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point un excès de pouvoir,.attendu qu’ils possèdent non pas une autorité tyrannique, mais une simple dignité royale. La royauté est très facile à renverser ; car il n’y a plus de roi du moment qu’on ne veut plus en avoir ; le tyran, au contraire, s’impose malgré la volonté générale.

§ 24. Telles sont pour les monarchies les principales causes de ruine ; je n’en énumère point quelques autres qui se rapprochent de celles-là.


§ 1. Le plus funeste des systèmes. Voir plus bas, § 7, et plus haut, liv. VI (4e), ch. II, § 2, et ch. VI, § 1, les mêmes idées.

§ 3. Toutes les fonctions publiques. Voir Ott. Müller, Aeginet., p. 134 et suiv.

§ 4. Phidon d’Argos paraît avoir régné dans le huitième siècle. On le donne pour un tyran fort audacieux et fort habile. Il établit, dit— on, dans le Péloponèse l’unité des poids et mesures parmi toutes les peuplades doriennes ; il frappa le premier de la monnaie. Voir Ott. Müller, die Dorier, t. I, p. 155, et t. II, p. 108 ; et Hérodote, Érato, ch. CXXVII, § 4, p. 313, édit. Firmin Didot. Tous les tyrans d’Ionie. Hérodote, Melpomène, ch. CXXXVII, p. 225, édit. Firmin Didot, fait l’histoire de ces petits tyrans. Phalaris, tyran d’Agrigente, vers la LIVe olympiade, 564 ans avant J.-C. Voir Ott. Müller, die Dorier, t. II, p. 163. Panætius, dont Aristote parle encore dans ce livre, ch. X, § 4, n’est pas autrement connu. Léontium, ville voisine de Syracuse, en Sicile. Cypsèle à Corinthe. Cypsèle usurpa la tyrannie, à Corinthe, vers la xXXXe olympiade, 658 ans av. J.-C. Pisistrate, 550 ans avant J.-C. Denys à Syracuse. Voir plus haut, dans ce livre, ch. IV, § 5.

§ 5. Je le répète. Voir plus haut, § 1. Comme Codrus. Dans le XIe siècle avant J.-C. Et des Molosses. Voir plus loin, dans ce liv. ch. IX, § 1, quelques mots sur la monarchie des Molosses.

§ 6. Comme je l’ai dit. Voir plus haut, liv. III, ch. V, § 4.

§ 7. De la démocratie et de l’oligarchie. Voir plus haut, § 1. De Périandre. Voir plus haut, liv. III, ch. VIII, § 3.

§ 8. Tout ce que je viens de dire. Voir plus haut, ch. II, § 3.

§ 9. Les conspirations s’attaquent. Voir dans Machiavel ses réflexions sur les conspirations, Discours sur les Décades de Tite-Live, liv. III, ch. VI. Harmodius. Thucydide raconte la conspiration d’Harmodius, liv. I, ch. XX, p. 8, édit. Firmin Didot, et liv. VI, ch. LIV et suiv., p. 266, édit. Firmin Didot.

Contre Périandre. Voir plus haut, dans ce livre, chapitre III, § 6, quelques mots sur Périandre.

§ 10. Pausanias tua Philippe. Philippe fut assassiné l’an. 336 avant J.— C. C’est là le fait le plus récent dont il soit question dans la Politique d’Aristote. Pour les détails, voir Diodore de Sicile, livre XVI, ch. XCIII, p. 128, édit. Firmin Di-dot, et le récit de Machiavel, Discours sur les Décades de Tite-Live, liv. II, ch. XXVIII. L’Eunuque. C’est Nicoclès, surnommé l’Eunuque. Il assassina Evagoras, la troi¬ième année de la CIe olympiade, 374 ans avant Jésus-Christ. Voir Diodore de Sicile, livre XV, chapitre XLVII, § 8, page 32, édit. Firmin Didot.

§ 11. Archélaüs. Je ne sais si cet Archélaüs est celui dont il est question dans le Gorgias de Platon, p. 253, traduct. de M. Cousin. Cratée. Diodore de Sicile prétend que Cratée, qu’il appelle Craterus, tua le roi par mégarde à la chasse, liv. XIV, ch. XXXVII, § 5, p. 574, édit. Firmin Didot. Toute cette partie de l’histoire de Macédoine est fort obscure.

§ 12. Parrhon, ou, comme l’appelle Diogène de Laërte, Python, tua Cotys, tyran dEnos, en Thrace, et se réfugia à Athènes. Voir Diog. Laër., liv. III, § 46, et Plutarque, Advers. Colot., t. X, p. 629, et De sui laude, t. XIII, 146. § 13. Les Penthalides. Schneider et Coraï ont corrigé « Penthilides », sans doute à cause de « Penthilus », qui est plus bas. Mais je n’ai point adopté la correction, parce qu’aucun manuscrit ne l’autorise. Smerdis. On ne sait quel est ce Smerdis. Contre Archélaüs. Voir plus haut, dans ce chapitre, § 11. Décamnichus. Voir Suidas, au mot « Euripide » .

§ 14. La peur que nous avons in¬iquée. Voir plus haut, ch. II, § 3. Artabane tua Xerxès. Dans la quatrième année de la LXXXVIIe olympiade, 465 ans av. J.-C. Voir Ctésias, Persic., cap. XXIX, ap. Photium ; Diodore de Sicile, liv. XI, ch. LXIX, § 1, p. 399, édit. Firmin Didot ; Justin, liv. III, ch. I. La mort de Xerxès est diversement racontée par les historiens. La version qu’a suivie Aristote paraît la plus probable ; toute cette partie de l’histoire est d’ailleurs peu connue.

Par un de