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TitreHistoire de l'Imagerie populaire
AuteurChampfleury Voir l'entité sur Wikidata
Maison d’éditionE. Dentu
Lieu d’éditionParis
Année d’édition1886
Publication originale1869
BibliothèqueInternet Archive
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TABLE DES MATIÈRES
Dédicace — À M. le docteur Reinhold Kochler 
 i à iii


Préface — L’image populaire plus difficile à découvrir qu’un monument assyrien. — Pauvreté du Cabinet des Estampes en matière d’imagerie. — Une gravure d’Épinal historiquement a la valeur d’un Marc-Antoine. Trait d’union qui relie l’homme de génie et le sauvage. — Troyes, Chartres, Orléans, berceaux de l’imagerie populaire. — Son rôle politique à Paris. Ateliers du Mans, de Caen, de Beauvais, de Cambrai, de Lille, de Nantes et de Limoges. Vulgarisation de l’image par l’Alsace et la Lorraine. — Épinal, Nancy, Metz, Montbéliard, Wissembourg. L’art des dominotiers et des papiers de tenture. — Monographie des Publications du graveurs chartrains, par M. Garnier. — Publications du même ordre de M. de Liesville. — Filon à exploiter. — Publications troyennes sur la xylographie. — Chansons modernes qui corrompent le peuple. — Analogie des images populaires modernes avec les travaux des maîtres en bois du xve siècle. — La Bible des pauvres et la Bibliothèque bleue. — L’image rappelle des détails de mœurs oubliés. — Maître Merlin, le montreur d’ours. — Affiches de théâtre, factures, enseignes, saltimbanques. — Légende bretonne du roi Grallon. — Martin et Martine de Cambrai. — Les sociétés archéologiques ne veillent pas à la conservation de leurs monuments. — Musée du Mans. — La Fontaine et les délicats. — Montaigne et Molière tiennent pour les sources populaires. — Ce que pense le peuple, ce qu’il aime, ce qu’il chante, ce qu’il dessine. — Les Contes de Perrault à deux sous ; les mêmes à cent francs. — On traite les enfants en fermiers généraux. — Dangers du chic. — Anciennes planches de soldats. — Saint Hubert et l’Enfant prodigue. — Les femmes et le socialisme. — De l’utilité des coups de bâton en ménage. — Dames esthétiques, dames hystériques. — Gravures révolutionnaires des ateliers d’Orléans. — Le droit au travail et le bonhomme Misère. — Science n’est que patience. — Du culte des hommes en vue. — Les artistes savent trop et ne savent pas assez. — Lunettes troubles de la tradition. — Les préraphaëlites. — Ce que devraient être les artistes. 
 ix à xlviii


LE JUIF-ERRANT


I. Popularité du Juif-Errant. — Philosophes, poètes, romanciers, érudits, peintres et sculpteurs de la légende. — Les commentateurs allemands. — Récits, Complaintes, Imagerie. — Amas de matériaux 
 1 à 4
II. La légende suivant les anciens récits. — Chronique de Mathieu Paris. — Cartophile en Arménie. — Chronique rimée de Mouskes. — Témoignage de Paul d’Eitzen en 1564. — Le Juif-Errant rencontré à Madrid, à Strasbourg, à Beauvais. — Le jurisconsulte Louvet. — Ahasvérus à Jérusalem, à Vienne, à Lubeck, à Moscou, à Hambourg, à Leipsick, — L’érudit Droscher découvre deux Juif-Errant, — Légende de l’homme éternel à l’étranger. — Recherches du baron de Reiffenberg. — Ahasvérus et le fripier de Francfort. — Lettre de Dom Calmet à la duchesse de Bouillon. — Utilité des éplucheurs de textes. — Anatomie comparée des diverses traditions de l’homme éternel. — L’Orient et la Bible. — Le Juif est-il un symbole ? — Ce qu’en pensait un érudit. — Tablettes du Juif-Errant, — Ahasvérus à Sainte-Hélène. — Napoléon et le Juif-Errant. 
 5 à 23
III. Ballades et poésies. — Les cinq sols du Juif. — Légende du Juif-Courant en Suisse, — Ballade du Juif en Angleterre. — Ballet du mariage de Pierre de Provence et de la belle Maguelonne. — Le Juif-Errant et la reine les Andouilles. — Journal de Pierre de l’Estoïle, — Première complainte. — Cantique des éditions de Rouen. — La Bretagne, jardin d’acclimatation des croyances merveilleuses. — Le Juif appelé Boudedeo par les Bretons. — La complainte populaire est-elle de Berquin ? — Supériorité de la poésie populaire sur la poésie didactique. — Ballade de Schubart. — Luxe et indigence des fêtes de mort. — Opinion de Gœthe sur Béranger. — Poème de Pierre Dupont. — Parallèle de la complainte et du poème 
 24 à 39
IV. Images du Juif-Errant en Flandre, en Allemagne et en Norvège, — Éditions signalées par le bibliographe Gracsse. — Image introuvable de 1616, vue par l’historien Cousin à Tournay. — Destruction des estampes populaires. — On en enveloppait des étoffes chez les marchands d’Orléans. — Anciennes images trouvées par le docteur Reinhold Kcehler, — Image de 1602. — Vrai portrait du Juif de Jérusalem, gravé en 1618 — Royaards et les Archives de Leyde. — Tromperies du commerce en matière d’iconographie. — Portrait de Cartouche vendu comme image de Talleyrand. — Images espagnoles décrites par David : Hoffmann. — Le Juif-Errant d’Eugène Sue et les pliegos. — Chroniques de Cartophilus en neuf volumes. — Enviable existence des érudits en Suède et en Norvège. — Rasmus Nierup et son histoire des Livres amusants populaires. — Châtiment du Juif par les Flamands 
 40 à 52
V. Images françaises du Juif-Errant. Gravure de Le Blond au xviie siècle. — Ancien bois imprimé chez Bonnet. Le Juif-Errant du musée de Caen. — Interprétation de la légende par les Normands. — Comment on comprend le costume d’Ahasvérus à Épinal et à Montbéliard. Coloration particulière d’une image de Nancy. Influence de Gavarni à Epinal. — Les élégants Mousquetaires pénétrèrent dans les Vosges. Fâcheux enseignement du peintre Gustave Doré. — Artificier plutôt que dessinateur 
 55 à 64
VI. Sens moderne donné à la légende. — De la charité. — L’imagier de Wissembourg. — Conclusion de Béranger. — La commission de colportage. — Ce que devrait connaître un homme d’État. 
 65 à 67
Notes. I. Brochures anciennes. — Plaquette de 1615 relative au Juif-Errant. — II. L’Espadon satyrique. — III. Histoire admirable de Boudedeo, traduite par M. Luzel. — IV. Ballade anglaise, trad. par M. North Peat. — V. Variantes dans la complainte : Paris, Vienne en Dauphiné, Metz, Poitiers, etc. — VI. Le Juif-Errant en Flandre. — Brochure du docteur Coremans. — VII. Imagerie. — Bibliographie des images du Juif-Errant publiées à Paris, Nancy, Epinal, Montbéliard, Metz, Wissembourg, Rennes. 
 69 à 94


HISTOIRE DU BONHOMME MISÈRE


I. Popularité du bonhomme Misère. — Quinze villes imprimaient ce conte. — Première édition connue de 1719. — Le conte doit dater du XVIe siècle. — Légèreté de M. Jules Janin. — Opinion de Charles Nodier sur la littérature populaire 
 95 à 98
II. L’origine du bonhomme misère, ou l’on verra véritablement ce que c’est que la misère, ou elle a pris son origine et quand elle finira dans le monde
 99 à 125
III. Le conte du bonhomme misère est-il d’origine italienne ? — De la littérature enseignante. — Misère contemporain des Danses des Morts. — De quelques détails locaux qui ont pu faire croire à l’origine italienne. — Federigo et M. Mérimée. — Misère supérieur à Federigo. M. Frédéric Baudry et les chansons populaires. — M. Félix Franck et Jacques Bonhomme. — Opinion de M. Ch. Nisard et de M. V. Leclerc sur les anciens fabliaux français. 
 126 à 133
IV. Ramifications du conte à l’étranger. — Légende norvégienne. — Conte lithuanien. — Conte populaire de la Gascogne. — Les frères Grimm. — Parti que tirent des légendes Shakespeare, Molière, Goethe. 
 134 à 135
V. Le bonhomme Misère en Normandie. — Légende recueillie par M. Edelestand du Méril. 136 à 146 
 136 à 146
VI. Le bonhomme Misère en Bretagne. — Güerz de révolte. — Traduction de M. Luzel. — Condition des paysans en Bretagne. 
 147 à 154
VII. Dernière apparition de Misère. — Aventure de M. Têtu et de miss Patience. — Conte moral mais ennuyeux. 
 155 à 156
VIII. Conclusion logique du conte. — La France supérieure aux autres nations dans la composition des contes. — Perrault, Galland, La Fontaine, Le Sage. — Franklin eût aimé le bonhomme Misère. — Rudesse de l’art populaire. Gentillesse de la littérature de ville. — Démodé de l’une, durée de l’autre 
 157 à 160
Notes. I. Bibliographie des diverses éditions du Bonhomme Misère. — Première édition connue imprimée à Rouen. — Hilaire sieur de La Rivière, auteur présumé du conte. — Autres éditions de Troyes, Orléans, Falaise, Caen, Limoges, Bruyères, Toulouse, Tours, Épinal, Montbéliard, Morlaix. — II. Ouvrages imités du Bonhomme Misère. — Les misères de ce monde. — Almanach du Bonhomme Misère. — Boutroux de Montargis. 
 161 à 168


APPENDICES


CRÉDIT EST MORT


I. Origine de cette facétie.Mon oie fait tout. — Le cabaret de Ramponneau. — Brocs à l’usage des compagnons. — Recueil des proverbes de Lagniet. — Opinion de M. Rathery sur l’ancienneté de la facétie. — Le capitaine Malepaye. — La chasse à mon oye de 1679. 
 171 à 180
II. Images relatives à l’argent. — Épinal propage ces facéties. — L’horloge de Crédit. — Les imprimeurs des Vosges n’admettent pas la rime par assonance. — Le grand diable d’argent. — L’honneur et l’argent d’un La Chaussée moderne. — On ne rit plus aujourd’hui du crédit. — Analogie de la faïence populaire de Nevers et de l’imagerie. 
 181 à 189


LA FARCE DES BOSSUS


I. Portrait de Grattelard. — Sa parenté avec Gros-Guillaume, Turlupin, etc. — Son costume. — L’Arlequin au xviie siècle. — Les valets effrontés. — Jasmin, Jean Broche. 
 191 à 193
II. Parade
 194 à 201
III. Diverses incarnations de Grattelard. — Fabliau du xiiie siècle. — Conte de Straparole. 
 201 à 204
IV. Les trois bossus de Besançon. — De Tabarin à Nicolet. — Pellerin d’Épinal imprime le conte. — Voyage des Bossus en Espagne. — Grandeur et décadence de Mayeux. — Grossièreté des anciens Flamands. — Grattelard et Scapin. 
 205 à 207

L’ABBÉ CHANU


I. Les quatre vérités. Les misères des plaideurs. Le catéchisme des Normands. L’image des quatre vérités. — Ce que pensent prêtre, paysan, soldat, laboureur. — La Bible des imagiers. — Les commandements des plaideurs. 
 209 à 212
II. L’entrée de l’abbé Chanu en paradis
 215 à 220
III. Origine du conte. — Saint-Yves, patron des avocats. — Sa notice par M. Hauréau. — Analogie de la tradition bretonne avec le conte de la Bibliothèque bleue. 
 221 à 222


LUSTUCRU


État civil des facéties. — Lustucru propose de reforger la tête des femmes. — Dangers auxquels sont exposés les réformateurs. — Lagniet et le Recueil des illustres proverbes. — Tallemand des Réaux et L’eusses-tu-cru. — Saumaise et la comédie des Véritables précieuses. — Recueil des bouffonneries de l’abbé de Marolles. — Ancien bois d’une imprimerie normande. 
 223 à 230


LE RÉCOLLET DE CHATEAUDUN


Maladie de l’organiste. — Sa mort subite. — Surprise du médecin. — Singulière cure qu’il employa. — Le Mercure de France en entretient ses lecteurs.
 
 231 à 240


LA DANSE DES MORTS EN 1818


Composition symbolique de Rethel. — Son association avec le poète Reinick. — Insurrection allemande. — La Mort, amie du peuple. Une couronne vaut-elle plus qu’une pipe ? — De la réelle égalité. 
 241 à 257


L’IMAGERIE DE L’AVENIR


Importance des arts du dessin. — Diderot et Goethe. — De l’Idée en peinture. — Décoration des gares. — Plan d’une imagerie nouvelle. — Projet de M. Frédéric Villot. — Delacroix et le Naufrage de la Méduse. — Ateliers à fonder de graveurs en bois. — De l’instruction obligatoire. — Nécessité de l’enseignement par les yeux. — Exemples donnés par la Lorraine et l’Alsace. — Ce que devrait tenter un éditeur intelligent. — L’image en Allemagne. — Conciliation, but suprême de l’art. — Peintures civiles pour la décoration des municipalités. — La paix. — La guerre. — Programme d’imagerie moderne. 
 259 à 275