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par ces estampes ; nous connaissons son sentiment intime en pénétrant dans ces enluminures.

Ceux qui étudient l’imagerie populaire ne prétendent pas qu’on ouvre un cours sur ce sujet à l’École des beaux-arts.

Ce n’est point de l’art académique. Il a pourtant sa gravité, sa tenue. Qu’importe que les délicats en fassent fi :


Les délicats sont malheureux,
Rien ne saurait les satisfaire,


dit avec une douce ironie La Fontaine.

Les grands esprits des siècles passés, Montaigne, Molière, sont pleins de sympathie pour les manifestations de l’esprit populaire. Ils s’en préoccupent, et s’intéressent quelquefois davantage à une chanson de carrefour qu’à un poème didactique.


Tant de commentateurs nous fatiguent de leurs ressassées sur Raphaël, qu’il sera peut-être permis à un conteur de s’occuper des images à un sou.