Attique ; Ténédos ; île de la mer Égée, colonies doriennes. Voir die Dorier, d’Ott. Müller, t. II, p. 416, et passim, et Strabon, livre VI, p. 210. Tarente avait été fondée par des Spartiates.Voir plus loin, liv.Vlll (5e), ch. VI, § 2, quelques détails sur cette colonie. § 4. Homère, Iliade, chant II, vers 204. § 7. À coups
-Quelques tote voulait
+Quelques commentateurs ont pensé qu’Aristote voulait
-du commcntzxteurs ont pense qu’Aris- gouvernement atliénicn.
+du gouvernement athénien.
-LIVRE VI (4), CHAPITRE V. 313 CHAPITRE
+CHAPITRE
-de Poligarchie ;
+de l’oligarchie ;
-au nomb1·e de quatre — lnlluence générale des mœ1u·s sur
+au nombre de quatre. — Influence générale des mœurs sur
-du gouvemement. —
+du gouvernement. —
-et d’oligarchic. —
+et d’oligarchie. —
-la democratic et Poligarchic. —- Quelques
+la démocratie et l’oligarchie. — Quelques
-sur Paristocratic. §
+sur l’aristocratie. §
-d’oligarchie, c‘est la üxation d’un
+d’oligarchie, c’est la fixation d’un
-pour · que
+pour que
-atteindre an pouvoir, ouvert a ceux-la seuls
+atteindre au pouvoir, ouvert à ceux-là seuls
-est considérable; et
+est considérable ; et
-recruter lni—même. Il
+recruter lui-même. Il
-sur Puniversalité des
+sur l’universalité des
-plutôt aristoc1·atique ;
+plutôt aristocratique ;
-espèce d’o1igarchie se
+espèce d’oligarchie se
-sur Pherédité des
+sur l’hérédité des
-de lasouveraineté des
+de la souveraineté des
-gouvernements ` monarchiques; et
+gouvernements monarchiques ; et
-démocraties, a1’espèce dont
+démocraties, à l’espèce dont
-nomme dymzstie, ou
+nomme dynastie, ou
-§ 1. Dynastie. Cc mot, que j’ai dû pm·aplu·asen, signifie propre-
+§ 2.
-314 POLITIQUE D’ARISTOTE. Telles
+Telles
-diverses d‘oligarchie et
+diverses d’oligarchie et
-ici nne observation
+ici une observation
-sans qne la
+sans que la
-est populaire; et
+est populaire ; et
-est presqne toujours
+est presque toujours
-lois antérieures; mais
+lois antérieures ; mais
-l’État. §3. C`est une
+l’État. § 3. C’est une
-d’espèces d‘oligarchies et
+d’espèces d’oligarchies et
-démocraties qne nous ne l‘avons dit.
+démocraties que nous ne l’avons dit.
-droits politiqnes appartiennent, on bien a tontes les
+droits politiques appartiennent, ou bien à toutes les
-énumérées plns haut,
+énumérées plus haut,
-elles, a l’exclnsion des
+elles, à l’exclusion des
-sont sonverains de
+sont souverains de
-citoyens, occnpés des
+citoyens, occupés des
-affaires publiqnes g ils
+affaires publiques ; ils
-donc ala loi, et te se réunis’ sent en
+donc à la loi, et ne se réunissent en
-tout a_ fait
+tout à fait
-politique apparmen! le gouvernementhéréditaire Sainte-Croix (des Anciens ’G0uv. des forts. Cest pour Aristote le fédér., lîv. II, ch. vin), propose dernier terme de l’oligarchie. de le rendre pampolytyranuierç
+politique appartient
-LIVRE VI (4), cl-iAP1’1‘RE V. 315 tient sans
+sans
-prérogative complétement générale.
+prérogative complètement générale.
-assurés, n‘ont point
+assurés, n’ont point
-voilà deja comment
+voilà déjà comment
-4. L`espèce qui
+4. L’espèce qui
-celle ou tous les oitoyens dont
+celle où tous les citoyens dont
-droits politiques; mais
+droits politiques ; mais
-fait ceux·là seuls
+fait ceux-là seuls
-leurs droits; et
+leurs droits ; et
-la der— nière cbrouologiqnement parlant.
+la dernière chronologiquement parlant.
-États s’étunt formés
+États s’étant formés
-étendus q11e ne
+étendus que ne
-été c‘est cn effet la pensée de Pau- sentêes ici ne sont pas d’ace0rd teur, quoique Pexpression ne soit avec les préeédcntcs, et Fon peut pas très·juste. trouver qu’ellcs font double em§ 4. Que nous nous sommes tmcé. ploi à certains égards, bien qu’AVoir plus haut, cl1.1v,§ 3. Seule- ristcte recherche non plus les ment, dans ce dernier- passage, caractères, mais les causes des Aristote rr mis en troisième lieu diverses espèces de démocratie. 1’espèce qu’il met ici en seconde Il y :1 quelque déscrdre dans tout ligne. Les nouvelles divisions pré- ce passage.
+été
-316 POLITIQUE D’ARI$TOTE. jadis les- premiers,
+jadis les premiers,
-répandant Paisance, la
+répandant l’aisance, la
-droits politiques; et
+droits politiques ; et
-citoyens pu1·ent alors
+citoyens purent alors
-des aiïaires générales, parce qu`ils eurent
+des affaires générales, parce qu’ils eurent
-ont le" plus de loisir: ils u’ont point a s’iuquiéter de l’admiuistration de le1u·s intérêts
+ont le plus de loisir : ils n’ont point à s’inquiéter de l’administration de leurs intérêts
-sont membres; et
+sont membres ; et
-par la que
+par là que
-nombre etles diversités
+nombre et les diversités
-espèce d’oligarcl1ie est
+espèce d’oligarchie est
-attribué a tous ceux
+attribué à tons ceux
-revenu légal; et
+revenu légal ; et
-de l’uuité monarchique,
+de l’unité monarchique,
-LIVRE VI (4), CHAPITRE V. zm puissance,
+puissance,
-les ’ autres
+les autres
-du gouveruement. Trop
+du gouvernement. Trop
-cependant pou1· faire
+cependant pour faire
-la ‘loi qni leur
+la loi qui leur
-dans nn moindre
+dans un moindre
-devenues plns grandes,
+devenues plus grandes,
-de Poligarchie, ou les
+de l’oligarchie, où les
-conformément ài la
+conformément à la
-les .membres de Poligarchie un
+les membres de l’oligarchie un
-gouvernement héréditai1·e est
+gouvernement héréditaire est
-de Poligarchie correspond
+de l’oligarchie correspond
-la démo. cratie. § 9. A côté
+la démocratie. § 9. À côté
-les anteurs, et
+les auteurs, et
-aussi, ponr faire
+aussi, pour faire
-monarchie, l‘oligarchie, la
+monarchie, l’oligarchie, la
-appelle Paristocratie. Une
+appelle l’aristocratie. Une
-forme politiqne est
+forme politique est
-nom génériqne de
+nom générique de
-communément République; comme
+communément République ; comme
-aux auteu1·s qui prétendent énu§ 9. Suivant topinion commune. et non zi quatre, les principales Co n’est pas celle d’Aristote, puis- Constitutions. Voir plus haut, qn`il réduit, nvoc raison, à trois, liv. lll, ch. v, § 1, et dans ce
+aux auteurs qui prétendent énumérer les espèces diverses de gouvernements, et qui ne reconnaissent que les quatre qui viennent d’être nommées plus haut, comme Platon l’a fait dans ses deux Républiques.
-318 POLITIQUE D’ARISTOTE. mérer les espèces diverses de gouvernements, et qui ne reconnaissent que les quatre qui viennent d`être nommées plus haut, comme Platon l’a fait dans ses deux Républiques. § IO. On
+§ 10. On
-raison d‘appeler gouvernement
+raison d’appeler gouvernement
-nom d’a1·istocratie ne
+nom d’aristocratie ne
-justesse, qu’a l’État
+justesse, qu’à l’État
-toute Pétendue du
+toute l’étendue du
-et quin’ont point
+et qui n’ont point
-où l`hon1me de
+où l’homme de
-dans `une identité
+dans une identité
-vertu qne relativement
+vertu que relativement
-encore quelqnes combinaisons
+encore quelques combinaisons
-qui, dilïérant de
+qui, différant de
-nom d’aristocraties; ce
+nom d’aristocraties ; ce
-systèmes ou les
+systèmes où les
-que d’ap1·ès la
+que d’après la
-de Poligarchie et
+de l’oligarchie et
-nom d’a1istocratie ; c’est qu‘en effet
+nom d’aristocratie ; c’est qu’en effet
-que liv. VI, ch. rx, § 1. —Platan .... tete dans les cli. v et xxx du dans ses deux Républiques. La pre- Ille livre (éd. de Schneider), où mière dans la République, la se- l’nristccratie n’n point été traitée conde dans les Lois. Voir plus à fond, mais simplement nommée. linut le Il° livre, chapitres I. Il Il est évident qu’il est ici question et m. des lV•= (Tv) et Ve (8¤) livres. Voir § 10. Préeédemment. M. Thurot ci·dessus,cl1,x1,§§ 1 et 5, et cli.m, prétend qu’il s’ngit ici d’une par- §§ 2 et 10. Voir aussi la fin du tie du lII¤ liv. que nous ne possé· Ille liv. etfappeudice. -—— L’homme dons pas. M. Gœttling croit que de bien et Le ban citoyen. Voir plus ce sujet a été discuté par Aris- haut, liv. III, cl1.li,§ 5.
+que la
-LIVRE VI (4), CHAPITRE VI. 319 1à vertu
+vertu
-de I’État lui-même,
+de l’État lui-même,
-peuvent Pêtre ceux
+peuvent l’être ceux
-comme a Carthage; et
+comme à Carthage ; et
-et d’arist0cratie. Ainsi, Paristocratie, outre
+et d’aristocratie. Ainsi, l’aristocratie, outre
-de dire; elle
+de dire ; elle
-que la’ république
+que la république
-oligarchique. CHAPITRE VI. Idéc générale de la république; ses rapports avec la démocratie. Éléments que l‘État doit combiner; la liberté et la richesse sont ceux qui forment surtout la république, en se mélangeant diversement; rapports de la republique avec l’a.ristocratie § 1. Nous n‘avons plus à nous occuper que de deux § II. Comme à. Carthage. Voir m1ere,la meilleure des aristocraliv. II, ch. vux.—Comme à Sparte. ties. Pris
+oligarchique. 	 § 1. Dynastie. Ce mot, que j’ai dû paraphraser, signifie proprement le gouverneraient héréditaire des forts. C’est pour Aristote le dernier terme de l’oligarchie. Sainte-Croix (des Anciens Gouv. fédér., liv. Il, ch. VIII), propose de le rendre paru polytyrannie ; c’est en effet la pensée de l’auteur, quoique l’expression ne soit pas très juste. § 4. Que nous nous sommes tracé. Voir plus haut, ch. IV, § 3. Seulement, dans ce dernier passage, Aristote a mis en troisième lieu l’espèce qu’il met ici en seconde ligne. Les nouvelles divisions présentées ici ne sont pas d’accord avec les précédentes, et l’on peut trouver qu’elles font double emploi à certains égards, bien qu’Aristote recherche non plus les caractères, mais les causes des diverses espèces de démocratie. Il y a quelque désordre dans tout ce passage. § 9. Suivant l’opinion commune. Ce n’est pas celle d’Aristote, puisqu’il réduit, avec raison, à trois, et non à quatre, les principales Constitutions. Voir plus haut, liv. III, ch. V, § 1, et dans ce liv. VI, ch. II, § 1. Platon.... dans ses deux Républiques. La première dans la République, la seconde dans les Lois. Voir plus haut le IIe livre, chapitres I, II et III. § 10. Précédemment. M. Thurot prétend qu’il s’agit ici d’une partie du IIIe liv. que nous ne possédons pas. M. Goettling croit que ce sujet a été discuté par Aristote dans les ch. V et XII du IIIe livre (éd. de Schneider), où l’aristocratie n’a point été traitée à fond, mais simplement nommée. Il est évident qu’il est ici question des IVe (7e) et Ve (8e) livres. Voir ci-dessus, ch, II, §§ 1, et 5, et ch. III, §§ 2 et 10. Voir aussi la fin du IIIe liv. et l’appendice. L’homme de bien et le bon citoyen. Voir plus haut, liv. III, ch. Il, § 5. § 11. Comme à Carthage. Voir liv. II, ch. VIII. Comme à Sparte. Voir, id., ch. VI. Sa première et plus parfaite espèce. Le mot du texte pourrait être pris ici pour signifier l’aristocratie dont il a été parlé « en premier lieu », aussi.bien que pour signifier la première, la meilleure des aristocraties. Pris
-passage Voir, id., eh. vi. - Su première et serait
+passage serait
-ajouté plus parfum espèce. Lc mot du A tous
+ajouté à tous
-j’ai déjàindiqués, _ texte pourrait être pris iei pour pour ie changement d’ox·dre dans signifier l’aristocratie dont ilaété les
+j’ai déjà indiqués, pour le changement d’ordre dans les
-10, parlé cienpremier lieu >, aussi dans
+10, dans
-loin, ,1>icn que pour signifier la pre- ch. vx,§ 5.
+loin, ch. VI, § 5.
-aussi Pappendice.
+aussi l’appendice. CHAPITRE VI. Idée générale de la république ; ses rapports avec la démocratie. Éléments que l’État doit combiner ; la liberté et la richesse sont ceux qui forment surtout la république, en se mélangeant diversement ; rapports de la république avec l’aristocratie. § 1. Nous n’avons plus à nous occuper que de deux
-320 POLITlQUE D‘ARISTOTE. gouvernements,
+gouvernements,
-bien qu‘elle ne
+bien qu’elle ne
-de parlcr, un
+de parler, un
-dégradé, c‘est qu’à v1·ai dire
+dégradé, c’est qu’à vrai dire
-ces aristocraties; et
+ces aristocraties ; et
-que tonte autre
+que toute autre
-de l‘oligarchie; car
+de l’oligarchie ; car
-le plns ordinairement
+le plus ordinairement
-sont com` blés en
+sont comblés en
-citoyens émi§ 1. Des cowuptionx de la consti- ch. nu, § 5. — Au. début. Voir plus tution parfaite. Voir plus haut, linut, liv. Ill, ch. v, § 2.
+citoyens éminents,
-LIVRE VI (4), CHAPITRE VI. 321 nents, on
+on
-estimables. ’Or, il
+estimables. Or, il
-que la où
+que là où
-les meilleurs. citoyens.
+les meilleurs citoyens.
-pas à. elles
+pas à elles
-et qu’i1 importe
+et qu’il importe
-où l’0n obéit à. la
+où l’on obéit à la
-celui oix la
+celui où la
-la raison; car
+la raison ; car
-déraisonnables. L’exeellence de
+déraisonnables. L’excellence de
-loi pent du
+loi peut du
-aux circonstances; oula meilleure possible , d’une
+aux circonstances ; ou la meilleure possible, d’une
-de l‘aristocratie paraît
+de l’aristocratie paraît
-politique à. la vertu; car
+politique à la vertu ; car
-de Paristocratie, c’est
+de l’aristocratie, c’est
-de Poligarchie, et
+de l’oligarchie, et
-les autres,-la décision
+les autres, la décision
-cherchent § 3. Fondée sur la raison. Voir liv. Ill, ch. VI, § 13. 24
+cherchent
-322 POLITIQUE D’ARISTOTE. presque
+presque
-liberté , et
+liberté ; et
-disputent l’égalité; ce
+disputent l’égalité ; ce
-la noblesse; car
+la noblesse ; car
-ancienneté de richesse
+ancienneté d& richesse
-de Poligarchie, il
+de l’oligarchie, il
-la natnre de
+la nature de
-aux aristocratiesg enfin
+aux aristocraties ; enfin
-éloignées qu‘on ne
+éloignées qu’on ne
-des antres. § 5: Une ancienneté de richesse. j’ai parlé d’u}~0rd. Voir
+des autres. 	 § 1. Des corruptions de la constitution parfaite. Voir
-haut, Voir
+haut, ch. III, § 5. Au début. Voir plus haut, liv. III, ch. V, § 2. § 3. Fondée sur la raison. Voir liv. III, ch, VI, § 13. § 5. Une ancienneté de richesse. Voir
-ch. rr, § 19. —— Dom liv.
+ch. II, § 19. Dont j’ai parlé d’abord. Voir plus haut, liv.
-et V
+et V.
-LIVRE VI (4), CHAPITRE VII 323 CHAPITRE
+CHAPITRE
-de Poligarchie et
+de l’oligarchie et
-la démocratie; moyens
+la démocratie ; moyens
-cette combinaison; caractere d’une vraie république; exemple ti1·é du gouvernement la· eédémonien; la
+cette combinaison ; caractère d’une vraie république ; exemple tiré du gouvernement lacédémonien ; la
-par l’amou1· seul
+par l’amour seul
-forme En côté
+forme à côté
-plus Pavantage de
+plus l’avantage de
-de Poligarchie et
+de l’oligarchie et
-la démocratie; car c’eSt en
+la démocratie ; car c’est en
-de ees deux
+de ces deux
-de Yoligarchie et
+de l’oligarchie et
-dans Yoligarchie, on
+dans l’oligarchie, on
-riche it l’amende s’il § 1. Un objet de reconnaissance. pièce de monnaie ou de métal, un Mot à mot : « Symbole ». Le con- morceau de bois, etc. Deux pertexte explique assez ce que ce mot sonnes qui s’aimaient tendrement veut dire. C’est un objet composé se partageaientle «synilJole»,comde deux parties qui peuvent être me gage de fidélité et de souvenir. aisément separées, pour être en- Cet usage touchant et fort antisuitc réunies. C’était souvent une que subsiste encore parmi nous.
+riche à l’amende s’il
-324 POLITIQUE D’ARISTOTE. ne.se rend
+ne se rend
-y siéger; dans
+y siéger ; dans
-aux pauvres; et l’instituti0n nouvelle
+aux pauvres ; et l’institution nouvelle
-d’entrée à, Passemblée politique
+d’entrée à l’assemblée politique
-modique, la par
+modique, là par
-extrêmement élevé; le
+extrêmement élevé ; le
-et d’autre; il
+et d’autre ; il
-et à, la
+et à la
-et à, la
+et à la
-Ainsi, · la
+Ainsi, la
-une institntion démocratique.
+une institution démocratique.
-est oligarchique; de
+est oligarchique ; de
-de ceus pour
+de cens pour
-à l’o1i~ garchie. L’aristooratie et
+à l’oligarchie. L’aristocratie et
-république pniseront leur
+république puiseront leur
-dans l’autre; à- l’oligarchie,
+dans l’autre ; à l’oligarchie,
-; a Ia démocratie, l’aü"ranchissement du cens. ` Voila comment
+; à la démocratie, l’affranchissement du cens. Voilà comment
-parfait d’0ligarcl1ie et de dém0· cratie, il
+parfait d’oligarchie et de démocratie, il
-LIVRE VI (4), CHAPITRE VII. 325 l’État
+l’État
-ou démocratique; car ee n’est là. évidemment
+ou démocratique ; car ce n’est là évidemment
-entend parun mélange
+entend par un mélange
-gens afürment que
+gens affirment que
-éléments démocratiques; par exemple, Péducation commune
+éléments démocratiques ; par exemple, l’éducation commune
-au pauvre; puis
+au pauvre ; puis
-repas com’muns à tous; l’identité
+repas communs à tous ; l’identité
-le premier’ pauvre quelconque; enfin
+le premier pauvre quelconque ; enfin
-possède l`autre, l’éph0rie. D’autre
+possède l’autre, l’éphorie. D’autre
-éléments oligarohiques. Ainsi,
+éléments oligarchiques. Ainsi,
-sont électives; pas
+sont électives ; pas
-le sort; quelques
+le sort ; quelques
-l’exil oula mort,
+l’exil ou la mort,
-parfaitement § 5. Lu. constitution. lu.cédém0— lo mélange dos pouvoirs àSpar|;e, niennc. Voir plus huut,cl1. v,§5, il faut surtout voir lo morceau et liv.Il,cli. vi; voir aussi l’excel- décisif des Lois de Platon, livre lent traité de Cragius, p. 250. Sur IV, p.225, trad. de M. Cousin.
+parfaitement l’oligarchie
-326 POLITIQUE D’ARISTOTE. Poligarchie et
+et
-paraître à. la
+paraître à la
-et no11 par
+et non par
-seraient étrangers; et
+seraient étrangers ; et
-par ellemême, ce
+par elle-même, ce
-qu’un bon; mais
+qu’un bon ; mais
-aristocraties. CHAPITRE
+aristocraties. 	 § 1. Un objet de reconnaissance. Mot à mot : « Symbole » . Le contexte explique assez ce que ce mot veut dire. C’est un objet composé de deux parties qui peuvent être aisément séparées, pour être ensuite réunies. C’était souvent une pièce de monnaie ou de métal, un morceau de bois, etc. Deux personnes qui s’aimaient tendrement se partageaient le « symbole », comme gage de fidélité et de souvenir. Cet usage touchant et fort antique subsiste encore parmi nous. § 5. La constitution lacédémonienne. Voir plus haut, ch. v, § 5, et liv. II, ch. VI ; voir aussi l’excellent traité de Cragius, p. 250. Sur le mélange des pouvoirs à Sparte, il faut surtout voir le morceau décisif des Lois de Platon, livre IV, p. 225, trad. de M. Cousin. CHAPITRE
-sur la. tyrannie; ses
+sur la tyrannie ; ses
-la monarchlo absolue; c’cst hmujours un gouV0l’l10~ ment de violence. §l. Il
+la monarchie absolue ; c’est toujours un gouvernement de violence. S 1. Il
-arrêter longtemps; mais
+arrêter longtemps ; mais
-en 1`y · § l. lt nous resterait. Aristote cation, si l’ou admet l’or<lre actuel dit ici qu’il ne lui reste plus qu’à des livres. Il faut donc qu’il en ait parler de la tyrannie. ll n’aurait antérieurement traité; et en efiet, cependant pas traité de Paristo- c‘est le sujet de Pancieu VII’ livre, eratie, qui est la seconde forme qui doit être placé, comme on l’a de gouvernement dans sa olassiü- fait dans cette édition, avec Pan-
+en l’y
-LIVRE VI (4), CHAPITRE VIII. 321 comprenant,
+comprenant,
-nous l`avons admise
+nous l’avons admise
-dite, c’est—à-dire à
+dite, c’est-à-dire à
-royauté absolue; et
+royauté absolue ; et
-nommés zesymnètes. Ces
+nommés æsymnètes. Ces
-avaient d’ailleu1s entre
+avaient d’ailleurs entre
-quelques différences: ils
+quelques différences : ils
-naissance, iuais tyranniques,
+naissance, mais tyranniques,
-de ’ toute
+de toute
-du maitre, gouverne
+du maître, gouverne
-de violence; car il n‘est · pas
+de violence ; car il n’est pas
-une semcien VIII¤, à la suite du III". Voir plus haut, liv. ill, ch. xx et X, § 1. ci—dessns, ch. v, § 10, et l’appen- § 2. Asse: de la royauté. V oir dice. -— Nous Ifacems admise. Voir plus haut, liv. lil, ch. ix, § 3. — plus haut, liv. lil, eh. v, § 4. —- /Esym·n,étes.Vcir plus haut,liv.lIl, Pvécédemmeut dela royauté. Voir cli. ix, § 5. _
+une semblable
-328 POLITIQUE D*ARIsTOTE blable domination.
+domination.
-l’amènent. CHAPITRE
+l’amènent. 	 § 1. Il nous resterait. Aristote dit ici qu’il ne lui reste plus qu’à parler de la tyrannie. Il n’aurait cependant pas traité de l’aristocratie, qui est la seconde forme de gouvernement dans sa classification, si l’on admet l’ordre actuel des livres. Il faut donc qu’il en ait antérieurement traité ; et en effet, c’est le sujet de l’ancien VIIe livre, qui doit être placé, comme on l’a fait dans cette édition, avec l’ancien VIIIe, à la suite du IIIe. Voir ci-dessus, ch. v, § 10, et l’appendice. Nous l’avons admise. Voir plus haut, liv. III, ch. V, § 4. Précédemment de la royauté. Voir plus haut, liv. III, ch. IX et X, § 1. § 2. Assez de la royauté. Voir plus haut, liv. III, ch. IX, § 3. Aesyninètes. Voir plus haut, liv. III, ch. IX, § 5. CHAPITRE
-la theorie de
+la théorie de
-proprement dite; excellence
+proprement dite ; excellence
-classe moyenne; diverses
+classe moyenne ; diverses
-seule présente; elle
+seule présente ; elle
-meilleure constitution? Quelle
+meilleure constitution ? Quelle
-cette vertu` qui
+cette vertu qui
-de l’humanite, ni
+de l’humanité, ni
-plus heureuses; sans
+plus heureuses ; sans
-à ee genre
+à ce genre
-tous recevoir? §
+tous recevoir ? §
-voulons ’ parler
+voulons parler
-donc ees aristocraties
+donc ces aristocraties
-ne fo1·— maient qu’un
+ne formaient qu’un
-même genre; les
+même genre ; les
-LIVRE VI (4), CHAPITRE IX. 329 Si
+Si
-il s`ensuit nécessairement
+il s’ensuit nécessairement
-la constitution; car
+la constitution ; car
-État renfermetrois classes _ distinctes,
+État renferme trois classes distinctes,
-citoyens très-riches, les citoyens trèspauvres et
+citoyens très riches, les citoyens très pauvres et
-que l‘on convient
+que l’on convient
-ce qu`il y
+ce qu’il y
-il s`ensuit évidemment qu’en rait de
+il s’ensuit évidemment qu’en fait de
-4. Elle“sait en
+4. Elle sait en
-toute aut1·e aux
+toute autre aux
-en richesse; ou
+en richesse ; ou
-l’orgueil § 3. Dans la Morale. Voir plus discussion sur la classe moyenne, haut la même théorie, au com~ Aristote vante surtout ses vertus mcncement du IV•> (7¤) Jivre. Le dhbôissance; et il a parfaitement passage auquel Aristote se réfère raison. Quant aux vertus dc comest dans la Morale à Nicomaque, mandement, qui sont tout autreliv. ll, ch. vx, § *1, p. 36 de ma tra- ment précieuses, elles sont aussi duction. tout autrement rares que les pre§ 4. Ella sait en effet. Il faut mières. Voir Jean-Jacques Rousbicn remarquer que dans cette seau,Contrat social, liv. Il, ch.x1.
+l’orgueil
-330 POLITIQUE UARISTOTE. que
+que
-grands attentats; dans
+grands attentats ; dans
-délits particuliers; et
+délits particuliers ; et
-donnent l’ini·lueuce de
+donnent l’influence de
-Dès Penfance, il
+Dès l’enfance, il
-cette in’ discipline dans
+cette indiscipline dans
-maison paternelle; et
+maison paternelle ; et
-même a l’école. D’aut1·e part,
+même à l’école. D’autre part,
-de _ savoir
+de savoir
-; Pextrême opulence empêche l`homme de
+; l’extrême opulence empêche l’homme de
-soumettre à. une
+soumettre à une
-enseigne qu’à, commander
+enseigne qu’à commander
-envieuse, là. vanité
+envieuse, là vanité
-côtés, même. pour
+côtés, même pour
-surtout à. la
+surtout à la
-situations mojennes; et §ô. Ce sont des étre: égaux. Ce partisan de la tyrannie ou dela principe qu’Aristote a répété dns monarchie absolue ne réclamerait tout le cours de son ouvrage, sut`- pas Yégalité comme base néces» (irait seul pour repousser les ac- saire de l’Eta|;. Voir la et cusatious dont il Il été l’objet. Un liv. III, ch. vm.
+situations moyennes ; et
-LIVRE VI (4), CHAPITRE IX. 33]. l’État
+l’État
-est Pobjet de
+est l’objet de
-de l`autre côté,
+de l’autre côté,
-est ai côté
+est à côté
-amènent oula démagogie
+amènent ou la démagogie
-ou Poligarchie pure,
+ou l’oligarchie pure,
-la tyrannie; la
+la tyrannie ; la
-ou § 7. Lesplus sims. Dans le récit mique, était contemporain de Sod’Er· l’Arménien, Pâme d’Ulysse lon. Il nous reste sous son nom aux enfers choisit la vie tranquille un recueil de sentences en vers; d’un simple particulier, Républù mais on doute que ce recueil soit que dePlaton liv. X, page 292, tra- authentique. Phocylide est un des duction de M. V. Cousin. plusancicnsmoralistesdelaürèce, Phocytidc, de Milet, poète gno- si ce n’est même le plus ancien.
+ou
-332 POLITIQUE D’ARISTOTE. d’une
+d’une
-de celles—là.. Plus
+de celles-là. Plus
-divise très—facilement en
+divise très facilement en
-oligarchies, ou elle
+oligarchies, où elle
-moyennes s’acoroisse proportionnellement,
+moyennes s’accroisse proportionnellement,
-arrive 1·apidement à
+arrive rapidement à
-preuve àl’appui de
+preuve à l’appui de
-ses ve1sl’attestent; Lycurgue
+ses vers l’attestent ; Lycurgue
-eux. § 8. Plus lara. Voir le VHF sont en general le foyer des révo(5v) livre, ch. 1 et suiv. lutions. § 9. Les grandes cités. On pour- § 10. Lycwrgue. 0n peut contesrait dire que de nos jours cest ter cette assertion d’Arist0te. Lytout le contraire: les capitales curgue, sans être roi, appartenait
+eux.
-LIVRE VI (4), CHAPITRE IX 333 Ceci doit égalemeut nous
+Ceci doit également nous
-ou oligarchiques; c’est que, la. moyenne
+ou oligarchiques ; c’est que, la moyenne
-soient d`ailleurs les
+soient d’ailleurs les
-ou Poligarehie oula démagogie. § ll. En
+ou l’oligarchie ou la démagogie. § 11. En
-sur Pégalité et
+sur l’égalité et
-Aussi n’a-t—on jamais
+Aussi n’a-t-on jamais
-du · moins, en a—t-on vu
+du moins, en a-t-on vu
-rencontré qu’u11 seul
+rencontré qu’un seul
-établi aux classes élevées, puisqu’à dé- Athéniens. Aristote a fait plufaut de son neveu Clmrilaiis, dont sieurs fois cette observation dans il fut le tuteur, il devait monter le cours de son ouvrage. Voir sur le trône. liv.VIII• (5*1), ch. vx, dernier pa§ ll. Lc haute direction des cf ragraplxe. faires. Les Lacédêmouiens et les § l2. Un saut hommc.011 ne s‘ae
+établi
-334 PGLITIQUE D’ARISTOTE une
+une
-ce genre; et
+ce genre ; et
-chercher Pégalité ;
+chercher l’égalité ;
-de Voir dans
+de voir dans
-les classer; celle-ci
+les classer ; celle-ci
-première, celle-là. la
+première, celle-là la
-davantage dn moyen
+davantage du moyen
-par là. que
+par là que
-cependant moinsbonne que
+cependant moins bonne que
-particulier. corde point sur le personnage ce législateur; mais on ignore si qu’Aristote
+particulier. 	 § 3. Dans la Morale. Voir plus haut la même théorie, au commencement du IVe (70) livre. Le passage auquel Aristote se réfère est dans la Morale à Nicomaque, liv. II, ch. VI, § 7, p. 36 de ma traduction. § 4. Elle sait en effet. Il faut bien remarquer que dans cette discussion sur la classe moyenne, Aristote vante surtout ses vertus d’obéissance ; et il a parfaitement raison. Quant aux vertus de commandement, qui sont tout autrement précieuses, elles sont aussi tout autrement rares que les premières. Voir Jean-Jacques Rousseau, Contrat social, liv. II, ch. XI. § 6. Ce sont des êtres égaux. Ce principe qu’Aristote a répété dans tout le cours de son ouvrage, suffirait seul pour repousser les accusations dont il a été l’objet. Un partisan de la tyrannie ou de la monarchie absolue ne réclamerait pas l’égalité comme base nécessaire de l’Etat. Voir la préface, et liv. III, ch. VIII. § 7. Les plus sûres. Dans le récit d’Er l’Arménien, l’âme d’Ulysse aux enfers choisit la vie tranquille d’un simple particulier, République de Platon liv. X, page 292, traduction de M. V. Cousin. Phocylide, de Milet, poéte gnomique, était contemporain de Solon. Il nous reste sous son nom un recueil de sentences en vers ; mais on doute que ce recueil soit authentique. Phocylide est un des plus anciens moralistes de la Grèce, si ce n’est même le plus ancien. § 8. Plus tard. Voir le VIIIe (5e) livre, ch. 1 et suiv. § 9. Les grandes cités. On pourrait dire que de nos jours c’est tout le contraire : les capitales sont en général le foyer des révolutions. § 10. Lycurgue. On peut contester cette assertion d’Aristote. Lycurgue, sans être roi, appartenait aux classes élevées, puisqu’à défaut de son neveu Charilaüs, dont il fut le tuteur, il devait monter sur le trône. § 11. La haute direction des affaires. Les Lacédémoniens et les Athéniens. Aristote a fait plusieurs fois cette observation dans le cours de son ouvrage. Voir liv. VIII° (5e), ch. VI, dernier paragraphe. § 12. Un seul homme. On ne s’accorde point sur le personnage qu’Aristote
-désigner ici; Phaléas n personnellement gouon Il nommé
+désigner ici ; on a nommé
-Syracuse, vcrné.M. Gœttling pense qu’i.l s’a· Théopompe
+Syracuse, Théopompe
-Lacédémone, C1is— gît de Pittecus de Mitylène. thène,etc.Schneidervoulait que ce § 13. Que nous atom esquissé. fût
+Lacédémone, Clisthène, etc.Schneider voulait que ce fût
-liv. Il, Ceci
+liv. II, ch. IXx, § 2. Au IIe livre, ch. IV, Aristote a fait l’analyse de la constitution de Phaléas, fondée sur l’égalité ; peut-être s’agit-il ici de ce législateur ; mais on ignore si Phaléas a personnellement gouverné. M. Goettling pense qu’il s’agit de Pittacus de Mitylène. § 13. Que nous avons esquissé. Ceci
-été auch. xx, § 2. Au IIE livre, ch. xv, térieurement question du gouverAristote afait Panalyse dela con- nement parfait.
+été antérieurement question du gouvernement parfait.
-ce listitution de Plxaléas, fondée sur vre, chapitre
+ce livre, chapitre
-et 1’appen· Pégalité; peutêtro sagit,-il ici de suce. ’
+et l’appendice.
-LIVRE VI (4), CHAPITRE X. 335 CHAPITRE
+CHAPITRE
-de gouver- . nement. Qualité
+de gouvernement. Qualité
-droits politiques; il
+droits politiques ; il
-de l’Étst, et
+de l’État, et
-leur part; ruses de Poligarehie; ruses
+leur part ; ruses de l’oligarchie ; ruses
-la démocratie; règles
+la démocratie ; règles
-Considérations historiques; importsnce toujours
+Considérations historiques ; importance toujours
-de l‘int`anterie. tirée
+de l’infanterie, tirée
-question qu.i tient
+question qui tient
-près a toutes celles-là.; e’est celle de Pespece et dela nature
+près à toutes celles-là ; c’est celle de l’espèce et de la nature
-peuples à. gouverner.
+peuples à gouverner.
-qualité, j’eutends la
+qualité, j’entends la
-la naissance; par
+la naissance ; par
-naissance illustre; les
+naissance illustre ; les
-Aussi, doiton tenir
+Aussi, doit-on tenir
-rapports proportiounels. Partout
+rapports proportionnels. Partout
-rapport etant garde, la multi-
+rapport étant gardé, la multitude
-336 POLITIQUE D’ARISTOTE. tnde des
+des
-la snpériorité, la démocratie s’étatablit naturellement
+la supériorité, la démocratie s’établit naturellement
-suivant Pimportunce relative
+suivant l’importance relative
-nombre, c‘est la dernière; les
+nombre, c’est la dernière ; les
-en qualité qu’elle
+en qualité. qu’elle
-nombre, Poligarchie se
+nombre, l’oligarchie se
-masse oligarcl1i— que qui
+masse oligarchique qui
-c’est à. elle
+c’est à elle
-doit penser; s’il
+doit penser ; s’il
-constitution n`est solide que là. où
+constitution n’est solide que là où
-pauvres 1·edoutent également
+pauvres redoutent également
-joug qu‘ils s’imposeraient
+joug qu’ils s’imposeraient
-veulent nn pouvoir
+veulent un pouvoir
-La déûance réciproque
+La défiance réciproque
-de s’arrê· ter à
+de s’arrêter à
-pouvoir alternatif; on
+pouvoir alternatif ; on
-un arbitre; et
+un arbitre ; et
-§ 2. Avec toutes sur combinamms dzwrscs. Voir plus haut, ch. rv, §L
+§
-LIVRE V1 (4), CHAPITRE X. 337 5. Pres ue tous les lé `slateurs même ceux ui ont 7 voulu
+5. Presque tous les législateurs, même ceux qui ont voulu
-erreurs àpeu près
+erreurs à peu près
-riches g puis
+riches ; puis
-mal véritable; car
+mal véritable ; car
-plus d’Éta,ts que l`ambition des panvres. §
+plus d’États que l’ambition des pauvres. §
-artifices spécienx dont
+artifices spécieux dont
-gymnase. Ponrl‘assemblée générale,
+gymnase. Pour l’assemblée générale,
-droit d‘y assister; mais
+droit d’y assister ; mais
-soin d‘imposer aux riches nne amende
+soin d’imposer aux riches une amende
-les pauVres; pour les nlagistratiires, on
+les pauvres ; pour les magistratures, on
-la üiculté de
+la faculté de
-laisse §5. En n,cc«m1u.m trop aux riches. force physique est peutêtre moins ll est dillieile, après une déclara- nécessaire dans la civilisation action aussi nette, de comprendre tuelle; mais la santé Pesttoujours comment Rousseau a pu se trom- autant. Au reste dans tout ce qui per sur la véritable pensée d’Aris— touche à Yindividu, les droits du tote; Contrat Socinl,liv.H1,ch. v. gouvernement, jadis si étendus, § 6. Lcx exercices du gymnase. sont aujourd’hui à peu près nuls; Nous ne sentons plus cette im- ct c`est peut-être un malheur. On portance politique que les anciens ne peut douter que, si la gymnaslégislaicurs attachaicntà la gym- tique venait à renaître réellement nastiquc. Les gouvernements s’in- parmi nons, comme semblent Panquiètent au_iourd’hui fort peu que noncer quelques essais fort louales populations naissent contre- bles, la Ici ne dut en régler 1’ufaites et racliitiques. Uhygiene save dans les établissements publique est, de nos jours, une puîalics, comme elle a réglé, la nilaire de police dont on s’occupe cours des études dans les lycees, a peine; chez les anciens, c’était et certains exercices corporels une affaire constitutionnelle. La dans les écoles militaires. 22
+laisse aux pauvres ;
-338 POLITIQUE D’ARISTOTl€. aux pauwes; pour
+pour
-qui s‘abstîennent de
+qui s’abstiennent de
-aux pauvres; ou bien l’a— mende est
+aux pauvres ; ou bien l’amende est
-pour ceux·la et
+pour ceux-là et
-suffit d’av0ir été
+suffit d’avoir été
-au tribunal; mais,
+au tribunal ; mais,
-de s`inscrire; et,
+de s’inscrire ; et,
-de Passemblée. Mêmes
+de l’assemblée. Mêmes
-point armés; on
+point armés ; on
-d’une amendeles riches
+d’une amende les riches
-sont pas; pour
+sont pas ; pour
-rendent point: ceux-ci
+rendent point : ceux-ci
-de l‘amende ;
+de l’amende ;
-parce qu‘ils n’ont point ir la
+parce qu’ils n’ont point à la
-qui assis— tent au
+qui assistent au
-à Passemblée générale
+à l’assemblée générale
-prennent §6. Dams les Lars dc Charondus. Voir liv. II, ch. ix, § 5.
+prennent
-LIVRE VI (4), CHAPITRE X. 339 part
+part
-de l’État; autrement,
+de l’État ; autrement,
-gouvernement n’a.ppartient jamais
+gouvernement n’appartient jamais
-à l’exclusîon des . autres.
+à l’exclusion des autres.
-réclament as et restent tran uilles urvu u’on ne vienne as ’ les
+réclament pas et restent tranquilles, pourvu qu’on ne vienne pas les
-et les dépouiller
+et lès dépouiller
-peu qu’1ls possèdent.
+peu qu’ils possèdent.
-équité euvers les pauvres n‘est pas,
+équité envers les pauvres n’est pas,
-tout facile; car
+tout facile ; car
-leur indience resteront dans 1’inaction à moins ue l’État ne ) } les nourrisse · mais
+leur indigence, resteront dans l’inaction, à moins que l’État ne les nourrisse ; mais
-les entretenir ils mar7 7 cheront volontiers
+les entretenir, ils marcheront volontiers
-les guerriers; et
+les guerriers ; et
-les re s su cé èren auxro és né aien ormées ue Gc,cd t yaut,’t tf de
+les Grecs, succédèrent aux royautés, n’étaient formées que de
-même, § 8. Que decilayensurrnés.L’État taieuls près du mont (Ets, sur les ne pouvait vivre autrement, me- bords du Sp¢2!‘chius;ils étoient rel’l1Cé3’U,(l€(l&DS pû? IBS 6SCl21V€S DOIHIHÉS I)O\001Y’ lSI.I’ C0l1I`Bg&; GIS qu’il renfermait, au dehors par leur adresse comrue fraudeurs sesvoisins jaloux. n’étai|; pas moins célèbre. Voir _ § 10. A Mavic. Les Maliens lmbi- Olzt. Müller, die Doriev, t. I, p. 43.
+même,
-340 POLITIQUE D’ARIsTOTE. tous
+tous
-du gouvernment étaient
+du gouvernement étaient
-alors tonte la
+alors toute la
-de pen de
+de peu de
-ses 1‘esso1u·ces dans
+ses ressources dans
-§ ll. Mais a mesure
+§ 11. Mais à mesure
-nous uommous aujourd’hui
+nous nommons aujourd’hui
-étaient, à. vrai
+étaient, à vrai
-des oligarcliies ou
+des oligarchies ou
-soumis d’a.illeurs a un
+soumis d’ailleurs à un
-En résume, nous
+En résumé, nous
-encore · d’aut1·es que
+encore d’autres que
-nous avous nommées,
+nous avons nommées,
-nuances diverses; nous
+nuances diverses ; nous
-les amènent; euüu nous
+les amènent ; enfin nous
-parfaite, ai parler d`une manière
+parfaite, à parler d’une manière
-constituer. § [L la ELLLISC 17|·0yE1lIl€. Le est COIlStl1l’l’ll’1’|\003I’lt BCCÉUE; Gt même
+constituer. 	 § 2. Avec toutes ses combinaisons diverses. Voir plus haut, ch. IV, §1. § 5. En accordant trop aux riches. Il est difficile, après une déclaration aussi nette, de comprendre comment Rousseau a pu se tromper sur la véritable pensée d’Aristote ; Contrat Social, liv. III, ch. V. § 6. Les exercices du gymnase. Nous ne sentons plus cette importance politique que les anciens législateurs attachaient à la gymnastique. Les gouvernements s’inquiètent aujourd’hui fort peu que les populations naissent contrefaites et rachitiques. L’hygiène publique est, de nos jours, une affaire de police dont on s’occupe à peine ; chez les anciens, c’était une affaire constitutionnelle. La force physique est peut-être moins nécessaire dans la civilisation actuelle ; mais la santé l’est toujours autant. Au reste, dans tout ce qui touche à l’individu, les droits du gouvernement, jadis si étendus, sont aujourd’hui à peu près nuls ; et c’est peut-être un malheur. On ne peut douter que, si la gymnastique venait à renaître réellement parmi nous, comme semblent l’annoncer quelques essais fort louables, la loi ne dùt en régler l’usage dans les établissements publics, comme elle a réglé le cours des études dans les lycées, et certains exercices corporels dans les écoles militaires. § 6. Dans les Lois de Charondas. Voir liv. II, ch. IX, § 5. § 8. Que de citoyens armés. L’État ne pouvait vivre autrement, menacé au dedans par les esclaves qu’il renfermait, au dehors par ses voisins jaloux. § 10. À Malie. Les Maliens habitaient près du mont Œta, sur les bords du Sperchius ; ils étaient renommés pour leur courage ; et leur adresse comme frondeurs n’était pas moins célèbre. Voir Ott. Müller, die Dorier, t. I, p. 43. § 11. La classe moyenne. Le même
-s’est repro- le
+s’est reproduit dans nos sociétés modernes ; la classe moyenne s’y est constamment accrue ; et le
-d’autant duit dans nos sociétés moder- plus stable qu’el1e est plus nomDBS Q la CHISSG I]]0y9Illl\003 Siy l)l’Ol1S€.
+d’autant plus stable qu’elle est plus nom breuse.
-LIVRE VI (4). CHAPITRE XI. 341` C H A P IT R E XI. Théorie
+CHAPITRE XI. Théorie
-chaque espece de gouvernement 2 législatil ou Passcmbléc générale ; oxécutiL ou les magistrats; et
+chaque espèce de gouvernement législatif, ou l’assemblée générale ; exécutif, ou les magistrats ; et
-pouvoir _ législatif; ses
+pouvoir législatif ; ses
-laissées à. la
+laissées à la
-de Passembléc générale; vices du systeme actucl §
+de l’assemblée générale ; vices du système actuel. §
-maintenant Pétude de
+maintenant l’étude de
-un à. un,
+un à un,
-sage, s‘occupera, par-desus tout,
+sage, s’occupera, par-dessus tout,
-est nécœsairement bien organisé lui-même; et
+est nécessairement bien organisé lui-même ; et
-c’est l’assem— blée géuérale délibérant
+c’est l’assemblée générale délibérant
-les alfaires publiques; le
+les affaires publiques ; le
-les att1·ibutions et
+les attributions et
-des traités; elle
+des traités ; elle
-de § 1. Le premier. Voilà la théorie soin de la recommander à l’¤tten· rles trois pouvoirs, législatif, exé- tion du lecteur. Montesquieu cutifet judiciaire; il n’est pas bo- (livre Xl, ch. v1)l’a un peu cl1an—
+de
-·342 POLITIQUE D’ARIS’l‘0TE. mort,
+mort,
-magistratures spéciales; ou
+magistratures spéciales ; ou
-seulement. · §
+seulement. §
-principe démocratique; car
+principe démocratique ; car
-de Passemblée publique. D`abord, ils
+de l’assemblée publique. D’abord, ils
-arrivent a tour de rôle,·jusqu’à ce que toutesles tribus
+arrivent à tour de rôle, jusqu’à ce que toutes les tribus
-se ` réunit
+se réunit
-cas suivants: l’élection
+cas suivants : l’élection
-abandonne gée, et il a omis de rappeler §3. Téldclès de Milet. Cc pcrson_ ` qu’elle était due à Aristote. nage n’est connu que par ce pasVoir ci-dessus,liv. W (’1),ch. vr, sage d‘Aristote Est-ccun legisla§1. Voir la discussion sur Mou- teur? Est-ce un simplc theoritesquieu dans la préface. cien ? `
+abandonne
-LWRE VI (4), CHAPITRE XI. 343 alors
+alors
-sont d’ai1leurs, ou
+sont d’ailleurs, ou
-désignés parle Sort, sur Yuniversalité des
+désignés par le sort, sur l’universalité des
-conservant Passemblée générale po1u· l’élection
+conservant l’assemblée générale pour l’élection
-où Yexpérience et
+où l’expérience et
-sont indis— pensables, qu’à
+sont indispensables, qu’à
-connaître. §5_. Reste
+connaître. § 5. Reste
-et ou les
+et où les
-lois. C‘est là
+lois. C’est là
-les af`faires est
+les affaires est
-minorité , et
+minorité ; et
-cette modicitè même, y atteindre; si
+cette modicité même, y atteindre ; si
-ne § 5. Comme nous Fzwons di!. Écon. pol. des Athén., liv. III, Voir plus il8\001È,Ch· iv, § 5. ch. xi. Le cens est la question §6. Payant lu cens. Voir Boccllh, essentielle partoutoù il cst admis.
+ne
-344 POLITIQUE D’AR1s’1‘0TE. peuvent
+peuvent
-est au—dessus des lois, c‘est nécessairement
+est au-dessus des lois, c’est nécessairement
-de Poligarchie. §
+de l’oligarchie. §
-tels quela paix
+tels que la paix
-le ` · droit d`entendre les
+le droit d’entendre les
-de l`État étant
+de l’État étant
-ou 1·épublicain. Si
+ou républicain. Si
-et po1u· quelques autres a la
+et pour quelques autres à la
-de candidats; ou
+de candidats ; ou
-si l’électi0n et
+si l’élection et
-à Puniversalité des
+à l’universalité des
-que pent recevoir Yorganisation du
+que peut recevoir l’organisation du
-gouvernement Yorganise selon
+gouvernement l’organise selon
-croit aujourd’i1ui digne
+croit aujourd’hui digne
-juste titrc que
+juste titre que
-démocratie où la
+démocratie oit la
-est _ au-dessus
+est au-dessus
-dans §8. Même des lois. Voir plus haut, liv. V1 (4), ch. 1v, § 7, un PASSHQC &l18i0gl1G.
+dans l’intérê
-LIVRE VI (4), CHAPITRE XI. 345 l’interët des
+t des
-le systeme des
+le système des
-de ve11ir au
+de venir au
-foule s`éclairant des
+foule s’éclairant des
-et ceux·ci profitant
+et ceux-ci profitant
-Enfin, da11s le
+Enfin, dans le
-peuple Pemporterait excessivement
+peuple l’emporterait excessivement
-pourrait accorde1· l’indemnité, 11on à
+pourrait accorder l’indemnité, non à
-à _ autant
+à autant
-pauvres qn`il y
+pauvres qu’il y
-à l’avancc quelques
+à l’avance quelques
-existe déja dans
+existe déjà dans
-en rie11 porter
+en rien porter
-de n`accorder au
+de n’accorder au
-magistrats.
+magistrats. § 10.
-346 POLITIQUE D’ARISTOTE. §l0. Quant
+Quant
-il absout; elle
+il absout ; elle
-il condamne; et
+il condamne ; et
-est détestable: la
+est détestable : la
-souverainement absoudre; mais `quand elle
+souverainement absoudre ; mais quand elle
-sa souveraineté; et
+sa souveraineté, et
-délibérant, c’est-à—dire le
+délibérant, c’est-à-dire le
-l’État. CHAPITRE XI]. Du pouvoir exécutitj ou de Porgauisation des magistratures. Difücultés de
+l’État. 	 § 1. Le premier. Voilà la théorie des trois pouvoirs, législatif, exécutif et judiciaire ; il n’est pas besoin de la recommander à l’attention du lecteur. Montesquieu (livre Xl, ch. VI) l’a un peu changée, et il a omis de rappeler qu’elle était due à Aristote. Voir ci-dessus, liv. IV (7), ch. VI, § 1. Voir la discussion sur Montesquieu dans la préface. § 3. Téléclès de Milet. Cc person nage n’est connu que par ce passage d’Aristote. Est-ce un législateur ? Est-ce un simple théoricien ? § 5. Comme nous l’avons dit. Voir plus haut, ch. IV, § 5. § 6. Payant le cens. Voit Boechh, Écon. pol. des Athén., liv. III, ch. XI. Le cens est la question essentielle partout où il est admis. § 8. Même des lois. Voir plus haut, liv. VI (4), ch. IV, § 7, un passage analogue. CHAPITRE XII. Du pouvoir exécutif, ou de l’organisation des magistratures. Difficultés de
-du magistrat; son caractère distinctif; diliërence des
+du magistrat ; son caractère distinctif ; différence des
-petits Etats; dans
+petits États ; dans
-peut diviserles magistratures
+peut diviser les magistratures
-les constitutions; combinaisons diliérentes suivant
+les constitutions ; combinaisons différentes suivant
-les établir; les
+les établir ; les
-les éligibles; le
+les éligibles ; le
-de nomination; nuances
+de nomination ; nuances
-de Porganisation de Passemblée générale; e’est la
+de l’organisation de l’assemblée générale, c’est la
-des magistiatures. Ce
+des magistratures. Ce
-mois, ou-
+mois, ou
-LIVRE VI (4), CHAPITRE XII. 241 même
+même
-longue, taI1tôtd’une annee ou
+longue, tantôt d’une année ou
-pouvoirs doivent—ils être
+pouvoirs doivent-ils être
-système different? Faut-il qu‘un même
+système différent ? Faut-il qu’un même
-seulement Ime fois,
+seulement une fois,
-une seconde? § Et
+une seconde ? § 2. Et
-les membres? Qui les nommera? Dans
+les membres ? Qui les nommera ? Dans
-les nommera-t-on? Il
+les nommera-t-on ? Il
-et 1’utilité des
+et l’utilité des
-ce qu` on doit
+ce qu’on doit
-magistratures. L’asso— ciation politique
+magistratures. L’association politique
-par l’élcction, soit parla voie
+par l’élection, soit par la voie
-magistrats politiques? Les choréges, les
+magistrats politiques ? Les chorèges, les
-fonctionnaires électifs? §
+fonctionnaires électifs ? §
-toutes poli- A tiques, et
+toutes politiques, et
-de 1’a1·mée; ou
+de l’armée ; ou
-enfants. D`itIlÈ1`BS fonctions
+enfants. D’autres fonctions
-d’économie publique; par
+d’économie publique ; par
-électives. D`autres enlin sont § 2. Les chorégns. Ceux qui fai- musiqueoiidedanscmanslespièces _ saient les dépenses des chœurs de dethéâtre, p0nx·lesfêtesp11b1iques.
+électives. D’autres enfin sont serviles, et on
-348 POLITIQUE D’ARIsTOTE. seridles, et 011 les
+les
-esclaves, quaud l’État _ est
+esclaves, quand l’État est
-les fonctio11s qui do11nent le
+les fonctions qui donnent le
-d’ordonner. .l’appuie surtout
+d’ordonner. J’appuie surtout
-dernière condition; car
+dernière condition ; car
-de l`aut0rité. Ceci
+de l’autorité. Ceci
-l’usage ordinaire; on
+l’usage ordinaire ; on
-magistrats, ct c’est
+magistrats, et c’est
-les magistxatures essentielles à Pexistcnce de
+les magistratures essentielles à l’existence de
-certains enxplois ne
+certains emplois ne
-même in·dividu qu”à de
+même individu qu’à de
-et quelques—uns ne
+et quelques-uns ne
-jamais qu’nne seule
+jamais qu’une seule
-mieux rcmpli, quand
+mieux rempli, quand
-à u11e foule
+à une foule
-quelques mains; les
+quelques mains ; les
-trop ra1·es po1u· que le _corps des
+trop rares pour que le corps des
-mêmes magistra-
+mêmes magistratures,
-LIVRE VI (4), CHAPITRE XII. 349 tures, des
+des
-les grands; seulement,
+les grands ; seulement,
-mêmes mains; dans
+mêmes mains ; dans
-loin àloin. Mais
+loin à loin. Mais
-plusieurs fonctionsà la
+plusieurs fonctions à la
-des emplois; et
+des emplois ; et
-pourrions d’aboni determiner le
+pourrions d’abord déterminer le
-font _ cependant besoi11. En
+font cependant besoin. En
-d’établir im magistrat
+d’établir un magistrat
-public, urf autre
+public, un autre
-autre lieu? Ou
+autre lieu ? Ou
-attributions doit—elle . se
+attributions doit-elle se
-veux § 5. Ces instruments à plusieurs ch. VI, p. 683, a, 25, éd. de Berlin. [ins. Cfétaient apparemment des Voir l’0n0m. de J. Pollux, lîv. X, lances au bout desquelles pouvait cli. cxvxu; et plus haut, liv. I, s’adapter une lanterne. Aristote ch. i, § 5. J’ai du paraplirnser un sc sert encore de ce mot, Des peu le texte, afin dele rendre parPnrties des Animaux, livre 1V, failiementclair. _
+veux
-350 POLITIQUE D’ARISTOTE. dire
+dire
-est diiïérente, ou
+est différente, ou
-dans Poligarchie, Yaristocratie, la
+dans l’oligarchie, l’aristocratie, la
-même ix des individus semblables? Mais
+même à des individus semblables ? Mais
-divers gouvernements? Dans l’arist0cratie, par
+divers gouvernements ? Dans l’aristocratie, par
-ne sont—elles pas
+ne sont-elles pas
-dans Poligarchie, aux
+dans l’oligarchie, aux
-? Quelques—unes des
+? Quelques-unes des
-bien, u’est—il pas
+bien, n’est-il pas
-et d’autre`? N ’en est-il pas ou il
+et d’autre ? N’en est-il pas où il
-soient différentes? Ne convient—il pas
+soient différentes ? Ne convient-il pas
-de commiœions préparatoires,
+de commissions préparatoires,
-contraires à, la démocra· tie, qui
+contraires à la démocratie, qui
-des fouctîonnaires analogues
+des fonctionnaires analogues
-peuple, aiin d`épargner son
+peuple, afin d’épargner son
-ces fonctiormaires sont
+ces fonctionnaires sont
-nombre, l’ins§ S. De commissions prépare- à Athènes, la première année de tai/res. Aristote veut sans doute ici la XClI’ clympiade, Pan 411 avant rappeler les Bapporteurs établis J.-C. Ce fut après la défaite de par l’0l.iga1·chie des Quatre-Ccnts Sicile.
+nombre, l’institution
-LIVRE VI (4), CHAPITRE X11. asi titution est oligarchique; et
+est oligarchique ; et
-à Poligarchie. Mais
+à l’oligarchie. Mais
-Le sénat est de p1·incipe démocratique; le
+Le sériât est de principe démocratique ; le
-présence a l’assemblé générale; alors,
+présence à l’assemblé générale ; alors,
-par lui- même. La
+par lui-même. La
-montrer ho1·s de
+montrer hors de
-plus d’oligarchique; car
+plus d’oligarchique ; car
-dans Poligarchie? §
+dans l’oligarchie ? §
-traiter a fond de Pétablissement des
+traiter à fond de l’établissement des
-possibles d’orga11isation. Ce
+possibles d’organisation. Ce
-termes peuvent_se présenter
+termes peuvent se présenter
-citoyens, ou seulement
+citoyens, on seulement
-classe spé-
+classe spéciale. L’éligibilité est, ou le droit de tous, ou un privilège attaché, soit au cens, soit à la naissance, soit au mérite, soit à tel autre avantage. Par exemple, à Mégare, le droit était réservé à ceux qui avaient conspiré et combattu pour détruire la démocratie. Enfin le mode de nomination peut varier du sort à l’élection.
-352 POLITIQUE D’ARlSTO’l`E. ciale. L’éligibilité est, ou le droit de tous, ou un privilége attaché, soit au cens, soit a la naissance, soit au mérite, soit a tel autre avantage. Par exemple, à Mégare, le droit était réservé a ceux qui avaient conspiré et combattu pour détruire la démocratie. Enfin ·le mode de nomination peut ·varier du sort ai l`élection. § ll. D‘autre part,
+§ 11. D’autre part,
-dire parla que
+dire par là que
-magistratures penvent être
+magistratures peuvent être
-par § l0. A Mégane, ville dorienne, Les électeurs peuvent être: (A) entre l’Attique et l’isthme de C0- le corps entier des citoyens, (B) rinthe. Aristote parle encore de certaine classe privilégiée, (C) ou cette république et des révolutions enfin le corps entier des citoyens qu’elle a subies, livre VIII (5), pour certaines fonctions, et une ch. ii, § 6, et ch. iv, § 3. Dans la classe privilégiée pour certaines Poétique, ch. m, § 4, page 14 de autres. ma traduction, il rappelle aussi la Les éligibles peuvent présenter démocratie de Mégaro. L’événe— les mêmes ¢Hversités:(A’) (B’)(C’). ment auquel il fait allusion re- Le mode de nomination peut monte à la troisième année de la être: (A") le sort, (B") Pélection, LXXXlll° elympiade, 446 ans avant (C") on enfin l’élection pour cer- — J.—C. taines fonctions, et le sort pour § il. Combinaison de ees modes. certaines autres. Tout ce passage est d’une concep- chacune de ces modiücations tion assez difficile. lil. Gœttling, peut admettre quatre nuances pour l’éclairci.r, a dressé un ta- distinctes : bleau dontje donnerai icil’analyse. Ainsi, pour les électeurs, ll a bien saisi, selon mei, le sens La première modification est de cette nomenclature semi-poli- que le corps entier des citoyens tique, semi-arithmétique. ait le droit d’élire. En partantArist0tereconnaîtd’al>ord trois de cetta base, voici les quatre divisions principales. Ce sont : nuances : l¤ Les électeurs; (u’) Tous les citoyens étant élec· 2¤Lese1igi1>1es; teurs, ils prennent les éligibles 30 Le mode de nomination. sur le corps entier des citoyens, Chacune de ces divisions princi- par le choix. pales peut subir trois modilica- (b’) Id. id. id., par le sort. tions : (e’) Tous les citoyens étant élec-
+par l’universalité
-LIVRE VI (4), CHAPITRE XII. 353 Puniversalité des citoyens; ou
+des citoyens ; ou
-que Péligibilité sera
+que l’éligibilité sera
-temps qu‘elle sera un privilége pour certaines autres; ou _ enün, celles-ci
+temps qu’elle sera un privilège pour certaines autres ; ou enfin, celles-ci
-dans l`universalité des
+dans l’universalité des
-de 1’élection ;
+de l’élection ;
-dans Puniversalité des
+dans l’universalité des
-du sort; 3** et
+du sort ; 3° et
-leur tour; 5** et
+leur tour ; 5° et
-bien Péligibilité peut
+bien l’éligibilité peut
-appliquée a teurs, ils prennent les éligibles fonctions, et des privilégiés nomdanscertaines classesprivilégiées, ment à quelques autres, ils peupar le choix. vent prendre sur la masse, par (d’) Id. id. id. id., par le sort. le choix; La seconde modification sup- (b"’) ld. id.id., par le sort. pose que les électeurs forment (c"’) Tous nommant àquelques une classe privilégiée. En partant fonctions, et des privilégiés nomde cette base, voici quatre nou- mant à quelques autres, ils peuvelles nuances : vent prendre sur les classes pri· (ul’) Electeurs privilégiés pre- vilégiées, parle choix; nant les éligibles sur la masse, (d’")1d· id. id., par le sort. par le choix; Restent enfin les combinaisons (li") ld. id. id., par le sort. mi-parties. Aristote explique lui· (c") Electenrs privilégiés pre- même que ces combinaisons sont nant les éligibles dans certaines au nombre de trois pour chaque classes, par le choix; modification. (dl’) ld.id. id., par le sort, Il est évident que ces douze La troisième modification sup- nuances, expliquées ici pour la pose que tous les citoyens nom- première division principale, pour ment à certaines fonctions, en lese]ecteurs,se reproduisent pour même temps qu’uue classe privi- la seconde division et pour la légiée nommera à certaines au- troisième.Mais, pour l’uneetpou1· tres. En partant encore de cette l’nutre, il y aurait à changer l’orl1ase,voicitrois dernièresnuances: dre des termes, qui resteraient (a"’) Tous nommant à quelques toujours les mêmes. 23
+appliquée à
-254 POLITIQUE D’ARIsTOTE. tous
+tous
-masse, 1‘un de
+masse, l’un de
-mode 1’étant pour
+mode l’étant pour
-du sort; 9** sur
+du sort ; 9° sur
-du sort; ll" on
+du sort ; 11° on
-première forme; l2° à
+première forme ; 12° à
-choix ·pour certaines
+choix —pour certaines
-modes d’établisse1nent pour
+modes d’établissement pour
-modes d’organisat1on, deux
+modes d’organisation, deux
-c’est Péligibilité à
+c’est l’éligibilité à
-les niagistratures accordée
+les magistratures accordée
-éligibilité à. l’élection; ou
+éligibilité à l’élection ; ou
-sur Puniversalité des
+sur l’universalité des
-par 1’é1ection, ou
+par l’élection, ou
-même temps; ou
+même temps ; ou
-dans Puniversalité des
+dans l’universalité des
-LIVRE VI (4), CHAPITRE XII. 355 seulement,
+seulement,
-et Pélection, l‘institution est
+et l’élection, l’institution est
-Si Féligibilité appartient
+Si l’éligibilité appartient
-et a quelques·uns seulement
+et à quelques-uns seulement
-à l`élection, le
+à l’élection, le
-La nomina’ tion et
+La nomination et
-à nne minorité
+à une minorité
-s’il n`y a
+s’il n’y a
-les priviléges nomment
+les privilèges nomment
-droit d’électi0n accordé
+droit d’élection accordé
-avec Péligibilité à
+avec l’éligibilité à
-convient d`ap· pliquer aux
+convient d’appliquer aux
-accorder. J ’cuteuds par attributious d’une
+accorder. J’entends par attributions d’une
-défense. h Les
+défense. Les
-armées jusqu’a la
+armées jusqu’à la
-public. § 13. Le système west plus otigar- nuscrît ne les donne : mais ils me chiqua çes mots sont empruntés semblent tout à fait indispensa21 la vieille traduction; aucun ma- bles,ctJ’ai cru pouvoirles rétablir.
+public. 	 § 2. Les choréges. Ceux qui faisaient les dépenses des chœurs de musique ou de danse, dans les pièces de théàtre, pour les fêtes publiques. § 5. Ces instruments à plusieurs fins. C’étaient apparemment des lances au bout desquelles pouvait s’adapter une lanterne. Aristote se sert encore de ce mot, Des Parties des Animaux, livre IV, ch. VI, p. 683, a, 25, éd. de Berlin. Voir l’Onom. de J. Pollux, liv. X, ch. CXVIII ; et plus haut, liv. 1, ch. 1, § 5. J’ai dû paraphraser un peu le texte, afin de le rendre parfaitement clair. § S. De commissions préparatoires. Aristote veut sans doute ici rappeler les Rapporteurs établis par l’oligarchie des Quatre-Cents à Athènes, la première année de la XCIIe olympiade, l’an 411 avant J.-C. Ce fut après la défaite de Sicile. § 10. À Mégare, ville dorienne, entre l’Attique et l’isthme de Corinthe. Aristote parle encore de cette république et des révolutions
-356 POLITIQUE D’ARISTOTE. CHAPITRE
+qu’elle a subies, livre VIII (5), ch. II, § 6, et ch. IV, § 3. Dans la Poétique, ch. III, § 4, page 14 de ma traduction, il rappelle aussi la démocratie de Mégare. L’événement auquel il fait allusion remonte à la troisième année de la LXXXIIIe olympiade, 446 ans avant J.-C. § 11. Combinaison de ces modes. Tout ce passage est d’une conception assez difficile. M. Goettling, pour l’éclaircir, a dressé un tableau dont je donnerai ici l’analyse. Il a bien saisi, selon moi, le sens de cette nomenclature semi-politique, semi-arithmétique. Aristote reconnaît d’abord trois divisions principales. Ce sont : 1° Les électeurs ; 2° Les éligibles ; 3° Le mode de nomination. Chacune de ces divisions principales peut subir trois modifications : Les électeurs peuvent être : (A) le corps entier des citoyens, (B) certaine classe privilégiée, (C) ou enfin le corps entier des citoyens pour certaines fonctions, et une classe privilégiée pour certaines autres. Les éligibles peuvent présenter les mêmes diversités : (A’) (B’) (C’). Le mode de nomination peut être : (A « ) le sort, (B » ) l’élection, (C") ou enfin l’élection pour certaines fonctions, et le sort pour certaines autres. Chacune de ces modifications peut admettre quatre nuances distinctes : Ainsi, pour les électeurs, La première modification est que le corps entier des citoyens ait le droit d’élire. En partant de cette base, voici les quatre nuances : a’) Tous les citoyens étant électeurs, ils prennent les éligibles sur le corps entier des citoyens, par le choix. b’) Id. id, id., par le sort. c’) Tous les citoyens étant électeurs, ils prennent les éligibles dans certaines classes privilégiées, par le choix. (d’) Ici. id. id. id., par le sort. La seconde modification suppose que les électeurs forment une classe privilégiée. En partant de cette base, voici quatre nouvelles nuances : (a") Électeurs privilégiés prenant les éligibles sur la masse, par le choix ; (b") Id. id. id., par le sort. (c") Électeurs privilégiés prenant les éligibles dans certaines classes, par le choix ; (d") Id. id. id., par le sort. La troisième modification suppose que tous les citoyens nomment à certaines fonctions, en même temps qu’une classe privilégiée nommera à certaines autres. En partant encore de cette hase, voici trois dernières nuances : (a"’) Tous nommant à quelques fonctions, et des privilégiés nommant à quelques autres, ils peuvent prendre sur la masse, par le choix ; (b"’) Id. id. ic., par le sort. (c’") Tous nommant à quelques fonctions, et des privilégiés nommant à quelques autres, ils peuvent prendre sur les classes privilégiées, par le choix ; (d’’’) Id. id. id., par le sort. Restent enfin les combinaisons mi-parties. Aristote explique lui-même que ces combinaisons sont au nombre de trois pour chaque modification. Il est évident que ces douze nuances, expliquées ici pour la première division principale, pour les électeurs, se reproduisent pour la seconde division et pour la troisième. Mais, pour l’une et pour l’autre, il y aurait à changer l’ordre des termes, qui resteraient toujours les mêmes. § 13. Le système n’est plus oligarchique. Ces mots sont empruntés à la vieille traduction ; aucun manuscrit ne les donne : mais ils me semblent tout à fait indispensables, et j’ai cru pouvoir les rétablir. CHAPITRE
-de Porganîsation des tribunaux; leur
+de l’organisation des tribunaux ; leur
-leur formation; espèces
+leur formation ; espèces
-de tiibunanx ;
+de tribunaux ;
-des j uges ;
+des juges ;
-diverses qu‘elle peut
+diverses qu’elle peut
-suivant la. diversité
+suivant la diversité
-dans Puniversalité ou
+dans l’universalité ou
-des citoyens; quant
+des citoyens ; quant
-sort. ` Déterminons
+sort. Déterminons
-de huit: l° tribunal
+de huit : 1° tribunal
-l’État g 3°
+l’État ; 3°
-des magistrats; 5°
+des magistrats ; 5°
-de meurtre; ’7° tribunal
+de meurtre ; 7° tribunal
-étrangers. §2. Le tri§ 1. Aristote, après avoir annoncé que les tribunaux de di- ·
+étrangers. § 2. Le tribunal de l’homicide
-LIVRE VI (4), CHAPITRE XIII. 357 bunal de Phomicide peut
+peut
-juges diiïérents connaissent
+juges différents connaissent
-mais qu’i1 y
+mais qu’il y
-du pré. venu. Le
+du prévenu. Le
-leur conturnace 2 tel
+leur contumace : tel
-reste, cesueas judiciaires
+reste, ces cas judiciaires
-dont l‘objet sera
+dont l’objet sera
-en eiïet être
+en effet être
-comme les_ autres,
+comme les autres,
-remises à la
+remises n la
-ordinaires. verses espèces sont au nombre de Pirée, sur le bord de la mer. .huit, n’en énumère d’abord que Quand un exilé, acçusé durant sept : le huitième n’est désigné son absence d’un nouveau crime, que plus bas, p. 357, l. 12. Cette voulait venir se justifier, il se renelassiüeation ne paraît point avoir dait sur un vaisseau, vis—à-vis du été comprise parûhalcondyle, qui, Puits, et de là plaidait sa cause après le cinquième tribunal, ajoute devantles juges, assis surle rivage en marge:«le sixième pour juger qu’il lui était interdit de touclier. les injur·es».Cctte leçon n’estdon- Voir Pausanias, Attique, p. 42. néc par aucun autre manuscrit; ——- Dc une à cinq dnuzhmzs. Ce trielle est d’ailleurs contraire à la bunal se1îommaitàAthènes Pumpensée de l’auteur, et Pon peut bysœ. Voir Pausanias, Att., p. 41 croire qu’elle n’appartieut qu’au et suiv., éd. Firmin Didot. copiste. M. Goettling, cependant, ll est évident, du reste, qu’Arisapprouve cette addition du ma- tote a eu ici en vue toute Porganinusc1·it2023. sation judiciaire d’Athènes. Voir § 2. Le tribunal du. Puits. Le le commencement et la tin du Puits était un lieu situé près du Vils (6-) livre.
+ordinaires. §
-358 POLITIQUE INARISTOTE. § 3.
+3.
-sur Porganisation de
+sur l’organisation de
-des étrangers; mais
+des étrangers ; mais
-dont Porganisation vicieuse
+dont l’organisation vicieuse
-dans 1’État. Uuniversalité des
+dans l’État. L’universalité des
-tous a1*é1«—tu«m, et
+tous à l’élection, et
-cas ou l’entrée
+cas où l’entrée
-le privilége d’une
+le privilège d’une
-classes seulement; ou
+classes seulement ; ou
-sortant, ceux—ci de
+sortant, ceux-ci de
-masse, ceux-la de
+masse, ceux-là de
-LIVRE VI (4), CHAPITRE XIII. ` ess §
+§
-recevoir Yorganisation judiciaire.
+recevoir l’organisation judiciaire.
-à Puniversalité des
+à l’universalité des
-secondes _ sont
+secondes sont
-troisièmes · enfin sont uristocratiqnes et
+troisièmes enfin sont aristocratiques et
-et Puniversalité des
+et l’universalité des
-LIVRE SIXIÈME.
+LIVRE SIXIÈME § 1. Aristote, après avoir annoncé que les tribunaux de diverses espèces sont au nombre de huit, n’en énumère d’abord que sept : le huitième n’est désigné que plus bas, p. 357, l. 12. Cette classification ne paraît point avoir été comprise par Chalcondyle, qui, après le cinquième tribunal, ajoute en marge : « le sixième pour juger les injures » . Cette leçon n’est donnée par aucun autre manuscrit ; elle est d’ailleurs contraire à la pensée de l’auteur, et l’on peut croire qu’elle n’appartient qu’au copiste. M,. Goettling, cependant, approuve cette addition du manuscrit 2023. § 2. Le tribunal du Puits. Le Puits était un lieu situé près du Pirée, sur le bord de la mer. Quand un exilé, accusé durant son absence d’un nouveau crime, voulait venir se justifier, il se rendait sur un vaisseau, vis-à-vis du Puits, et de là plaidait sa cause devant les juges, assis sur le rivage qu’il lui était interdit de toucher. Voir Pausanias, Attique, p. 42. De une cinq drachmes. Ce tribunal se nommait à Athènes Parabyste. Voir Pausanias, Att., p. 41 et suiv., éd. Firmin Didot. Il est évident, du reste, qu’Aristote a eu ici en vue toute l’organisation judiciaire d’Athènes. Voie le commencement et la fin du VIIe (6e) livre.
-(ôrdinairement placé
+POLITIQUE LIVRE VII. (Ordinairement placé
-sixième.) ns x.’one.u~ns.~.·noi~¤ nu rouvom mms LA nmiocnaris sr mms ¤Jox.xeAncnm. CHAPITRE
+sixième.) DE L’ORGANISATION DU POUVOIR DANS LÀ DÉMOCRATIE ET DANS L’OLIGARCHIE. CHAPITRE
-faire. Caractere de
+faire. Caractère de
-conséquences Paltcrnative du pouvoir ct Pindépendance absolue
+conséquences l’alternative du pouvoir et l’indépendance absolue
-actions individuelles; organisation
+actions individuelles ; organisation
-la démocratie; l‘assembIée générale, le sénat; rétribution des fonctionnaires; de Pégalité démocratique.
+la démocratie ; l’assemblée générale, le sénat ; rétribution des fonctionnaires ; de l’égalité démocratique.
-1. Nous
+1. [1316b] Nous
-l’État l’assem— blée délibérante
+l’État l’assemblée délibérante
-les tribunaux; nous
+les tribunaux ; nous
-mêmes dela constitution; deplns, nous avonstraité antérieurement
+mêmes de la constitution ; de plus, nous avons traité antérieurement
-des gouverne§ 1. Donc. Voir le début des Ii- est placé ici, et qui sera encore vres Il, V (8) et VIII (5). — rappelé plus bas, même chapitre, Amérieumnem. Ce qjuiregarde les § 5, ne tient absolument en rien troispouvoirs a été traité à la fin au sujet de ce livre, et je n’hésitc du livre VI (4), ch. xi et suiv.; et pas à déclarer ces mots interpolés: le sujet du livre VII (6) y fait par- Dc ptus nous crans h·aité... ut asfaitement suite. Quant à la théorie surent lfaatrc. Voir pius haut, 1. des révolutions, le souvenir qui Vl(4), ch. n, § 1 et suiv.,et l’App.
+des gouvernements,
-362 POLITIQUE D’ARISTOTE. ments, et
+et
-causes qni . amènent
+causes qui amènent
-autres gonvernements politiques,
+autres gouvernements politiques,
-mode d’organîsation qui
+mode d’organisation qui
-le plns avantageux.
+le plus avantageux.
-parlé. Réunis
+parlé. [1317a] Réunis
-l’aristocratie oligarchiqne, ou
+l’aristocratie oligarchique, ou
-républiques à, la
+républiques à la
-combinaisons mi—parties, que
+combinaisons mi-parties, que
-et l’élecüon des
+et l’élection des
-être aristocratique; ou
+être aristocratique ; ou
-organisés oligarchiqnement, l’électio11 des
+organisés oligarchiquement, l’élection des
-si l‘on veut,
+si l’on veut,
-système uniqne. §2. Réunis entre cuz. Aristote, idées, si connexes et si simaprès avoir exposé ce qu‘est en ples, il ¤’y a de place pour ausoi chacun des trois p0uvoirs,exa- cune autre; mais surtout il n’y mine ensuite ce que la combinai- a point place pour une théorie son deces pouvoirs peutproduire, des révolutions. L’édi|:eur qui, quand ils ne sont pas constitués le premier, a inséré l’ancien tous les trois dans un seul etmême livre V° entre les anciens lV· et système politique. Ent1·e ces deux Vis, a commis une méprise qui
+système unique.
-LIVRE VII (6), CHAPITRE I. 363 · §
+§
-dit à. qnels États
+dit à quels États
-quel penple peut
+quel peuple peut
-et qnels sont, suivant les`cas, les
+et quels sont, suivant les cas, les
-les États; ce
+les États ; ce
-ce gouvernement-la ou tel antre. Examinons
+ce gouvernement-là ou tel autre. Examinons
-cette qnestion. Parlons
+cette question. Parlons
-opposée à. celle-là, et qn’on appelle vulgairement l‘oligarchie. §
+opposée à celle-là, et qu’on appelle vulgairement l’oligarchie. §
-principes démocratiques , ni
+principes démocratiques, ni
-des conséqnences qui
+des conséquences qui
-en découler; car
+en découler ; car
-la démocra— · tie, si
+la démocratie, si
-la même
+la variété même
-classes, qni la
+classes, qui la
-des labourenrs, là
+des laboureurs, là
-pas senlement une
+pas seulement une
-Quant à. la
+Quant à la
-qui déri’ vent du
+qui dérivent du
-moins nomsemble peu excusablc. Voir l’Ap— Voir plus haut, lï VI (4), ch. iv · pcndiee. § 4. Jc l‘a.z dejà dit. Voir plus § 3. Nous avons egalement dit. haut, l. VI (4), ch. ll, § 1 et suiv.
+moins nombreuses
-364 POLITIQUE D’AR1STOTE. breuses dans
+dans
-que l’0n ait à. établir
+que l’on ait à établir
-fondateurs d’Etats cherchent
+fondateurs d’États cherchent
-dans l’applicati0u, ainsi
+dans l’application, ainsi
-l’ai déjà, fait
+l’ai déjà fait
-des Etats. Exposous maintenant
+des États. Exposons maintenant
-liberté. On
+liberté. [1317b] On
-liberté ailleurs; car
+liberté ailleurs ; car
-c’est l’alteruative du
+c’est l’alternative du
-de l‘obéissance. Dans
+de l’obéissance. Dans
-pas d’ap1·ès le
+pas d’après le
-le §5.Aimi que jet’a,i déjà [aine- l’ancien livre V, prouve peutmarquev. Il est vrai que, selon être seulement que le premier l’aucien ordre des livres, Aristote éditeur d’Aristote n‘avoit pas adéjà exprimé cette pensée dans lu assez attentivement l’ouvra- _ le livre V, placéle Vllls dans cette ge qu’ii publiait. Voir les notes traduction, ch. x, § 1; mais il est des deux premiers paragravigai aussi qu’eu cet endroit même phes da ce chapitre et l’Appen— il renvoie à un autre qui se trouve alice. livre Ill, ch. v, § 8 et suiv., où il Je déclare- done encore interpoa développé cette pensée beau- les ces uiots:ui·rwiqueje l’aidit... coup pluscomplétement. Ainsi, le des Etats. · passage dont il est ici ques- § 6. G’ext tu. Liberté. Voir les tion, loin de prouver que l’an- théories de Montesquieu, Esprit cien livre VI doit venir après des lois,l. XI, ch. n.
+le
-LIVRE VII (6), CHAPITRE I. 365 nombre.
+nombre.
-loi derniére, la justice absolue; car
+loi dernière, la justice absolue ; car
-à 1’exclnsion des
+à l’exclusion des
-parce qu‘i1s sont
+parce qu’ils sont
-faire nne condition
+faire une condition
-laissée à. chacun
+laissée à chacun
-il lni plaît; c’est
+il lui plaît ; c’est
-ce soit; ou
+ce soit ; ou
-obéit, c’cst à. la
+obéit, c’est à la
-de commanderà son
+de commander à son
-ce systéme, on
+ce système, on
-de Pégalité. §
+de l’égalité. §
-à tons, alternativement.
+à tous, alternativement.
-charges doiventy être
+charges doivent y être
-avoir ancune condition de cens; ou,
+avoir aucune condition de cens ; ou,
-minime. Nnl ne
+minime. Nul ne
-et senlement ponr les
+et seulement pour les
-importantes, exceptétoutetois les
+importantes, excepté toutefois les
-de conrte
+de courte
-366 POLITIQUE D’ARISTOTE. durée,
+durée,
-et eniin dans
+et enfin dans
-objets insigniiiants. §
+objets insignifiants. §
-une instiintion très-démocratique, là où l’nniversalité des
+une institution très démocratique, là où l’universalité des
-aux assemblées; mais la ou
+aux assemblées ; mais là ou
-le ponvoir du
+le pouvoir du
-magistratures inférieures; on du
+magistratures inférieures ; ou du
-de Fassemblée et
+de l’assemblée et
-en § 8. Ou du moins sur les princi- (4), ch. iv, § 5, et plusbas dans ce puLes.Ces mots semblentàM.Gœtt— livre, ch. xx, § i;voir aussi dans · ling avoir été ajoutés par quelque l’Appeudice l’opinion de Scaïno grammairieu. Je les crois néœs- sur la division générale de I`ou— saires; mais dans le texte, ils sont vrage. Du reste, ce passage prouve rejetés un peu loin. bien que Pancien Ve livre doit ve§9. Un sénat est une institution nir après celui-ci et non aupara- ’ trës—de‘mocmzique. Voir la même vant. ·— Leurs repas en commun. pensée plus haut, I. VI, ch. xii, Ou sait qu’à Athènes la tribu qui § S. -— Qui précède immédiatement avait la présideuœ du conseil des cette-ci. Voir plus haut, livre VI Cinq-(lents, la tribu Prytano, était
+en
-LIVRE VII (6), CHAPITRE I. 361 commun.
+commun.
-de Poligrchie sont
+de l’oligarchie sont
-la 1·ichesse, l’instruction,
+la richesse, l’instruction,
-pauvreté, Yexercice d’un
+pauvreté, l’exercice d’un
-fonction à. vie; et
+fonction à vie ; et
-ce privilège de
+ce privilége de
-sort an lieu
+sort au lieu
-à Pélection. Telles
+à l’élection. Telles
-communes à. toutes
+communes à toutes
-principe qu’ou proclame démocratique, c’est-a-dire, de Pégalité parfaite
+principe qu’on proclame démocratique, c’est-à-dire, de l’égalité parfaite
-citoyens, n’ayaut de
+citoyens, n’ayant de
-celle dn nombre,
+celle du nombre,
-essentielle à. la
+essentielle à la
-pauvres n’aieut pas
+pauvres n’aient pas
-de moyeu plus
+de moyen plus
-l’État Fégalité et
+l’État l’égalité et
-liberté. ` § ll. lci l’ou peut
+liberté. § 11. Ici l’on peut
-mille d’eutre eux
+mille d’entre eux
-alors à. la
+alors à la
-qu’aux seconds? Ou
+qu’aux seconds ? Ou
-si l’ou proscrit
+si l’on proscrit
-d’égalité, doit—ou prendre,
+d’égalité, doit-on prendre,
-cents d‘uue part
+cents d’une part
-de l’antre, un
+de l’autre, un
-citoyens égale- , ment investis
+citoyens également investis
-et d‘assisnourriednns le prytzmée aux frais thene, discours contre Polyclès, de l’Etat pendant un mois que du- § 13, page 655, édit. Firmin raient ses fonctions. Voir Démos- Didot. ’
+et d’assister
-368 POLITIQUE D’AR1STOTE. ter aux
+aux
-Est-ce la le
+Est-ce là le
-droit démocratique? Ou
+droit démocratique ? Ou
-majorité g a en
+majorité ; à en
-de Poligarchie, la
+de l’oligarchie, la
-des riches; car
+des riches ; car
-politique. §l2. De
+politique. § 12. De
-seul ‘ que
+seul que
-souverain ,; car il asenl vraiment
+souverain ; car il a seul vraiment
-directement a l’injustice; car
+directement à l’injustice ; car
-l’ai déja dit.
+l’ai déjà dit.
-chaque ’ parti
+chaque parti
-donnent a leur droitpolitique. Ainsi,
+donnent à leur droit politique. Ainsi,
-ce principe; mais
+ce principe ; mais
-les pauvres; que
+les pauvres ; que
-autres, c`est-à—dire de
+autres, c’est-à-dire de
-a dissentimeut, que
+a dissentiment, que
-soit . l’avis
+soit l’avis
-Supposons dixriches et vingt pauvres; six
+Supposons dix riches et vingt pauvres ; six
-pensent d’uue façon,
+pensent d’une façon,
-riches § 12. Ainsi que jc Fai dtïd dit. Voir plus haut, liv. Ill. cli. vx, § L
+riches
-LIVRE VII (6), CHAPITRE II 369 restants
+restants
-quinze pauvres; les
+quinze pauvres ; les
-ceux-là 1’emportent, quels
+ceux-là l’emportent, quels
-l’est aujourd’l1ui un partge de
+l’est aujourd’hui un partage de
-dans Passemblée publique
+dans l’assemblée publique
-y anra toujours
+y aura toujours
-et justice; la
+et justice ; la
-rien. CHAPITRE ll. Suite
+rien. 	 § 1. Donc. Voir le début des livres II, V (8) et VIII (5). Antérieurement. Ce qui regarde les trois pouvoirs a été traité à la fin du livre VI (4), ch. xi et suiv. ; et le sujet du livre VII (6) y fait parfaitement suite. Quant à la théorie des révolutions, le souvenir qui est placé ici, et qui sera encore rappelé plus bas, même chapitre, § 5, ne tient absolument en rien au sujet de ce livre, et je n’hésite pas à déclarer ces mots interpolés. De plus nous avons traité... et assurent l’autre. Voir plus haut, 1. VI (4), ch. II, § 1 et suiv., et l’App. § 2. Réunis entre eux. Aristote, après avoir exposé ce qu’est en soi chacun des trois pouvoirs, examine ensuite ce que la combinaison de ces pouvoirs peut produire, quand ils ne sont pas constitués tous les trois dans un seul et même système politique. Entre ces deux idées, si connexes et si simples, il n’y a de place pour aucune autre ; mais surtout il n’y a point place pour une théorie des révolutions. L’éditeur qui, le premier, a inséré l’ancien livre Ve entre les anciens IVe et VIe, a commis une méprise qui semble peu excusable. Voir l’Appendice. § 3. Nous avons également dit, Voir plus haut, 1. VI (4), ch. IV. § 4. Je l’ai déjà dit. Voir plus haut, l. VI (4), ch. II, § 1 et suiv. § 5. Ainsi que je t’ai déjà fait remarquer. Il est vrai que, selon l’ancien ordre des livres, Aristote a déjà exprimé cette pensée dans le livre V, placé le VIIIe dans cette traduction, ch. I, § 1 ; mais il est vrai aussi qu’en cet endroit même il renvoie à un autre qui se trouve livre III, ch. V, § 8 et suiv., où il a développé cette pensée beaucoup plus complétement. Ainsi, le passage dont il est ici question, loin de prouver que l’ancien livre VI doit venir après l’ancien livre V, prouve peut-être seulement que le premier éditeur d’Aristote n’avait pas lu assez attentivement l’ouvrage qu’il publiait. Voir les notes des deux premiers paragraphes de ce chapitre et l’Appendice. Je déclare donc encore interpolés ces mots : ainsi que je l’ai dit... des États. § 6. C’est la liberté. Voir les théories de Montesquieu, Esprit des lois, l1. XI, ch. II. § 8. Ou du moins sur les principales. Ces mots semblent à M. Coettling avoir été ajoutés par quelque grammairien. Je les crois nécessaires ; mais dans le texte, ils sont rejetés un peu loin. § 9. Un sénat est une institution très démocratique. Voir la même pensée plus haut, l. VI, ch. XII, § 8. Qui précède immédiatement celle-ci. Voir plus haut, livre VI (4), ch. IV, § 5, et plus bas dans ce livre, ch. II, § 1 ; voir aussi dans l’Appendice l’opinion de Scaino sur la division générale de l’ouvrage. Du reste, ce passage prouve bien que l’ancien Ve livre doit venir après celui-ci et non auparavant. Leurs repas en commun. On sait qu’à Athènes la tribu qui avait la présidence du conseil des Cinq-Cents, la tribu Prytane, était nourrie dans le prytanée aux frais de l’Etat pendant un mois que duraient ses fonctions. Voir Démosthène, discours contre Polyclès, § 13, page 655, édit. Firmin Didot. § 12. Ainsi que je l’ai déjà dit. Voir plus haut, liv. III, ch. VI, § 1. § 14. La faiblesse. Chaque jour confirme la vérité de cette maxime très profonde, mais certainement peu consolante. CHAPITRE II. Suite
-sur Porganisation du
+sur l’organisation du
-la démocratie; le
+la démocratie ; le
-la democratie; institutions
+la démocratie ; institutions
-favoriser Pagriculture. Du
+favoriser l’agriculture. Du
-démagogie extrême; des
+démagogie extrême ; des
-sont propres; des limites qu’ellc doit
+sont propres ; des limites qu’elle doit
-démocratie qne nous
+démocratie que nous
-la § 14. La faiblesse. Chaque jour très-profonde, mais certainement confirme la vérité de cette maxime peu consolantc. 24
+la
-370 POLITIQUE D’ARISTO’l`E. première
+première
-je vie11s de présenter g elle
+je viens de présenter ; elle
-division quoj`ai indiquée
+division que j’ai indiquée
-partout oula majorité . vit de l’agrioulture et de l`élève des
+partout où la majorité vit de l’agriculture et de l’élève des
-peut s`assembleI’ que rarement g et
+peut s’assembler que rarement ; et
-que ceuxla. Travailler
+que ceux-là. Travailler
-commander, la où
+commander, là où
-grands profits, car
+grands profits ; car
-bien, c‘est que
+bien, c’est que
-supporte aujou1·d’hui sans
+supporte aujourd’hui sans
-pourvu qn’on puisse
+pourvu qu’on puisse
-de spolîations. On
+de spoliations. On
-rapidement f01`Èl1D€, ou
+rapidement fortune, ou
-moins l’ou échappe
+moins l’on échappe
-la § i. Je viensde présenter. Le su- livre, ch. l, §§ I, 5, 9, et liv. VI jet que rappelle ici Aristote a été (4°),ch. n,§ l et suiv. Voir aussi traité par lui, liv. VI (4*), ch. iv, l’Appendice· — Que j’ai indiquée. § 2. Quand il veut parler d’uue Plus haut, liv. VI, ch. v,§3, et question antérieure, il se sert des ch. x, § 2, Aristote a placé les mots :«duns les prcmièresetudcs, agriculteurs en premiere ligne antérieurement ». Ici le texte a un parmi les diverses classes du pensons plus précis, et il indique que ple. — Aussi la démocratie. Cette la partie de Pouvruge qu’Aristote remarque est profonde, et l’ou nc veut désigner précède immédiate- peut douter que la démocratie u’ait meut celle·oi. Ce passage est on- düaoettechuselcs progrésimmcncore uue nouvelle preuve en fa- ses qu’elleat`aiLs ou France.-—Elle veur de mou opinion sur l’0rdre tmuaillesanx ccsse.Voir1iv. XVIII, des livres. Voir plus haut, dans ce Montesquicu,Espritdes Lois,ch. 1.
+la
-LIVRE VII (6), CHAPITRE II. 371 misère.
+misère.
-les ma istrats et d’en exi er des com tes suiîire à
+les magistrats et d’en exiger des comptes, suffire à
-participer ii l’élection
+participer à l’élection
-parce qn’elle dispose
+parce qu’elle dispose
-le reconnaitre eucore, une
+le reconnaître encore, une
-jadis nn État
+jadis un État
-magistrats, Pexamen des
+magistrats, l’examen des
-les mavistratures de
+les magistratures, de
-choisir ue ceux ui neuvent ca P l 2 par
+choisir que ceux qui peuvent, par
-cette facon le Jouvoir asse tou`ours aux
+cette façon, le pouvoir passe toujours aux
-les lus hono.¢ 2 l P § 2. A Mantînée. On peut entre- avant J .-C., et rehàtxe plus tard. voir, dans cette organisation de On peut croire que ce système de la rêpiüolique de Mnntinée, une gouvernement a été en vigueur à forme S1 peu pi-ès représentative. Mnntinée, tant avant la destrucG’est peut-être la seule trace qu’en tion de la ville qu’après son rétaoilre Vantlquité. On sait que Man- hlissement. _ tinée fut détruite par Agésilas dans §3. D0ntj’ai déjà parlé plus haut. la xcv1u•= olympiade, vers 387 Voir des théories analogues, § L
+les plus honorables,
-:272 POLITIQUE D’ARISTOTE. rables, et
+et
-hommes distingnés. ILs n’ont
+hommes distingués. Ils n’ont
-citoyens d`une autre
+citoyens d’une autre
-car Pindépendance illimitée
+car l’indépendance illimitée
-De la, résulte
+De là, résulte
-sa perfection? Des mœnrs mêmes
+sa perfection ? Des mœurs mêmes
-pouvait dépasser; ou
+pouvait dépasser ; ou
-pareille, attribnée a Oxylus,
+pareille, attribuée à Oxylus,
-prêter § 5. Individuelle. Voir plus bas, primitifs. Voir pins haut, livre II, liv. Vlll (5*), ch. vx, §6. — lcslols ch. v1, § 10. — Ozylus. Oxylus pa-
+prêter
-LIVRE VII (6), CHAPITRE Il 373 sur
+sur
-Si l’o11 voulait
+Si l’on voulait
-pourrait re- _ courir a la
+pourrait recourir à la
-serait d‘une excellente
+serait d’une excellente
-l’objet qni nous
+l’objet qui nous
-soit très-nombreuse, et
+soit très nombreuse, et
-des propriétés; et
+des propriétés ; et
-fortes p0\001l‘ que le œns des
+fortes pour que le cens des
-peuple paste1u· et v1vant de
+peuple pasteur et vivant de
-travaux dela guerre,
+travaux de la guerre,
-de celles- là, et
+de celles-là, et
-est dégradée; et
+est dégradée ; et
-rien et faire
+rien à faire
-les occu· · pations habituelles
+les occupations habituelles
-des " rait avoir régné sur les Éiéens. Pont, 31,1:1 fln de son petit traité Pausanias est le seuilauteur qui sim les Etats, adit quelques mote en parie (Voyage de l’Elide,ch.n| des Aphytéens, dont il vante la et iv). On ne sait sur cette loi justice et la probité. Aphytis est, d‘Oxylus que ce qu’en dit ici siüvantXenophon(lIelt«mic.,iib.V, Aristote. - cap. ux, §19), une vilie de Thrace. § 6. Aphynlcm. .l’ai dû adopter Voir, 31 ce mot, Etienne de Byici La correction (lc Sylburge, zance. quoique tous les manuscrite don- §’l. Vù·rm’ de en Irnupc«mm.Voir nent « Aphytaiiens », ainsi que la plus haut ce qui est dit des agriviciile traduction. Héraciide de culteurs,§i.
+des
-374 POLITIQUE D’ARISTOTE. mercenaires.
+mercenaires.
-peut dil‘€, en
+peut dire, en
-les campagnes; et l’on statuerait que
+les campagnes ; et l’on sta¬tuerait que
-reposer Pinstitution de
+reposer l’institution de
-peuple, jusqu’à. cette
+peuple, jusqu’à cette
-dégradée qu`il faut tonjours exclure.
+dégradée qu’il faut toujours exclure.
-où Funiversalité des
+où l’universalité des
-supporter _; et Pexistence en
+supporter ; et l’existence en
-républicains. § 9. Cme forme derniére de la niennc. ·—Nnus avons indiqué plus démagogie. Aristote, ici, a sans ham. Voir plus haut la même pendoute cn vue la democratic amé- see, nv. VI, cli. iv, § 4.
+républicains.
-LIVRE VII (6), CHAPITRE Il. 375 Pour
+Pour
-citoyens non-seulement ceux
+citoyens non seulement ceux
-ces hommes-la dirigent. 10.
+ces hommes-là dirigent. § 10.
-à ütit la
+à fait à la
-ce que ’les classes
+ce queles classes
-classes moyennes; qu’ils
+classes moyennes ; qu’ils
-au dela g car
+au delà ; car
-une fonle iudisciplinable, et l’on exaspére les
+une foule indisciplinable, et l’on exaspère les
-si difïieilement l’empire
+si difficilement l’empire
-de Cyréne 11`eut point
+de Cyrène n’eut point
-est léger; mais il s’aceroît, et
+est léger ; mais il s’accroît, et
-alors tons les
+alors tous les
-dans Fintérêt de
+dans l’intérêt de
-dont Clisthèneiit usage et Athènes _ pour
+dont Clisthène fit usage à Athènes pour
-et qu’appliqnèrent aussi
+et qu’appliquèrent aussi
-nouvelles phratries; il
+nouvelles phratries ; il
-des § 10. La révolution. dc Cyrûnc. au lieu de quatre. Voirplus haut, Voir Héraclide de Pont, p. 510, et livre III, chap. 1, § 10. Machiavel Hérodote, Melpomène, ch. cmi et donne à peu près le même conseil suiv. p. 220, édition Firmin Didot. qu`Aristotc. Discours sur les Dec. § ll. Clisthênc établit dix tribus de Tite—Live,liv. I, ch. xxvi.
+des
-376 POLITIQUE D’ARISTOTE. fêtes
+fêtes
-mais publiques; il
+mais publiques ; il
-en ayaut soin
+en ayant soin
-utile jusquït certain
+utile jusqu’à certain
-plus Et chacun
+plus à chacun
-discipline ét une
+discipline à une
-régulière. CHAPITRE
+régulière. 	 § 1. Je viens de présenter. Le sujet que rappelle ici Aristote a été traité par lui, liv. VI (4e), ch. iv, § 2. Quand il veut parler d’une question antérieure, il se sert des mots : « dans les premières études, antérieurement » . Ici le texte a un sens plus précis, et il indique que la partie de l’ouvrage qu’Aristote veut désigner précède immédiatement celle-ci. Ce passage est encore une nouvelle preuve en faveur de mon opinion sur l’ordre des livres. Voir plus haut, dans ce livre, ch. 1, §§ 1, 5, 9, et liv. VI (4e), ch. ii, § 1 et suiv. Voir aussi l’Appendice. Que j’ai indiquée. Plus haut, liv. VI, ch. v, § 3, et ch. x, § 2, Aristote a placé les agriculteurs en première ligne parmi les diverses classes dupeuple. Aussi la démocratie. Cette remarque est profonde, et l’on ne peut douter que la démocratie n’ait dû à cette cause les progrès immenses qu’elle a faits en France. Elle travaille sans cesse.Voir liv. XVIII, Montesquieu, Esprit des Lois, ch. i. § 2. À Mantinée. On peut entre-voir, dans cette organisation de la république de Mantinée, une forme à peu près représentative. C’est peut-être la seule trace qu’en offre l’antiquité. On sait que Mantinée fut détruite par Agésilas dans la XCVIIIe olympiade, vers 387 avant J.-C., et rebâtie plus tard. On peut croire que ce système de gouvernement a été en vigueur à Mantinée, tant avant la destruction de la ville qu’après son rétablissement. § 3. Dont j’ai déjà parlé plus haut. Voir des théories analogues, § 1. § 5. Individuelle. Voir plus bas, liv. VIII (5e), ch. vi, § 6. Les lots primitifs. Voir plus haut, livre II, ch. vi, § 10. Oxylus. Oxylus paraît avoir régné sur les Eléens. Pausanias est le seul auteur qui en parle (Voyage de l’Elide, ch. III et IV). On ne sait sur cette loi d’Oxylus que ce qu’en dit ici Aristote. § 6. Aphytéens. J’ai dû adopter ici la correction de Sylburge, quoique tous les manuscrits donnent « Aphytaliens », ainsi que la vieille traduction. Héraclide de Pont, à la fin de son petit traité sur les Etats, a dit quelques mots des Aphytéens, dont il vante la justice et la probité. Aphytis est, suivant Xénophon (Hellenic., lib.V, cap. III, § 19), une ville de Thrace. Voir, à ce mot, Etienne de Byzance. § 7. Vivant de ses troupeaux. Voir plus haut ce qui est dit des agrculteurs, § 1. § 9. Cette forme dernière de la démagogie. Aristote, ici, a sans doute en vue la démocratie athénienne. Nous avons indiqué plus haut. Voir plus haut la même pensée, liv. VI, ch. iv, § 4. § 10. La révolution de Cyrène. Voir Héraclide de Pont, p. 510, et Hérodote, Melpomène, ch. CLII et suiv. p. 228, édition Firmin Didot. § 11. Clisthène établit dix tribus au lieu de quatre. Voir plus haut, livre III, chap. I, § 10. Machiavel donne à peu près le même conseil qu’Aristote. Discours sur les Déc. de Tite-Live, liv. I, ch. xxvi. CHAPITRE
-de Porganisatiou du
+de l’organisation du
-principe démocratique; éviter Foppression des
+principe démocratique ; éviter l’oppression des
-les coniiseations au
+les confiscations au
-trésor public; s’attncher à procurer nu pcuplc une uisanco générale ; I moyens
+trésor public ; s’attacher à procurer au peuple une aisance générale ; moyens
-veulent londer un
+veulent fonder un
-la Seule ni
+la seule ni
-grande difficulté; c’est
+grande difficulté ; c’est
-quel qu°il soit
+quel qu’il soit
-fait plns haut,
+fait plus haut,
-ruine § 1. Comme nous l`av0ns fait plus ham. Je crois que ces mots sont
+ruine
-LIVRE VII (6), CHAPITRE III. 377 pour
+pour
-États, ou peut
+États, on peut
-de tuer de
+de tirer de
-ne misant que
+ne faisant que
-ou oligamhique tout
+ou oligarchique tout
-principe dela démocratie
+principe de la démocratie
-de l’oligarchie; on doit s`attacher bien
+de l’oligarchie ; on doit s’attacher bien
-tout opposé; et
+tout opposé ; et
-aux cüeux. (Pest le moyen d`amender également
+aux dieux. C’est le moyen d’amender également
-et d`empêeher la
+et d’empêcher la
-accusations _; car
+accusations ; car
-possible interpoiés. Voir les motifs que j’ai ner qu’on parlant à la tin du chadonnés plus haut, aux notes des pitre précédent des manœuvres de paragraphes 1 et 5 du chap. I¤¤’ de la tyrannie, communes aimsi à la ee livre. En admettant que Pau- démoerntie,Aristoten’eùt pas rapcicn livre V dùt être placé avant pelé, seiou sa méthode hahituelie, le VI¤, il y aurait lieu de s’éton- qu’ilenavait précédem1nentt1·aitê.
+possible à
-378 POLITIQUE D’ARISTOTE. En la
+la
-fort populcux, ou il est difücile de
+fort populeux, où il est difficile de
-classes redoutent—elles cette
+classes redoutent-elles cette
-l’État u’a pas
+l’État n’a pas
-revenus propres; car
+revenus propres ; car
-lui creer des
+lui créer des
-des coniiscations, que
+des confiscations, que
-sont la des
+sont là des
-démocraties. La donc où l’État
+démocraties. Là donc oà l’État
-double ` avantage, d’abo1·d que
+double avantage, d’abord que
-riches n’aur0nt point a craindre
+riches n’auront point à craindre
-pauvres qu`on donne
+pauvres qu’on donne
-salaire judiciaire; et
+salaire judiciaire ; et
-sera beaucoup mieux
+sera beauoup mieux
-garder d’imite1· les démagogues d’aujourd`hui. Ils
+garder d’imiter les démagogues d’aujourd’hui. Ils
-autres a la répartition; mais
+autres à la répartition ; mais
-les mêmes; car
+les mêmes ; car
-fond. L’au1i sincère
+fond. L’ami sincère
-la dé· mocratie g et
+la démocratie ; et
-LIVRE V11 (6), CHAPITRE III. 379 permanente.
+permanente.
-des iiches, d’accumuler
+des riches, d’accumuler
-individuelles sufsent à l`acl1at d’un
+individuelles suffisent à l’achat d’un
-ou d`une exploitation
+ou d’une exploitation
-distributions, qu’o11 procède
+distributions, qu’on procède
-de l’État; mais qu`on renonce
+de l’État ; mais qu’on renonce
-analogues, gagnerfaffection du peuple; il
+analogues, gagner l’affection du peuple ; il
-peuple s’enricl1ir dans
+peuple s’enrichir dans
-habiles etintelligentes, auront soin d‘aider les
+habiles et intelligentes, auront soin d’aider les
-aussi (lilI11lli€l’ le
+aussi d’imiter le
-foule. D’uu autre
+foule. D’un autre
-au sort; prenant
+au sort ; prenant
-aux fonctious ` publiques,
+aux fonctions publiques,
-mieux rem. plies. On
+mieux remplies. On
-résultat, eu faisant que les membres
+résultat, en faisant que les, membres
-le sort. et
+le sort, et
-choisis a l’élection. § 5. A Carthage.
+choisis à l’élection. § 6. Tels sont les principes qu’il convient de suivre dans l’institution de la démocratie. 	 §1. Comme nous l’avons dit plus haut. je crois que ces mots sont interpolés. Voir les motifs que j’ai donnés plus haut, aux notes des paragraphes 1 et 5 du chap. Ier de ce livre. En admettant que l’ancien livre V dût être placé avant le VIe, il y aurait lieu de s’étonner qu’en parlant à la fin du chapitre précédent des manœuvres de la tyrannie, communes aussi à la démocratie, Aristote n’eût pas rappelé, selon sa méthode habituelle, qu’il en avait précédemment traité. § 5. À Carthage.
-II, (5), ch. u,§ S, ot Hoyne, Opuscuta ch.
+II, ch.
-§ L — Lc gowuenwmznt amd., L II,
+§ 1. Le gouvernement de Tarente. Voir plus bas, liv. VIII(5), ch. II, § 8, et Fleyne, Opuscula acad., t. II,
-217. Un sait pou dc de Tarcntc. Voir plus has, liv. VIII chose dc Tnreute.
+217. On sait peu de chose de Tarente.
-380 POLITIQUE D’ARISTOTE. § Tels sont les principes qu’il convient de suivre dans Pinstitution de la démocratie. CHAPITRE
+CHAPITRE
-De Porganisation du
+De l’organisation du
-les oligarchies; les bases on sont
+les oligarchies ; le bases en sont
-la démocratie; conditions
+la démocratie ; conditions
-cens. Uadministration des
+cens. L’administration des
-est mauvais; nécessité
+est mauvais ; nécessité
-bon ordre; rapport
+bon ordre ; rapport
-de Poligarcliio à
+de l’oligarchie à
-de Parmée. Les oligarqucs doivent
+de l’armée. Les oligarques doivent
-dépenses publiques; fautes
+dépenses publiques ; fautes
-des oligarchies §
+des oligarchies. §
-aisément Voir, d’après
+aisément voir, d’après
-de Pétablissement oligarchique.
+de l’établissement oligarchique.
-le contre—pied de
+le contre-pied de
-qui concerue1’espèce co1·respondante de
+qui concerne l’espèce correspondante de
-les autres: plus
+les autres : plus
-les magistratnres vulgaires
+les magistratures vulgaires
-légal, ou doit
+légal, on doit
-aux emplois; et
+aux emplois ; et
-du cens. doit
+du cens, doit
-LIVRE VII (6), CHAPITRE IV 381 de
+de
-admis a ’ participer
+admis à participer
-obtenir Foligarchie qui succède a cette
+obtenir l’oligarchie qui succède à cette
-prudence qu’i1 est
+prudence qu’il est
-plus graves; mais
+plus graves ; mais
-navires déja fatigués
+navires déjà fatigués
-du mé1·ite. lïoligarchie, au
+du mérite. L’oligarchie, au
-principales z les labou1·eu1·s,les artisans,
+principales : les laboureurs, les artisans,
-hoplites, l`infanterie légère
+hoplites, l’infanterie légère
-propre à. l’élève
+propre à l’élève
-chevaux, Poligarchie peut
+chevaux, l’oligarchie peut
-constituer trèspuissamment; car
+constituer très puissamment ; car
-son en§3. Quatre classes p*ri·nc1pules. Voir plus haut, liv. VI, ch.111, § 11.
+son entretien
-382 POLITIQUE D’ARISTOTE. tretien beaucoup
+beaucoup
-Là ou les
+Là où les
-; ear cette
+; car cette
-jours, 0nt—ils souvent
+jours, ont-ils souvent
-infanterie. §5. Aussi, Poligarclrie qui
+infanterie. § 5. Aussi, l’oligarchie qui
-contre elle—nrême. ll faut
+contre elle-même. Il faut
-les lils des
+les fils des
-de Fadolescence, aux
+de l’adolescence, aux
-L’oligarchie d‘ailleurs aura
+L’oligarchie d’ailleurs aura
-droits poliüques au
+droits politiques au
-cens § 4. Ils peuvent combattre avec nobles, les ehevaliers.’Les vilains, avantage. Dans le moyen âge, les e’est-à—dire le peuple, ont cepenvilaius, armés à la légère, ont été dant fini par triompher, comme les écrasés presque toutes les fois démocraties dont parle Aristote, qu’ils se sont mesurés contre les mais par des moyens dîllërents.
+cens
-LIVRE VII (6), CHAPITRE IV. 383 légal,
+légal,
-occupation illibérale; soit comme à. Marseille,
+occupation illibérale ; soit comme à Marseille,
-fassent déja partie
+fassent déjà partie
-ou qu`ils soient
+ou qu’ils soient
-aux p1·incipales magistratures,
+aux principales magistratures,
-peine à. ceux
+peine à ceux
-cher l‘honneur de
+cher l’honneur de
-sacrifices magniüques, et
+sacrifices magnifiques, et
-monuments publics; le
+monuments publics ; le
-décorée rle temples et d’écliüces, souhaitera le maintien·de la constitution; et
+décorée de temples et d’édifices, souhaitera le maintien de la constitution ; et
-avec véiité que
+avec vérité que
-réduites à. quelques gouvernants. §’7. Telles
+réduites à quelques gouvernants. § 7. Telles
-oligarchies. §
+oligarchies. 	 § 3. Quatre classes principales. Voir plus haut, liv. VI, ch. III, § 11. § 4. Ils peuvent combattre avec avantage. Dans le moyen âge, les vilains, armés à la légère, ont été les écrasés presque toutes les fois qu’ils se sont mesurés contre les nobles, les chevaliers. Les vilains, c’est-à-dire le peuple, ont cependant fini par triompher, comme les démocraties dont parle Aristote, mais par des moyens différents. §
-je Fai déjà
+je l’ai déjà
-Voir ch. nt, §4. -— Comme d Marseille. plus
+Voir plus
-1. —- La constitution Voir plus bas, Iiv. VIII (5”), cli. v, de
+1. La constitution de
-ci-dessus, lîv. III, §2. .
+ci-dessus, liv. III, ch. III, § 4. Comme à Marseille. Voir plus bas, liv. VIII (5e), ch. v, § 2.
-384 POLITIQUE D’ARISTOTE. CHAPITRE
+CHAPITRE
-magistratures Indispensables ou
+magistratures indispensables ou
-magistratures s’appLiquent; le marché, l’entrctien des
+magistratures s’appliquent ; le marché, l’entretien des
-chemins, etc.; les campagnes; les
+chemins, etc. ; les campagnes ; les
-de l’Etat; les actes publics; Pexécution des sentences judiciaires; les atluircs militaires; apurement
+de l’État ; les actes publics ; l’exécution des sentences judiciaires ; les affaires militaires ; apurement
-comptes publics; présidence de Passembléegénérale; le
+comptes publics ; présidence de l’assemblée générale ; le
-sur Porganisation du
+sur l’organisation du
-conditions IléC€SSî1I·l1`€S PORT les I’€II`lplll‘. C,€Si3 llll Slljêli qllê Il0l1S avons précédemment
+conditions nécessaires pour les remplir. C’est un sujet que nous avons déjà précédemment
-sont indispensables; il
+sont indispensables ; il
-magistratures qni assurent
+magistratures qui assurent
-la tranquillité.Ensuite, il
+la tranquillité. Ensuite, il
-les grands; et
+les grands ; et
-incompatibles. § 1. Une suite naturelle. Conring jet a été déjà traité, liv. VI (48), et Schneider supposent ici une ch. v et VI; et, de plus, Aristote lacune où Arist0te·a11raitparlé de s’est borné à considérer ici, Porganisation des aristoeraties et comme il le dirt lui—même, liv. VI, des républiques, et peut-être aussi ch. 11I, § 4,les deux formes polides monarchies. Cette conjecture tiques les plus ordinaires, la dédoit paraître peu probable. Ce su- mocratie et l’oligarcl1ie. —— Précé-
+incompatibles.
-LIVRE vU_(c), CHAPITRE V 385 §
+§
-direction d`une autorité
+direction d’une autorité
-et a . sa
+et à sa
-mutuels besoins; et c’est la peutêtre la
+mutuels besoins ; et c’est là peut-être la
-bien-être qu‘ont cherché,
+bien-être qu’ont cherché,
-vient aprèscelui-ci, et
+vient après celui-ci, et
-près, c`est la
+près, c’est la
-le réglement des
+le règlement des
-contestations g en uu mot,
+contestations ; en un mot,
-sont la des
+sont là des
-et l’0n peut,
+et l’on peut,
-analogue à. celle-la et
+analogue à celle-là et
-que _les campagnes et l‘extérieur de
+que les campagnes et l’extérieur de
-Inspecteurs demment. L. V1, ch. xu, § 10. — §2. (fast Lc marché public. Voir Comme je Fai déjà dit. Liv. VI, Boeckh, Economie. politique des ch. xu,·§ 6. Atliéniens, Iiv. I, cli. xx. · 25
+Inspecteurs
-386 POLITIQUE D’AR1STOTE. des
+des
-tantôt Conservatenrs des
+tantôt Conservateurs des
-communs, garde1· le
+communs, garder le
-de l’Etat, et
+de l’État, et
-divers chapit1·es de Padministration publique.
+divers chapitres de l’administration publique.
-et Trésorie1·s. Une
+et Trésoriers. Une
-qui doiventrecevoirladéclaration des
+qui doivent recevoir la déclaration des
-viens d’énun1érer. Ceux
+viens d’énumérer. Ceux
-moins pour’ la
+moins pour la
-cependant indispensable; caril se1·ait bien
+cependant indispensable ; car il serait bien
-de suite; et
+de suite ; et
-sans § 4. Rzceoeurs cl trésorîcrs. Voir chioislcs. Bœckh, livre II, clin’ Bœckh, liv. II, ch. Iv, § B. — A1- pitre vm.
+sans l’exécution des jugements que sans la justice même qui les rend.
-LIVRE VII (6), CHAPITRE V. 387 `Pexécution des jugements que sans la justice même qui les rend. §
+§
-point it une
+point à une
-des `actions et
+des actions et
-causes ou figurent
+causes où figurent
-préférence à. de
+préférence à de
-a condamné; que,
+a condamné ; que,
-Plus Panimadversion excitée
+Plus l’animadversion excitée
-et l`exécution; c’est
+et l’exécution ; c’est
-d’étendre à. tous
+d’étendre à tous
-individus. §’7. Souvent
+individus. § 7. Souvent
-celles d’exécuteur: témoin a Athènes,
+celles d’exécuteur : témoin à Athènes,
-est bonne; et
+est bonne ; et
-Les §7. Tém0inàAthénes. Le tribu- Pour le former, chaque tribu nal des Onze était chargé de la fournissait un mngistmt, et on garde des détenus et de Pexéeu- adjcignnit ài ces dix preniières tion des jugements criminels. personnes un sccrétziirc. Voir Si-
+Les
-388 POLITIQUE D’ARlST()TE. honnêtes
+honnêtes
-hommes corrompus; car
+hommes corrompus ; car
-garder euxmêmes que leur remett1·e la
+garder eux-mêmes que leur remettre la
-partout ou la
+partout où la
-organisés militairement; et
+organisés militairement ; et
-plus ` relevé; car
+plus relevé ; car
-confiance selde qui
+confiance seule qui
-reçoivent toutes’ces attributions
+reçoivent toutes ces attributions
-les localités; dans
+les localités ; dans
-si l‘État possède
+si l’État possède
-de Finfanterie légère,
+de l’infanterie légère,
-des L matelots, chaque `troupe a
+des matelots, chaque troupe a
-fonctionnaires gonius, de Rep. Amen., lib. IV, Grass., t. V, p. 1610. Voir IG Crit01L’ cap. m; apud Gronov., Amiq. de Platon, page 130.
+fonctionnaires
-LIVRE VII (6), CHAPITRE V. 389 spéciaux,
+spéciaux,
-des phalanges; ou
+des phalanges ; ou
-galères, . chefs
+galères, chefs
-de Padministration militaire,
+de l’administration militaire,
-nuances qu`on vient
+nuances qu’on vient
-l’on pourrait peut-être
+l’on pour-rait peut-être
-celle q11i reçoit
+celle qui reçoit
-tantôt Examinateurs , ou
+tantôt Examinateurs, ou
-trésor. Au—dessus de
+trésor. Au-dessus de
-préside l‘assemblée générale,
+préside l’assemblée générale,
-les États où
+les Etats où
-en elfet des
+en effet des
-appelle Commissaires préparateurs,
+appelle Com¬missaires préparateurs,
-les déli-bérations, tantôt
+les délibérations, tantôt
-les États où · le
+les Etats où le
-fort different de toîns les p1·écédentsîc’est celui
+fort différent de tous les précédents : c’est celui
-Dieux, ’ § ll]. Contrôleurs. V0n· Bcecliln, liwe ll, cliapître vm, pages 313 Economie pol1tiquedesAthémens, ct suiv.
+Dieux,
-390 POLITIQUE D’AR1sT0’rE. et
+et
-qui veillentà, Pentretien et
+qui veillent à l’entretien et
-petits États; parfois
+petits États ; parfois
-tout à. fait
+tout à fait
-les ’ sacrifices
+les sacrifices
-là Itois, ailleurs
+là Rois, ailleurs
-les magistratu1·es indispensables à. l’État
+les magistratures indispensables à l’État
-marchés, àla police
+marchés, à la police
-des campagnes; puis
+des campagnes ; puis
-judiciaires, à. Fexécution des jugements, a la
+judiciaires, à l’exécution des jugements, à la
-condamnés, àl’exan1en, ii la
+condamnés, à l’examen, à la
-et à. l’apurement
+et à l’apurement
-enfin, anx délibérations
+enfin, aux délibérations
-et où d’ailleurs 1’opulence générale
+et oit d’ailleurs l’opulence générale
-assurer l`exécuti0n des
+assurer l’exécution des
-aux têtes de
+aux fêtes de
-Quelques-unes deces magistratures sont évi-
+Quelques-unes de ces magistratures sont évidemment
-` LIVRE Yu (6), cHA1>1’1‘nE v. 391 demment contraires
+contraires
-des enfants; dans Pimpossibilité d’avoir
+des enfants ; dans l’impossibilité d’avoir
-et " leurs
+et leurs
-lesquelles l‘élection répartit
+lesquelles l’élection répartit
-de l’État, gardiens
+de l’Etat, gardiens
-est aristocratiqiie; le second, oligarchiquc ;
+est aristocratique ; le second, oligarchique ;
-revue. FIN DU LIVRE SEPTIÈME. K 5
+revue. 	 § 1. Une suite naturelle. Conring et Schneider supposent ici une lacune où Aristote aurait parlé de l’organisation des aristocraties et des républiques, et peut-être aussi des monarchies. Cette conjecture doit paraître peu probable. Ce sujet a été déjà traité, liv. VI (4e), ch. v et vi ; et, de plus, Aristote s’est borné à considérer ici, comme il le dit lui-même, liv. VI, ch. iii, § 4, les deux formes politiques les plus ordinaires, la démocratie et l’oligarchie. === no match === Précédemment. L. VI, ch. xii, § 10. Comme je l’ai déjà dit. Liv. VI, ch. xii, § 6. § 2. C’est le marché public. Voir Bceckh, Économie. politique des Athéniens, liv. I, ch. ix. § 4. Receveurs et trésoriers. Voir Boeckh, livre II, ch. iv, § 6. Archivistes. —Boeckh, liv. II, chapitre viii. § 7. Témoin à Athènes. Le tribunal des Onze était chargé de la garde des détenus et de l’exécu tion des jugements criminels. Pour le former, chaque tribu fournissait un magistrat, et on adjoignait à ces dix premières. personnes un secrétaire. Voir Sigonius, de Rep. Athen., lib. IV, cap. iii ; apud Gronov., Antiq. Graec., t. V, p. 1610. Voir le Criton de Platon, page 130. § 10. Contrôleurs. Voir Boecl : h, Economie politique des Athéniens, livre II, chapitre viii, pages 313 et suiv
-_ (Ordiuairement placé
+POLITIQUE LIVRE VIII. (Ordinairement placé
-GÉNÉRALE ons RÉVOLUTIONS· CHAPITRE
+GÉNÉRALE DES RÉVOLUTIONS. CHAPITRE
-des révolutions; sa
+des révolutions ; sa
-des constitutions; le
+des constitutions ; le
-des révolutions; elles
+des révolutions ; elles
-De Pégalité positive
+De l’égalité positive
-de Pégalitc proportionnelle; la
+de l’égalité proportionnelle ; la
-Pour f re suiteatout ce u1 r cede, ll s t d ai ` ` ` é` nousa on eu ier, d’une
+Pour faire suite à tout ce qui précède, nous allons étudier, d’une
-les Etats, les
+les États, les
-qu’elles adoptent; dfautre part, nO\001S I‘eGl1e1‘ch€1’0nS quels Sont pour les Etats en géné§ 1. A peu prés épuisées. Voir le les parties de son sujet; il ne lui début des livres Il, V (8·) et VII reste en effet qu’à parler des (6¤). Cette assertion si claire, par révolutions. Voir l’Appendicc, laquelle s’ouvre ce livre, me pa· ou cette question est discutée rait conlirmer une fois de plus et longuement, et où l’ordre noupleinement l’ordrc que j’ai adopté. veau me semble tout à fait jus— Aristote a traité presque toutes tilié et démontré.
+qu’elles adoptent ; d’autre part, nous rechercherons quels sont pour les États en général, et pour chaque État en particulier, les moyens de conservation ; et enfin nous verrons quelles sont les ressources spéciales de chacun d’eux.
-394 POLITIQUE D’ARISTOTE ral, et pour chaque État en particulier, les moyens de conservation; et enfin nous verrons quelles sont les ressources spéciales de chacun d’eux. §
+§
-égalité p1·oportionnelle entre les citoyens, mais
+égalité proportionnelle entre les citoyens ; mais
-née prœque toujours
+née presque toujours
-rendre absolne et
+rendre absolue et
-Parce qne tous
+Parce que tous
-égaux d‘une manière
+égaux d’une manière
-que pa1· la
+que par la
-voulu qne le
+voulu que le
-politique, dans toutes
+politique, clans toutes
-également réparti; les
+également réparti ; les
-augmenter Pinégalité. Tous
+augmenter l’inégalité. Tous
-justes an fond,
+justes au fond,
-pratique. Anssi, de
+pratique. Aussi, de
-droit d`en faire
+droit d’en faire
-citoyens d‘un mérite § 2. Nour avons déjà. indiqué. et suiv. La même pensee se reVoir plus haut, liv. III, ch. v, § 8 trouve dans plusieurs passages.
+citoyens d’un mérite
-· LIVRE VIII (5), CHAPITRE 1. 395 supérieur, quoique ceux·là n’usent
+supérieur, quoique ceux-là n’usent
-ce droit; mais
+ce choit ; mais
-fait, Pinégalité absolue
+fait, l’inégalité absolue
-qui n’empêcl1e pas
+qui n’empêche pas
-illustre, c’est-àdire qu’ils
+illustre, c’est-à-dire qu’ils
-de Pégalité commune.
+de l’égalité commune.
-et destroubles qu’elles
+et des troubles qu’elles
-elles s‘attaquent au
+elles s’attaquent au
-ou réciproquement; ou
+ou réciproquement ; ou
-et Paristoeratie à
+et l’aristocratie à
-à l’autr·e; ou
+à l’autre ; ou
-de s’ad1·eœer à
+de s’adresser à
-la trouve; mais
+la trouve ; mais
-cette constitutiou. Les
+cette constitution. Les
-les I §3. Rwisommable que pour cum. mais été régulièrement, légaleAristote a déjà plusieur·s’fois ex- ment reconnus;rmris Phistoire est primé cette pensée. 11 a toujours là pour attester qu’en fait ils ont ~ · fait les réserves les plus formelles été rarement mêprisés. Voir- un pour le mérite et pour le génie, passage tout à fait analogue, qui lui paraissent des exceptions liv. Ill, ch. vrrr, § 1. —- Le richesse trop rares et trop belles, p0lll‘ de leurs ancêtres. Aristote fait ici que la société n’eu fasse pas une fort bon marché des droits de la estime toute particulière. Uexpé- naissance et de la nolilesse. rienceïle tous les temps est ml’ac- Voir livre 1, chapitre ri, § 19, cordavecla tliéoriedu philosophe. et livre Vl (4*), chapitre vu, Les titres dela capacite n’ont ja— § 5.
+les États oligarchiques et monarchiques.
-396 POLITIQUE DLARISTOTE. États olîgarchiques et monarchiques. §
+§
-Ainsi, Poligarchie existant,
+Ainsi, l’oligarchie existant,
-révolution Paugmente ou la restreint; de
+révolution l’augmente ou la restreint ; de
-qu’elle fortiüe ou qu’elle affaiblit; et
+qu’elle fortifie ou qu’elle affaiblit ; et
-soit qu’clle en retranehc. Parfois enün, la
+soit qu’elle en retranche. Parfois enfin, la
-ainsi qu’à Lacédémone,
+ainsi qu’a, Lacédémone,
-la Royauté; ctPausa11ias, l’Ephorie.
+la Royauté ; et Pausanias, l’Ephorie.
-qu’à Epidamne un
+qu’à Épidamne un
-d’un Sêlll magistrat
+d’un seul magistrat
-assemblée géné§ 5. Lysandre. Le projet de Ly- l.¥XVE oiympiade, 477 avant J .-C. sanrlre était de substituer l’élcc- Voir Diod. de Sicile, livre Xi, tion à Phérédité pour la dignité chap. xnv, § 7, p. 384, éd. de Firroyale, et de renverser ainsi la fa- min Didot. mille des Héraclirles. Des pour- §6.AÉpidamnc.V0irp1us haut, suites commencécs contre lui ne liv. III, ch. ll, § 1, et Ott. Müller, purent fournir des preuves suffi- dieD0rïcr,t.lI,p.l56.—-Enassomsantes. Lysandre mourut sept ans blés générale. D’après Pexpression après, dans un combat contre les du texte, Clialcondyle et plusieurs Bêotiens, la première année de la commentateurs ont pensé qu’il xcvw olympiade, 396 av. J.-C. s’agissait ici de la place Héliée,à Voir Diod. de Sicile, liv. XIV, Athènes. Du moins Chalcondylea ch.xi1i, p. 555 et suiv., éd. Firmin mis dans le manuscrit 2023 une Didot, et Ott. Miiller, die Dorier, glose marginale, où il explique ce t. ll, p. 409.—Pa·u.w.nias, l’Éph0ric. q·u’était à Athènes le tribunal des Le vrai crime dc Pausanias fut héliastes. C’est uno erreur; il ne d’avoir couspirê contre la liberté peut pas être ici question d’Ade Sparte et de la Grèce, avec le thones, qui n’a jamais eu d‘argrand-roi. Voir Thucyd., livre l, clionte uniquo. M. Ott. Müller et chap. cxxvm-cxxxv. Pausanias M. Gœttling ont pensé avec raison mourut la quatrième année dela qu’il s’agissait de l’asseml:•lée gé-
+assemblée géné
-LIVRE VIII (5), CHAPITRE I :3511 rale
+rale
-révolutions, quaud 1·ien ne
+révolutions, quand rien ne
-pour conqué1irl’égalité que l’on s’ins1u·ge. §’l. Cette
+pour conquérir l’égalité que l’on s’insurge. § 7. Cette
-peut s’entend1e du
+peut s’entendre du
-en étendue; par
+en étendue ; par
-Ainsi, numéiiquement, trois
+Ainsi, numériquement, trois
-être daccord sur
+être d’accord sur
-point, se’cr0ient égaux
+point, se croient égaux
-manière ab · solue; les
+manière absolue ; les
-De la vient
+De là vient
-ou oligarohiques ou
+ou oligarchiques ou
-petit nombre; et
+petit nombre ; et
-ne eiterait cent
+ne citerait cent
-de . vertu irréprochable; presque
+de vertu irréprochable ; presque
-on nérale des citoyens, qui, dans tion, très-importante eu politique toutes les républiques Doricnues, comme ailleurs, est de Platon ; s’:1ppelait du nom dent se sert voir les Lois, llv. VI, p. 317. — Je Aristote. voir Ott. Müller, die Fai diyà dit plus hum. Voir ciDoricr, t. II, pages 86 et 156, et dessus, dans ce chapitre, § l, M. Gœttling, p. 390. et les passages auxquels celui·l£¤ § 7. Est double. Cette distinc— renvoie.
+on
-398 POLITIQUE D’AR,ISTOT]î. trouvera
+trouvera
-pauvres. ll est
+pauvres. Il est
-constituer Pégalité réelle
+constituer l’égalité réelle
-ses conséquences; les
+ses conséquences ; les
-sont la pour
+sont là pour
-et Pégalité suivant
+et l’égalité suivant
-et Pégalité suivant
+et l’égalité suivant
-que Yoligarchie. Dans
+que l’oligarchie. Dans
-oligarchiques, Pinsurrection peut
+oligarchiques, l’insurrection peut
-le peuple; dans
+le peuple ; dans
-lui-même, _ ou
+lui-même, ou
-plus ‘ que
+plus que
-fait Poligarchie, est
+fait l’oligarchie, est
-gouvernements. §
+gouvernements. 	 § 1. À peu près épuisées. Voir le début des livres II, V (8e) et VII (6e). Cette assertion si claire, par laquelle s’ouvre ce livre, me paraît confirmer une fois de plus et pleinement l’ordre que j’ai adopté. Aristote a traité presque toutes les parties de son sujet ; il ne lui reste en effet qu’à parler des révolutions. Voir l’Appendice, où cette question est discutée longuement, et où l’ordre nouveau me semble tout à fait justifié et démontré. § 2. Nous avons déjà indiqué. Voir plus haut, liv. III, ch. v, § 8et suiv. La même pensée se retrouve dans plusieurs passages. § 3. Raisonnable que pour eux. Aristote a déjà plusieurs fois ex-primé cette pensée. Il a toujours fait les réserves les plus formelles pour le mérite et pour le génie, qui lui paraissent des exceptions trop rares et trop belles, pour que la société n’en fasse pas une estime toute particulière. L’expérience de tous les temps est d’accord avec la théorie du philosophe. Les titres de la capacité n’ont jamais été régulièrement, légalement reconnus ; mais l’histoire est là pour attester qu’en fait ils ont été rarement méprisés. Voir un passage tout à fait analogue, liv. III, ch. viii, § 1. La richesse de leurs ancêtres. Aristote fait ici fort bon marché des droits de la naissance et de la noblesse. Voir livre I, chapitre II, § 19, et livre VI (4e), chapitre VII, § 5. § 5. Lysandre. Le projet de Lysandre était de substituer l’élection à l’hérédité pour la dignité royale, et de renverser ainsi la famille des Héraclides. Des poursuites commencées contre lui ne purent fournir des preuves suffisantes. Lysandre mourut sept ans après, dans un combat contre les Béotiens, la première année de la XCVIe olympiade, 396 av. J : C. Voir Diod. de Sicile, liv. XIV, ch. XIII p. 555 et suiv., éd. Firmin Didot, et Ott. Müller, die Dorien, t. II, p. 409. Pausanias, l’Bphorie. Le vrai crime de Pausanias fut d’avoir conspiré contre la liberté de Sparte et de la Grèce, avec le grand-roi. Voir Thucyd., livre I, chap. cxxviii-cxxxv. Pausanias mourut la quatrième année de la LXXVe olympiade, 477 avant J.-C. Voir Diod. de Sicile, livre XI, chap. XLV, § 7, p. 384, éd. de Firmin Didot. § 6. À Épidamne,. Voir plus haut, liv. III, ch. II, § 1, et Ott. Müller, die Dorien, t. II, p. 156. En assemblée générale. D’après l’expression du texte, Chalcondyle et plusieurs commentateurs ont pensé qu’il s’agissait ici de la place Héliée, à Athènes. Du moins Chalcondyle a mis dans le manuscrit 2023 une glose marginale, où il explique ce qu’était à Athènes le tribunal des héliastes. C’est une erreur ; il ne peut pas être ici question d’Athènes, qui n’a jamais eu d’archonte unique. M. Ott. Müller et M. Goettling ont pensé avec raison qu’il s’agissait de l’assemblée générale des citoyens, qui, dans toutes les républiques Doriennes, s’appelait du nom dont se sert Aristote. Voir Ott. Müller, die Dorier, t. II, pages 86 et 156, et M. Goettling, p. 390. § 7. Est double. Cette distinction, très importante en politique comme ailleurs, est de Platon ; voir les Lois, liv. VI, p. 317. Je l’ai déjà dit plus haut. Voir ci-dessus, dans ce chapitre, § 1, et les passages auxquels celui-là renvoie. §
-Voir, les vertus politiques dela classe liv. VI (4*), clmx, toute
+Voir, liv. VI (4e), ch. ix, toute
-théorie moyenne.
+théorie d’Aristote sur l’importance et les vertus politiques de la classe moyenne.
-préface d’Aristote sur Plmportance et et
+préface et
-LIVRE VIII (5), CHAPITRE II 399 CHAPITRE
+CHAPITRE
-des révolutions; disposition des esprits; but des révolutions; circonstances déterminantes; ces
+des révolutions ; disposition des esprits ; but des révolutions ; circonstances déterminantes ; ces
-sont très-complexes; on
+sont très complexes ; on
-grand noinbre; l’ambition
+grand nombre : l’ambition
-mépris, Paccroissement disproportionné
+mépris, l’accroissement disproportionné
-étudier d’ou naissent
+étudier d’où naissent
-en d’abo1·d, d’une
+en d’abord, d’une
-toute generale, Potigine et
+toute générale, l’origine et
-dire, peu- · vent être
+dire, peuvent être
-de mots: ce
+de mots : ce
-de Pinsurrection, et
+de l’insurrection, et
-une révolution; et
+une révolution ; et
-de Pégalité, lorsqu’ils
+de l’égalité, lorsqu’ils
-qu’ils § L Nous avons déjà dit. Voir gine et les causes. Montesquieu a ci-dessus, chap. 1, § 7. Platon ne de son point de vue traité un sujet reconnaît qu’une seule cause de à peu près pareil, en étudiant, révolution: o’est la discorde entre dans le Vlll¤ livre de l’ESprit des les membres mêmes du gouverne- Lois , les causes qui corrompeut ment. Hépubl., VIII; page 129, les principes des gouvernements, traduction de M. Cousin. — L’m·i— et qui,par conséquent, les ruinent.
+qu’ils
-400 POLITIQUE D’ARISTO’1`E. se
+se
-des privilégiés; tantôt parle désir de Pinégalité et
+des privilégiés ; tantôt par le désir de l’inégalité et
-dépit del’i11egalité qu’ils
+dépit de l’inégalité qu’ils
-ou n’eu ont
+ou n’en ont
-l’égalité g l’égalité
+l’égalité ; l’égalité
-général, ` la
+général, la
-fuir l`obscurité et la misère; car
+fuir l’obscurité et la misère ; car
-pour Objet que
+pour objet que
-une ilétrissure ou
+une flétrissure ou
-d’une · amende.
+d’une amende.
-3. Enfin,. quant
+3. Enfin, quant
-aux iniiuences particulières
+aux influences particulières
-si l‘on veut, au
+si l’on veut au
-puisse à. son
+puisse à son
-L’ambition § 3. Indiquées plus haut. Voi1· seulement indiqué ce sujet dans ` plus haut,§ 2. Hobbes (de Corpore son V‘ livre. Rousseau n’a point politico, cap. vm) a classé les eu occasion de le traiter directecauses de révolution à peu près mont. On peut dire que c’est une comme le fait ici Aristote. Voir des parties les moins travaillées, aussi Machiavel, Décades de Tite- quoiquüme des plus curieuses, de Live, liv. III, cli. v1. Montesquieu la science politique. Il est assez a omis de faire une théorie géné- remarquable que notre grande rérale des révolutions, et certaine- volution n’ait point encore inspiré n1cnI;c’estune lacune fort regret- d’ouvrage distingué sur un tel sntulilo dans un si bel ouvrage; il Il jet. Voir ma Préface, à la lin.
+L’ambition
-_ LIVRE VIII (5), CHAPITRE II. 101 des
+des
-pour soi—même ni
+pour soi-même ni
-mais · seulement
+mais seulement
-mépris, IIBCCPOISSBUIEIIÈ disproportionné
+mépris, l’accroissement disproportionné
-et Pintérêt peuvent avoir d’iI1I[JOl`t8.llC8 politique,
+et l’intérêt peuvent avoir d’importance politique,
-injustes priviléges, qu’ils fassent d’ailleu1·s fortune
+injustes privilèges, qu’ils fassent d’ailleurs fortune
-quelle infiuence les
+quelle influence les
-On s‘insurge quand
+On s’insurge quand
-toute proportion; il
+toute proportion ; il
-aussi nne source
+aussi une source
-civiles, quund s’élève Piniiuence prépondérante soit d`un §4. On sïnsurgc .... Cette cause a certainement exercé la plus 26
+civiles, quand s’élève l’influence prépondérante soit d’un
-402 POLITIQUE D’ARlSTOTE. seul
+seul
-de l`État ou
+de l’État ou
-gouvernement lui—même; elle
+gouvernement lui-même ; elle
-quelques Etats, contre
+quelques États, contre
-grandes forhines politiques,
+grandes fortunes politiques,
-les snpériorités de
+les supériorités de
-a laisséesse former.
+a laissées se former.
-se révoltent; ou
+se révoltent ; ou
-Ainsi a Rhodes, les principauxcitoyens s‘insurgèrent contre le pëllplè, p0LlI‘ S8 SOU.SÈl’&].lI‘6 311X jI1gt`:II18IllJS 168 avaient frappés. §6. Le
+Ainsi à Rhodes, les principaux citoyens s’insurgèrent contre le peuple, pour se soustraire aux jugements qui les avaient frappés. § 6. Le
-dans Poligarcliie, grande influence sur notre révo- causes; et Aristote peut fort bien lution. - Dynastie oligwrchique. avoir considéré le même fait sous Voir liv. V1 (4*),ch. v, § l. les diverses faces qu’il présente. § 5. Le moyen de Uvstracixme. Voirplusloin,mêmelivre,ch.vm, Voirla discussion sur Fostracisme, § 8. Quoi qu’il en puisse être, Gœtliv. ll], ch. viii, § 2. — A Rhodes. tling, avec Kortiim (Zur Gesch. lil. Ott, Müller n prétendu (die D0- Heilen. Smats-Verf., p. 113), croit rier, t. Il, p. 449) que le fait dont que la première révolution de il s’ngit ici était le même que ce- Rhodes et latroisième, dont parle lui dont Aristote parle plus has, Aristote, se rapportent à la pre§ 6, et plus loin, ch. iv, § 2. Je mière année de la xcxvt olympense comme Miiller, bien que, piade, 396 ans avant J.-C., et dans le premier cas, Aristote at· Pnutre, à la deuxième année tribue la révolution à ln crainte, de la xcus olympiade, 410 une et dans lesecoud, au mépris, ainsi avant J.-C. Cette partie de l’his— que l’u remarqué M. Gœttling, toire est d’uil1eurs fort obscure, p. 392. Mais imc seule révolution et Pérudition ne l‘u point encorc peut avoir à la fois plusieurs éclaircie.
+dans l’oligarchie,
-LIVRE VIII (5), CHAPITRE Il 403 lorsque
+lorsque
-ses forces; dans
+ses forces ; dans
-la lmrbulence populaire
+la turbulence populaire
-de Panarchie. A’l`hèbes, après
+de l’anarchie. À Thèbes, après
-des (Enophytes, le
+des Œnophytes, le
-que Padministration était détestable; à
+que l’administration était détestable ; à
-Autant eu advint
+Autant en advint
-politiques. C`est comme
+politiques. C’est comme
-les t es d t dé el pp rt o nell ent, ar i oiven se v o er ro i n em pour
+les parties doivent se développer proportionnellement, pour
-de subsister; ou
+de subsister ; ou
-même comlt th d`p`,’lsdlotn é emen c an er es ece si e éve ai sa s proportion,
+même complètement changer d’espèce, s’il se développait sans proportion,
-dont quelques§ 6. Le combat des 0E·nophytes. Thèognis, qui y a fait allusion, V. Voir Thucydile, livre I, ch. cvni, 677, environ 540 ans avant J.—C. ct Diod. de Sicile, liv. XI, page 61. —A Syracuse. Voir Ott. Miil1er,die Cette bataille, où les Athéuiens Dnrier, t. II, p. 156, vers la Lxxns furent vainqueurs des Thébains, olympiade, 470 ans avant J.-C.; _ fut livrée la quatrième année de Hérodote, Polymnic, chap. cLv.— la LXXXE olympiude,458 ans avant Et à Rlwdes. Voir le paragraphe J.-C. - A Mégare. Voir plus has précédent et la note qui s’y rapch. iv, § 3, et Ott. Müller, die Dai porte. On a fort peu de renseignerier, t. Il, p. 167. Müller suppose ments surRhodcs.—Défe¢tian. Ce que ces excès de la démocratie à mot fait sans doute allusion àquclMégare remontent au temps de que grand événement historique.
+dont quelques-unes prennent souvent, en secret un développement dangereux : par exemple, la classe des pauvres dans les démocraties et les républiques.
-404 POLITIQUE D’ARISTOTE. unes prennent souvent, en secret un développement dangereux: par exemple, la classe des pauvres dans les démocraties et les républiques. §
+§
-la république; c’était
+la république ; c’était
-servir à. leur
+servir à leur
-dans Pinfanterie, ap1·ès les
+dans l’infanterie, après les
-autres gouvernements; toutefois,
+autres gouvernements ; toutefois,
-en oligarchîe, soit
+en oligarchie, soit
-§ 8. A Taverne. Voir plus loin, sage de Plutarque (dc Mulier. vin., cli. v1, § 2, et plus haut, liv. VII p. 269), que le mot dont se sert (6**), ch. 111, § 5, et Olt. Müller, die Aristote, signifie le septième jour Uorier, t. ll, p. 175 et suiv. La ba- d‘un mois dont on ignore le nom. taille dont parle ici Aristote fut M. Goettling, p. 393, prend ce mot livrée la quatrième année de la pour un nom de lieu. Voir Héro1.xxv1¤ olympiade, 473 aus avant dote, Érato, d1.1.xxv1-Lxxx, p. 298 J .-C., six ans après la bataille de édit.Firmi11Didot.Pausanias,C0Plntée. Voir Hérodote, Polymnie, riuth., ch.xx,parle de la victoire ch.nLxx,§2, p. 366, édit. Firmin de Cléomène, qui remonte à la Didot, et Diodore de Sicile, liv. XI, i,x1v· olympiade, 524 ans av. .1.-C. ch. 1.11, § 4, p. 388, édit. Firmin — A Athènes. Thucyd., livre Vl, Didot. — Aprés la bataille du Sept. ch. xxxi. - Dans les guerres conzru Müller (die Dorier, t. I, p. 173, et Lacé’démone.C’est la gnerre du Pè[1, p. 56) pense, d’ap1·ès un pas- loponèse, si fatale pour Atlièues.
+§
-LIVRE VIII (5), CHAPITRE II. 405 §9. Dans
+9. Dans
-de 1’électi0n pour celle dn sort,
+de l’élection pour celle du sort,
-première n`avait jamais
+première n’avait jamais
-des iutrigants au
+des intrigants au
-des revolutions, lorsqu‘on la pousse jusqu‘a laisser
+des révolutions, lorsqu’on la pousse jusqu’à laisser
-mains d‘hommes ennemis
+mains d’hommes ennemis
-l’État. A Orée, l‘oligarehie fut
+l’État. À Orée, l’oligarchie fut
-au 1·ang des magistrats; il
+au rang des magistrats ; il
-système oligarehique. Quelquefois
+système oligarchique. Quelquefois
-révolution s’acc0mplit par
+révolution s’accomplit par
-des . plus
+des plus
-par la que
+par là que
-par u11 fait qu’on reprde comme
+par un fait qu’on regarde comme
-et qu‘on aperçoità peine. A Ambracie,
+et qu’on aperçoit à peine. À Ambracie,
-le oens d’abord
+le cens d’abord
-léger g à
+léger ; à
-fin ou l`abolit eutieremeut, sous
+fin on l’abolit entièrement, sous
-qu’un ceus aussi
+qu’un cens aussi
-ne dilîérait pas,
+ne différait pas,
-moins diiférait fort
+moins différait fort
-diversité d’origiue peut
+diversité d’origine peut
-soit complet; car l’Etat ne peut pas-plus se
+soit complet ; car l’État ne peut pas plus se
-venu, qu‘i1 ne
+venu, qu’il ne
-une circous- . tance quelconque.
+une circonstance quelconque.
-souvent, ees changements
+souvent, ces changements
-par Padmission au
+par l’admission au
-de § 9. A Héréc. ll y avait une ville _- A Ambmcie. Amlarucie, colonie de ce nom dans I’Arcudie. — :4 do Corinthe, sur la mer «l’1cnie. Orée. Colonie athéuienne dans PE- Voir Ott. Müller, dw Dorier, t. ll, tolie. Voir Strahou, liv. X, p. 429. p. 155.
+de
-406 POLITIQUE D‘AR1STOTE. cité
+cité
-aux Trézé— niens pour fonder Sybaris; mais
+aux Trézéniens pour fonder Sybaris ; mais
-à Thurium; ils
+à Thurium ; ils
-prétendaient s`emparer de
+prétendaient s’emparer de
-propre. A Byzance, les eolons nouvellement
+propre. À Byzance, les colons nouvellement
-aux citoyens; mais
+aux citoyens ; mais
-furent batims et
+furent battus et
-Antisséens, aprèsavoir reçu
+Antisséens, après avoir reçu
-Pont-Euxin cut à
+Pont-Euxin eut à
-sédition ponr avoir
+sédition pour avoir
-mercenaires. A Amphipolis, l’l1ospitalité donnée
+mercenaires. À Amphipolis, l’hospitalité donnée
-oligarchies, c‘est la
+oligarchies, c’est la
-s’insurge, § 10. Pour fonder Sybaris. Voir de Lesbos.-Les Zancléens. Zancle ’ Diod. de Sic., livre X11, p. 420 et fut d’abord le nom de Messine en suiv , édit. Firmin Didot.- A By- Sicile. Hérodote raconte le [hit inzamse. Voir Ott. Müller, die Dorier, dique ici, Erato, ch xxu et suiv , t. II, p. 169 et suiv. p. 283, édit. Firmin Didot. — Apol§ 11. Les Antisséens. Voir Stra-_ lonie du Pont. Apollonlc du Pont hou, livre I, p. 55. Antisse avait était une colonie ionienne. Voir d’abord été une île ; plus tard, plus bas, ch. ’,§7. —— A Syracuse. par suite do bouleversements Voir Hérodote, Polymuie,ch. csv, physiques, elle fut réunie à l’île p. 361, éd.Firmin Didot;Diod. de
+s’insurge,
-LIVRE VIII (5), CHAPITRE II. 407 parce
+parce
-par Finégalité politique,
+par l’inégalité politique,
-des d1·oits à Fégalité. Dans
+des droits à l’égalité. Dans
-des _ droits
+des droits
-topographique sufüt quelquefois
+topographique suffit quelquefois
-une révolution; par
+une révolution ; par
-de l’Ile ;
+de l’Île ;
-politiques des diverses
+politiques dés diverses
-la ville; et
+la ville ; et
-les phalanges; dans
+les phalanges ; dans
-désaccord, o’est la
+désaccord, c’est la
-d’une pa1·t et
+d’une part et
-de l‘autre ; la 1·i- _ cl1esse et
+de l’autre ; la richesse et
-viennent qu’après; puis enfin bien‘d’autres causes
+viennent qu’après ; puis enfin bien d’autres causes
-moins inliuentes, et
+moins influentes, et
-de parler. Sic., liv. XI,ch. LXVIIÃ § 5, p. 399, Firmin Didot, où le Chytre est apédit. Firmi.nDidot; quatrième 21H- pelé Chytrion; c’était l’emplacc· née dela LXXlV° olympiade,462 aus ment primitif de la ville de Clazoav. J.·C. Voir Otx. Miiller, die D0- mène. - Les Cotophoniem, les vîer, t. Il, p. 158. Voir aussi Mon- Noliens. Notium, ou Notiée, était tesquieu, Esprit des Lois,liv.VIlI, la partie basse de Colophon, où se chap. ii. — A Amphipotis, ville de réfugièrent les hzmitauts dela villc Thrace. Voir plus loin,cli. v,§6. haute, quand elle fut prise par — Commcje Fai daüà dit. Voir plus les Perses. Voir quelques détails haut, ch. 1, §2. dans Thucydide, livre lll, cha§ 12. A Clazomênc Voir Stra- pitre XXXIV, p. H4, édit. Firmin ’ hon, liv. XIV, § 36, p.551, édition Didot.
+de parler.politique8gr.htm#33 	 § 1. Nous avons déjà dit. Voir ci-dessus, chap. I, § 7. Platon ne reconnaît qu’une seule cause de révolution : c’est la discorde entre les membres mêmes du gouvernement. Républ., VIII, page 129, traduction de M. Cousin. L’origine et les causes. Montesquieu a de son point de vue traité un sujet à peu près pareil, en étudiant, dans le VIIIe livre de l’Esprit des Lois, les causes qui corrompent les principes des gouvernements, et qui, par conséquent, les ruinent. § 3. Indiquées plus haut. Voir plus haut, § 2. Hobbes (de Corpore politico, cap. viii) a classé les causes de révolution à peu près comme le fait ici Aristote. Voir aussi Machiavel, Décades de Tite-Live, liv. III, ch. vi. Montesquieu a omis de faire une théorie générale des révolutions, et certainement c’est une lacune fort regrettable dans un si bel ouvrage ; il a seulement indiqué ce sujet dans son Ve livre. Rousseau n’a point eu occasion de le traiter directement. On peut dire que c’est une des parties les moins travaillées, quoiqu’une des plus curieuses, de la science politique. Il est assez remarquable que notre grande révolution n’ait point encore inspiré d’ouvrage distingué sur un tel sujet. Voir ma Préface, à la fin. § 4. On s’insurge.... Cette cause a certainement exercé la plus grande influence sur notre révolution. — Dynastie oligarchique. Voir liv. VI (40), ch. v, § 1. § 5. Le moyen de t’ostracisme. Voir la discussion sur l’ostracisme, liv. III, ch. vii, § 2. À Rhodes. M. Ott. Müller a prétendu (die Dorier, t. II, p. 149) que le fait dont il s’agit ici était le même que celui dont Aristote parle plus bas, § 6, et plus loin, ch. IV, § 2. Je pense comme Müller, bien que, dans le premier cas, Aristote attribue la révolution à la crainte, et dans le second, au mépris, ainsi que l’a remarqué M. Goettling, p. 392. Mais une seule révolution peut avoir à la fois plusieurs causes ; et Aristote peut fort bien avoir considéré le même fait sous les diverses faces qu’il présente. Voir plus loin, même livre, ch. VIII, § 8. Quoi qu’il en puisse être, Goettling, avec Kortiim (Zur Gesch. Hellen. Staats-Verf., p. 113), croit que la première révolution de Rhodes et la troisième, dont parle Aristote, se rapportent à la première année de la XCIVe olympiade, 396 ans avant J.-C., et l’autre, à la deuxième année de la XCIIe olympiade, 410 ans avant J.-C. Cette partie de l’histoire est d’ailleurs fort obscure, et l’érudition ne l’a point encore éclaircie. § 6. Le combat des Œnophytes. Voir Thucydide, livre I, ch. CVIII, et Diod. de Sicile, liv. XI, page 61. Cette bataille, où les Athéniens furent vainqueurs des Thébains, fut livrée la quatrième année de la LXXXe olympiade, 458 ans avant J.-C. À Mégare. Voir plus bas, ch. IV, § 3, et Ott. Müller, die Dorier, t. II, p. 167. Müller suppose que ces excès de la démocratie à Mégare remontent au temps de Théognis, qui y a fait allusion, v. 677, environ 540 ans avant J.-C. À Syracuse. Voir Ott. Müller, die Dorier, t. II, p. 156, vers la LXXIIe olympiade, 470 ans avant J.-C. ; Hérodote, Polymnie, chap. CLV. Et à Rhodes. Voir le paragraphe précédent et la note qui s’y rapporte. On a fort peu de renseignements sur Rhodes. Défection. Ce mot fait sans doute allusion à quelque grand événement historique. § 8. À Tarente. Voir plus loin, ch. vi, § 2, et plus haut, liv. VII (6e), ch. III, § 5, et Ott. Müller, die Dorier, t. II, p. 175 et suiv. La bataille dont parle ici Aristote fut livrée la quatrième année de la LXXVIe olympiade, 473 ans avant J.-C., six ans après la bataille de Platée. Voir Hérodote, Polymnie, ch. CLXX, § 2, p. 366, édit. Firmin Didot, et Diodore de Sicile, liv. XI, ch. LII, § 4, p. 388, édit. Firmin Didot. Après la bataille du Sept. Müller (die Dorier, t. I, p. 173, et II, p. 56) pense, d’après un passage de Plutarque (de Mulier. virt., p. 269), que le mot dont se sert Aristote, signifie le septième jour d’un mois dont on ignore le nom. M. Goettling, p. 393, prend ce mot pour un nom de lieu. Voir Hérodote, Erato, ch. LXXVI-LXXX, p. 298 édit Firmin Didot. Pausanias, Corinth., ch. xx, parle de la victoire de Cléomène, qui remonte à la LXIVe olympiade, 524 ans av. J.-C. À Athènes. Thucyd., livre VI, ch. xxxi. Dans les guerres contre Lacédémone. C’est la guerre du Péloponnèse, si fatale pour Athènes. § 9. À Hérée. Il y avait une ville de ce nom dans l’Arcadie. À Orée. Colonie athénienne dans l’Étolie. Voir Strabon, liv.
-408 POLITIQUE D’ARISTO’I`E CHAPITRE
+X, p. 429. À Ambracie. Ambracie, colonie de Corinthe, sur la mer d’Ionie. Voir Ott. Müller, die Dorier, t. II, p. 155. 10. Pour fonder Sybaris. Voir Diod. de Sic., livre XII, p. 420 et suiv, édit. Firmin Didot. À Byzance. Voir Ott. Müller, die Dorier, t. II, p. 169 et suiv. § 11. Les Antisséens. Voir Strabon, livre I, p. 55. Antisse avait d’abord été une île ; plus tard, par suite de bouleversements physiques, elle fut réunie à l’île de Lesbos. Les Zancléens. Zancle fut d’abord le nom de Messine en Sicile. Hérodote raconte le fait indiqué ici, Erato, ch. XXII et suiv., p. 283, édit. Firmin Didot. Apollonie du Pont. Apollonie du Pont était une colonie ionienne. Voir plus bas, ch. v, § 7. À Syracuse. Voir Hérodote, Polymnie, ch. ct, v, p. 361, éd. Firniin Didot ; Diod. de Sic., liv. XI, ch. LXV, § 5, p. 399, édit. Firmin Didot ; quatrième année de la LXXIVe olympiade, 462 ans av. J.-C. Voir Ott. Müller, die Dorier, t. II, p. 158. Voir aussi Montesquieu, Esprit des Lois, liv. VIII, chap. II. À Amphipolis, ville de Thrace. Voir plus loin, ch. v, § 6. Comme je l’ai déjà dit. Voir plus haut, ch. 1, § 2. § 12. À Clazomène. Voir Strabon, liv. XIV, § 36, p. 551, édition Firmin Didot, où le Chytre est appelé Chytrion ; c’était l’emplacement primitif de la ville de Clazomène. Les Colophoniens, les Notiens. Notium, ou Notiée, était la partie basse de Colophon, où se réfugièrent les habitants de la ville haute, quand elle fut prise par les Perses. Voir quelques détails dans Thucydide, livre III, chapitre xxxiv, p. 114, édit. Firmin Didot. CHAPITRE
-théorie précédente; les
+théorie précédente ; les
-toujours fo1·t graves, mais Poccasion peutétro futile; Pégalité même
+toujours fort graves, mais l’occasion peut être futile ; l’égalité même
-§ l. Les
+§ I. Les
-toujours très-importants, bien
+toujours très importants, bien
-jadis ai Syracuse.
+jadis à Syracuse.
-place a l`insurrecti0n. L’un
+place à l’insurrection. L’un
-gagner l’ai;`t`ection du
+gagner l’affection du
-rival : et
+rival ; et
-dès l’Ol`lgll]€, veiller
+dès l’origine, veiller
-qu’elles s’é— lèvent entre
+qu’elles s’élèvent entre
-début g car
+début ; car
-quand § 1. A Symcuse.Voîr Plutarque, § 2. Chose commencée., Proverbe Conseils pour bien gouverner, cité aussi parPlat0u, Lois, liv.’I, p. 281, édit. Reisl;. ’ p. 309, traduction de M Cousin.-
+quand
-LIVRE VIII (5), CHAPITRE III. 409 elle
+elle
-reparaît proportiounellement dans
+reparaît proportionnellement dans
-en foumit un
+en fournit un
-se dispntaient Phéritage paternel; le
+se disputaient l’héritage paternel ; le
-trouvé parleur père; ils
+trouvé par leur père ; ils
-dispute, celuî—ci tous
+dispute, celui-ci tous
-3. ADelphes, une que1·e11e fr Poecasion d’un
+3. À Delphes, une querelle à l’occasion d’un
-comme sacril@c. A Mytilène,
+comme sacrilège. À Mytilène,
-à Poccasion de
+à l’occasion de
-jeunes liéritières fut
+jeunes héritières fut
-dans laquelles Pachès
+dans laquelle Pachès
-deux filles; Doxandre,
+deux filles ; Doxandre,
-chargé d‘affaires en
+chargé d’affaires en
-lieux. Ilestiée, ville d’Eubée. Voir Dicd. tion de Delphes. Voir aussi Made Sic., liv. XV, § 3, p. 20, édition chiavel, Discours sur les Décades Firmin Didot. de Tite-Live, livre Ill, chap. xxvi. §3.A DelpIws.Plutarque raconte — Paclrèx. Voir- Thncyd., liv. 111, le même fait, Conseils politiques, ch. xxvin, p. 112, édition Firmin p. 35, Reisk. Voir Ott. Müller, die Didot, 428 ans av. J -G.- Le chargé Dorier, t. II, p. 182, sur la constitu- d’ulfai1cs, lc Proxène.V0ir Bœckli,
+lieux.
-410 POLITIQUE D’ARISTOTE. § 4. A l’hocée,ce fut aussi 1’union d’une
+§ 4. À Phocée, ce fut aussi l’union d’une
-père d’Onoma1·que, et
+père d’Onomarque, et
-à 1’amende. Pour
+à l’amende. Pour
-gouvernement à, Poligarchie, à
+gouvernement à l’oligarchie, à
-suffit qu`0n donne
+suffit qu’on donne
-exagérées à. quelquemagistrature, a quelque
+exagérées à quelque magistrature, à quelque
-de 1’État. Ainsi
+de l’État. Ainsi
-à l’époq_ue de
+à l’époque de
-les Lacédémonicns, voulurent
+les Lacédémoniens, voulurent
-profiter Économie politique des Athé- près Pépoqne de la naissance d’Aniens, liv. l, chap. ix. icxandre. —-A Epidau1e.V oir plus § 4. A Plwvée. Voir Diod. de Sic., haut, dans ce livre, ch. 1, § 6. liv. XVI, p_92, édit. Firmin Didot, § 5. Lütréopage. Voir livre ll, la deuxième année dé lacvi•olym— chap. ix, § 2. - Lcurh·i01nphc de piade, 356 ans av. J.-C.C’est à peu illuminée. La bataille de Mantinée,
+profiter
-LIVRE Vlil (É], CHAPITRE III. 411 pour
+pour
-la démocratie.§ 6. A Syracuse,
+la démocratie. § 6. À Syracuse,
-démocratie ala république. A Chalcis,
+démocratie à la république. À Chalcis,
-peuple s’empa1·a du
+peuple s’empara du
-s’investit lui·même de
+s’investit lui-même de
-deviennent po1u· l’État
+deviennent pour l’État
-leurs ` succés, cherchent à. détruire Pégalité, dont
+leurs succès, cherchent à détruire l’égalité, dont
-est t1·op peu
+est trop peu
-moment qu’uue des
+moment qu’une des
-parfaitement éiâdente, l’autre
+parfaitement évidente, l’autre
-garde d`alfronter inutileoùpér1tÉpam1nondas, futlivree la Doner, t. ll, p. 160. — Phozus. On dülllèlïlê Hhlléë (là la CIV? 0lyl’1l· HB C0!1ll8îl« pàS C6 })6I‘5OIl!18g’ê SU_ piade, 362 ans avant .l.—(l· Voir trement que par ce passage d’AOtt. Müller, die Dorier, t. ll, ristote. —Pé1iandrc.CePérîandre p. 143. ` paraît avoir été proche parent de § 6. A Syracuse. La défaite des celui de Corinthe. Voir Ott MülAthéniens est de la quatrième an- ler, dia Uorier, tome ll, page 155; née de la xcie olympiade, 412 ans voir plus loin, dans ce livre, chaavant J.-C. Voir Ott. Müller, die pitre vlu, § 9.
+garde d’affronter inutilement
-412 POLITIQUE D’ARISTOTE. ment le
+le
-par lenr mérite n‘excitent jamais
+par leur mérite n’excitent jamais
-causes àpeu près,
+causes à peu près,
-tout dlabord et a l’impr0viste; ou bien l’oppreSsion peut
+tout d’abord et à l’improviste ; ou bien l’oppression peut
-longtemps après; car
+longtemps après ; car
-deux façons: d’abord,
+deux façons : d’abord,
-Grand Roi fournirait a l’État les moyens- de
+Grand loi fournirait à l’État les moyens de
-Sparte g et
+Sparte ; et
-leur profit En
+leur profit. En
-pouvons dim qu’en
+pouvons dire qu’en
-gouvernements cle tous genres. § S. Les Quatre·Ccnts. La pre-- Tliucydide, livre VIII, chap;. miere année
+gouvernements de tous genres. 	 § 1. À Syracuse. Voir Plutarque, Conseils pour bien gouverner, p. 281, édit. Reisk. § 2. Chose commencée... Proverbe cité aussi par Platon, Lois, liv. VI, p. 309, traduction de M Cousin. Hestiée, ville d’Eubée. Voir Diod. de Sic., liv. XV, § 3, p. 20, édition Firmin Didot. § 3. À Delphes. Plutarque raconte le même fait, Conseils politiques, p. 35, Reisk. Voir Ott. Müller, die Dorier, t. II, p. 182, sur la constitution de Delphes. Voir aussi Machiavel, Discours sur les Décades de Tite-Live, livre III, chap. XXVI. Pachès. Voir Thucyd., liv. III, ch. xxvw, p. 112, édition Firmin Didot, 428 ans av. J.-C. Le chargé d’affaires, le Proxène. Voir Boeckh, Économie politique des Athéniens, liv. I, chap. IX. § 4. À Phocée. Voir Diod. de Sic., liv. XVI, p.92, édit. Firmin Didot, la deuxième année de la CVIe olympiade, 356 ans av. J.-C. C’est à peu près l’époque de la naissance d’Alexandre. À Épidaure.Voir plus haut, dans ce livre, ch. I, § 6. § 5. L’Aréopage. Voir livre II, chap. IX, § 2. Leur triomphe de Mantinée. La bataille de Mantinée, où périt Épaminondas, fut livrée la deuxième année de la CIVe olympiade, 362 ans avant J : C. Voir Ott. Müller, die Dorier, t. II, p. 143. § 6. À Syracuse. La défaite des Athéniens est de la quatrième année de la XCIe olympiade, 412 ans avant J.-C. Voir Ott. Müller, die Dorier, t. II, p. 160. Phoxus. On ne connaît pas ce personnage autrement que par ce passage d’Aristote. Périandre. Ce Périandre paraît avoir été proche parent de celui de Corinthe. Voir Ott Müller, die Dorier, tome II, page 155 ; voir plus loin, dans ce livre, chapitre VIII, § 9. § 8. Les Quatre-Cents. La première année
-la xcue olym- tre rxvu, p.
+la XCIIe olympiade, 411 ans avant J.-C. Voir Thucydide, livre VIII, chapitre LXVII, p.
-Firmin piade, 4li aus avant J.-C. Voir Didot.
+Firmin Didot.
-LIVRE VIII (5),_CHAP1’1`RE ITV. 413 CHAPITRE
+CHAPITRE
-les démocraties; la. tu1·bulence des
+les démocraties ; la turbulence des
-plus culinaire, comme
+plus ordinaire, comme
-prouve Phistoire. Des
+prouve l’histoire. Des
-de Pai-mee; dangers
+de l’armée ; dangers
-même main; utilité
+même main ; utilité
-de gouvernements- s’applique
+de gouvernements s’applique
-chacune ‘ de
+chacune de
-venons ’ de
+venons de
-pour conspirer; car
+pour conspirer ; car
-les alfaires publiques,
+les affaires publiques,
-des déma· gogues ont
+des démagogues ont
-qui administraieht les fonds § l. Dans la démocratie. Voir §2. A Cos. Cos, patrie d’l-lipp0Montesquieu, Esprit des Lois, li- crate. Voir Ott. Müller, die Iwrier, vre Vlll, chapitre Il et suiv. — La t. l, p. 109; et Hérodote, Polymturlmtenue des démagogues. Voir nie, ch. cnxm, p.364. édit. Firmin livre VI (4*), <ih.1v,§ 5, le portrait Didot. — A Rhodes. Voir ci-dessus du démagogue. ’ quelques détails fort courts sur
+qui administraient les fonds
-414 POLITIQUE D’ARISTOTE. destinés
+destinés
-solde, empêehèrent de
+solde, empêchèrent de
-des galères; et ceux·ei, pour
+des galères ; et ceux-ci, pour
-des vexationsjuridiques, n‘eurent d’autre
+des vexations juridiques, n’eurent d’autre
-citoyens puissantsa quitter la ville; mais
+citoyens puissants à quitter la ville ; mais
-lui arraohèrent tout
+lui arrachèrent tout
-larges conüscations, ürent bannir
+larges confiscations, firent bannir
-principaux ci·toyens, ce
+principaux citoyens, ce
-des exilés; ils
+des exilés ; ils
-les changeant de
+les chargeant de
-dépenses publiques; tantôt
+dépenses publiques ; tantôt
-pour Rl`l0(l9S, (l8!lS CG llVI‘9, Ch. ll, § 5. § 3. Ã(ÉgG7`0·V0lI‘ plus llùllli, (13115 — A Hémclée du Pont. Voir plus ce livre, ch. 11, § 6. — A Came. bas, ch. v, § 5, et Ott. Müller, die Aristote veut sans doute parler de Durier, t. ll, p. 171. Uévénement Cume en Aïîolide, Il y avait pludont il est ici question paraît ap- sieurs villes du même nom, et parteniràlapremière année dela notamment celle qui est près de c1x¤olympiade,364 ans avantJ.-C. Naples. Voir liv. II, eh. v, § l2.
+pour
-LIVRE VIII (5), CHAPITRE IV. 415 obtenir la conüscation des
+obtenir la confiscation des
-en tyrannie; et
+en tyrannie ; et
-époque, ilfallait sortir
+époque, il fallait sortir
-être demagogue; car
+être démagogue ; car
-parole. Aujourd‘hui, grâce
+parole. Aujourd’hui, grâce
-du peuple; mais
+du peuple ; mais
-ignorance militaire; ou
+ignorance militaire ; ou
-nôtre, c‘est que l’on eoncentmit d’énormes
+nôtre, c’est que l’on concentrait d’énormes
-seule magistrature: témoin
+seule magistrature : témoin
-Milet, ou le
+Milet, où le
-encore qu‘à cette
+encore qu’à cette
-chefs qu‘il s’était
+chefs qu’il s’était
-usurper latyrannie, pour peu qu’i]s fussent d’habiles militai§ 4. Démagngue en gé1téml.Cette § 5. La prylanée de Milet. Je ne observation sur 1’importance des sais si le fait rapporté par Diod. ·· talents militaires s’est, depuis deSic.,liv.XII,ch.xxvu,p.429,éd. Aristote, vérifiée bien des fois. Firmin Didot, troisième année de Cromwell et Napoléon, pour ne la xcms 0lympiade,n’a point rapciter que deux exemples, n’0nt pu port à celui qui est indiqué ici. ~—usurper que parce qn’ils étaient Lesgem de ta Plaim·.I.ea habitants l’nn et l’autre les personnages les de l’Attique se divisaient en trois plus importants de l’armée. classes : gens du littoral, gens de
+usurper la tyrannie, pour peu qu’ils fussent d’habiles militaires.
-416 POLITIQUE D’ARISTOTE. res. C’était
+C’était
-tous arrivaientà leur
+tous arrivaient à leur
-il excitala sédition
+il excita la sédition
-En accu— sant Daphnœus et
+En accusant Daphnæus et
-souverain absoln, même
+souverain absolu, même
-démocratiques. la plaine, gens de la montagne. p. 47, édit. Firmin Didot.)—Dcv•·ys. Voir Hérodote, Clio, chapitre ux, Voir Diod. de Sic , liv. XIII, ch. 96, p. 18, édit. Firmin Didot. — Théa· § 4, p. 532, édition Firmin Didot. gène. Aristote
+démocratiques. 	 § 1. Dans la démocratie. Voir Montesquieu, Esprit des Lois, livre VIII, chapitre II et suiv. La turbulence des démagogues. Voir livre VI (4e), ch. iv, § 5, le portrait du démagogue. § 2. À Cos. Cos, patrie d’Hippocrate. Voir Ott. Müller, die Dorier, t. I, p. 109 ; et Hérodote, Polymnie, ch. CLXIII, p. 364. édit. Firmin Didot. À Rhodes. Voir ci-dessus quelques détails fort courts sur Rhodes, dans ce livre, ch. II, § 5. À Héraclée du Pont. Voir plus bas, ch. v, § 5, et Ott. Müller, die Dorier, t. II, p. 171. L’événement dont il est ici question paraît appartenir à la première année de la CIXe olympiade, 364 ans avant J.-C. § 3. Mégare. Voir plus haut, dans ce livre, ch. ii, § 6. À Cume. Aristote veut sans doute parler de Cume en Æolide. Il y avait plusieurs villes du même nom, et notamment celle qui est près de Naples. Voir liv. II, ch. v, § 12. § 4. Démagogue en général. Cette observation sur l’importance des talents militaires s’est, depuis Aristote, vérifiée bien des fois. Cromwell et Napoléon, pour ne citer que deux exemples, n’ont pu usurper que parce qu’ils étaient l’un et l’autre les personnages les plus importants de l’armée. § 5. Le prytanée de Milet. Je ne sais si le fait rapporté par Diod. de Sic., liv. XII, ch. XXVII, p. 429, éd. Firmin Didot, troisième année de la XCIIIe olympiade, n’a point rapport à celui qui est indiqué ici. Les gens de la Plaine. Les habitants de l’Attique se divisaient en trois classes : gens du littoral, gens de la plaine, gens de la montagne. Voir Hérodote, Clio, chapitre LIX, p. 18, édit. Firmin Didot. Théagène. Aristote
-encore, Daphnœus était général des SyraBhétor.,liv. I, ch. n,§2l, p.29 de cusains; Denys le Ht assassiner, ma
+encore, Rhétor., liv. I, ch. ii, § 21, p. 29 de ma
-ci-dessus, la troisième année de la xcme même
+ci-dessus, même
-ch. 1x, § 8. Cylon,qui olympiade, 360 aus avant Jésustenta de
+ch. § 8. Cylon, qui tenta de
-tyrannie Christ. à
+tyrannie à
-de Théa— §
+de Théagène. (Thucydide, liv. I, ch. CXXVI, p. 47, édit. Firmin Didot.) Denys. Voir Diod. de Sic., liv. VIII, ch. 96, § 4, p. 532, édition Firmin Didot. Daphnæus était général des Syracusains ; Denys le fit assassiner, la troisième année de la XCIIIe olympiade, 360 ans avant Jésus-Christ. §
-VI gène. (Thucydide, liv. I,ch. cxxvr, (4•), ch. iv,§ 4.
+VI (4e), ch. iv, § 4.
-LIVRE VIII (5], CHAPITRE V. 417 CHAPITRE
+CHAPITRE
-les oligarohies; division
+les oligarchies ; division
-entre eux; ceux
+entre eux ; ceux
-font démagogues; inconduite des oligt1l`(.1’l1GS, HC SKVGHÈ pB·SCOI1S9l’VGlT lC|.lI’ f0l‘lZUH(21)6l’SOIlIl(ëll(2; causes
+font démagogues ; inconduite des oligarques, qui ne savent pas conserver leur fortune personnelle ; causes
-dans Poligarcliie en
+dans l’oligarchie en
-de guerre; violences
+de guerre ; violences
-entre eux; circonstances tout accidentellesî Les
+entre eux ; circonstances tout accidentelles : Les
-de bouleveisement sont
+de bouleversement sont
-de deux: l’une, c’est Poppression des
+de deux : l’une, c’est l’oppression des
-se présente à leur aide; l‘autre, plus
+se présenté à leur aide ; l’autre, plus
-chef dn mouvement
+chef du mouvement
-de Poligarchie. Tel
+de l’oligarchie. Tel
-Naxos, Lygdamis, qui
+Naxos, Lygdumis, qui
-renversent Poligarchie, elles
+renversent l’oligarchie, elles
-qui · sont
+qui sont
-un très-petit nombre
+un très petit nombre
-étaient § l. Lygdamis. Vers la nxvxw née, lîv. VIII, p. 348, raconte ce olympiadc, 540 ans av. J.·C. Voir fait, d’après Aristote lui—même, Ott. Müller, die Dwiar, t. I, p. 171. dans son analyse de la constituNaxos est une des Cyclades. Athé· tion de Naxos. 27
+étaient
--118 POLITIQUE D’ARISTOTE. exclus
+exclus
-s’agitèrent jusqu’a ce
+s’agitèrent jusqu’à ce
-et Painé des freres, ensuite pou1· tous
+et l’aîné des frères, ensuite pour tous
-temps magistrats; ailleurs,
+temps magistrats ; ailleurs,
-frères, l`un plus jeune, l’aut1·e plus
+frères, l’un plus jeune, l’autre plus
-plus républicaine; à
+plus républicaine ; à
-démocratie. AHéraclée, le
+démocratie. À Héraclée, le
-dut s‘étendre jusqu’à
+dut s’étendre jusqu’à
-3. A Guide, la
+3. À Cnide, la
-propre seiu; le
+propre sein ; le
-quelques citoyens; le
+quelques citoyens ; le
-parmi enx, il
+parmi eux, il
-sa victoire; car
+sa victoire ; car
-d’être § 2. A Marseille. Aristote avait gouvernement de Marseille était également analysé la constitution encore oligarchiqne au temps où de Marseille; Athénée Yatteste, Ii- Strahon écrivait. —A Ismws. On ne vre XIII, p 576, et en citant l’ou- sait rien de Yhistoire d’Istros. —vrage d’Aristote sur la république A Hémclée. Il s’ag·it probablement de Marseille, il parle d’une famille encore ici de l’Hé1·aclée du Pont. aristocratique, les Protiades, des- Voir plus haut, ch. iv, § 2, et plus cendant des premiers fondateurs, loin, dans ce chapitre, § 5. qui possédait une influence souve- § 3. A Cnide. Cette colonie de ruine. Voir Strabon, Iiv. IV, ch.l, Sparte était soumise à une olïgar_ § 5, p. 149, édit. Firmin Didot. Le chie fort puissanteZVoirOtt. Mül-
+d’être
-LIVRE VIII (5), CHAPITRE V. 419 en
+en
-renversa Poligarchie. §
+renversa l’oligarchie. §
-font démagogues; car Poligarchie a
+font démagogues ; car l’oligarchie a
-oligarques euxmêmes, quelque
+oligarques eux-mêmes, quelque
-nombreux qu‘ils soient
+nombreux qu’ils soient
-les Trente; et
+les Trente ; et
-de Poligarchie se
+de l’oligarchie se
-se ürent les
+se firent les
-peuple, q11i avait
+peuple, qui avait
-membres ` du
+membres du
-tout enrestant le
+tout en restant le
-à Pélection des
+à l’élection des
-d’Abydos. C‘est le
+d’Abydos. C’est le
-du gouvernement; car alors Pimportance des
+du gouvernement ; car alors l’importance des
-la ler, ldie Dorier, t. H, p. 172. —- liv. l, ch. xr, §31,p. 531, édit. FirA Erythrée, colonie athénienne minDid0t.— Phryniohus.Tlmcyd., dansl’Ionie. On ne sait rien de pré- liv. VIII, ch. Lxvi et xc. _ cis sur la famille des Basilîdes. § 5. A Lewisse, ville de Thessalîe; § 4. Chwriclês. Voir Xénophou, on ne sait rien sur son gouverneHellén., liv. II, ch. ux, § 2, p. 351, ment. Voir plus haut., liv. III,ch. I, éd. Firmin Didot; Mem0r.Socx·at., § 9. - Lu. révolution d‘Abydos, co-
+la
-420 POLITIQUE D’ARISTOTE. constitution,
+constitution,
-6. Enün c’est
+6. Enfin c’est
-lorsque Poligarchie cherche a se
+lorsque l’oligarchie cherche à se
-réclament Pégalité pour
+réclament l’égalité pour
-peuple ’à leur
+peuple à leur
-de l’inc0nduite des
+de l’inconduite des
-plus qu‘à une
+plus qu’à une
-pour eux—mêmes, ou
+pour eux-mêmes, ou
-réparer des revers
+réparer dés revers
-la dislonie de Milet, sur l’Hel1espont et cien. Voir Diod. de Sic , liv. XVI, sur la côte d’Asie. Voir plus loin, ch. V1, § 2, p. 70, édit. Firmin Didans ce chnpitre,§9.—A Hémnldc dot., et Plutarque, vie de Dion, du Pom. Voir plus haut, cli. lV,§ 2. p. 134, édit. Corai. — A AmphipoPlusieurs villes portaient ce nom. Lis. Voir plus haut., même livre, Je ne sais si Aristote fait une dif- ch. u, § ii, la révolution d’Amphiférence entre Héraclée et Héraclée polis. -—-Contre Charês. line paraît du Pont. Voir plus loin, dans ce point que le fait dont il est ici chapitre, § 10, et liv. IV (7·),cha— question se rapporte à celui que pitre v, § 7. raconte Hérodote, Erato, ch. Lxx, § 6. Lïmonduite des oligarques. page 302, édition Firmin Didot, Mirabeau, dans notre révolution, comme Schneide1· l’avait cru; les ajoué le même rôle que les oli- dates, d’ailleurs, ne peuvent congarques dont Aristote parle ici. corder.Charès estle général athéOn pourrait en citer bien d’autres nien qui fut bnttu à Chéronée, en exemples encore. - Ilipparimis, l’nn 338 ans av. J .-C. Voir M. Goetfrère ou beau-frère de Denys l’Au- tling, p. 399.
+la discorde
-_ LIVRE VIII (5), CHAPITRE V. 421 corde se
+se
-dans Poligarcliie, elle
+dans l’oligarchie, elle
-Mais l`oligarcl1ie est perdue, lorsqn’une autre oligarcliie surgit
+Mais l’oligarchie est perdue, lorsqu’une autre oligarchie surgit
-magistratures souveraines: témoin
+magistratures souveraines : témoin
-constitution trèsoligarchique ne
+constitution très oligarchique ne
-un très—petit nombre
+un très petit nombre
-bornés anx familles
+bornés aux familles
-§ 9.La révolution
+§ 9. La révolution
-de § 7. Apolhmie du Pont. Voir plus rapprochait beaucoup de celui de haut, même livre, cli. ix, § 11. — Sparte. Voir 0tt. Müller, die DoEtte court peu de ·risqu1:s.L’liistoire rier, tome II, p. 96, et Thucydide, del’0ligarchie vénitienne attestela liv. V, ch. XLVII, p. 223, édit. Firjustesse de cette ol>servation,déjà min Didot. ——- Barnés aux familles faite par Platon, Républ., VIII, puissantes. Ce passage, que Coraî p. 129.-Le gouvernement dc Phar- voulait modifier, a été fort bien sata. Xénophon, I-Iellén., livre VI, expliqué par Albert. « Potestatichap. I. I vam, dit·il (potentes enim elige§ S. Laréoolutiorn. d’Élis. Elis, ca- bant et seepe indignes) et similem pitale de l’Elidc, à I’0uest du Pé- ei quœ in Lacedœmouia senum ubi loponèsc._ Son gouvernement se (sicut dictum est in secundo libro,
+de
-422 POLITIQUE D’ARIS’1`OTE. guerre
+guerre
-bien qu en temps
+bien qu’en temps
-paix. Iendant la
+paix. Pendant la
-par sadéüance contre
+par sa défiance contre
-peuple, qu`il se
+peuple, qu’il se
-repousser l’ennem1. Alors,
+repousser l’ennemi. Alors,
-aux mams duquel
+aux mains duquel
-Timophane a Corinthe; ou
+Timophane à Corinthe ; ou
-de ar ’ n n m re ` s se cré n our ux-mêmes l` meesot 0 b llX,l1 et, e et
+de l’armée sont nombreux, ils se créent, pour eux-mêmes et
-Parfois anssi, dans
+Parfois aussi, dans
-mutuelle qu‘ils s’inspirent,
+mutuelle qu’ils s’inspirent,
-la cite ai des
+la cité à des
-n’appartient ai aucun
+n’appartient à aucun
-le maitre de
+le maître de
-que üt, a Larisse,
+que fit, à Larisse,
-ce qu`on vit a Abydos
+ce qu’on vit à Abydos
-oligarques euX—mêmes les
+oligarques eux-mêmes les
-avons déja cité capitulo de Politics Lacedœmoni- eh.vnx.·—Sous levègnedcs Aleuudes. ca) potestativa indignorum sœpe Les Aleuades, grande famille de üebat electio». Voir liv. II, ch. vi, Thessalie, qui se prétendait issue § 18. Il n’est besoin d’aucun chan- d’Hercu.le. Voir Ott. Müller, die gement. Dmiyr, tome I", pages 109 et 171, §9. Timnphrme à. Corinthe. Ti- et M. Goettling, p. 399. Pour Lnmophane, frère de Timoléon, qui risse, voir plus haut, dans ce le lit assassiner. Voir 0tt Miiller, chapitre. § 5. - Cc qu’0n vit à die Dnrier, tome ll, page 152, et le Abydos Voir plus haut, dans ce Voyage dujeune Anacharsis, t. II, chapitre, § 5.
+avons déjà cité
-LIVRE VIII (5), CHAPITRE V. 423 quelques
+quelques
-genre. A Érétrie, l‘oligarchie des
+genre. À Érétrie, l’oligarchie des
-mariage. L`arrêt d’uu tribunal
+mariage. L’arrêt d’un tribunal
-d’Héraclée g une affaire d’adnltère, celle
+d’Héraclée ; une affaire d’adultère, celle
-était mérité; mais _` le
+était mérité ; mais le
-séditieux, a Héraclée, contre Euétion; En Thèbes, contre Archias.L’ad1arnement de
+séditieux, à Héraclée, contre Euétion ; à Thèbes, contre Archias. L’acharnement de
-perdues parl’excès de
+perdues par l’excès de
-C’est l’hist0ire des
+C’est l’histoire des
-la répnblique et
+la république et
-les aut1·es fonctions.
+les autres fonctions.
-situation dn moment,
+situation du moment,
-à dOlll1Gl’ le
+à donner le
-dans l`oligarchie, seulement En quelques
+dans l’oligarchie, seulement à quelques
-fois § 10. Nous Mzovrs düû. cité. Voir § ii. Des ohgurnhus de Cnidc. plus liant, cli. ur, § 3. - A Éré- Voir plushaut, dans ce chapitre, wie. Erétrie, ville d’Eul:»ée. —· La § 3. -—— Et de Chaos. Chios, grande révolution dïléructéc. Voir plus île, près des côtes de l’Asie Mihaut, dans ce chapitre, § 5, et neure.0n sait peu de chose de son `liv. IV (7*), ch. v, § 7. -— Emilion, liistoire. Chios soutint plusieurs Arehsas. 0n ne sait rien de précis fois la guerrecontre les Perses, les sur ces personnages Lacédémoniens et les Mliénîens.
+fois
-424 POLITIQUE UARISTOTE. le
+le
-s’en aperçoiveg tantôt
+s’en aperçoive ; tantôt
-oligarchies. J ’ajoute qu’en
+oligarchies. J’ajoute qu’en
-les dém0craties.passent aux
+les démocraties passent aux
-des olîgarchies de violence; et réciproquement. CHAPITRE VI. Des causes de révolution dans les aiistocraties; minorité trop restreinte des membres du gouvernement; infraction au droit constitutionnel ; influence des deux partis contraires exageraut leur principe; fortune excessive des principaux citoyens; causes insensibles; causes extérieures de destruction. — Fin de la théorie des révolutions dans les États républicains. § l. Dans les aristocraties, la révolution peut venir d’abord de ce que les fonctions publiques sont le partage d’une minorité trop restreinte. Nous avons déja reconnu que c’était aussi un motif de bouleversement pour les oligarehies; ear Paristocratie est une sorte § L Nous avons dejà, reconnu. Voir plus haut, cli. v, § 2. ——L¢s
+des oligarchies de violence ; et réciproquement. 	 § 1. Lygdamis. Vers la LXVIIe olympiade, 510 ans av. J.-C. Voir Ott. Müller, die Dorier, t. I, p.171. Naxos est une des Cyclades. Athénée, liv.
-LIVRE VIII (5), CHAPITRE VI. 425 d’oligarchie
+VIII, p. 348, raconte ce fait, d’après Aristote lui-même, dans son analyse de la constitution de Naxos. § 2. À Marseille. Aristote avait également analysé la constitution de Marseille ; Athénée l’atteste, livvre VIII, p 516, et en citant l’ouvrage d’Aristote sur la république de Marseille, il parle d’une famille aristocratique, les Protiades, descendant des premiers fondateurs, qui possédait une influence souveraine. Voir Strabon, liv. IV, ch a, § 5, p. 149, édit. Firmin Didot. Le gouvernement de Marseille était encore oligarchique au temps où Strabon écrivait. À Istros. On ne sait rien de l’histoire d’Istros. À Héraclée. Il s’agit probablement encore ici de l’Héraclée du Pont. Voir plus haut, ch. iv, § 2, et plus loin, dans ce chapitre, § 5. § 3. À Cnide. Cette colonie de Sparte était soumise à une oligarchie fort puissante : Voir Ott. Müller, die Dorier, t. II, p. 172. À Érythrée, colonie athénienne dansl’Ionie. On ne sait rien deprécis sur la famille des Basilides. § 4. Chariclès. Voir Xénophon, Hellén., liv. II, ch. lu, § 2, p. 351, éd. Firmin Didot ; Memor. Socrat., liv. I, ch. II, § 31, p. 531, édit. Firmin Didot. Phrynichus. Thucyd., liv. VIII, ch. LXVI et XC. § 5. À Larisse, ville de Thessalie ; on ne sait rien sur son gouvernement. Voir plus haut, liv. III, ch. i, § 9. La révolution d’Abydos, coIonie de Milet, sur l’Hellespont et sur la côte d’Asie. Voir plus loin, dans ce chapitre, § 9. À Héraclée du Pont. Voir plus haut, ch. iv, § 2. Plusieurs villes portaient ce nom. Je ne sais si Aristote fait une différence entre Héraclée et Héraclée du Pont. Voir plus loin, dans ce chapitre, § 10, et liv. IV (7e), chapitre v, § 7. § 6. L’inconduite des oligarques. Mirabeau, dans notre révolution, a joué le même rôle que les oligarques dont Aristote parle ici. On pourrait en citer bien d’autres exemples encore. Hipparinus, frère ou beau-frère de Denys l’Ancien. Voir Diod. de Sic, liv. XVI, ch. VI, § 2, p. 70, édit. Firmin Didot, et Plutarque, vie de Dion, p. 134, édit. Coraï. À Amphipolis. Voir plus haut, même livre, ch. II, § 11, la révolution d’Amphipolis. Contre Charès. Il ne paraît point que le fait dont il est ici question se rapporte à celui que raconte Hérodote, Erato, ch. LXX, page 302, édition Firmin Didot, comme Schneider l’avait cru ; les dates, d’ailleurs, ne peuvent concorder. Charès est le général athénien qui fut battu à Chéronée, en l’an 338 av. J.-C. Voir M. Goettling, p. 399. § 7. Apollonie du Pont. Voir plus haut, même livre, ch. II, § 11. Elle court peu de risques. L’histoire de l’oligarchie vénitienne atteste la justesse de cette observation, déjà faite par Platon, Républ., VIII, p. 129. Le gouvernement de Pharsale. Xénophon, Hellén., livre VI, chap. I. § 8. La révolution d’Élis. Elis, capitale de l’Élide, à l’ouest du Péloponèse. Son gouvernement se rapprochait beaucoup de celui de Sparte. Voir Ott. Müller, die Dorier, tome II, p. 96, et Thucydide, liv. V, ch. XLVII, p. 223, édit. Firmin Didot. Bornés aux familles puissantes. Ce passage, que Coraï voulait modifier, a été fort bien expliqué par Albert. « Potestativam, dit-il (potentes enim eligebant et saepe indignos) et similem ei quae in Lacedaemonia senum ubi (sicut dictum est in secundo libro, capitulo de Politica Lacedoemonica) potestativa indignorum sæpe fiebat electio » Voir liv. II, ch. VI, § 18. Il n’est besoin d’aucun changement. § 9. Timophane à Corinthe. Timophane, frère de Timoléon, qui le fit assassiner. Voir Ott Müller, die Dorier, tome II, page. 152, et le Voyage du jeune Anacharsis, t. II, ch. VIII. Sous lerègne des Aleuades. Les Aleuades, grande famille de Thessalie, qui se prétendait issue d’Hercule. Voir Ott. Müller, die Dorier, tome 1er, pages 109 et 171, et M. Goettling, p. 399. Pour Larisse, voir plus haut, dans ce chapitre, § 5. Ce qu’on vit à Abydos. Voir plus haut, dans ce chapitre, § 5. § 10. Nous avons déjà, cité. Voir plus haut, ch. III, § 3. À Érétrie. Erétrie, ville d’Eubée. La révolution d’Héraclée. Voir plus haut, dans ce chapitre, § 5, et liv. IV (7e), ch. v, § 7. Euétion, Archias. On ne sait rien de précis sur ces personnages. § 11. Des oligarchies de Cnide. Voir plus haut, dans ce chapitre, § 3. Et de Chios. Chios, grande île, près des côtes de l’Asie Mineure. On sait peu de chose de son histoire. Chios soutint plusieurs fois la guerre contre les Perses, les Lacédémoniens et les Athéniens. CHAPITRE VI. Des causes de révolution dans les aristocraties ; minorité trop restreinte des membres du gouvernement ; infraction au droit constitutionnel ; influence des deux partis contraires exagérant leur principe ; fortune excessive des principaux citoyens ; causes insensibles ; causes extérieures de destruction. — Fin de la théorie des révolutions dans les États républicains. § 1. Dans les aristocraties, la révolution peut venir d’abord de ce que les fonctions publiques sont le partage d’une minorité trop restreinte. Nous avons déjà reconnu que c’était aussi un motif de bouleversement pour les oligarchies ; car l’aristocratie est une sorte d’oligarchie
-dans 1’autre, le
+dans l’autre, le
-autres Spartiates; on
+autres Spartiates ; on
-Tarente. §2. Puis, en second lieu, lorsque des hommes éminents, et qui ne le cèdent en merite à. qui que ce soit, sont outragés par des gens placés audessus d‘eux: tel fut Lysandre, qu’oii`ensèrent les rois de Lacédémone. Enfin, quand on repousse de toute fonction un homme de cœur, comme Cinadon, qui tenta ce hardi coup de main contre les Spartiates, sous le règne d’Agési1as. La révolution, dans les aristocraties, naît aussi de la misère extrême des uns, de Yopulence excessive des autres ; et ce sont là les conséquences assez habituelles de la guerre. Telle fut encore la situation de Sparte durant les guerres de Messénie, comme l’atteste le poëme de Tyrtée nommé l’E·un0mic. Quelques citoyens Purlhéniens. Durant la première § 2. Lysandre. Voir plus haut, `guerre de Messénie, vers la xvm<= même livre, ch. I, § 5, ct la vic de olympiadc, 708 ans avant J.-C. Lysandre, par Plutarquo.-—·Ci*naVoir Strabon,1iv.Vl, ch. Ill, p.23i, don. Voir Xénophon, Hclléu., lièclit. Firmin Didot. vre III, ch. ni, § 4, p. 375, édition
+Tarente. § 2.
-426 POLITIQUE D’ARISTOTE. ruinés parla guerre
+Puis, en second lieu, lorsque des hommes éminents, et qui ne le cèdent en mérite à qui que ce soit, sont outragés par des gens placés au-dessus d’eux : tel fut Lysandre, qu’offensèrent les rois de Lacédémone. Enfin, quand on repousse de toute fonction un homme de cœur, comme Cinadon, qui tenta ce hardi coup de main contre les Spartiates, sous le règne d’Agésilas. La révolution, dans les aristocraties, naît aussi de la misère extrême des uns, de l’opulence excessive des autres ; et ce sont là les conséquences assez habituelles de la guerre. Telle fut encore la situation de Sparte durant les guerres de Messénie, comme l’atteste le poème de Tyrtée nommé l’Eunornie. Quelques citoyens ruinés par la guerre
-tenta, dit—on, a Sparte,
+tenta, dit-on, à Sparte,
-Carthage. · §
+Carthage. §
-des `républiques et
+des républiques et
-c’est Pinfraction du
+c’est l’infraction du
-république, l’éIément démocratique
+république, l’élément démocratique
-et, ·pour l’aristoc1·atie, que cés deux
+et, pour l’aristocratie, que ces deux
-se pl’0nonce surtout
+se prononce surtout
-et Foligarchie, que cherchent ai réunir
+et l’oligarchie, que cherchent à réunir
-ce qu`on appelle
+ce qu’on appelle
-stabilité g car
+stabilité ; car
-les arist0cra— ties tous
+les aristocraties tous
-à lioligarchie, et
+à l’oligarchie, et
-inclinent ai la Firmin Didot. - Tyrlée fut envoyé, Arist0te.Voir Pausanias, Messéu., comme on sait, aux Lacédémo— cli. xvni. — Pausunias. Voir plus uiens, par Athènes, dans la se- haut, même livre, chap. 1, § 5, et condo guerre de Messénie, vers liv. IV, cli. xm, § 13. Voir aussi Pan 684 avant J.-C. Nous avons Tliueydidc, livre I¤*,cl1ap.cxxxet quelques-unes de ses poésies; elles suiv., p. 49, édit. Firmin Didot. sont admirables; mais il ne nous Ez Ilanmm. Voir plus haut,]iv. II, reste rien du poeme dont parle ici ch. vin, § 1; Justin, liv.XXI,cl1. iv_
+inclinent à la
-LIVRE VIII (5), CHAPITRE VI. 427 démocratie.
+démocratie.
-égalité dout on
+égalité dont on
-fait chérir la constitution
+fait chérir’la constitution
-cherchent qu’a satisfaire
+cherchent qu’à satisfaire
-gouvernement, il,dégénère toujours,
+gouvernement, il dégénère toujours,
-à l‘1nfluence des deux lJûl`i31S contraires, qui ue pensentjamais qu’à Paccroissement de
+à l’influence des deux partis contraires, qui ne pensent jamais qu’à l’accroissement de
-et Faristocratie, en
+et l’aristocratie, en
-au coutraire, Faristoeratie dégénère
+au contraire, l’aristocratie dégénère
-principe opposé; et
+principe opposé ; et
-en oligarchie; car
+en oligarchie ; car
-seule constitutiou stable
+seule constitution stable
-accorde l‘égalité en
+accorde l’égalité en
-produit Er Thurium.
+produit à Thurium.
-magistratures § 4. Les formes démocmtiques. que Pentcndirent toujours les an Ceci est un bel éloge de la démo- cieus, u’était qu’une déplorable eratie. injustice : à côté des citoyens, il §5. Lu seule constthuion stable. y a toujours les esclaves. Voir Il faut rapprocher ee passage de dans ee livre, chap rx, § 7, et la plusieurs qui ont été indiqués plus préface. haut, et qui disculpent compléte- § 6. A Thurium, dans la Grandement Aristotedcs reproches qu’on Orèce. Voir plus loin quelques · lui a si souvent et si injustement nouveaux renseignements, dans ‘ adressés.llestdifi·ici|e dcréclamcr ce chapitre, § S; et Diodore rle Pégalité en termes plus positifs. Sicile, liv.Xll, p. 420 etsuiv.,édit. Malheureusement, Pégalité, telle Firmin Didot.
+magistratures
-4ée POLITIQUE D’ARISTOTE. multipliées
+multipliées
-biens-fonds g car
+biens-fonds ; car
-tout a fait oligarcliique, leur
+tout à fait oligarchique, leur
-s’enrichir à. leur
+s’enrichir à leur
-mélange d’oligarcliie que
+mélange d’oligarchie que
-fortunes ’ excessives. A Lacédémone,
+fortunes excessives. À Lacédémone,
-les biens—fonds se
+les biens-fonds se
-mains, etles citoyens
+mains, et les citoyens
-peuvent s`y conduire
+peuvent s’y conduire
-permit à, Denys
+permit à Denys
-qu’on s`en aperçoive
+qu’on s’en aperçoive
-légères. D’aborcl, on
+légères. D’abord, on
-sans importance; puis,
+sans importance ; puis,
-peine · § 7. A Lacédémzme. Voir plus de Sicile, liv. XIV, ch. xmv, § 6, haut, liv.II,ch. vr, § 10. — La ré- page 579, édit. Firmin Didot, et publique de Locres. Voir Diodore Athénée, liv. XII, p. i53. — Nous
+peine à
-N LIVRE VIII (5), CHAPITRE VI. 429 à en
+en
-est nn pen plus grave, jusqu’a ce qu’eniin on
+est un peu plus grave, jusqu’à ce qu’enfin on
-nouveau Pexemple de _ Thnrinm. Une
+nouveau l’exemple de Thurium. Une
-limitait à·cinq ans
+limitait à cinq ans
-jouissaient d’nne grande
+jouissaient d’une grande
-perpétuité des emplois
+perpétuité dés emplois
-et qn`on nom- · mait Cosenateurs, voulurent
+et qu’on nommait Cosénateurs, voulurent
-la republique devint bientôt nne oligarchie
+la république devint bientôt une oligarchie
-gouvernements qn’ils snccombent tantôt ai des
+gouvernements qu’ils succombent tantôt à des
-sont extérieures; par
+sont extérieures ; par
-ont ai leurs
+ont à leurs
-éloigné qn’il est,
+éloigné qu’il est,
-une crous dit. Voir plus linut, ch. n, Cette cause de guerre est cellcqui §
+une grande puissance. Voyez la lutte de Sparte et d’Athènes : partout les Athéniens renversaient les oligarchies, tandis que les Lacédémoniens renversaient des constitutions démocratiques. § 10. Telles sont à peu près les causes de bouleversement et de révolution dans les diverses espèces de gouvernements républicains 	 § 1. Nous l’avons déjà reconnu. Voir plus haut, ch. V, §2. Les Parthéniens. Durant la première guerre de Messénie, vers la XVIIIe olympiade, 708 ans avant J.— C. Voir Strabon, liv.Vl, ch. III, p.231, édit. Firmin Didot. § 2. Lysandre. Voir plus haut, même livre, ch. I, § 5, et la vie de Lysandre, par Plutarque. Cinadon. Voir Xénophon, Hellén., livre III, ch. III, § 4, p. 375, édition Firmin Didot. Tyrtée fut envoyé, comme on sait, aux Lacédémoniens, par Athènes, dans la seconde guerre de Messénie, vers l’an 684 avant J.-C. Nous avons quelques-unes de ses poésies ; elles sont admirables ; mais il ne nous reste rien du poème dont parle ici Aristote.Voir Pausanias, Messén., ch. XVIII. Pausanias. Voir plus haut, même livre, chap. 1, § 5, et liv. IV, ch. XIII, § 13. Voir aussi Thucydide, livre Ier, chap. CXXX et suiv., p. 49, édit. Firmin Didot. Et Hannon. Voir plus haut, liv. II, ch. viii, § 1 ; Justin, liv.XXI, ch. IV. § 4. Les formes démocratiques. Ceci est un bel éloge de la démocratie. § 5. La seule constitution stable. Il faut rapprocher ce passage de plusieurs qui ont été indiqués plus haut, et qui disculpent complétement Aristote des reproches qu’on lui a si souvent et si injustement adressés. Il est difficile de réclamer l’égalité en termes plus positifs. Malheureusement, l’égalité, telle que l’entendirent toujours les anciens, n’était qu’une déplorable injustice : à côté des citoyens, il y a toujours les esclaves. Voir dans ce livre, chap ix, § 7, et la préface. § 6. À Thurium., dans la Grande-Grèce. Voir plus loin quelques nouveaux renseignements, dans ce chapitre, § 8 ; et Diodore de Sicile, liv. XII, p. 420 et suiv., édit. Firmin Didot. § 7. À Lacédémone. Voir plus haut, liv. II, ch. vi, § 10. — La république de Locres. Voir Diodore de Sicile, liv. XIV, ch. XLIV, § 6, page 579, édit. Firmin Didot, et Athénée, liv. XII, p. 153. Nous avons dit. Voir plus haut, ch. II, §
-si ingénleuse et a mis la France aux prises avec si vraie. toute l’Eur0pe aprèsla révolution. § 3. De
+si ingénieuse et si vraie. § 8. De
-plus liant, La ditïérence de principes est cerdans ce
+plus haut, dans ce
-6. tainement uujourcl’liui Yobstaclcle §
+6. §
-leur. plus grave ii la
+leur. Cette cause de guerre est celle qui a mis la France aux prises avec toute l’Europe après la révolution. La différence de principes est certainenaent aujourd’hui l’obstacle le plus grave à la
-du continent;
+du continent ; c’est, en d’autres termes, « le gouvernement contraire » d’Aristote. Les
-430 POLITIQUE D’ARISTOTE. grande puissance. Voyez la lutte de Sparte et d’Athènes : partout les Athéniens renversaient les oligarchies, tandis que les Lacédémoniens renversaient des constihitions démocratiques. §10. Telles sont apeu près les causes de bouleversement et de révolution dans les diverses espèces de gouvernements républicains CHAPITRE VII. _ Théorie
+Lacédémoniens. Voir plus loin, ch. VIII, § 13. CHAPITRE VII. Théorie
-et aristocratiques; respect des lois; franchise politique; courte
+et aristocratiques ; respect des lois ; franchise politique ; courte
-des fonetions; surveillance
+des fonctions ; surveillance
-les citoyens; révision
+les citoyens ; révision
-précautions a prendre contre lcs grandes fortunes politiques; censure
+précautions à prendre contre les grandes fortunes politiques ; censure
-des citoyens; intégrité des fonetionnzxires publics; concession
+des citoyens ; intégrité des fonctionnaires publics ; concession
-au peuple; amour
+au peuple ; amour
-la majorite des
+la majorité des
-la constitution; moderation dans Pexercice du pouvoir; soins
+la constitution ; modération dans l’exercice du pouvoir ; soins
-à Pèdueation publique.
+à l’éducation publique.
-en paiticulier, les
+en particulier, les
-qui rninent les
+qui ruinent les
-conservation. e’est, en d’autres termes,«le gou- —- Les Lucédémumens. Voir plus vernement contraire » d’.·\ristote. loin, ch. vin, § 18.
+conservation. §
-LIVRE VIII (5), CHAPITRE VII. 431 § 2. Dans tons les
+2. Dans tous les
-bien constitues, le
+bien constitués, le
-atteintes. L‘illégalité mine
+atteintes. L’illégalité mine
-pertes qu‘on éprouve,
+pertes qu’on éprouve,
-comme ceparadoxe des
+comme ce paradoxe des
-l’être ». Or c’est la une
+l’être » . Or c’est là une
-pas petit; mais
+pas petit ; mais
-se fierà ces
+se fier à ces
-et àces sophismes
+et à ces sophismes
-sont la pour
+sont là pour
-qu’à ’ la
+qu’à la
-citoyens qu‘envers leurs
+citoyens qu’envers leurs
-soigneux · d’éviter
+soigneux d’éviter
-à l‘égard de
+à l’égard de
-affaires ; se gardant § 2. Plus haut. Liv. VI (4•=), cha- peut rapprocher de ces théories pitre x, § 6. celles de Montesquieu, Esprit des § 3. Bien des arislnnmties. On Lois, liv. V,ch, vm.
+affaires se gardant
-432 POLITIQUE D*AR1STOTE. de
+de
-intérêts matériels; surtout
+intérêts matériels ; surtout
-à Padministration des
+à l’administration des
-toutes démocratiques; car,
+toutes démocratiques ; car,
-de Poligarchie sont
+de l’oligarchie sont
-toutes populaires; que,
+toutes populaires ; que,
-les magistratnres ne
+les magistratures ne
-cela seul’ qu’ils
+cela seul qu’ils
-de peuple; et
+de peuple ; et
-l’ai déja dit,
+l’ai déjà dit,
-pas ausi facile
+pas aussi facile
-et démoc1·atiques. On bien,
+et démocratiques. Ou bien,
-la tyrannie: ici
+la tyrannie : ici
-démagogues, la les
+démagogues, là les
-minorité héréditaire; .— ou
+minorité héréditaire ; ou
-qu’ils cn ont
+qu’ils en ont
-seulement § 4. Commejc Fai déjà dit. Voir vurrilés violentes. Voir plus haut, plus haut, ch. v, § 4. -—— Des mi- liv. VI (4¤), ch. v, § 1.
+seulement
-LIVRE v1I1 (5), CHAPITRE VII 433 parce
+parce
-sont imminentes; la
+sont imminentes ; la
-des alfaires publiques.
+des affaires publiques.
-éloignés, . préparer
+éloignés, préparer
-de la‘ cité.
+de la cité.
-légaux qu‘il faut tâcher de. prévenir
+légaux qu’il faut tâcher de prévenir
-perspicacité n‘appartient qu’a l’l1omme d’État. §6. Pour
+perspicacité n’appartient qu’à l’homme d’État. § 6. Pour
-dans Poligarchie et
+dans l’oligarchie et
-de reviser les
+de réviser les
-annuel, Soit, dans
+annuel, soit, dans
-vertu d‘une loi,
+vertu d’une loi,
-le cens; l’élever
+le cens ; l’élever
-s’est accrue; et
+s’est accrue ; et
-§ 5. Avec un redoublement de sol- dos Lois, liv. VIH, ch. v, qui fait licîtude. Voir lI0ntes([uîcu, Esprit les mêmes rcnmrques. es
+§
-434 POLI;l`IQUE D*AR1S·1‘0TE. § 7.
+7.
-républicains, il,s’établit bientôt,
+républicains, il s’établit bientôt,
-l’oligarchie, la le
+l’oligarchie, là le
-d’une minorité; ou
+d’une minorité ; ou
-la républiD que; la
+la république ; la
-démocratie, l’oliga1·chie, en
+démocratie, l’oligarchie, en
-c’est dc veiller a ce
+c’est de veiller à ce
-dans l’État; c’est
+dans l’État ; c’est
-peu ·d’importance et
+peu d’importance et
-fort étendue; car
+fort étendue ; car
-imprudemment donné; il
+imprudemment donné ; il
-à Pétranger. D’un
+à l’étranger. D’un
-peu d’acc0rd avec la constitution: dans
+peu d’accord avec la constitution : dans
-principe démocratique; dans Poligarchie, avec
+principe démocratique ; dans l’oligarchie, avec
-Cette instiwtion s’appliquerait également a tous § 7. Iléréditaire et violent. Voir § 8. Peu daccord avec lu, constiplus haut, liv. VI (4°), ch. v, § 1. lution. C’est ce même motif qui (il:
+Cette institution s’appliquerait également à tous
-LIVRE VIII (5), CHAPITRE VII. 435 les
+les
-il · faut
+il faut
-les aceroissements de
+les accroissements de
-de l’Etat :
+de l’État :
-de Pinégalité. §
+de l’inégalité. §
-tout Etat: il
+tout État : il
-les olieréer les censeurs à. Rome. Aris- et la royauté elle-mêmey prissent tote avait deviné, sans avoir garde, des richesses considérad’exemple sous les yeux, toute bles et des lumières supérieures. l’importance qu’une pareille nia- Il eût été prudent dès lors de lui gistrature pouvait exercer dans accorderune part dans le gouverune république bien gouvernée. nement des affaires publiques; et Voir Rousseau, Contract social, ce système, pris de loin et suivi liv. IV, ch. vn. Platon n’a proposé avec persévérance, aurait certaila censure que pour les magis· nement adonei la grande catastrats;mais ilaorganisé avecbeau- troplie où pérlrent la monarchie coup de soin la responsabilité du et la noblesse. Mais les gouvernepouvoir, dont Aristote n’a point ments, quelque pressant que soit parlé. Voir les Lois, livre X11, leur intérêt,voientrarement juste, p. 346 et suiv., trad. de M. Cousin. parce que, sans doute, ils sont trop —A confondre da/nx une uuionpar- pres de la réalité, et qu’elle leur faite...C.eci s’est bien véritié flans donne des vertiges. Plaeée plus 1’histoire de presquetousleslïtats haut, la philosophie a le coup . modernes,n1aiss1ii·tout euFrance· d’œîl plus calme; elle voit le mal, Le Tiers état acquit dans Pombre, et indique le remède, mais inutileet sans queles classes privilégiées ment.
+les oligarchies
-436 POLITIQUE D’ARISTOTE. garchies surtout,
+surtout,
-des citoyensne s‘irritepas autant
+des citoyens ne s’irrite pas autant
-compensée pour· eux par l`avantage de vaquer a leurs
+compensée pour eux par l’avantage de vaquer à leurs
-les — denierspublics; car
+les deniers publics ; car
-dans l‘État la
+dans l’État la
-et Faristocratie, c’est~a—dire d’accorder
+et l’aristocratie, c’est-à-dire d’accorder
-aux emplois; le
+aux emplois ; le
-sera 1·éalisée, si
+sera réalisée, si
-préférence a leurs intérêts personnels; les
+préférence à leurs intérêts personnels ; les
-vaquant a leurs p1°0— pres affaires,
+vaquant à leurs propres affaires,
-forcées d’obéira des
+forcées d’obéir à des
-publics, ` qu’on
+publics, qu’on
-les tribus; et
+les tribus ; et
-soient iiitègres, que
+soient intègres, que
-ait § H. Des copies. A Athènes, les sur pierre, ct. exposés publiquecomptes de l’Etat étaient gravés ment, comme lcs décrets du peu-
+ait
-LIVRE Vlll (5), CHAPITRE VII. 437 soin
+soin
-empêcher non—seulement qu‘on en vienne àpartager les
+empêcher non seulement qu’on en vienne à partager les
-partage l’usufruit; ce
+partage l’usufruit ; ce
-quelques Etats, a
+quelques États, a
-moyens détournes. Il
+moyens détournés. Il
-utilité réelle , telles
+utilité réelle, telles
-aux Hambeaux et
+aux flambeaux et
-sollicitude du. gouvernement
+sollicitude du gouvernement
-les pauvres; et
+les pauvres ; et
-tout ontrage des
+tout outrage des
-aussi à. ce ue les héritages s’ac uièrent seulement D par
+aussi à ce que les héritages s’acquièrent seulement par
-et plc. Voir Bœckh, Ècon. Pol. des avoir fait allusion à ce passage, Ath., liv. Il, ch. vin. 011`peut trou- de Offciis, lib. ll, eap.Lv|. Al’0pi— ver des inscriptions de ce genre nion de Théophraste, qui, dans dans Chandler, lnsoript. ant., son livre sur les Richesses, npp. 17; Viseonti, Mémoires, n¤ 36; prouve les profnsions descitoycns L. Elgin, Pursuits in Greece, p. 1*7 opulents, Cicéron oppose le senet 1S. — Les représentations théd- timent d’Arist0te qui les blâme. miles. On sait que les citoyens ri- Voir Thurot, p. 347. ches faisaient, à Athènes, les frais § 12. Sar les pauvres. C’est des chœursdemusiqueetdedanse uu soin que le gouvernement pour le théâtre. Voir Boeckli, royal, en 1789, perdit complèÉeon. polit. des Athén., liv. Ill, tement de vue. ll s‘étudia, au ch.xxx,—Lesfêt¤s aux [lambeaux, contraire, à humilier le Tiers id., Econ. polit. des Athén., li- état, les pauvres de l’époque.Le vre 111, ch. xxru. (Pétaient des Tiers etat fit chèrement payer fêtes ou l’on faisait des courses son humiliation, eu se rappelant aux flambeaux. _ Cicéron parait le 5 mai.
+et
-438 POLITIQUE D’1RISTOTE. qu’on
+qu’on
-en eifet, les
+en effet, les
-se niveler; et
+se niveler ; et
-nombre a1’aisance. §
+nombre à l’aisance. §
-aux riches; dans Poligarchie, aux
+aux riches ; dans l’oligarchie, aux
-un atta- ‘ chement sincère à. la
+un attachement sincère à la
-les afthires, et
+les affaires, et
-fonde g car
+fonde ; car
-se modiiie pour chacune d’el1es. Mais
+se modifie pour chacune d’elles. Mais
-même individu? Par
+même individu ? Par
-dévoué a la constitntion; et
+dévoué à la constitution ; et
-deux choisira-t-on? §
+deux choisira-t-on ? §
-semble, s’attachcr ici a bien
+semble, s’attacher ici à bien
-Ainsi § H. Le droit variant. Voir livre lil, ch. v,§§ S, 9et suiv.
+Ainsi
-LIVRE VIII (5), CHAPITRE VI1. 439 pour
+pour
-à Texpérience plutôt
+à l’expérience plutôt
-probité g car
+probité ; car
-militaire. Pourla, garde
+militaire. Pour la garde
-est à. la
+est à la
-la vertu? Les
+la vertu ? Les
-lui sufüront-elles donc
+lui suffiront-elles donc
-bien faire?Non sans donte ;
+bien faire ? Non sans doute ;
-s’unir ii des
+s’unir à des
-sans frein . Les
+sans frein. Les
-répond qu`ils n’en
+répond qu’ils n’en
-il S’agi1·a dé1‘intérêt public
+il s’agira dé l’intérêt public
-Mais 1’objet le
+Mais l’objet le
-important c`cst, ainsi
+important c’est, ainsi
-négligent aujourd’l1ui tous
+négligent aujourd’hui tous
-qui 1·ui§l6. Souvent répété. Voir liv. VI ch. XII, § 5, où des idées analo(-tv), ch. x, § 1; voir aussi liv. Ill, gues ont été exprimées.
+qui ruinent la démocratie ;
-440 POLITIQUE D’ARIS’10TE. nent la democratie ,; bien
+bien
-paraissent oligarehiques détruisent Yoligarchie. §
+paraissent oligarchiques détruisent l’oligarchie. §
-à l’excès; mais 1’erreur est
+à l’excès ; mais l’erreur est
-de l’aqui1in et
+de l’aquilin et
-assez agréable, mais
+assez agréable ; mais
-cette déviaüona l’excès,
+cette déviation à l’excès,
-qui seraientmonstrueuses, et
+qui seraient monstrueuses, et
-s’appliquer égalementa toute
+s’appliquer également à toute
-bien const·ituées pour
+bien constituées pour
-maintenir g mais
+maintenir ; mais
-fera d`abord des
+fera d’abord des
-législateur etl‘homme d’État
+législateur et l’homme d’État
-distinguer, parmiles mesures
+distinguer, parmi les mesures
-quand Pégalité vient ai s’é§ 17. On le pousse aveuglément à, principe de l’État, Lois, liv. lll, Fezcès. Platon a montré admira- p. 190 et 199, trad. de M. Cousin. blementla nécessité de tempérer le Voir plus haut, ma préûicc. .
+quand l’égalité vient à s’établir dans les fortunes, la constitution est nécessairement
-LIVRE VIII (5), CHAPITRE WJII 441 tablir dans le’s fortunes, la constitution est nécessaire- ` ment changée; et envoulant dét1·uire des
+changée ; et en voulant détruire des
-avec ’ elles
+avec elles
-les oligarehies commettent
+les oligarchies commettent
-démocraties oula foule
+démocraties oit la foule
-leurs haran— gues ne
+leurs harangues ne
-de Pintérêt des riches; de
+de l’intérêt des riches ; de
-les oligarehies, le
+les oligarchies, le
-que Pintérêt du
+que l’intérêt du
-prêtent aujourd’hui; car
+prêtent aujourd’hui ; car
-quelques États: «
+quelques États : «
-SERAI L,ENNEMI CONSTANT DU PEUPLE; JE LUI EERAI TOUT
+SERAI L’ENNEMI CONSTANT DU PEUPLE ; JE LUI FERAI TOUT
-JE PGUERAI LUI
+JE POURRAI LUI
-chose d’u11e façon
+chose d’une façon
-ce genre: «
+ce genre : «
-» §î>0. Le
+» § 20. Le
-avons pa1·lé pour
+avons parlé pour
-conformer Péducation au
+conformer l’éducation au
-constitution. § 19. Ilenoncer d prêter des ser- çoit pas. » Diderot, Politique des ments. « On lit dans les Politiques Souverains, § 76. d’Aristote que, de son temps, Stobée, Sermo 41, p. 243, nous dans quelques villes, on jurait et a conservé le serment tout démol’on dénonçait haine au peuple, cratique que prêtuient les jeunes toute haine au peuple; cela se fait Athénieus, quand ils étaient inspartout; mais on y jure le con- erits sur le registre civique; ce traire. Cette impudence ne se con- serment est fort beau.
+constitution.
-442 POLITIQUE D’ARISTOTE. Les
+Les
-par 1’ap— probation unanime
+par l’approbation unanime
-deviennent completement illusoires,
+deviennent complètement illusoires,
-et 1`éducation ne
+et l’éducation ne
-: democratiques dans
+: démocratiques dans
-dans Poligarchie g car
+dans l’oligarchie ; car
-discipline, l‘Etat lui-même
+discipline, l’État lui-même
-plaît . soit
+plaît soit
-; c‘est celle
+; c’est celle
-oligarchique, Ou Sous un
+oligarchique, ou sous un
-pauvres, s`end1u·oissant au
+pauvres, s’endurcissant au
-révolution. § 22. Dans les dé§ 20. Le paint le plus important. sède,etde commencerfinstruction · Aristots a si bien senti l’imp0r- primaire. Depuis 1830, on a suivi tance politique de Péducation, qu`il ses traces, on a réalisé ses voeux, lui a consacré un livre et demi de et l’cn n’a fait en cela que reconson ouvrage, le IV•=(7=) et le V¤ naîtreundesprincipcsles plusévi(8¤). Montesquieu lui a donné tout dents et les plus essentiels de toute le livre IV de Pltsprit des Lois. bonne organisation politique. On Rousseau a 1i1itl’Emile, dontla pu- peut eompter parmi les fautes, néblicationaeuccrtainementdescon- eessaires peut-êtrc, de Pancienne séquences politiques très-graves, monarchie, mais parmi celles qui en appelant sur Péducatlon la mé- ont été le plus funestes, cet abanditstion de tous lesesprits sérieux. don presque absolu de Péducation Il est à remarquer que la Conven- populaire; elle n’a jamais pensé à tion est le premier gouvernement, la tourner à son profit. Voir plus en Erance, qui se soit occupé po- bas, ch. ix, § 2. litiquement de ce sujet, et elleacu § 21. Les [ils des hommes au poule bonlieurdedoter le pays de plu- voir. Voir plus haut, dans ce chasiours des grands établissements pitre, des réllexions pareilles sur d’instruction publique qu’il pos- ce sujet, 58.
+révolution.
-LIVRE VIII (5), CHAPITRE VII 443 mocraties, surtout
+§ 22. Dans les démocraties, surtout
-idée très—fausse de
+idée très fausse de
-: Tout àsa guise
+: « Tout à sa guise
-C’est là, un
+C’est là un
-dangereux système; car
+dangereux système ; car
-puisse paraitre aux ` - citoyens un esclavage; au
+puisse paraître aux citoyens un esclavage ; au
-ils doiventy trouver
+ils doivent y trouver
-bonheur. ` §23. Nous
+bonheur. § 23. Nous
-d’une maniere à
+d’une manière à
-républicains. § 22. La souveraineté du plus nes. L‘explieation de ceci est fort grand nombre. Voir
+républicains. 	 § 2. Plus haut. Liv. VI (4e), chapitre X, § 6. § 3. Bien des aristocraties. On peut rapprocher de ces théories celles de Montesquieu, Esprit des Lois, liv. V, ch. VIII. § 4. Comme je l’ai déjà dit. Voir plus haut, ch. V, § 4. Des minorités violentes. Voir plus haut, liv. VI (4e), ch. V, § 1. § 5. Avec un redoublement de sollicitude. Voir Montequieu, Esprit des Lois, liv. VIII, ch. V, qui fait les mêmes remarques. § 7. Héréditaire et violent. Voir
-haut, li- simple: les Etats de Pantiquitê vre VII (6*), eh. 1, §§ 6 et ll. — étaienten général démocratiques, Euripide. On ne sait de quelle pièce et la sollicitude que mettait le peud’Eux·ipide cette expression est ti- ple à surveiller la dépense publirée. -— De stabilité et de salut. Hé- que etàse faire rendre deseomptes gcwisch, Essai sur les finances de prévenait toute dilapidationll est Rome, p. 44, a remarqué qu’on vrai aussi, d’un autre côté, que le ne citerait dans 1’antiquitê aucune erédit,a·vecses dangereux attraits, ‘ révolution causée par le mauvais n’avait point encore été imaginé. état des finances, source habituelle- La remarque d’Hégewisch est paret inévitable de bouleversements faitomentjuste;1’hist0iree11 proupolitiques dans les temps moder· ve toute l’exactitu<le.
+haut, liv. VI (4e), ch. V, § 1. § 8. Peu d’accord avec la constitution. C’est ce même motif qui fit créer les censeurs à Rome. Aristote avait deviné, sans avoir d’exemple sous les yeux, toute l’importance qu’une pareille magistrature pouvait exercer dans une république bien gouvernée. Voir Rousseau, Contract social, liv. IV, ch. VII. Platon n’a proposé la censure que pour les magistrats ; mais il a organisé avec beaucoup de soin la responsabilité du pouvoir, dont Aristote n’a point parlé. Voir les Lois, livre XII, p. 346 et suiv., trad. de M. Cousin. À confondre dans une union parfaite... Ceci s’est bien vérifié dans l’histoire de presque tous les Etats modernes, mais surtout en France. Le Tiers état acquit dans l’ombre, et sans que les classes privilégiées et la royauté elle-même y prissent garde, des richesses considérables et des lumières supérieures. Il eût été prudent dès lors de lui accorder une part dans le gouvernement des affaires publiques ; et ce système, pris de loin et suivi avec persévérance, aurait certainement adouci la grande catastrophe où périrent la monarchie et la noblesse. Mais les gouvernements, quelque pressant que soit leur intérêt, voient rarement juste, parce que, sans doute, ils sont trop près de la réalité, et qu’elle leur donne des vertiges. Placée plus haut, la philosophie a le coup d’oeil plus calme ; elle voit le mal, et indique le remède, mais inutilement. § 11. Des copies. À Athènes, les comptes de l’Etat étaient gravés sur pierre, et exposés publiquement, comme les décrets du peuple. Voir Boeckh, Econ. Pol. des Ath., liv. II, ch. VIII. On peut trouver des inscriptions de ce genre dans Chandler, Inscript. ant., p. 17 ; Visconti, Mémoires, n° 36 ; L. Elgin, Pursuits in Greece, p. 17 et 18. Les représentations théâtrales. On sait que les citoyens riches faisaient, à Athènes, les frais des chœurs de musique et de danse pour le théâtre. Voir Bceckh, Écon. polit. des Athén., liv. III, ch. XXI. Les fêtes aux flambeaux, id., Econ. polit. des Athén., livre III, ch. XXIII. C’étaient des fêtes où l’on faisait des courses aux flambeaux.. Cicéron paraît avoir fait allusion à ce passage, de Officiis, lib. II, cap. LVI. À l’opinion de Théophraste, qui, dans son livre sur les Richesses, approuve les profusions des citoyens opulents, Cicéron oppose le sentiment d’Aristote qui les blâme. Voir Thurot, p. 347. § 12. Sur les pauvres. C’est un soin que le gouvernement royal, en 1789, perdit complétement de vue. Il s’étudia, au contraire, à humilier le Tiers état, les pauvres de l’époque. Le Tiers état fit chèrement payer son humiliation, en se rappelant le 5 mai. § 14. Le droit variant. Voir livre III, ch. V, §§, 8, 9 et suiv. § 16. Souvent répété. Voir liv. VI (4e), ch. X, § 1 ; voir aussi liv. III, ch. XII, § 5, où des idées analogues ont été exprimées. § 17. On le pousse aveuglément à l’excès. Platon a montré admirablementla nécessité de tempérer le principe de l’État, Lois, liv. III, p. 190 et 199, trad. de M. Cousin. voir plus haut, ma préface. § 19. Renoncer à prêter des serments. « On lit dans les Politiques d’Aristote que, de son temps, dans quelques villes, on jurait et l’on dénonçait haine au peuple, toute haine au peuple ; cela se fait partout ; mais on y jure le contraire. Cette impudence ne se con çoit pas. » Diderot, Politique des Souverains, § 76. Stobée, Sermo 41, p. 243, nous a conservé le serment tout démocratique que prêtaient les jeunes Athéniens, quand ils étaient inscrits sur le registre civique ; ce serment est fort beau. § 20. Le point le plus important. Aristote a si bien senti l’importance politique de l’éducation,
-444 POLITIQUE D’ARIS’l`OTE. CHAPITRE VIII. Dcs (JRUSCS dc révolution
+qu’il lui a consacré un livre et demi de son ouvrage, le IVe (7e) et le Ve (8e). Montesquieu lui a donné tout le livre IV de l’Esprit des Lois. Rousseau a fait l’Émile, dont la publication a eu certainement des conséquences politiques très graves, en appelant sur l’éducation la méditation de tous les esprits sérieux. Il est à remarquer que la Convention est le premier gouvernement, en France, qui se soit occupé politiquement de ce sujet, et elle a eu le bonheur de doter le pays de plusieurs des grands établissements d’instruction publique qu’il possède, et de commencer l’instruction primaire. Depuis 1830, on a suivi ses traces, on a réalisé ses vœux, et l’on n’a fait en cela que reconnaître un des principes les plus évidents et les plus essentiels de toute bonne organisation politique. On peut compter parmi les fautes, nécessaires peut-être, de l’ancienne monarchie, mais parmi celles qui ont été le plus funestes, cet abandon presque absolu de l’éducation populaire ; elle n’a jamais pensé à la tourner à son profit. Voir plus bas, ch. IX, § 2. § 21. Les fils des hommes au pouvoir. Voir plus haut, dans ce chapitre, des réflexions pareilles sur ce sujet, § 8. § 22. La souveraineté du plus grand nombre. Voir plus haut, livre VII (6e), ch. I, §§ 6 et 11. Euripide. On ne sait de quelle pièce d’Euripide cette expression est tirée. De stabilité et de salut. Hégewisch, Essai sur les finances de Rome, p. 44, a remarqué qu’on ne citerait dans l’antiquité aucune révolution causée par le mauvais état des finances, source habituelle — et inévitable de bouleversements politiques dans les temps modernes. L’explication de ceci est fort simple : les Etats de l’antiquité étaient en général démocratiques, et la sollicitude que mettait le peuple à surveiller la dépense publique et à se faire rendre des comptes prévenait toute dilapidation. Il est vrai aussi, d’un autre côté, que le crédit, avec ses dangereux attraits, n’avait point encore été imaginé. La remarque d’Hégewisch est parfaitement juste ; l’histoire en prouve toute l’exactitude. CHAPITRE VIII. Des causes de révolution
-les nionarehics, royautés ou tyrannies; dilfércncc du roi ct du
+les monarchies, royautés ou tyrannies ; différence du roi et du
-; lrs causes
+; les causes
-les iuouarchics sont
+les monarchies sont
-républiques. Conspiiations contre
+républiques. Conspirations contre
-le pouvoir; insultes
+le pouvoir ; insultes
-les tyrans; iniluence dc la peur, ct surtout du mépris; conspirations tramecs par
+les tyrans ; influence de la peur, et surtout du mépris ; conspirations tramées par
-la gloire; attaques
+la gloire ; attaques
-la tyrannie; attaques
+la tyrannie ; attaques
-propres partisans; causes
+propres partisans ; causes
-de Phérédité. · § i. Il
+de l’hérédité. § 1. Il
-se rapprocllent beaucoup
+se rapprochent beaucoup
-indiquées a propos des Etats républicains.
+indiquées à propos des États républicains.
-de Yaristoeratie, et
+de l’aristocratie, et
-de l’oligarcl1ie extrême
+de l’oligarchie extrême
-de l‘autre. §
+de l’autre. §
-même des leur
+même dès leur
-sein § 1. La plus funeste des systèmes. li’. Vl (4"), Ch. Il, § 2, et Ch. ’i, Voir plus bas, § 7, et plus haut, § 1, les mêmes idées.
+sein
-LIVRE VIII (5), CHAPITRE VIII. 445 même
+même
-par Pillnstration non
+par l’illustration non
-puissants. D’aut1·es, plus
+puissants. D’autres, plus
-aux premiè1·es magistratures,
+aux premières magistratures,
-peuple dounaità longue
+peuple donnait à longue
-circonstances, l’us1u·pation était
+circonstances, l’usurpation était
-les tyrans; de
+les tyrans ; de
-les aut1·es tyrans
+les autres tyrans
-les § 3. Toutes les fonctions publi- IG donne pour un tyran fort audaqucs. Voir Ott. Müller, zlïgïnel., cieux et fort ha1Jile.I1 établit, ditp. 134 et suiv. ou, dans le Pélopouèse l’uuité des ’§ 4.. Phid4md’Argo: paraît avoir poids et mesures parmi toutes les regne dans le huitième siecle. On peuplades dorieuues; il frappa le
+les
-446 POLITIQUE D’ARISTOTE. tyrans
+tyrans
-hautes magistratures: Paneetius à
+hautes magistratures : Panoetius à
-Cypsèle à. Corinthe, Pisistrate a Athènes,
+Cypsèle à Corinthe, Pisistrate à Athènes,
-tant d’aut1·es tyrans
+tant d’autres tyrans
-la déniagogies §
+la démagogie. §
-de Paristocratie, en ce qu’el1e est,
+de l’aristocratie, en ce qu’elle est,
-de Pesclavage, comme
+de l’esclavage, comme
-comme Cyrus; d’aut1·es ayant fondé l’Etat lui-même,
+comme Cyrus ; d’autres ayant fondé l’État lui-même,
-veiller it ce
+veiller à ce
-possèdent n’èpr0uvent aucun
+possèdent n’éprouvent aucun
-comme premier de la monnaie. Voir Ott. ment c0nnu.—Lé0ntium, ville voiMüller, dic Dorier, t. I, p. 155, et sine de Syracuse, en Sicile. —t. II, p. 108; et Hérodots, Erato, CypsêLaàCarinthc.C)·]>sèle usurpa eh. cxxvu, § 4, p. 313, édit. Fi1·— la tyrannie, à Corinthe, vers la n1inDidot.—T0us les tyrans d’I¢mie. xxx° olympiade, 658 ans av. J.-C. Hérodote, Melpomène,ch.cxxx·x|, — 1’isiswatc, 550 ans avant J .-C. p. 225, édit. Firmin Didot, fait Denysà Syracuse. Voir plus haut, Phistoire de ces petits tyrans. — dans ce livre, ch. iv, § 5. Phalaris, tyran d’Agrigente, vers § 5. Je Le 7·épëte.Voir plus haut, la L1v• olympiade, 564 ans avant § 1. - Comme Cadrus. Dans le x1= J.-C. Voir Ott. Müller, die Dorier, siècle avant J.-C.-El des Molosses. t. II, p. 163. — Panœtius, dont Voir plus loin, dans ce liv. cli. IX, Aristote parle encore dans ce li- § 1, quelques mots sur la monarvre, ch. x, § 4, n’est pas autre- chie des Molcsscs.
+comme
-LIVRE VIII (5), CHAPITRE VIII. 447 je l`ai dit
+je l’ai dit
-la jouissance; celui
+la jouissance ; celui
-roi, c`est la
+roi, c’est la
-tyran son ge-t-il surtout à Pargent; le
+tyran songe-t-il surtout à l’argent ; le
-à l’honneur.La garde
+à l’honneur. La garde
-celle d’uu tyran,
+celle d’un tyran,
-a tons les inconvénients dela démocratie
+a tous les inconvénients de la démocratie
-luxe. Ia tyrannie
+luxe. La tyrannie
-et le1u· enlève
+et leur enlève
-à Foligarchie et
+à l’oligarchie et
-sont faetieux et
+sont factieux et
-de Pautorité; car
+de l’autorité ; car
-que c`est des
+que c’est des
-les conspira— tions, que
+les conspirations, que
-dans l‘intention de
+dans l’intention de
-autres, po1u· se soustraire a Pesolavage qui
+autres, pour se soustraire à l’esclavage qui
-opprime. Voilà cé que
+opprime. voilà ce que
-que § G. Comme je Fai dit. Voir plus Pér·umd·re. Voir plus haut, liv. III, hm1t,liv. III, eh. v, § 4. cli. vm, § 3. §7. De la démocratie et de l’0li- § S. Tout cc que je viens de dif:. garrhie. Voir plus haut, § 1. -De Voir plus haut, ch. tr, § 3.
+que
-448 _POLITIQUE D’ARISTGTE. les
+les
-à pen près
+à peu près
-les monarehies que
+les monarchies que
-républiques. Ifinjustice, la peru; le
+républiques. L’injustice, la peur, le
-les acependant causées
+les a cependant causées
-parfois aussiles spoliations
+parfois aussi les spoliations
-un roi; elles
+un roi ; elles
-tous lg autres.
+tous les autres.
-s’attaquent, tantôtà la
+s’attaquent, tantôt à la
-surtout · aux premières; et
+surtout aux premières ; et
-la vengeance; et
+la vengeance ; et
-sœur d’Harmodius; Harmodius
+sœur d’Harmodius ; Harmodius
-sa sœur; Aristogiton,
+sa sœur ; Aristogiton,
-soutenir Ha.rmodius. La
+soutenir Harmodius. La
-mignons s’i1 ne
+mignons s’il ne
-Philippe, § 9. Les conspimtiuns s’a,tMquent. dius, liv. I, oh. xx, p. 8, édit. FirVoirdanslüachiavelscsréflexions min Didot, ct liv. VI, ch. Liv et sur les conspirations,Discours sur suiv., p. 266, édit. Firmin Didot. les Déeades de Tite-Live, liv. III, —- Contre Pérùmdre. Voir plus ch. vi. —— Uormadim. Thucydide liant, dans ce livre, chapitre m, raconte la conspiration d’Harmo- § 6, quelques mots surPcriandre.
+Philippe,
-LIVRE VIII (6), CHAPITRE VIII. 449 parce
+parce
-tua Evagoras de
+tua Évagoras de
-l’avait outrage en
+l’avait outragé en
-conspirations n`ont eu po1u· cause
+conspirations n’ont eu pour cause
-conspiration ou1·die contre
+conspiration ourdie contre
-jamais souiïert qu`avec horreur
+jamais souffert qu’avec horreur
-et Arrhabœus, au roi d`Elimée ;
+et Arrhabæus, au roi d’Elimée ;
-qui etait la
+qui était la
-par la apaiser
+par là apaiser
-fut Pindignation que
+fut l’indignation que
-qui Punissaient au
+qui l’unissaient au
-Larisse §l0.Puusamac mcPhiuppa.PH1- Diodore aè Sicile, livre XV, chalippê fut assassiné l’a11 336 avant pitre xnvu, § 8, page 3:2, édit. J.-C. C’est là le fait le plus récent Firmin Didot. ’ dont il soit question dans la Poli- § 11. Archélaüs. Je ne sais si œt tique d’Aristots. Pour les détails, Archélaiis estcelui dontilestquesvoir Diodore de Sicile, livre XVI, tion dans le Gorgias de Platon, ch. xem, p. 128, édit. Firmin Di- p. 253, traduct. de M. Cousin. — dot, et le récit de Machiavel, Dis- Cmzée. Diodore de Sieile prétend cours sur les Décades de Tite-Live, que Cratée, qu’il appelle Craterus, Iiv. II, ch. xxvm. — L’E«muque. tua le roi par mégardeàla chasse, C’est Nicoclès, surnomme l’E1mu- liv. XIV, ch. xxxvu, § 5, p. 574, que. Il assassina Evagoras, la troi- édit. Firmin Didot. Toute cctts parsième année de la cis olympiade, tie de Phistoire de Macédoine est 374 ans avant Jésus-Christ. Voir fort obscure. 29
+Larisse
-450 POLITIQUE D’ARISTOTE. entra
+entra
-deux d’ÃEnos, tuèrent
+deux d’Ænos, tuèrent
-leur père; et
+leur père ; et
-ceux qu`ils rencontraient,
+ceux qu’ils rencontraient,
-quelques amis; et
+quelques amis ; et
-Archélaüs, Décamnichus se
+Archélaüs, Décanlnichus se
-conspirateurs, _ en
+conspirateurs, en
-c’est qu`il était
+c’est qu’il était
-ce qu’Archélaüs l’eût
+ce qu’Archélaiis l’eût
-au poëte Euripide, § 12. Pzrrrhon, ou, connue l’ap· sans douteàcausc de «Penthilus», pelle Diogène de Laërtc, Python, qui estplus has. Mais je n’ai point tua Cotys, tyran d’1Euos, en Thra- adopté la correction, parce qu’au— ce, et se réfugie à Athènes. Voir cun manuscrit ne Pautorise. Diog. Laër., liv.III, § 46, et Pin- Smerdis. On ne sait quel est ce tarque, Advcrs. Calot., t. X, p. 629, Smerdis. —-Cnnwe Archéloûs. Voir et De sut leudc, t. XIII, 146. plus haut, dans ce chaplti e, § 1t. § 13. Les Pcntlmlidcs. Schneider —- _DJcamnichus. Voir Suidas, au et Corai ont corx·¤gé«I°ex1tliilides », mot « Euripidc ».
+au poète Euripide, qui le fit
-LIVRE VIII (5), CHAPITRE VIII. 451 qui le iit cruellement
+cruellement
-républiques, n’ag1t pas
+républiques, n’agit pas
-qu’on n’apprît au
+qu’on n’apprit au
-malgré l‘ordre contraire
+malgré l’ordre contraire
-Mais Artabaue avait
+Mais Artabane avait
-milieu d‘un festin.
+milieu d’un festin.
-états monarohiques. Sardanapale
+états monarchiques. Sardanapale
-tradition, Yavait vu
+tradition, l’avait vu
-au miliéu de
+au milieu de
-complots. § 14. La peur que nous avons in- sion qu’a suivie Aristote paraît la diquée. Voir plus haut, ch. ii, § 3. plus probable ; toute cette partie —ArtubmwluuXera:ê.·:.Dansla qua- de Phistoire est d’ailleurs peu contrième année de la LXKVII° olym— nue. -- Par un de ses sujets. Gest pindc, 465 ans av. J.—C. Voir Cté- Arbace,quirenversaSardanapale. sias, Pcrsic., cap. xxtx, ap. Pho- Voir Diodore de Sicile, livre II, tium; Diodore de Sicile, liv. XI, cli. xxiv,§ 1, p. 99, edit. Firmm ` ch. Lxix, § 1, p. 399, édit. Firmin Didot. —- Dion. L’expédition de Didot; Justin, liv. III, eh. i. La Dion contre Denys le Jeune est de mort de Xerxès est diversement laquatrième année (l01&CIX°0l§’lTL— racontée par les historisns. Ln ver- pinde, 357 ans nv. J.-C. I
+complots.
-452 POLITIQUE D’ARIS’l`0’l`E. Souvent,
+Souvent,
-il sufïit de
+il suffit de
-tyran pou1· conspirer contre lui; car
+tyran pour conspirer contre lui ; car
-l’action. C`est ainsi
+l’action. C’est ainsi
-généraux n`ont pas
+généraux n’ont pas
-renoncé ai l’exercice
+renoncé à l’exercice
-plaisir. Séuthès le
+plaisir. Seuthès le
-même conne Amodocus,
+même contre Amodocus,
-cupidité sejoint au mépris ztémoin la
+cupidité se joint au mépris : témoin la
-hommes d’u11 carac`tère hardi,
+hommes d’un caractère hardi,
-parlé jusqu’a présent. Elles n`ont pour
+parlé jusqu’à présent. Elles n’ont pour
-souvent § 15. Cyruwmversa Aslyagc. Cy- Xénophon, Anal)., liv. VI], ch. u, rus détrôna Astyage ; mais il ne le et Ilellén., liv. IV, ch. vm. — La . fit pas mourir. Hérodote, Clio, mnspvration de Mithridalc. Voir ch. cxxx.— Seuthés la Thrace. Voir Xéuoph., Cy1‘Op·,]iV· VIII, ch. vin
+souvent
-LIVRE VIII (5), CHAPITRE VIII. -153 conspirer
+conspirer
-motifs Vils et
+motifs vils et
-de rappeler; mais
+de rappeler ; mais
-toute ent1·eprise inu- ‘ tile, mais
+toute entreprise inutile, mais
-parce qne de
+parce que de
-il `marcha contre
+il marcha contre
-main et cette ent1·e· prise, et
+main à cette entreprise, et
-§ ’l8. La
+§ 18. La
-sur . un
+sur un
-son p1·incipe, n’attend
+son principe, n’attend
-de l`attaque; et dès qu`on le
+de l’attaque ; et dès qu’on le
-qu’on désire.- Les
+qu’on désire. Les
-principes diiïérents sont
+principes différents sont
-la ty1·annie, tout
+la tyrannie, tout
-potier, § 17. Celle de Dion. Voir plus § IS. Cnnstimé sur un ywiacipn haut, dans ce chapitre, § 14. opposé. Voir plus haut, dans ce
+potier,
-454 POLITIQUE ITARISTOTE. comme dit Hésiode; ce
+comme dit Hésiode ; ce
-et l’arîstocratie sont
+et l’aristocratie sont
-principe. · Aussi,
+principe. Aussi,
-Lacédémoniens avaient—ils pour
+Lacédémoniens avaient-ils pour
-les tyumlnies , comme le liront aussi
+les tyrannies, comme le firent aussi
-un l)0I1 gOUV€I’I1B1H€I1t. § 19. Latyrannie trouve
+un bon gouvernement. § 19. La tyrannie trouve
-quand Pinsurrection vient
+quand l’insurrection vient
-par Gélon; et
+par Gélon ; et
-Denys. TllI’2Syl)l.llC, frère d`Hiéron, s’attachait
+Denys. Thrasybule, frère d’Hiéron, s’attachait
-sous son’ nom.
+sous son nom.
-mais lœ associés
+mais les associés
-Quant à. Denys,
+Quant à Denys,
-de livre, ch. vx, § 9. -00mme dit Hé- Les mots «den0sjours» indiquent siode.Voir les (Euvres et les Jours. qu’il s’agit ici d’nm fait moins anVers 25.- Les Lacddémzmiens. Voir cien quel’expédition de Dion : e’est plus haut, dans ce livre, chap. vi, celle deTim0lé0n dans la deuxième § 9, où il est dit que les Lacédé· année de la cxx• olympiade, 343 moniens renversaient partout les ans avant J .-C. Uexpression d’A— démocraties. ristcte ne signifie pas cependant § 19. Fondée par Gélon. Gélon que le fait se passait au moment régna dans la quatrième année de où l’auteur écrivait, puisqu’il parle Ia 1.xxn1¢ olympiade, 484 ans av. ailleurs de la mortde Philippe, qui J —C. Il était, depuis six ans, tyran estpostérieuredesept ans à l’expé· de Gèle. Hérodote, Polymnie, cha- dition de Timoiéon. Voir phm haut pitreccui et suiv.- Colle de Denys. dans ce chapitre, § 10.
+de
-LIVRE VIII (5), CHAPITRE VIII. 455 mourir,
+mourir,
-l’un, c`est la
+l’un, c’est la
-bien, c`est que
+bien, c’est que
-qui ·l’ont reçu
+qui l’ont reçu
-conspirateurs. §2l. On
+conspirateurs. § 21. On
-la haine; l‘une et
+la haine ; l’une et
-toutes pareilles; seulement
+toutes pareilles ; seulement
-d’ardeur ue la assion ne réfléchit as. C`est surtout le P P ressentiment d`une insulte
+d’ardeur que la passion ne réfléchit pas. C’est surtout le ressentiment d’une insulte
-la colère: témoin
+la colère : témoin
-tant d`autres. Cependant
+tant d’autres. Cependant
-plus 1·edoutable. La
+plus redoutable. La
-douleur q11i ne
+douleur qui ne
-la prudence; l’aversion n‘a point
+la prudence ; l’aversion n’a point
-nous résume1·, nous
+nous résumer, nous
-nous à. Poligarchie excessive
+nous à l’oligarchie excessive
-sans contre-poids, et
+sans contrepoids, et
-démagogie § 20. Ceux qui ont personnelle- vement Yhérédité; Lois, III, pages ment gagné lc pouvoir. Voir plus 183 et suiv., trad. de M. Cousin. bas, §23, et Machiavel, le Prince, § 21. La chute des Pisislra.tidcs. uii. v1. Platon aussi condamne vi- Voir plus haut, § 9.
+démagogie
-456 POLITIQUE D`ARISTO`l’E, extrême, s`applique11t également à. la tyrannie g car
+extrême, s’appliquent également à la tyrannie ; car
-de gouve1·nement sont
+de gouvernement sont
-véritables ty1·annies divisées ent1·e plusieurs mains. §22. La
+véritables tyrannies divisées entre plusieurs mains. § 22. La
-en elle—même qu’il
+en elle-même qu’il
-réduire a deux: l’une
+réduire à deux : l’une
-qu’elle emploie; l’autre
+qu’elle emploie ; l’autre
-exclusivement prétendreà une
+exclusivement prétendre à une
-héritage devien` nent bien
+héritage deviennent bien
-et qu’0n ne
+et qu’on ne
-pardonne § 22. Des r0yuulés... des m.0nar— c’est le souverain régnant sans auchies. On sent quelle est ici la dif- tre loi que sa volonté, mais n’abuférence de ces deux mots: «Roi», sant pas de sa toutepuissance ; le c’est le monarque régnant suivant « tyran » enfin abuse du pouvoir des lois qu’il doit observer et. qu’il qu’il possède. Ces distinctions sont n‘a point. ·failes ; « monarque », importantes. Voir liv. III,cl1. x,§‘7.
+pardonne
-LIVRE VIII lâ), CHAPITRE IX. 45T point
+point
-de pouvoir, attendu qu’ils
+de pouvoir,.attendu qu’ils
-est très-facile à renverser; car
+est très facile à renverser ; car
-en avoir; le
+en avoir ; le
-de ruine; je
+de ruine ; je
-celles-là. CHAPITRE IX. Des moyens de conservation pour les États monarchiques; la royauté se sauve par la modération. Les tyrannies ont deux systèmes fort dilférents pour se maintenir; la violence avec la ruse, et la bonne administration; esquisse du premier systeme ; ses vices; esquisse du second système; ses avantages; portrait du tyran; durée des diverses tyrannies; détails historiques. § ‘l.. En général, les États mouarchiques doivent évidemment se conserver par des causes opposées à toutes celles dont nous venons de parler, suivant la nature spéciale de chacun d’eux. La royauté, par § 23. Bien vile mépvisables. On la Politique, à flatter Alexandre, peut joindre cette déclaration for- dont le droit tout héréditaire s’ac— mellecontre l’l1érédité àcelle qu’A- cordait certainement fort peu avec ristote a déjà faite, livre III,cl1. x, les principes indépendants de son §9.Il faut vouloir fermer les yeux maître. — Il ·n‘y u plu.: de roi., àla lumière,p0ur prétendre que le Voir la même pensée dans Platon, philosophe a fait une œuvre de LcPolitique,p. 386, traduction de c0urtisan,ct qu’il a cherché, dans M. Cousin.
+celles-là. 	 § 1. Le plus funeste des systèmes. Voir plus bas, § 7, et plus haut, liv. VI (4e), ch. II, § 2, et ch. VI, § 1, les mêmes idées. § 3. Toutes les fonctions publiques. Voir Ott. Müller, Aeginet., p. 134 et suiv. § 4. Phidon d’Argos paraît avoir régné dans le huitième siècle. On le donne pour un tyran fort audacieux et fort habile. Il établit, dit— on, dans le Péloponèse l’unité des poids et mesures parmi toutes les peuplades doriennes ; il frappa le premier de la monnaie. Voir Ott. Müller, die Dorier, t. I, p. 155, et t. II, p. 108 ; et Hérodote, Érato, ch. CXXVII, § 4, p. 313, édit. Firmin Didot. Tous les tyrans d’Ionie. Hérodote, Melpomène, ch. CXXXVII, p. 225, édit. Firmin Didot, fait l’histoire de ces petits tyrans. Phalaris, tyran d’Agrigente, vers la LIVe olympiade, 564 ans avant J.-C. Voir Ott. Müller, die Dorier, t. II, p. 163. Panætius, dont Aristote parle encore dans ce livre, ch. X, § 4, n’est pas autrement connu. Léontium, ville voisine de Syracuse, en Sicile. Cypsèle à Corinthe. Cypsèle usurpa la tyrannie, à Corinthe, vers la xXXXe olympiade, 658 ans av. J.-C. Pisistrate, 550 ans avant J.-C. Denys à Syracuse. Voir plus haut, dans ce livre, ch. IV, § 5. § 5. Je le répète. Voir plus haut, § 1. Comme Codrus. Dans le XIe siècle avant J.-C. Et des Molosses. Voir plus loin, dans ce liv. ch. IX, § 1, quelques mots sur la monarchie des Molosses. § 6. Comme je l’ai dit. Voir plus haut, liv. III, ch. V, § 4. § 7. De la démocratie et de l’oligarchie. Voir plus haut, § 1. De Périandre. Voir plus haut, liv. III, ch. VIII, § 3. § 8. Tout ce que je viens de dire. Voir plus haut, ch. II, § 3. § 9. Les conspirations s’attaquent. Voir dans Machiavel ses réflexions sur les conspirations, Discours sur les Décades de Tite-Live, liv. III, ch. VI. Harmodius. Thucydide raconte la conspiration d’Harmodius, liv. I, ch. XX, p. 8, édit. Firmin Didot, et liv. VI, ch. LIV et suiv., p. 266, édit. Firmin Didot. Contre Périandre. Voir plus haut, dans ce livre, chapitre III, § 6, quelques mots sur Périandre. § 10. Pausanias tua Philippe. Philippe fut assassiné l’an. 336 avant J.— C. C’est là le fait le plus récent dont il soit question dans la Politique d’Aristote. Pour les détails, voir Diodore de Sicile, livre XVI, ch. XCIII, p. 128, édit. Firmin Di-dot, et le récit de Machiavel, Discours sur les Décades de Tite-Live, liv. II, ch. XXVIII. L’Eunuque. C’est Nicoclès, surnommé l’Eunuque. Il assassina Evagoras, la troi¬ième année de la CIe olympiade, 374 ans avant Jésus-Christ. Voir Diodore de Sicile, livre XV, chapitre XLVII, § 8, page 32, édit. Firmin Didot. § 11. Archélaüs. Je ne sais si cet Archélaüs est celui dont il est question dans le Gorgias de Platon, p. 253, traduct. de M. Cousin. Cratée. Diodore de Sicile prétend que Cratée, qu’il appelle Craterus, tua le roi par mégarde à la chasse, liv. XIV, ch. XXXVII, § 5, p. 574, édit. Firmin Didot. Toute cette partie de l’histoire de Macédoine est fort obscure. § 12. Parrhon, ou, comme l’appelle Diogène de Laërte, Python, tua Cotys, tyran d’’Enos, en Thrace, et se réfugia à Athènes. Voir Diog. Laër., liv. III, § 46, et Plutarque, Advers. Colot., t. X, p. 629, et De sui laude, t. XIII, 146. § 13. Les Penthalides. Schneider et Coraï ont corrigé « Penthilides », sans doute à cause de « Penthilus », qui est plus bas. Mais je n’ai point adopté la correction, parce qu’aucun manuscrit ne l’autorise. Smerdis. On ne sait quel est ce Smerdis. Contre Archélaüs. Voir plus haut, dans ce chapitre, § 11. Décamnichus. Voir Suidas, au mot « Euripide » . § 14. La peur que nous avons in¬iquée. Voir plus haut, ch. II, § 3. Artabane tua Xerxès. Dans la quatrième année de la LXXXVIIe olympiade, 465 ans av. J.-C. Voir Ctésias, Persic., cap. XXIX, ap. Photium ; Diodore de Sicile, liv. XI, ch. LXIX, § 1, p. 399, édit. Firmin Didot ; Justin, liv. III, ch. I. La mort de Xerxès est diversement racontée par les historiens. La version qu’a suivie Aristote paraît la plus probable ; toute cette partie de l’histoire est d’ailleurs peu connue. Par un de
-458 POLITLQUE D’ARISTOTE. exemple,
+ses sujets. C’est Arbace, qui renversa Sardanapale. Voir Diodore de Sicile, livre II, ch. XXIV, § 1, p. 99, édit. Firmin Didot. Dion. L’expédition de Dion contre Denys le Jeune est de la quatrième année de la CIXe olympiade, 357 ans av. J.-C. § 15. Cyrus renversa Astyage. Cyrus détrôna Astyage mais il ne le fit pas mourir. Hérodote, Clio, ch. CXXX. Seuthès le Thrace. Voir Xénophon, Anab., liv. VII, ch. II, et Hellén., liv. IV, ch. VIII. La conspiration de Mithridate. Voir Xénoph., Cyrop., liv. VIII, ch. VIII. § 17. Celle de Dion. Voir plus haut, dans ce chapitre, § 14. § 18. Constitué sur un principe opposé. Voir plus haut, dans ce livre, ch. VI, § 9. Comme dit Hésiode.Voir les Œuvres et les Jours. Vers 25. Les Lacédémoniens. Voir plus haut, dans ce livre, chap. VI, § 9, où il est dit que les Lacédémoniens renversaient partout les démocraties. § 19. Fondée par Gélon. Gélon régna dans la quatrième année de la LXXIIIe olympiade, 484 ans av. J. —C. Il était, depuis six ans, tyran de Gèle. Hérodote, Polymnie, chapitre CLIII et suiv. Celle de Denys. Les mots « de nos jours » indiquent qu’il s’agit ici d’un fait moins ancien que l’expédition de Dion : c’est celle de Timoléon dans la deuxième année de la CIXe olympiade, 343 ans avant J.-C. L’expression d’Aristote ne signifie pas cependant que le fait se passait au moment où l’auteur écrivait, puisqu’il parle ailleurs de la mort de Philippe, qui est postérieure de sept ans à l’expédition de Timoléon. Voir plus haut dans ce chapitre, § 10. § 20. Ceux qui ont personnellement gagné le pouvoir. Voir plus bas, § 23, et Machiavel, le Prince, ch. VI. Platon aussi condamne vivement l’hérédité ; Lois, III, pages 183 et suiv., trad. de M. Cousin. § 21. La chute des Pisistratides. Voir plus haut, § 9. § 22. De royautés... des monarchies. On sent quelle est ici la diférence de ces deux mots : « Roi », c’est le monarque régnant suivant des lois qu’il doit observer et qu’il n’a point faites ; « monarque », c’est le souverain régnant sans autre loi que sa volonté, mais n’abusant pas de sa toute puissance ; le « tyran » enfin abuse du pouvoir qu’il possède. Ces distinctions sont importantes. Voir liv. III, ch. X, § 7. § 23. Bien vite méprisables. On peut joindre cette déclaration formelle contre l’hérédité à celle qu’Aristote a déjà faite, livre III, ch. X, § 9. Il faut vouloir fermer les yeux à la lumière, pour prétendre que le philosophe a fait une œuvre de courtisan, et qu’il a cherché, dans la Politique, à flatter Alexandre, dont le droit tout héréditaire s’accordait certainement fort peu avec les principes indépendants de son maître. Il n’y a plus de roi... Voir la même pensée dans Platon, Le Politique, p. 386, traduction de M. Cousin. CHAPITRE IX. Des moyens de conservation pour les États monarchiques ; la royauté se sauve par la modération. Les tyrannies ont deux systèmes fort différents pour se maintenir : la violence avec la ruse, et la bonne administration ; esquisse du premier système ; ses vices ; esquisse du second système ; ses avantages ; portrait du tyran ; durée des diverses tyrannies ; détails historiques. § 1. En général, les États monarchiques doivent évidemment se conserver par des causes opposées à toutes celles dont nous venons de parler, suivant la nature spéciale de chacun d’eux. La royauté, par exemple,
-faire despote; il
+faire despote ; il
-deux personnes; et
+deux personnes ; et
-dans Pétablissement de l‘Épho1·ie. En aiïaiblissant la
+dans l’établissement de l’Éphorie. En affaiblissant la
-de durée; il Pagrandit donc
+de durée ; il l’agrandit donc
-répondre à. sa
+répondre à sa
-demandait s‘il n’avait
+demandait s’il n’avait
-transmettre ases fils
+transmettre à ses fils
-ne l’avaît reçue
+ne l’avait reçue
-« N on, » sans doute; car
+« Non, » sans doute ; car
-plus du» rable. » i §
+plus durable. » §
-fait § L Chez les Molosscs. Voir plus l’instituti0n des Éphores;L0is,llI, haut, ch. vm, § 5. Plutarque nous 174, trad. de M. Cousin. Voir enapprend, vie de Pyrrhus, chap. v, core ce qu’il dit de la royauté,id., que, tous les ans, les rois molosses p. 18S.Xénopl1on, au début de son renouvelaient dans Passemblée gé— éloge d’Agésilas, loue les rois de uérale du peuple leur serment d’o· Sparte de n’av0ix· jamais cherché béir aux lois.- Théopompe lc tem- à étendre leur puissance. ynérc. Voir liv. II, ch. vx, § 5. Pla- § 2. Pévicmdre de Corinthe. Pétcu aussi rapporte à Théopompe riandre, iila de Gypsèle, lui suc—
+fait
-LIVRE VIII (5), CHAPITRE IX. 459 honneur
+honneur
-nombre d’exernples. Déjà
+nombre d’exemples. Déjà
-indiqué quelques—uns des
+indiqué quelques-uns des
-qui s’élève; se
+qui s’élève ; se
-de cœur; défendre
+de cœur ; défendre
-associations _; interdire
+associations ; interdire
-lumières, c`est-à-dire, prévenir
+lumières, c’est-à-dire, prévenir
-et conüance en soi; empêcher
+et confiance en soi ; empêcher
-réunions ou l’on
+réunions où l’on
-; toutfaire pour
+; tout faire pour
-mutuelle coniiancej § 3 de
+mutuelle confiance ; § 3. de
-connaître lesmoindres déplacements
+connaître les moindres déplacements
-timidité d’â.me :
+timidité d’âme :
-les délatrices; envoyer,
+les délatrices ; envoyer,
-dans céda, la première année de la bileté de tyran. Voir la Républixxxvnx= olympiade, 628 uns avant que, lîv. I, p. 23, trad. de M. CouJ·-C· Voir PUIS haut, livre UI, sin.- Déjànous avonsi’ndiqué.Voir cli. vm, § 3. Ott. Miiller, die Do- lcchapitrep1*êcédent,§7.— Repririe·r, L I, p. 165, et Diogène de mer toute supériorilé. Voir Platon, Laërtc, vie de Périandre, livre I, Rèpubl., livre VIll,page 178, trad. page 37. Platon n’a pas meilleurs de M. Cousin. Opinion de Périandre et de son ha.- § 3. Lc: délatriccs. Je 11’ai pas
+dans
-460 POLITIQUE D’ARISTOTE les
+les
-parce qu‘on est
+parce qu’on est
-redoute Pespionnage, et
+redoute l’espionnage, et
-se sait; § 4 semer
+se sait ; § 4. semer
-les citoyens; mettre
+les citoyens ; mettre
-eux , irriter
+eux ; irriter
-est cl’appauvrir les
+est d’appauvrir les
-rien à. entretenir,
+rien à entretenir,
-pyramides d’Egypte, les
+pyramides d’Égypte, les
-et cru devoir adopter, contre le té- Voilà Porigine des espions. Voir moignagcde tonsles manuscrits,la Montesquieu, liv. XII, ch. xxm. leçon admise par Schneider et Co- § 4 Duppuuvrir les sujets. Voir rai, d’après Budée, p. 321, et qui la même pensée dans Platon, Résubstituerait des hommes à des publ., liv. VIII, p. 177, traduct. de femmes dans eerôle d’espionsàSy- M. Cousin. - Les pyramides d’Éraense. Les passages de Plutarque gypte. Cette appréciation du but cités par Budée, Traité de la Cu- politique desp)·ramidesetd’autres riosité, t. VIII, p. 74, édit. Reisk, grands travaux de Pantiquité est ct dans la Vie de Dion, ch. xxvm, aussi profonde que réelle. - Les sont certainement en faveur de la mtmumiewlts sucrés des Cypsdlides. correction; mais Aristote, beau- Voir plus loin, ch. rx, § 22, et coup plus ancien que Plutarque, Ott. Miiil.1; die Itorier, t. I, p. 166, était aussi beaucoup mieux placé et Suidas, au mot Cypsélides. pour connaître l’histoire de Syra- Le temple de Jupiter Olympien. Vieuse; et M. Gœttling pense avec truve,danslapréface deson Traité raison qu’il vaudrait mieux corri- d’Arehitecture,par1e du temple de ger letexte deP1utarqueparcelui Jupiter Olympien. Pausanias en d’Aristote. Voir Ott. Muller, die donne la description (in Atricu). Dorier, I:. ll, p. 159. — Comme Hit- Ce temple avait quatre stades ou ron. Hiéron succéda à Gélon, son sept cent soixante mètres de tour; frère, dans la troisième année de il nc fut achevé que sous le règne la r.xxv¤ olympiade, 478 ans av. de Pempereur Adrien. -- Dc PolyJ.-(I. -- Iles gens pour tout écouter. craie à Santos. Hérodote, Tinalic,
+et
-LIVRE VIII (5), CHAPITRE IX. 461 même objet, l`occupation constante
+même objet, l’occupation constante
-système aimpôa établis
+système d’impôts établis
-ils l’étaie11t a Syracuse
+ils l’étaient à Syracuse
-par l‘impôt la
+par l’impôt la
-occuper Pactivitè de
+occuper l’activité de
-royauté seconserve en
+royauté se conserve en
-par u11e perpétuelle
+par une perpétuelle
-parce qu`elle sait
+parce qu’elle sait
-leurs maîtres; car
+leurs maîtres ; car
-rien à. redouter
+rien à redouter
-des femmes; et
+des femmes ; et
-sont très-partisans de
+sont très partisans de
-le monarque; et voila pourquoi
+le monarque ; et voilà pourquoi
-flatteur , près
+flatteur ; près
-font qu’œuvre de fiatterie perpétuelle.
+font qu’ouvre de flatterie perpétuelle.
-parce qn’elle aime
+parce qu’elle aime
-cœur ch. ILX, décüt ces grands travaux règne. Voir le Voyage du Jeune faits à Samos. Polycrate mourut Anacharsxs, ch. Lxxrv. en 522 av. J .—C.,après onze ans de § 6. Le flatteur est en haute mime.
+cœur
-462 POLITIQUE D’ARIS’I‘OTE. libre qui s’ y abaisse. L’ homme de
+libre qui s’y abaisse. L’homme de
-hautes qualités; et
+hautes qualités ; et
-et Pindépendance d’un
+et l’indépendance d’un
-attentatoires ii sa
+attentatoires à sa
-encore Puswe du
+encore l’usage du
-; ceux-lâ. n’ont
+; ceux-là n’ont
-d’abord, Pabaissement moral des sujets; car Voir plus haut, liv. VI (4¤),cl1.1v, § ’7. Le tyran hait dans ces nobles § 4. - « Un clou chasse l’a1m·e ». natures. Voir le Gorgias cleP1aton, Eustatne, citant ce passage, Com- page 370, trad. de M. Cousin. —mentaire sur l’IIiacle,àla page 104, D’unc p»ro[0ndeper1·ersilé. Après ce dit: « Selon le proverbe cité dans portrait du tyran, qui vaut bien les Républiques ». Ou Eustathe se en réalité et en finesse tout ce trompe, ou, de son temps, la Poli- qu’on n jamais écrit sur le même tique ne portait pas le titre qu’elle sujet, Aristote condamne formela aujourd’hui. «Les Républiques, lement toutes ces manœuvres de les Constitutions », était le titre de la tyrannie. Ceci est une nouvelle 1’ouvrage d’Aristote sur les gou- réponse aux accusations si peu vernements, c’est-à-dire de son fondées dont sa Politique a été Recueil des Constitutions. Yobjet. Voir dans ce livro, ch. lx,
+d’abord, l’abaissement moral des sujets ; car
-LIVRE VIII (5), CHAPITRE IX. 463 des
+des
-à conspirer; en
+à conspirer ; en
-à Pégard des
+à l’égard des
-ne peut être
+ne lieut être
-tyran poursuit—il les
+tyran poursuit-il les
-ces h0mmeS·là repoussent
+ces hommes-là repoussent
-confiance dœ autres,
+confiance des autres,
-troisième obiet que
+troisième objet que
-tyrannie, c’est1’aiü»iblissement et Pappauvrissement des
+tyrannie, c’est l’affaiblissement et l’appauvrissement des
-du ’ tyran
+du tyran
-et l`on peut
+et l’on peut
-ces t1·ois bases
+ces trois bases
-leur aiïaiblissement et
+leur affaiblissement et
-§ 21, et plus haut, liv. Ill, ch. vm, publique. voir plus bas la note du § L Si Machiavel avait cu le soin chap. x, § 6, et la préface. Montesde fairc·la même réserve qu’Aris- ’quicu a résumé toutes ces théories tots, ii n’aurait point passé,grâce sur le tyran, en faisant de la peut-être aussi aux calomnies de crainte le principe du gouvernela cour de Rome, pour un parti- ment despotiquc; Esprit des Lois, san aussi corrompu qu’éh0nté de liv. III, ch. ix. la tyrannie. ll faut (lire qn’ii avait § 9. Ainsi toulcs lc.-: préoccupapourtant consacré ses talents et l·i0·ns... dégradation morale. Schneisa vie entière au service rl’une ré- der, Coraï, M. Gœttiing ont pensé
+§
-464 POLITIQUE WARISTOTE. § 10. Quant a la
+10. Quant à la
-qui rninent les royautés; car
+qui ruinent les royautés ; car
-Il n`est ici
+Il n’est ici
-essentiel qu‘elle ne
+essentiel qu’elle ne
-jamais oublier: qu’elle
+jamais oublier : qu’elle
-avec Passentiment général,
+avec l’assentiment général,
-volonté . générale
+volonté générale
-apparences. · § 11. D’abo1·cl, il
+apparences. § 11. D’abord, il
-riches olîrandes que
+riches offrandes que
-peine à. lui
+peine à lui
-plus d`un tyran
+plus d’un tyran
-faite g car
+faite ; car
-par la cet
+par là cet
-despote _; il n`a point
+despote ; il n’a point
-de que cette répétition appartenait plus haut, dans ce chapitre, §2. nou à Aristote, mais à l’un de ses Voir ce que dit Montesquieu des anciens éditeurs. Rien ne démon- mœurs du monarque; Esprit des tre Pinexactitude de cette hypo- Lois, liv. XII, ch. xxvn. thèse. § ii. D’abo·rd, il purattra s`ocou· § 10. Quant à la seconde. Ceci est per. Voir le prince de Machiavel, le complément de ce qui a été dit chap. xv;. I
+de
-LIVRE VIII (5), CHAPITRE IX. 465 jamais
+jamais
-reste maitre absoln du
+reste maître absolu du
-12. S`il vient à. voyager
+12. S’il vient à voyager
-trésors accumul , l l d d ( l fi t és‘caraorsceux a a ar e e uii secon eson moins
+trésors accumulés ; car alors ceux à la garde de qui il se confie sont moins
-les antres citoyens : ceux-la le
+les autres citoyens : ceux-là le
-route, an is que eux—ci res en n vi e. un au re t d c t t da s la ll D’ t côté,
+route, tandis que ceux-ci restent dans la ville. D’un autre côté,
-il fant qu’il
+il faut qu’il
-dans Pintêrêt de Padministration publique,
+dans l’intêrêt de l’administration publique,
-de guerre; en
+de guerre ; en
-§ l3..Il ne
+§ 13. Il ne
-d’un difücile accès; toutefois
+d’un difficile accès ; toutefois
-inspirer nou la
+inspirer non la
-ceux qni l’entourent
+ceux qui l’entourent
-autres femmes; § 13. Le respect. Voir le Prince le Prince de Machiavel, ch. xvm. de Machiavel, ch. xvn ; Momes- —D’insullcr jamais.Voir lePr·iuce quieu, liv. XII, ch. xxvr et xxvu. de Machiaveî, ch. xvm et xxx, et - Rica près d’êtrc méprisé. Id., Montesquieu, liv. XII, ch. xxvur. ch. xix. - Des autres talents. Voir Montesquieu rappellclavengeance 30
+autres femmes ;
-466 POLITIQUE D’ARISTOTE. car
+car
-s’y liv1·e jamais
+s’y livre jamais
-de modération; et
+de modération ; et
-qui veille. c’est
+qui veille, c’est
-à l‘usage de
+à l’usage de
-devoirs enve1·s les dieux; et
+devoirs envers les dieux ; et
-Il de Narsès, celle du comte .lulien Simonide adresse au tyran de Syet celle de la duchesse de Mont- racuse, dans le petit traité de Xépensier contre Henri III. — Les nophon intitulé Hiéron. On peut querelles féminines. Voir les Dis- lire aussi avec fruit ce que Descours de Machiavel sur les Dé- cartes a dit sur ces matières, en caries de Tite-Live,liv,I1I,ch.xxv1. analysaut le Prince de Machiavel, —- Toutes ces vieilles maximes. Voir t. IX, p. 388 et suiv., édition de dans ce chapitre, § 3 et suiv. On M. Cousin. peut rapprocher des conseils qu’A- 5 15. A tous ses devoirs envers les ristote donne aux tyrans ceux que dieua:. Voir le Prince de Machia-
+Il
-LIVRE VIII (5), CHAPITRE IX 467 faut
+faut
-tant d’honneuxs qu’il
+tant d’honneurs qu’il
-pas pouvoir en
+pas pou-voir en
-et laissera; aux
+et laissera aux
-soin desechâtiments. §
+soin des châtiments. §
-garder d‘acc1·oître outre
+garder d’accroître outre
-d’un individu; ou,
+d’un individu ; ou,
-plusieurs autres; c’est
+plusieurs autres ; c’est
-s’adresse as du moins à. un
+s’adresse pas du moins à un
-audacieux · car un P } cœur rempli d‘audace est
+audacieux ; car un cœur rempli d’audace est
-tout entrerendre’ et s’il fautrenverser ( uel ue haute inüuence P J q I qu’il
+tout entreprendre ; et s’il faut renverser quelque haute influence, qu’il
-deux surtout: c’est
+deux surtout : c’est
-cœurs nobles.et fiers.
+cœurs nobles et fiers.
-dans vel, chapitre xvi. - Lc som § 17. Uaulrage dhucun genre. des châtiments. Voir plus haut, Voir Montesquieu, liv. XII, chalivre VI (4*), chapitre ix, § 10, pitre xxvm, et en outre les Disle Prince de Machiavel, chapi- cours de Machiavel sur les Dé tre xxx, et Montesquieu, livre ll, cacles de Tite-Live, livre ll, chachapitre xxxm. pitres xxvr et xxvm.
+dans
-T 468 POLITIQUE D’ARISTOTE. — leurs intérets d’argent; mais
+leurs intétets d’argent ; mais
-âmes iières et honnêtes souii`rent’bien davantage
+âmes fières et honnêtes souffrent bien davantage
-il faut` renoncer
+il faut renoncer
-ce caractere, ou
+ce caractère, ou
-le résul_ tat du
+le résultat du
-avec `G la
+avec la
-céder qu‘à sa pas_ sion, et
+céder qu’à sa passion, et
-point abnser de
+point abuser de
-réparation Pemporte de
+réparation l’emporte de
-sur 1’offense. ` §
+sur l’offense. §
-Aussi fant-il se
+Aussi faut-il se
-croient insultes dans
+croient insultés dans
-le _dit Héraclite: «
+le dit Héraclite : «
-l’enjeu ». §l9. Comme
+l’enjeu » . § 19. Comme
-ne t1·ouve1·ont de
+ne trouveront de
-pouvoir, etprévenir entre
+pouvoir, et. prévenir entre
-du §18.§0mmsdilHéracIile. Héra- Prince de Machiavel, ch. xxx. elite d’Ephèsc vivait vers la fin du § 19. Pauriustrument du pnuvoir. vie siècle avant J.-C. - Voir le Voir Montesquieu, livre XII, cha-
+du
-LIVRE VIII (5), CHAPITRE IX. 469 pouvoir,
+pouvoir,
-ou d’enleVer les
+ou d’enlever les
-défendre Pautorité, dont
+défendre l’autorité, dont
-est l‘appui, et
+est l’appui, et
-qui Pattaquent. §
+qui l’attaquent. §
-inutile d’en· trer dans
+inutile d’entrer dans
-paraisse à. sœ sujets,
+paraisse à ses sujets,
-administrateur, · un roi; non
+administrateur, un roi ; non
-manières llafiection de
+manières l’affection de
-sera — infailliblement sûr, non-seulement de
+sera infailliblement sûr, non seulement de
-plus bellle et
+plus belle et
-non pointavilis, et qu’1l niexcitera ni
+non point avilis, et qu’il n’’excitera ni
-crainte _; mais euco1·e il
+crainte ; mais encore il
-faut qu`il se montre complétement vertueux
+faut qu’il se montre complétenient vertueux
-vertueux à. demi, et q ’ 1 tr j d s j s ui ne se mon e `amais vicieux, ou u moin `amai autant
+vertueux à demi, et qu’il ne se montre jamais vicieux, ou du moins jamais autant
-peut 1`être. §
+peut l’être. §
-ces precautions, pitre xxvn. — On peut, à côté de § 20. Un ad-mmzsmztcurr. J’ai ce portrait du tyran par Aristote, gardé ce mot que donnent tous les placer celui qu’on a lait Platon, à munuscùts sans exception. La vala fin du V II’= livre et au commen- riantc adoptée par Sylburge et les cement du IX•* de la République, éditeurs qui Pont suivi se rapTraduct. de M. Cousin, p. 176, 200 porte, il est vrai, fort bien aux et suiv. expressions mêmes d’Arist0|c, li- · ’
+ces précautions,
-470 POLITIQUE D’ARISTOTE. ’ les
+les
-sont Poligarchie et
+sont l’oligarchie et
-; c`est qu’ils
+; c’est qu’ils
-choses `au joug
+choses au joug
-le mépris par
+le mépris. par
-soins à. se
+soins à se
-dit-on, jusqtfà couronner
+dit-on, jusqu’à couronner
-le jnge qui
+le juge qui
-son antagoniste; et
+son antagoniste ; et
-Cypsélides, à. Corinthe.
+Cypsélides, à Corinthe.
-dura soixante—treize ans
+dura soixante-treize ans
-Périandre quarante—quat1‘e ;
+Périandre quarante-quatre ;
-ans. Ce vre I, chap. x, §2; mais rien ne § 22. Calle des Cypsélidcs. Cyp· Pautorise ici, et elle n’est pas sèle régna versla xxxe olympiade, indispensable. 658 ans avant J .-C. — Hégna trois § 21. Les moins stables des gou- am. Il y a ici une erreur évidente vernements. Nouvelle condamna- dans leschiffres. Sil’on comprend tionde latyrannie.Voirplushaut, Psamrnétichus parmi les Cypsé· dans ce chapitre, § 7. Voir aussi lides, et le contexte d’Aristote ne Montesquieu, Esprit des Lois, li- permet guère de l’e11 exclure, ce vre VIII, chap. x. —- D’ Orlhagoms n’est plus soixantetreize ans, mais et de ses descemums. Orthagoras soixante-seize,qu’a1n·ontrégné les s’empa.ra dela tyrannie, vers la Cypsèlides. Ott. Müller, Aïginct., xxvxe olympiade,676 ans av. J .-C. p. 66, a proposé ici une conjecture Voir Ott. Miiller (die Dorier, l. I, fort ingénieuse: ilveut liren (six), p. 161). Le plus célèbre des des’ au lieu de III (trois); le dilférence cendants d`Orthagoras fut Clis- consisterait dans un simple trait. thène;les autres sont__à peine con- On ne sait, du reste, ce que c’es|: nus. Sicyone etaitvoisine de Corin- que Psammétichus, dont le nom the,et aunord-ouest de cette ville. est égyptien. M. Gœttling suppose
+ans. Cesont
-LIVRE VIH (5), CHAPITRE IX. 471 sont les
+les
-démagogue aussi; et,
+démagogue aussi ; et,
-il n‘en régna
+il n’en régna
-régnèrent dix-huit: en
+régnèrent dix-huit : en
-tyrannies d‘Hiér0n et
+tyrannies d’Hiéron et
-Gélon ÈL Syracuse.
+Gélon à Syracuse.
-son règne; Hiéron
+son règne ; Hiéron
-dix ans; Thrasybule fut renverse au
+dix ans ; Thrasybule fut renversé au
-tyrannies n`ont eu qu’une très,-courte existence.
+tyrannies n’ont eu qu’une très courte existence.
-les monarehies, toutes
+les monarchies, toutes
-les menacent; et
+les menacent ; et
-maintiennent. qu‘il ne fait point partie de la race Aristote.Voir Ott. Müller (die Dodes Cypsêlides, et que, comman- riev, t.
+maintiennent. 	 § 1. Chez les Molosses. Voir plus haut, ch. VIII, § 5. Plutarque nous apprend, vie de Pyrrhos, chap. V, que, tous les ans, les rois molosses renouvelaient dans l’assemblée générale du peuple leur serment d’obéir aux lois. Théopompe le tempéra. Voir liv. II, ch. VI, § 5. Platon aussi rapporte à Théopompe l’institution des Éphores ; Lois, III, 174, trad. de M. Cousin. Voir encore ce qu’il dit de la royauté, id., p. 188. Xénophon, au début de son éloge d’Agésilas, loue les rois de Sparte de n’avoir jamais cherché à étendre leur puissance. § 2. Périandre de Corinthe. Périandre, fils de Cypsèle, lui succéda, la première année de la XXXVIIIe olympiade, 623 ans avant J : C. Voir plus haut, livre III, ch. VIII, § 3. Ott. Müller, die Dorier, t.
-p. 168). dant des troupes de Périandre, il § 23. Cette des Pixistratidcs. Pioccupa le trône pendant trois an- sistrate usurpa en 560, et mourut nées, au]J0utdesq11ellesPériandre en 528. Hippins fut chassé d’Aparvint à le renverser. Uhistoire thènes en 510 avant J .-C- -— Géton est complétemedt muette sur tous mom-un. Voir
+p. 165, et Diogène de Laërte, vie de Périandre, livre I, page 37. Platon n’a pas meilleure opinion de Périandre et de son habileté de tyran. Voir la République, liv. I, p. 23, trad. de M. Cousin. Déjà nous avons indiqué.Voir le chapitre précédent, § 7. Réprimer toute supériorité. Voir Platon, Républ., livre VIII, page 173, trad. de M. Cousin. § 3. Les délatrices. Je n’ai pas cru devoir adopter, contre le témoignage de tous les mauuscrits, la leçon admise par Schneider et Coraï, d’après Budée, p. 321, et qui substituerait des hommes à des femmes dans ce rôle d’espions à Syracuse. Les passages de Plutarque cités par Budée, Traité de la Curiosité, t. VIII, p. 74, édit. Reisk, et dans la Vie de Dion, ch. XXVIII, sont certainement en faveur de la correction ; mais Aristote, beaucoup plus ancien que Plutarque, était aussi beaucoup mieux placé pour connaître l’histoire de Syracuse ; et M. Goettling pense avec raison qu’il vaudrait mieux corriger le texte de Plutarque par celui d’Aristote. Voir Ott. Müller, die Dorier, t. II, p. 159. Comme Hiéron. Hiéron succéda à Gélon, son frère, dans la troisième année de la LXXVe olympiade, 478 ans av. J.-C. Des gens pour tout écouter. Voilà l’origine des espions. Voir Montesquieu, liv. XII, ch. XXIII. § 4 D’appauvrir les sujets. Voir la même pensée dans Platon, Républ., liv. VIII, p. 177, traduct. de M. Cousin. Les pyramides d’Égypte. Cette appréciation du but politique des pyramides et d’autres grands travaux de l’antiquité est aussi profonde que réelle. Les monuments sacrés des Cypsélides. Voir plus loin, ch. IX, § 22, et Ott. Müller, die Dorier, t. I, p. 166, et Suidas, au mot Cypsélides. Le temple de Jupiter Olympien. Vitruve, dans la préface de son Traité d’Architecture, parle du temple de Jupiter Olympien. Pausanias en donne la description (in Attica). Ce temple avait quatre stades ou sept cent soixante mètres de tour ; il ne fut achevé que sous le règne de l’empereur Adrien. De Polycrate à Samos. Hérodote, Thalie, ch. LX, décrit ces grands travaux faits à Samos. Polycrate mourut en 522 av. J.— C., après onze ans de règne. Voir le Voyage du Jeune Anacharsis, ch. LXXIV. § 6. Le flatteur est en haute estime. Voir
-haut, ch. vw, ces faits ; ce qui paraît certain, § 9 et suiv. — Hiéron ’régna. Voir d’après le témoignage de tous les plus haut, chap. xx, § 3, dans ce chronologistes, c’est que Gypsèle 1iv1·e.—Thmsybula. Voir plus haut, régna trente ans. et Périandre ch. vm,§ 9, dans celivre quelques quarante-quatre, ainsi que le dit détails sur Thrasybule.
+haut, liv. VI (4e), ch. IV, § 4. « Un clou chasse l’autre » . Eustathe, citant ce passage, Commentaire sur l’Iliade, à la page 104, dit : « Selon le proverbe cité dans les Républiques » . Ou Eustathe se trompe, ou, de son temps, la Politique ne portait pas le titre qu’elle a aujourd’hui. « Les Républiques, les Constitutions », était le titre de l’ouvrage d’Aristote sur les gouvernements, c’est-à-dire de son Recueil des Constitutions. § 7. Le tyran hait donc ces nobles natures. Voir le Gorgias de Platon, page 370, trad. de M. Cousin. D’une profonde perversité. Après ce portrait du tyran, qui vaut bien en réalité et en finesse tout ce qu’on a jamais écrit sur le même sujet, Aristote condamne formellement toutes ces manœuvres de la tyrannie. Ceci est une nouvelle réponse aux accusations si peu fondées dons sa Politique a été l’objet. Voir dans ce livre, ch. IX, § 21, et plus haut, liv. III, ch. VIII, § 1. Si Machiavel avait eu le soin de fairela même réserve qu’Aristote, il n’aurait point passé, grâce peut-être aussi aux calomnies de la cour de Rome, pour un partisan aussi corrompu qu’éhonté de la tyrannie. Il faut dire qu’il avait pourtant consacré ses talents et sa vie entière au service d’une république. Voir plus bas la note du chap. X, § 6, et la préface. Montesquieu a résumé toutes ces théories sur le tyran, en faisant de la crainte le principe du gouvernement despotique ; Esprit des Lois, liv. III, ch. IX. § 9. Ainsi toutes les préoccupations... dégradation morale. Schneider, Coraï, M. Goettling ont pensé que cette répétition appartenait non à Aristote, mais à l’un de ses anciens éditeurs. Rien ne démontre l’inexactitude de cette hypothèse. § 10. Quant à la seconde. Ceci est le complément de ce qui a été dit plus haut, dans ce chapitre, § 2. Voir ce que dit Montesquieu des mœurs du monarque ; Esprit des Lois, liv. XII, ch. XXVII. § 11.
-472 POLITIQUE D’ARISTOTE. CHAPITRE X. Critique dc la théorie de Platon sur les révolutions; erreurs commises par Platon relativement â 1’ordre où se succèdent lc plus ordinairement les divers gouvernements ; Platon a trop restreint la question. § i . Dans la République, Socrate parle aussi des révolutions 5 mais il n’a pas tort bien traité ce sujet. Il §i.D¢ms La République. Voir la ne semble point avoir arrêtés République de Platon, livre VIII, comme inintelligible. S’il ne nous p. 130, trad. de M. Cousin, et la offre aujourdhui aucun sens, note de la page 323. Cette note, c’estprobablement quelesexpresfort développée, deM.Cousin, dis- sions géométriques qui y sont cute et résume toutes les recher- employées, ne nous sont pas asches des éditeurs et des commen- sez familières. Ce qui paraît le tateurs sur ce passage de Platon; plus probable, c’est que ces mulet le résultat général est que ce tiplications successives doivent passage est pour nous compléte- produire le nombre cinq milie ment inintelligible. L’était-il éga. quarante, qui a une haute imporlement pour les anciens et, ici en tance dans la théorie politique de particulier, pour Aristote? La Platon (voir plus haut, livre II, chose n’est pas supposable. Rien ch. in, § 2), et qui marque sans dans la citation qu’il en fait ne doute aussi la grande période des Pindique. Il trouve bien, il est révolutions. Après une assez lonvrai, la
+D’abord, il paraîtra s’occuper. Voir le prince de Machiavel, chap. XVI. § 13. Le respect. Voir le Prince de Machiavel, ch. xvn ; Montesquieu, liv. XII, ch. XXVI et XXVVI. Bien près d’être méprisé. Id., ch. XIX. Des autres talents. Voir le Prince de Machiavel, ch. XVIII. D’insulter jamais. Voir le Prince de Machiavel, ch. XVIII et XIX, et Montesquieu, liv. XII, ch. XXVIII. Montesquieu rappelle la vengeance de Narsès, celle du comte Julien et celle de la duchesse de Montpensier contre Henri III. Les querelles féminines. Voir les Discours de Machiavel sur les Décades de Tite-Live, liv. Ill, ch. XXVI. Toutes ces vieilles maximes. Voir dans ce chapitre, § 3 et suiv. On peut rapprocher des conseils qu’Aristote donne aux tyrans ceux que Simonide adresse au tyran de Syracuse, dans le petit traité de Xénophon intitulé Hiéron. On peut lire aussi avec fruit ce que Descartes a dit sur ces matières, en analysaut le Prince de Machiavel, t. IX, p. 388 et suiv., édition de M. Cousin. § 15. À tous ses devoirs envers les dieux. Voir le Prince de Machiavel, chapitre XVI. Le soin des châtiments. Voir plus haut, ivre VI (4°), chapitre II, § 10, le Prince de Machiavel, chapitre XIX, et Montesquieu, livre II, chapitre XXXIII. § 17. D’outrage d’aucun genre. Voir Montesquieu, liv. XII, chapitre XXVIII, et en outre les Discours de Machiavel sur les Décades de Tite-Live, livre II, cha pitres XXVI et XXVIII. § 18. Comme dit Héraclite. Héraclite d’Éphèse vivait vers la fin du VIe siècle avant J.-C. — Voir le Prince de Machiavel, ch. XIX. § 19. Pour instrument du pouvoir. Voir Montesquieu, livre XII, chapitre XXVII. — On peut, à côté de ce portrait du tyran par Aristote, placer celui qu’eu a fait Platon, à la fin du VIIe livre et au commencement du IXe de la République, Traduct. de N. Cousin, p. 176, 200 et suiv. § 20. Un administrateur. J’ai gardé ce mot que donnent tous les manuscrits sans exception : La variante adoptée par Sylburge et les éditeurs qui l’ont suivi se rapporte, il est vrai, fort bien aux expressions mêmes d’Aristote, livre I, chap. I, § 2 ; mais rien ne l’autorise ici, et elle n’est pas indispensable. § 21. Les moins stables des gouvernements. Nouvelle condamnation de la tyrannie. Voir plus haut, dans ce chapitre, § 7. Voir aussi Montesquieu, Esprit des Lois, livre VIII, chap. X. D’Orthagoras et de ses descendants. Orthagoras s’empara de la tyrannie, vers la XXVIe olympiade, 676 ans av. J.-C. Voir Ott. Müller (die Dorier, t. I, p. 161). Le plus célèbre des descendants d’Orthagoras fut Clisthène ; les autres sont à peine connus. Sicyone était voisine de Corinthe, et au nord-ouest de cette ville. § 22. Celle des Cypsélides. Cypsèle régna vers la XXXe olympiade, 658 ans avant J.-C. régna trois ans. Il y a ici une erreur évidente dans les chiffres. Si l’on comprend Psammétichus parmi les Cypséides, et le contexte d’Aristote ne permet guère de l’en exclure, ce n’est plus soixante-treize ans, mais soixante-seize, qu’auront régné les Cypsélides. Ott. Müller, Aeginet., p. 66, a proposé ici une conjecture fort ingénieuse : il veut lire PI (six), au lieu de III (trois) ; la différence consisterait dans un simple trait. On ne sait, du reste, ce que c’est que Psammétichus, dont le nom est égyptien. M. Goettling suppose qu’il ne fait point partie de la race des Cypsélides, et que, commandant des troupes de Périandre, il occupa le trône pendant trois années, au bout desquelles Périandre parvint à le renverser. L’histoire est complétement muette sur tous ces faits ; ce qui paraît certain, d’après le témoignage de tous les chronologistes, c’est que Cypsèle régna trente ans. et Périandre quarante-quatre, ainsi que le dit Aristote.Voir Ott. Müller (die Dorier, t. I, p. 168). § 23. Celle des Pisistratides. Pisistrate usurpa en 560, et mourut en 528. Hippias fut chassé d’Athènes en 510 avant J.-C. Gélon mourut. Voir plus haut, ch. VIII, § 9 et suiv. Hiéron régna. Voir plus haut, chap. IX, § 3, dans ce livre. Thrasybule. Voir plus haut, ch. VIII, § 9, dans ce livre quelques détails sur Thrasybule. CHAPITRE X. Critique de la
-Platon erronée, gue étude de cette énigme, je n’ai puisque la dernière partie est, se- àproposer aucune solution noulon lui, la seule qui ne soit pas velle.J’aurais peut—être même dû, fausse; mais il ne dit pas que à l’exemp1e de M. Cousin, suppriPexpression de cette théorie est mer dans ma traduction un paspour lui unnon-sens, comme elle sage aussi peu satisfaisant. Du l’estp0ur nous. Il faut donccroire reste, la critique d’Aristote ne qu’il la comprenait sans peine porte pas absolument sur les tout enladésappr0uvant;on peut mots, et l’on peut fort bien la en dire autant des commentateurs comprendre. indépendamment de anciens de Platon, que ce passage la citation qu’il tire de Pouvrage
+Platon sur les révolutions ; erreurs commises par Platon relativement â l’ordre où se succèdent le plus ordinairement les divers gouvernements ; Platon a trop restreint la question. § 1. Dans la République, Socrate parle aussi des révolutions ; mais il n’a pas fort bien traité ce sujet. Il
-LIVRE VIII (5), CHAPITRE X. 473 , n’assigne
+n’assigne
-rien icibas ne
+rien ici-bas ne
-de temps; et
+de temps ; et
-augmentée d‘un tiers
+augmentée d’un tiers
-incorrigibles ». Cette
+incorrigibles » . Cette
-pas fausse; car
+pas fausse ; car
-qu’à tont autre Etat, ou
+qu’à tout autre État, ou
-ce monde? @2. Puis,
+ce monde ? § 2. Puis,
-qu’il as— signe à
+qu’il as-signe à
-changeront cependant a la fois! et
+changeront ce-pendant à la fois ! et
-autres I On
+autres ! On
-de de son maître. H faut voir aussi maître. Voir les Lois, uvre XII, sur les causes des révolutions, à la fin, et les livres V, VI, VII, suivant Platon, les Lois, liv. III, VIII de la République. Polybe et p. l3l ct suiv., trad.de M. Cousin. Machiavel onttracé aussile cercle Pour prévenir les révolutions, que suivent fatalement les révoluPlaton a créé le corps des Gar- tions des Etats, Histoire générale, diens des Lois. C’est une institu· Iiv. IV, ch.v et suiv., et ch. Lvn; _ tion admirable, qui, sous une for- et Discours sur les Décades de me ou sous une autre, devrait se Tite·Live, I. chi n. retrouver dans tous les Etats. § 2. Au systéme Lacédémonian. Aristote a eu tort de ne point Voir la République. livre VIII, discuter cette pensée de son p. M4, trad. de M. Cousin.
+de
-474 POLITIQUE D’ARISTOTE. Socrate
+Socrate
-et celle-la enfin
+et celle-là enfin
-Mais c‘est précisément
+Mais c’est précisément
-contraire. L`oliga1·chie, par exemple, succèdeà la
+contraire. L’oligarchie, par exemple, succède à la
-de révolutions; il
+de révolutions ; il
-substitue àcelui—la. On
+substitue à celui-là. On
-de So- · crate, il
+de Socrate, il
-sans iin dont
+sans fin dont
-à Chalcis; ou
+à Chalcis ; ou
-Gélon è. Syracuse; ou
+Gélon à Syracuse ; ou
-vit § 3. La tyrannie succède aussi d tildtm. On ne connaît point autrela tyrannie. Platon ne fait venirla ment Antiléon.—A Carthage. Ceci tyrannie que de la démocratie ex- est tout à fait en contradiction trëme, Républ., livre VIII, p. 165 avec cequ’Aristotea dit plus haut, et 169, trad. de M. Cousin. —-De livre Il, ch. vin, § 1, et ce qu’il Hymn âSicy0ne.Myr0n étsit un dim quelques lignes plus bas, des descendants d’0rthag0ras. dans ce chapitre, § 4. I1 faudrait Voir plus haut, ch. ix, § 21.- Au- probablement ici Chalcédoine et
+vit à
-LIVRE VIII (5), CHAPITRE X. 475 à Carthage. §4. L’oligarchie,
+Carthage. § 4. L’oligarchie,
-et e’est ce
+et c’est ce
-qu’à l’oli— garchie succéda
+qu’à l’oligarchie succéda
-de Panœtius à Léontium; à
+de Panætius à Léontium ; à
-; à. Rhéges, celle d‘Anaxilas ;
+; à Rhéges, celle d’Anaxilas ;
-également. C`est encore
+également. C’est encore
-naître l‘oligarchie de
+naître l’oligarchie de
-de l’État. Il
+de l’Etat. Il
-ne possèdent pas.
+ne pos¬sèdent pas.
-aucune oligarehie, les
+aucune oligarchie, les
-au commerce; et
+au commerce ; et
-le commerce; et
+le commerce ; et
-cependant n‘a point
+cependant n’a point
-de révolu` tion. §
+de révolution. §
-singulier d‘avancer que dans Poligarchie l’État est
+singulier d’avancer que dans l’oligarchie l’Etat est
-les riches; est-ce
+les riches ; est-ce
-de Poligarchie que
+de l’oligarchie que
-également vertueux? En
+également vertueux ? En
-ne s`appauvrisse, l’État nou Carthage; ou sait que ces dique. T Celte dlmzazitas. Hé deux mots ont été souvent en grec rodote, Erato, cli. xxur. Anaxilas confondus l’un avec l’autre. vivait dans le même temps que § 4. Pmuztius. Voir plus haut, Clêandre.—-Uégalité p0li1ique.Voi1· ch. vux, § 4. - Celle de Cléundre. une remarque toute pareille Voir Hérodote, Polymnie, cha- livre lll, ch. 1u. §§3_ 4.-A Cerpitre cmv. Cléandre existait thage. Voir plus haut la note sur vers Pépoque de la guerre Mé- Carthage, dans eechapitre,§ 3.
+ne s’appauvrisse, l’Etat
-476 POLITIQUE D’AR1STOTE. n’en
+n’en
-à Poligarchie, si
+à l’oligarchie, si
-autres s‘appliquent au
+autres s’appliquent au
-s’attacher aune seule,
+s’attacher àune seule,
-dans l’opulence.§ 6.
+dans l’opulence. § 6.
-c’est queles chefs
+c’est que les chefs
-pas d’antre motif
+pas d’autre motif
-à chacim de
+à chacun de
-de §5. Socrate néglige. Voir Platon, nemanu ajoute : ¢ Les moyens de République, livre VIII, trad. de conservation qu’il assigneà la tyM. Cousin, p. 141. rannie ne sont pas au—dessous du Tennemann, Histoire de la phi- génie d’un Machiavel.» Voir plus losophie, t. III, p. 325, a fait un haut, chapitre ix, § 5. Bodin bel et juste éloge de ce livre dela a imite ce V1II¤ livre dans le Politique, qui est certainement le lV¤ de sa République. —- Voir plus remarquable detous.« Aris· sur la conclusion de ce livre tote a déposé dans ce livre un tré- l’Appendice, où sont discutés sor d’expérience et de connais- les motifs de I’ordre nouveau des sance des hommes, étsrnellement livres. applicables et utiles. v Puis Ten- §6. Socrate. On peut remarquer
+de
-LIVRE VIII (5), CHAPITRE X 477 liberté.
+liberté.
-si nomb1·euses d’0ligarchies et
+si nombreuses d’oligarchies et
-chacune d‘elles étain unique
+chacune d’elles était unique
-genre. qu’Ax·istote a commencé son ou- mes de Platon, son maître, et qu’il vrage par
+genre. 	 § 1. Dans la République. Voir la République de Platon, livre VIII, p. 130, trad. de M. Cousin, et la note de la page 323. Cette note, fort développée, de M. Cousin, discute et résume toutes les recherches des éditeurs et des commentateurs sur ce passage de Platon ; et le résultat général est que ce passage est pour nous complétement inintelligible. L’était-il également pour les anciens et, ici en particulier, pour Aristote ? La chose n’est pas supposable. Rien dans la citation qu’il en fait ne l’indique. Il trouve bien, il est vrai, la théorie de Platon erronée, puisque la dernière partie est, selon lui, la seule qui ne soit pas fausse ; mais il ne dit pas que l’expression de cette théorie est pour lui un non-sens, comme elle l’est pour nous. Il faut donc croire qu’il la comprenait sans peine tout en la désapprouvant ; on peut en dire autant des commentateurs anciens de Platon, que ce passage ne semble point avoir arrêtés comme inintelligible. S’il ne nous offre aujourd’hui aucun sens, c’est probablement que les expressions géométriques qui y sont employées, ne nous sont pas assez familières. Ce qui paraît le plus probable, c’est qne ces multiplications successives doivent produire le nombre cinq mille quarante, qui a une haute importance dans la théorie politique de Platon (voir plus haut, livre II, ch. in, § 2), et qui marque sans doute aussi la grande période des révolutions. Après une assez longue étude de cette énigme, je n’ai à proposer aucune solution nouvelle. J’aurais peut-être même dû, à l’exemple de M. Cousin, supprimer dans ma traduction un passage aussi peu satisfaisant. Du reste, la critique d’Aristote ne porte pas absolument sur les mots, et l’on peut fort bien la comprendre, indépendamment de la citation qu’il tire de l’ouvrage de son maître. Ilfaut voir aussi sur les causes des révolutions, suivant Platon, les Lois, liv. III, p. 131 et suiv., trad. de M. Cousin. Pour prévenir les révolutions, Platon a créé le corps des Gardiens des Lois. C’est une institution admirable, qui, sous une forme ou sous une autre, devrait se retrouver dans tous les États. Aristote a eu tort de ne point discuter cette pensée de son maître. Voir les Lois, livre XII, à la fin, et les livres V, VI, VII, VIII de la République. Polybe et Machiavel ont tracé aussi le cercle que suivent fatalement les révolutions des États, Histoire générale, liv. IV, ch. V et suiv., et ch. LVII ; et Discours sur les Décades de Tite-Live, I. ch. II. § 2. Au système lacédémonien. Voir la République, livre VIII, p. 144, trad. de M. Cousin. § 3. La tyrannie succède aussi à la tyrannie. Platon ne fait venir la tyrannie que de la démocratie extrême, Républ., livre VIII, p. 165 et 169, trad. de M. Cousin. De Myron à Sicyone. Myron était un des descendants d’Orthagoras. Voir plus haut, ch. IX, § 21. Antilèon. On ne connaît point autrement Antiléon. À Carthage. Ceci est tout à fait en contradiction avec ce qu’Aristote a dit plus haut, livre II, ch. VIII, § 1, et ce qu’il dira quelques lignes plus bas, dans ce chapitre, § 4. Il faudrait probablement ici Chalcédoine et non Carthage ; on sait que ces deux mots ont été souvent en grec confondus l’un avec l’autre. § 4. Panxtius. Voir plus haut, ch. VIII, § 4. Celle de Cléandre. Voir Hérodote, Polymnie, chapitre CLIV. Cléandre existait vers l’époque de la guerre Médique. Celle d’Anaxilas. Hérodote, Erato, ch.XXIII. Anaxilas vivait dans le même temps que Cléandre. L’égalité politique. Voir une remarque toute pareille, livre III, ch. III. §§ 3, 4. À Carthage. Voir plus haut la note sur Carthage, dans ce chapitre, § 3. § 5. Socrate néglige. Voir Platon, République, livre VIII, trad. de M. Cousin, p. 141. Tennemann, Histoire de la philosophie, t. III, p. 325, a fait un bel et juste éloge de ce livre de la Politique, qui est certainement le plus remarquable de tous. « Aristote a déposé dans ce livre un trésor d’expérience et de connaissance des hommes, éternellement applicables et utiles. » Puis Tennemann ajoute : « Les moyens de conservation qu’il assigne à la tyrannie ne sont pas au-dessous du génie d’un Machiavel. » Voir plus haut, chapitre IX, § 5. Bodin a imité ce VIIIe livre dans le IVe de sa République. — Voir sur la conclusion de ce livre l’Appendice, où sont discutés les motifs de l’ordre nouveau des livres. § 6. Socrate. On peut remarquer qu’Aristote a commencé son ouvrage par
-des théo- le
+des théories de Platon, son maître, et qu’il le
-même. rm.
+même.
-I E
-TABLE GÉNÉRALE DES MATIÈRES CONTENUES mus cm vownm. Dédicace.
+{{t3mp|TABLE GÉNÉRALE DES MATIÈRES}} contenues dans ce volume. Pages Dédicace.
-à cnvii Appendice. cmx à cnxxvm Politique d’Arist0te. l à 4’17 Table alplmbétiqiue des nmtières. 479 ir 545
+à clvii Appendice. clix à clxxviii Politique d’Aristote. l à 477 Table alphabétique des matières. 479 à 545
-FIN SAIST-DENIS. -— IMl‘IlllIlElIE Gil. LAMBERT. _—
+FIN ---- SAINT-DENIS. -— IMPRIMERIE CH. LAMBERT.
Revenir à la page « Aristote - La Politique.djvu/Diff ».