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l’esprit. Préoccupé de trouver dans l’art populaire des sujets d’un enseignement éternel et voulant voir clair dans les images du passé, je crus que le Juif-Errant ferait un digne pendant au conte.

Les Revues dans lesquelles j’insérai des fragments de cette étude me permirent de faire savoir aux curieux l’intérêt que j’attachais aux estampes relatives au Juif.

Ces divers appels me donnèrent des résultats précieux. Science n’est que patience. Fatiguant les uns et les autres de mes recherches xylographiques, mis en rapport avec des érudits flamands et allemands, obtenant au nom de la confraternité intellectuelle, des fac-simile précieux, je pus remplir le but que je m’étais proposé.

Les deux légendes liées l’une à l’autre suffisaient à mon plan.

Sans doute le Bonhomme Misère appartient plus à la littérature populaire qu’à l’imagerie : les nombreuses éditions des divers pays ne comportent pas d’illustrations ; mais au premier