Mes paradis

Jean Richepin

Mes paradis

Mes paradis, 1894.

TABLE DES MATIÈRES

À Maurice Bouchor

VIATIQUES

I. 

Préliminaires

3

II. 

Autre salut

10

III. 

La prisonnière

16

IV. 

Les trois feux

17

V. 

Le pâle

18

VI. 

Le rouge

19

VII. 

Le vert

20

VIII. 

Magie

21

IX. 

Exemple

22

X. 

Le bon vin

23

XI. 

L’incarnation du diable

24

XII. 

Subtilités

30

XII. 

La boussole

33

XIV. 

Derniers avis

43

DANS LES REMOUS

I. 

Au gouffre mouvant

55

II. 

Mets donc le nez dans un livre

56

III. 

Pauvre bougre, encore un livre

57

IV. 

Notre immortalité n’est qu’une emphythéose

58

V. 

Puis il ne s’agit pas d’éterniser ton nom

59

VI. 

Ballade paresseuse

60

VII. 

Ballade active

62

VIII. 

Le premier avait faim. Le deuxième avait faim

64

IX. 

Si tu pensais aux gueux qui n’ont rien à manger

65

X. 

Va-t’en, tu n’es qu’un chien, si tu fais ton régal

66

XI. 

Bien des bonheurs sont morts dont j’ai cuvé l’ivresse

67

XII. 

Ballade à manger

68

XIII. 

Ballade de la faim

70

XIV. 

Du bon vieux roi Soleil aventureux dauphin

72

XV. 

Je sais les soirs d’ivresse où l’on perd la mémoire

73

XVI. 

Ivrogne, ta crapule est un vice de lâche

74

XVII. 

Tais-toi donc, sobre, avec ton nez couleur de rave

75

XVIII. 

Ballade à boire

76

XIX. 

Ballade pour ne trop boire

78

XX. 

Que tu sois putain ou pucelle

80

XXI. 

À l’âge où je ne serai plus

81

XXII. 

On a connu l’amour à plein corps, à plein cœur

82

XXIII. 

« Soit ! dit-elle, je cède et me voici clémente

83

XXIV. 

Ballade du ciel de lit

84

XXV. 

Ballade pour faire peur du chat

86

XXVI. 

Si l’on veut avoir chaud, il faut dormir à deux

88

XXVII. 

Ô maîtresses d’un soir, figures abolies

89

XXVIII. 

Ils croyaient que l’amour fini se recommence

90

XXIX. 

Je connais deux vieillards qui se disent « je t’aime »

91

XXX. 

Ballade des amours nouveaux

92

XXXI. 

Ballade de l’hirondelle

94

XXXII. 

J’ai vécu. Voici mon avis

96

XXXIII. 

Autre conseil, au temps des fleurs

97

XXXIV. 

Ô fatigue de vivre ! Encore une journée

98

XXXV. 

Tes guêtres ! Ton bâton ! Ton sac ! Ouvre ta porte

99

XXXVI. 

Ballade de la reine des fleurs

100

XXXVII. 

Ballade de la chimère

102

XXXVIII. 

Si tu veux arriver (comme on dit), prends modèle

104

XXXIX. 

Mais des succès d’un jour si tu n’es point rapace

105

XL. 

On t’appelle jongleur, virtuose, acrobate

106

XLI. 

Mais reste simple. L’œuvre est grande et magistrale

107

XLII. 

Ballade ailée

108

XLIII. 

Ballade au détriment des lois

110

XLIV. 

Oh ! de quels beaux pays vous voilà revenus

112

XLV. 

Passager toujours prêt à reprendre passage

113

XLVI. 

Clos-toi dans ton orgueil comme un loup dans son antre

114

XLVII. 

Solitude, manoir de Belle au bois dormant

115

XLVIII. 

Ballade à la gloire des humbles

116

XLIX. 

Ballade de l’orgueil

118

L. 

Laisse donc aux faiseurs d’embarras, aux messieurs

120

LI. 

Frappe et l’on t’ouvrira. C’est le conseil du sage

121

LII. 

« Vous saignez ! Je mettrai mes doigts dans la blessure

122

LIII. 

Ne va pas t’indigner, mon cœur. Cela t’enseigne

123

LIV. 

Ballade fraternelle

124

LV. 

Ballade de la guerre

126

LVI. 

Une Majesté, toi ! Tu n’en as que la mine

128

LVII. 

Ô jeunesse, c’est toi qu’il faut que l’on vénère

129

LVIII. 

Ne nous faisons donc pas meilleurs que nous ne sommes

130

LIX. 

Quand mon heure viendra d’être dans les partants

131

LX. 

Ballade des sales vieux

132

LXI. 

Ballade des bons vieux

134

LXII. 

Salut, Terre ! Salut, mère ! Salut, nourrice !

136

LXIII. 

Ô pain qui nous fais vivre et dont nous crèverons

137

LXIV. 

Soir de Noël ! Je meurs de faim. Autrui se gave

138

LXV. 

Dans la cave un rayon de soleil ! Le serpent

139

LXVI. 

Ballade du bon pain

140

LXVII. 

Ballade de la rose

142

LXVIII. 

Poète, ne sois pas clairon ; mais cornemuse

144

LXIX. 

Assez chanté pour eux de ces lâches chansons

145

LXX. 

On a de ces jours-là, pourtant ! Adieu devoir

146

LXXI. 

Il est bon que parfois vous vous exterminiez

147

LXXII. 

Ballade de la force

148

LXXIII. 

Ballade du droit

150

LXXIV. 

Qui donc n’a pas rêvé d’être un Napoléon

152

LXXV. 

La vie ! Une chambrée. On ne peut à l’écart

153

LXXVI. 

De la dame de pique à l’œil faux de catin

154

LXXVII. 

Ton bonheur dépendrait d’une carte qui sort !

155

LXXVIII. 

Ballade de l’ours

156

LXXIX. 

Ballade de la lyre

158

LXXX. 

Ô mort, bon fantôme aux yeux creux

160

LXXXI. 

Ce qui fait la félicité

161

LXXXII. 

Dans le ciel de fournaise où flambe Thermidor

162

LXXXIII. 

Ô feu, fils du soleil, feu rouge et radieux

163

LXXXIV. 

Ballade des plaisirs

164

LXXXV. 

Ballade de la peine

166

LXXXVI. 

Arbre sans pied ni cime, aux branchages touffus

168

LXXXVII. 

Mais il ne fleurit pas, Nature, ton printemps

169

LXXXVIII. 

Heureux qui ne sait rien ! Pour lui tout est féerique

170

LXXXIX. 

Heureux qui sait tout ! L’âme éparse dans les choses

171

XC. 

Ballade métaphysique

172

XCI. 

Ballade antimétaphysique

174

XCII. 

Quoi ! Sonner la diane à ce peuple endormi

176

XCIII. 

Mais qui leur chantera l’annonce des matins

177

XCIV. 

Puisque tu n’as au dos que des embryons d’ailes

178

XCV. 

Non, ce n’est pas encor la nuit et le silence

179

XCVI. 

Ballade des méchantes étoiles

180

XCVII. 

Ballade pour les étoiles quand même

182

XCVIII. 

Qui que tu sois qui vis en moi, qu’on nomme l’âme

184

XCIX. 

Et tandis que mon corps cherche le bien physique

185

C. 

Ô moi, mon pauvre moi, parle, fais-toi connaître

186

CI. 

Ah ! ce n’est pas deux moi qui sont en moi ! C’est dix

187

LES ÎLES D’OR

I. 

À la fin j’ai compris vos voix

197

II. 

Ainsi, vous fuirez, les îles

203

III. 

Puis, que ces terres soient fuyardes, je l’accorde

206

IV. 

Il en est aussi dont le sol

210

V. 

Et celles qui n’étaient que des glaçons flottants

214

VI. 

Ah ! celles dont les fontaines

217

VII. 

Celle-ci, dont l’aspect fut moins miraculeux

221

VIII. 

Et cette autre où, le dos vautré dans les élymes

222

IX. 

Il en est qui sont des volcans

224

X. 

Il en est où l’on fut ensemble et le César

228

XI. 

Ô mots, dont j’ai loué si souvent le pouvoir

229

XII. 

Une menotte vous serre

230

XIII. 

Fleur sorcière dont le nom seul fait tressaillir

232

XIV. 

Car vous avez beau dire, il faut que les pétales

233

XV. 

Et donc sois d’ici proscrite

234

XVI. 

Oui, femmes, notre corps au pourchas de votre âme

237

XVII. 

Seins de neige, oreillers de fraîcheur et d’oubli

239

XVIII. 

Tous les baisers, tous les baisers, premier baiser

240

XIX. 

Amour au même nid fidèle

242

XX. 

Ne vous arrogez pas ce droit

244

XXI. 

Ne vous plaignez pas des alarmes

245

XXII. 

Les plus folles images sont vaines

246

XXIII. 

À la crête d’un flot deux gouttes écumant

250

XXIV. 

Îles d’or vert

251

XXV. 

Mais avant celles-là dont le net souvenir

257

XXVI. 

Écoutez ! Là-bas ! Dans le matin

260

XXVII. 

Qu’a donc le cher mignon à s’agiter ainsi ?

264

XXVIII. 

Premiers pas en équilibre

267

XXIX. 

Voilà que fleurit

270

XXX. 

« Il était une fois… » On jouait ; on s’arrête

273

XXXI. 

Joyeux réveils, messagers

276

XXXII. 

Prismatique archipel des premiers livres lus

279

XXXIII. 

Car c’est l’âme de mes vingt ans

285

XXXIV. 

Vingt ans hier ! Vingt ans sonnés !

286

XXXV. 

Ah ! pauvret, ta chanson rabâche

289

XXXVI. 

Il en est. Je les dirai

291

XXXVII. 

Et d’abord celles-ci, deux sœurs qui font la paire

292

XXXVIII. 

Voici, certe, un miracle aussi miraculeux

293

XXXIX. 

À table, les amis, à table ! Pas bien grande

294

LX. 

Je n’en veux pas à qui se montre un peu trop fier

298

LXI. 

Merci, toi qu’on se fait à ses propres dépens

299

LXII. 

En quatre mouvements, deux temps, quelques avis

300

LXIII. 

Ô sagesse avisée où je suis maintenant

301

LXIV. 

De la musique ! Plus de paroles

302

LXV. 

Ô lumière, couleurs, formes, fête des yeux

304

LXVI. 

On a passé le jour en tracas, en manœuvres

306

LXVII. 

Quel hiver peut faner vos rosiers remontants

309

LXVIII. 

Santé des quarante ans, où semble que renaisse

316

LXIX. 

Je les plains, les purs cerveaux

318

L. 

Ne pas croire l’idée une plante de serre

322

LI. 

Ô Douleur, hydre bicéphale

324

LII. 

Hors, hors de ton château, la Belle au bois dormant

331

LIII. 

Pardon, Métaphysique, oh ! pardon

337

LIV. 

Loin, plus loin, par delà les ultimes Thulés

340

LV. 

Îles de l’idéal qu’on bâtit pour les autres

346

LVI. 

Et voilà qu’une fois encor

364

LVII. 

Enivre-toi toujours, pleinement, follement

367

LVIII. 

Enivre-toi quand même, et non moins follement

368

LIX. 

Mais surtout, sois aimé, sois aimant, follement

369