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Quelle belle unité, que celle de tant d’illustres témoignages dont les faibles dissidences sur quelques points qui ne touchent pas aux vérités fondamentales sont une preuve de plus en faveur de la foi et de ses dogmes !

Si ces sublimes écrits, pleins de la première sève du Christianisme, selon la belle expression de Bossuet, ont éclairé le monde entier à la première époque de l’ère chrétienne, il leur sera donné encore de dissiper les ténèbres répandues autour des intelligences par de nouveaux sophistes et de nouvelles hérésies.

Tels sont les motifs qui nous ont engagé à publier la traduction en langue vulgaire de ces titres vénérables de notre sainte religion.

Disons un mot maintenant de la manière que nous avons adoptée pour traduire les Pères :

On a longtemps cherché quel était le meilleur genre de traduction. Sans entrer dans une discussion qui ne sera jamais terminée, parce que chacun y porte une opinion formée d’après son caractère et son aptitude particulière, nous nous contenterons d’exposer la pensée d’où nous sommes partis et la marche que nous avons suivie dans la traduction des Pères.

On doit reconnaître qu’il n’en est pas des Pères comme des anciens auteurs classiques, et que le mode de traduction doit être tout différent. Le mérite des auteurs