TABLE DES MATIÈRES





JUSQU’À LA CRISE DE 1848


La Belgique et l’Europe jusqu’aux traités de 1839.


I. — L’Europe et la question belge, 3. — Attitudes diverses des Puissances, 4. — Conduite ambiguë de Louis-Philippe, 4. — Attitude de l’Angleterre, 5. — Attitude du roi Guillaume, 6. — Attitude des Belges, 6. — Le protocole du 20 décembre 1830, 7. — Décision de faire de la Belgique un État perpétuellement neutre, 8. — Les bases de séparation de la Belgique et de la Hollande, 9. — Leur acceptation par Guillaume et leur rejet par les Belges, 10. — La question du souverain, 11. — Les candidatures de Nemours et de Leuchtenberg suggérées par la France, 12. — Hostilité de Louis-Philippe à Leuchtenberg, 14. — Le prince d’Orange soutenu par les Puissances, 15. — Les manœuvres orangistes ; leur échec, 15. — Lord Ponsonby et les Orangistes, 17. — Chances de Leuchtenberg, 17. — Intrigue de Louis-Philippe contre lui, 18. — Élection de Nemours, 19. — Refus de Louis-Philippe, 19. — Élection du Régent Surlet de Chokier, 20. — Le premier ministère du Régent. Gendebien et les républicains, 21. — La proclamation du 10 mars 1831, 22. — Les Orangistes travaillent l’armée, 23. — Hostilité du peuple à leur égard, 23. — L’Association nationale, 24. — Le second ministère du Régent. Joseph Lebeau, 25. — Politique nationale de Lebeau, 25. — Projets de partage de la Belgique, 25. — La couronne offerte au prince Léopold de Saxe-Coburg-Gotha, 26. — La Conférence de Londres propose une transaction, 26. — Intransigeance du Congrès national, 27. — Les XVIII articles, 28. — Leur acceptation par le Congrès, 29. — Inauguration de Léopold Ier, 30.
II. — Guillaume Ier refuse d’accepter les XVIII articles et se prépare à la guerre, 30. — État lamentable de l’armée belge, 31. — Invasion du pays par les Hollandais, 32. — La campagne des dix jours, 33. — Évacuation de la Belgique par les troupes du maréchal Gérard, 34. — Le traité des XXIV articles, 35. — Son acceptation par les Belges, 36. — Son refus par Guillaume, 36. — Les Puissances du Nord se décident à accepter le traité, 37. — Le thème de Lord Palmerston, 38. — Ultimatum de la France et de l’Angleterre à la Belgique et à la Hollande, 38. — Obstination de Guillaume. Prise d’Anvers par le maréchal Gérard, 39. — La convention de 1833, 39. — Le traité des forteresses, 40. — Mariage de Léopold Ier et de Louise-Marie d’Orléans, 41. — Difficultés de la Belgique avec la Confédération germanique, 41. — Attitude hostile de la Prusse, 42. — Et de l’Autriche, 42. — Acceptation du traité des XXIV articles par Guillaume, 43. — Exaspération des Belges, 43. — Inflexibilité de la Conférence de Londres, 45. — Le Parlement accepte les XXIV articles, 45. — Signature des traités de 1839, 46.


Le pays et le gouvernement jusqu’en 1839.


I. — Indifférence du pays à l’égard de Léopold Ier, 47. — Origine et antécédents du roi, 48. — Son caractère, 49. — Son tact politique, 51. — Son intervention personnelle dans le gouvernement, 52. — Ses talents diplomatiques, 53. — Son attitude à l’égard des partis et de la nation, 54.
II. — Crise économique provoquée par la Révolution, 54. — L’opposition républicaine, 56. — Indifférence du peuple à son égard, 56. — Les républicains identiques aux francophiles, 57. — Les Orangistes. Leur influence dans la bourgeoisie industrielle, 58. — Leur anticléricalisme, 59. — Leurs ressources, 60. — Leur organisation et leur presse, 60. — Les troubles anti-orangistes de 1834, 62. — Coopération des Orangistes avec les républicains, 63. — Leur impuissance en face de l’hostilité du peuple. Leur déclin, 63.
III. — Le discours du trône de 1831, 64. — Différence des Chambres législatives et du Congrès, 65. — Leur caractère censitaire, 65. — Absence de partis, 66. — L’attitude de Guillaume renforce la cohésion du Parlement, 67. — Respect général pour la constitution, 68. — L’unionisme, 69. — Défiance à l’égard de la couronne, 70. — Rôle personnel du roi, 71. — Les premiers ministères, 72. — Le roi et l’armée, 72. — Vote des lois organiques, 73. — La loi communale, 74. — La loi provinciale, 75. — Création des chemins de fer de l’État, 76. — Ses antécédents historiques, 77. — Ses conséquences, 78. — Relèvement économique du pays, 79.


Des traités de 1839 à la crise de 1848
.


I. — Les frontières du pays d’après les traités de 1839, 81. — Leur configuration s’explique par l’histoire et la méfiance des Puissances, 82. — La neutralité belge conçue par elles comme établie contre la France, 84. — Abdication de Guillaume Ier, 84. — Guillaume II et la Belgique. Fin de l’Orangisme, 85. — Antipathie des Puissances absolutistes à l’égard de la Belgique. La Russie, 86. — Léopold Ier et Metternich, 86. — Attitude de la Prusse, 87. — Les alliances de la maison de Cobourg augmentent le prestige de Léopold, 88. — Visées de Louis-Philippe sur la Belgique, 88. — Projet d’union douanière avec la France, 89. — La neutralité « sincère, loyale et forte », 90. — Le traité de commerce franco-belge de 1845, 91. — Traité de 1844 avec le Zollverein, 92. — Convention de 1846 avec la Hollande, 93. — Tentatives de colonisation, 94. — Évolution du pays dans le sens de l’industrie, 95.
II. — Formation du parti catholique et du parti libéral à partir de 1839, 95. — Leur accord sur le terrain politique et le terrain social, 97. — Leur caractère censitaire et bourgeois, 98. — Causes confessionnelles de leur antagonisme, 99. — Rapports de l’Église et de l’État, 99. — Répartition des partis, 100. — Progrès de l’Église après la Révolution, 101. — L’enseignement ecclésiastique, 102. — Les libéraux et l’enseignement, 103. — Progrès de l’anticléricalisme, 104. — Violence des luttes électorales, 104. — Difficulté de maintenir l’unionisme, 105. — Le ministère Lebeau-Rogier, 105 — Le ministère Nothomb, 106. — Loi de 1842 sur l’enseignement primaire, 107. — Le ministère van de Weyer, 107. — Le ministère de Theux, 108. — L’unionisme soutenu par les catholiques est combattu par les libéraux, 109. — Les libéraux et le clergé, 110 — Libéraux modérés et radicaux, 110. — Le Congrès libéral de 1846, 111. — Scission des doctrinaires et des radicaux, 112. — Le ministère Rogier. Fin de l’unionisme, 112.


La crise de 1848.


I. Prépondérance nécessaire de la bourgeoisie après la Révolution, 114. — Le peuple après 1830, 115. — Le cens conçu comme sauvegarde de la liberté, 116. — La politique bourgeoise et les intérêts matériels, 117. — Influence de la propagande saint-simonienne, 118. — Les catholiques et l’industrie, 119. — Bourgeois démocrates, 120. — Et socialisants, 120. — L’enquête de 1843 sur la condition des classes ouvrières, 122. — Situation matérielle des prolétaires, 122. — Leur situation morale, 123. — Efforts isolés de prévoyance sociale, 124. — La piété cause de la résignation du peuple, 125. — Crise de l’industrie linière en Flandre, 126. — Vanité des efforts de l’Association nationale pour les progrès de l’industrie linière, 128. — La maladie des pommes de terre, 128. — La misère des Flandres, 129.
II. — Tentatives d’agitation sociale, 130. — Effet de la Révolution de février, 131. — Victor Considérant et Charles Rogier, 132. — Les partis soutiennent le gouvernement, 132. — Élargissement du corps électoral, 133. — Loi sur les incompatibilités parlementaires, 134. — Calme de la nation, 134. — Le gouvernement de Paris et la Belgique, 135. — Mesures de précaution du gouvernement belge, 136. — Affaires de Quiévrain et de Risquons-Tout, 137. — Amélioration de la situation économique, 137.


DE 1848 À LA MORT DE LÉOPOLD Ier


Le prestige belge. — La neutralité et le libre-échange.


I. — Peu de sympathie des Puissances pour la Belgique avant 1848, 141. Prestige du pays après cette date, 142. — L’opinion anglaise, 142. — L’opinion allemande, 143. — Liberté belge et liberté française, 143. — Progrès du sentiment national, 144. — Attachement général à la constitution, 145. — Prestige du roi, 146.
II. — La neutralité belge et la deuxième République française, 147. — Inquiétudes suscitées par l’avènement de Napoléon III, 148. — Léopold Ier et Napoléon III, 149. — La Belgique et les Puissances. L’Angleterre, 150. — La Russie et l’Autriche. Mariage du prince Léopold et de l’archiduchesse Marie-Henriette, 151. — La Prusse, 152. — Les réfugiés français en Belgique, 153. — Le gouvernement belge défend contre Napoléon III la liberté de la presse, 154. — Mesures de précaution militaire, 155. — Amélioration des rapports avec la France en 1854, 156. — Incartade de Walewski contre la presse belge. Le « jamais » de Vilain XIIII, 157. — La Belgique et l’attentat d’Orsini, 158. — Le camp retranché d’Anvers. 159. — Campagne de la presse française contre la Belgique, 159. — Le traité de commerce de 1861, 160. — Crainte d’un rapprochement franco-allemand, 161.
III. — Progrès du libre-échange en Europe, 161. — La politique douanière du royaume des Pays-Bas, 162. — La situation économique avant et après les traités de 1839, 163. — La politique protectionniste du gouvernement, 164. — Agitation libre-échangiste, 164. — Le Cabinet de 1847 et le libre-échange, 165. — La suppression des octrois, 166. — Création de la Banque Nationale, 167. — Principes économiques de Frère-Orban, 167. — La politique d’emprunts, 168. — Victoire du libre-échange, 168. — Rachat du péage de l’Escaut, 169.


La vie politique.


I. — Les partis et le parlementarisme à partir de 1847, 170. — Disparition du centre modérateur. 171. — Attitude du roi en face des partis, 171. — Son rôle personnel dans le gouvernement, 172. — Impossibilité du maintien de l’unionisme, 174. — Le Cabinet libéral de 1847 inaugure le gouvernement des partis, 175. — L’extension du droit de suffrage favorise les libéraux, 176. — La doctrine libérale essentiellement individualiste, 177. — De là son anticléricalisme, 178. — La loi de 1850 sur l’enseignement moyen, 178. — Opposition de l’Église, 179. — Sympathies des catholiques pour le gouvernement de Napoléon III, 180. — Chute du Cabinet libéral. Le Cabinet de Brouckère, 181. — Son attitude vis-à-vis de la France, 181. — La Convention d’Anvers, 182. — Le Cabinet De Decker, essai de retour à l’unionisme, 182. — Naissance de l’ultramontanisme, 183. — La question des fondations charitables, 184. — Agitation des libéraux contre la « loi des couvents », 185. — Démission du Cabinet, 186. — Irritation du roi, 186. — Le Cabinet libéral Rogier-Frère-Orban, 187.
II. — Charles Rogier en 1857, 188. — Frère-Orban. 188. — Sa conception de l’État libéral et de l’Église, 190. — Législation sur les rapports de l’Église et de l’État, 190. — Progrès de l’anticléricalisme, 191. — Son évolution anti-religieuse, 191. — La question militaire, 192. — L’agitation meetinguiste, 193. — Redressement du parti catholique, 193. — Le congrès catholique de 1863. Les catholiques et la constitution, 194. — Démission du cabinet libéral. Programme catholique d’Adolphe Dechamps, 195. — Dissolution des Chambres. Retour du cabinet libéral, 196. — Mort du roi, 196.


LE RÈGNE DE LÉOPOLD II JUSQU’EN 1884


Les débuts du règne.


I. — Attitude du pays à la mort de Léopold Ier, 201. — Inauguration de Léopold II, 202. Jeunesse de Léopold II, 203. — Ses projets d’expansion, 204. — Sa conception de la royauté parlementaire, 204. — Difficultés et grandeur de son rôle, 205.
II. — Affermissement du Cabinet libéral, 206. — Accentuation de son anticléricalisme, 207. — Reprise de l’agitation pour l’extension du droit de suffrage, 207. — Insuffisance de la loi électorale de 1870, 207. — Chute du Cabinet libéral. La situation extérieure, 208. — Le ministère libéral et l’agitation anti-militariste, 209. — La question du Luxembourg, 210. — Timidité du gouvernement, 211. — Ses causes, 212. — Mesures de précaution militaire, 212. — Napoléon III et la question des chemins de fer, 213. — Résistance du gouvernement, 213. — Frère-Orban défenseur de la neutralité belge, 214. — L’affaire Langrand-Dumonceau, 215. — Coalition des catholiques anti-militaristes et des progressistes contre le ministère, 216. — Avènement du Cabinet catholique d’Anethan, 218. — La Belgique et la guerre de 1870, 218. — Rapprochement des doctrinaires et des progressistes contre le Cabinet, 219. — Opposition du Cabinet aux réformes militaires proposées par le roi, 220. — La nomination de P. De Decker au poste de gouverneur du Limbourg provoque des émeutes, 221. — Le roi demande aux ministres leur démission, 221. — Le cabinet de Theux-Malou, 222.


La fin du régime censitaire.


I. — La France et la Belgique, 223. — L’attitude de l’Allemagne, 223. — Résistance du gouvernement aux exigences de Bismarck, 224. — Violence des luttes de parti, 225. — Discrédit de la démocratie, 226. — Déclin du catholicisme libéral, 226. — L’ultramontanisme, 227. — Orientation anti-religieuse du libéralisme, 228. — Néo-protestants et gueux, 228. — Libéraux et catholiques de gouvernement, 230. — Le ministère libéral de 1878, 230. — La question scolaire, 231. — La loi scolaire de 1879, 232. — La résistance catholique, 233. — La lutte scolaire, 235. — Rupture avec le Vatican, 237. — Léon XIII et les catholiques belges, 238. — Les radicaux et la réouverture de la question électorale, 239. — Proposition de reviser la constitution, 240. — Chute du ministère, 241.


Le bilan d’un demi-siècle.


I. — Les fêtes du Cinquantenaire de l’indépendance en 1880, 242. — Leur effet sur la nation, 243. — Constatation des progrès accomplis, 244. — L’œuvre de la bourgeoisie, 245. — Son effort industriel, 246. — Sa politique économique et sociale, 248. — L’agriculture, 249. — Augmentation de la prospérité générale, 250.
II. — Prépondérance de l’influence intellectuelle de la France avant 1830, 251. — Influence rénovatrice de la Révolution, 253. — La peinture, 253. — La sculpture, 254. — L’architecture, 256. — La musique, 257.
III. — La littérature française, 258. — La littérature wallonne, 262. — La littérature flamande, 263.
IV. — Le haut enseignement, 266. — Le mouvement scientifique, 267. — L’Académie, 269.


La question linguistique et la question sociale.


I. — La langue française avantagée par la Révolution, 271. — Le régime linguistique de la constitution, 272. — Il est une conséquence du régime censitaire, 273. — Débuts de la réaction flamande, 274. — Intervention des pangermanistes, 275. — La Hollande et la Belgique flamande, 276. — Influence des événements de 1848, 277. — Le rapport de la Commission des griefs linguistiques, 277. — Faiblesse politique des flamingants, 278. — La question linguistique au Parlement, 279.
II. — L’avènement du libéralisme économique, 280. — Et du libre-échange, 281. — La condition du prolétariat, 282. — La charité et la philanthropie, 282. — L’attitude des pouvoirs publics en matière de législation sociale, 284. — Impuissance de la classe ouvrière, 285. — Premières tentatives d’organisation, 286. — Influence de l’Internationale, 287. — Fondation du parti socialiste belge, 289. — Le mouvement coopératif, 290. — Fondation du parti ouvrier belge, 291. — Son programme, 291.


DE 1884 À 1914


Avant la revision constitutionnelle.


I. — Signification de la chute du ministère en 1884, 295. — Le régime censitaire au point mort, 296. — La revanche catholique. La nouvelle loi scolaire, 298. — Elle reconstitue l’union des libéraux et des démocrates, 300. — Efforts de l’opposition, 301. — Remaniement du ministère. Jules Beernaert, 302.
II. — La crise économique de 1884, 303. — Le soulèvement ouvrier de 1886, 304. — Sa répression, 305. — Son influence sur le gouvernement, 305. — Le congrès catholique de 1886, 307. — Débuts de la législation sociale, 308. — La question du remplacement militaire, 308. — Impossibilité de la résoudre, 309. — Les forts de la Meuse, 309. — Agitation en faveur du suffrage universel, 310. — Attitude du pays légal, 312. — Manifestations ouvrières et menace de grève générale, 313. — Vote de la revision constitutionnelle, 314.


La revision et ses conséquences.


I. — Élection des Chambres constituantes, 315. — Points de vue des partis, 316, — Projets du roi, 316. — La revision est essentiellement une réforme électorale, 317. — Le Parlement incapable d’une solution, 318. — Craintes d’une révolution, 318. — Adoption du vote plural, 319. — La Belgique devient une démocratie, 320. — La question de la représentation proportionnelle. Chute du ministère Beernaert, 321. — Les élections de 1894. Écrasement des libéraux au profit des catholiques, 321.
II. — Le parti catholique après la revision, 323. — Son attitude à l’égard des socialistes, 324. — Les socialistes au Parlement, 324. — Le pouvoir royal après la revision, 325. — La loi sur les élections communales, 325. — La loi scolaire de 1895, 326. — Nécessité d’une réforme électorale, 327. — Agitation conjuguée des libéraux et des socialistes, 328. — Vote de la représentation proportionnelle, 329. — Ses conséquences, 330. — Attitude du parti ouvrier, 330. — La grève générale de 1902, 331. — Conséquences de son échec, 331. — Revirement en faveur des libéraux, 332. — Réorganisation de l’armée dans le sens du volontariat, 333. — Impossibilité de cette mesure, 334. — Vote du service militaire personnel, 335. — Progrès de la législation sociale, 335. — Lois linguistiques, 336. — Difficultés et résistances qu’elles soulèvent, 337.
III. — Transformation des partis après la revision. Le parti libéral, 339. — Le parti ouvrier, 340. — L’organisation socialiste, 341. — Progrès du parti, 343. — Orientation nouvelle du parti catholique, 342. — La ligue démocratique belge, 344. — Le Boerenbond, 345. — Les associations ouvrières chrétiennes, 346. — Démocratie socialiste et démocratie chrétienne, 347.


Le Congo et l’expansion belge.


I. — Premières tentatives de colonisation, 348. — Leur échec, 349. — Visées coloniales de Léopold II, 350. — Indifférence du pays à leur égard, 351. — L’Association internationale africaine, 352. — Léopold II et Stanley, 352. — Hostilité du Portugal et de l’Angleterre, 353. — Rôle personnel du roi, 354. — La Conférence de Berlin, 354. — Léopold II souverain de l’État indépendant du Congo, 355. — Progrès réalisés dans le bassin du Congo, 357. — Intervention financière de la Belgique, 357. — L’État du Congo et sa politique d’exploitation et de conquête, 358. — Opposition qu’elle soulève, 359. — Premier projet de reprise du Congo par la Belgique, 359. — La fondation de la Couronne. La campagne anglaise contre l’État du Congo, 361. — Reprise du Congo par la Belgique, 361.
II. — La nouvelle orientation économique, 362. — Progrès de l’industrialisation du pays, 363. — La situation de l’agriculture, 364. — Développement de l’exportation, 365. — Concentration industrielle et financière, 366. — Les entreprises belges à l’étranger, 367.


À la veille de la guerre.


I. — Mort de Léopold II, 369. — Avènement d’Albert Ier, 370. — La situation internationale aux débuts du règne, 371. — L’imprévoyance du pays, 372. — Sa confiance en l’Allemagne, 374. — Craintes provoquées par l’accord franco-allemand de 1911, 375. — La réforme militaire de 1913, 376.
II. — La Belgique « pays artificiel », 377. — Les apparences et la réalité, 378. — Les partis à l’avènement d’Albert Ier, 379. — Reprise de la campagne pour le suffrage universel « pur et simple », 379. — Les élections de 1912, 380. — La grève générale de 1913, 381. — Le suffrage universel en marche, 382. — L’enseignement obligatoire, 383. — Recrudescence des revendications flamandes, 383. — Difficultés qu’elles soulèvent, 385. — Opposition dans les provinces wallonnes, 386.
III. — Prospérité de la Belgique en 1914, 387. — Influence de l’Allemagne, 387. — Influence de la France, 388. — Caractères de la civilisation belge, 389. — Le rôle de Bruxelles, 390. — Le nationalisme régional, 391. — La Belgique cosmopolite et pacifique, 392. — À la veille de la guerre, 394. — L’ultimatum du 2 août, 394. — La séance des Chambres, 395. — L’invasion du pays et sa résistance, 395. — 1830 et 1914, 396.