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jusqu’à leur conversion. Ils voyaient la volupté embellir leurs fêtes, l’opulence enrichir leurs temples, les maîtres du monde prosternés devant la figure de Jupiter, et la philosophie tremblant à la voix d’une pythonisse ou d’un devin. Si quelques-uns furent assez sensés pour se refuser à cette croyance ridicule, ils tombaient dans les piéges d’une philosophie plus dangereuse par les doutes qu’elle inspirait, et surtout par cet amour de soi-même, de tous les genres d’idolâtrie la plus funeste et la plus difficile à guérir. Quelle préparation pour la voie évangélique ! »