Livre:Genoude - Les Pères de l'Eglise, vol. 1.djvu
| Titre | Les Pères de l’Église  |
|---|---|
| Volume | Tome premier |
| Auteur | saint Clément , saint Barnabé , saint Hermas , saint Ignace , saint Polycarpe , saint Justin |
| Éditeur | M. de Genoude |
| Maison d’édition | Sapia |
| Lieu d’édition | Paris |
| Année d’édition | 1837 |
| Bibliothèque | Bibliothèque municipale de Lyon (Bibliothèque jésuite des Fontaines) |
| Fac-similés | djvu |
| Avancement | À valider |
| Série | Tomes : 1 — 2 — 3 — 4 — 5 — 5 bis — 6 — 7 — 8 |
Pages
« La foi de l’Église catholique est celle que Jésus-Christ a donnée, que les Pères ont conservée ; l’Église est fondée sur cette foi, et celui qui s’en éloigne n’est pas Chrétien. » Saint Athanase.
« Qu’est-ce qu’un dépôt ? C’est ce qui vous a été confié, et non ce que vous avez inventé. Ce n’est point le fruit de votre opinion particulière, mais la croyance publique. Il a commencé avant nous et il nous est parvenu ; vous en êtes, non l’auteur, mais le gardien ; non l’instituteur, mais le sectateur : vous ne montrez aux autres le chemin qu’en le suivant vous-même.
« Que la religion imite dans les âmes ce qui se passe dans les corps : quoique par la succession des années ils grandissent et se développent, ils demeurent toujours les mêmes… Que les anciens dogmes de notre foi soient exposés avec plus de clarté, de netteté et de précision qu’autrefois, cela est permis ; mais il faut qu’ils conservent leur intégrité, leur substance et leur pureté… L’Église de Jésus-Christ, exacte et sévère gardienne du dépôt des dogmes qui lui sont confiés, n’y change rien, n’en retranche rien, n’y ajoute rien. » Vincent de Lérins.
« Les articles de foi se sont multipliés avec le temps, non quant à la substance, mais quant à leur explication et à la profession plus expresse que l’on en a faite ; car tout ce que nous croyons aujourd’hui a été cru de même par nos pères implicitement, et sous un moindre nombre d’articles. » Saint Thomas.
« Nous devons à Dieu de singulières actions de grâces de nous avoir conservé ce précieux trésor, ces écrits des Pères, où nous trouvons le fond de la doctrine et la manière de l’enseigner. » Fleury.