Cette page n’a pas encore été corrigée
qui ne l’émeut pas, auquel il ne croit guère. Le bizarre tenant alors lieu d’inspiration, il en résulte un poème semblable au suivant :
« Ahasver, dit l’Allemand Schubart, se traîne hors d’une sombre caverne du Carmel… Il secoue la poussière de sa barbe, saisit un des crânes entassés là et le lance du haut de la montagne… Le
Fac-similé d’une gravure allemande moderne.
crâne saute, rebondit, et se brise en éclats : « C’était mon père ! »
s’écrie le Juif. Encore un !… Ah ! six encore s’en vont bondir de
roche en roche… « Et ceux-ci…, et ceux-ci ? rugit-il, les yeux
ardents de rage. Ceux-ci, ce sont mes femmes ! » Ah ! les crânes
roulent toujours. « Ceux-ci… et ceux-ci, ce sont les crânes de