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De l’imagerie découlent encore divers enseignements historiques ; et si on ne juge pas digne de faire entrer, même au dernier rang, l’image dans l’histoire de l’art, elle tiendra sa place au premier dans l’histoire des mœurs.


Ce fut à Troyes, Chartres et Orléans, que l’imagerie populaire fonda ses premiers ateliers. Paris ne vint qu’ensuite.

La gravure parisienne s’occupa plus particulièrement des événements du jour, des courants politiques, des hommes en vue sur le trône ou dans le ruisseau ; elle fut également une arme dont se servaient les partis sous la Ligue, sous Mazarin, sous Louis XIV, sous la première République.

Le peuple des campagnes s’intéresse à des choses d’un intérêt plus général piété, légendes, amours traversées, joyeusetés, jouent un rôle considérable dans l’imagerie, et si un souverain prend place dans cette Iconographie