Discussion Livre:Maupassant - Pierre et Jean, Ollendorff, 1888.djvu/Diff
Livre:Maupassant - Pierre et Jean, Ollendorff, 1888.djvu
-Ê gg . 5 È - ’*..Ã 5*.ez 4 - ra ’ H ^’ \ f in ’“×ù’ÊÎ’x GUY DE MA UPASSÃNT IEBBE J E 7 ; Ê âï" * : ~ “P AR IS~PAUÎ 0LLENDQRFE, ÉDITEUR n 28 bis, RUE mg R}CHF°lÊ.IBU 28 bis - - 1 88 8 ’ Tous droits réserv s +{{Centré|{{Esp|GUY DE MAUPASSANT|7}}|fs=175%|lh=2}} {{centré|{{Esp|PIERRE & JEAN|5}}|lh=2}} center PARIS{{interligne|0.25em}} {{Centré|{{Esp|PAUL OLLENDORFF, ÉDITEUR|5}}|fs=100%}}{{interligne|0.50em}} 28 bis, rue de richelieu, 28 bis{{interligne|0.50em}} {{interligne|0.50em}} 1888{{interligne|0.50em}} Tous droits réservés.
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-PIERRE & JEAN Ø M Á ; x’ míã +{{centré|{{Esp|PIERRE & JEAN|12}}|lh=2}}
-1 volume Monsieur Parent... 4 volume Le Horla... 4 vplume +1 volume. Monsieur Parent... 1 volume. Le Horla... 1 volume.
-GUY DE MAUPASSANT 9’ 12’ !1*"’=’-""“’f’a§ 9~ ÎÎ /J : ill. § ä¢h § //’SS, J ’* § “". if ;-’ ’ É ; : 1 ’il }, .. Ê’, ’f’J !-i * \ ’ " 1 = ; › ã...›¢\ f’ ’ "M P1 “* ”1 »a1«:E JEAN F ; 11 ¿:0L1= § ÊÈ9J* L~ ?’~~§ Χ jÎs¿) 1999 * PARIS PAUL OLLENDORFF, EDITEUR 28 bis, RUE DE mcH1«:LmU, 28 bis 1888 Tous droits rèscwvè. 4-, kj +{{Centré|{{Esp|GUY DE MAUPASSANT|7}}|fs=175%|lh=2}} {{centré|{{Esp|PIERRE & JEAN|5}}|lh=2}} center PARIS{{interligne|0.25em}} {{Centré|{{Esp|PAUL OLLENDORFF, ÉDITEUR|5}}|fs=100%}}{{interligne|0.50em}} 28 bis, rue de richelieu, 28 bis{{interligne|0.50em}} {{interligne|0.50em}} 1888{{interligne|0.50em}} Tous droits réservés.
-LE ROMAN Je +« LE ROMAN » Je
-pour e petit +pour le petit
-que j”ai entrepris +que j’ai entrepris
-veux m”occuper du +veux m’occuper du
-suis pa.s le +suis pas le
-mêmes critiques ? chque fois +mêmes critiques, chaque fois
-mêmes plu-IIIBS 2 a +mêmes plumes :
-II PIERRE ET JEAN. - Le +— Le
-cette oeuvre c’est +cette œuvre c’est
-pas un’roman à, proprement parler. ’ On +pas un roman à proprement parler. On
-argument. E - Le +argument. — Le
-juger, c”est qu“il n’est +juger, c’est qu’il n’est
-Manon Lescáut, Paul +Manon Lescaut, Paul
-dangereuses, VVert/ier, ies A/finités +dangereuses, Werther, les Affinités
-Candide, ’Cinq-MarS, René, +Candide, Cinq-Mars, René,
-Bette, Colomóa, le +Bette, Colomba, le
-Noir, Maalemoisellede Maupin, +Noir, Mademoiselle de Maupin,
-Paris, Salammöó, Îllatlame Bovary, ’Adolphe, M. +Paris, Salammbô, Madame Bovary, Adolphe, M.
-Camors, l’A ssommoir, Sapho, +Camors, l’Assommoir, Sapho,
-pas ufi », +pas un »,
-fort a de l’incompétence., V ’ Généralement +fort à de l’incompétence. Généralement
-façon *d’une pièce’de théâtre +façon d’une pièce de théâtre
-premier 0011+ tient l’exposition, +premier contient l’exposition,
-composer -est absolument admissible à. la condition’qu’on acceptera +composer est absolument admissible à la condition qu’on acceptera
-desquelles une’histoire écrite +desquelles une histoire écrite
-? “ Si Don Quic/zotte est +? Si Don Quichotte est
-Rouge er le +Rouge et le
-Si Monte-Crísto est +Si Monte-Cristo est
-roman, l’Assomm0¿r en estil un +roman, l’Assommoir en est-il un
-les A f/inãtés électíees de +les Affinités électives de
-les Îlwís Mousquetaires +les Trois Mousquetaires
-de Gamers de M. 0. Feuillet et Germínarl de +de Camors de M. O. Feuillet et Germinal de
-sont cesifameuses règles +sont ces fameuses règles
-de *quel principe, +de quel principe,
-? ~ ll- semble +? Il semble
-indubitable, ce-qui constitue +indubitable, ce qui constitue
-qui n’en› est -pas-un. Cela +qui n’en est pas un. Cela
-sont enrégirnentés dans +sont enrégimentés dans
-esthétique. r Un cr itique intelligent +esthétique. Un critique intelligent
-gens à, tenter +gens à tenter
-le droit. absolu, +le droit absolu,
-composer, c’est+à.-dire dïmaginer ou +composer, c’est-à-dire d’imaginer ou
-juger. or, le +juger. Or, le
-romans qu*il aime, +romans qu’il aime,
-contre un’tempérament d’artiste +contre un tempérament d’artiste
-de l’obj et d’art qu”on lui +de l’objet d’art qu’on lui
-et -vanter les +et vanter les
-juge. r Mais +juge. Mais
-lecteurs, -d’où il. résulte +lecteurs, d’où il résulte
-faux ou" qu’ils nous complirnement sans +faux ou qu’ils nous complimentent sans
-sans mesure ; ’ Le lecteurpqui cherche +sans mesure. Le lecteur, qui cherche
-à Péorivain de répondre a son +à l’écrivain de répondre à son
-bien écrii, l’ouvrage +bien écrit, l’ouvrage
-triste, réveuse ou +triste, rêveuse ou
-: - Consolez-moi. +: — Consolez-moi.
-Amusez-moi. - Attristez-moi. +Amusez-moi. — Attristez-moi.
-Attendrissez-moi. o -À- Faites-moi rêver, - Faites-moiríre. - Faites-moi frémir. - Faites-moi pleurer. —= Faites-moi penser. n Seuls, +Attendrissez-moi. — Faites-moi rêver. — Faites-moi rire. — Faites-moi frémir. — Faites-moi pleurer. — Faites-moi penser. Seuls,
-demandent a l’arl ; iste : +demandent à l’artiste :
-de Peífort ; +de l’effort ;
-il n”a pasle droit +il n’a pas le droit
-vérité, ’rien que- la +vérité, rien que la
-avec un’égal intérêt +avec un égal intérêt
-nées. -Contesteri le +nées. Contester le
-œuvre poétique* ou +œuvre poétique ou
-forcer à. modifier +forcer à modifier
-de li intelligence que +de l’intelligence que
-reprocher d’êl ; re conformé +reprocher d’être conformé
-d’observer, de’concevoir comme +d’observer, de concevoir comme
-soit un artiste. +soit artiste.
-et prouvons lui que +et prouvons-lui que
-nous j ugeons un +nous jugeons un
-quoi cz. › +quoi
-la -vie diffère +la vie diffère
-livre. » Il +livre. Il
-absolument opposés., Le +absolument opposés. Le
-événements son +événements à son
-vers -le point +vers le point
-événement capital’et décisif, +événement capital et décisif,
-barrière è. Pintérèt, et +barrière à l’intérêt, et
-de lavie, doit +de la vie, doit
-et les.hommes d’une +et les hommes d’une
-cherche à. nous +cherche à nous
-il l’a’ été +il l’a été
-intentions. - Au +intentions. Au
-façon à, la +façon à la
-intéressante jusqu”au dénouement, +intéressante jusqu’au dénouement,
-combat » dans +combat dans
-G LE ROMAN. D XIII intérêts’de famille, +intérêts de famille,
-se clé gagera le +se dégagera le
-de Pœnvre. S’il tait tenir dans’trois cents +de l’œuvre. S’il fait tenir dans trois cents
-demeurés inaperçue pour +demeurés inaperçus pour
-d’ensemble. ’ On +d’ensemble. On
-visible à. tous les Çyeux, déroute +visible à tous les yeux, déroute
-secrets, presf que invisibles, +secrets, presque invisibles,
-: l’Intrígue. En +: l’Intrigue. En
-le Piomancier d’hier +le Romancier d’hier
-du coeur, le +du cœur, le
-tirer, c’est-¿à-dire la +tirer, c’est-à-dire la
-ce qu”est véritablement +ce qu’est véritablement
-contemporain devant-ses yeux, +contemporain devant ses yeux,
-devra if employer que des -faits d’une +devra n’employer que des faits d’une
-mots :« Rien +mots : « Rien
-intention étant’de dégager +intention étant de dégager
-quelquefois n*ètre pas +quelquefois n’être pas
-non -pas à +non pas à
-photographie baifl nale de +photographie banale de
-à ; nous +à nous
-plus probants que +plus probante que
-même. n Bacon ter tout +même. Raconter tout
-multitudes dïncidents insignifiants +multitudes d’incidents insignifiants
-donc, —ce qui +donc, — ce qui
-vérité. t“’* i " La +vérité. La
-outre, .est composée : des +outre, est composée des
-; elle’ est +; elle est
-chaîne, ’pleine de +chaîne, pleine de
-pourquoi Fartiste, ayant +pourquoi l’artiste, ayant
-son th ème, ne +son thème, ne
-utiles son +utiles à son
-il rej ettera tout +il rejettera tout
-tout l’à-côté ’ Un +tout l’à-côté. Un
-qui meurent’chaque jour +qui meurent chaque jour
-terre. ’Mais pouvons-nous +terre. Mais pouvons-nous
-tomber une’ tuile +tomber une tuile
-principal, ~......\-«uvncvunumml ’I Ê +principal,
-part de’Faccident ? +part de l’accident ?
-les train indéfiniment. +les traîne indéfiniment.
-consiste à. user +consiste à user
-préparations, à, ménager +préparations, à ménager
-dissimulées, à. mettre +dissimulées, à mettre
-donner Pillusion complète +donner l’illusion complète
-non à., les +non à les
-le pèle-mêle de leur suc » cession. u J”en conclus +le pêle-mêle de leur succession. J’en conclus
-la notre dans +la nôtre dans
-goût différents.créent autant +goût différents créent autant
-a d’hornmes sur +a d’hommes sur
-mélancolique, Îsale ou +mélancolique, sale ou
-sa nature, Et +sa nature. Et
-reproduire fidèlef ment cette +reproduire fidèlement cette
-convention ›. +convention
-de Pignoble qui +de l’ignoble qui
-tant d’étresI Les +tant d’êtres ! Les
-nous fachons donc +nous fâchons donc
-s’analyse. H ll en estldeux surtout +s’analyse. Il en est deux surtout
-d’analyse "pure et +d’analyse pure et
-s’attache à, indiquer +s’attache à indiquer
-donc, d’a.près eux, +donc, d’après eux,
-où Timagination se +où l’imagination se
-avec l’ol :1servation, à +avec l’observation, à
-les vonloirset discerner +les vouloirs et discerner
-de l’â: me agissant +de l’âme agissant
-de Fobjectivité, (quel +de l’objectivité, (quel
-mot I) prétendant, +mot !) prétendant,
-nous aannar la +nous donner la
-qui alien dans +qui a lieu dans
-les événements Pour +les événements. Pour
-doit être’cachée dans +doit être cachée dans
-la vièremuante. Donc, +la vie remuante. Donc,
-lieu cïexpliquer longuement +lieu d’expliquer longuement
-l’action eu le +l’action ou le
-état d’ã, me doit +état d’âme doit
-cet hommeldans une +cet homme dans une
-déterminée. El ; ils +déterminée. Et ils
-à l’antre du +à l’autre du
-de Fétaler, ils +de l’étaler, ils
-de l’oeuvre, comme Fossature invisible +de l’œuvre, comme l’ossature invisible
-squelette. e, +squelette.
-si, il force +si, à force
-point oué nous +point que nous
-instincts quine sont +instincts qui ne sont
-vie. W En +vie. En
-substituer à. tous +substituer à tous
-sensibilité, ’créent en +sensibilité, créent en
-de nosgsens, nos +de nos sens, nos
-nous n pouvons +nous ne pouvons
-nous prétentions. dévoiler +nous prétendons dévoiler
-corps (llllll roi, +corps d’un roi,
-assassin, fí’un voleur +assassin, d’un voleur
-honnête hom-me, (Tune courtisane, +honnête homme, d’une courtisane,
-Si fétais roi, +Si j’étais roi,
-ferais, qu”est-ce que +ferais, qu’est-ce que
-que fagirais ? +que j’agirais ?
-ne (li versifions donc +ne diversifions donc
-l’âge, le. sexe, +l’âge, le sexe,
-la vie’de notre maé que +la vie de notre moi que
-a entouré-d’une barrière (l’organe infranchissable. ’ L’adresse consiste à. ne +a entouré d’une barrière d’organes infranchissable. L’adresse consiste à ne
-Mais si¿ au +Mais si, au
-la cornplète exactitude, ’la pure +la complète exactitude, la pure
-travail. - Voici, +travail. Voici,
-proclament l’extrême’difficulté de +proclament l’extrême difficulté de
-bien outrecuidant. ou +bien outrecuidant ou
-encore aujourd“hui1Après tant +encore aujourd’hui ! Après tant
-aux naturesfsi variées ; au +aux natures si variées, au
-si b +si
-reste-t-il å. faire +reste-t-il à faire
-saturés d”écriture française +saturés d’écriture française
-le con-fus pressentiment +le confus pressentiment
-seulement a a’muser son +seulement à amuser son
-moyens déjà. connus, +moyens déjà connus,
-et désoeuvrée. Mais +et désœuvrée. Mais
-tout dégoûle, parce +tout dégoûte, parce
-mieux, à. qui +mieux, à qui
-juger Part littéraire +juger l’art littéraire
-maîtres. r Vingt +maîtres. Vingt
-proses. Îles hommes +proses. Les hommes
-en eux’une force +en eux une force
-contre l’invincible* découragement +contre l’invincible découragement
-de l’efi’ort. - c +de l’effort.
-lettres. "" Bouilhet, +lettres. Bouilhet,
-d’une /" façon +d’une façon
-ans enniron avant de. gagner +ans environ avant de gagner
-force dé me +force de me
-l’essence du’talent et +l’essence du talent et
-fi LE ROMAN.)> XXIX lucidit, de +lucidité, de
-de l’oeuvre courte, +de l’œuvre courte,
-produire. À Je’compris ensuite +produire. Je compris ensuite
-connus n”ont presque +connus n’ont presque
-discerner, au’milieu de +discerner, au milieu de
-moi. J”osai lui +moi. J’osai lui
-les fut avec +les lut avec
-vous nfavez apporté +vous m’avez apporté
-une certaines intelligence, li. I +une certaine intelligence,
-que le’talent — +que le talent —
-Chateaubriand - »— n’est +Chateaubriand — n’est
-je tis même +je fis même
-à peuhdeux ou +à peu, deux ou
-originalité, disait-i1, il +originalité, disait-il, il
-» ’g. - Le +» — Le
-longue patience.-Il s’agit +longue patience. — Il s’agit
-assez d’atv ’ +assez d’at-
-qui 11’ait été +qui n’ait été
-de Pinexploré, parce +de l’inexploré, parce
-habitués à, ne +habitués à ne
-Pour derire un +Pour décrire un
-et cet +et de cet
-façon qu”on devient original. " e v Ayant, +façon qu’on devient original. Ayant,
-qu’il n”y a +qu’il n’y a
-mains on deux +mains ou deux
-distinguer de.tous les +distinguer de tous les
-espèce. ’ ’ Quand vous passez. me +espèce. « Quand vous passez, me
-sa p rte, devant +sa porte, devant
-autre epicier ou +autre épicier ou
-» ’ J’ai +» J’ai
-d’exposer. t A +d’exposer.
-LE ROMAN.. D xxxnr Quelle que soitla chose +Quelle que soit la chose
-il n’y.a qu’un +il n’y a qu’un
-l’exprimer, qu”un verbe pour l’a11imer et +l’exprimer, qu’un verbe pour l’animer et
-chercher, jusq.u’a ce +chercher, jusqu’à ce
-de ra peu prs, ne +de l’à peu près, ne
-heureuses, à. des +heureuses, à des
-: lJ’un mot +: D’un mot
-sa p.lace enseigna +sa place enseigna
-pouvoir. llrfest point +pouvoir. Il n’est point
-nombreux etehinois qu’on +nombreux et chinois qu’on
-xxxlv PIERRE ET JEAN. valeur d’unimot suivant +valeur d’un mot suivant
-rares. e ’ Il +rares. Il
-lui faireltout dire, +lui faire tout dire,
-qu’elle n”exprime pas, +qu’elle n’exprime pas,
-de sous entendus, d’intentions +de sous-entendus, d’intentions
-comme des* verbes +comme des verbes
-française, (Tailleurs, est +française, d’ailleurs, est
-maniérés n’Îontja- +maniérés n’ont ja-
-est d’ètre claire, +est d’être claire,
-qui fontaujou rd’hui des +qui font aujourd’hui des
-pierres à. la +pierres à la
-MAUPASSANT. La Guillette, Etrétat, septembre -1887. +MAUPASSANT. {{br0}}{{sm|La Guillette, Étretat, septembre 1887.}}
-PIERRE ET AN I +{{T2|{{Esp|PIERRE ET JEAN|7}}}} I
-! s°écria tout +! s’écria tout
-mer. l\rI““* Roland, assoupie a l’arrière +mer. Mme Roland, assoupie à l’arrière
-bateau, in côté de him” Rosmilly invitée +bateau, à côté de Mme Rosémilly invitée
-de pèche, se +de pêche, se
-: ’ — +: —
-!... en bienl... Gérôme +!... eh bien !... Gérôme
-: ’ — +: —
-pêcher l +pêcher
-2 PIERRE ET JEAN. *qu’entre hommes +qu’entre hommes
-tenaient, 1’u11 il bâbord, +tenaient, l’un à bâbord,
-: Tu +: — Tu
-comme çaÿ.Finvite des +comme ça. J’invite des
-puis, des que +puis, dès que
-poisson. ’ Mm” Roland +poisson. Mme Roland
-tout à, fait +tout à fait
-regardait d*un air +regardait d’un air
-large horizon- de +large horizon de
-: - Vous +: — Vous
-belle pèche. Mais so11 mari rernuait la téteçpour dire +belle pêche. Mais son mari remuait la tête pour dire
-coup d’oeil bienveillant +coup d’œil bienveillant
-poisson captur par +poisson capturé par
-nageoires son levées, d’c[Î’orts impuissants et mons, et de bâcillements dans l’air mortel.-Le père +nageoires soulevées, d’efforts impuissants et mous, et de bâillements dans l’air mortel. Le père
-le Ilot d’argent +le flot d’argent
-bêtes pourvoir celles +bêtes pour voir celles
-et Fodeur forte +et l’odeur forte
-la corbeille...z Le +la corbeille. Le
-des ross, et +des roses, et
-as-tu -pris, toi, +as-tu pris, toi,
-fils ainé, Pierre, +fils aîné, Pierre,
-ans afavoris noirs coupes comme +ans à favoris noirs coupés comme
-: -* Obi pas grandïzllose, trois +: — Oh ! pas grand’chose, trois
-: -Et toi, +: — Et toi,
-? ’ Jean, +? Jean,
-grand garcon. blond, +grand garçon blond,
-que S011 frère, +que son frère,
-et murmure. : * t — A peu +et murmura : — À peu
-cinq. lls faisaient, +cinq. Ils faisaient,
-Roland. l, Il +Roland. Il
-pêcher Paprès-midi. Une +pêcher l’après-midi. Une
-passées, o’est fini. +passées, c’est fini.
-de propriétaire.(Tétait un’ancien bijoutier +de propriétaire. C’était un ancien bijoutier
-dès qu’i’l eut +dès qu’il eut
-ses rentes.. Il +ses rentes. Il
-Havre, aeheta une +Havre, acheta une
-restèrent à. Paris +restèrent à Paris
-temps en’temps partager +temps en temps partager
-père. 1 l \ 1 1 +père.
-PIERRE ET JEAN. Ala sortie (lu collège, +À la sortie du collège,
-après l’a11tre, une +après l’autre, une
-espérances. * En +espérances. En
-médecine Pavait tenté, +médecine l’avait tenté,
-mis iautravail avec +mis au travail avec
-après (l, €lSSBZ courtes +après d’assez courtes
-et fleslclispenses de +et des dispenses de
-intelligent, ehangeant et +intelligent, changeant et
-droit etvenait d’obtenir +droit et venait d’obtenir
-obtenait celui’cle docteur. +obtenait celui de docteur.
-deux for* maient le +deux formaient le
-G PIERRE ET JEAN. parvenaient a le +parvenaient à le
-sœurs jusqu’t la +sœurs jusqu’à la
-ou (l’un bonheur +ou d’un bonheur
-bête gàtée cette +bête gâtée cette
-apparue touta coup +apparue tout à coup
-Jean, des son +Jean, dès son
-peu, fi entendre +peu, à entendre
-la rnollesse, la +la mollesse, la
-la maiserie et +la niaiserie et
-de l’ave11glement. Ses +de l’aveuglement. Ses
-gens plaeicles, qui rèvaient pour +gens placides, qui rêvaient pour
-lui (lisait plus +lui disait plus
-« llegarde Jean +« Regarde Jean
-: :< Jean +: « Jean
-fait eeei, Jean +fait ceci, Jean
-peu sentiinentale, douée +peu sentimentale, douée
-de caissiîere, apaisait +de caissière, apaisait
-la connaissallee pendant Phiver, pendant +la connaissance pendant l’hiver, pendant
-achevaient l’nn et l’aul ; re leurs +achevaient l’un et l’autre leurs
-voisine, M“““ Piosémilly, veuve +voisine, Mme Rosémilly, veuve
-toute jeune. vingt— +toute jeune, vingt-
-8 l’lElllšE ET JEAN. t-rois a-ns, une +trois ans, une
-elle eût’vu, subi, +elle eût vu, subi,
-pris Fhabitude de +pris l’habitude de
-voisins aimahles qui +voisins aimables qui
-marine aiguillonna il ; sans +marine aiguillonnait sans
-sans emharras, en +sans embarras, en
-fils, à. leur +fils, à leur
-commencé åz la +commencé à la
-supplanter. * Leur +supplanter. Leur
-deux tñompherait, car +deux triompherait, car
-riche, mans elle +riche, mais elle
-PIERRE ET JEAN. Ê bien’voulu que +bien voulu que
-n’en eùt point +n’en eût point
-chagrin. ’ Mm” Rosémilly +chagrin. Mme Rosémilly
-follets envolée ãt la +follets envolés à la
-esprit. elle +esprit. Déjà elle
-Cette prêterenee d’ailleurs +Cette préférence d’ailleurs
-: Vos +: « Vos
-! s -s +!
-de péche où il n’emmenait- jamais +de pêche où il n’emmenait jamais
-un long*courier retraité, +un long-courier retraité,
-comme lVI’“ Rosémilly +comme Mme Rosémilly
-: Ça +: « Ça
-» Tancien bijoutier, +» l’ancien bijoutier,
-croyants à. la +croyants à la
-? t - Mais +? — Mais
-? ›— Oui, +? — Oui,
-à partir’a cinq +à partir à cinq
-il doute. tout a coup +il douta tout à coup
-vocation. lldemanda cependant : - A quelle +vocation. Il demanda cependant : — À quelle
-? - Mais... À neuf +? — Mais... à neuf
-? - Non, +? — Non,
-de 1aHève ; etúon avait pehé jusque midi, +de la Hève ; et on avait pêché jusqu’à midi,
-puis repèché, sans +puis repêché, sans
-le père’Roland, comprenant +le père Roland, comprenant
-que ll/Im Rosémilly nfaimait et +que Mme Rosémilly n’aimait et
-en vérit que +en vérité que
-mouvement dïmpatience irraisonnée, +mouvement d’impatience irraisonnée,
-qui s’adressa.it autant +qui s’adressait autant
-12~ PIERRE ET JEAN. Maintenant il regard ail le +Maintenant il regardait le
-vibrante dlavare ; +vibrante d’avare ;
-ciel, remarque que +ciel, remarqua que
-: ’— Eh +: — Eh
-deux tirèreni. leurs +deux tirèrent leurs
-interroger l, hol’lZoll à +interroger l’horizon à
-: ’ ’ *— Tiens, Liens, le +: — Tiens, tiens, le
-s’élevait la-bas, dans +s’élevait là-bas, dans
-nuage noiratre sur +nuage noirâtre sur
-encore d’aul.res fumées, +encore d’autres fumées,
-— N ”est-ce pas +— N’est-ce pas
-la Neirmandze ? +la Normandie ?
-papa. - Donne-mci ma +papa. — Donne-moi ma
-elle, la-bas., ’ Le +elle, là-bas. Le
-tube do cuivre, Pajusta contre son oeil, chercha +tube de cuivre, l’ajusta contre son œil, chercha
-ravi dlavoir vu +ravi d’avoir vu
-madame Bosémilly ? +madame Rosémilly ?
-ne clisti11guait rien, ri-en que +ne distinguait rien, rien que
-espèces dïíclipses, qui +espèces d’éclipses, qui
-: - D’ailleurs +: — D’ailleurs
-heures à. la fenêtre et regarder +heures à la fenêtre à regarder
-tenir il un +tenir à un
-œil, ear ma +œil, car ma
-il Poffrit 21 sa +il l’offrit à sa
-? —Non, merci, +? — Non, merci,
-sais d’avano e que +sais d’avance que
-pas. Mm Roland, +pas. Mme Roland,
-cette P1’O111G’l1El{lB et +cette promenade et
-cheveux ehãtains commençaient seulement åz. blanchir. +cheveux châtains commençaient seulement à blanchir.
-air ealme et +air calme et
-plaisait à. voir. +plaisait à voir.
-elle savaitle prix de Targent, ce +elle savait le prix de l’argent, ce
-ne lfempêehait point (le goûter +ne l’empêchait point de goûter
-réalisé. Et’elle se complaisait a ces +réalisé. Et elle se complaisait à ces
-autrefois très, souple +autrefois très souple
-sans bain les +sans haine les
-équivaut a jurer. Devanttout étranger +équivaut à jurer. Devant tout étranger
-aussi n’osail ;-elle plus, +aussi n’osait-elle plus,
-son espritet toute +son esprit et toute
-sur 1’eau. Elle +sur l’eau. Elle
-: ff Allons, +: « Allons,
-chemise. ’ Pierre, +chemise. Pierre,
-prit ]’aviro11 de +prit l’aviron de
-patron criåt : -« Avant +patron criât : « Avant
-se couchèrent. en +se couchèrent en
-frères s”éveilla tout a coup +frères s’éveilla tout à coup
-contre Tautre. Quand +contre l’autre. Quand
-personne gouver› nat, car +personne gouvernât, car
-en surveillant* la +en surveillant la
-de Pernbareation, qu’il +de l’embarcation, qu’il
-geste on d’un +geste ou d’un
-» - « A. toi, +» — « À toi,
-: Allons le am, allons +: « Allons le un, allons
-qui s’embalIait devenait moins ardent., et +qui s’emballait devenait moins ardent, et
-redressait. Aujourd’hui’ils allaient +redressait. Aujourd’hui ils allaient
-de mnscles qui +de muscles qui
-peau. ’Pierre eut’d’abord l’avantage. +peau. Pierre eut d’abord l’avantage.
-mains erispées sur +mains crispées sur
-le i’ai.sa.it plier +le faisait plier
-l’avant afin’de laisser +l’avant afin de laisser
-un - souque +un — souque
-le dem : ne +le deux ne
-répondre à. cette +répondre à cette
-Mais à. partir +Mais à partir
-ce momeiitlïavantagelui resta ; ii s’anirnait, s’échauffait, +ce moment l’avantage lui resta ; il s’animait, s’échauffait,
-le pre Roland +le père Roland
-à Paine de +à l’aîné de
-barque dérivant.~Le docteur +barque dérivant. Le docteur
-: -~ Je +: — Je
-au cœur..Fétais très +au cœur. J’étais très
-cela m”a coupé +cela m’a coupé
-bras. * ’ Jean +bras. Jean
-PIERRE ET JEAN. 19 -~ Veux-tu +— Veux-tu
-tu n’cs pourtant +tu n’es pourtant
-ramer. Mm” Bosémilly semblait +ramer. Mme Rosémilly semblait
-qui souleva il ; sur +qui soulevait sur
-le Prince-A [bert qui +le Prince-Albert qui
-Southampton arrivait. toute vapeur, charge de +Southampton arrivait à toute vapeur, chargé de
-battant lieau qui +battant l’eau qui
-; ot l’avant +; et l’avant
-les doux femmes +les deux femmes
-une demi-(low zaine (l, ol’l1l)1’8llGS répondirent åt ces +une demi-douzaine d’ombrelles répondirent à ces
-bouche, llllll après +bouche, l’un après
-aux matures légères +aux mâtures légères
-par dïmperceptibles remorque urs, arrivaient +par d’imperceptibles remorqueurs, arrivaient
-de tempsen temps, semblait répu, et rejetait Vers la +de temps en temps, semblait repu, et rejetait vers la
-PIERRE ET JEAN. 21 de trois-mats chargés de rainures emmèlées. Les steamors hàtifs s’enfuyaient a droite, a gauche, +de trois-mâts chargés de ramures emmêlées. Les steamers hâtifs s’enfuyaient à droite, à gauche,
-bâtiments avoile, abandonnés +bâtiments à voile, abandonnés
-blanche on de +blanche ou de
-couchant. MmB’Rolfll1d, lGS"-YBUX mi-clos, murmure : - Dieu 1 que c’ost beau, cette mor ! Mm Rosémilly +couchant. Mme Roland, les yeux mi-clos, murmura : — Dieu ! que c’est beau, cette mer ! Mme Rosémilly
-soupir prolonge, qui ifavait cependant +soupir prolongé, qui n’avait cependant
-quelquefois. ’ Roland +quelquefois. Roland
-: -e - Tenez, +: — Tenez,
-la No1*mancZz’e qui +la Normandie qui
-grande, bein ? +grande, hein ?
-il explique la +il expliqua la
-là-bas, labas, de 1°autre côté de l’emboucliure de +là-bas, là-bas, de l’autre côté de l’embouchure de
-Seine - vingt- kilomètres, cette embouehnre - disait-›il. Il montra Vi-llerville, à Trouville, Eloulgate, Luc, ’Arromanches, la +Seine — vingt kilomètres, cette embouchure — disait-il. Il montra Villerville, Trouville, Houlgate, Luc, Arromanches, la
-dangereuse ju squ’à. Cherbourg. +dangereuse jusqu’à Cherbourg.
-il traite. la +il traita la
-de Quilleboeuf eux-mêmes, +de Quillebœuf eux-mêmes,
-faisant jusqlfà, Dunkerque +faisant jusqu’à Dunkerque
-échancrures oachaieilt un +échancrures cachaient un
-: Étrétat, F écamp, Saint-Valery, +: Étretat, Fécamp, Saint-Valery,
-ne Fécoutaient point, +ne l’écoutaient point,
-vue ide cet +vue de cet
-navires qúcouraient comme +navires qui couraient comme
-rendues sileneieuses +rendues silencieuses
-Jean, calmes, ramaient +Jean, calmés, ramaient
-va ehaqu jour +va chaque jour
-à Fheure de +à l’heure de
-aussi. MMS Roland et’Bosémilly marchaient +aussi. Mmes Roland et Rosémilly marchaient
-idées. t Devant la’place de +idées. Devant la place de
-Roland cen- +Roland con-
-’2~i- PIERRE ET JEAN. temple, comme +templa, comme
-ventre à. ventre, +ventre à ventre,
-mâts innombrables ; sur +mâts innombrables, sur
-donnaient à. cette +donnaient à cette
-la vi1le’1’aspecL d’un +la ville l’aspect d’un
-mort. Audessus de +mort. Au-dessus de
-à Peau ; +à l’eau ;
-poulie åt l’extrémité d’un eacatois, semblait +poulie à l’extrémité d’un cacatois, semblait
-nids. - ’Voulez-vous dîner +nids. — Voulez-vous dîner
-demanda Mm” Roland +demanda Mme Roland
-Mme Bosémilly. - Mais +Mme Rosémilly. — Mais
-avec -plaisir ; +avec plaisir ;
-jeune femme-commençait a frois- +jeune femme commençait à frois-
-PIERRE ET JEAN. 25 ser, murmure. : +ser, murmura :
-il l’appe1ait’« la +il l’appelait « la
-blessante. É’ Et +blessante. Et
-composée ul’un rez-cle-chaussée et o deux +composée d’un rez-de-chaussée et de deux
-de clix-neuf ans, +de dix-neuf ans,
-qui posséäait a l’excés Fair étonné et hestial des +qui possédait à l’excès l’air étonné et bestial des
-monta derrièrecses maîtres +monta derrière ses maîtres
-: - Il +: — Il
-d’chez Pnotaire. 2 +d’chez l’notaire.
-26 PIERRE ET JEAN. - Quel +— Quel
-donc. - Et +donc. — Et
-? - Qu’m’sieu +? — Qu’m’sieu
-la soirée.. M” Lecanu +la soirée. Me Lecanu
-l’ami dupère Roland, +l’ami du père Roland,
-et les.quatre Roland +et les quatre Roland
-regardèrent, troubles par +regardèrent, troublés par
-modeste à, toute +modeste à toute
-de nrocès, de +de procès, de
-silence, murmure : - Qufest-ce que +silence, murmura : — Qu’est-ce que
-Mme Bosémilly se +Mme Rosémilly se
-: - A1lez, c’est un héritage..Feu suis +: — Allez, c’est un héritage. J’en suis
-bonheur. ’ Mais +bonheur. Mais
-qui pùt leur +qui pût leur
-quelque c.hose. Mm” Roland, +quelque chose. Mme Roland,
-aussitôt ai rechercher +aussitôt à rechercher
-même ôte son +même ôté son
-: - Dis +: — Dis
-mari père +mari « père
-donc, pere, te rappelles-tu’qui a +donc, père, te rappelles-tu qui a
-Joseph Lehru, en +Joseph Lebru, en
-? - Oui, +? — Oui,
-petite Duniénil, la +petite Duménil, la
-Alors il’n’y a +Alors il n’y a
-s’animait ä cette +s’animait à cette
-la *savait un +la savait un
-qui craignais ; une +qui craignait une
-petit cliagrin, une +petit chagrin, une
-mauvaise, lfarrêta. +mauvaise, l’arrêta.
-28 PIERRE ET JEAN. - Ne d’emballer pas, +— Ne t’emballe pas,
-il 11”y a +il n’y a
-d’Amérique I Moi, +d’Amérique ! Moi,
-un peu’froissé que +un peu froissé que
-devant Mm Rosémilly. Pourquoi +devant Mme Rosémilly. — Pourquoi
-est tres contestable. +est très contestable.
-: »- Tu cs donc +: — Tu es donc
-? Îjautre, mécontent, +? L’autre, mécontent,
-pour direiqu’ou ne +pour dire qu’on ne
-? -Â Ah +? — Ah
-encore * » +encore »
-attends. - L - Admets +attends. — Admets
-vraisemblable. - Parbleu +vraisemblable. — Parbleu
-nous creuser’la téte. Me +nous creuser la tête. Me
-cabinet davoeat, il +cabinet d’avocat, il
-trouvé il caser +trouvé à caser
-vous deux.. C’était +vous deux. C’était
-d’accord. - (Test servi, ditla bonne. *Et chacun +d’accord. — C’est servi, dit la bonne. Et chacun
-salle a mang’er, . au rez-cle-chaussee. On +salle à manger, au rez-de-chaussée. On
-tout dïabord ; +tout d’abord ;
-instants, Roland. s’étonna +instants, Roland s’étonna
-notaire. - En +notaire. — En
-pourquoi n”a-*t-il pas +pourquoi n’a-t-il pas
-a-t-il “envoyé trois +a-t-il envoyé trois
-naturel. - Il +naturel. — Il
-écrire. q Mais +écrire. Mais
-d’avoir invit cette 2. +d’avoir invité cette
-30 PIERRE ET JEAN. étrangfere qui +étrangère qui
-titre à. M. Leeanu 1 maître +titre à M. Lecanu le « maître
-les notairs. Mm” Rosémilly-se leva : - Je +les notaires. Mme Rosémilly se leva : — Je
-elle nîy consentit +elle n’y consentit
-sans qu”un des +sans qu’un des
-Roland s”empressa près +Roland s’empressa près
-: ii - Une +: — Une
-? ’ - Non ; merci, +? — Non, merci,
-table. - Une +table. — Une
-? ’ - Je +? — Je
-PIERRE ET JEAN. 31 on ifenstendit plus +on n’entendit plus
-: A - Avez-vous +: — Avez-vous
-Maréchal ?M. et 1\(I’“° Roland +Maréchal ? M. et Mme Roland
-! - (fêtait un +! — C’était un
-loin l’u11 de +loin l’un de
-: - M. +: — M.
-! Uhomme et +! L’homme et
-toujours prompt., dont +toujours prompt, dont
-32 PIERRE ET JEAN. e M. +M.
-son lgataire universel. Uétonnement fut +son légataire universel. L’étonnement fut
-mot à. dire. Mm” Roland, +mot à dire. Mme Roland,
-émotion, halbutia : +émotion, balbutia :
-mort E... Des +mort !... Des
-les jones et +les joues et
-claires. e Mais +claires. Mais
-moins à. la +moins à la
-qu’à li espérance annoncée. Il n’osail ; cependant +qu’à l’espérance annoncée. Il n’osait cependant
-et sui* le +et sur le
-arriver à. la +arriver à la
-meann ET JEAN. 33 M. Leeanu Pignorait parfaitement. +M. Lecanu l’ignorait parfaitement.
-sa fortune Q une +sa fortune, une
-pour cent., à +pour cent, à
-legs. A défaut (Taoeeptation de +legs. À défaut d’acceptation de
-Jean, l’11éritage irait +Jean, l’héritage irait
-plus c lis simuler sajoie et +plus dissimuler sa joie et
-— Saeristi ! voila une +— Sacristi ! voilà une
-du coeur. Moi, +du cœur. Moi,
-ne Faurais certainement +ne l’aurais certainement
-ami I * Le +ami ! Le
-aise, dit-il., de +aise, dit-il, de
-plaisir d’apporte1’aux gens +plaisir d’apporter aux gens
-Il nflavait point +Il n’avait point
-venait lui* +venait lui-
-34 PIERRE ET JEAN. Î même +même
-cette mt1m1t annoncée tout à. l’heure +cette intimité annoncée tout à l’heure
-Seuls, Mm Roland physionomie triste. Elle pleurait’toujours un et +Seuls, Mme Roland et
-gardaient u11e peu, essayant ses +gardaient une physionomie triste. Elle pleurait toujours un peu, essuyant ses
-soupirs. ’ Le +soupirs. Le
-: C’était +: — C’était
-souvent å. dîner, +souvent à dîner,
-moi. ’ Jean, +moi. Jean,
-et Py faisait glisser, ]usqu’aux derniers +et l’y faisait glisser, jusqu’aux derniers
-pour Pallonger et Pamincir. i ’ Il +pour l’allonger et l’amincir. Il
-prononcer aussl une phrase convenable avoir +prononcer aussi une phrase convenable, et, après avoir
-: ’ et, après — +: —
-tout a lfheure, demain, +tout à l’heure, demain,
-mot (l’acceptation. Il +mot d’acceptation. Il
-: ’ -~- Il +: — Il
-possibles pas +possibles ?... pas
-contestations M” Lecanu +contestations ?... Me Lecanu
-? - Toutes. +? — Toutes.
-vague, instinctiife et +vague, instinctive et
-ces c’est +ces choses, c’est
-désagréments qu’il. pourrait +désagréments qu’il pourrait
-pas prévoir ; Quelquefois +pas prévoir. Quelquefois
-y choses, +y
-on se’fourre dans un roneier inextricable. +on se fourre dans un roncier inextricable.
-on appelait- toujours Jean le +on appelait toujours Jean « le
-Pierre. Mm” Roland, +Pierre. Mme Roland,
-d’un rève, se +d’un rêve, se
-elle balhulia : - Ne +elle balbutia : — Ne
-notre «pauvre Maréchal +notre pauvre Maréchal
-? “ p — +? —
-: - Cela +: — Cela
-aimait. ’ Roland +aimait. Roland
-suite l’aeeepl.ation ? +suite l’acceptation ?
-PIERRE E’1’ JEAN. 37 demain, a mouétude, à. deux +demain, à mon étude, à deux
-convient. - Mais +convient. — Mais
-bien I Alors, lVI*““ Roland +bien ! Alors, Mme Roland
-regard attenclri de +regard attendri de
-? - Maintenant, jé’veux bien, +? — Maintenant, je veux bien,
-secs en. de +secs en de
-cassantes pâtisse ries anglaises +cassantes pâtisseries anglaises
-thé qu”on ne +thé qu’on ne
-familles besogneuses. Elle revint une’troisième fois +familles besoigneuses. Elle revint une troisième fois
-chauffer Peau. Alorson attendit. ’ 3 +chauffer l’eau. Alors on attendit.
-Seule Mm” Roland +Seule Mme Roland
-de Mm” Rosémilly. +de Mme Rosémilly.
-joie. t Les +joie. Les
-eux, ~en des +eux, en des
-Le the parut enfin... Le +Le thé parut enfin. Le
-avoir émietté, dedans +avoir émietté dedans
-sortit. - Cflest entendu, +sortit. — C’est entendu,
-p PIERRE ET JEAN. 39 - C’est +— C’est
-son jeune’fils en +son jeune fils en
-il embrasse, son +il embrassa son
-: iii’ - Cela ne m’appa1*aissait pas +: — Cela ne m’apparaissait pas
-Quelle chanceî quelle +Quelle chance ! quelle
-chance I Pierre +chance ! Pierre
-: c -Vous le +: — Vous le
-répondit :- Parbleu, +répondit : — Parbleu,
-toutes ses. soirées a la +toutes ses soirées à la
-bien qu’il. allait +bien qu’il allait
-qu’il t”y reconduisait +qu’il t’y reconduisait
-médecin I Il +médecin ! Il
-trouvée soullrante. Nous +trouvée souffrante. Nous
-comme il’tn’avail ; aucun +comme il n’avait aucun
-il s’est’dit : +il s’est dit :
-ce petit-la, je vais *lui laisser +ce petit-là, je vais lui laisser
-» ’ Mm Roland, +» Mme Roland,
-: - Ah I c’était un- brave +: — Ah ! c’était un brave
-Jean s’éLait levé : * ’ u — +Jean s’était levé : —
-faire unbout de +faire un bout de
-projets, avai-1-em des résolutions. Maisle jeune homme s’obsti11a, prétextant un rendez-vo-us. On +projets, à arrêter des résolutions. Mais le jeune homme s’obstina, prétextant un rendez-vous. On
-possession rle.l’héritage. Et +possession de l’héritage. Et
-pour réfléohir. Pierre, +pour réfléchir. Pierre,
-qu’il sor* tait, et +qu’il sortait, et
-quelques minutes.. Dès +quelques minutes. Dès
-tête à. tète avec +tête à tête avec
-dans seshras, l’embrassa +dans ses bras, l’embrassa
-répondre à. un +répondre à un
-: i " E - Tu +: — Tu
-rester àParis plus +rester à Paris plus
-du eiel. R Elle +du ciel. Elle
-: - Elle’tombe du eiel pour +: — Elle tombe du ciel pour
-? R +?
-Il n’a.ceepterail ;’pas. Et +Il n’accepterait pas. Et
-rien qu’à’ Jean. +rien qu’à Jean.
-ainsi trs désavantage. Le +ainsi très désavantagé. Le
-: - Alors, +: — Alors,
-Il sléoria : - - Ah +Il s’écria : — Ah
-toujours chereherun tas +toujours chercher un tas
-tu gåtes tous +tu gâtes tous
-en voilà. une +en voilà une
-généreusement. ’ t Mm Roland’se remit +généreusement. Mme Roland se remit
-charbonnait. ’ +charbonnait.
-mains derrièrehle dos. +mains derrière le dos.
-mal à. 1’aise, alourdi, +mal à l’aise, alourdi,
-pensée prcise ne Faffligeait et il Il., ãl.l1I’3. III su +pensée précise ne l’affligeait et il n’aurait su
-de Pãme et +de l’âme et
-gênent, fatiguant, attristent, irritant, une +gênent, fatiguent, attristent, irritent, une
-chagrin. Lorsqu”il arriva +chagrin. Lorsqu’il arriva
-du T héàtre, il se sen »tit attiré +du Théâtre, il se sentit attiré
-il s”en vint +il s’en vint
-trouver la des amis, .des connaissances, +trouver là des amis, des connaissances,
-port. E U Il +port. Il
-« où irais-je +« Où irais-je
-lui plùt, qui +lui plût, qui
-il s’irritait’d’être seul, +il s’irritait d’être seul,
-personne. - › En arritiant sur +personne. En arrivant sur
-il hé-sita encore +il hésita encore
-la jetee ; +la jetée ;
-solitude. E +solitude.
-et dégouté de +et dégoûté de
-sa fièvre Il +sa fièvre. Il
-ou hlamait ses elans ; +ou blâmait ses élans ;
-dominait tonjours l’homme +dominait toujours l’homme
-il eherchaitd’où lui +il cherchait d’où lui
-rencontrer quelquïin pour n”ètre pas +rencontrer quelqu’un pour n’être pas
-de J ean ? » A Oui, o’était possible, +de Jean ? » Oui, c’était possible,
-mit réfléchir profondément ãt ce +mit à réfléchir profondément à ce
-intelligence. ’ Il +intelligence. Il
-l’état d’àme du +l’état d’âme du
-nous. =- Donc j’ai été’jaloux de +nous. — Donc j’ai été jaloux de
-PIERRE ET JEAN. -47 G’est vraiment assez has, cela +C’est vraiment assez bas, cela
-qui m”est venue +qui m’est venue
-avec Mm” Rosémilly.-Je n’aime +avec Mme Rosémilly. Je n’aime
-gratuite, ’l’ssence même +gratuite, l’essence même
-le mat des +le mât des
-une allumeiite pour +une allumette pour
-lu ce un +lu « un
-qui mentaient dans +qui montaient dans
-pantalons. - Que c”est bète, pensait-il +pantalons. — Que c’est bête, pensait-il
-il sfiarrta +il s’arrêta
-jumeaux, jétaient sur +jumeaux, jetaient sur
-deux comïetes, descendaient, +deux comètes, descendaient,
-et la-bas, de l’auîre côté +et là-bas, de l’autre côté
-Seine, onen voyait +Seine, on en voyait
-et à. éclipses, +et à éclipses,
-la trre hospitalière’disant, rien +la terre hospitalière disant, rien
-aérien d’Êl : ouville montrait +aérien d’Étouville montrait
-sur U l’eau +sur l’eau
-voir, ça et la, des +voir, çà et là, des
-immobiles, quelques unes, cependant, +immobiles, quelques-unes, cependant,
-; détaient les feux cles bâtiments à Pancre attendant +; c’étaient les feux des bâtiments à l’ancre attendant
-avait Pair du +avait l’air du
-Pierre murmure., presque +Pierre murmura, presque
-haute voix-: Voilà., et nous 110us faisons +haute voix : « Voilà, et nous nous faisons
-glissa. S”étant penché +glissa. S’étant penché
-vivre la-dessus, comme +vivre là-dessus, comme
-peut-être I » +peut-être ! »
-du mole. Un +du môle. Un
-frère. * - Tiens, +frère. — Tiens,
-? - Tien-s... Pierre., . Qu’est-ce +? — Tiens... Pierre... Qu’est-ce
-? ’ — +? —
-: - Je prends Pair également. +: — Je prends l’air également.
-frère. E - Hein, +frère. — Hein,
-? - Mais +? — Mais
-: -~ Moi, +: — Moi,
-nord ouvers le +nord ou vers le
-feux, la-bas, arrivent +feux, là-bas, arrivent
-filles pales ou +filles pâles ou
-ne croyons’plus à +ne croyons plus à
-pouvoir s’ofi’rir une +pouvoir s’offrir une
-par la-has ; +par là-bas ;
-se fut brusquement, +se tut brusquement,
-Havanaises. t Puis +Havanaises. Puis
-venues, semblait-i1, d’une seconde ame indépendante +venues, semblait-il, d’une seconde âme indépendante
-: u Bah +: « Bah
-trop mais, il +trop niais, il
-petite Bosémilly. » Il serait levé. ’ — +petite Rosémilly. » Il s’était levé. —
-laisse réver d’avenir +laisse rêver d’avenir
-: p - Eh +: — Eh
-te voilà. riche E Je +te voilà riche ! Je
-cela mè fait +cela me fait
-je t’ai1 :í1e. Jean «Tune nature +je t’aime. Jean d’une nature
-: «, Je +: « Je
-père Marowslto dans +père Marowsko dans
-Paris. C’êtait un +Paris. C’était un
-Polonais, rfugié politique, +Polonais, réfugié politique,
-légendes avaient elles couru +légendes avaient-elles couru
-plus tare parmi +plus tard parmi
-de régicicle, de +de régicide, de
-prêt à- tout, échappé a la +prêt à tout, échappé à la
-obtenu des lui, (Tailleurs, aucun +obtenu de lui, d’ailleurs, aucun
-ancienne. C’êtait encore +ancienne. C’était encore
-s’établir auflavre, comptant +s’établir au Havre, comptant
-attendant ilvivai t pauvrement +attendant il vivait pauvrement
-sa moå +sa mo-
-le iroir après +le voir après
-de MaroWsko, dont +de Marowsko, dont
-gaz brùlait au-dessus +gaz brûlait au-dessus
-l’autre, nn vieux +l’autre, un vieux
-perroquet, dorrnait profondément, +perroquet, dormait profondément,
-poitrine. An bruit +poitrine. Au bruit
-il s°éveilla, se +il s’éveilla, se
-tendues. i-Sa redingote +tendues. Sa redingote
-et Phemme parlait +et l’homme parlait
-qui don-nait à +qui donnait à
-un zézaiemlenlí et +un zézaiement et
-prononcer. ’ Pierre +prononcer. Pierre
-et Marowslio demanda +et Marowsko demanda
-? - —~ Rien. +? — Rien.
-Vous 11, &V’6Z pas Fair gai, +Vous n’avez pas l’air gai,
-cela. Voulez-vous’un’verre de +cela. Voulez-vous un verre de
-je vux bien. r — Alors.je vais +je veux bien. — Alors je vais
-nouvelle. Voila deux +nouvelle. Voilà deux
-n’a fail jusqu’ici +n’a fait jusqu’ici
-bien I j’ai +bien ! j’ai
-bonne. r’Et ravi, +bonne. Et ravi,
-alla ÿers une armoire, l’ou\=rit et +alla vers une armoire, l’ouvrit et
-tout à. fait, +tout à fait,
-56 q PIERRE ET JEAN. blaient pareilles ases actes +blaient pareilles à ses actes
-pas. Saplus grande +pas. Sa plus grande
-dans lavie seInblait être +dans la vie semblait être
-penser Marat. P Deux +penser à Marat. Deux
-dans Farrièreboutique et +dans l’arrière-boutique et
-hommes exarninîerent en +hommes examinèrent en
-liquide. - Joli rubis I déclara Pierre. - N’est-ce +liquide. — Joli rubis ! déclara Pierre. — N’est-ce
-semblait ravie.. * Le +semblait ravie. Le
-réfléchit, goùta de +réfléchit, goûta de
-: - Très +: — Très
-! E +!
-PIERRE ET JEAN. - 57 - Ah +— Ah
-l’appeler essence de’groseille », +l’appeler « essence de groseille »,
-eut uneiidée : +eut une idée :
-tout a1’heu1~e est +tout à l’heure est
-bon, tres bon +bon, très bon
-docteur contes-ta encore +docteur contesta encore
-qu’il l’eùt trouvé, +qu’il l’eût trouvé,
-simplement groseillette +simplement « groseillette
-déclara ¿l(lIÎ1ÎI’&l)lB.-Puis ils se tnrent et +déclara admirable. Puis ils se turent et
-sous Punique bec +sous l’unique bec
-Un : des +Un des
-fortune à. mon +fortune à mon
-avoir songe, il espera que +avoir songé, il espéra que
-docteur hèritait par +docteur héritait par
-pour exprimer. son rnécontelltement de Voir son +pour exprimer son mécontentement de voir son
-bon effet.-Pierre, que +bon effet. Pierre, que
-phrase. - Pourquoi +phrase. — Pourquoi
-un bou effet +un bon effet
-? P. Mais +? Mais
-davantage. p, - Dans ce eas-là ou laisse +davantage. — Dans ce cas-là on laisse
-bon effet.. Et +bon effet. Et
-docteur, impatiente, s’en +docteur, impatienté, s’en
-se eoueha. Pendant +se coucha. Pendant
-il entendittl eau qui +il entendit Jean qui
-chambre voisine puis il s“endormit après +chambre voisine, puis il s’endormit après
-verres (Peau.. 1 +verres d’eau.
-fois déjà. il +fois déjà il
-premier obstaele, jusqu’au premier écho qui +premier obstacle, jusqu’au premier échec qui
-des aues. Certes +des ânes. Certes
-à vin gt francs l’un, cela’lui ferait, au minimum. soixante-douze +à vingt francs l’un, cela lui ferait, au minimum, soixante-douze
-il recvrait dans +il recevrait dans
-soit trente4six mille francs. Voila donc centviugt mille +soit trente-six mille francs. Voilà donc cent vingt mille
-irait Voir a dix +irait voir à dix
-cinq francs* feraient +cinq francs feraient
-bénéfices *courants de +bénéfices courants de
-profession. Bien de +profession. Rien de
-d’arriver la avec +d’arriver là avec
-avait les’yeux sur lui, s’intéressa t à +avait les yeux sur lui, s’intéressait à
-savant havrais.’Et il +savant havrais. Et il
-fortune qu’a lui +fortune qu’à lui
-se *montrerait généreux +se montrerait généreux
-justement ficrs de +justement fiers de
-marierait pas,4ne Voulant point encembrer son +marierait pas, ne voulant point encombrer son
-et gènante, mais +et gênante, mais
-plus jelies ; * ’ ’ Il +plus jolies. Il
-sentait sisùr du +sentait si sûr du
-pour le.saisir tout +pour le saisir tout
-par la, ville +par la ville
-doute, åt la +doute, à la
-frère. -if +frère.
-62 PIERRE ET JEAN. Il s’arrêl ; ait devant +Il s’arrêtait devant
-bel appartement. soit llll riche appartement å. louer, +bel appartement, soit un riche appartement à louer,
-il visitait. avec +il visitait avec
-étage. p Après +étage. Après
-ou huitl adresses +ou huit adresses
-retard. E ’ Des le +retard. Dès le
-bruit d’assiettes., On +bruit d’assiettes. On
-: e - Allons, Pierre, dépche-toi, sacrehleul Tu +: — Allons, Pierre, dépêche-toi, sacrebleu ! Tu
-nous allons- à. deux +nous allons à deux
-musarder. “ Le +musarder. Le
-dans leplat creux, +dans le plat creux,
-et seche. Ce +et sèche. Ce
-il Yavait coupée. +il l’avait coupée.
-Jean M““ Roland, voici ee que +Jean Mme Roland, voici ce que
-Je 111, lIlSÎ&1lGí’&ÎS richement, +Je m’installerais richement,
-façon afrapper Poeil, je +façon à frapper l’œil, je
-cheval, ct je +cheval, et je
-pour leslplaider et +pour les plaider et
-recherché. Grace à Dlu, te voici à. Pabri du +recherché. Grâce à Dieu, te voici à l’abri du
-— Gristiîàta place, +— Cristi ! à ta place,
-pilotes. Jlirais jusqulau Sénégal, avec ca. Pierre, +pilotes. J’irais jusqu’au Sénégal, avec ça. Pierre,
-tour, ’donna son +tour, donna son
-d’ailleurs, ceux-flà. Si +d’ailleurs, ceux-là. Si
-trouvait a Pahri du +trouvait à l’abri du
-ne s’agissa.it pas +ne s’agissait pas
-et Porphelin et +et l’orphelin et
-pour tout’procès gagné on perdu, +pour tout procès gagné ou perdu,
-droit. c +droit.
-conclusion :— Si +conclusion : — Si
-moi, j”en découperais, +moi, j’en découperais,
-Le pèrefioland haussa +Le père Roland haussa
-des bètes de +des bêtes de
-; en bien +; eh bien
-être johard pour +être jobard pour
-tempérament. - Pierre +tempérament. Pierre
-: - Nos +: — Nos
-l’intelligence, toutile reste +l’intelligence, tout le reste
-méprisable. Mm” Roland +méprisable. Mme Roland
-; ella détourne. “donc la +; elle détourna donc la
-précédente, à. Bolbec-Nointot. +précédente, à Bolbec-Nointot.
-par Phorreur intéressante, +par l’horreur intéressante,
-des cri4. +des cri-
-t 66 PIERRE ET, JEAN. mes, +mes,
-même vulgaires. honteux et répugnan ts, exercent +même vulgaires, honteux et répugnants, exercent
-en route., Pierre +en route. Pierre
-: - Il +: — Il
-sa mére. ’ Il +sa mère. Il
-: ’ - Moi, +: — Moi,
-fort inutile.-Jean demeurait +fort inutile. Jean demeurait
-les crimes- et +les crimes et
-criminels. -Maintenant, il +criminels. Maintenant, il
-la rongeur animée +la rougeur animée
-le dpart de +le départ de
-nouveau, recommence ses +nouveau, recommença ses
-François l’“’, quelque +François Ier, quelque
-délicieuse sallea manger +délicieuse salle à manger
-francs Parrèta, car +francs l’arrêta, car
-rien, ns un +rien, pas un
-fortune amassee par +fortune amassée par
-s’élevait à. peine à. huit +s’élevait à peine à huit
-dans Pembarras par +dans l’embarras par
-recommencements d’tudes. Il +recommencements d’études. Il
-demander à. son +demander à son
-francs, des que +francs, dès que
-héritage. Ce +héritage. « Ce
-un pit de +un prêt de
-» Gomme il ifetait pasiencore quatre +» Comme il n’était pas encore quatre
-avait vécut ainsi +avait vécu ainsi
-du vide’de l’existence el ; de son "inaction.~Comment avait-il +du vide de l’existence et de son inaction. Comment avait-il
-lever jusqrfau coucher +lever jusqu’au coucher
-PIERRE ET JEAN. 69 Il avait tlané sur +Il avait flâné sur
-marée, flané par +marée, flâné par
-rues, flané dans +rues, flâné dans
-cafés, flàné chez +cafés, flâné chez
-ces fantaisies-la ne +ces fantaisies-là ne
-de temps’en temps +de temps en temps
-: - Cristiî si j’aVais de +: — Cristi ! si j’avais de
-plis. Nos bcsognes ressemblent +plis. « Nos besognes ressemblent
-demanda si.le plus +demanda si le plus
-de la regarder +de les regarder
-perdu, Ifétant plus +perdu, n’étant plus
-trouble Bt d’incertitude, c’est déjà. quelque +trouble et d’incertitude, c’est déjà quelque
-» à. une +» à une
-mangé l’argent. du +mangé l’argent du
-PIERRE E’I’ JEAN. 71 et : enouées ou +et renouées ou
-à Mm Bosémilly. Puis +à Mme Rosémilly. Puis
-ne semblai telle pa lui +ne semblait-elle pas lui
-à lui=même d’une +à lui-même d’une
-pouvait s”abstenir de +pouvait s’abstenir de
-rester la jusqu’à +rester là jusqu’à
-« ’Que vais-je +« Que vais-je
-de sfattenflrir, "dlètre embrassé et console. (lonsolé de +de s’attendrir, d’être embrassé et consolé. Consolé de
-Il n llaurait su +Il ne l’aurait su
-suite, à. notre +suite, à notre
-sans doute., Quïmporte ? ii lui +sans doute. Qu’importe ? il lui
-Pourquoi done ne +Pourquoi donc ne
-pipes, aeeoudés aux tables, de +pipes, accoudés aux tables de
-la banquette., Dès qu’elle 1’aperçul ;, ›la. fille +la banquette. Dès qu’elle l’aperçut, la fille
-leva vivemeiltet, venant +leva vivement et, venant
-PIERRE ET JEAN. 73 - Bonjour, +— Bonjour,
-? ’ - Moi, +? — Moi,
-? f- Oui, +? — Oui,
-très peu’de temps +très peu de temps
-Tu que +Tu sais que
-médecin. ’t — +médecin. —
-? - ’Un book, ettoi ? -Ê— Moi, .un book aussi, +? — Un bock, et toi ? — Moi, un bock aussi,
-le payes., Et +le payes. Et
-continua à. le +continua à le
-face à, face, ils causèrent.’De temps +face à face, ils causèrent. De temps
-facile des’filles dont +facile des filles dont
-le reg’arclant avec +le regardant avec
-chéri. e Mais +chéri. Mais
-voyait hëte, commune, +voyait bête, commune,
-Les fe.m5 +Les fem-
-un rève ou +un rêve ou
-vulgarité. A Elle +vulgarité. Elle
-: - Tu +: — Tu
-frère. - Il +frère. — Il
-Tu trouvés ? +Tu trouves ?
-l’air d’u11 bon +l’air d’un bon
-seul, qLí’il repoussait +seul, qu’il repoussait
-son ame, lui +son âme, lui
-: - Il +: — Il
-: ’ - Oh +: — Oh
-qui est-c qui +qui est-ce qui
-sa g’rand”mère ou +sa grand’mère ou
-? - Non, +? — Non,
-vieil arni de +vieil ami de
-— Bien qu’un +— Rien qu’un
-laissé, à, toi +laissé, à toi
-: i- Eh +: — Eh
-cette espèce-ià. ! +cette espèce-là !
-ça : fest pas +ça n’est pas
-il omanda, la bouche crispee : - Qu’est-ee que +il demanda, la bouche crispée : — Qu’est-ce que
-: - Moi, +: — Moi,
-dire qu”il a +dire qu’il a
-Ça Ilst pas +Ça n’est pas
-qu’avait-elle sons-en- +qu’avait-elle sous-en-
-avait la une +avait là une
-fille avait* dû +fille avait dû
-le *fils de Maréchal. ’ ’ ’ L’émotion +le fils de Maréchal. L’émotion
-qu’il s’ar~› réta et +qu’il s’arrêta et
-de l’o :-: il un +de l’œil un
-s’asseoir. ’ Un +s’asseoir. Un
-Un hook », +Un bock »,
-dit Marowslto la +dit Marowsko la
-: Est-ce +: « Est-ce
-» ’ é Les +» Les
-exaspérantes. Qu”un vieux garcon sans +exaspérantes. Qu’un vieux garçon sans
-qu’il le. donne +qu’il la donne
-entière à. un +entière à un
-s’étonnera, ehuchôtera et +s’étonnera, chuchotera et
-heureux (ie cet argent iuespéré pour +heureux de cet argent inespéré pour
-les efflurat. Et +les effleurât. Et
-le public", mais +le public, mais
-ceux qui- les +ceux qui les
-s’en amuser., S1811 réjouir, +s’en amuser, s’en réjouir,
-de sou père et mépriser* sa +de son père et mépriser sa
-? f e Et +? Et
-ni dïntelligence, frapperait ’n +ni d’intelligence, frapperait
-: Lequel, +: « Lequel,
-faux ?’ » +faux ? »
-devait Voir son +devait voir son
-pareil sujet., ’ ’ Dès +pareil sujet. Dès
-un ferait de +un grand bruit de
-entendit Mm Bosémilly et +entendit Mme Rosémilly et
-PIERRE ET JEAN. 79 Tabsinthe pour +l’absinthe pour
-mis cl*abord en +mis d’abord en
-bon à. prendre. +bon à prendre.
-verres pleins, ’ii’ Mm Rosémilly +verres pleins. Mme Rosémilly
-époux, slécria : t — +époux, s’écria : —
-bis 9*e 7Jetita placent, +bis repetita placent,
-! J "y ajoute +! J’y ajoute
-de *tangage après +de tangage après
-jamais jusqu’à. la +jamais jusqu’à la
-avaries. › Roland, dontle vieux +avaries. Roland, dont le vieux
-nautique, riait’de tout +nautique, riait de tout
-face déjà. rouge et l°œil troublé +face déjà rouge et l’œil troublé
-ayant tasse toute +ayant tassé toute
-comme un’ œuf +comme un œuf
-balle. ’ Â Mt" Roland +balle. Mme Roland
-premier rerre, et, +premier verre, et,
-Jean. “ ’ * Chez +Jean. Chez
-éclatait. (Tétait une +éclatait. C’était une
-une aíïaire signée, avait +une affaire signée, il avait
-gens, à, ses +gens, à ses
-sentait Faplomh que +sentait l’aplomb que
-bras è. MW* Bosemilly : Non, +bras à Mme Rosémilly : « Non,
-» - Sur +» Sur
-table éolatait un +table éclatait un
-devant Fassiette de +devant l’assiette de
-dont l’un’contenait une +dont l’un contenait une
-tranches dïananas noyées +tranches d’ananas noyées
-chauds. - Bigre +chauds. — Bigre
-le Biche. Après +le Riche. Après
-temps. Beau5. +temps. Beausire
-82 PIERRE ET JEAN. sire racontait +racontait
-général neg*1*e. Le +général nègre. Le
-malade. Mm Rosémilly, +malade. Mme Rosémilly,
-qui Ténervaient. ’ Il +qui l’énervaient. Il
-pour direa son +pour dire à son
-menacée. Uapparition d’unbar énorme +menacée. L’apparition d’un bar énorme
-l’écoutant. Soul, Pierre +l’écoutant. Seul, Pierre
-: On +: « On
-les N ormands sont les Gascous du +les Normands sont les Gascons du
-un paté d’alouettes +un pâté d’alouettes
-bonne dé M’“° Rosémilly +bonne de Mme Rosémilly
-Quand santa le +Quand sauta le
-: -.Vaime mieux ca qu’un +: — J’aime mieux ça qu’un
-pistolet. r +pistolet.
-toi. p ’ Roland, +toi. Roland,
-donc ?’s t Depuis +donc ? Depuis
-et inexplical)les.pLe docteur +et inexplicables. Le docteur
-: - Parce +: — Parce
-la halle du +la balle du
-? i f ’ - Et +? — Et
-prépare Papoplexie dont +prépare l’apoplexie dont
-et Fixes, cherchant à. comprendre s”il ne +et fixes, cherchant à comprendre s’il ne
-pas. ’ ’ +pas.
-PIERRE ET JEAN. Ss Mais Beausire s’éoria : - Ah +Mais Beausire s’écria : — Ah
-pu, etje ne +pu, et je ne
-: - D’abord, +: — D’abord,
-vous étes plus +vous êtes plus
-jour où et +jour où... et
-raison, dooteur. » +raison, docteur. »
-je ltîš prévienne. +je le prévienne.
-autrement. Mm Roland +autrement. Mme Roland
-intervint à. son +intervint à son
-: -›’Voyons, Pierre, qu’est-ee que +: — Voyons, Pierre, qu’est-ce que
-pour IIOIIS. Tu +pour nous. Tu
-: - Qu’il +: — Qu’il
-qu’il voudra. je +qu’il voudra, je
-par peti tes bulles +par petites bulles
-: ’ — +: —
-? R Pierre +? Pierre
-: - Non, +: — Non,
-mais nfen abuse +mais n’en abuse
-pas Phabitude. Alors +pas l’habitude. Alors
-encore a le portera sa +encore à le porter à sa
-le goùta, le +le goûta, le
-dès qu’"i1 eut +dès qu’il eut
-goutte. t Pierre, +goutte. Pierre,
-rencontra l’o :- *: il de Mm” Rosémilly +rencontra l’œil de Mme Rosémilly
-Il baissala tète enise remettant +Il baissa la tête en se remettant
-encore à, côté +encore à côté
-crainte d’ad- +crainte d’admonestation
-88 PIERRE ET JEAN. monestation nouvelle, +nouvelle,
-bouteille avecfnonchalance et, +bouteille avec nonchalance et,
-bras à. travers +bras à travers
-que o’était par +que c’était par
-d’ailleurs n”y fit +d’ailleurs n’y fit
-Pierre, sansy songer, +Pierre, sans y songer,
-où -l’on voyait +où l’on voyait
-langue. P Peu +langue. Peu
-les mem- +les membres,
-PIERRE ET JEAN. 89 bres, se répandaitidans toute’la chair, +se répandait dans toute la chair,
-impatient, ’moins mécontent +impatient, moins mécontent
-frère ce’soir-la même s’affail :›lissait, non +frère ce soir-là même s’affaiblissait, non
-pensée d”y renoncer l’eùt cffleuré, mais +pensée d’y renoncer l’eût effleuré, mais
-ne pointtroulzaler si +ne point troubler si
-bien-être q11’il sentait +bien-être qu’il sentait
-: A ’— Tres gracieuses dames, Messeignenrs, nous +: — Très gracieuses dames, Messeigneurs, nous
-amis. Un disait +amis. On disait
-faire elnplette d’une +faire emplette d’une
-Perle. ’l t Des +Perle. Des
-mon íils. Je +mon fils. Je
-bois à-vos désirs. +bois à vos désirs.
-— (Test moi, +— C’est moi,
-regardait Mm” Ptosémilly), qui +regardait Mme Rosémilly), qui
-Mais cc-~«n’est point +Mais ce n’est point
-je peu ; leur +je peux leur
-passent. E Sa +passent. Sa
-— T res bien, +— Très bien,
-bois à. la mémoire bé11ie de +bois à la mémoire bénie de
-Maréchal. Ily eut +Maréchal. Il y eut
-: - Il n”y a +: — Il n’y a
-délicatesses. -Puis se +délicatesses. Puis se
-voix bredouillant : —~ Un frère.. vous +voix bredouillante : — Un frère... vous
-les sous... et +les soirs... et
-au théâtre..., je +au théâtre... je
-un vrai..... n’est-ce +un vrai... n’est-ce
-: - Oui, +: — Oui,
-92 PIERRE ET JEAN. Pierre reg arc lait son +Pierre regardait son
-on parla’d’autre chose, +on parla d’autre chose,
-boire. i * De +boire. De
-des lié queurs, et +des liqueurs, et
-en p1aisa11t¿u1t. Puis +en plaisantant. Puis
-se couche, vers minuit, l’espril ; confus +se coucha, vers minuit, l’esprit confus
-la tète lourde. +la tête lourde.
-il dormit. comme +il dormit comme
-heures le.lendema.in. r r +heures le lendemain.
-de champagiie et +de champagne et
-chartreuse Favait sans doute aclouci et calmé, ear il s’évei]1a en +chartreuse l’avait sans doute adouci et calmé, car il s’éveilla en
-dispositions (l’âme tres bienvei11antes.pIl appréciait, +dispositions d’âme très bienveillantes. Il appréciait,
-en s’habi1la11t, ses +en s’habillant, ses
-cherchant à. en dé=gag’er bien +cherchant à en dégager bien
-les eau ses réelles, +les causes réelles,
-extérieures. p Il +extérieures. Il
-mauvaise pensée., une +mauvaise pensée, une
-des ils Roland héritait "cl’un inconnu +des fils Roland héritait d’un inconnu
-ces créatures-la n’ont-elles +ces créatures-là n’ont-elles
-des soup- +des soupçons
-94 PIERRE ET JEAN. cons pareils, +pareils,
-calomnier, dillamer toutes +calomnier, diffamer toutes
-se fàchent, comme +se fâchent, comme
-oui, (fest du +oui, c’est du
-il n’aùrait certes +il n’aurait certes
-même sup posé possibles +même supposé possibles
-avait 1’ä.me troublée +avait l’âme troublée
-à Pafiùt pour +à l’affût pour
-dire, el ; malgré +dire, et malgré
-nuire åt son +nuire à son
-même peutètre pité à +même peut-être prêté à
-de boeks des +de bocks des
-cette ima- +cette imagination
-PIERRE ET JEAN. Uli ’gination qu’il +qu’il
-dans 1’univers infini +dans l’univers infini
-parfois dïnavouables, de +parfois d’inavouables, de
-replis insons dables, comme +replis insondables, comme
-Son coeur, assurément, +Son cœur, assurément,
-blessé n”avaitÁil pas +blessé n’avait-il pas
-lui-même, la présent, +lui-même, à présent,
-sa pensée, Certes, Mm” Resémilly, bien +sa pensée. Certes, Mme Rosémilly, bien
-parfaite, à. la +parfaite, à la
-si lc.moindre soupçon 1’eùt effleurée. +si le moindre soupçon l’eût effleurée.
-exagérés. t En +exagérés. En
-fut contnt, comme +fut content, comme
-résolut et se +résolut à se
-dont les manies, +dont ces manies,
-affirmations maises, les +affirmations niaises, les
-ne : rentra +ne rentra
-: - Mon +: « Mon
-bien. Et +bien. » Et
-portraits ingénieux’de leurs +portraits ingénieux de leurs
-peu Mm* Hosémilly, mais diîtne façon +peu Mme Rosémilly, mais d’une façon
-trop méchante.’, ’Et il +trop méchante. Et il
-Mais défendsèla donc, +Mais défends-la donc,
-je éclipserai toujours +je t’éclipserai toujours
-Au cafe, il +Au café, il
-: - Est-ce +: — Est-ce
-tu te.sers de la Períe aujourd’hui ? -«- Non, +tu te sers de la Perle aujourd’hui ? — Non,
-garçon. -«~ J e peux +garçon. — Je peux
-? - Mais +? — Mais
-voudras. r Il +voudras. Il
-un bc1i, ciga1*e, au +un bon cigare, au
-descendit, (l,1111 pied +descendit, d’un pied
-ciel clir, lumineux, +ciel clair, lumineux,
-mer. - Le +mer. Le
-tenir prète à +tenir prête à
-jours ÊL midi, +jours à midi,
-on 11’allait pas +on n’allait pas
-deux, patronl cria +deux, patron ! cria
-de tea-, d§ ’ %q11ai et sauta 1 att* dans Pembarcation. f § .**H’I— ’..«:\ f "*~:.’ . -I - Quel +de fer du quai et sauta dans l’embarcation. — Quel
-? dit-11§§ ;.§ É ; ÿi* a -, ’ * ~ -\. \ 1’fa : ! \ »*, «*:.«, ›, ¿i.“ ; f-, f ’*- lI:.-ÎL/’ +? dit-il.
-98 PIERRE ET JEAN. ’Toujours vent +— Toujours vent
-route. ’Ils hisserentla misaine,1evèrentl’ancre, et +route. Ils hissèrent la misaine, levèrent l’ancre, et
-yeux mi-feruiés sous +yeux mi-fermés sous
-brise-lames. *. Quand +brise-lames. Quand
-pleine mer. en +pleine mer, en
-le Visage et +le visage et
-enflant l.a voile +enflant la voile
-coup hisse le +coup hissa le
-gagnant Ferrière en dux enjambées +gagnant l’arrière en deux enjambées
-son mat. Alors, +son mât. Alors,
-blanche d“écume, s’arrondissait +blanche d’écume, s’arrondissait
-vague rencontrée, -f elles +vague rencontrée,— elles
-et rapprochées, — une +et rapprochées,— une
-le bordegc comme s”ils allaient +le bordage comme s’ils allaient
-ils visitèrent,1’un après +ils visitèrent, l’un après
-côte. r Pendant +côte. Pendant
-frémissante, gouvernent, comme +frémissante, gouvernant, comme
-venait à, son +venait à son
-ses doigts.. I Il +ses doigts. Il
-on rèvasse sur +on rêvasse sur
-avec intelligence.*Dès le +avec intelligence. Dès le
-de s’insta. Iler tout de- suite +de s’installer tout de suite
-François I{{er}}. Le +François Ier. Le
-: —V’la dflahrume, m’sieu Pierre, fautrentrein Il +: — V’la d’la brume, m’sieu Pierre, faut rentrer. Il
-PIERRE ET JEAN. ’ 101 Il vire. de bord., et veut arrière [it route +Il vira de bord, et vent arrière fit route
-jetée, suivi. par +jetée, suivi par
-gagnait. Lorsqu’c1le atteignit +gagnait. Lorsqu’elle atteignit
-un f1’1Sson de +un frisson de
-moisissure, ].’odeur bizarre +moisissure, l’odeur bizarre
-humide el ; glacée. +humide et glacée.
-ensevelie déjà. sous +ensevelie déjà sous
-disait à. Jean :. — +disait à Jean : —
-ravissante. Nous, y +ravissante. Nous y
-tu clonneras des +tu donneras des
-coup d’oeil fécrique. t G. fi +coup d’œil féerique.
-docteur. * — +docteur. —
-un entrésol donnant +un entresol donnant
-rues. I à deux +rues. Il a deux
-tout à, fait +tout à fait
-Pierre palit. Une colère ; lui +Pierre pâlit. Une colère lui
-le coeur. — +le cœur. —
-dit-il. - Boulevard François I{{er}}. ’ Il +dit-il. — Boulevard François Ier. Il
-la finl Il +la fin ! Il
-! »-Sa mère, +! » Sa mère,
-parfaitement la dedans. +parfaitement là dedans.
-du res- +du respect
-PIERRE ET JEAN. 103 pect et +et
-comprendre qu’u11 homme +comprendre qu’un homme
-se fut quelques +se tut quelques
-: - Il +: — Il
-quelque ohos d’approchant +quelque chose d’approchant
-Je îfassure que +Je t’assure que
-Oh I moi, +Oh ! moi,
-j’arriverai. Sa. mère insiste. : ’nn’ — +j’arriverai. Sa mère insista : —
-je l :’a.ssure qu’un +je t’assure qu’un
-logement *te servirait +logement te servirait
-tout à, coup : *- Comment Paviez-vous connu, ce Maréchui ? +tout à coup : — Comment l’aviez-vous connu, ce Maréchal ?
-Roland leva. la tète et chercha. dans +Roland leva la tête et chercha dans
-: - Attends, +: — Attends,
-trop. (Test si +trop. C’est si
-C’est ta. mère +C’est ta mère
-sa Co1111El.ISSEl.l1GB dans +sa connaissance dans
-venu conimander +venu commander
-iüë PIERRE ET JEAN.quelque ehese, et +quelque chose, et
-souvent. Neu s1’avens connu +souvent. Nous l’avons connu
-comme ami.. Pierre, +comme ami. Pierre,
-flageolets el les +flageolets et les
-un à, un +un à un
-une peinte de +une pointe de
-eût embreehés, reprit : ’. - A +eût embrochés, reprit : — A
-cette connaissance-la ? +cette connaissance-là ?
-se seuvenanl ; plus +se souvenant plus
-appel ai la +appel à la
-: -› En +: — En
-année, voye11s, \Louise, tu +année, voyons, Louise, tu
-bon seuvenir ? Voyens, détail ; en... +bon souvenir ? Voyons, c’était en...
-cherche done, tu +cherche donc, tu
-alors îreis ans. +alors trois ans.
-où l’enlÊant eut la fievre scarlatine., et Maré- +où l’enfant eut la fièvre scarlatine, et Maréchal,
-P-IEIIRE ET JEAN. 105 chal, que +que
-secours. c Roland +secours. Roland
-: t - C’est vrai, c”est vrai, +: — C’est vrai, c’est vrai,
-moi ’étais occupé +moi j’étais occupé
-médicaments. Vraiment., G, ÉÉ.8. Il} un +médicaments. Vraiment, c’était un
-il flemhrassait. C’est +il t’embrassait. C’est
-ce moment-la qi nous +ce moment-là que nous
-dans l’â|.me’de. Pierre +dans l’âme de Pierre
-une halle qui +une balle qui
-déchire :’ « +déchire : «
-puisqu’il m’aimait. et m’ernl :›rassait tant, +puisqu’il m’aimait et m’embrassait tant,
-rien à. moi +rien à moi
-et deizneura sombre, +et demeura sombre,
-encore indé- +encore indécise,
-106 PIERRE ET JEAN. oise, le +le
-de benne heure +de bonne heure
-gaz qu”elle paraissait +gaz qu’elle paraissait
-les sous de +les soirs de
-à l’at’freuse senteur +à l’affreuse senteur
-errante. ’ Pierre, le des arrondi +errante. Pierre, le dos arrondi
-chez Marowslto. Sous +chez Marowsko. Sous
-où en êtesvous avec +où on êtes-vous avec
-Polonais explique comment +Polonais expliqua comment
-le Plmre de +le Phare de
-le Sémap/tore /za’um : is lui +le Sémaphore havrais lui
-un long* silence, +un long silence,
-croyait l’entend1°e penser, +croyait l’entendre penser,
-pas, qu”il ne +pas, qu’il ne
-il 110 doutait Plus, le +il ne doutait plus, le
-: Vous +: « Vous
-108 PIERRE ET JEAN. mère : » +mère. »
-probable, evidente ? Mais1ui-même, lui +probable, évidente ? Mais lui-même, lui
-contre co soupçon +contre ce soupçon
-tout à. coup, +tout à coup,
-besoin d’ëtre seul +besoin d’être seul
-avec lui-rnème, pour envisager hardirnent, sans serupaies, sans +avec lui-même, pour envisager hardiment, sans scrupules, sans
-son verrede groseillette, +son verre de groseillette,
-fortune J ean ? » ’ Ce n’él ; ait plus +fortune à Jean ? » Ce n’était plus
-ce lrétaitplus cette +ce n’était plus cette
-naturelle qu”il savait +naturelle qu’il savait
-PIERRE ICT JEAN. 109 mais l a terreur fl’ime chose +mais la terreur d’une chose
-croire lui-indîrme que +croire lui-même que
-la luinière, la +la lumière, la
-il 11Îaimait que +il n’aimait que
-plus jaiíiais. Il irait clormir. Il songeail. : +plus jamais. Il irait dormir. Il songeait :
-examinons d’al›or{l les fai-ts ; +examinons d’abord les faits ;
-ce quejesais le lui, de son allure- avec +ce que je sais de lui, de sou allure avec
-je ollBI’GllB1’2ll.l}0LllL(šS les +je chercherai toutes les
-connaissait auparavant.-S’il avait +connaissait auparavant.— S’il avait
-réservé, CÎGSÊ moi +réservé, c’est moi
-puisque ï +puisque
-’HO PIERRE ET JEAN. cest grâce il moi, +c’est grâce à moi,
-ma fievre scarlatine, qu“il est +ma fièvre scarlatine, qu’il est
-vive, àmoins qu’il +vive, à moins qu’il
-attraction, Line prédilection +attraction, une prédilection
-intellectuelle, à. reconstituer, +intellectuelle, à reconstituer,
-à sen cœur, penda.nt toutes +à son cœur, pendant toutes
-fixité, aíïaihlissait leur +fixité, affaiblissait leur
-sa niémoire. Pour +sa mémoire. Pour
-au meuglernent d’un +au meuglement d’un
-mais *plus longue +mais plus longue
-le ori d’une sirene, le +le cri d’une sirène, le
-son coeur, tant +son cœur, tant
-son ame et +son âme et
-plus ãt rien, +plus à rien,
-et rugissantes. *Lbrsqu’il se +et mugissantes. Lorsqu’il se
-assis ãt l’extrémité du mole, il +assis à l’extrémité du môle, il
-électriques, voiles de +électriques, voilés de
-accessible 1 Illllll, ni +accessible la nuit, ni
-distinguait à. peine +distinguait à peine
-Puis se’tournant a moitié, +Puis se tournant à moitié,
-et eacha sa +et cacha sa
-Maréchal. ’ » +Maréchal. »
-qu’il Favait connu, C’était +qu’il l’avait connu. C’était
-l’air allable, les +l’air affable, les
-enfants ›>, n’avait +enfants », n’avait
-l’autre, at les +l’autre, et les
-ensemble dîner. ’ EL Pierre, +ensemble à dîner. Et Pierre,
-qui suil ; une +qui suit une
-évaporée, se.mit a rechercher +évaporée, se mit à rechercher
-cet ; homme +cet homme
-peu à. peu, tout eàntier, dans +peu à peu, tout entier, dans
-la ru’l’i*dåichel ; quand +la rue Tronchet quand
-à Fun, la gauche à. l’autre, +à l’un, la gauche à l’autre,
-entrée. - Bonjour, +entrée. — Bonjour,
-disait-il, avezvous des +disait-il, avez-vous des
-ne Irfécriventjamais. On +ne m’écrivent jamais. On
-choses ordinaires..Rien de +choses ordinaires. Rien de
-de charme’et de +de charme et de
-sûrs. Maintenant’les souvenirs +sûrs. Maintenant les souvenirs
-l’aimait tou- +l’aimait toujours,
-Hé- PIERRE ET JEAN. jours, sïntérossait toujours +s’intéressait toujours
-puisqu’il sïnquiétait de +puisqu’il s’inquiétait de
-laisser *toute sa +laisser toute sa
-pour Paine, plus +pour l’aîné, plus
-tendre en -apparence avec +tendre en-apparence avec
-donner à. Jean — tout - et +donner à Jean— tout— et
-entre eux.. Et +entre eux. Et
-passait à. flots, -librement, en +passait à flots, librement, en
-» * t +»
-loin, maiiitenaut, dans +loin, maintenant, dans
-parents habitaie11’t Paris. +parents habitaient Paris.
-Il s’acharnait*| ; surtout åt retrouver +Il s’acharnait surtout à retrouver
-blonds, c’hã.tains ou +blonds, châtains ou
-de vieil » lard, ayant +de vieillard, ayant
-pourtant qu”i1 était +pourtant qu’il était
-et qu”il apportait +et qu’il apportait
-: «Laissez donc, +: « Laissez donc,
-» " Et soudain Tintonation de +» Et soudain l’intonation de
-crut l’ente11dre. Elle +crut l’entendre. Elle
-son filsl Donc +son fils ! Donc
-lui, 1’homme riche, +lui, l’homme riche,
-modeste. Ijavait-il aimée +modeste. L’avait-il aimée
-devenu lfami de +devenu l’ami de
-avait parle poëtes et +avait parlé poètes et
-Il n’app1eiait point +Il n’appréciait point
-docteur avait’souvent souri +docteur avait souvent souri
-peu mais. Aujourd’hui +peu niais. Aujourd’hui
-l’ami de’sen père, (le son pero si positif, terre a terre, si lonrcl, -pour qui +l’ami de son père, de son père si positif, si terre à terre, si lourd, pour qui
-mot poésie à signifiait sottiso. f Done, ce ll/Iaréchal, jeune, +mot « poésie » signifiait sottise. Donc, ce Maréchal, jeune,
-prêt ãt toutes les tenclresses, était +prêt à toutes les tendresses, était
-ayant l’8Iïl&l’-* que peut-être +ayant remarqué peut-être
-main (lu mari. - s +main du mari.
-après ?.. Il. avait +après ?... Il avait
-et caresse le +et caressé le
-bijoutier, jusquӈ. la +bijoutier, jusquՈ la
-de l’aut’re, puis +de l’autre, puis
-impénétrable jusq n’a la +impénétrable jusqu’à la
-donné ’toute sa +donné toute sa
-deuxième enfantl... Pourquoi +deuxième enfant !... Pourquoi
-dû COï111}1’Cl1(lI’(3 et +dû comprendre et
-à lui. — Done il +à lui.— Donc il
-Jean u’était point +Jean n’était point
-? ’Et soudain +? Et soudain
-traversa l’ãme de +traversa l’âme de
-ou eaehé ! +ou caché !
-! nu in +!
-où Fon serre +où l’on serre
-détresse, à. cette +détresse, à cette
-plaintes arrachées.ãt la +plaintes arrachées à la
-elle l’eùt compris +elle l’eût compris
-sous la brouillards. Alors, à. travers +sous les brouillards. Alors, à travers
-se fut encore. +se tut encore.
-cauchemar. Je +cauchemar. « Je
-je soupçonne.ma +je soupçonne ma
-son coeur, Sa +son cœur. Sa
-? Est¿ce que +? Est-ce que
-simple, ohaste et +simple, chaste et
-plus claire., que +plus claires que
-Quand on l’avait +Quand ou l’avait
-Et o’était lui, +Et c’était lui,
-bras à. ce +bras à ce
-Certes, o’était un +Certes, c’était un
-homme, honof rable et +homme, honorable et
-sa houtique. Comment +sa boutique. Comment
-autrefois, ille savait +autrefois, il le savait
-voyait iencom, douée +voyait encore, douée
-? A Pourquoi +? Pourquoi
-120 PÎERRE ET JEAN. les fillettes éponsent le +les fillettes épousent le
-leur magasin. de +leur magasin de
-rue Mo11tmartre ; +rue Montmartre ;
-mise ãt travailler +mise à travailler
-toute so11 intelligence +toute son intelligence
-fine et la +fine à la
-sans tendres sel... Sans +sans tendresse !... Sans
-possible qu”une femme n’aimå’1t point +possible qu’une femme n’aimât point
-applaudissant cles actrices +applaudissant des actrices
-de Padolescence à. la +de l’adolescence à la
-croirait pas, pourquoi +croirait pas,— pourquoi
-mère ?, Certes, +mère ? Certes,
-différente diune autre, +différente d’une autre,
-fût sa-mère ?- +fût sa mère ?
-les détail » lances poétiques +les défaillances poétiques
-des sous. Et +des soirs. Et
-? (Tétait sa +? C’était sa
-rejeter l’évi(lence parce qu”il s’agissait +rejeter l’évidence parce qu’il s’agissait
-homme nfavait pas +homme n’avait pas
-amie ; — mais oui", puisqu’il +amie ;— mais oui, puisqu’il
-femme éloignée.et vieillie, mais +femme éloignée et vieillie,— mais
-leur filsl... Et +leur fils !... Et
-frémissant d’u11e telle +frémissant d’une telle
-quelqu’un Son +quelqu’un ! Son
-meurtrir, e broyer, d’étran- +meurtrir, de broyer, d’étrangler !
-122 PIERRE ET JEAN. gler ! Qui +Qui
-le monde., son +le monde, son
-pour rentrer ; Qu’allait-il +pour rentrer. Qu’allait-il
-? Gomme il +? Comme il
-du mat des +du mât des
-la figure ; Sa +la figure. Sa
-présentait la Pentrée, la +présentait à l’entrée, la
-et apercubson œil +et aperçut son œil
-aussi, répondit Santa-Lucia. H — +aussi, répondit. — Santa-Lucia. —
-? - Naples. +? — Naples.
-les hosquets d’orangers +les bosquets d’orangers
-de Gastellamare ! +de Castellamare !
-paysages. Ohi s’il +paysages. Oh ! s’il
-ce qu”il était alevenul Maiis non, +ce qu’il était devenu ! Mais non,
-rentrer dans’la maison’paternelle et +rentrer dans la maison paternelle et
-lit. * t Tant +lit. Tant
-se re* leva et +se releva et
-mit a -marcher comme +mit à marcher comme
-sortant l.’u11 +sortant l’un
-un greg ; et quand. l’eau-devic poivrée +un grog ; et quand l’eau-de-vie poivrée
-Il s’tait trompé, +Il s’était trompé,
-si bien., sa +si bien, sa
-une +V Mais le corps du docteur s’engourdit à peine une
-dans Tagitation d’un +dans l’agitation d’un
-rallumée enlui, cette +rallumée en lui, cette
-le ehagrin sur +le chagrin sur
-nous a. seulement +nous a seulement
-fièvre. Brusquemeut le +fièvre. Brusquement le
-un à. un, +un à un,
-qui aifaient torture son coeur sur +qui avaient torturé son cœur sur
-que criarnt les +que criaient les
-sentait traîne par +sentait traîné par
-vers Pintolérable certitude. ’ Il +vers l’intolérable certitude. Il
-mur. t Jean +mur. Jean
-et rontlait doucement. +et ronflait doucement.
-rien devine ! +rien deviné !
-fortune. Ilfprenait l’argent, +fortune. Il prenait l’argent,
-savoir q ue son +savoir que son
-souffrance et’de dtresse. Et +souffrance et de détresse. Et
-dans Peffarement de +dans l’effarement de
-Mais aujourd”hui il +Mais aujourd’hui il
-en *lui cette +en lui cette
-cacher à. tous +cacher à tous
-devait dcouvrir, pas +devait découvrir, pas
-le monde’accusàt sa +le monde accusât sa
-la sûtinnecente, lui, +la sût innocente, lui,
-regardant, qu’e1leavait enfanté +regardant, qu’elle avait enfanté
-! Était-il possible pqu’une femme +! Etait-il possible qu’une femme
-d’une ame pure +d’une âme pure
-rien 11’apparut de +rien n’apparût de
-Ah 1’les remords +Ah ! les remords
-tout s’efl’ace. Certes, +tout s’efface. Certes,
-peu à, peu, +peu à peu,
-reconnaître à. peine, +reconnaître à peine,
-l’homme à. qui +l’homme à qui
-ainsi qu’avau*t. Se +ainsi qu’avant. Se
-? ’ Pierre +? Pierre
-demeurer «dans sa +demeurer dans sa
-père Técrasait. Il +père l’écrasait. Il
-sur sa’téte et +sur sa tête et
-murs lfétouifer. Et +murs l’étouffer. Et
-bougie afiu d’aller +bougie afin d’aller
-cuisine. \ Il +cuisine. Il
-verre, \ +verre,
-en distingue les +en distingua les
-salle ãt manger +salle à manger
-un renílement, un +un ronflement, un
-vieux, cour*t, pénible +vieux, court, pénible
-cette idée., comme +cette idée, comme
-le pere et +le père et
-l’un à. Feutre ! +l’un à l’autre !
-! Il se +! Ils se
-aux de ux B’Xlll’ë1111ÎéS du +aux deux extrémités du
-étrangères Pune à +étrangères l’une à
-que ce.pere et +que ce père et
-parce qnlun mensonge +parce qu’un mensonge
-impossible et dévoiler +impossible à dévoiler
-que personnelle connaîtrait +que personne ne connaîtrait
-pourtant, s”il se +pourtant, s’il se
-savoir ?Ah ! si unelressemblance, même +savoir ? Ah ! si une ressemblance, même
-chose, à. lui +chose, à lui
-de ia mâchoire, +de la mâchoire,
-des yeu1› ;, la +des yeux, la
-rien, non rien. +rien, non, rien.
-PIERRE ET JEAN. 131 se mità.monter l’escalier, a pas +se mit à monter l’escalier, à pas
-apaisée, quo les +apaisée, que les
-Jean sӎveillait, que +Jean sՎveillait, que
-demeurait deliout, les +demeurait debout, les
-comme *un voleur. +comme un voleur.
-bouche en trou verte, dormait (Fun +bouche entr’ouverte, dormait d’un
-contemplait d’u11 oeil avide. +contemplait d’un œil avide.
-le trouvat ! +le trouvât !
-sonnaient, llune après +sonnaient, l’une après
-eût avaléune cloche +eût avalé une cloche
-dans l,01’GÎllB inerte +dans l’oreille inerte
-Pierre sfétait mis a marcher +Pierre s’était mis à marcher
-Trouville, Voir grouiller +Trouville, voir grouiller
-pensée, lui-donnerait le +pensée, lui donnerait le
-que l’aur-ore parut, +que l’aurore parut,
-port qu’a neuf +port qu’à neuf
-avant de- partir. ’ Il ai.te ndit le +avant de partir. Il attendit le
-porte qu”il s’arrëta our res irer. Sa main osée sur la ser1 rure, était +porte qu’il s’arrêta pour respirer. Sa main, posée sur la serrure, était
-léger elïort de +léger effort de
-frappa. La’voix de +frappa. La voix de
-: - Qui est-ee ? - Moi, Pierre. - Qu’est-ce +: — Qui est-ce ? — Moi, Pierre. — Qu’est-ce
-Je embrasserai en +Je t’embrasserai en
-Il espera qu’il +Il espéra qu’il
-cœur d’avance.-Mais elle +cœur d’avance. Mais elle
-: - Un +: — Un
-sois rebouchée.-Il entendit +sois recouchée. Il entendit
-le parquet-puis le +le parquet puis le
-Entre. -Il entra. +Entre. Il entra.
-et tourne vers +et tourné vers
-s’obstinait à. dormir. +s’obstinait à dormir.
-ne Pavait pas secoué a lui +ne l’avait pas secoué à lui
-pêche, c°était la +pêche, c’était la
-sonnée à. Fheure convenue +sonnée à l’heure convenue
-ne Favait jamais +ne l’avait jamais
-baisers, pois s”assit sur +baisers, puis s’assit sur
-basse. - (Test hier soi-1* que +basse. — C’est hier soir que
-dit-elle. p — +dit-elle. —
-soir. - Tu +soir. — Tu
-Il Fexaminait avec une curiosit stnpfaite. @était sa +Il l’examinait avec une curiosité stupéfaite. C’était sa
-vue des l’enfance, des que +vue dès l’enfance, dès que
-paraissaient brusque- +paraissaient brusquement
-136 PIERRE ET JEAN., ment nouveaux +nouveaux
-été jusque-la pour +été jusque-là pour
-que, Faimant, il ne Favait jamais +que, l’aimant, il ne l’avait jamais
-il nïgnorait rien +il n’ignorait rien
-lui 1\lait différente, +lui révélait différente,
-soudain a 1*im›i11@ib1e envie +soudain à l’invincible envie
-le coeur depuis +le cœur depuis
-: T - Dis +: — Dis
-me rappeleiz’qu’il y +me rappeler qu’il y
-autrefois, à. Paris, .un petit +autrefois, à Paris, un petit
-salon. — Elle +salon. Elle
-ou lux ; +ou deux ;
-: › — +: —
-oui. a - Et qu*est-ee qu’il +oui. — Et qu’est-ce qu’il
-Ce portrait... attends... je +Ce portrait ... attends ... je
-pas trop. “Peut-être que jel’ai dansmon secrétaire. +pas trop ... Peut-être que je l’ai dans mon secrétaire.
-le veux’-tu ? +le veux-tu ?
-pour moi..Fai songé +pour moi. J’ai songé
-plaisir a mon frère. Oui, +plaisir à mon frère. — Oui,
-raison, o’est une +raison, c’est une
-chercher des que +chercher dès que
-serai levé. Et +serai levée. Et
-sortit. C’tait un +sortit. C’était un
-souffle (Pair. Les +souffle d’air. Les
-allant fla leurs +allant à leurs
-allant à. leur +allant à leur
-Quelques-uns e han tonnaient, mis +Quelques-uns chantonnaient, mis
-clarté. j Sur le bateau.. de +clarté. Sur le bateau de
-tout â, l’arrière, +tout à l’arrière,
-déduction on déduction, +déduction en déduction,
-portrait dfamant, était +portrait d’amant, était
-tout le. monde, +tout le monde,
-l’autre, Fapercevoir aussi, +l’autre, l’apercevoir aussi,
-et Favait cachée, +et l’avait cachée,
-la barbe’de Jean, +la barbe de Jean,
-tout ã coup +tout à coup
-cadre. ~ Le +cadre. Le
-Alors, s’étant1evé, il +Alors, s’étant levé, il
-lointaine qu*on apercevait +lointaine qu’on apercevait
-Trouville, et". comme +Trouville, et comme
-jetée jusqu”aux Roches-Noires, +jetée jusqu’aux Roches-Noires,
-les -couleurs, les +les couleurs, les
-par groupes, devant +par groupes devant
-dispersés çà et la, ressemblaient vraiment à. des +dispersés ça et là, ressemblaient vraiment à des
-prairie démesure. Et +prairie démesurée. Et
-dans Pair léger, +dans l’air léger,
-cris d’en- +cris d’enfants
-H-0 PIERRE ET JEAN. fants qu’on +qu’on
-milieu d ces +milieu de ces
-plus pordu, plus +plus perdu, plus
-pensée torturantefque si on Pavait jeté a la +pensée torturante, que si on l’avait jeté à la
-car 11S.S@mh1aisni, h¢ur@ux et contents. ’ v ll allait maintenant frolant les +car ils semblaient heureux et contents. Il allait maintenant frôlant les
-nouvelles. Toutes- ces +nouvelles. Toutes ces
-grâce -factice des +grâce factice des
-jusqu’au cha- +jusqu’au chapeau
-PIERRE ET JEAN. Ml peau extravagant, +extravagant,
-apparaissaient sondain comme +apparaissaient soudain comme
-perversité féminine, Toutes +perversité féminine. Toutes
-séduire, el. tenter +séduire, et tenter
-pour Fépoux qlfelles n’avaient +pour l’époux qu’elles n’avaient
-de conqurir. Elles +de conquérir. Elles
-pour Pamant d’aujo11rd’hui et +pour l’amant d’aujourd’hui et
-pour Pinconuu rencontré, remarqiiéfattendu peut-être. +pour l’inconnu rencontré, remarqué, attendu peut-être.
-comme ung-ib1a~ souple +comme un gibier souple
-bien qu*il semblat si proche’et si +bien qu’il semblât si proche et si
-donc qu’ane halle +donc qu’une halle
-et celles-la se +et celles-là se
-seulement. T eutes ces +seulement. Toutes ces
-les autres voila ’ › tout +les autres, voilà tout
-autres ? - non +autres ?— non
-beaucoup I Celles +beaucoup ! Celles
-somme à. la +somme à la
-et monrlaine ou même ât la +et mondaine ou même à la
-montait, chassent peu a peu +montait, chassant peu à peu
-leurs siges, devant +leurs sièges, devant
-borde la’plage d’un bout a 1’autre, c’était +borde la plage d’un bout à l’autre, c’était
-et sïarrêta pour +et s’arrêta pour
-il n”avait guère +il n’avait guère
-à Fombre d’un , tilleul. +à l’ombre d’un tilleul.
-s’aperçut qu”il était +s’aperçut qu’il était
-? Certessi elle +? Certes si elle
-qu’on lïnterrogeat encore, +qu’on l’interrogeât encore,
-sa ehamhre, il hésite a descendre ipour le +sa chambre, il hésita à descendre pour le
-Il soutirait +Il souffrait
-*lå*=i- PIERRE ET JEAN. trop. Son cceur soulevé +trop. Son cœur soulevé
-encore cu le temps (le s’apaiser. +encore eu le temps de s’apaiser.
-salle a ”man0*er comme +salle à manger comme
-visages. U — +visages. —
-rien Voir avant +rien voir avant
-: - Mais +: — Mais
-beaucoup. ’ Elle +beaucoup. Elle
-magasins d’ameulî›lement. Elle +magasins d’ameublement. Elle
-des étolïes riches, +des étoffes riches,
-frapper Pceil. Son +frapper l’œil. Son
-besoin d’ètre impressionné, +besoin d’être impressionné,
-PIERRE ET JEAN. 145 lans le salon datlsente, l’émotion +dans le salon d’attente, l’émotion
-contraire, clsirant n’attirer +contraire, désirant n’attirer
-et opulento, voulait +et opulente, voulait
-reprit ds le +reprit dès le
-: - Moi, +: — Moi,
-J’irai Voir quand +J’irai voir quand
-Roland fitappel au +Roland fit appel au
-: - Voyons, +: — Voyons,
-qu’il cut envie +qu’il eut envie
-un jnron. Il dit. cependant +un juron. Il dit cependant
-où vihrait son +où vibrait son
-: e - Oh +: — Oh
-Je ifaime que +Je n’aime que
-qui est. quand +qui est, quand
-la droilure quand +la droiture quand
-Ut-Ô PIERRE ET JEAN. - Songe +— Songe
-rues. › Pierre +rues. Pierre
-Et qu’imporl ; e ? +Et qu’importe ?
-les sets ? +les sots ?
-mit a rire : T u as +mit à rire : — Tu as
-d’un moraliste., Pierre ne réplique point.. Sa +d’un moraliste. Pierre ne répliqua point. Sa
-parler d’étofl’es et +parler d’étoffes et
-tout à. coup +tout à coup
-œil el ; sa +œil et sa
-et mais, c’était +et niais, c’était
-rien. e Sa +rien. Sa
-jours une-maiii inconnue +jours une main inconnue
-main (l’un mort, +main d’un mort,
-un à. un, +un à un,
-tenaient l’u11 à +tenaient l’un à
-fini, el-était brisé. +fini, c’était brisé.
-pouvant \féiiérer avec +pouvant vénérer avec
-était Penfaut (lillll étranger +était l’enfant d’un étranger
-qu’il ifaimait pas, +qu’il n’aimait pas,
-coup ’:\ - Dis +coup : — Dis
-: Quel +: — Quel
-— Non... c’est-à-dire oui... je +— Non ... c’est-à-dire oui ... je
-retrouvé, maisjecrois savoir +retrouvé, mais je crois savoir
-est. - Quoi +est. — Quoi
-: q — +: —
-mère Pavait tiré +mère l’avait tiré
-? ]’étais en +? J’étais en
-tu Pas pris +tu l’as pris
-chaise à, côté +chaise à côté
-brûlé moitié. +brûlé la moitié.
-l’héritage de.Îean ? +l’héritage de Jean ?
-aux pressentinients, je +aux pressentiments, je
-! M’“° Roland +! Mme Roland
-tout à. l’heure. +tout à l’heure.
-avait inenti en +avait menti en
-ce matin-la même, +ce matin-là même,
-: Je ne +: "Je ne
-pas trop... peut-être +pas trop ... peut-être
-je 1’ai dans mon secrétaire. » Elle +je l’ai dans mon secrétaire." Elle
-menti l’ll la +menti ! Il la
-son *affection sacrée, +son affection sacrée,
-il Panrait saisie +il l’aurait saisie
-épaules on par +épaules ou par
-il 11”avait rien +il n’avait rien
-trompé. * Mais +trompé. Mais
-Elle sc devait a lui +Elle se devait à lui
-1550 PIERRE ET JEAN. lent il +dont il
-presque ši (le la haine, e”est qu”il la +presque à de la haine, c’est qu’il la
-lui qu’enve1’s son +lui qu’envers son
-un paete volontaire +un pacte volontaire
-faiblit n”est coupable +faiblit n’est coupable
-elle estlâche, indigne et infame ! — (fest égal, +elle est lâche, indigne et infâme ! — C’est égal,
-tout il coup Bolaucl en allozïigealit ses +tout à coup Roland en allongeant ses
-table, c-om, me il faisait c..*que soir +table, comme il faisait chaque soir
-de cassis ? ça : fest pas mauvais de’vivre il rien +de cassis, ça n’est pas mauvais de vivre à rien
-quand en à une +quand on a une
-aisance. l’espere que +aisance. J’espère que
-à Festornac. ’ Puisse tournant +à l’estomac. Puis se tournant
-longue il Pierre, +longue à Pierre,
-1’IEl1l{lš l*l’I’ J EAN. ’lîil bien qu’elle n’eùt pas +bien qu’elle n’eût pas
-trois ininutes, ll/l’“° I{oland rentra, +trois minutes, Mme Roland rentra,
-par Panneau un +par l’anneau un
-— Voila, dit¢elle, l’ai retrouve presque +— Voilà, dit-elle, je l’ai retrouvé presque
-premier, avait’tendu la +premier, avait tendu la
-et, (l’un peu loin, à. bout +et, d’un peu loin, à bout
-le reg arc lait, il +le regardait, il
-frère, “pour C01111]E1l’Bl’. Il. faillit ilire, emporté +frère, pour comparer. Il faillit dire, emporté
-Tiens, eela ressemble +Tiens, cela ressemble
-ces reiloutables paroles, il nianifesta sa +ces redoutables paroles, il manifesta sa
-dont ileomparait la figure vivante’ à. la +dont il comparait la figure vivante à la
-certes, (les signes +certes, des signes
-rien (Passez précis’pour pernlettre de deelarer : Voila le +rien d’assez précis pour permettre de déclarer : « Voilà le
-et voila le +et voilà le
-» (Îétait plutôt +» C’était plutôt
-physionomies qlfanime le +physionomies qu’anime le
-plus déeisif encore +plus décisif encore
-d’enfermer, avectrop de +d’enfermer, avec trop de
-placard. Ell.e avait +placard. Elle avait
-qu’il soupç-onnait ! a— Passe-moi +qu’il soupçonnait ! — Passe-moi
-Pierre temlit la +Pierre tendit la
-: - Pauvre +: — Pauvre
-nous Jii£lVol1S connu. Cristil comme ça *va vite +nous l’avons connu. Cristi ! comme ça va vite
-même, à. cette +même, à cette
-manière, n’estee pas, Louise ’ ? r Comme +manière, n’est-ce pas, Louise ? Comme
-: - Etiquel caractère +: — Et quel caractère
-ne lui- ai jamais \fu de +ne lui ai jamais vu de
-ce qu”il a +ce qu’il a
-que celui~1a s’est +que celui-là s’est
-ami ot fidèle +ami et fidèle
-à ’son tour, +à son tour,
-tout. -le ne +tout. Je ne
-sa rnre. Elle +sa mère. Elle
-sa Voix naturelle : - Cela Uappartient maintenant, +sa voix naturelle : — Cela t’appartient maintenant,
-elle étaifautrefois. Roland +elle était autrefois. Roland
-pièce, l’autre’assis, ~-enfoncé dans +pièce, l’autre assis, enfoncé dans
-se mettait’toujours a cheval +se mettait toujours à cheval
-Jean. (Yetait un 9. +Jean. C’était un
-se leyait et +se levait et
-appuyé contre’la pendule. +appuyé contre la pendule.
-qui traxrsait l’etroit salon +qui traversait l’étroit salon
-cinq enjamliées, les +cinq enjambées, les
-lèvres, ren* contrait chaque +lèvres, rencontrait chaque
-mère. On’eût dit qu’ils s”épiaie11t, qu’nuc lutte +mère. On eût dit qu’ils s’épiaient, qu’une lutte
-disait, .torturé et +disait, torturé et
-que l’a.i devinée +que je l’ai devinée
-s’arrêtait quel ?ques secondes +s’arrêtait quelques secondes
-rue tiuta. › +rue tinta.
-PIERRE ET JEAN. 111 1 ’ ’ 1 l.. o anr, tougours si ea me, eut un sur saut qui +Mme Roland, toujours si calme, eut un sursaut qui
-être Mm” Rosémilty. » +être Mme Rosémilly. »
-la cheminee. Pierre +la cheminée. Pierre
-cette 11111113.tll1’O’l11C011111 I€, du +cette miniature inconnue, du
-peur, iune peur +peur, une peur
-la glisse. sous +la glissa sous
-frère Peussent vu. +frère l’eussent vu.
-parurent chaiigés, troubles et liagards. — +parurent changés, troubles et hagards. —
-disait M““*Bosémilly, je +disait Mme Rosémilly, je
-pendant qiu’o11 s”agitait autour +pendant qu’on s’agitait autour
-ouverte. ’ Quand +ouverte. Quand
-on s’étonna..Jean mécontent, ãt cause +on s’étonna. Jean mécontent, à cause
-murmurait :’ - Quel +murmurait : — Quel
-! ’ Mme +! Mme
-: - Il +: — Il
-promenade à. Trouville. +promenade à Trouville.
-aller èomme un sauvage. Mm” Bosémilly voulut +aller comme un sauvage. Mme Rosémilly voulut
-affirmant :. t -+- Mais +affirmant : — Mais
-mais non., il +mais non, il
-à 1*ang1f¿iS@, et +à l’anglaise, et
-père pèchait, Jean +père pêchait, Jean
-Pierre, tres sombre, ne para.issait plus +Pierre, très sombre, ne paraissait plus
-: 9- Pourqnoi diable +: — Pourquoi diable
-pas (d’aujourd’hui que +pas d’aujourd’hui que
-! “ Le +! Le
-: - C’est +: — C’est
-bonhomme n”y comprit rien ati d’u11 air +bonhomme n’y comprit rien et, d’un air
-Vraiment e’esl ; trop +Vraiment c’est trop
-le honlleur de cet l 1éritag*e, tout +le bonheur de cet héritage, tout
-nous pleuriens quelqu’un ! - Je +nous pleurions quelqu’un ! — Je
-Pierre. - Toi +Pierre. — Toi
-? - Oh ! quelqu’u11 que tu 1113.5 pas +? — Oh ! quelqu’un que tu n’as pas
-que ]’aimais trop. Roland sÿimagina qu’il +que j’aimais trop. Roland s’imagina qu’il
-d’une persorme l.égè1’e courtisée +d’une personne légère courtisée
-: - Une +: — Une
-? h - (Jui, une femme. ’ — +? — Oui, une femme. —
-? - Non, +? — Non,
-qu’il s’tonnä.t de cette eeufidenee imprévue, +qu’il s’étonnât de cette confidence imprévue,
-fils, l vieux 11’ilisista point, +fils, le vieux n’insista point,
-ces ehoses-là. ne +ces choses-là ne
-tiers. Mm” Roland semblait ifavoir point +tiers. Mme Roland semblait n’avoir point
-pâle. Plu- +pâle. Plusieurs
-P fl E H RE E T.1 E A N. 159 sieurs fois +fois
-la Voir s’asseoir +la voir s’asseoir
-: - Vraiment, +: — Vraiment,
-as IIIELIIVEIÎSÎP mine, tu’te fatigues +as mauvaise mine, tu te fatigues
-installer J eau ! Repose-*toi un +installer Jean ! Repose-toi un
-Il 11, GSlI)E1S pressé, +Il n’est pas pressé,
-puisqu’il ostriche. Elle +puisqu’il est riche. Elle
-Sa paleur, ce +Sa pâleur, ce
-Puis se’tournant vers +Puis se tournant vers
-toi, qu”elle est souffrante, ’ta mère. +toi, qu’elle est souffrante, ta mère.
-ne m°étais pas +ne m’étais pas
-qu’elle eùl ; quelque +qu’elle eût quelque
-Alors Àlloland se fàeha : +Alors Roland se fâcha :
-d’un ehieuî A +d’un chien ! A
-ne Uaperçois même pas que’ta mère est indis- +ne t’aperçois même pas que ta mère est indisposée ?
-150 PIERRE ET JEAN. posée ? Mais regarde-la. tiens, +Mais regarde-la, tiens,
-ce médecin-la ne +ce médecin-là ne
-pas E * Mm” Boland s’était mise à, haleter, si blème que +pas ! Mme Roland s’était mise à haleter, si blême que
-: ’ — +: —
-n’est rie11... ça +n’est rien... ça
-: - Voyons, +: — Voyons,
-basse, préc-ipitée : - Mais +basse, précipitée : — Mais
-parti ehereher du +parti chercher du
-bouteille à. son +bouteille à son
-soulage-la done, toi. As-tu taré son +soulage-la donc, toi. As-tu tâté son
-? Gomme Pierre +? Comme Pierre
-chaise voisine.— Allons, +chaise voisine. — Allons,
-malade. Alors’elle souleva +malade. Alors elle souleva
-Il murmure. : - En +Il murmura : — En
-calmants. Je’vais te +calmants. Je vais te
-écrivait, courbe sur +écrivait, courbé sur
-Roland, áperdu, demandait +Roland, éperdu, demandait
-mais qtiiest-ce que +mais qu’est-ce que
-: ’- Non, +: — Non,
-fils. ’ — +fils. —
-qu’elle af ? +qu’elle a ?
-ne Fai jamais vt ainsi. - Ce n”est rien, +ne l’ai jamais vue ainsi. — Ce n’est rien,
-N521’1l : lRl{1Ê ET JEAN. Et à I, lui +Et il lui
-cœur ai lui +cœur à lui
-la Voir ainsi +la voir ainsi
-besogne. p Mais +besogne. Mais
-prévoir *ni Tarrêter ; +prévoir ni l’arrêter ;
-chambre. lšolaznd et +chambre. Roland et
-face ft face. +- Est-ce +face à face. — Est-ce
-dit 1”un. I - Oui, répondit l’au’tre, cela +dit l’un. — Oui, répondit l’autre, cela
-souvent a l’âge demaman. Il +souvent à l’âge de maman. Il
-probable qu“elle aura +probable qu’elle aura
-comme s’i] avait +comme s’il avait
-sa fig’ll1’B les +sa figure les
-PIERRE ET JEAN. p 163 ruses de tortiomiairc, réveillait +ruses de tortionnaire, réveillait
-instant calrnéc. Et +instant calmée. Et
-de no plus +de ne plus
-elle étaitïnisérable et +elle était misérable et
-si ineurtri par +si meurtri par
-son mépris’de fils, qu”i.| avait +son mépris de fils, qu’il avait
-se iioyer pour +se noyer pour
-finir. 011 l comni il +finir. Oh ! comme il
-maintenant mais +maintenant ! mais
-incapable d’oub]ier. Si +incapable d’oublier. Si
-plus, souílrant toujours +plus, souffrant toujours
-qu’il Papercevait, dès qu”il voyait +qu’il l’apercevait, dès qu’il voyait
-fuyant ãi- présent, +fuyant à présent,
-ltiå- PIERRE ET JEAN.. phrase perlîde qui lui montait. aux lèvres. L’infâ.me secret, connu rl’eux seuls, Paiguillonnait contre +phrase perfide qui lui montait aux lèvres. L’infâme secret, connu d’eux seuls, l’aiguillonnait contre
-portait à. présent +portait à présent
-de mordre, à +de mordre à
-le gënait plus +le gênait plus
-et (les violences +et des violences
-de le’remettre à. sa +de le remettre à sa
-de I-ui donner +de lui donner
-fortune, (Tailleurs, l’avait +fortune, d’ailleurs, l’avait
-guère qu’au.x choses +guère qu’aux choses
-clandestine dans, le +clandestine dans le
-décidé qu”a l’occasion +décidé qu’à l’occasion
-campagne Saint-Jouin, +campagne à Saint-Jouin,
-contraire souillait, firent +contraire soufflait, firent
-Roland, Mm” Iîosémilly et +Roland, Mme Rosémilly et
-dans uirnuage de poussière. ffétait l’époque +dans un nuage de poussière. C’était l’époque
-des trelles d’un +des trèfles d’un
-du soleil. tombée +du soleil tombée
-commençait à. moissonner +commençait à moissonner
-le break.-prit un.ehemin a gauche, +le break prit un chemin à gauche,
-belle Alphon- +belle Alphonsine,
-PIERRE ET JEAN. *IGT sine, S, (;’š11 vint, +s’en vint,
-qui hésitai ont dovant le +qui hésitaient devant le
-de l’he1*bage 0111bragé de +de l’herbage ombragé de
-étrangers déjeunaient. déjà, +étrangers déjeunaient déjà,
-venus d’Étrétat ; +venus d’Étretat ;
-on ou tendait dans +on entendait dans
-dut manger’dans une +dut manger dans une
-contre la’muraille des filets a salicoques. - Ah +contre la muraille des filets à salicoques. — Ah
-! cria-I ;-il, on +! cria-t-il, on
-? -À Oui, +? — Oui,
-même 1’811droit où +même l’endroit où
-— Bigrel si +— Bigre ! si
-basse à. trois +basse à trois
-passerait Paprès-midi dans +passerait l’après-midi dans
-rochers, chercher +rochers, à chercher
-salicoques. Un maugea peu, +salicoques. On mangea peu,
-éviter Fafflux de sang a la +éviter l’afflux de sang à la
-heures, quandon rentrerait. +heures, quand on rentrerait.
-pas dïmpaptience. Il +pas d’impatience. Il
-cette pèche, et +cette pêche, et
-prairies. ’ On +prairies. On
-au boutd’un long +au bout d’un long
-hommes ôtšèrent leurs +hommes ôtèrent leurs
-le corilonnier du +le cordonnier du
-l’épaule ct la +l’épaule et la
-le (los.’M’“° Rosémilly, +le dos. Mme Rosémilly,
-tout a fait gentille, flame gentillesse +tout à fait gentille, d’une gentillesse
-Alphonsine, coquettelnent relevée +Alphonsine, coquettement relevée
-point deeouture » +point de couture
-sans pe ur dans +sans peur dans
-la téte, un +la tête, un
-l’épouserait ion non. +l’épouserait ou non.
-fois qu”il la +fois qu’il la
-décidé à. en +décidé à en
-trouvait seul il +trouvait seul, il
-possédait q11’une douzaine +possédait qu’une douzaine
-biens-fonds, Il en +biens-fonds, en
-ce jourla, il +ce jour-là, il
-pas mieux.. » lls suivirent +pas mieux. » Ils suivirent
-petit vallonien pente, +petit vallon en pente,
-Dans Pencadrement des +Dans l’encadrement des
-s’abaissant a droite et a gauche, +s’abaissant à droite et à gauche,
-bleu dlargent -sous le +bleu d’argent sous le
-insecte la-bas. Le +insecte là-bas. Le
-point » du +point du
-et ou cernmençait l’autre +et où commençait l’autre
-femmes, qui-précédaient les +femmes, qui précédaient les
-tailles serres dans +tailles serrées dans
-corsages. À H Jean, l’œil all ame, re gardait fuir +corsages. Jean, l’œil allumé, regardait fuir
-et le’grand chapeau provocant de. M ?“° Rosémilly.. Et +et le grand chapeau provocant de Mme Rosémilly. Et
-décisives que, prennent +décisives que prennent
-mêlait à. l’odeur +mêlait à l’odeur
-des trefles et +des trèfles et
-senteur ma’rine des +senteur marine des
-plus a chaque pas, a chaque seconde, a chaque regard, jeté +plus à chaque pas, à chaque seconde, à chaque regard jeté
-hésiter, à, lui +hésiter, à lui
-désirait Pepouser. La +désirait l’épouser. La
-leur ’tète-ãutête ; et’ce serait +leur tête-à-tête ; et ce serait
-crevettes. * Quand +crevettes. Quand
-de Pabîme, ils +de l’abîme, ils
-qui descendaitlelong* de +qui descendait le long de
-falaise, etsous eux, +falaise, et sous eux,
-à micôte à, peu pres, un +à mi-côte à peu près, un
-et IIlOLlVGIl’lt’3111.ÖB qui +et mouvementée qui
-de Vue vers l sud, formée par-les éboule monts +de vue vers le sud, formée par les éboulements
-et de’gazon secouée, +et de gazon secouée,
-des sur sauts de +des sursauts de
-autrefois l’océan, dominée elle-même parla muraille +autrefois l’Océan, dominée elle-même par la muraille
-Ça, c’es t beau, +Ça, c’est beau,
-s’arrêtant Mm” Bosémilly. Jean +s’arrêtant Mme Rosémilly. Jean
-descendre 1’étroit escalier +descendre l’étroit escalier
-en avant., tandis +en avant, tandis
-Pierre venaient- les +Pierre venaient les
-qu’il s°était creusé +qu’il s’était creusé
-sentier, ou avait +sentier, où avait
-éboulements. - Oh +éboulements. — Oh
-s’écria Mm Rosémilly. +s’écria Mme Rosémilly.
-boire “ ? +boire ?
-ainsi à. la +ainsi à la
-sa tète, couverte +sa tête, couverte
-jolie E. Elle +jolie ! Elle
-enfant Z 10. +enfant :
-? Uétaieiit les +? C’étaient les
-qu’ils échangeaient.«-~› Allons, +qu’ils échangeaient. — Allons,
-troublé, sau\ïonsnous avant +troublé, sauvons-nous avant
-rejoigne. 1 Il apercevait, en. effet, +rejoigne. Il apercevait, en effet,
-près (Feux maintenant, +près d’eux maintenant,
-descendait åt reculons +descendait à reculons
-mains Mm” Rolangl, et, +mains Mme Roland, et,
-tortue, ’tandis que +tortue, tandis que
-ses ineuvements. ’ Le +ses mouvements. Le
-moins esearpé devenait +moins escarpé devenait
-énormes tombes an’trel’ois de +énormes tombés autrefois de
-montagne. Mm” Rosemilly et +montagne. Mme Rosémilly et
-mirent à. courir +mirent à courir
-le traversèreiit pour +le traversèrent pour
-longue etplate surface +longue et plate surface
-flaques (liüâll. La merhasse était la-has, très +flaques d’eau. La mer basse était là-bas, très
-varechs, (Fun vert +varechs, d’un vert
-avant I » et saute avec +avant ! » et sauta avec
-mare renco1’1tróe. Plus pruclente, bien +mare rencontrée. Plus prudente, bien
-aussi il entrer +aussi à entrer
-tout a l’l1curc, la +tout à l’heure, la
-autour «le’I’etroitbassi11, a pas +autour de l’étroit, bassin, à pas
-visqueuses. - Voyez-\fous quelque chose ’ ? (lisait-elle. — +visqueuses. — Voyez-vous quelque chose ? disait-elle. —
-je Vois votre +je vois votre
-Si vousne voyez +Si vous ne voyez
-fameuse pèche. Il murmura d’u11e VOIX’Î.Cl1(1I.’U : ’ - Oh E de +fameuse pêche. Il murmura d’une voix tendre : — Oh ! de
-pêches (fest encore +pêches c’est encore
-: - Essayez +: — Essayez
-allez Voir (Ê-OITIIIIQ il +allez voir comme il
-vouliez ’ ? +vouliez ?
-vous Voir prendre +vous voir prendre
-il n“y a. rien ici. V Et +il n’y a rien ici. Et
-Elle s*apjg›uyait un +Elle s’appuyait un
-pour éolore. I Ils +pour éclore. Ils
-auprès d” une crevasse +auprès d’une crevasse
-une lissure invisible, +une fissure invisible,
-semblaient nager.-Mm* Rosémilly +semblaient nager. Mme Rosémilly
-grosse la-bas 1 Il Paperçut à +grosse là-bas ! Il l’aperçut à
-se mouillat jusqu’a la +se mouillât jusqu’à la
-PIERRE ET JEAN. 177 rceulait doucement +reculait doucement
-les vareclis, sur de +les varechs, sûr de
-elle glisse d’un +elle glissa d’un
-la : mare +la mare
-chasse, ne’put retenir +chasse, ne put retenir
-: - Oh +: — Oh
-son lit dans +son filet dans
-ramenant à. la +ramenant à la
-cueillies a Faveuglette dans +cueillies à l’aveuglette dans
-à l\l“*° Bosémilly qui n”osait point +à Mme Rosémilly qui n’osait point
-pointe aigue et +pointe aiguë et
-Elle s”y décida +Elle s’y décida
-et piuçant entre +et pinçant entre
-l’une aprs l’autre, +l’une après l’autre,
-se m : à à +se mit à
-la main’souple et le tlair de +la main souple et le flair de
-des bètes trompécs et +des bêtes trompées et
-Jean maiiiteliant ne +Jean maintenant ne
-pas :Et pas, la frölait, se +pas à pas, la frôlait, se
-Oh I montrez-moi, +Oh ! montrez-moi,
-deux visag¿es se reflé- » taient, l’un +deux visages se reflétaient, l’un
-le reg arc lait (llûll bas, +le regardait d’en bas,
-semblait tomher dessus. - Ah +semblait tomber dessus. — Ah
-la fois., Il +la fois. Il
-PIERRE ET JEAN. iÎ !) — Je 11,811 fais +— Je n’en fais
-se redresse., et fllllll ton +se redressa, et d’un ton
-: - Voyons, +: — Voyons,
-? - No11, je 11’a.i pas +? — Non, je n’ai pas
-j’ose, eufin, vous +j’ose, enfin, vous
-les feuillait jusqu’aux +les mouillait jusqu’aux
-et es mains’ruisseÎla111 ; es appuyées +et les mains ruisselantes appuyées
-leurs lilets, ils +leurs filets, ils
-Elle reprill, d’un +Elle reprit, d’un
-et eentrarié : - Que +et contrarié : — Que
-êtes malavis de +êtes malavisé de
-gâter mr. pèche ? 11 murmure. : -~ Pardon, +gâter ma pêche ? Il murmura : — Pardon,
-vous nfavez grisé a me +vous m’avez grisé à me
-tout à. coup, +tout à coup,
-et à. renoncer +et à renoncer
-180 PIERRE ET JEAN. - Asseyons-nous +— Asseyons-nous
-dit-elle, no-us pourrons +dit-elle, nous pourrons
-vous n’etes plus +vous n’êtes plus
-il s’ag’it, et +il s’agit, et
-m’épouser. ’ Il +m’épouser. Il
-répondit baisement : - Mais oui.. — +répondit niaisement : — Mais oui. —
-parlé àfvotre père +parlé à votre père
-? + Non, +? — Non,
-vous n’accepteriez. * Elle +vous m’accepteriez. Elle
-— Mei, je +— Moi, je
-Mais if oubliez point. que +Mais n’oubliez point, que
-déplaire à. vos parents. - Oh +déplaire à vos parents. — Oh
-vrai, j0 suis unpeu troublée. +vrai, je suis un peu troublée.
-gentillesses galantes. à. des +gentillesses galantes, à des
-mêlée à. la pèche, dans +mêlée à la pêche, dans
-l’eau !.Et c°était fini, +l’eau ! Et c’était fini,
-Ils Il, åIVEl.IOIlll plus rien à. se +Ils n’avaient plus rien à se
-même, ifosant plus par1er, n*osa11t. plus +même, n’osant plus parler, n’osant plus
-les sauve. : +les sauva :
-voir Bausire. Il +voir Beausire. Il
-la nier, ce gaillard-là. ll +la mer, ce gaillard-là.
-182 PIERRE ET JEAN. ’-Le capitaine, +Le capitaine,
-allait de’mare en +allait de mare en
-seul eoup d’oeil les +seul coup d’œil les
-et sur de +et sûr de
-les vareehs. Et +les varechs. Et
-geste see pour +geste sec pour
-hotte. Mm Rosémilly +hotte. Mme Rosémilly
-de so11 mieux, +de son mieux,
-enfantine cle ramasser +enfantine de ramasser
-flottantes. E Roland s”écria tout à. coup : *- Tiens, ll/I’“° Roland +flottantes. Roland s’écria tout à coup : — Tiens, Mme Roland
-ni 1’autre de s’amuser à. courir +ni l’autre de s’amuser à courir
-hésitaient åt demeurer +hésitaient à demeurer
-point. lls s’assirent done, .l’un près +point. Ils s’assirent donc, l’un près
-par Fair marin, +par l’air marin,
-ici, autrefois.. » +ici, autrefois. »
-parler et’sa mère +parler à sa mère
-petits eailloux qu’elle +petits cailloux qu’elle
-d’une ma-in dans 1’antre, d’un +d’une main dans l’autre, d’un
-des vareehs., son +des varechs, son
-qui pèehait avec Mm Rosemilly. Alors “elle les +qui péchait avec Mme Rosémilly. Alors elle les
-184 PIERRE leur JEIAN. mouvements, comprenant confusément., avec +mouvements, comprenant confusément, avec
-jours. lfllle lesvit se +jours. Elle les vit se
-se *regardaient dans +se regardaient dans
-face åi. face +face à face
-leurs coeurs, puis grimper et s’asseoir +leurs cœurs, puis grimper et, s’asseoir
-pour s’enfg’ag’er l’un +pour s’engager l’un
-se (détachaient bien +se détachaient bien
-de symhelique. Pierre +de symbolique. Pierre
-et lun rire +et un rire
-lui, MW* Roland +lui, Mme Roland
-: - J e m’instruis..Tapprends comment en se +: — Je m’instruis. J’apprends comment on se
-un sur saut de +un sursaut de
-ce quelle croyait comprendre. ’ U +ce qu’elle croyait comprendre.
-PIERRE ET JEAN. 185 - Pour +— Pour
-? - Pour +? — Pour
-tremblante l’émotion : - Oh +tremblante d’émotion : — Oh
-tout et fait, d’un rire voulu et saccade :- Ah +tout à fait, d’un rive voulu et saccadé : — Ah
-! ahã ah +! ah ! ah
-et, an risque +et, au risque
-trous caches sous +trous cachés sous
-« Sauve-›moi, défends-moi. +« Sauve-moi, défends-moi.
-et, ’t1*ès surpris : - Comme +et, très surpris : — Comme
-Elle balhutia : ’ ’ - J’ai +Elle balbutia : — J’ai
-roches. E Alors +roches. Alors
-y print intérêt. +y prît intérêt.
-ne Fécoutait guère, +ne l’écoutait guère,
-éprouvait un’besoin violent +éprouvait un besoin violent
-confier à. quelqu’un, +confier à quelqu’un,
-: - E — +: —
-fait ?, — +fait ? —
-sais pas, — +sais pas. —
-sais pas. - A - Eh +sais pas — Eh
-dit à. Mm" Bosémilly que désirais l’épouser. ’ Elle +dit à Mme Rosémilly que je désirais l’épouser. Elle
-la tète bourclonnante, l’esprit +la tête bourdonnante, l’esprit
-Elle répéta, : E — L, É})0’llSB1’° +Elle répéta : — L’épouser
-PIERRE ET JEAN. 187 - Oui, ai-jc bien +— Oui, ai-je bien
-est ; charmante, nlest-ce pas ? Oui... +est charmante, n’est-ce pas ? — Oui...
-as bienfait. — +as bien fait. —
-tu m”approuves ? +tu m’approuves ?
-je d’approuver. - Comme tu clis ça +je t’approuve. — Comme tu dis ça
-contente. Mais +contente. — Mais
-contente. - Bienvrai ? +contente. — Bien vrai ?
-et Pembrassa à. plein visage., par +et l’embrassa à plein visage, par
-qui sorigeait, désespéré. +qui songeait, désespéré.
-flot, el ; ils +flot, et ils
-son coeur. +son cœur.
-les chasse. vers +les chassa vers
-qu’ils re joigni1*enl ;., puis +qu’ils rejoignirent, puis
-monde 1’egagna la +monde regagna la
-On réveille Pierre +On réveilla Pierre
-très long", arrosé +très long, arrosé
-vins. * +vins.
-’\’l I Dans +VII Dans
-en 1’evena11t, tous +en revenant, tous
-se 1’ed1’essaienta1o1*s, ressaient de +se redressaient alors, cessaient de
-yeux, mllrmuraient : Bien +yeux, murmuraient : « Bien
-et retornbaient, presque +et retombaient, presque
-de 1’autre côté. +de l’autre côté.
-leur engourdisselnenl ; était +leur engourdissement était
-peine à. le +peine à le
-le the les +le thé les
-porte. Lejeune avec-at, pour la. première +porte. Le jeune avocat, pour la première
-allait H. +allait
-190 PIERRE ET JEAN. coucher dans sonlogis nouveau +coucher dans son logis nouveau
-fiancée lfappartenient qu’elle +fiancée l’appartement qu’elle
-partie, Mm Roland +partie, Mme Roland
-elle n”aimait pas +elle n’aimait pas
-ouvriers, nӎtait encore +ouvriers, nՎtait encore
-joli. \ Bans le +joli. Dans le
-pria qu”on attendît. +pria qu’on attendît.
-l’obscurité Mm” Rosémilly, son pere et +l’obscurité Mme Rosémilly, son père et
-une secondo d’étonnement. Roland, einerveillé de +une seconde d’étonnement. Roland, émerveillé de
-luxe, murmure. : +luxe, murmura :
-par Penvie de +par l’envie de
-les apothéoses-. Puis on penétra dans +les apothéoses. Puis on pénétra dans
-pareille à, celle +pareille à celle
-saumon pale, avait +saumon pâle, avait
-: - Oui, Madame, los textes +: — Oui, Madame, les textes
-avec l’asse11timent que je Vous avais +avec l’assentiment que je vous avais
-certitude qu’a-Vant trois mois laffaire dont +certitude qu’avant trois mois l’affaire dont
-regardait Mm Rosémilly +regardait Mme Rosémilly
-regardant M“’° Roland +regardant Mme Roland
-et Mm” Roland, +et Mme Roland,
-radieux, lit une ga1111Jade de +radieux, fit une gambade de
-: - Hein, +: — Hein,
-mit åz. déclamer I +mit à déclamer :
-il-92 PIERRE ET JEAN. - Si +— Si
-pour 110118 le +pour nous le
-devant vous... Pierre +devant vous ... Pierre
-il s”irritait des +il s’irritait des
-frère, lo jugeant. décidément, trop mais et +frère, le jugeant, décidément, trop niais et
-d’esprit. lVl““* Roland +d’esprit. Mme Roland
-droite. - Voici +droite. — Voici
-chambre à. coucher, +chambre à coucher,
-Louis XV - une +Louis XV— une
-tout à. fait +tout à fait
-PIERRE ET JEAN. 193 - Oh +— Oh
-dit Mm” Rosémilly, +dit Mme Rosémilly,
-pièce. - Cela +pièce. — Cela
-— Énormément. -~ Si +— Enormément. — Si
-plaisir. Ils’se regardèrent +plaisir. Ils se regardèrent
-par Mm* Bo* land qui +par Mme Roland qui
-faisait laisir ce endant sem-P › blait lui +faisait plaisir cependant, semblait lui
-mère et-le’fils avaient mis la toute +mère et le fils avaient mis là toute
-pièce +pièce à
-194 PIERRE ET JEAN. à meubles +meubles
-bambou, à. magots, +bambou, à magots,
-potiches, à, scieries pailletées d’or, a stores +potiches, à soieries pailletées d’or, à stores
-menus bibolots de +menus bibelots de
-et manière que +et maniéré que
-artiste. Cefut celle +artiste. Ce fut celle
-les pâtisse ries plutôt +les pâtisseries plutôt
-bout (Tune heure, 1\1m° Rosémilly +bout d’une heure, Mme Rosémilly
-Roland l’accompa- +Roland l’accompagnerait
-PIERRE ET JEAN. 195 gnerait à, sa +à sa
-que Mm* Roland, +que Mme Roland,
-logis afin. que +logis afin que
-ne manquat de +ne manquât de
-Elle hésite., puis +Elle hésita, puis
-: *- Non, +: — Non,
-ramènera. * Dès +ramènera. Dès
-les hougies, serrales gateaux, l sucre +les bougies, serra les gâteaux, le sucre
-remise fi Jean +remise à Jean
-chambre a coucher, entrouvrit le +chambre à coucher, entr’ouvrit le
-remplie (l’eau fraîche +remplie d’eau fraîche
-et celui-la de +et celui-là de
-tout at coup +tout à coup
-: - Cristi +: — Cristi
-196 PIERRE ET JEAN. vanne ce +vanné ce
-pas. * Jean +pas. Jean
-furieuses celeres de +furieuses colères de
-cœur. ’ Le +cœur. Le
-son emotion était +son émotion était
-: - Je +: — Je
-Mme Rosernilly. Pierre +Mme Rosémilly. Pierre
-? * Îean aussitôt s’était dresse :, - Je +? Jean aussitôt s’était dressé : — Je
-Pierre rieana : +Pierre ricana :
-de Mm* Rosémilly ’È — +de Mme Rosémilly ? —
-que M’i" ° Hosémilly va +que Mme Rosémilly va
-femme. feutre rit +femme. L’autre rit
-: - Ah +: — Ah
-pour m’an 110ncer ton mariage.— J été dfends de pleisunter... tu entends... je +pour m’annoncer ton mariage. — Je te défends de plaisanter ... tu entends ... je
-ironie poursuivent la +ironie poursuivant la
-qui s”ama.ssait en lui +qui s’amassait eu lui
-de rencunes ecrasées, de ivoltes domptées +de rancunes écrasées, de révoltes domptées
-à le tète, l’étourdit +à la tête, l’étourdit
-sang. - Tu oses ?... Tu oses ?... Et +sang. — Tu oses ? ... Tu oses ? ... Et
-se fut quelques +se tut quelques
-jette la. fureur, +jette la fureur,
-frère jusq’u’a.u cceur. i[l reprit, en s’el’forçunt de se Inaîtriser pour +frère jusqu’au cœur. Il reprit, en s’efforçant de se maîtriser pour
-je *te sais +je te sais
-commencé a dire la +commencé à dire « la
-: - Ah +: — Ah
-de toii... moi ?... moi ?... moi ?... et +de toi ! ... moi ? ... moi ? ... moi ? ... et
-quoi ?... de +quoi ? ... de
-Dieu ?... de +Dieu ? ... de
-esprit ?... Mais +esprit ? ... Mais
-qu’il avait.touché la +qu’il avait touché la
-jaloux depais l’enfance +jaloux depuis l’enfance
-Pierre hégayait, exaspéré +Pierre bégayait, exaspéré
-: - Moi... moi.:. jaloux +: — Moi ... moi... jaloux
-? la cause +? à cause
-cette cruche ; de +cette cruche, de
-grasse Jean +grasse ? ... Jean
-fortune m”est arrivée, +fortune m’est arrivée,
-tu 11’li€l.S détesté, +tu m’as détesté,
-tu 11’es pas +tu n’es pas
-qui t’étoufî’e. Pierre +qui t’étouffe. Pierre
-: Ah I tais-toi, +: — Ah ! tais-toi,
-fortune. J eau s’écria +fortune. Jean s’écria
-jaloux I tu +jaloux ! tu
-sa fautei... Pierre +sa faute ! ... Pierre
-bouche entr”ouverte, l’ceil dilaté, +bouche entr’ouverte, l’œil dilaté,
-proie à. +proie à
-des crimes.-Il répète. d’une +des crimes. Il répéta d’une
-mais l1a.letante 1 — +mais haletante : —
-! ’ — +! —
-pousses à. bout +pousses à bout
-de vipere, moi +de vipère, moi
-respecter. \ - Te +respecter. — Te
-! - Te respecter... toi... qui nous se tous +! — Te respecter ... toi ... qui nous as tous
-cupidité ? — +cupidité ! —
-? Répete... rente - Je +? Répète ... répète ? ... — Je
-n’accepte pasla fortune +n’accepte pas la fortune
-effaré devtmt Tinsinuation qu’il +effaré devant l’insinuation qu’il
-Tu dis... répète +Tu dis ... répète
-PIERRE ET JEAN. 201 - Je +— Je
-monde ehuohôte, ce +monde chuchote, ce
-monde eolporte, que +monde colporte, que
-t’a laiss sa +t’a laissé sa
-bien I un +bien ! un
-propre n’aeeepte pas +propre n’accepte pas
-mère. ’ — Pierre... Pierre... Pierre... y songestu ? Toi... C’est toi... toi... qui +mère. — Pierre ... Pierre ... Pierre ... y songes-tu ? ... Toi ... c’est toi ... toi ... qui
-? - Oui... moi... «fest moi. +? — Oui ... moi ... c’est moi.
-que ’en crève +que j’en crève
-deviné d’aho1’d et +deviné d’abord et
-maintenant. - Pierre... Tais-toi... Maman +maintenant. — Pierre ... Tais-toi ... Maman
-chambre à. côté +chambre à côté
-nous entendre... qu’elle nous entend... Mais +nous entendre ... qu’elle nous entend ... Mais
-fallait qu”il vidàt son +fallait qu’il vidât son
-phrases d’halluci11é. Il +phrases d’halluciné. Il
-personne 119 l’écoutait, parce qu”il devailx parler, +personne ne l’écoutait, parce qu’il devait parler,
-yeux lixes (levant lui, +yeux fixes devant lui,
-des sa11glots dans +des sanglots dans
-comme s”il eût confesse sa misere et +comme s’il eût confessé sa misère et
-ses paroles." Jean éperflu, et +ses paroles. Jean éperdu, et
-convaincu soutlain par +convaincu soudain par
-tout åt coup +tout à coup
-: - Tiens, +: — Tiens,
-s’enfuit, nu-tle, dans +s’enfuit, nu-tête, dans
-retombant ; avec +retombant avec
-et so11 ame s’était +et son âme s’était
-tout a lillûllfü, et +tout à l’heure, et
-plus comprendra0, savoir, se rap peler, par +plus comprendre, savoir, se rappeler, par
-par :Îtcheté. Il +par lâcheté. Il
-au leiidemain ; +au lendemain ;
-lumière \five des +lumière vive des
-deux lam- +deux lampes,
-204 PIERRE ET JEAN. pes, l’ell’raya si +l’effraya si
-aussi. p Alors +aussi. Alors
-son e-teur, et +son cœur, et
-comme l’ean qui eoule. Il +comme l’eau qui coule. Il
-ses elasses avec +ses classes avec
-les elieses élu monde +les choses du monde
-son attention : Il aimait Perdre, la +son attention. Il aimait l’ordre, la
-il (demeurait, devant +il demeurait, devant
-par haine et +par haine, et
-de leurinère une +de leur mère une
-s’il l1irÎtVî].lÎL1ït1S été +s’il n’avait pas été
-dans Pareille, +dans l’oreille,
-certains eris de +certains cris de
-la eert.itucle.. Il +la certitude. Il
-derrière laporte, sa +derrière la porte, sa
-était la qui +était là qui
-elle s”était sauvée... elle +elle s’était sauvée ... elle
-Un sur saut de +Un sursaut de
-si 1’J1’olTl1)l. et +si prompt et
-qu’il onfonça plutôt qu’il zfouvrit la +qu’il enfonça plutôt qu’il n’ouvrit la
-seule botigie l’éclairait., pesée sur +seule bougie l’éclairait, posée sur
-retourna, fouil12 +retourna, fouillant
-205 PIERRE ET JEAN ; lent les +les
-regard anxieux., et il s”u1î›e1’ç11t que +regard anxieux, et il s’aperçut que
-du lit, avaient été tires. Il +du lit avaient été tirés. Il
-ouvrit. Sa. mère +ouvrit. Sa mère
-couche, le figure +couche, la figure
-dans li01’BlllBl’ qiifiello avait +dans l’oreiller qu’elle avait
-mains crispees sur se tète, pour +mains crispées sur sa tête, pour
-entendre. V Il +entendre. Il
-étouffée. Puis l’a. ont sai7 sie par +étouffée. Puis, l’ayant saisie par
-et qu”elle morduit pour ne pus crier. +et qu’elle mordait pour ne pas crier.
-le Contact de +le contact de
-bras erispes, lui eomniuniqua. la. secousse +bras crispés, lui communiqua la secousse
-son iutiicihle torture. Lié11G1’°’iB et +son indicible torture. L’énergie et
-force do11t D elle retenail ; avec +force dont elle retenait avec
-dents le toile +dents la toile
-de plumes sur +de plumes, sur
-yeux el ; sur +yeux et sur
-la vit* point +la vît point
-lui parlàt pas, +lui parlât pas,
-par lu commotion +par la commotion
-reçut, jusquflà quel +reçut, jusqu’à quel
-son cceur, son +son cœur, son
-Il niétait pas +Il n’était pas
-se rappele rien de eeque Feu- +se rappela rien de ce que l’autre
-PIERRE IST JEAN. 207 tre lui +lui
-il 1101’EllSo1111û. pas +il ne raisonna pas
-il toneha seulement +il toucha seulement
-sa ll,9)’ll1’B, il cria, en’baisant sa +sa figure, il cria, en baisant sa
-aurait semble morte +aurait semblé morte
-écoute-moi. n’est +écoute-moi. Ça n’est
-tout à, coup +tout à coup
-ses museles raidis +ses muscles raidis
-doigts s’entr”ouvrant lâchèrent +doigts s’entr’ouvrant lâchèrent
-toute pale, toute +toute pâle, toute
-gouttes fl’eau. L’a.yant enlacée +gouttes d’eau. L’ayant enlacée
-lui haisa les yeux, lon tement, par +lui baisa les yeux, lentement, par
-mouillaient in. ses +mouillaient à ses
-toujours :, — JN18’11"l€lll,111€l chere maman, sais +toujours : — Maman, ma chère maman, je sais
-que ça. n’est +que ça n’est
-! e Elle se sonleva. s’a.ssit, le +! Elle se souleva, s’assit, le
-mon enfnt. Et ils resteront sans +mon enfant. Et ils restèrent sans
-quelques -.instants encore elle sufloqua, tendant +quelques instants encore elle suffoqua, tendant
-pour respirer. puis +pour respirer, puis
-— (Îfest vrai. mon +— C’est vrai, mon
-? C’e§ t vrai. +? C’est vrai.
-je montais. Elle avait Fair d’une +je mentais. Elle avait l’air d’une
-tomba à. genoux +tomba à genoux
-Elle sfétait levée. avec +Elle s’était levée, avec
-effrayantes. * Mais +effrayantes. — Mais
-à to dire, +à te dire,
-PIERRE E’I.’ JEAN. 209 lit. elle +Et elle
-sais pas... est-ce +sais pas ... est-ce
-je sais...je n’ai +je sais ... je n’ai
-à faire... puisque je suis’toute seule. +à faire ... puisque je suis toute seule.
-mot à. lui +mot à lui
-: - Maman... maman... maman... EI. elle +: — Maman ... maman ... maman... Et elle
-plus ta mère +plus la mère
-pauvre enfant... adieu. +pauvre enfant ... adieu.
-: -Tu ne so1°l.iras point d’ioi, maman +: — Tu ne sortiras point d’ici, maman
-je t”aime, etje te +je t’aime, et je te
-2l0 PIERRE ET JEAN. Elle murmura d’un.e voix aocablée : +Elle murmura d’une voix accablée :
-plus possihl. Ce +plus possible. Ce
-plus. ’ Il +plus. Il
-amour : — Oh Z moi +amour :— Oh ! moi
-peu ! - qu’elle +peu !— qu’elle
-prit la’tête par +prit la tête par
-elle demeure. immobile, +elle demeura immobile,
-chaleur do sa +chaleur de sa
-tout bas 7 dans l’or oille : +tout bas, dans l’oreille :
-tu to trompes. +tu te trompes.
-ce pardon-la m’a -sauvé la +ce pardon-là m’a sauvé la
-en Fetreignant : +en l’étreignant :
-je m”e’n aille. +je m’en aille.
-que JB dirai, +que je dirai,
-t’embrasser, cemprends-tu ? +t’embrasser, comprends-tu ?
-tout has, dans Poreille : - Ma +tout bas, dans l’oreille : — Ma
-veux, pa.rce que +veux, parce que
-tu \ras me +tu vas me
-de nfobéir, tout +de m’obéir, tout
-tous à. Fenfer. Je +tous à l’enfer. Je
-ce supplice-la, depuis +ce supplice-là, depuis
-t’ai ditl... Oh I... 111011 petit Jean, songe... songe +t’ai dit ! ... Oh ! ... mon petit Jean, songe ... songe
-mère î... - Je +mère ! ... — Je
-— Maispense, mon +— Mais pense, mon
-ne pour- +ne pourrons
-212 Pllålålšfš ET JEAN. rons plus +plus
-yeux *fassent baisser +yeux fassent baisser
-maman. - Oui, +maman. — Oui,
-oui, c’est\*rai ! O11 ! +oui, c’est vrai ! Oh !
-compris, va., ’toutes les +compris, va, toutes les
-premier jour.’Mainte11anL, lorsque +premier jour. Maintenant, lorsque
-la lnaison, mon +la maison, mon
-saute il briser +saute à briser
-lorsque j’ente11ds sa voix, sons que +lorsque j’entends sa voix, je sens que
-vais Il’1, é\’ílnouir. Je t’avais C11Col’0, ’loll Maintenant, +vais m’évanouir. Je t’avais encore, toi ! Maintenant,
-plus. Ghî mon +plus. Oh ! mon
-que pourrais +que je pourrais
-? r —› (lui, maman. +? — Oui, maman.
-tu n”}’ penseras +tu n’y penseras
-si (fêtait possible +si c’était possible
-— (Jui, o’estpossil 1le. -~ lllomment veux-tu +— Oui, c’est possible. — Comment veux-tu
-plus 0.IlL’l’B 1.011 frère +plus entre ton frère
-? Est-ee que vous 11”y penserez +? Est-ce que vous n’y penserez
-Je to le +Je te le
-te lejure. Ifit puis, +te le jure. Et puis,
-je m’engag*e et +je m’engage et
-tuer. Ifllle fut +tuer. Elle fut
-: Je L’aime plus +: — Je t’aime plus
-plus. Voyons. sois +plus. Voyons, sois
-jours. Veuxtu me +jours. Veux-tu me
-les epaules dr Jean, +les épaules de Jean,
-à la.longueur de +à la longueur de
-Mon enfant... tac-lions d”ètre calmes +Mon enfant ... tâchons d’être calmes
-fois Voir dans +fois voir dans
-ce queije lis +ce que je lis
-comme a lui... une +comme à lui ... une
-heure après... je +heure après ... je
-214 PIERRE ET JEAN. - Maman, +— Maman,
-te jure... — Laisse-moi parler... Depuis +te jure ... — Laisse-moi parler ... Depuis
-fils messoupçonnaít, et qu’i] devinait, +fils me soupçonnait, et qu’il devinait,
-la coiitagion de +la contagion de
-mais elle, le repousse. — Laisse »-moi... écoute... j’ai +mais elle le repoussa. — Laisse-moi ... écoute ... j’ai
-choses à. tc dire +choses à te dire
-tu comprennes.. mais +tu comprennes ... mais
-comprendras pas... c’est que... si +comprendras pas ... c’est que ... si
-devais rester... il faudrait... Nou, je +devais rester ... il faudrait ... Non, je
-peux pasl... — +peux pas ! ... —
-ne d’aurai pas trompé... Tu +ne t’aurai pas trompé ... Tu
-toi, : fest ce pas +toi, n’est-ce pas
-nous Voir encore, +nous voir encore,
-me parclonnes, — rien +me pardonnes,— rien
-qu’un pardon, - mais +qu’un pardon,— mais
-ne m’en’]“veuilles pas +ne m’en veuilles pas
-que j’aí fait... Il +que j’ai fait ... Il
-mépriser I Moi +mépriser ! ... Moi
-assez souffert... j’ai +assez souffert ... j’ai
-de longtemps... Mais +de longtemps ... Mais
-Jean, clis-toi bien +Jean, dis-toi bien
-n’en ei pas +n’en ai pas
-du eoeur, que +du cœur, que
-je Paime encore +je l’aime encore
-je Paimerai toujours, +je l’aimerai toujours,
-joie, -tout mon +joie, tout mon
-toute ma. consolation, +toute ma consolation,
-tout, t.ont pour +tout, tout pour
-216 PIIGRRE ET J EAN. longtemps ! Éeoute, mou petit, devan ! Dieu qui nfentend, je 11’aurais jamais +longtemps ! Écoute, mon petit, devant Dieu qui m’entend, je n’aurais jamais
-l’existence, si’e ne l’avais as rencontré 1 jamais +l’existence, si je ne l’avais pas rencontré, jamais
-une Leuå*i’esse. pas +une tendresse, pas
-qui 110us font +qui nous font
-Je n”ai. eu +Je n’ai eu
-deux, Lou frère +deux, ton frère
-Je 11, å’lIll’EllSjã£11’l€1l5 aimé 1*ie11,1’ie11 connu, +Je n’aurais jamais aimé rien, rien connu,
-je n’aura.is pas +je n’aurais pas
-venus iei. Je +venus ici. Je
-donnée à. lui Loutentière, corps et ame, pour +donnée à lui tout entière, corps et âme, pour
-pour 1’au£1*e. Et puis, i’ai compris qu”il nïaimait moins. +pour l’autre. Et puis, j’ai compris qu’il m’aimait moins.
-je ifétais p.lus pour +je n’étais plus pour
-été. »G’élaiL fini +été. C’était fini
-j’ai plenréî... Comme (fest misérable et Lroinpeuig la vieî.. Il n’y a. rien qui dure... Et +j’ai pleuré ! ... Comme c’est misérable et trompeur, la vie !. Il n’y a rien qui dure ... Et
-arrivés iei ; et jamaisje ne l’aî +arrivés ici ; et jamais je ne l’ai
-il n”est venu... Il +il n’est venu ... Il
-ses lettresl... Je Fattendais toujours... et +ses lettres ! ... Je l’attendais toujours ! ... et
-revu î... et +revu ! ... et
-est mortl... Mais +est mort ! ... Mais
-je Taimerai jusqrfà. mon +je l’aimerai jusqu’à mon
-tu aeeeptes d’être +tu acceptes d’être
-quelquefois, iet que +quelquefois, et que
-pensions av lui +pensions à lui
-tu dérideras :. Jean +tu décideras : Jean
-: - Reste, maman. ° Elle +: — Reste, maman. Elle
-contre sajoue : +contre sa joue :
-? Qtfallons-nous devenir +? Qu’allons-nous devenir
-— Nous. trouverons +— Nous trouverons
-chose. T u ne +chose. Tu ne
-lui. q Au +lui. Au
-de Paine elle fut erispée d’angoisse. +de l’aîné elle fut crispée d’angoisse.
-elle Siéúfla, l’àme en +elle s’écria, l’âme en
-petit, sauvemoi, fais +petit, sauve-moi, fais
-sais pas... trouve... sauve-moi ! - Oui, +sais pas ... trouve ... sauve-moi ! — Oui,
-de suite... il faut... Tout de suite... ne +de suite ... il faut ... Tout de suite ... ne
-de lui... si +de lui ... si
-promets. - Oh +promets. — Oh
-lui murmure tout +lui murmura tout
-: - Garde-moi +: — Garde-moi
-cette combinaiSOH. +cette combinaison.
-son affalement et +son affolement et
-malade. - Ce +malade. — Ce
-rentré. Voyons., aie du courage..I’arrangerai tout, +rentré. Voyons, aie du courage. J’arrangerai tout,
-le promets., dès +le promets, dès
-serai a neuf heures à. la +serai à neuf heures à la
-chapeau. J e vais te ire conduire. — +chapeau. Je vais te reconduire. —
-Elle essaye. de +Elle essaya de
-sur ss jambes. +sur ses jambes.
-de Palcali, et +de l’alcali, et
-tempes avec’du vinaigre. +tempes avec du vinaigre.
-enfin march er et +enfin marcher et
-220 PJERRE ET JEAN. î Devant +Devant
-de -leur logis il Pembrassa et +de leur logis il l’embrassa et
-à pas* furbifs, l’escalier— silencieux, +à pas furtifs, l’escalier silencieux,
-avec Fémotion retrouvée +avec l’émotion retrouvée
-entendue revenir., +entendue revenir.
-les souois qui +les soucis qui
-son frèr des +son frère des
-mouvement, à. ne +mouvement, à ne
-Il : fêtait point +Il n’était point
-un ooup du +un coup du
-plus ehers. +plus chers.
-se révolter.. Le +se révolter. Le
-pour ernporter, dans +pour emporter, dans
-lui-même il +lui-même ; il
-suite, des le +suite, dès le
-et à, étudier +et à étudier
-familles troublés, découvrit +familles troublées, découvrit
-l’état d’ä.me de +l’état d’âme de
-Il Féviterait facilement +Il l’éviterait facilement
-des combinai- +des combinaisons
-2211- PIERRE ET JEAN. sons sans +sans
-soudaine Passaillit :- Cette +soudaine l’assaillit :— Cette
-« Non, » d’al§ ›ord, et +« Non » d’abord, et
-décida à. la +décida à la
-pis, Il vendrait +pis, il vendrait
-qui hrùlait en +qui brûlait en
-de lfautre côté +de l’autre côté
-brusquement à. Mm” Rosémilly, +brusquement à Mme Rosémilly,
-des émotions’profondes nées +des émotions profondes nées
-au bon beur, renoncer +au bonheur, renoncer
-PIERRE ET JEAN. 225 maintenant qu”il s’était engagé vis-51-vis d’elle +maintenant qu’il s’était engagé vis-à-vis d’elle
-elle lÎaccepterait encore +elle l’accepterait encore
-Ne valait-ilpas mieux +Ne valait-il pas mieux
-dépôt qu”il restituerait +dépôt qu’il restituerait
-: Puisque +: « Puisque
-que j”accepte aussi +que j’accepte aussi
-» murmure par +» murmuré par
-de Voir l’ayant +de voir l’ayant
-fenêtre. Oui, +fenêtre. « Oui,
-garde l’arge.nt de +garde l’argent de
-» ’ Ayant +» Ayant
-décidé à. l’abandonner +décidé à l’abandonner
-en re » poussant l’une +en repoussant l’une
-Comment Técarter ? +Comment l’écarter ?
-le sif- +le sifflet
-PIERRE ET JEAN. 221€ ílet d’un +d’un
-une rponse en +une réponse en
-il sӎtendit tout +il sՎtendit tout
-et rèvassa jusqu’au +et rêvassa jusqu’au
-quelques démarolies et +quelques démarches et
-mère Fattendait enfermée +mère l’attendait enfermée
-sa ehambre. — +sa chambre. —
-tu n’éta.is pas +tu n’étais pas
-je 11’aurais jamais +je n’aurais jamais
-descendre. * On +descendre. On
-dans Fesealier : - On +dans l’escalier : — On
-chien I On +chien ! On
-il hurle : - Joséphine, +il hurla : — Joséphine,
-— V’là, M’sieu, +— V’la, M’sieu,
-avec mïsieu Jean +avec M’sieu Jean
-228 PIERRE ET JEAN. Alors il voeiféra en +Alors il vociféra en
-la tète vers +la tête vers
-: t ’ - Louise ? Mm* Roland entrouvrit la +: — Louise ? Mme Roland entr’ouvrit la
-répondit - Quoi +répondit : — Quoi
-ami. ’ — +ami. —
-d’un ehien ! +d’un chien !
-te voila, toi +te voilà, toi
-Tu l’embêtes déjà. dans +Tu t’embêtes déjà dans
-logis. * - Non, +logis. — Non,
-le erispa, ,Fémotion des +le crispa, l’émotion des
-Mme Boland demanda : - Pierre +Mme Roland demanda : — Pierre
-monta Pesealier, avec +monta l’escalier, avec
-entra. L7autre écrivait, +entra. L’autre écrivait,
-leva. Bonjour. +leva. — Bonjour.
-ne s’éta’it passé. - Tu +ne s’était passé. — Tu
-? -~› Mais... o’est que... j’ai beaucoup à. travailler..La voix de 1’aîné tremblait, +? — Mais ... c’est que ... j’ai beaucoup à travailler. La voix de l’aîné tremblait,
-son ceil +son œil
-ce qu”il allait faire. - On ifattend. — +ce qu’il allait faire. — On t’attend. —
-est-ce que... est-ce +est-ce que ... est-ce
-bas ?... — Oui, c’esl ; même +bas ? ... — Oui. c’est même
-m’a envoyé’te chercher. +m’a envoyé te chercher.
-! alors... je +! alors ... je
-geste saccade, et +geste saccadé, et
-face à. face. +face à face.
-et s’dtant penché +et s’étant penché
-front à. liaiser comme +front à baiser comme
-Il *se demandait +Il se demandait
-et chère +et « chère
-la ser- +la servait
-PIERRE ET JEAN. 231 vait et +et
-versait åi boire. +versait à boire.
-dit l”horrible chose Passaillirent de +dit l’horrible chose l’assaillirent de
-bouche, l’empochant de +bouche, l’empêchant de
-par dïmpereeptibles liens. +par d’imperceptibles liens.
-sur l’henre, n’importe +sur l’heure, n’importe
-que c’ét’ait fini, +que c’était fini,
-près (l,8l.1X, qu’il +près d’eux, qu’il
-parlait, eausait avec +parlait, causait avec
-Pierre Ifécoutant pas, n’entenclait point. +Pierre n’écoutant pas, n’entendait point.
-232 PIERRE ET JEAN. Ce +— Ce
-bâtiment d leur flotte.. On +bâtiment de leur flotte. On
-premier v’oyage le +premier voyage le
-s’étonnait :— Déjà +s’étonnait : — Déjà
-été. - Pardon +été. — Pardon
-aux hureaux de +aux bureaux de
-administrateurs. - Ah +administrateurs. — Ah
-? ’ - M. +? — M.
-conseil cïadministration. Tiens, +conseil d’administration. — Tiens,
-puis j”avais un +puis j’avais un
-demander. - Ah +demander. — Ah
-? - Certainement, c’esttresfacile1 Jean +? — Certainement, c’est très facile ! Jean
-: q — +: —
-acceptable qu”on mène +acceptable qu’on mène
-faire là. des +faire là des
-oui, lrès utiles, +oui, très utiles,
-arriver à. vingt-cinq +arriver à vingt-cinq
-sinon plus... Roland +sinon plus ... Roland
-bigre I » +bigre ! »
-sifflement, qui’lémoignaient (l’un profond +sifflement, qui témoignaient d’un profond
-médecin à cinq +médecin a cinq
-service, etc., etc. +service, etc, etc.
-234 PIERRE ET JEAN. - Alors, +Alors,
-: - Est-ce +: — Est-ce
-— (Test le +— C’est le
-rien ã. sa +rien à sa
-dû, Tavant-veille, vendre +dû, l’avant-veille, vendre
-hors celle-là., aucun +hors celle-là, aucun
-PIERRE ET JEAN. 235 - Si +— Si
-volontiers ladessus, moi. ’ Jean +volontiers là-dessus, moi. Jean
-: - Pourquoi +: — Pourquoi
-: - Et tous Les beaux +: — Et tous tes beaux
-Pierre murmure : +Pierre murmura :
-Il a des jours’où il +Il y a des jours où il
-sacrifier, etrenonoer aux +sacrifier, et renoncer aux
-ce : fest qulun début, +ce n’est qu’un début,
-moyen d’arnasser quelques +moyen d’amasser quelques
-Ça, o’est vrai. +Ça, c’est vrai.
-: - Je +: — Je
-raison. e +raison.
-M. Pou1in, .que je connais beaucoupš Il +M. Poulin, que je connais beaucoup ! Il
-Compagnie. Tai aussi +Compagnie. J’ai aussi
-Lenient, Parmateur, qui +Lenient, l’armateur, qui
-demandait et S011 frère 2 - Veux-tu +demandait à son frère : — Veux-tu
-je tate aujourd’hui +je tâte aujourd’hui
-serait peutlètre encore d’écrirc à +serait peut-être encore d’écrire à
-de l’École de +de l’Ecole de
-qui n’avaient en +qui m’avaient en
-ces bateaux-la des +ces bateaux-là des
-des Îprofesseurs Mas-Roussel, Rémusot, Flâche et +des professeurs Mas-Roussel, Rémusot, Flache et
-les recolnmanclations douteuses. +les recommandations douteuses.
-tout åt fait : - Ton +tout à fait : — Ton
-souriait, rassu1’é, presque content, sur du +souriait, rassuré, presque content, sûr du
-de slafflige1*longtemps. * - Tu +de s’affliger longtemps. — Tu
-même, dit-il.. I - Tout ãt Fheure, tout +même, dit-il. — Tout à l’heure, tout
-nerveux. - E Il +nerveux. Il
-et sortit., Alors +et sortit. Alors
-qu’est-ce queï tu +qu’est-ce que tu
-? +- Rien... Je +? — Rien ... Je
-chez Mm Bosémilly ? 4 — Mais... oui... oui... f — Tu sais... il +chez Mme Rosémilly ? — Mais ... oui ... oui ... — Tu sais ... il
-aille au jourd’hui. ’-Oui... oui... C’est vrai.—~ Pourquoi +aille aujourd’hui. — Oui ... oui ... C’est vrai. — Pourquoi
-indispensable ? — demanda +indispensable ?— demanda
-habitué dïeilleurs à. ne +habitué d’ailleurs à ne
-ce q n’on disait devan-t lui. +ce qu’on disait devant lui.
-Parce qu’je lui +Parce que je lui
-sa pipe. tandis +sa pipe, tandis
-pour prenclre leurs +pour prendre leurs
-lui. P Ils +lui. Ils
-: l E — +: —
-parfaitement à. s’en aller. * f Elle +parfaitement à s’en aller. Elle
-: Le +: — Le
-garçon I p — +garçon ! —
-du tent sur +du tout sur
-Lorraine. ’— Non... je +Lorraine. — Non ... je
-pense à. tant +pense à tant
-la tète baissée, +la tête baissée,
-bizarre qu”on prend +bizarre qu’on prend
-: - G’est vilain, la \fic I Si +: — C’est vilain, la vie ! Si
-: -~ Ne +: — Ne
-maman. - Est-ce +maman. — Est-ce
-se fut encore, +se tut encore,
-elle s”exaspérait contre +elle s’exaspérait contre
-et Paspeet commun +et l’aspect commun
-malheur. *C’était a cela, à. la +malheur. C’était à cela, à la
-homme, qu’el]e devait de l’avcir trompé, +homme, qu’elle devait de l’avoir trompé,
-ses fiis et fait à. l’autre +ses fils et fait à l’autre
-dont pùt saigner +dont pût saigner
-mère. * +mère.
-21-0 Pili’-BRE ET JEAN. s Elle +Elle
-si aíïreux pour +si affreux pour
-fille (Fépouser un mari comme’mien, » +fille d’épouser un mari comme le mien. »
-pensait à. celui +pensait à celui
-paternelle, l’irom constante +paternelle, l’ironie constante
-avaient-ils préparé.son ame a l’aveu +avaient-ils préparé son âme à l’aveu
-moins dӏtre le +moins dՐtre le
-veille, s’i1’11Tavaitpas en le +veille, s’il n’avait pas eu le
-révolte, dîndignation et +révolte, d’indignation et
-par Mm” Roland, c’est’que depuis +par Mme Roland, c’est que depuis
-lourdaud honasse. a Ils +lourdaud bonasse. Ils
-de M” Rosémilly. +de Mme Rosémilly.
-on décou-Vrait toute +on découvrait toute
-Havre. - s +Havre.
-PIERRE ET JEAN. 24-1 En apercevant Mm” Roland +En apercevant Mme Roland
-au 1 ieu de +au lieu de
-comme touj ours, elle +comme toujours, elle
-et Pemhrassa, car +et l’embrassa, car
-démarche. - Le +démarche. Le
-pêcheur agilant un +pêcheur agitant un
-la voile. qui +la voile, qui
-sous uuciel plein +sous un ciel plein
-de Tépoux qui +de l’époux qui
-sombrer. r ’ Les +sombrer. Les
-société. * Une +société. Une
-blonde rève, accoudée +blonde rêve, accoudée
-s’en iå +s’en
-regarde la. côte +regarde la côte
-Les visit.eu1*s, généralement, étaient émns et +Les visiteurs, généralement, étaient émus et
-poétiques. Ou comprenait +poétiques. On comprenait
-de suite., sans explication et +de suite, sans explication, et
-la réverie. Elle avait dù perdre +la rêverie. Elle avait dû perdre
-! L°œil, des l’entrée, +! L’œil, dès l’entrée,
-façon (l’une gravure +façon d’une gravure
-rectitude quïieeentuait encore +rectitude qu’accentuait encore
-sièges clemeuraient rangés +sièges demeuraient rangés
-rideaux blanesi immaculés, +rideaux blancs, immaculés,
-dorée, fle style +dorée, de style
-melon d’a.appartement. Les +melon d’appartement. Les
-en s’asse§ ’anL modifièrent +en s’asseyant modifièrent
-sortie au jourd’hui ? demandait lllw* Roland. +sortie aujourd’hui ? demandait Mme Roland.
-peu iatiguée. Et elle rappele., comme +peu fatiguée. Et elle rappela, comme
-plaisir quielle avait +plaisir qu’elle avait
-24-if PIERRE ET JEAN. I —~ Vous savez, disait-elle ; que j”ai mangé cc matin +— Vous savez, disait-elle, que j’ai mangé ce matin
-un our ou +un jour ou
-cette partie-là... Le +cette partie-là ... Le
-la premlre ? a a — +la première ? —
-semble qu”elle esttfinie.. ° — +semble qu’elle est finie. —
-Madame, jfai fait, +Madame, j’ai fait,
-chez moi.. Elle +chez moi. Elle
-venons, mamanet moi, +venons, maman et moi,
-sourire :.Non, Monsieur, +sourire : — Non, Monsieur,
-Et -il demanda : - Le +Et il demanda : — Le
-possible, 11’est-ce pas ? - Quand +possible, n’est-ce pas ? — Quand
-voudrez. t— Six +voudrez. — Six
-? ’— Je +? — Je
-? t Mm” Roland +? Mme Roland
-vous romercie seulement +vous remercie seulement
-heureux. ’ — +heureux. —
-Mme Rosemilly se +Mme Rosémilly se
-bras Mm Roland, Pembrassa longtemps +bras Mme Roland, l’embrassa longtemps
-Elle Ilrtlllfîllf, pu +Elle n’aurait pu
-éprouvait. Cflétait triste +éprouvait. C’était triste
-Elle avait.perdu un +Elle avait perdu un
-face à. face, sur -1 4. +face à face, sur
-réglé, M“’°Bosémilly parut +réglé, Mme Rosémilly parut
-: * - Vous +: — Vous
-même rongeur couvrit +même rougeur couvrit
-qui @pondit : - Oh +qui répondit : — Oh
-: r — +: —
-que nous, avons décidé. Mm ? Rosémilly, +que nous avons décidé. Mme Rosémilly,
-le honhomme comptait +le bonhomme comptait
-peu. q Quand MY” Roland- se +peu. Quand Mme Roland se
-: ’ ’ ~ +:
-PIERRE ET JEAN. 2-’1-7 - Si +— Si
-ayant Pépouvante de +ayant l’épouvante de
-Ils entreront chez +Ils entrèrent chez
-Dès qu’elle, sentit +Dès qu’elle sentit
-changeait Perdre établi +changeait l’ordre établi
-elle ent disposé +elle eut disposé
-et les.chemises sur +et les chemises sur
-tablettes sociales, divisé +tablettes spéciales, divisé
-: —› Jean, +: — Jean,
-donc Voir comme +donc voir comme
-2-18 PIERRE ET JEAN. Soudain, comnie il +Soudain, comme il
-lui enlaeant le +lui enlaçant le
-elle Pembrassa en +elle l’embrassa en
-la ehemine un +la cheminée un
-blanc, qu”elle tenait +blanc, qu’elle tenait
-: - Qu’est-ee que e”est ? Gomme elle +: — Qu’est-ce que c’est ? Comme elle
-dit-il. ’ Mais +dit-il. Mais
-leva, ’prit vivement cette relique. douloureuse +leva, prit vivement cette relique douloureuse
-alla Penfermer à +alla l’enfermer à
-tiroir d e son +tiroir de son
-larme auherd de +larme au bord de
-— Mainten’ant, je +— Maintenant, je
-tient bien* ta +tient bien ta
-rendre compte.- +rendre compte.
-Rémusot, Flâche et +Rémusot, Flache et
-termes la plus +termes les plus
-le D” Pierre +le Mme Pierre
-par M." Marchand +par M. Marchand
-transatlantique, .appuyées par +transatlantique, appuyées par
-Poulin, juge. aurlribunal (le commerce, Lenient, .gros armateur, +Poulin, juge au tribunal de commerce, Lenient, gros armateur,
-la ;Lo›-mine n’était’pas encore +la Lorraine n’était pas encore
-qui Pen prévenait +qui l’en prévenait
-condamné à. mort +condamné à mort
-sa soufl’rance adoucie +sa souffrance adoucie
-la pensée’de ce +la pensée de ce
-par Peau qui +par l’eau qui
-frère Finfãme secret +frère l’infâme secret
-soulagé d’avoir* parlé. +soulagé d’avoir parlé.
-« Qu’a- +« Qu’a-t-elle
-PIERRE ET JEAN ; 251 t-elle pu dire à. Jean +pu dire à Jean
-ou at-elle nié +ou a-t-elle nié
-Que pense—t-il d’elle, +Que pense-t-il d’elle,
-tendance à, se +tendance à se
-mais Faune pleine +mais l’âme pleine
-mon coeur, car +mon cœur, car
-lettres de- tes professeurs. e Et +lettres de tes professeurs. Et
-mère haissa la +mère baissa la
-pour sïnformer près +pour s’informer près
-Le D” Pirette étant a bord, il s°y rendit, +Le Mme Pirette étant à bord, il s’y rendit,
-de Fimmense bâtiment +de l’immense bâtiment
-où la’chute des +où la chute des
-des contremaître set à. la +des contremaîtres et à la
-par Phaleine rauque +par l’haleine rauque
-corps entier’du gros navire. H Mais +corps entier du gros navire. Mais
-rue, une’tristesse nouvelle +rue, une tristesse nouvelle
-et fïenveloppa commeces brumes +et l’enveloppa comme ces brumes
-sur lamer, venues +sur la mer, venues
-épaisseur insai-sissable quelque - chose de mystérie.ux et* d’impur.-comme le +épaisseur insaisissable quelque chose de mystérieux et d’impur comme le
-plus à, rien. +plus à rien.
-mais Faffolement d’une bète sans abri une +mais l’affolement d’une bête sans abri, une
-de l”homme qui +de l’homme qui
-tranquille s’étaî’t révoltée +tranquille s’était révoltée
-les lefidemains futurs. +les lendemains futurs.
-repos à. la +repos à la
-résiste iö +résiste
-2541*1 ERR|§ ’ET JEAN. au vent. llflaintenant, tout ce qu’o11 aime +au vent. Maintenant, tout ce qu’on aime
-gronde el ; engloutit. +gronde et engloutit.
-d’espace autrur de +d’espace autour de
-pour march er comme +pour marcher comme
-de jarnlins, de +de jardins, de
-de 1°eau et +de l’eau et
-jours (ll01’î1g’G il +jours d’orage il
-cloisons, s”accrocher aux +cloisons, s’accrocher aux
-se crampolmer aux +se cramponner aux
-le perle, d’une +le porte, d’une
-continue, 1’ég : l. Ill.èl’G, exaspérante. Et il. se +continue, régulière, exaspérante. Et il se
-sa «mère s’était +sa mère s’était
-PIERRE ET JEAN. 25555 ll allait +Il allait
-au cceur ce +au cœur ce
-et console. G’éta.it, au +et consolé. C’était, au
-qui va. tendre +qui va tendre
-sentir quelq’u”un souffrir +sentir quelqu’un souffrir
-songea ãt Marowsko. Seul le-vieux Polonais Paimait assez +songea à Marowsko. Seul le vieux Polonais l’aimait assez
-suite à. l’aller +suite à l’aller
-le pharma.cie11, qui +le pharmacien, qui
-aperçoit plus, j¿t’l11EtlS ? +aperçoit plus jamais ?
-expliqua qu”il avait eu ât entreprendre +expliqua qu’il avait eu à entreprendre
-travailleur. Ou n’y +travailleur. On n’y
-médicaments à. bon +médicaments à bon
-médecins 11’y cr donnaient point +médecins n’y ordonnaient point
-: - Si +: — Si
-bottes. ’ Pierre +bottes. Pierre
-vous ètre d’aucun +vous être d’aucun
-son éme’tion fut +son émotion fut
-: T-Vous... vous... qu’est-ce quevcus dites +: — Vous... vous... qu’est-ce que vous dites
-— J e dis +— Je dis
-de couliance, et qui l’abandoniiait ainsi. +de confiance, et qui l’abandonnait ainsi.
-: - Mais vous 11,3. IlBZ pas +: — Mais vous n’allez pas
-trahir à. votre +trahir à votre
-de Femhrasser : -~ Mais +de l’embrasser : — Mais
-! q — +! —
-voulez-vous I Il +voulez-vous ! Il
-vive moimême. Je +vive moi-même. Je
-un son de fortune. Marowslio répétait : v — +un sou de fortune. Marowsko répétait : —
-moi. A mon âge, e“est lini. C’est +moi. À mon âge, c’est fini. C’est
-prouver qu”il n’avait +prouver qu’il n’avait
-point, révolte de +point, révolté de
-et il. finit +et il finit
-des évènements politiques +des événements politiques
-autres F rançais, vous +autres Français, vous
-tour, el ; le +tour, et le
-: - Vous etes injuste, +: — Vous êtes injuste,
-Au revoir..l’espere que +Au revoir. J’espère que
-raisonnable. J ’ Et il Sûrtit. — +raisonnable. Et il sortit. —
-ou q.u’il avait +ou qu’il avait
-Il hsita, gardant +Il hésita, gardant
-PIERRE ET JEAN. Êåítl instinctive, puis soutlai11, se +instinctive, puis soudain, se
-: , Elle +: « Elle
-» ElLllSl01’lol1lL& pour +» Et il s’orienta pour
-riaient, eriaient, et +riaient, criaient, et
-des books vides +des bocks vides
-rapportant pleius de +rapportant pleins de
-eut 111’OL1\’ë une +eut trouvé une
-il attenclit, espérant +il attendit, espérant
-reconnaîtrait. ’ Mais +reconnaîtrait. Mais
-repassait élevant lui, +repassait devant lui,
-coup dleil, trottant +coup d’œil, trottant
-jupes avce’un petit +jupes avec un petit
-pièce dlargent. Elle +pièce d’argent. Elle
-servies. - Eh +servies. — Eh
-bonjour à. ses +bonjour à ses
-? E +?
-260 PIERRE ET JEAN. 1 Elle +Elle
-! destvous. Vous +! c’est vous. Vous
-je n’a.i pas +je n’ai pas
-aujourd’hui. Cst un book que +aujourd’hui. C’est un bock que
-un hook. Quand +un bock. Quand
-: - Je +: — Je
-adieux. J e pars. +adieux. Je pars.
-: - Ah +: — Ah
-beau paysf ’ Et +beau pays. Et
-de plus.. Vraiment +de plus. Vraiment
-ce jour-là.. Il +ce jour-là. Il
-vers *la mer. +vers la mer.
-son @re et +son père et
-à Ferrière, fumaient +à l’arrière, fumaient
-d’esprit. ». +d’esprit. »
-PIERRE ET JEAN. 261 Et il s”assit sur +Et il s’assit sur
-pour tàcher de fÿengourdir dans +pour tâcher de s’engourdir dans
-brute. ’ Quand +brute. Quand
-: - -ll va tc falloir un’tas d’affaires +: — Il va te falloir un tas d’affaires
-rien autre., de +rien autre, de
-rien. ».Mais il +rien. » Mais il
-se vetir décemment, +se vêtir décemment,
-je l11ill1f01’merai à +je m’informerai à
-pour la. première +pour la première
-si - 15. +si
-grâce. A * Le fle” octobre, +grâce. Le 1er octobre,
-pas -que je +pas que je
-à Uinstaller sur +à t’installer sur
-? -¿- Non, +? — Non,
-: * - Je +: — Je
-chambrette. - Ce +chambrette. — Ce
-petit. W ll. passa, +petit. Il passa,
-face blème.-Or Roland, +face blême. Or Roland,
-ce jour-la même, +ce jour-là même,
-et s°étonna beaucoup +et s’étonna beaucoup
-PIERRE ET JEAN. 263 sa femme n’eùt aucune +sa femme n’eût aucune
-fouetter lout le +fouetter tout le
-: I -›- Vous +: — Vous
-? -. Roland s’écria :’ -« Mais +? Roland s’écria : — Mais
-Mais certaine1’ne11t, dit-elle +Mais certainement, dit-elle
-être la-bas neuf +être là-bas à neuf
-nous emhara quer sur +nous embarquer sur
-de -Uatteuclre hors +de t’attendre hors
-? * q — oui, certainement. +? — Oui, certainement.
-: - De +: — De
-le mole quand +le môle quand
-Une heuretplus tard +Une heure plus tard
-étendu da11s son +étendu dans son
-un ceroueil. Il +un cercueil. Il
-qui s’étaittpassé depuis +qui s’était passé depuis
-son ame. Ai force +son âme. À force
-vouloir a quelqu”un et +vouloir à quelqu’un et
-à vau-1°eau à. la +à vau-l’eau à la
-son existence..Il se +son existence. Il se
-plus et.tachait’d’engourdir son +plus et tâchait d’engourdir son
-blessure jusque-la si +blessure jusque-là si
-ces gens-~affairés, inquiets, +ces gens affairés, inquiets,
-dans Peffarement du +dans l’effarement du
-La grande. pièce +La grande pièce
-d’or p1*olon g=eait indéfiniment +d’or prolongeait indéfiniment
-grenat. G’était bien la le +grenat. C’était bien là le
-commun lesgens riches +commun les gens riches
-luxe opulent.était celui +luxe opulent était celui
-satisfait l’oeil des +satisfait l’œil des
-un grantl troupeau +un grand troupeau
-par une.odeur nauséabonde +par une odeur nauséabonde
-des hétes. Alors, +des bêtes. Alors,
-des centaines.d’hommes, de +des centaines d’hommes, de
-écrasés, par- +écrasés, partant
-1 PIERRE ET JEAN. 267 tant avec +avec
-la lutt acharnée, +la lutte acharnée,
-existence (Tabominahle misere, le +existence d’abominable misère, le
-son coeur fut +son cœur fut
-pitié qu”il s’en +pitié qu’il s’en
-et Mm” Rosémilly Fattendaient déjà +et Mme Rosémilly l’attendaient déjà
-cabine. - Si +cabine. — Si
-dit-il. Q — +dit-il. —
-répondit M” Roland +répondit Mme Roland
-gris lemois ders nier, devenaient +gris le mois dernier, devenaient
-268 PIERRE ET JEAN. Il eut grand-peine a faire +Il eut grand’peine à faire
-» " Alors +» Alors
-silence. r Mme Bosémilly voulut +silence. Mme Rosémilly voulut
-fenêtres, dit-elle ; t r - C’est un=*hublot, répondit +fenêtres, dit-elle. — C’est un hublot, répondit
-violents, puis’il expliqua +violents, puis il expliqua
-: Tu +: — Tu
-fit Voir une +fit voir une
-de la.matière qu’elle +de la matière qu’elle
-il lit un +il fit un
-porte. - Entrez +porte. — Entrez
-dit, entendant la +dit, en tendant la
-: H — +: —
-que ] n’ai +que je n’ai
-silence recommence. ’ Mais, tout a coup, +silence recommença. Mais, tout à coup,
-capitaine prête. l’oreille. +capitaine prêta l’oreille.
-270 PIERRE ET JEAN. -+ Il +— Il
-voulons emlaarquer dans la Per¿’e pour +voulons embarquer dans la Perle pour
-mer. n Roland +mer. Roland
-afin l’impressionner les +afin d’impressionner les
-la Lorraívze sans doute, et’il se +la Lorraine sans doute, et il se
-: o — +: —
-mon garcon. a ll ombrassa Pierre +mon garçon. Il embrassa Pierre
-puis rouvril la perle. ’ Mm” Roland ne hougoait point ol demeurait +puis rouvrit la porte. Mme Roland ne bougeait point et demeurait
-yeux baisses, très pale. ’ D Sen mari +yeux baissés, très pâle. Sou mari
-: ’l — +: —
-se dressa., fit +se dressa, fit
-tendit, Pune après +tendit, l’une après
-de Mm” Rosémilly, +de Mme Rosémilly,
-: a n — A quand +: — À quand
-? - Je +? — Je
-d’impatience. Adieu, +d’impatience. — Adieu,
-pressé. - »- Adieu, +pressé. — Adieu,
-de nouveau’toutes les +de nouveau toutes les
-s’éloigna. - Vite, +s’éloigna. — Vite,
-criait la père. Un liacre les, attendait +criait le père. Un fiacre les attendait
-à l’avant-’port où Papag1*is tenait +à l’avant-port où Papagris tenait
-toute prète a prendre +toute prête à prendre
-; clétait un +; c’était un
-de 1’acier. e Jean +de l’acier. Jean
-le matelotborda1’autre et +le matelot borda l’autre et
-mirent aramer. Sur +mirent à ramer. Sur
-foule irmombrable, remuante +foule innombrable, remuante
-la Lorraizze. ’ +la Lorraine.
-vagues l1umaines et +vagues humaines et
-du mole. Le +du môle. Le
-: v - Vous +: — Vous
-Tout în. coup +Tout à coup
-: * — La voila. J”aperçois sa mature et +: — La voilà. J’aperçois sa mâture et
-bassin. - Hardi I les +bassin. — Hardi ! les
-Beausire. Mm” Roland +Beausire. Mme Roland
-dans safpoehe et +dans sa poche et
-dans l’avant port... Elle +dans l’avant-port... Elle
-bravo I... Elle sfiengage dans les jetéesl.. Entendez-vous +bravo !... Elle s’engage dans les jetées !... Entendez-vous
-bravo E... G, BSlZ le Ne ptm’ze qui +bravo !... c’est le Neptune qui
-la voila, la +la voilà, la
-Dieu 1 regardez donc I... Mm” Rosémilly +Dieu ! regardez donc !... Mme Rosémilly
-hommes cesseront de +hommes cessèrent de
-seule M“’° Roland +seule Mme Roland
-paquebot, traîne par +paquebot, traîné par
-avait Fair, devant +avait l’air, devant
-port. Etle peuple havrais masse sur +port. Et le peuple havrais massé sur
-» aoelamant et +» acclamant et
-la mor sa +la mer sa
-Elle, des qn”elle eut franchi Pétroit passage +Elle, dès qu’elle eut franchi l’étroit passage
-La voila... la voilàl... eriait toujours +La voilà... la voilà !... criait toujours
-et-t q vienne ET JEAN. - Qn’est-ce que +— Qu’est-ce que
-route ?Jean, tout bas., dit at sa mère :— Regarde, +route ? Jean, tout bas, dit à sa mère : — Regarde,
-Et Mm* Roland +Et Mme Roland
-yeux aveugles par +yeux aveuglés par
-larmes. ’ La Lorimfne arrivait, lancée :Et toute vitesse des sa +larmes. La Lorraine arrivait, lancée à toute vitesse dès sa
-lunette hraquée, annonça +lunette braquée, annonça
-Attention I M. +Attention ! M.
-est à. llfl.1’1’lÎ3l’B, tout +est à l’arrière, tout
-Attention 1. Haut comme u11e montagne +Attention ! Haut comme une montagne
-Perle. ’-Et 1vr=*= nanas, éperdue, affolée, tenait les +Perle. Et Mme Roland, éperdue, affolée, tendit les
-casquette galonnéc, qui +casquette galonnée, qui
-jetait ãt deux +jetait à deux
-baisers d*adieu. Mais +baisers d’adieu. Mais
-petit, elïaeé comme +petit, effacé comme
-tache imperceptilîde sur +tache imperceptible sur
-Elle s”etTorçait de +Elle s’efforçait de
-PIERRE ETp JEAN.’ 275 loan lui +Jean lui
-: —, Tu +: — Tu
-Oui, j’aivu. Comme +Oui, j’ai vu. Comme
-en sec-onde comme +en seconde comme
-l’Océan. Mm” Roland +l’Océan. Mme Roland
-s’enfoncer a1’hot-izen vers +s’enfoncer à l’horizon vers
-inconnue, a ll£tî. Il.1’B bout du 11101112-lB.t›*SL11’ce bateau +inconnue, à l’autre bout du monde. Sur ce bateau
-sur eo bateau qu’elle n’aporoevrait plus +sur ce bateau qu’elle n’apercevrait plus
-à l”heure, était +à l’heure, était
-fils, son-pauvre fils. +fils, son pauvre fils.
-cœur s’n allait +cœur s’en allait
-semblait e11eore qu’elle +semblait encore qu’elle
-: a — +: —
-que j”ai mal. +que j’ai mal.
-avec M’“° Ptosemilly, et +avec Mme Rosémilly, et
-— I à une +— Il a une
-tournure, tout* de +tournure, tout de
-avait lfàme trop troublée pourlsenger à. ce +avait l’âme trop troublée pour songer à ce
-: - Je +: — Je
-épouse Mm" Besémilly. Hfilzefbonhomme fut +épouse Mme Rosémilly. Le bonhomme fut
-: » — Ah liah I Comment +: — Ah bah ! Comment
-épouser M“’° R07 sérnilly ? i i v — +épouser Mme Rosémilly ? —
-demander ten avis +demander ton avis
-même. - U — +même. —
-! Liens ! y a-t-il +! tiens ! Y a-t-il
-cette affaire-la ? +cette affaire-là ?
-être sur d’être +être sûr d’être
-PIERRE ET JEAN. 277 —~ Très +— Très
-bien. G’est parfait. +bien. C’est parfait.
-François I“, sa +François Ier, sa
-avait l’aîr d’un +avait l’air d’un
-de b1*t¿m§ »¿. t :, ..W ¢ 1 ’ » : r’.’Î \ €.’ -v T \.\ ’-t F-*.=" J f ~-., L , .-*’ FIN Paris. — Typ. \Georges Clmmerot, 19, rue des Saints-Pères. - 21678 1 6 1’ +de brume. {{interligne|5em}} FIN